Page 25 - La Postérité du Serpent
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correspond chez l'être  humain aux systèmes nerveux du tronc

               cérébral.  Il est malgré sa  petite  taille  d'une grande complexité.

               Certains animaux  (vertébrés inférieurs, reptiles…)  sont régis

               uniquement  par ce  cerveau.  Il est  la source des comportements

               primitifs qui répondent à des besoins fondamentaux. Il assure entre

               autre la sauvegarde  de  l'individu  et  de  l'espèce.  Ces  comportements

               sont incapables  d'adaptation et  restent  insensibles à  l'expérience du

               fait que le cerveau primitif n'a accès qu'à une mémoire à court terme.

               Le  cerveau  reptilien  agit  toujours  selon  des  schémas  rigides  et

               stéréotypés: une même  stimulation  produira toujours  le  même effet.

               Par exemple, conservée  depuis des  générations,  la  fuite inscrite

               héréditairement dans chaque individu, est un mécanisme nécessaire,
               imparable, stéréotypé. Le  noyau dit «amygdalien»  en particulier


               commande l'agressivité, le  souci  du territoire  et de  sa défense. Il
               correspond  à  notre  univers  non-verbal  de  gestes  et  comportements


               automatiques.  Il  est  le  lieu  de  la  routine,  des  itinéraires  fixés  à
               l'avance, des rituels, cérémonies….De ce fait, le «langage reptilien» est


               essentiel dans les relations humaines.»


               Ce  pourrait-il  que  «le  langage  reptilien»  soit  identique  au  parler  en

               langues  des pentecôtistes  et des charismatiques, car de  toutes

               évidences  il ne semble  n'y avoir aucune  différence  puisque les  deux

               sont  issus  des  mêmes  délires,  c'est  à  dire  selon  la  définition  de  la

               Psychologie: «Trouble mental manifesté par un verbalisme incohérent.

               Altération profonde du psychisme et de la personnalité, n'entraînant

               pas  forcément  l'abolition  de  la  conscience,  et  caractérisée  par  de

               fausses interprétations ou de fausses perceptions.» (Centre National de
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