Page 23 - La Postérité du Serpent
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CHAPITRE 4
L'INTERPRÉTATION DES GNOSTIQUES
Du même acabit, nous avons l'interprétation des Gnostiques qui se
base sur les apocryphes de Nag Hammadi découverts en décembre
1945 en Haute-Égypte. Un autre récit du viol manqué d'Ève se
retrouve dans «L'Hypostase des Archontes» (CNH II:4). Ici de nouveau,
les mythomanes s'en servent pour nous dire que «les enseignements
des Mystères présentent des distinctions précises quant à l'influence
reptilienne dans l'évolution humaine. Selon les Gnostiques, le serpent
dans le Jardin d'Éden fut un allié parce qu'il conseilla aux premiers
humains de consommer du fruit défendu qui éveilla leurs yeux à la
perception anormale ou accrue. Le passage dans CNH II:4, 89.30
affirme que «le principe spirituel féminin vint au travers du serpent,
l'instructeur». La puissance serpentine est également la forme de
l'intelligence/énergie divine contemplée par un grand nombre
d'individus... Quelle que soit la menace pour l'humanité, réelle ou
imaginaire, émanant des reptiliens tel que le seigneur écailleux des
Archontes évoqué par les Gnostiques, le don de la puissance
serpentine est clair.
Dans tous les systèmes ésotériques, Orientaux et Occidentaux, le
serpent est l'agent et le symbole de la Sagesse/Sophia. Dans les
mystères Asiatiques et Occidentaux, les maîtres de l'énergie spiralante
étaient appelés «serpents de sagesse». Ils/elles étaient des guides,
instructeurs et thérapeutes, et non pas des tyrans et des théocrates
obsédés de pouvoir qui revendiquaient une descendance des dieux
reptiliens ET. Les initiés Gnostiques, et leurs confrères et consoeurs
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