Page 18 - La Postérité du Serpent
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Parmi tous les animaux vénérés par les hommes de la préhistoire,
aucun ne l'était de façon aussi marquante et significative que le
serpent et cela parce que le serpent était le symbole d'un groupe qui
avait acquis une grande influence dans les premières civilisations sur
les deux hémisphères de notre planète. Pour les adeptes de la théorie
reptilienne, il s'agissait d'une confrérie savante qui s'était donnée pour
but de répandre des connaissances spirituelles et d'atteindre la liberté
au niveau spirituel, c'était ce qu'ils nomment la «CONFRÉRIE DU
SERPENT». On nous dit que le mot originel de la Bible pour serpent
est «nahash», et qu'il tire son origine de NHSH, ce qui signifie
«déchiffrer, trouver». Nous n'en doutons aucunement, par contre ce
qu'ils ne disent pas est que ce même mot signifie aussi «l'esprit, être
brillant, l'intellect ou intelligence, la faculté de raisonner ou le
raisonnement, être lucide ou pénétré de lumière, la réflexion», tous des
traits qui caractérisent la nature humaine et non une nature
reptilienne qui existerait à part l'être humain dans les confins de
l'univers. Toutefois selon ces mythomanes de la Voie Lactée qui nous
accuserons d'être «lactose intolérant», le prince rebelle EA, dieu
sumérien, fut le fondateur de cette «Confrérie du Serpent». Dans les
anciennes tablettes mésopotamiennes, on lit apparemment qu'Ea et
son père Anu possédaient une grande compréhension éthique et
spirituelle. Ce serait précisément ce savoir qui aurait été symbolisé,
plus tard, dans l'histoire biblique d'Adam et Ève. Selon les interprètes
de la thèse reptilienne, il est supposément dit dans des anciens textes
mésopotamiens, égyptiens et bibliques, que le serpent (la Confrérie du
Serpent) aurait été vaincu bientôt par d'autres groupes d'extra-
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