Page 31 - Le mouvement charismatique exposé
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abondante et précise seulement durant le quatrième siècle, allant
en grandissant toujours plus durant le cinquième et les autres
siècles. Ainsi, si les preuves ont une quelconque valeur, au lieu
d’être une décroissance progressive, dans le domaine du
miraculeux, il y a une croissance stable des phénomènes dès le
début. C’est en fait la signification de l’incapacité des érudits que
nous avons cité, après avoir pensé que les miracles des apôtres ont
continué pendant les trois premiers siècles et qu’ensuite ils se sont
arrêtés à ce moment; il y a beaucoup plus de preuves et de faits
précis, tels que ceux-ci, qu’il y eut des miracles dans le quatrième
siècle et dans les siècles ultérieurs, que dans les premiers. La
situation est suffisamment intéressante pour qu’il y ait une
déclaration des preuves en de plus grands détails. Les écrits des
soi-disant pères apostoliques ne contiennent aucunes allusions
claires et certaines quant à la capacité miraculeuse ou à l’exercice
des dons charismatiques de leurs contemporains … Leur anxiété, en
référence à eux-mêmes, semble plutôt qu’ils ne voulaient pas être
trop estimés et confondus dans leur prétention avec les apôtres,
plutôt que de prouver qu’ils avaient la position, la dignité ou les
puissances semblables aux leurs ».
Ainsi, pour l’Église Catholique Romaine, les miracles ont toujours
été présents, alors que pour son église-fille, l’Église Anglicane, qui
s’est séparée de l’Église-mère sous Henry VIII, en 1534, grâce à
l’Acte de Suprématie, les miracles ont servi seulement pendant les
trois premiers siècles, jusqu’à la victoire finale du Christianisme en
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