Page 29 - Le mouvement charismatique exposé
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plus tard qu’il y avait certains contextes culturels et spirituels qui
ont poussé certains hommes à parler des miracles des anciens et
des croyants de l’Église Universelle.
L’Église Anglicane, quant à elle, théorise sur la cessation des
miracles apostoliques dans les trois premiers siècles de l’histoire
Chrétienne, soit juste après l’amalgamation de l’Église par l’état
Romain. Pour elle, les miracles et les signes étaient une protection
nécessaire sur la validité et la survie de l’Église, jusqu’à ce qu’elle
soit prise en charge par l’état de l’heure qui était à ce temps le
puissant Empire Romain. De ce fait, Dieu aurait choisi de valider son
œuvre, aux yeux des païens de l’empire, par ces actes miraculeux,
jusqu’à ce que ces païens décident de se joindre au rang des élus,
sous la direction de l’Empereur Constantin. Après quoi, le Seigneur
aurait fait arrêter les signes et les miracles.
Les théologiens de l’ère de la post-Réforme, qui sont un corps
d’homme sensés enseignaient avec une grande distinction, que le
charismata cessa avec l’Âge Apostolique. Mais cet enseignement
donna graduellement place, au travers des Églises Protestantes, et
particulièrement en Angleterre, à la perspective qu’il a continué
pendant un temps dans la période post-apostolique, et qu’il s’éteint
lentement, comme une lumière devient plus pâle alors qu’elle
s’éloigne de la source. La période la plus souvent établie pour leur
continuité est celle de trois siècles; la date de leur cessation est
ordinairement à peu près au temps de Constantin … Ils ont continué
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