Page 212 - Dictionnaire de la Bible J.A. Bost 1849
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11. Hamathiens

Cam a plusieurs fois donné son nom à la terre de son fils Mitsraïm, à l'Égypte; Psaumes 78:51; 105:23;
106:22.

D'après un auteur arabe, Cam, l'inventeur de la magie et le fauteur des superstitions et de l'idolâtrie, ne
serait rien moins que Zoroastre, ou Adris le prophète. (Sur ce sujet intriguant, voir le livre d'Alexandre
Hislop «Les Deux Babylones».
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CAMÉLÉOPARD,
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— Voir: Chameaupard.
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CAMP.
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Les tentes des Israélites dans le désert étaient organisées comme le serait le camp d'une grande armée,
Nombres 2. La tente de Jéhovah, ou le Tabernacle, en occupait le centre, ayant à l'est, et tout près, celles
de Moïse, d'Aaron et de leurs familles; au sud les Kéhathites, à l'ouest les Guersonites, au nord les
Mérarites; de sorte que le tabernacle était de tous côtés entouré des lévites qui devaient en faire le service.
Devant le tabernacle, vers l'orient, se trouvaient les 186,400 guerriers de Juda, Issachar et Zabulon; au sud,
la division de Ruben, Gad et Siméon, 151,400 hommes; à l'ouest, près du lieu très-saint, les enfants de
Rachel, 108,100 hommes, propres à lai guerre; au nord, Dan, Aser, Nephthali,; 157,600 hommes. On peut
voir le tableau de ce camp dans mes Voyages des enfants d'Israël, p. 96.

— Les camps des Grecs, et surtout ceux des Romains, ressemblaient beaucoup, dans leur ordonnance, au
camp du désert: c'est du reste le seul sur lequel la Bible nous donne quelques détails. D'après 1 Samuel
26:5, il paraîtrait que les camps des Hébreux étaient formés en rond, comme ceux des Arabes, des
Bédouins et des anciens Grecs; ils étaient gardés par des avant-postes, Juges 7:19; et pendant la bataille,
une certaine garde restait auprès des bagages, 1 Samuel 30:24.

— Le camp des saints mentionné dans Apocalypse 20 :9 détient une signification particulière, il doit être interprété
figurativement comme étant «la base de la foi», de même que la cité bien-aimée signifie «la disposition bien-aimé ou
grandement appréciée du salut par grâce»; les deux étant environnés par les fausses doctrines d’un christianisme
contrefait moderne qui les déforme à sa guise pour en détruire l’essence. L’Apocalypse est un livre d’images ou de
symboles qui demande d’être interprété figurativement, et cela est évident dans le fait qu’il n’existe ni n’a jamais
existé des dragons avec sept têtes et dix cornes.

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CANA, ou Kana.
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1. Ville de la tribu d'Aser, non loin de Sidon, Josué 19:28.
2. Ville ou bourgade, à 2 lieues nord-est de Nazareth, tribu de Zabulon, où Jésus-Christ fit son
premier miracle, Jean 2:1, et où, à son retour de la Judée et de la Samarie, il guérit le fils d'un employé
royal qui habitait Capernaüm, Jean 4:46. Le village actuel, Kefer Kenna, est assis sur une pente douce,
dans une petite vallée qui débouche sur la haute plaine de Zabulon; il compte 300 habitants, est entouré
de vergers et de plantations d'oliviers, et possède une source abondante où a été probablement puisée
l'eau que Jésus changea en vin. Un voyageur moderne, M. De Laborde, a trouvé parmi les ruines de ce
lieu de grandes auges en pierre, creusées dans le sol des habitations.
3. Cana, ou Kana, le principal ruisseau des plaines de Saron; il descend des montagnes de Samarie
et formait la limite entre Éphraïm et la demi-tribu de Manassé, Josué 16:8; 17:9. Son nom hébreu signifie

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