Pour l'amour de la vérité

 

La voix qui crie dans le désert

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L'ÉVANGILE DE DISGRÂCE

par Jean leDuc

 

Le baiser du traître

 

Gal. 1: 6 Je m'étonne que vous abandonniez si rapidement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre message de la grâce;

7 Non qu'il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent falsifier le message de la grâce de Christ.

8 Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un message de la grâce différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit!

9 Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: Si quelqu'un vous annonce un message de la grâce différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit damné éternellement!

2 Cor. 11: 3 Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi de la simplicité qui est en Christ.

4 Car, s'il venait quelqu'un qui vous annoncerait un autre Jésus que celui que nous vous avons annoncé, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre message de la grâce que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. 

2 Thessé 2: 3 Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que l’inversement de la foi (l'apostasie) se produise auparavant, et qu'on ait vu paraître le genre d'homme du péché, le fils de la perdition, 

4 Lui qui s'oppose en s'exaltant lui-même sur tout ce qu'on proclame de Dieu, ou qu'on adore, siégeant comme Dieu dans le temple de Dieu, montrant qu'il est lui-même Dieu.

5 Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore avec vous?

6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne soit manifesté que dans son temps.

7 Car ce mystère d'iniquité frauduleuse est déjà actif; attendant seulement que celui qui le retient dans les chaînes maintenant, le relâche du milieu de l'abîme.

8 Et alors paraîtra la contrefaçon du peuple de Dieu, que le Seigneur détruira par le Souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son apparition.

9 Duquel la venue de ce faux peuple de Dieu, aura lieu selon la conspiration de la concurrence, avec toute la puissance des prodiges et des faux miracles, 

10 Et avec toutes les séductions de l'iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont point reçu le renoncement pour la vérité, afin être sauvés.

11 C'est pourquoi Dieu leur enverra une puissante falsification, pour qu'ils croient au mensonge; 

12 Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans la fraude spirituelle, soient condamnés.

 


 

 

UNE INFESTATION DE VERMINES

 

AU NOM DE LA LOI JE VOUS ARRÊTE!

 

LA LIBERTÉ EN CHRIST

 

LA DÉFORMATION DE LA GRÂCE

 

ATTENDRE LE JUGEMENT AVEC CONFIANCE

  


 

UNE INFESTATION DE VERMINES

Des arbres capables de résister aux ouragans les plus violents sont souvent détruits par des vermines à peine visibles au microscope. De même, les plus grands ennemis du chrétien authentique sont actuellement les influences insidieuses et parfois invisibles qui sévissent dans le christianisme moderne dit Évangélique. De plus en plus de gens consciencieux réalisent que cette vermine déforme la vérité biblique et inverse la signification de la foi réelle. Mais la majorité ne peuvent voir la lumière qui est directement devant leurs yeux car elle brûle leur conscience, pour eux la lumière est ténèbres et les ténèbres sont lumière. Même qu'une vipère évangélique du nom de Michelle d'Astier rejette la lumière de la grâce souveraine publiquement comme un tas d'immondice et dit que les écrits sur ce sujet sont que des excréments, déjections qui lui retombe dans la face pour lui faire vomir ses cochonneries doctrinales auxquelles elles retourne «comme le chien est retourné à ce qu'il avait vomi» (2 Pi. 2:22). Ainsi dit le Seigneur Jésus: «Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes se donnent aux ténèbres plutôt qu'à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises...» (Jean 3:19-21) Or l'ennemi du chrétien est à l'intérieure du christianisme, les attaques viennent surtout de ceux qui se disent chrétiens, de ceux qui proclament l'amour, la tolérance, et la liberté de conscience pour tous. En d'autres mots, le pire ennemi du chrétien authentique est le chrétien imposteur, et cette vermine est légion de nos jours. Lorsqu'une personne trouve des vermines dans sa maison, elle appelle immédiatement l'exterminateur pour se débarrasser de ces insectes insalubres qui portent toutes sortes de maladies. De même le chrétien authentique fait appel au glaive exterminateur de l'Éternel pour nettoyer la maison de Dieu de toutes in-sectes fétides qui portent des fausses doctrines.

 

Toutes les séductions qui se véhiculent de nos jours, se présentent sous l’une de ces trois formes: (1) La séduction de la dignité humaine, (2) La valorisation des efforts personnels, (3) La proclamation d'un libre-choix de croire ou de ne pas croire. Ces séductions se présentent à nous dans des réunions d'églises, d'assemblées locales, ou de groupes de maison, dans la communion fraternelle, dans des relations familiales, dans des entretiens d'affaires, que ce soit à la ferme ou à la campagne autant que dans des grandes villes. Ces influences insidieuses sont à l’œuvre dans toutes les démarches d'une vie supposément chrétienne. C’est lorsqu’elles se manifestent à la conscience de chacun que la défense de la vérité devrait s’exercer, mais malheureusement très peu ont du discernement et le courage de combattre pour la foi. Mais l'Écriture nous dit clairement: «Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j'ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre avec ardeur pour la foi qui a été donnée une fois pour toutes aux saints. Car, par négligence, il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps; des imposteurs, qui changent la grâce de notre Dieu en insolence, et qui renient le seul Souverain, JÉSUS-CHRIST, notre Dieu et Seigneur.» (Jude 3,4) Que ce soit au temps des apôtres ou en notre temps moderne, il est incontestable qu'il y a des gens «qui changent la grâce de Dieu en insolence», c'est à dire qu'ils ont la grâce souveraine de notre Dieu en dédain. Or dans le Grec, le mot «insolence» est «aselgeia» et ce terme signifie: «saleté, cochonnerie, déchet, immondice, grossièreté, infamie, merde (excrément), obscénité, ordure, saloperie». Il est presque inimaginable que des gens qui se disent chrétiens puissent avoir de telles opinions sur la grâce souveraine de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, on s'attendrait que de tels blasphèmes proviennent seulement de satanistes résolus, pourtant c'est bien le cas avec Michelle d'Astier de la Vigerie et sa petite secte de vermines répugnantes. A vrai dire, ce nid infecte de fausses doctrines n'est pas le seul à maintenir de telles opinions, l'infestation est mondiale et plusieurs autres la partagent, mais d'une manière plus subtile et moins grossière. Mais la sorcière de la Vigerie ne se gêne pas dans ses agressions dégoûtantes contre l'Évangile de la grâce souveraine qu'elle transforme en évangile de disgrâce assujettit à ses caprices sous prétention qu'elle proclame la vérité. Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir son jeu de manipulations et de séductions, mais vrai que ceux qui la suivent ont reçu de Dieu «une puissance de falsification pour qu'ils croient au mensonge» (2 Thes. 2:11), il est impossible pour eux de saisir la vérité, même si elle leur tomberait sur la tête comme une enclume.

 

Il est triste de dire qu’il y a très peu de discernement dans le christianisme, surtout parmi des personnes qui se disent pasteurs et responsables d’églises, dont aucune n'est une vraie église. Ils ne savent même pas quand le Saint-Esprit est dénaturé ou blasphémé. Il y a des milliers de supposés chrétiens qui se rendent à des prétendues campagnes d’évangélisation ou dans des séminaires de délivrance, et voient des choses dont ils pensent qu'elles viennent du Saint-Esprit, et qui ne savent même pas sur quoi ils mettent les pieds, tellement ils sont bornés et aveuglés par leurs recherches du sensationnalisme. Ils frappent des mains et louent Dieu alors qu’ils sont entrain de blasphémer et de présenter sous un faux jour le Saint-Esprit, et ils ne le savent même pas. Des dénominations charismatiques entières, y compris les Assemblées de Dieu, sont dévastées, littéralement dévastées par des pseudo-réveils, tout simplement à cause que ces dénominations et assemblées sont des contrefaçons du christianisme réel, des impostures subtiles et raffinées sous prétentions bibliques qui en séduisent un grand nombre. Il n'y a absolument rien de chrétien dans les assemblées Charismatiques et Pentecôtistes sauf le nom, tous les gens qui ont été sauvés dans ces milieux malsains sont des faux chrétiens, sauf ceux qui sont sauvés de ces milieux et que le Seigneur a destiné au salut de toute éternité. S'il y a des gens sauvés dans ces milieux de délires, ils sont sauvés de Dieu et de la vérité. Toutes sortes de choses font leur apparition dans ces groupes diaboliques, chaque semaine quelque chose de nouveau est introduite. Les responsables ne savent pas s’ils doivent l’embrasser ou la maudire. Ils ne savent pas quoi faire parce qu'ils sont des faux bergers, des mercenaires. Nous recevons des messages de plusieurs personnes dans le monde entier qui disent: «Qu’est-ce qui est juste, et qu’est-ce qui est faux ? Où sont les responsables ? Où se trouve-t-il quelqu’un qui pourrait nous dire ?» Ce que nous voyons se manifester aujourd’hui dans ce qui est appelé par tant de personnes des «réveils» ou des «délivrances», et dans ce qui est attribué au Saint-Esprit, ne peut être trouvé nulle part dans les Écritures. Ce qu'on prétend y trouver n'est que des conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas spécifiquement. Tout ce qui ne peut pas être trouvé dans le Livre de Vie doit être rejeté du tout au tout. Totalement rejeté! Soyons conscient que les seuls réveils en cette fin des temps sont des réveils sataniques sous déguisements chrétiens, et que les délivrances ou exorcismes sont que des parodies conçues pour tromper les ignorants et les crédules.

 

Rien n'est plus lamentable que de voir des groupes entiers de corps qui se secouent hors de tout contrôle, qui tombent à terre, riant hystériquement, qui titubent comme des ivrognes, se tortillent comme des serpents, mugissent comme des animaux sauvages. Il y a des évangélistes qui se tiennent debout pour souffler sur les gens et pour les pousser à terre, comme si le souffle du Saint-Esprit était maintenant incarné par eux. Un autre jette sa veste stylée sur les gens en disant que c’est le «bras de Dieu». Une femme prophétesse tombe dans des convulsions déclarant tenir dans ses mains une épée invisible qu'elle croit être «l'Épée de Dieu». Une autre femme, vieille, orgueilleuse, condescendante, se réclame de l'autorité de Jésus-Christ pour chasser des démons chimériques tout en maudissant la grâce souveraine de Dieu. Des exorcisés écumants à la bouche, vomissent les démons imaginaires en eux dans de petits sacs en plastiques qui leurs sont pourvus à cet effet. Aujourd’hui, un nouvel évangile est proclamé dans le monde entier. Lorsqu’on s’éloigne des paramètres des Écritures, lorsqu'on ne reconnaît pas la Souveraineté de Dieu dans le salut et la sanctification, lorsqu’on voit des gens se lever et dire: «Oh, c’est une chose nouvelle, Dieu fait une chose nouvelle. Je ne le comprends pas, ça ne se trouve pas dans les Écritures, mais je ne veux pas m’opposer au Saint-Esprit», ou encore «Dieu n'est pas limité aux Écritures, il agit souvent indépendamment d'elles pour nous donner des nouvelles révélations». Or nous vous le disons avec fermeté, si ce n’est pas dans les Écritures, vous devez, vous, vous lever et prendre position contre la chose avec toute l'ardeur et la sagesse que Dieu vous donne. Ne faites pas comme des lâches qui utilisent des paroles douces de crainte de blesser un amour illusoire. Ne laissez aucune ouverture à l'ennemi mais coupez-le en pièces sur le champ afin de semer la crainte dans le cœurs des autres. Ce que nous allons mentionner ici dans ce qui va suivre est une abomination de la pire espèce. Aujourd’hui, la Nouvelle Chose dont il est question, c’est qu’on ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu si l’on ne devient pas un nouveau-né, un petit bébé. Les gens viennent avec des couches sous leurs sous-vêtements afin de déféquer et d’uriner lors des réunions, inimaginable mais cela se voit présentement en Amérique du Sud (http://sentinellenehemie.free.fr/wilkersondavidw30.html). On en est au point ou le signe de la nouvelle naissance est de chier dans ses culottes, tout en sautant et criant «je suis un petit bébé en Christ». C’est cela la Nouvelle Chose dans ces milieux, sans compter celles que nous rencontrons partout ailleurs dans le monde dit Évangélique. Imaginez-vous que ces choses abominables se font au nom de Christ et de la vérité et que ces gens se disent chrétiens! Où finira-t-on avec toutes ces atrocités si ce n'est directement en enfer ? Surement que la sorcière de la Vigerie se sentirait très bien parmi ces gens dépravés, elle qui rejette la grâce souveraine de Dieu comme un tas d'immondices. On ne serait pas étonné de voir cette Nouvelle Chose faire partie de sa doctrine dans des temps à venir: «Délivrances de démons par défécation». Un nouvel évangile se prépare-t-il à l'horizon chez les évangéliques: l'évangile de l'expulsion de la corruption du péché par l'évacuation des matières fécales. On peut s'attendre à tout de ces détraqués, rien n'est assez odieux pour salir le NOM de Christ tout en prétendant l'honorer.

 

AU NOM DE LA LOI JE VOUS ARRÊTE!

La révélation la plus formidable dans tout le texte des Écritures, surtout dans le Nouveau Testament, est que la loi est totalement contraire à la grâce de Dieu qui nous est donnée gratuitement par le moyen de la foi de Jésus-Christ. La loi ne produit pas le salut mais la condamnation, la justification par les œuvres de la loi donne la mort, tandis que la justification par la foi en Christ donne la vie. La loi est un décret arrêté de Dieu, une obligation à observer toutes ses prescriptions dans les moindres détails, à défaut duquel c'est la mort. La perfection de ses exigences est hors la portée de l'homme à cause de sa nature corrompue par le péché depuis le début des temps. En fait la loi a été donnée pour manifester le péché en l'homme qui tente de se justifier par l'accomplissement de ses œuvres, comme le dit si bien l'apôtre Paul: «...je n'ai connu le péché que par la loi; car je n'aurai point connu la convoitise, si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point.» (Rom. 7:7); «...personne ne sera justifié devant lui par les ouvres de la loi; car c'est la loi qui donne la connaissance du péché.» (Rom. 3:20) En d'autres mots, «...la puissance du péché, c'est la loi.» (1 Cor. 15:56), et ce fait essentiel est grandement négligé par la majorité des gens qui se disent chrétiens. Il en advient que la croyance la plus hostile à l'Évangile de Jésus-Christ, c'est la loi, la justification par les œuvres de la loi, nommée aussi justification par le choix d'efforts personnels, est l'opposée de la justification par la foi de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Lorsque nous parlons de loi, nous signifions par cela l'observance ou plutôt l'obéissance aux commandements de Dieu par laquelle plusieurs cherchent encore à se justifier, c'est ce que l'on nomme du légalisme. On appelle cela la loi des œuvres, les œuvres de mérites et de justifications, la valorisation des désirs et des efforts, c'est à dire la justification des efforts de la volonté ou de choix personnels qui se nomme aussi «la justification par le choix». Ce problème était courant dans les assemblées du Nouveau Testament. La lettre aux Galates est probablement la lettre qui donne le plus de détails sur ce sujet; elle en parle du début jusqu'à la fin. Dans ce livre on nous dit que la loi est hostile à l'évangile pour au moins cinq raisons fondamentales: (1) elle donne gloire à l'homme dans sa tentative de valoriser ses efforts et pas vraiment à Dieu (Galates 5. 2-4); (2) elle inspire davantage la confiance en soi et non celle en Dieu (Galates 5. 13-16); (3) elle trouve sa puissance dans la force de caractère de l'homme et non dans la puissante grâce de Dieu (Galates 5. 2-6); (4) elle méprise le faible et glorifie le fort (Galates 6. 12); (5) elle décourage le pécheur repentant et encourage l'homme qui se pense plus juste que les autres (Galates 4. 29). Or nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce, «Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant.» (Rom. 10:4). Ainsi par la foi en Christ qui a accompli parfaitement la loi comme notre substitut, nous établissons la validité de la loi et nous sommes délivré de son esclavage, de ses exigences et de ses condamnations: «Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Nullement! Au contraire, nous établissons la loi...» (Rom. 3:31), et cela à cause que Dieu «justifie celui qui a la foi en Jésus.» (Rom. 3:26)

 

Pourquoi donc revenir à la base des principes essentiels de la loi et de la grâce si ce n'est pour corriger une faille majeure de compréhension dans ces domaines. Il est très commun de nos jours de voir des gens qui se disent chrétiens sauvés par grâce, persister par après dans des tentatives futiles de justifier leurs agissements pour plaire à Dieu par l'obéissance aux commandements et par leur persévérance d'efforts personnels pour maintenir leur foi active dans une vie supposément sanctifiée dans la crainte de perdre leur salut, ce qu'ils désignent comme porter des fruits, notion qui incorpore souvent aussi la pratique des dons surnaturels comme le parler en langues, la prophétie, la guérison, ou l'exorcisme. Pour un grand nombre de ces réprouvés, mais non pour tous, manquer dans ces domaines implique le résultat horrible de la perte du salut. Il ne peut être autrement avec la fausse doctrine d'un salut conditionnel. Or on ne peut être sauvé par grâce puis après ajouter à cette grâce la justification par les œuvres d'efforts personnels pour plaire à Dieu, sans déformer le sens réel de l'Évangile. Ceux qui marchent dans cette voie tortueuse indique par ce fait qu'il n'ont jamais connu réellement la grâce du salut, mais une imposture approximative très subtile qui en a séduit un grand nombre. La persistance à rechercher la validation ou justification d'efforts personnels est ce qui a ouvert la porte à toutes les aberrations mentionnées dans le premier chapitre et auxquelles s'ajoutent de nouvelles à tous les jours, car «...la puissance du péché, c'est la loi.» (1 Cor. 15:56), ce qui signifie que plus les gens veulent se justifier par leurs œuvres, leurs fruits ou leurs efforts, plus le péché est manifesté dans toutes ses formes grossières. Tel sont les éléments de l'Évangile de la Disgrâce tributaire par rapport à l'Évangile de la Grâce souveraine. Ne vous y trompez pas, l'Évangile de la Disgrâce est un faux évangile, un évangile déformé qui donne la gloire à l'homme et non à Dieu, sans négliger que par cette aberration diabolique l'homme s'élève au même niveau que Dieu, se disant maître de son destin, de son salut comme de sa perdition. L'Évangile de la Disgrâce est tributaire à l'homme en ce qu'il est assujetti à ses pouvoirs, il est sous la dépendance de ses désirs et gratifie sa vanité d'un libre-arbitre illusoire qui valorise la dignité humaine. L'être humain n'est jamais satisfait, il ne l'a jamais été depuis le début des temps et ne le sera jamais, il recherche toujours à valoriser ses efforts pour donner un sens à sa vie afin d'obtenir la sécurité et le bien-être pour lui-même et ses proches, et pour cela il va employer tous les moyens possibles allant même jusqu'à la destruction de ceux qui entraveraient son but ultime. Cela se voit de nos jours à tous les niveaux de la société, surtout dans les nations dites démon-cratiques, que ce soit dans la politique, les entreprises, ou les religions, et le christianisme n'en est pas exempté. Il ne peut faire autrement car il est poussé irrésistiblement à cela par sa nature humaine déchue qui désire le contrôle sur tous les aspects de sa vie, que ce soit au niveau matériel comme au niveau spirituel, rien n'échappe à cette démangeaison qui irrite son âme au plus profond de lui-même. Pourquoi donc être surpris de voir qu'il s'est même inventé un faux évangile pour satisfaire à ses besoins, un évangile tellement subtil et raffiné qu'aucun ne peut en discerner la perversion à moins d'une intervention divine. Cet évangile de contrefaçon est celui qui est proclamé aujourd'hui mondialement par tous les mouvements Évangéliques, surtout par les Charismatiques et les Pentecôtistes qui ont tellement déformé la vérité qu'elle n'est presque plus reconnaissable, mais ne négligeons pas de mentionner que le christianisme traditionnel en est aussi responsable depuis des millénaires, quoique jamais dans l'histoire de la race humaine une telle perversion de la vérité a atteint un niveau global comme c'est le cas de nos jours.

 

Tant que l’adversité contre la vérité sera libre d’exercer sa duplicité et sa domination en ce monde (Apoc. 20:7-9), tous les vrais élus serons attaqués et la saine doctrine sera dénigrée, et la seule manière de résister est de vivre l’Évangile de la Souveraineté de Dieu en faisant confiance à Christ pour toutes choses dans notre vie, même si nous ne comprenons pas tous les enjeux et même si parfois nous sommes porté au découragement à cause des épreuves et de la faiblesse de notre chair. La domination du christianisme contrefait prendra fin bientôt, le faux peuple de Dieu récoltera ce qu'il a semé et sera jeté dans le lac de feu, entretemps il faut s'armer de patience et persister dans le combat pour la vérité en exposant l'ennemi et ses tactiques de manipulation, de séduction, et de subversion. Les gens sont portés à croire qu'il y a un seul évangile lorsqu'en réalité il y a deux évangiles, un vrai Évangile et un faux évangile, l'Évangile de la grâce et l'évangile de la disgrâce. Le mot «Évangile» est très bien connu en ce monde, par les chrétiens authentiques, par les faux chrétiens, et par les non-chrétiens, mais très peu en connaissent la vraie signification et ont été séduit par une approximation. Dans tous les milieux de la chrétienté on entend dire que le mot Évangile signifie «Bonne Nouvelle» et il fut même traduit ainsi dans plusieurs bibles modernes. Mais cela est complètement faux, l'Évangile est un message de souffrances et de mort. Il faut être complètement cinglé pour s'imaginer autrement, seul un malade mental peut détenir la notion que l'Évangile est une bonne nouvelle. Cela serait comme dire qu'un père et une mère envoient leur fils à la guerre et que celui-ci est capturé, torturés atrocement et finalement tué d'une manière odieuse, et que les parents se réjouiraient de cela comme étant une bonne nouvelle. Ne dirions-nous pas que ces gens seraient des insensés et des sans-cœurs, des gens cruels et sans compassion, et nous aurions raison de le dire. On comprend pourquoi le christianisme moderne est dans un si piètre état, lorsque ceux qui se disent chrétiens donnent une telle signification au mot Évangile. Le mot Évangile ne signifie aucunement «Bonne Nouvelle», il signifie littéralement «message de la grâce». Ce message est celui de la souffrance et de la mort de Jésus-Christ sur la croix comme notre substitut, afin que par la foi en Lui nous soyons délivrés de la condamnation de nos péchés et obtenions la vie éternelle. On s'imagine difficilement une personne au pied de la croix se réjouissant et dansant de joie devant de telles atrocités commises au Prince de la Vie, notre Sauveur et notre Roi. Le christianisme contrefait met toujours l'emphase sur la joie de la délivrance car un tel message est plaisant aux oreilles des réprouvés, mais cette délivrance qui nous est donnée gratuitement par le moyen de la foi est plutôt un sujet de tristesse et d'horreurs dans des souffrances les plus atroces que l'on puisse s'imaginer.

 

Le vrai chrétien est appelé non seulement à croire en Christ mais aussi à souffrir avec lui: «Parce qu'il vous a été gratuitement donné dans ce qui a rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui.» (Phil. 1:29). Lorsque l'apôtre Paul fut projeté en bas de son cheval par «une lumière céleste» (Ac. 9:3,4) et qu'Ananias lui fut envoyé pour le guérir (Ac.9:10-15), le Seigneur n'a pas dit: «Je lui monterai comment se réjouir, danser de joie, et me louer à cause que je l'ai délivré», mais il a bien dit: «Je lui monterai combien il doit souffrir pour mon nom» (Ac. 9:16). L'apôtre Paul nous indique le vrai Évangile lorsqu'il déclare aux Philippiens: «Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi; Afin que je connaisse Christ, et l'efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort; Pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts.» (Phil. 3:9-11) Pour le chrétien réel, l'Évangile est un message de souffrances et non une «Bonne Nouvelle», et sa vie en abonde: «Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ.» (2 Cor. 1:5) S'il y a une «réjouissance de participer aux souffrances de Christ» (1 Pi. 4:13), cette réjouissance est en anticipation de recevoir et de participer à la révélation de la gloire de Christ, comme l'atteste le Grec original, et non une réjouissance des souffrances mêmes comme étant une Bonne Nouvelle: «Mais autant que vous participez aux souffrances de Christ, recevez aussi la révélation de sa gloire, pour que vous receviez aussi une joie abondante.» Vous dites que vous êtes des chrétiens sauvés par grâce, hey bien voici la mesure de votre foi et le discernement qui en affirmera la vérité. Le message de l'Évangile n'est pas: «Venez et acceptez Christ comme votre Sauveur personnel», mais «Humiliez-vous et recevez les souffrances de Christ en vous, afin que vous y participiez de tout votre être comme étant votre vie même, pour que vous soyez donné la gloire éternelle, car par la foi vous êtes une même plante avec Lui dans sa mort et sa résurrection». Bref, ce message ce résume en ce que «Christ est mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification». Le vrai appel au salut est: «Venez et je vous montrerez combien vous devez souffrir pour son nom». Si vous pensez que la vie chrétienne est une bonne nouvelle, une vie de plaisance remplie de joie, de louanges, et d'amour fraternel, vous vous trompez, vous avez été séduit par un faux évangile. La vie chrétienne réelle est une nouvelle brutale, une vie remplie d'afflictions, d'affronts, de combats, de traitrises et de découragements, et cela est la réalité. Si vous n'avez jamais eu de problèmes dans votre vie auparavant, devenez chrétien et on va vous en servir à grands plats, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Mais dans toutes ces choses nous marchons par espérance de participer à la gloire éternelle, car le salut nous est assuré et rien en ce monde de ténèbres ne pourra nous séparer de Christ. Si votre vie chrétienne est dans la ouate et les roses, posez-vous la question si vous n'êtes pas des réprouvés, «Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu'il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils; car quel est le fils que son père ne châtie pas? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes.» (Héb. 12:6-8)

 

LA LIBERTÉ EN CHRIST

L'enseignement de Paul, de par sa richesse, est parfois difficile à comprendre pour certains. Il en est d'ailleurs conscient, aussi, donne-t-il des précisions pour éviter que ses lecteurs aillent d'un extrême à l'autre. Oui, il a affirmé que la foi étant venue, le croyant était dégagé du précepteur de la loi (Gal. 3:25). Ils avertit même les Galates en ces termes: «Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous la dépendance de la servitude de la loi.» (Gal. 5:1). En recevant ces paroles, les Galates risquaient de passer de la justification par les œuvres dans le respect légaliste de la loi, à la licence et au dérèglement. Quelqu'un a déjà dit: «Une personne détachée de la loi est comme un chien détaché de sa chaîne, il court partout sans aller nul part», tel est le cas de plusieurs qui se disent chrétien lorsqu'ils parviennent à la connaissance de la vérité qu'ils sont libre sous la grâce. Souvent ils préfèrent retourner sous l'esclavage de la loi car ils ne sont pas à l'aise avec la liberté, ils aiment mieux se faire dire quoi faire, comment penser, comment se conduire, quand s'assoir et quand se lever, quoi dire et quand chanter, qui croire et qui ne pas croire, qui fréquenter et qui ne pas fréquenter, etc. C'est pourquoi Paul donne cette instruction: «Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon la chair; mais soumettez-vous les uns aux autres par le renoncement.» (Gal. 5:13). Le renoncement est nul autre que l'amour en action, il nous indique qu'il faut renoncer à soi-même pour Christ et les frères. Or la foi est elle même un renoncement, car elle implique dans son essence de délaisser toute confiance en soi-même pour faire confiance à Christ. En fait, sans renoncement il est impossible d'être un disciple de Christ: «Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et me suive.» (Mat. 16:24); «Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu'il a, ne peut être mon disciple.» (Luc 14:33) Mais aussi ce qui semble être un paradoxe est en réalité un équilibre, car le juste milieu est celui de la liberté qui se tient entre la loi et la licence. Le chrétien est libre de la loi, il n'a plus à obéir à aucune de ses exigences, il n'a plus à faire aucun effort pour tenter de plaire à Dieu, mais il n'est pas sans loi, par la foi il est maintenant sous la loi de la vie en étant esclave de Jésus-Christ. Aussi paradoxale que cela puisse être, l'esclavage, non de la loi mais de la foi en Christ, est ce qui nous affranchit de la puissance et de la condamnation du péché. En d'autres mots, pour être véritablement libre il faut être esclave. Ainsi dit le Seigneur Jésus: «Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres.» (Jean 8:36); de même Paul nous transmet l'essence du message de cette liberté glorieuse en ces paroles: «Il a effacé ce qui était contre nous, l'obligation des ordonnances de la loi qui nous était contraire; et il l'a entièrement annulée, en l'attachant à la croix.» (Col. 2:14)

 

Ceci dit, il demeure un danger subtil qui guette la victime d'une secte dite chrétienne, généralement une personne croyante ou plutôt crédule. Le crédule, ayant mit sa confiance en un faux Jésus aux apparences bibliques qui y est proclamé, un Jésus qui est un exemple à suivre et qui est venu sauver tous les hommes si seulement ils le veulent bien, car il ne peut le faire sans leur permission et leur coopération, tombe inconsciemment et subtilement sous l'influence néfaste d'une relation d'œuvres avec Dieu dans sa vie de tous les jours. Il pense avoir foi en Christ et être sauvé par grâce, mais sa foi n'est que défiance et la grâce qu'il dit avoir n'est qu'une disgrâce basée sur la justification par les œuvres ou validité d'efforts personnels. Il reconnait que ses meilleurs efforts ne peuvent lui donner accès au ciel, car la Bible l'indique clairement, mais il est conditionné à penser qu'il peut obtenir des bénédictions par son obéissance ou sa persévérance, et ainsi il est placer de nouveau sous la malédiction de la loi. Ce dilemme est causé par la prédication d'un faux évangile très subtil et très raffiné qui est en vogue parmi les sectes dites Évangéliques, et qui a influencé le crédule et l'a séduit pour qu'il mettre sa confiance dans des efforts personnels pour se sanctifier, dans le but de plaire à Dieu et de paraître bien aux yeux des autres qui font parti de son église ou de son groupe particulier. Or il devient évident que croyant ne signifie pas nécessairement chrétien sauvé par grâce, car la foi est fausse lorsque la confiance est placée dans des œuvres ou des efforts personnels, que ce soit avant une conversion ou après une conversion, surtout en considérant qu'en ces milieux malsains une conversion n'est qu'une transformation psychologique basée sur des sentiments exacerbés et des émotions à fleur de peau. Une rectification est nécessaire ici dans la pensée du crédule pour qu'il soit réveillé à la lumière de la vérité, et que la grâce de Dieu pénètre réellement en son cœur afin qu'il obtienne le salut et la vie éternelle. Ce travail est celui de l'Esprit de Christ, il ne nécessite aucunement l'accord ou la coopération de la personne. Si la personne en question est une des élus, le processus de régénération qui a débuté dès l'origine avant la fondation du monde, engendrera la foi réelle en elle et lui donnera la conviction de la vérité. Si non elle sera délaissé et comme tous les disgraciés elle fera son chemin sur la base de fausses assomptions pour être condamné avec tous les réprouvés. Certains crieront injustice ici comme si Dieu leur devrait le salut, surtout après tous les efforts qu'ils y ont mis à étudier la Bible, à se repentir, à prier et à réclamer les promesses divines, mais Dieu dit: «Je ferai miséricorde à celui à qui je ferai miséricorde, et j'aurai compassion de celui de qui j'aurai compassion. Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui se presse; mais de Dieu qui fait miséricorde.» (Rom. 9:15,16) Généralement, le crédule ne comptera pas sur les œuvres de la loi pour son salut, sauf quelques exceptions. Mais une attitude pharisaïque parmi les sectes dites Évangéliques prend facilement le dessus dans sa vie, et n'oublions pas surtout «qu'il ne peut faire autrement car il est poussé irrésistiblement à cela par sa nature humaine déchue qui désire le contrôle sur tous les aspects de sa vie, que ce soit au niveau matériel comme au niveau spirituel, rien n'échappe à cette démangeaison qui irrite son âme au plus profond de lui-même». Ceci est d'autant facile en ce que le crédule répond à la tendance naturelle de l'homme à la religion. La méthode légaliste à son attraction, si la voie de la justice consiste en des procédures bien déterminées qui peuvent être vérifiées, c'est une simple affaire pour l'individuel de s'appliquer de tout cœur à une telle programmation que de se donner à la discipline d'une foi personnelle. Les œuvres sont alors considérées comme des conditions sine qua non de la démonstration d'un vie chrétienne véritable, et rien n'est plus néfaste que cela.

 

Cette façon de penser amènera des dérèglements majeurs dans la vie de la personne crédule, des déséquilibres psychologiques sont courants parmi les Évangéliques, surtout au niveau des Charismatiques et des Pentecôtistes où la névrose est évidente chez la majorité de ceux qui se donnent à des pratiques extatiques issues du mysticisme. Sa perception de l'amour de Dieu à son endroit sera tributaire de sa capacité ou non de respecter les “lois” qu'il se sera données sous l'influence de ses dirigeants spirituels pour se considérer chrétien. Il est à remarquer, comme nous venons de dire, que ces “lois” lui sont généralement suggérées par son entourage dit chritien et qu'elles ont seulement une apparence biblique dans le but de déstabiliser sa conscience afin de détruire sa résistance. De plus, si par bonheur le crédule réussit à remplir les conditions de vie qu'il s'est imposées, alors Dieu est alors tenu de le bénir sous la base de promesses de fidélité mentionnées dans la Bible. S'il ne le fait pas, si des épreuves arrivent dans la vie du crédule, alors Dieu est considéré injuste. Le crédule sera alors tenté de tout abandonner et on dira qu'il a perdu la foi et son salut dans le but de le culpabiliser pour qu'il demeure dépendant de leurs présomptions. S'il décide de les quitter par cause de vérité qu'il a reçu de l'Esprit de Christ, il subira rapidement toutes sortes de médisances, d'intimidations et de pressions, il sera trahi par ses amis, et on tentera de détruire sa vie de couple s'il est marié. Tel est l'amour dit chrétien parmi les Évangéliques. Il est clair que ces gens n'ont pas renoncé à eux-mêmes et que l'esprit qui les anime est celui du monde et de la chair.

 

LA DÉFORMATION DE LA GRÂCE

De nos jours, le mot «grâce» est presque désuet dans le langage courant. En fait, même dans les milieux dit chrétiens, surtout parmi les sectes dites Évangéliques, il n'est pas compris dans son sens original. Ce terme majestueux a été dérobé de son essence et attribué une autre signification qui valorise la dignité humaine et non plus la Souveraineté de Dieu. La définition biblique est que la grâce est «une faveur imméritée» ou plus précisément «le don immérité du renoncement de Dieu en Jésus-Christ». Ce don gratuit implique les souffrances et la mort du Seigneur Jésus-Christ sur la croix. En d'autres mots, le don c'est le sacrifie, le sacrifice c'est le don. Mais chez les Évangéliques il est devenu «le don de soi», c'est à dire «l'obéissance, la contribution des désirs et des efforts dans une coopération avec Dieu pour le salut et la sanctification». Cette nouvelle désignation subversive de la grâce divine la définie comme étant «le pouvoir de l'obéissance» en ceux qui sont «zélés pour les bonnes œuvres» et qui sont «toujours à la recherche de nouvelles choses qu'elle pourrait faire pour obéir encore plus aux commandements de Dieu». Cette perversion diabolique nous provient d'une église de maison dite évangélique qui enseigne aussi la perte du salut selon un document du réprouvé Claude Lamontagne. Voici ce qu'ils disent sur la Grâce: «La grâce n'est pas la faveur non-méritée. Une telle notion ne se trouve nulle part dans la Bible; cela appartient à des livres qui commencent par «Il était une fois...». Dieu ne vous considère pas comme quelqu'un de spécial, vous êtes par nature une personne vile, corrompue et complètement désobéissante. La grâce est l'obéissance non-méritée... C'est pour cette raison que Jésus est la «source» de salut uniquement pour ceux qui abondent en obéissance par la puissance de cette grâce... Tout sermon, toute publication, tout commentaire ou tout ministère qui ne définit pas la grâce de cette façon ne peut pas prétendre prêcher la grâce de Dieu. Selon Dieu, la grâce équivaut à l'obéissance... Aucune autre sorte de grâce ne peut nous sauver de l'enfer... même si la miséricorde de Dieu couvre nos péchés, tous ceux qui foulent aux pieds le sang de Jésus en résistant à Sa grâce sont en danger de perdre non seulement la grâce, mais également la miséricorde».

 

Or tous bons dictionnaire définie l'obéissance comme étant «une action, une soumission aveugle à des ordres reçues», et toute action est une œuvre, qu'elle soit physique ou cérébrale. Par une telle obéissance il font de Dieu un Tyran cruel qui abuse de son autorité en exigeant notre servitude. Il s'agit clairement du salut par les œuvres ici et non plus du salut par la grâce, un salut présenté sous les aspects d'une grâce subversive très subtile et très raffinée qui séduit facilement ceux qui sont en quête de valorisation. Il ne s'agit donc plus d'un salut par grâce mais d'un salut par disgrâce, ce qui est en réalité de la perdition. La nouvelle désignation de la grâce des sectes dites Évangéliques est nulle autre que de la manipulation textuelle conçue délibérément dans le but spécifique de déformer la vérité pour séduire les crédules. Dans le Grec, le mot «grâce» est «CHARIS» et le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (1843) nous dit que ce mot signifie «faveur, bienfait, bienveillance, service, reconnaissance, contentement, satisfaction» d'où nous avons aussi les mots «amour» et «sacrifice». Or jamais le mot «obéissance» vient en ligne de compte parmi toutes les nuances du mot «CHARIS», étrange n'est-ce pas que les Évangéliques le déduisent de ce terme. D'après le «Vine's Expository Dictionary of New Testament Words», le mot «grâce» ou «CHARIS» signifie: «faveur, être rendu favorable, bienveillance, gratitude, remerciement». La Concordance de Strong (5485) nous dit que le mot «grâce» ou «CHARIS» signifie «faveur, gratitude, plaisir». Le célèbre Commentaire de Matthew Henri nous dit à propos de la grâce: «La grâce qui nous sauve est la faveur gratuite et imméritée de Dieu, il nous sauve non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ... la foi et le salut sont les deux des dons de Dieu.» Nous pourrions citer des Dictionnaires et des ouvrages de grands théologiens de réputation depuis des centaines d'années et en grand nombre, mais cela serait inutile car tous sans exception définissent la grâce de Dieu comme «une faveur imméritée» et jamais comme «une obéissance imméritée». Cela dit quoi pour les Évangéliques si ce n'est qu'ils sont des menteurs, des hypocrites, et des faux docteurs qui déforment la vérité à leur guise pour se glorifier sur l'ignorance des crédules, et tous ces pharisiens modernes qui filtrent des mouches avalent le chameau.

 

Le comble de l'arrogance des réprouvés qui déforment la vérité sur la grâce, se voit dans les dires d'une personne détraquée mentalement du nom de Michelle d'Astier. Dans le but de discréditer la grâce souveraine du Dieu Tout-Puissant, cette vipère charismatique évangélique inventa le terme «hypergrâce» et lui donna une connotation négative. Or «Hyper» est un préfixe qui vient du grec, il signifie «supérieur» ou «au-dessus» et s'oppose au préfixe «Hypo» qui lui signifie «inférieur» ou «en-dessous». Il n'y a absolument aucun doute que la grâce du salut en Jésus-Christ est «supérieure» à la loi autrement elle ne serait pas une grâce mais un salaire mérité, il est ainsi évident qu'elle est «au-dessus» de tous nos efforts et nos choix car autrement elle serait une œuvre et non plus une grâce. La grâce de Dieu provient de sa souveraineté absolue et il l'accorde uniquement à ceux qu'il a choisi de toute éternité: «Selon qu'il nous a élus au salut en lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans reproches devant lui dans la charité; Nous ayant prédestinés au salut pour être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté; A la louange de la gloire de sa grâce, qu'il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, Qu'il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d'intelligence; Nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu'il avait auparavant résolu en lui-même...» (Éph. 1:4-9); «Je ferai miséricorde à celui à qui je ferai miséricorde, et j'aurai compassion de celui de qui j'aurai compassion. Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui se presse; mais de Dieu qui fait miséricorde... Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu'il veut.» (Rom. 9:15,16,18) L'hypergrâce est donc l'opposé de l'hypogrâce, c'est à dire que la grâce souveraine du salut est supérieure à la fausse grâce inférieure qui nécessite des efforts ou des œuvres pour se maintenir dans la foi. L'hypergrâce est basée sur la Souveraineté de Dieu, tandis que l'hypogrâce est basée sur la souveraineté de l'homme. Ainsi en inventant le terme «hypergrâce» les réprouvés comme Michelle d'Astier et ses sbires affirment eux-mêmes de leur propre aveux qu'ils ont reçu une fausse grâce et qu'ils proclament un faux évangile, et cela est indéniable. Dans leur arrogance et leur ignorance ils se sont exposé eux-mêmes pour ce qu'ils sont, à savoir de faux chrétiens et des enfants du malin. Michelle d'Astier affirme même à plusieurs reprises que la grâce souveraine du salut, qu'elle nomme hypergrâce, est «un évangile apostat...», «ta théologie de l'hypergrâce que tu répands sans cesse sur les blogs chrétiens est EXÉCRABLE...», «fausses doctrines de l'hypergrâce...», «l'hypergrâce est l'évangile le plus apostat qui soit !... Cette doctrine vient directement de l'enfer !...», «évangile-fiction de l'illusion du salut», «évangile pernicieux de l'hypergrâce», «L'hypergrâce... EST UNE VÉRITÉ TRONQUÉE !», «cette déviance de l'hypergrâce», «la doctrine de l'hypergrâce est fausse est dangereuse». Cette femme névrosée condamne, juge et s'est fait sa propre religion et ses codes au nom de Dieu et même plus...... en le supplantant. Elle s'est constitué une cour de gens ignorants qu'elle a fidélisés en les terrorisant à coups de condamnations au nom de Dieu et de méfiance d'un monde impur et corrompu. Son enseignement excrémentiel principal est que les chrétiens peuvent être possédés par des démons et sa secte nauséabonde se donne à toutes sortes d'extravagances jusqu'à même exorciser des jeunes enfants et des nourrissons. Mais de telles aberrations ne sont pas nouvelles au sein des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques. Voici ce que dit «Les Assemblées de la Pentecôte du Canada» dans son «Questionnaire d'accréditation»: «Le salut ne s’est pas vraiment produit à moins que la personne ne soit baptisée d’eau et d’Esprit avec le signe initial du parler en langues... Le Saint-Esprit ne participe pas au salut... Personne ne sait vraiment s’il est sauvé avant le Jugement devant le grand trône blanc... Le maintien de notre salut dépend de la foi que nous continuons à mettre en Christ qui se manifeste par notre désir d’obéir à Dieu... Personne ne peut être absolument certain d’entrer au ciel... Une fois sanctifiée, une personne ne pèche plus... La sanctification est produite dans la vie du croyant par la dévotion aux bonnes œuvres.» Et ces gens osent dire qu'ils sont de vrais chrétiens. Rien n'est plus dégoûtant que de telles affirmations aberrantes qui déforment la vérité de la Parole de Dieu.

 

Le faux évangile que proclame Michelle d'Astier est le même que celui des Évangéliques que nous avons vu plus haut, sauf quelques petites variations. Voila ses propres paroles sur le sujet: «Nous sommes PLEINEMENT COOPÉRANTS À NOTRE SALUT ET À NOTRE SANCTIFICATION», «le salut est gratuit, mais persévérer dans le salut est CONDITIONNEL, comme le salut lui-même d'ailleurs...», «la doctrine du "salut acquis une fois pour toutes" est tout aussi dangereuse et mortelle, voire plus, que l'hérésie de l'existence d'un purgatoire...», «L'apostasie actuelle consiste à croire que la grâce nous absout "automatiquement" de nos péchés quand nous avons reçu le pardon des péchés par notre foi dans le Seigneur Jésus Christ...», «si nous pensons que nous sommes affranchis de la loi du péché et de la mort, c'est vrai, MAIS UNIQUEMENT QUAND NOUS MARCHONS PAR L'ESPRIT DE DIEU, DANS L'OBÉISSANCE AU SEIGNEUR...», «la foi et la grâce sont démontrées par le fait que nous obéissons NATURELLEMENT à la loi», «la foi en Jésus-Christ conduit naturellement à obéir aux commandements de Dieu: c'est même le signe de la nouvelle naissance» (elle n'est pas arrivé encore au point de chier dans ses petites culottes comme signe qu'elle est un bébé en Christ, mais connaissant ses extravagances ça ne tardera pas, d'ailleurs déjà la puanteur de ses doctrines merdiques se fait sentir partout), «Répands-tu des fleuves de vie ou des fleuves de mort ? Fais-tu des choses semblables à celles que Jésus a faites? Chasses-tu les démons, guéris tu les malades? .... CE SONT POURTANT LES SIGNES QUI ACCOMPAGNENT LA VÉRITABLE FOI BASÉE SUR LA SAINE DOCTRINE, C'EST À DIRE SUR LA MISE EN PRATIQUE DE TOUTES LES ÉCRITURES, DE L'ALPHA À L'OMÉGA (Jésus est l'Alpha et l'omega)». Il est souvent dit que Satan est le singe de Dieu parce qu'il pratique la parodie et l'énorme masse des incrédules se laisse berner. Tel est le cas de la vipère évangélique, Michelle d'Astier. Cette réprouvée ce donne comme loisir à imiter, contrefaire, falsifier, déformer, et trahir la VÉRITÉ, et ainsi fait croire que l'apparent est le réel. Chacun de ses adeptes vit ainsi dans l'illusion de la liberté et, aveuglé, ne voit pas sa prison "dorée" et sa fin tragique. Il en est ainsi de tous ceux qui enseignent la perte du salut.

 

ATTENDRE LE JUGEMENT AVEC CONFIANCE

Selon l'épître aux Galates, il est évident que l'homme ne peut rien faire qui puisse le rendre acceptable aux yeux de Dieu, lui faire mériter la moindre faveur de sa part. La loi le condamne, lui montre combien ses péchés l'éloignent de Dieu. Sa persistance à se justifier par les œuvres de la loi ne fait que stimuler le péché d'avantage. De ce constat, l'homme ne peut que crier à Dieu, ne peut que compter sur sa grâce. En réalité, tout commence avec Dieu. Avant même que l'homme ne crie, Dieu a pourvu. Paul déclare en effet que «lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption» (Gal. 4:4-5); «Lorsque les temps ont été accomplis» parle de la provision prévue depuis longtemps par Dieu. En fait, on peut en voir la trace dès la chute lorsque Dieu déclare au serpent: «Et je mettrai de l'hostilité entre toi et la femme, entre ta semence et son GERME: celui-ci écrasera ton agitation, et toi tu contrarieras ses pas.» (Gen. 3:15). Mais encore plus précisément, Paul explique l'annonce de la provision de Dieu par la promesse faite à Abraham: «Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: Et à ses postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs; mais comme d'une seule: Et à ta Postérité, qui est Christ.» (Gal. 3:16). La grâce de Dieu se manifeste donc par le don gratuit de Jésus-Christ, mort sur la croix pour les péchés de son peuple élu selon la promesse. La part de l'homme est celle d'un cadavre et consiste uniquement à recevoir par la foi qui lui est donnée l'œuvre ainsi accomplie pour son salut. Il ne s'agit pas ici d'accepter Christ comme son Sauveur personnel, car accepter est un verbe actif qui implique de faire un effort ou un choix, mais selon la volonté de Dieu (Jean 1:12,13) de le recevoir humblement au sens passif d'une soumission et d'un délaissement, car pour ses élus «... c'est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir.» (Phil. 2:13)

 

En ce faisant, l'homme qui a été élu hérite de privilèges extraordinaires, à la mesure du don de Dieu. Tout d'abord, il devient fils de Dieu (Jean 1:12,13; Gal. 3:26). Ce titre parle de la nouvelle relation qui existe entre le Créateur et sa créature. Il n'y a en effet plus aucune barrière entre le Dieu de sainteté et l'homme élu qui est donner par la puissance de Dieu de placer sa confiance dans la mort expiatoire de Jésus-Christ. Une intimité est maintenant possible, au point de pouvoir dire «Abba! Père!» (Gal. 4:6). Étant fils, il est aussi héritier de la promesse de bénédiction qui a été faite à Abraham et à sa postérité, à savoir Christ (Gen. 22:16-18). Ceci est rendu possible par le fait que le croyant élu est identifier parfaitement à Christ. C'est ainsi que Paul déclare: «Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été engagés en Christ, vous avez endossé Christ.» (Gal. 3:26,27; voir aussi Rom. 6:3-7). Et plus loin: «Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse» (Gal. 3:29). L'homme élu qui est donné de placer sa foi en Christ est finalement justifié par la foi qu'il a reçu dans le don de grâce (Gal. 5:5; Éph. 2:8). Jamais la loi n'aurait pu lui promettre une telle situation de cœur, car «la puissance de la loi c'est le péché». Il n'y a que la grâce souveraine de notre Dieu Tout-Puissant qui a le pouvoir de nous libérer, et ce n'est pas par nos choix ni nos efforts que nous pouvons atteindre une telle liberté et y demeurer jusqu'à la fin.

 

Par la foi, nous attendons le jugement avec confiance, car il n'y a plus aucune condamnation pour nous puisque Christ a porté sur lui le châtiment pour nos péchés: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit; Parce que la loi de l'Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m'a libéré de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu'elle était affaiblie par la chair, Dieu l'a fait: envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair; Afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit.» (Rom. 8:1-4) Ce monde se dirige vers le jour du jugement. Le livre des Actes nous précise: «Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d'ignorance, ordonne maintenant à tous genres d'hommes en tous lieux, de reconsidérer; Parce qu'il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l'Homme qu'il a prédéterminé, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts.» (Ac. 17:30,31) A vous qui lisez ces lignes, où en serez-vous au jour du jugement? Serez-vous dans vos péchés ou serez-vous dans la justice de Dieu en Jésus-Christ? Au temps où l'apôtre Paul rédigea l'Épître aux Galates, les judaïsant dirigeaient les Galates dans l’égarement, tout comme les Évangéliques modernes le font de nos jours. En effet, ils les éloignaient du Christ et les dirigeaient vers une justification par les œuvres qui ne leur laissait guère d'espoir sauf la perdition éternelle. En revanche, Paul quant à lui, nous montre une meilleure voie, celle de la justification par la foi et non pas la justification par le choix. Par la foi, nous attendons le jugement avec confiance. Oui, par la foi en Christ, nous savons que nous nous tiendrons en toute justice ce jour-là, car Christ lui-même est notre Justice et nous sommes en Lui et Lui en nous.

 

Or nous savons tous qu'il est impossible de devenir justes pas la loi. Les judaïsant commettaient l’erreur de croire qu’il était possible d’être justes par la loi, tout comme les Évangéliques croient qu'il est possible d'être justifiés par leur obéissance. Ils répandaient l’idée chez les Galates qu’il était possible d’être justifié devant Dieu par la loi. Paul répond à cet affirmation: «Non!» Il nous dit dans Gal. 2:16: «Sachant que l'homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi de Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi de Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi.» Le grand Réformateur, Martin Luther, a écrit à ce propos: «... les instructions se caractérisent ainsi: nous ne sommes pas justifiés par les œuvres, par les cérémonies, par les sacrifices et tout le système d’adoration de la loi mosaïque et encore moins par les œuvres et les traditions humaines, mais la justification ne peut s’obtenir que par le Christ seulement.» Signalons que l'observance de la loi impliquait l'obéissance aux dix commandements et qu'aucun ne put les observer parfaitement, car la loi a été donnée pour manifester le péché et condamner le pécheur. Par la foi en Christ nous avons la justification. Contrairement aux judaïsant, Paul nous dit que c’est par la foi que nous sommes rendus justes. Dans Rom. 1:17 il est dit que «Le juste vivra par la foi.», et Gal. 2:15,16 nous dit: «Nous, Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les Gentils, Sachant que l'homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi de Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi de Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi.»

 

Ceux qui disent que par la foi ils obtiennent la puissance d'obéir aux commandements de Dieu, déforme la vérité,  se replace sous la malédiction de la loi et sont déchus (rejetés) de la grâce: «Mais tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu'il est écrit: Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi!» (Gal. 3:10); «Christ est devenu sans effet à vous, et à quiconque de vous qui se justifie par la loi; car vous êtes rejetés de la grâce qui vous a été présenté.» (Gal. 5:4)

 

«Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles! Amen.» (Jude 24,25)

 

A Christ seul soit la Gloire

 

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