CONCORDANCE DU VIGILANT
SUR LES
SAINTES ÉCRITURES
Suivie d'une Concordance des Noms propres,
accompagnée de leur signification étymologique
RELIÉE À PLUSIEURS DICTIONNAIRES BIBLIQUES
« Comprends-tu bien ce que tu lis? » Ac. 8:30
L'outil de recherche et d'études bibliques par excellence
par Jean leDuc
2012
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Concordance Strong Française - Dictionnaire Encyclopédique de A. Westphal - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost - Dictionnaire Histoire Ecclésiastique de J.A. Bost Dictionnaire des Parallèles de C.H. Lambert - Dictionnaire Biblique de A. Meylan - Dictionnaire des Noms Propre E. Spol - Bible Ostervald 1877 - Concordance de la Bible Martin - Bible de Machaira
PRÉFACE - CONCORDANCE DES NOMS PROPRE A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - Y - Z
PRÉFACE Il faut l'avouer, le mot qui sert de titre à ce volume, bien que consacré par l'usage, ne donne pas une idée juste de la nature du livre. Une concordance des saintes Écritures n'est pas, à vrai dire, destinée à montrer l'harmonie qui existe entre les différentes parties du volume sacré, mais à faciliter la recherche des textes: elle peut en effet se définir «Index ou Dictionnaire» dans lequel les mots de la Bible, arrangés par ordre alphabétique, sont accompagnés d'une portion des versets qui les renferment, et d'une indication des endroits où se trouvent les textes cherchés. Sans doute une concordance offre le moyen de comparer un grand nombre de passages où la même expression est reproduite, d'en apprécier les significations scripturaires, et de parvenir ainsi à reconnaître l'accord des saintes Écritures sur les doctrines ou les devoirs qui y sont révélés; et si cette concordance ne fournit pas, sous un seul mot, tous les versets relatifs à l'objet exprimé par ce mot, elle en donne du moins assez pour dévoiler le sens biblique. On s'en convaincra en examinant les termes qui servent à rappeler quelques-uns des principes et des principes chrétien», tels que: foi, croire; — espérance, espérer; — charité, amour, aimer; — mari, femme; — père, enfant;—maître, serviteur.
Combien de fois, faute d'une concordance, de longues et infructueuses recherches ont fatigué, découragé les ministres de l'Évangile, et tous ceux qui s'occupent d'études bibliques! Combien de personnes, manquant d'un tel secours, ne conservent qu'un souvenir vague et inexact des passages les plus importants de la Bible, et en ignorent la liaison, ou bien l'occasion qui les a inspirés, occasion qui souvent est la clef du vrai sens des paroles sacrées!
L'histoire des concordances de la Bible, intéressante sous plusieurs rapports, dépasserait, même abrégée, les bornes d'une simple préface. On sait que le premier répertoire de ce genre date du treizième siècle, et fut composé sur l'ancienne Vulgate par un savant dominicain, Hugues de Saint-Cher, mieux connu sous le nom du cardinal Hugues; on assure même que cinq cents moines de son ordre y travaillèrent sous sa direction. La Réforme, qui mettait la Bible dans les mains du peuple par des traductions en langues modernes, appelait tout le monde à l'examiner et à la méditer. Dès lors le besoin des concordances se fit sentir, et il en parut plusieurs, tant dans les langues mortes que dans les langues vivantes. En 1564, année de la mort de Calvin, on publia à Genève, sans nom d'auteur, une concordance française qu'on attribue ordinairement à ce réformateur, probablement parce qu'elle a été faite sur sa version française de la Bible. La première édition porta le titre d'Indice; dans une seconde, qui parut deux ans plus tard, le mot Concordance remplaça celui d'Indice. Cet ouvrage n'a pas été réimprimé, et il ne se trouve plus guère actuellement, comme objet de curiosité, que dans quelques bibliothèques; du reste, rempli de termes surannés, il ne peut s'adapter à aucune des traductions reçues en France. La Concordance des saintes Écritures qui paraît aujourd'hui provient de celle qui a été publiée en 1856 chez les Éditeurs Ch. Meyrueis et est faite sur la version d'Ostervald, version généralement utilisée de plus en plus par un grand nombre de chrétiens. Puisque la Ostervald est basée sur les mêmes textes que la Bible d'Olivétan, la Bible de Calvin dite aussi Bible de l'Épeé dans ses différentes versions de 1540 à 1564, la Bible de Genève de Théodore de Bèze, la Bible de David Martin et celle de Pierre Roques, la Bible Matter de la S.P.C.C., la Bible de l'Épée moderne, et la Bible de Machaira, il en advient que cette Concordance va très bien aussi avec toutes ces éditions.
L'ouvrage aurait pu être plus étendu, sans coûter plus de peine, mais il s'agissait moins d'en grossir le volume que de le rendre utile et accessible; et en se bornant au choix des termes de quelque valeur, on a cru faire tout ce qu'il fallait pour aider à la recherche des passages importants, et épargner au lecteur l'embarras qui résulte d'une vaste collection de mots sans signification relative, ou qui, disséminés dans un grand nombre de versets de la Bible, ne se rattachent à aucun sens particulier.
Le choix des mots indicateurs a été déterminé par leur importance théologique et grammaticale; il s'ensuit qu'on trouvera un texte en cherchant plutôt un substantif ou un verbe qu'un adjectif ou un adverbe.
Il ne faut pas croire toutefois qu'un verset manque d'indication, parce qu'un des termes dont il se compose n'a pas été choisi pour le signaler, un autre terme également compris dans le même verset ayant été considéré comme plus propre à servir d'indicateur, tandis que, d'une autre part, souvent le même passage est coté sous plusieurs mots 1. Pour faciliter la recherche des textes, on a fait des sous-divisions qui en renferment un grand nombre; ainsi; maison, — maison de Dieu, — maison d'Israël, — ma maison, sa maison, ta maison. Nous faisons remarquer aussi que la traduction française est souvent déficiente et il arrive que plusieurs mots ne correspondent pas à leurs significations originales dans l'Hébreu et le Grec. Regrettablement cela est un grand défaut parmi presque toutes les traductions française de la Bible.
La Concordance des Noms propres, accompagnée de leur signification étymologique imprimée en caractères italiques, est beaucoup plus complète que celle de Cruden, en anglais. On y a joint la collection des noms et titres donnés à Jésus-Christ, et des comparaisons appliquées à sa personne dans l'Ancien et le Nouveau Testament, indépendamment de tables du même genre concernant son Église et ses membres, ainsi que l'Écriture sainte.
Sous le rapport typographique, rien n'a été épargné de ce qui pouvait contribuer à rendre facile la recherche des passages. Dans aucune des compilations de cette sorte, publiées jusqu'ici, on n'a établi de classification uniforme des livres, chapitres et versets, et il en résulte beaucoup de fatigue pour ceux qui en consultent les colonnes. À cet égard l'ouvrage français a l'avantage, non-seulement d'avoir une grande beauté d'exécution, mais encore d'être d'un usage très commode.
1 Pour en donner un exemple, nous citerons le verset 2 du 32* chapitre d'Ésaïe: « Et cet « homme sera comme un lieu où l'on se met à couvert du vent, et comme une retraite « contre la tempête; comme sont les ruisseaux d'eau dans un lieu sec, et l'ombre d'un gros « rocher dans un pays altéré. » Quoique le mot lieu se trouve là deux fois, cherché dans la Concordance, il n'indique pas le verset; cependant il y est lui-même signalé quatre fois, associé avec les mots homme, couvert, vent et ruisseaux, et le passage est rappelé en tout huit fois.
Puisse ce volume, avec la bénédiction de Celui par qui « les saints hommes de Dieu étant poussés ont parlé, » contribuer au progrès des études bibliques, et augmenter le nombre de ceux qui « prennent leur plaisir dans la loi de l'Eternel, tellement qu'ils méditent jour et nuit dans sa loi ! »
EXPLICATION DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS ADOPTÉS DANS LA CONCORDANCE. Le mot cherché est indiqué par sa première lettre mise en italique:
TEMPÊTE Esaïe. 4. 6. Pour retraite contre la t et la pluie. Il y a exception pour les verbes dont il est nécessaire de donner le temps:
BÂTIR 1 Rois. 5. 5. J'ai résolu de b une maison à l'E. 1 Chr. 17. 5. Tu ne me bâtiras point de maison.
Les chapitres sont séparés des versets par un point, les versets sont séparés les uns des autres par une virgule, les chapitres d'un même livre par un trait:
Mic. 1. 6. Je ferai rouler ses p dans la vallée. Est. 9. 10. Ils ne mirent point leurs mains au p. 15,16. Mat. 8. 12. Des p et des grincements de dents. 13. 42. — 22. 13.
Une croix devant un renvoi dénote une citation prophétique ou historique: Rom. 4.18. Telle sera ta postérité. + Gen. 15. 5
ABRÉVIATIONS PARTICULIÈRES.
PRÉFACE - CONCORDANCE DES NOMS PROPRE A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - Y - Z
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