DICTIONNAIRE DE LA BIBLE
OU EXPLICATION
DE TOUS LES NOMS PROPRES
historiques et géographiques
DE L'ANCIEN ET DU NOUVEAU TESTAMENT
PAR
E. SPOL
«io la Bibliothèque nationale.
PARIS
GAUME ET Cie, ÉDITEURS
3, RUE DE l/ABBAYE, 3
1876
AVERTISSEMENT Le but que je me propose est de donner une explication substantielle de tous les noms historiques et géographiques sans exception contenus dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Tout en m'efforçant d'être plus complet que mes devanciers quant à la nomenclature, je serai très-bref en ce qui concerne les noms généralement connus de tous et sur lesquels d'amples renseignements ont été d'ailleurs fournis dans des ouvrages plus développés que le mien ; j'insisterai de préférence sur les noms peu connus ou omis par les dictionnaires antérieurs. Pour faciliter les recherches de la majorité des lecteurs, j'ai classé les mots d'après leur orthographe vulgaire, mais je les ai toujours fait suivre de leur prononciation hébraïque, aussi fidèlement qu'elle peut être rendue en lettres latines, et j'y ai ajouté la transcription grecque des Septante. J'ai indiqué avec soin les passages du Livre sacré dans lesquels sont cités, les noms faisant l'objet de chacun des articles de mon dictionnaire, et je suis en mesure d'affirmer que ces références sont rigoureusement exactes. En un mot, je me suis efforcé de faire de mon livre, un manuel qui, par son peu de volume, soit d'un usage commode et que la modicité de son prix mette à la portée de toutes les personnes ayant des recherches à faire dans les saintes Écritures.
DICTIONNAIRE DE LA BIBLE A AARON, Aharone , 'Aapwv, frère aîné de Moïse et de Marie (Nomb. xxvi, 59 et xxxm, 39) et fils d'Amram et de Jocabed, de latribudeLévi(2£ro'J. vi, 20), naquit en Égypte. Dieu le choisit pour aider son frère Moïse, qui avait beaucoup de difficulté à s'exprimer, à délivrer les Hébreux de la captivité des Egyptiens, et l'investit des fonctions de grand prêtre, qui furent déclarées héréditaires dans sa famille. Les deux frères, pour convaincre Pharaon de la vérité de leur mission, accomplirent plusieurs prodiges devant lui ; Pharaon fut tellement effrayé, qu'il consentit à laisser partir les Hébreux. Il avait épousé Élisabeth, fille d'Aminadab, de la tribu de Juda (Exod. vi, 23), dont il eut quatre fils, Nadab, Abiu, Éléazar et Ithamar. Les deux premiers furent tués par une flamme envoyée du Seigneur (Lévit. x, 1, 2). Les deux autres continuèrent la race des grands prêtres dans Israël. Aaron et Moïse, n'ayant pas témoigné assez de confiance au Seigneur, il leur dit qu'ils n'entreraient pas dans la terre promise ; peu de temps après le Seigneur ordonna à Aaron de se rendre sur la montagne de Hor, au pied de laquelle les Hébreux étaient campés ; là, il se dépouilla de ses ornements pontificaux et en revêtit Éléazar, son fils aîné et son successeur, qui, seul avec Moïse, assista à sa mort et à sa sépulture (Nomb. xx, 28). A A SB AI, Âhasbai, "A<t6ito;, père d'Éliphet, qui était un des trente gardes de David, et fils de Machati (II fiow, xxiii, 34). ABACUC, voir Habacuc. A BAN A. Abna, 'Aêavà (IY Rois, v, 12) était un des torrents qui, tombant de l'Anti-Liban, venait se jeter dans un petit lac près de Damas : le Barada, que les Grecs appelaient Chrysorrhoas, et le Avadeh sont aujourd'hui les deux principaux cours d'eau qui baignent Damas. L'Abana et le Pharphar formaient ce qu'on appelle maintenant le Barada. ABARIM, Abarim, 'Agapijj., chaîne de montagnes à l'orient de la mer Morte et du Jourdain ; le torrent d'Arnon séparait cette chaîne de montagnes en deux parties ( Deut. xxxii, 49). Les monts Nébo, Phasga et Phogor faisaient partie des monts Abarim; c'est sur la montagne de Nébo que mourut Moïse (Nomb. xxvn, 12, 14). ABARON, Avarany Aùapàv, surnom d'Éléazar (I Mach. n, 5). ABDA, Abda, A08wv, père d'Adoniram (III Rois, iv, 6), lequel Adoniram était surintendant des tributs. ABDA, lévite, second fils de Samua(iYôà. xi, 17). ABDÉEL, Abdiel, père de Sé-lémias (Jér. xxxvi, 26). ABDEMELECH, Ebed-Melech, 'AêSejjLéXex» eunuque éthiopien de la maison du roi Sédécias, obtint la délivrance du prophète Jéré-mie : Dieu le récompensa, et le délivra des mains des Chaldéens (Jér. xxxvin, 7; xxxix, 15). ABPENAGO, Abed-Nego, 'A6-îevayw. Ce nom chaldéen a été donné à Azarias, un des trois compagnons de Daniel, que Nabucho-donosor fit jeter dans une ftruK naise ardente et qui fut miraculeusement sauvé (Don. m): ' - ABDI, Abdi, 'Aêaï. Trois-bom-mes ont porté ce nom (I Par. vi, 44; II Par. xxix, 12; Esd.x, 26). ABDIAS, Obadiahou, 'A68i'aç, intendant d'Achab, roi d'Israël, et aussi le quatrième de ceux qu'on appelle les douze petits prophètes (III Rois, xviii). ABDIAS, de la tribu de Zabu-lon, père de Jesmaias, intendant des finances de David (I Par. xxvii, 19). ABDIAS, lévite de la famille de Mérari (II Par. xxxiv, 12), eut le soin de réparer le temple de Jérusalem du temps de Josias. ABDIEL, Abdiel, 'AêStvjX, fils de Guni, père de Buz, chef de sa maison (I Par. v, 15). ABDON, Abdon, *A6ôu>v, juge d'Israël, fils d'Illel de Pharaton, de la tribu d'Ephraïm, successeur d'Ahialon ; il gouverna pendant huit ans. On pense que c'est le même personnage que Bedan (I Rois, xii, 11 ; Jug. xn, 13). ABDON, fils de Sésac, de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 23). ABDON, fils aîné de Jéhiel, natif de Gabaon (I Par. vin, 30). ABDON, fils de Micha, surnommé Achobor, un des premiers dignitaires de la cour du roi Josias (II Par. xxxiv, 20). ABDON, ville de la tribu d'Aser, près de celle de Nephthali, fut accordée aux lévites de la famille de Gerson (Josué, xxi, 30); on suppose que c'est la même ville qu'Abran, qui se trouve dans le dénombrement des villes de la tribu d'Aser (Josué, xix, 28). ABED, Èbed, 'Ûêrj6, fils de Jonathan, de la famille d'Adan ou Adin, revint de la captivité de Babylone à Jérusalem avec cinquante hommes (Esd. vm, 6). ABEL, Hébel, "A6eX, second fils d'Adam ; il était berger, et son frère aîné, appelé Caïn, était laboureur; ils apportèrent leur Offrande au Seigneur, Caïn ses .fruits, et Abel les premiers-nés *de son troupeau. L'offrande d'A-bel ayant paru plus agréable à Dieu, il rejeta celle de Caïn, qui fut tellement jaloux de cette préférence, qu'il tua son frère (Gen. iv, 1, 16). ABDI ABEL-BETH-M A AC A OU ABE-JLA et ABILA et ABEL-MAIM, Abel-Beth'Maaca, 'AêéX-Be6|xaxà, paraît avoir été située entre Damas et Héliopolis, dans la tribu de Nephthali ; elle est nommée dans l'Écriture, mère de beaucoup d'autres (II Rois, xx, 14, 15). Joab l'assiégea dans la révolte de Séba. fils de Bochri, qui s'y réfugia avec ses partisans. ABEL-MIZRA1M. Cet endroit s'appelait aussi Aire-d'Athad, et dans la suite fut nomméBeth-Agla, à peu de distance de Jéricho et du Jourdain. ABEL-SATIM, Abel-Schittime, ville où les Israélites firent leur dernier campement, était située dans les plaines de Moab, vis-à-vis de Jéricho, et s'étendait jusqu'à Bethsimoth. Ce lieu prit le nom de Vallée d'épines (Nomb. xxxiii, 49). ABEL-MÉHULA, Abel-Mehola, SaêeXixaouXa, ville située sur la droite du Jourdain, non loin de Bethsan ou Scythopolis, patrie du prophète Élisée (III Rois, iv. 12). ABEL-CERAMIM, Abel-Kera-mim, 'Eês^xaptun» était un lieu entouré de vignes, et se trouve, d'après Eusèbe, à six milles de Philadelphie, au delà du Jourdain (Jug. xi, 33). ABEL-LA-GRANDE OU le GRAND-ABEL, grande pierre qui était située dans le champ de Josué Bethsamite, sur laquelle fut placée l'arche sainte, lorsqu'elle fut renvoyée par les Philistins (I Rois, vi, 18). ABÉS, Ebetz, 'Peêé;, ville de la — 8 ÀBÉS Palestine, de la tribu d'Issachar, située au sud-est de cette tribu (Josuè, xix, 20). ABESALOM, A6e<7<yald)\L, ambassadeur de Judas Machabée auprès de Lysias, général des armées d'Antiochus Eupator (II Mach. xi, 17). ABESAN, Ibzan, 'Aêaio-dàv, natif de Bethléhem, huitième juge d'Israël, succéda à Jephté, mourut et fut enseveli à Bethléhem ; il fut père de trente fils et de trente filles (Jug, xn, 10). ABESSALOM , Abiscnalome , 'AêeddaXcûix, père de Maacha, fille d'Abiam, roi de Juda (III Rois, xv, 12). - ABG ATHA, A bagtha, 'AêataÇà, était un des sept eunuques de la cour du roi de Perse Assuérus (.Esth. i, 10). ABI, Abi, "Aêov, fille de Zacha-rie et mère d'Ezéchias, roi de Juda (IV Rois, xviii, 2). ABI A, Abia, 'Aêià, fils de Bé-chor, second fils de Benjamin (I Par. viï, 8). ABIA, femme d'Hesron, qui lui donna pour fils Ashur, père de Thécua (I Par. n, 24). ABIA, descendant d'Éléazar, fils d'Aaron, chef d'une des vingt-quatre classes des prêtres, dont la répartition avait été faite par David (I Par. xxiv, 10). ABIA, second fils de Samuel, frère de Joël (I Rois, vm, 2). Tous deux furent institués par leur père pour l'assister, mais leiys violences causèrent le soulèvement du peuple et obligèrent Samuel de nommer un autre roi, qui fut Saul. ABIA, Abiah, fils de Jéroboam, roi d'Israël ; d'après les prédictions du prophète Ahias, il fut le seul de sa race qui reçut les honneurs de la sépulture(IIIRois,xiy). ABIALBON, Abi-Àlbon, Abiel, 'AêirjX, l'Arbathite, un des trente braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 31). ABIAM, Aoiam, 'Aêioti, roi de Juda, successeur et fils de Ro-boam et de Maacha ; ce roi impie remporta plusieurs victoires sur Jéroboam, et régna trois ans à Jérusalem (III Rois,x\, 1, 2). ABESALOM ABIASAPII, Abiassaph, 5A6ux-<ra<p, de la tribu de Lévi, fils de Goré et frère d'Assir et d'Elcana (Exode, vi, 24). ABIATHAR, Abiathar, 'Aêià-8ap, fut le dixième souverain pontife des Juifs ; il était fils d'Achi-melech (I Rois, xxiii, 6). On a confondu souvent Abiathar avec Ebiathar, père d'Achimelech (II Rois, vin, 17). ABIDA, Abida, 'AeetSà, fils de Madian, petit-fils d'Abraham et de Céthura (I Par. i, 32). ABIDAN, Abhidan, 'A6t8àv , fils de Gédéon, chef de la tribu de Benjamin, offrit comme les autres princes d'Israël des présents devant le Seigneur (Nomb. i, 11,.vu, 60). ABIEL, Abiel, 'AêiviX, père de Cis et de Ner, de la tribu de Benjamin (I Rois, ix, 1), aïeul de Saul, roi des Juifs. ABIEZER, Abiezer, 'AêiÉÇep, natif de la ville d'Anathoth, fut le neuvième des trente braves de l'armée de David ; il était de la tribu de Benjamin (II Rois, xxiii, 27). ABIEZER. fils aîné de Galaad, et descendant de Machir et de Manassé (I Par. vii, 18). ABIG AB AON, A b igibeon, autrement dit, père de Gabaon (Jéhiel) (I Par. ix, 35) ; sa femme se nommait Maacha (I Par. viii, 29). ABIGAIL, Abigaily 'Aêiyafa, première femme de Nabal du Car-mel, épouse en secondes noces de David (I Rois, xxv, 23) ; de ce second mariage naquit un fils, nommé Chélab (II Rois, m, 2). ABIGAIL, était sœur de David, elle épousa Jether l'Ismaélite; elle eut un fils nommé Amasa (I Par. h, 17). ABIHAIEL, Abihaïl, 'Aêtxa{X, père de Zuriel, chef de la famille de Mérari, qui était du nombre des six mille deux cents hommes qui campèrent à côté de l'habitacle vers le nord (Nomb. m, 35). — 9 — ABIHAIEL ABIHAIL, femme d'Abisur, de laquelle il eut Ahobban et Molid (I Par. il, 29). ABIHAIL, fils d'Huri, de la la tribu de Gad (I Par. v, 14). ABIHAIL, était fille d'Éliab, le frère de David ; elle épousa Ro-boam (II Par. xi, 18). ABIHAIL, père d Esther, oncle de Mardocliée (Esth. n, 15). ABILÈNE, ' AêiXrjv^, contrée de la Cœlé-Syrie, entre l'Anti-Liban et le mont Hermon, au nord-ouest de Damas, avait pour capitale Abila, et appartenait au roi Lysanias (Luc. m, 1). ABIMAFX, Abimaël, 'AêifJiasX, descendant de Jectan (I Par. i, 22). ABIMELECH, Abimelech, ' A6t-(jiXeX' roi de Gérar, en Palestine, fut tellement épris de la beauté de Sara, femme d'Abraham, qu'il la fit enlever, mais Dieu ne permit pas que la vertu de Sara fût souillée (Gen. xx, 2). ABIMELECH, un autre roi de Gérar, enleva Rebecca, femme d'Isaac, et la lui rendit, lorsqu'il apprit que c'était sa femme (Gen. xxvi, 1). ABIMELECH, fils de Gédéon et d'une concubine qu'il avait à Sichem. Après la mort de son père, il s'empara du gouvernement, et fit tuer les soixante-dix fils de Gédéon, Joatham excepté ; il fut tué par l'éclat d'une meule de moulin, qu'une femme lui fit tomber sur la tète (Jug. vm, ABINADAB, Abinadab, 'Açu-vaôàê, lévite de Cariathianm (l Rois, vu, 1, 2). ABINADAB, second fils d'Isaï, et un de ceux qui suivirent Sattl à la guerre (I Rois, xvn, 13). ABINADAB, fils de Saiil, fut tué sur la montagne de Gelboé avec ses frères (I Rois, xxxi, 1,2). ABINADAB , père d'un des douze commissaires de Salomon (III Rois, iv, 7, 11). ÀBIHAIL ABINOEM, Abinôam,' Aêivéefi., père de Barac (Jug. iv, 6). ABIRAM, Abiram, 'Aêeipwv, fils ainé de Hiel, de Béthel ; et conformément à la prédiction de Josué, il mourut lorsque son père s'occupait de reconstruire Jéricho (III Rois, xvi, 34). ABIRON, Abiram, fils d'Éliab, de la tribu de Ruben, se joignit à Coré, à Dathan et à Hon, pour s'insurger contre Moïse et Aaron, mais le Seigneur entr'ouvrant la terre, les engloutit avec tout ce qui leur appartenait (Nomb. xvi, 1,2, 30). ABISAG, Abischag, 'Aê^ray, de la tribu de Sunam, une des plus jolies filles d'Israël, épousa David* âgé alors de 70 ans, et devint ensuite la femme d'Adonias (III Rois, i, 3). ABISAI, Abischaï, 'Aêidat, fils de Sarvia, sœur de David, et frère de Joab (I Rois, xxvi, 6), était un des braves de l'armée de David. ABISUE, Abischoua, 'A6t<xoû, fils de Balé ou Béla, de la tribu de Benjamin (I Par. vm, 4). ABISUE, fils de Phinées, lequel était fils d'Eléazar et père de Bocci; c'était le quatrième pontife des Hébreux (Esd. vu, 4-5). ABISUR, Abischour, 'Aêiffovp, fils de Séméi, épousa Abihaïl, de laquelle il eut Ahobban et Molid (I Par. il, 28, 29). ABIT AL, Abital, 'AêttàX, une des femmes de David, et mère de Saphatias (II Roisf m, 4). AB1TOB, Abitoub% 'A6itw>, fils de Sarahaïm et de Husim (1 Par. viii, 11). ABIU, Abihou, 'AêtouS, fils d'Aaron et d'Élisabeth (2£r.vi,23), fut consumé avec son frère Na-dab, par un feu qui sortit devant le Seigneur (Lev. x, 2). ABIUD, Abihoud, 'Aêiouô, fils de Balé ou Béla, et petit-fils de Benjamin (I Par. vm, 3). ABNER, Abner, 'AêevvVjp, fils de Ner qui était frère de Cis, général des armées de Saul ; après la mort de ce roi, il fit couronner Isboseth, fils de Satil, puis passa bientôt dans le parti de David, et l'aida à soumettre Israël. Il fut assassiné par Joab, général des troupes de David (I Rois, xiv, SI ; II Rois, m, 1 ; I Par. ix, 36). — 10 ABNER ABOBUS ou ABUBUS, "Aëovêoc, père de PtoJémée (IjlfacÂ.xvi, 11). ABRAHAM, A braham, 'Aêpaàu., appelé dès l'origine Abram, fils de Tharé, et frère de Nachor et Aran, naquit à Ur en Chaldée, eut d'une esclave nommée Agar un fils appelé Ismaël, et de Sara, sa femme, Isaac. Dieu, pour éprouver l'obéissance d'Abraham, lui ordonna d'offrir ce fils en sacrifice ; au moment où il se disposait à obéir, un ange arrêta le bras qu'il tenait déjà levé sur sa victime. Abraham, qui survécut à Sara, épousa Cé-thura. Ce patriarche mourut à 175 ans*(Gera. xi-xxv). ABRAM, voir Abraham. ABRAN, Ebron, 'EXêtov, voir Abdon. ABSALOM, ' AêeffffàXwfjioç, père de Mathatias et de Jonathas (Mach. xi, 70). ABSALON, Abschalôme. Aêea-«raXuu., fils de David et de Maacha, fille ae Tholomaï, roi de Gessur, était le plus bel homme dans tout Israël. Il tua dans un festin son frère Amnon qui avait outragé sa sœur Tliamar, s'éloigna de Jérusalem pour échapper à la colère de son père, puis, ayant réuni des soldats à Hébron, chercha à renverser David du trône, mais il fut vaincu par Joab qui, le trouvant accroché par ses longs cheveux aux branches d'un chêne, le perça de sa lance (II Rois, xiii-xvni). Il eut trois fils et une fille nommée Thamar, qui était fort belle (II Rois, xiv, 27). ABUMA, voir Ruma. ACAN, Akan, 'lovxàjx, descendant d'Esau et troisième fils d'E-ser (Gen. xxxvi, 27). ACCAIN, Hakaïne ou Cmn, ZaxocvatfA, ville de la tribu de Juda, près du désert de Thécua (Jos. xv, 57). ABOBUS ACCARON, Ekron, 'Axxapcov, ville de la Palestine, dans la Pen-tapole des Philistins, attribuée selon les uns à la tribu de Dan et selon d'autres à celle de Juda, était située entre Azoth et Bethsa-mès (Jos. xv, 45, 46; Jug. i, 18). ACCES, Ikesch, "Itnca, père d'Hira, un des trente braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 26). ACCHO, Ako, lAxyo), "Axrj, ville de la Galilée supérieure au S.-O. du mont Carmel. Elle appartint d'abord à la Phénicie et devint plus tard la propriété de la tribu d'Aser ; elle échut à Ptolé-mée, qui lui imposa le nom de Ptolémaïs ou Ptolémaïde. Les croisés lui donnèrent le nom de Saint-Jean d'Acre qu'elle conserve encore aujourd'hui (Jug., i, 31). ACCOS, HakotSy Ka>ç, prêtre à qui échut le septième sort, lorsque David en régla l'ordre et les fonctions (I Par. xxiv, 10). ACCUB, Akoub, 'Axovê, fils d'Elioneai (I Par. m, 24). ACCUB, chef des portiers (I Par. ix, 17 ; Esd. h, 42, 45). ACCUS, Hakkots, 'Axxwç, père d'Urie (Néh. m, 3). ACHAB, A'hab, 'Axaàê, roi d'Israël, fils d'Amri auquel il succède, surpasse en impiété ses prédécesseurs, épouse Jezabel, fille d'Ethbaal (III Rois, xvi, 29-34). Son règne dura vingt-deux ans ; il périt dans une bataille qu'il perdit contre les Syriens, et fut enseveli à Samarie. Ochozias son fils lui succéda (III Rois, xvi-xxn). ACHAB, fils de Colias, faux prophète (Jèr. xxix, 21). A.CHAD, A'kad, 'Apxotè, ville de la terre de Sennaar, fondée par Nemrod (Gen. x, 10). Eusèbe la nomme Acham. ACHAIE, 'Axata, ancienne et grande province de la Grèce, région du Péloponèse, qui avait pour bornes l'Elide, l'Arcadie, la Sicyonie, le golfe de Corinthe et la mer Ionienne (II Cor. I, 1). Corinthe était la capitale de l'A-chaïe. Saint Paul y prêcha. — 11 ACHAIE ACHAIQUE, 'A^aixoç, disciple de saint Paul, porta la première épître de saint Paul aux Corinthiens (I Cor. xvr, 15-17). ACHAN, Achan, "Ayav ou "Ax<xp, fils de Charmi, de "la tribu de Juda, le seul qui, après la prise de Jéricho, se laissa tenter, contre la défense de Dieu, par un manteau de pourpre, une somme d'argent et un lingot d'or qu'il enfouit dans sa tente. Josué le fit amener devant le peuple, lui fit confesser son crime, et après l'avoir mené en la vallée d'Achor avec tout ce qui lui appartenait, le fit lapider par le peuple (Jos. vu, 1-17). ACHAR, Eker, 'Axcp, fils de Ram, qui était fils aîné de Jéra-méel (I Par. n, 27). ACHAZ, A'haz, 'AxaÇ, fils de Joathan, roi de Juda, avait 20 ans lorsqu'il commença à régner ; son règne dura 16 ans. Célèbre par son impiété, il consacra son fils en le faisant passer et consumer par le feu, en l'honneur du faux dieu Moloch. Il fut enseveli dans Jérusalem, mais non dans les sépulcres des rois de Juda. Son fils Ézéchias lui succéda (IV Rois, xvi, 1-20). ACHAZ1B ou ACHZ1B, Achzib, KeÇté, 'Axfc'ê, ville de la tribu d'Aser, nommée aussi Ecdippa, située entre Acco et Tyr (Jug. i, 31). Elle se nomme aujourd'hui Zib. ACHIA, A'hia, cinquième fils de Jéraméel (I Par. n, 25). ACHIA, A'hia, 'Axià, fils d'Ahod (I Par. viii, 7). ACHIAS, A'hiah, 'Avi'a, fils d'Achitob, frère d lchaboa, fils de Phinée, fils d'Héli (I Rois, xiv, 3-18). ACHIAS, garde des trésors de la maison de Dieu et des vases sacrés (I Par. xxvi, 20). ACH1M, 'Axetu, fils de Sadoc et père d'Eliud (Matt. i, 14). ACHIMAAS, A'himaatz, *Axi'-jxaa;, successeur et fils de Sadoc. grand prêtre, fut très-utile à Da-rfd pendant la guerre d'Absalom (II Roist xv, 27) ; il eut pour successeur son fils Azarias (I Par. vi, 9). ACHIMAAS, père d'Achinoam, épouse de Saul (I Rois, xiv, 50). ACHIMAAS, intendant de Salomon dans la tribu de Nephthali, dont il épouse la fille Basemath (III Rois, iv, 15). ACHIMAN ou A'HIMAN, Ahi-man, 'Axi^àv, fils d'Énac, géant qui vint habiter Hébron et qui fut expulsé de cette ville par Ca-leb, ainsi que ses deux frères Sésaï et Tholmai (Nomb. xm, 23 ; Jos. xv, 14). ACHIMELECH, A'himelech, 'Aj(i(xé>>ex, grand prêtre, fils d'A-chitob, fut assassiné par Doëg. d'après les ordres de Saiil (I Rois, xxi-xxii). ACHIMELECH, compagnon de David, et Héthéen (I Rois, xxvi, 6). AC11IMOTH, A'himoth, ' (jlcoB, fils d'Elcana, frère d'Amasai et d'un autre Elcana (I Par. vi, 25). ACH1NOAM, A'hinoame, 9Ayi-vaà[x, seconde femme de David (I Rois, xxx, 5). ACHIOR, A'hior, 5Axiàx«poç? de la tribu de Nephthali, cousin de Tobie {Tob.xi, 17). ACHIOR, 'Aytwp, chef des Ammonites, irrita Holopherne, général des Assyriens, en vantant les Israélites; ce dernier le fit attacher à un arbre près de Béthulie, afin de le punir plus sévèrement après la prise de la ville, mais les Israélites le détachèrent, et, après la mort d'Holopherne, tué par Judith, il embrassa la religion israé-lite {Jug. v, 5). ACHIS, Achisch, 'Ayyouç, fils de Maacha, roi de Geth, chez lequel David, fuyant Saûl, se réfugia deux fois (I Rois, xxi, 10). ACHISAMECH, A'hisamach, \Axi<ya[jiâx, de la tribu de Dan, père d'Ooliab (Ex. xxxi, 6). ACHITOB, A'hitoub, 'Axixcoê, père d'Achimelech, fils de Phinée (I Rois, xiv, 3). ACHITOB, fils d'Amarias et père de Sadoc, grand prêtre (I Par. vi, 7,8). ÀCHÀIQUE —12 — ACHITOB ACIIITOB, père de Raphaïm et fils de Melchia (Jug. vin, 1). ACHITOPJHEL , A'hitôphel, 'AxtToçe>, natif de Gilo, embrassa le parti d'Absalom contre David, et se pendit de désespoir, voyant ses conseils repoussés (II Rois, xv, 12). ACHOBOR, Achbor, 5A/o6wp, père de Balanan, roi d'Idumée (Gen. xxxvi, 38). ACHOBOR, fils de Micha, contemporain de Josias, c'est le môme personnage qu'Abdon (IV Roisf xxii, 12). ACHÔR, Achor, 'Axwp, vallée de la Palestine, au nord de Jéricho, près de Galgal; ce fut là que fut lapidé Achan, pour le punir du vol qu'il avait commis ; de là le nom d'Achor, c'est-à-dire vallée du Trouble (Jos. vu, 24, 26). ACIISAPH ou AXAl'H, Ach-schaf, Keà<p, ville de la Palestine, dans la tribu d'Aser (Jos. xi, 1 ; Jos. xix, 25). Le nom moderne est Chaifa. ACHZIB ou ACIIZIBA, 'AxÇéê, ville de la tribu de Juda, entre Ceila et Marera (Jos. xv, 44). V ACRABATHA1NE ou ACRABA-THÈNE, 'AxpafiaTTivir), canton de la Judée, sur la frontière de l'Idu-mée, vers l'extrémité méridionale de la mer Morte. Judas Machabée y remporte une grande victoire. (I Mach. v, 3). ADA, Ada, 'ASà, une des deux femmes de Lamech ; elle fut la mère de Jabel et de Jubal (Gen. iv, 19). ADA, fille d'Élon, Héthéen, et femme d'Ésau, fut la mère d'Éli-phas (Gen. xxxvi, 2). AD AD, Hadad, 'A 8à8, fils de Badad, succède à Husam ; il défit les Madianites au pays de Moab, Banville s'appelait Avith (Gen. xxxvi, 35). ADAD ou ADAR, succède à Balanan, roi d'Idumée ; sa ville s'appelait Pbaû et sa femme se nommait Méétabel (I Par. i, 50; Gen. xxxvi, 39). ÀCHITOB AD ADA, Adada, 'ApovrjX, ville dans la partie septentrionale de la tribu de Juda (Jos. xv, 22). ADAD-REMMON , Hadadri-mowe, Kotcetôç cpoàîvo;, ville de la tribu de Manassé, à l'occident du Jourdain, près de Jezrael, dans la plaine de Mageddo. C'est là que se donna la fameuse bataille où fut blessé Josias, roi de Juda. Cette ville fut appelée dans la suite Maximianopolis (Zach. xnt 11; II Par. xxxv, 23). ADAIA, A daia, 'Aôai', 'ESeïà, fils d'Éthan, père de Zara (I Par. vi, 41). ADAIA, fils de Seméi (I Par. vin, 21). ADAIA, fils de Jéroham (I Par. ix, 12). ADAIA ou ADAI, père de Maa-sias (II Par. xxm, lj. ADAIA ou ADA1AS, descendant de Bani (I Esd. x, 29, 39). AD ALI, 'Hacilaï, 'EXôaf, descendant d'Epliraïm, père d'Amasa (II Par. xxviii, 12). AD A LIA, Adalia, Bapeà,undes fils d'Aman ; fut pendu avec ses frères par les Juifs (Esth. ix, 8). ADAM, Adame, 'ASà^, nom du premier homme et père du genre humain. Dieu le créa à son image le sixième jour, forma son corps du limon de la terre, le plaça dans le paradis terrestre, en lui défendant de toucher aux fruits de Tarbre de la science du bien et du mal. Entraîné par Ève, sa femme, il désobéit, fut chassé du paradis et assujetti à la mort ainsi que sa race. Il fut père de Caln, d'Abel et de Seth ainsi que d'autres fils et filles, vécut 930 ans (Gen. h, 7 et suiv.). ADAMA, Adma, 'ASafià, une des cinq villes qui furent consumées par le feu du ciel, située dans la plaine du Jourdain, entre Gomorre et Séboïin (Gen. x, 19). ADAMA ou ÉDÉ^k, AAtxmo^ ADAM — 13 — ADAMI, Aclami, 'Appie, ville de la tribu de Nephthali, s'appelait aussi Néceb ( Jos. xix, 33). ADAREZER, Hadadezer? ASpoc-aÇàp, fils de Rohob, roi de Soba (II Rois, vin, 3). ADARSA ou ADAZER, 'ASocaà, ville de Judée, près de Gazara et Bethoron, célèbre par le campement de Judas Machabée, lors-qu'avec 3,000 hommes il défit et laissa sur le champ de bataille Nicanor avec 35,000 hommes (I Mach. vii; 40, 45). ADBÉEL, Adbéel, Na68er)X, fils d'Ismaël (Gen. xxv, 13). ADDAR, Addar, 'A8i'p, fils de Béla ou Balé (I Par. vm, 3). ADDAR, Adar, Zàpa8oc, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 3). ADDI, ' A58t, fils de Cosan, et père de Melchi (Luc. m, 28). ADDO, Iddo, laÔow, père d'A-hinadab, intendant de Salomon (HI Rois, iv, 14). ADDO, 5A88£, descendant de Gerson, fils de Lévi (I Par. vi, 21). ADDO ou ADDON, prophète, raconta les actions de Salomon, dans ses prédictions contre Jéroboam, fils de Nabath (II Par. ix, 29;. ADDO, 'A88(o, aïeul du prophète Zacharie et père de Bara-€hie (Zach. i, 1, 7). ADDO, un des prêtres qui vinrent à Jérusalem avec Zorobabel (H Esd. xii, 4). ADIADA, *A88i8a, ville fortifiée dans la plaine de Séphela, en Palestine, où Simon Machabée se campa pour en disputer l'entrée à Tryphon, roi de Syrie (I Mach. xii, 38 . AD1EL, Adiel, 'IeSirjX, descendant de Siméon (I Par. iv, 36). ADIEL, 'ASiyjX, lévite, père de Maarou, fils de Jezra (I Par. ix, 12). ADIEL, pèred'Asmoth, qui était un des officiers de la maison de David (I Par. xxvn, AD1JS, Adine, 'A8S£v, 'Aôi'v, 'H8év, nom d'homme [Esd. n, 15). ADAMI ADINA, Adina, 'A8ivà, fils de Siza, de la tribu de Ruben, était un des braves de l'armée de David (I Par. xii, 42). ADINO HESNITE, Adino VEts-nite, 'ASivwv è 'Aawvaïoç, un des braves de l'armée de David ; il tua huit cents hommes sans se reposer (II Rois, xxiii, 8). A DIT H Al M, Adithaim, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 36). ADLI, Adlaî, 'A8Xt, père de Sa-phat, qui était préposé aux soins des troupeaux de David (I Par. xxvn, 29). ADMATHA, Admatha, un des sept principaux seigneurs de la cour d'Assuérus (Estk. i, 14). ADOM, Adame, ville de la tribu de Ruben, sur le Jourdain, en face de Galgala. Ce fut là que les Israélites, conduits par Josué, passèrent le Jourdain (Jos. m, 16). ADOMMIM ou ADUMMIM , Adoumime, 'A8a[i.|juv, montagne dans la tribu de Benjamin, entre Jéricho et Jérusalem, en face de Galgala (Jos. xv, 7). ADON, Adane, eH8àv, ville de Chaldée (Esd. ii, 59). ADONIAS, Adoniah, 'ASwvCaç, quatrième fils de David et d'Hag-gith, naquit à Hébron (II Rois, m, 4). Il voulut s'emparer du trône pour remplacer son frère Salomon, qui le fit tuer par un de ses gardes nommé Bananias. ADONIAS, lévite, sous le règne de Josaphat (II Par. xvn, 8). ADONIAS, chef juif du temps de Néhémie (Néh. x, 16). ADON1BEZEC, seigneur de Bezek, 'ASwviêeÇéx, roi de Bézec, dans la terre de Chanaan, fit couper les extrémités des pieds et des mains à soixante-dix rois, mais battu ensuite par les tribus de Juda et de Siméon, on lui fit subir le môme sort ; il mourut à Jérusalem (Jug. i, 3, 7). ADONICAM, A donikame, 'A8w-vixài&j nom d'homme (Esd. n, 13). ADONICAM — 14 — ADONIRAM — \ ADONIRAM, Adonirame,' ASw-vipàu., intendant de Salomon (III Rois, v, 14). ADONIS , Tamouz , ©ocjjijjiovÇ (Ezéch. vin, 14). ADONISÉDEC, Adoni-Tsedek, 'ASamêeÇéx, roi de Jérusalem, se joint à cinq rois des Amorrhéens pour attaquer la ville de Gabaon; Josué fit un grand carnage des Gabaonites, les poursuivit jusqu'à Azéca et Macéda, où le Seigneur fit tomber sur eux de grosses pierres (Jos. x, 1, 27). ADOR ou ADORA, ADORAIM, ADURAM, Adoraïme, 'ASwpat, "Aôtopa, 'AStopeoç, ville de la tribu de Juda (I Mach. xiii, 20 ; II Par. xi, 9). ADORAM ou ADURAM, Ha- dorame, e08op^à, fils de Jectan (I Par. i, 21; Gen. x, 27). ADORAM ou JORAM, 'A5ov-pàfi, fils de Thou, roi d'Hémath. envoyé auprès de David pour le féliciter d'avoir vaincu Adarezer (I Par. xviii, 10). ADRAMELECH, Adramelech, 'ASpajjieXÉx, idole adorée par les habitants de Sépharvaïm (IV Rois, xvn, 31). ADRAMELECH, fils de Senna-chérib, roi d'Assyrie, assisté de son frère Sarasar, tua son père dans le temple de Nesroc, à Ni-nive (IV Rois, xix, 37). ADRIA ou ATRIA, 'ASpfotç, ville italienne, qui a donné son nom à la mer Adriatique (Act. xxvii, 27). ADRUMETTE ou ADR AMYTE, 'AôpayivTyiva), ville de Mysie, dans l'Asie Mineure (Act. xxvii, 2;. ADULLAM ou ODOLLAM , Adoidame, 'OSoMàfi, ville de la tribu de Juda, peu éloignée d'Eleu-theropolis, dans la partie méridionale de la tribu de Juda, vers la mer Morte (Jos. xv, 35). ADURAM, Adorame, 'ASom-pafJL, surintendant des finances de Koboam, fut lapidé par le peuple d'Israël (II Par. x, 18). ADURAM, surintendant des finances sous David (II Rois, . 5 — AGRIPPA AEN ou AIN, Aine, ville dépendant d'abord de la tribu de Juda, et plus tard, de celle de Siméon (Jos. xv, 32; xix, 7). AFRIQUE (Isaïe, lxvi, 19). AGABUS, "Ayocêo;, prophète (Act. xi, 28). AGAG, Agag, 'Ayày, roi des Amalécites, fut fait prisonnier par Saiil, qui épargna sa vie, puis ensuite amené devant Samuel ; ce dernier, lui reprochant toutes ses victimes, le coupa en morceaux à Galgala (I Rois, xv, 8, 9, 20, 33). AGAR, Hagar, vAyap, esclave égyptienne de Sara, seconde femme d'Abraham ; elle eut pour fils Ismaël (Gen. xvi, 1 et suivants). AGARAT, Hagri, 'Ayapi, un des braves de l'armée de David, père de Mibahar (I Par. xi, 38). AGARÉENS ou AGARÉNIENS, Hagarites, 'Ayapr.vot, ou Ismaélites, du temps de Saiil ; ils demeuraient à l'orient de Galaad; furent vaincus par les Israélites, qui s'emparèrent de leur territoire ; ces Agaréens descendaient dlsmaël, fils d'Abraham et d'Agar (I Par. y, 10). AGE, Aquèy "A(ra, père de Semma, qui était un des trente braves de l'armée de David ; cet Agé était natif d'Arari (II Rois, xxiii, 11). AGGEE, 'Haggaï, 'AyyaTo:, un des douze petits prophètes; encouragea les Juifs au rétablissement du temple, interrompu sous Cyrus etCambyse. On pense qu'il est né à Babvlone (Esd. v, 1). AGGI, 'Hagui, 'Ayyiç, second fils de Gad, chef de la famille des Aggites (Nomb. xxvi, 15). AGRIPPA, cHpw87K, surnom d'Hérode, fils d'Aristobule et de Bérénice (Joseph. Ant. liv. XVIII, ch. vu), et petit-fils d'Hérode le Grand (Act. xn, 1), fut fait roi des Juifs par Caligula, et poussa trop loin sa complaisance pour ses sujets, puisqu'elle le porta à faire massacrer prisonner saint Pierre. Étant allé un jour à Cesarée, pour y faire représenter des jeux en l'honneur de Claude, il fut trop sensible aux flatteries des Juifs : Dieu, pour l'en punir, le frappa d'une terrible maladie, et il mourut dans d'aflreuses douleurs. AGRIPPA , fils du précédent et de Cypros (Act. xxv, 13, 14 et suiv.), dernier roi des Juifs, avait une sœur appelée Bérénice, avec laquelle il avait vécu d'une manière peu convenable (Joseph. Ant. ch. xix, xx). AHALAB, A'hlabj AaXàç, ville de la tribu d'Aser (Jug. i, 31). ÂVLÂK&nE^A'har'hel, Pyj/aê, fils d'Arum (I Par. iv, 8). AHASTARI, A'haschtari,'Aocn-6yî p, fils d'Assur et de Naara, sa seconde femme (I Par. iv, 6). AHAVA, A'hava, 'Eut, fleuve situé en Assyrie (Esd., vin, 21, 31, 13). AHAZ, A'haz, 'A^àÇ, fils de Micha et père de Joada <1 Par. viii, 35, 36; ix, 42). AHER, A'her, 'Aop, père d'Ha sim ou Husim, descendant de Benjamin (I Par. vu, 12). A1II, A'hi, de Somer (I Par. vu, 34). AHIA, A'Ma, 'Ayiâ, natif de Phéloni, en Judée, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 36). AIlIA, fils de Sisa, secrétaire de Salomon (III Rois, iv, 3). A1IIALON, Eilone, AUtop., de Zabulon, juge d'Israël, succède à Abésan ; il jugea Israël pendant dix ans et fut enseveli à Zabulon (Jug. xn, 11, 12). AI11AM, A'hiame, 'Ayi'jji., fils de Sachar, d'Arari (I Par. xi, 34). AHIAS, A'hiah, de la ville de Silo, prophète (III Rois, xi, 29). AHIAS, père de Baasa, roi d'Israël, contemporain d'Asa, roi de Juda (III Rois, xv, 17). A11ICAM; A'hikame, 'Aytxàpi, fiJs de Saphan, un des officiers de la cour du roi Josias, sauva par son influence Jérémie, et empêcha qu'il ne fût abandonné entre les mains du peuple et qu'on ne le fît mourir (Jér. xxvi, 24 ; IV Rois, xxn, 12). AHIEZER, A'hiezer, 'A^ieÇep, fils d'Ammisaddaï, de la tribu de Dan (Nomb. i, 12 ; n, 25 ; vu, 66). AHIEZER, fils de Samaa de Gabaath, archer de l'armée de David, fut le premier qui se joignit à lui pendant la persécution de Saul (I Par. xn, 3). AHILUD, A'hiloud, 'Axi>o08, père de Josaphat(Il Rois, vin, 16 : xx, 24). A111MAN, voir Achiman. AHIMAN, A'himane, 'Ay^àv. chef des portiers du temple (1 Par. ix, 17). AHIN, A'heane, 'Aîfi., fils de Sémida (I Par. vu, 19). AHINADAB, A'hinadab, va8àê, fils d'Addo, un des intendants de Salomon (III Rois, iv. 14). AHIO, A'hio, fils d'Abinadab. conduisit, avec son frère Oza. l'arche sainte de la maison d'Abinadab à Jérusalem (II Rois, vi. 3). AllIO, descendant de Benjamin et fils de Baria (I Par vm, 14). AlIIO, fils d'Abigabaon et de Maacha (I Par. vm, 31). AHION, Hone, 'AÉv, ville de la tribu de Nephthali (III Rois, xv. 20). AH1RA, A'hira, 'Axipé, fils d'Enan, de la tribu de Nephthali (Nomb. i, 15). AH1RAM, A'hirame, 'Iaxtpàv, fils de Benjamin {Nomb. xxvi, 38;. On l'appelle Ahara dans I Par. viii, 1. AHISAHAR , A'hischa'har , 'AvKyaàp, fils de Balan (I Par. vu, 10). AH1SAR, A'hischar, 'Axtffap, grand maître de la maison de Salomon (III Rois, iv, 6). AIIIUD, A'hioud, 'Axtwp, fils de Salomi, prince de la tribu d'Aser, choisi avec Éléazar et Josué pour faire le partage de la AGRIPPA — i6 — AIIIUD — 17 — ALOHÈS AHIUD terre promise (Nomb. xxxiv, 27). AHIUD, 'Iaxtx«* de la tribu de Benjamin (I Par. vra, 7). AHOD, Oad, fils de Si- méon (Gen, xlvi, 10 ; I Par. vm, 6). AHOÉ, A'hoa'h, 'Axià, fils de Baie, qui était fils de Benjamin (I Par. viii, 4). A HUMAI, A'houmai, 'Ax^aÊ, filsde Jahath (I Par. iv, 2). AIA, Aiâ, 'Aïe, fils de Sébéon (Géra, xxxvi, 24). AIA, 'IwX, père de Resplia, concubine de Satil (II Rois, m, AIALON, Ayalone, 'A|x{jlù)v, 'AiXwp, AtaXwv, ville de la tribu de Dan (Jos. xxi, 24). AIALON, ville de la tribu de Benjamin, fortifiée par Roboam, (II Par. xi, 10). AIAM, A'hiame, 'Ajjivàv, fils de Sarar, un des plus vaillants hommes de David (II Rois, xxm, 33). AIATH, Aiath, 'A-frac, ville citée dans Isaïe, x, 28. AIN, voirAEN. AION, voir Ahion. ALAM, voir Elam (Esd. vm, V- ALCIME, "AXxijaoç, grand prêtre des Juifs, succéda à Ménélas ; il accusa Judas Machabée de vouloir se révolter et fit tous ses efforts pour gagner les bonnes grâces du roi Démétrius ; c'est ainsi qu'il usurpa la dignité de grand prêtre. Ayant fait abattre la muraille de la partie intérieure du temple de Jérusalem, Dieu, pour le punir, le frappa de plusieurs plaies, lui ôta l'usage de la parole et l'affligea d'une paralysie qui le rendit perclus de tous ses membres (I Mach. vu, ix ; UMach. xiv). ALEXANDRE III, 'AXsÇavSpoç, surnommé le Grand, roi de Macédoine, fils de Philippe et d'Olym-pias, naquit à Pella ; entreprit la conquête de l'Asie et des Indes ; conquit l'empire des Perses; défit Darius en trois batailles ayant bu avec excès, il tomba mata&e et mourut à l'âge de trente-trois ans, après un règne de douze ans (I Mach. i, 10). ALEXANDRE, roi de Syrie, fils naturel d'Antiochus IV Épipha-nes, défit Démétrius Soter, épousa la fille de Ptolémée Philométor, roi d'Egypte, fut vaincu à son tour par Démétrius Nicator, et s'enfuit en Arabie, où Zabdiel, prince des Arabes, lui fit couper la tête et l'envoya à Ptolémée (I Mach. x, I ; xi, 17). ALEXANDRE, fils de Simon de Cyrène et frère de Rufus (Marc, xv, 21). ALEXANDRE (Act. iv, 6). ALEXANDRE, juif éphésien, chercha à calmer le peuple excité contre saint Paul (Act. xix, 33). ALEXANDRE, ouvrier en cuivre, fut excommunié par saint Paul avec Hyménée, pour avoir voulu blasphémer (I Tim. i, 20; II Tim. iv, 14). ALEXANDRIE, 'AXefcàvSpeia, capitale de l'Égypte, sous les Pto-lcmées, construite par Alexandre le Grand, située au bord de la mer, près du lac Maréotis (Act. xviii, 24 ; Jér. xlvi, 25 ; Ez. xxx, 14). C'est l'évangéliste saint Marc ui est considéré comme l'apôtre e l'Église d'Alexandrie. ALEXANDRINS, habitants d'Alexandrie. AL1AN, voir Alvan. ALIMAS ou AL1MIS, ev 'AXI-[aoiç, grande et forte ville dans le pays de Galaad (I Mach. v, 26). ALLON, Alone, 'AXtov, fils d'Idaia, descendant de Siméon (I Par. iv, 37). ALMATH, Alameth, 'EX^eptéO, fils de Béchor (I Par. vu, 8). ALMATH, fils de Joada (I Par. viii, 36). ALMATH ou ALMON, Almone, ville de la tribu de Benjamin (I Par. vi, 60; Jos. xxi, 18). ALOHÈS, Halo'hesch, 'AXXwyj;, fils de Sellum, un des chefs de ceux qui s'employèrent à cofo&n \ l vWWv.
ALPI1ÉE — 18 — AMASJAS qui signèrent l'acte d'alliance avec Néhémie (II Esd. x, 24). ALPHÉE, 'AXçaïo;, père de saint Jacques apôtre (Matth. x, 3 ; Marc, ni,r 18). ALPHÉE, père de Lévi (Marc, h, 14). ALUS, Àlousch, AD.ovç, une des stations des Israélites dans le désert, située dans la presqu'île de Sinaï, près de Raphidim, en Arabie (Nomb. xxxiii, 13, 14). AL VA, Alva, ToAdc, prince descendant d'Esau (Gen. xxxvi, 40). AL VAN, Alvane, TcoXà^, fils de Sobal (Gen. xxxvi, 23). AMAAD, Amed, 'AixitqX, ville de la Palestine de la tribu d'Aser, située entre Elmelech et Messal ou Masal (Jos. xix, 26). AMADATII, Hamdatha, 'A|xoc-ÔaOoç, père d'Aman, qui était de la race d'Agag, roi des Amalécites (Est. m, 1-10). AMAL, Amal, 'AuàX, fils de Hélem (I Par. vu, 35). AMALEC, Amalek, VAfxa^x, fils d'Eliphas et de sa concubine Thamna, petit-fils d'Esaii (Gen. xxxvi, 12) ; chef ou plutôt père du peuple qui habitait dans l'Idumée et qu'on appelait les Amalécites. AMALEC, montagne qui se trouve dans la tribu d'Ephraïm, où fut enseveli Abdon, juge d'Israôl (Jug. xii, 14, 15). AMELEC, voir Hamelech. AMALÉCITES , 'A(xaXYixtTat, peuple issu d'Amalec, établi dans l'Arabie Pétrée vers l'Égypte, fut l'ennemi constant des Israélites (Nomb. xxiv, 20). C'est la tribu de Siméon qui défit le reste des Amalécites et qui se rendit maîtresse du pays (I Par. iv, 43]. AMAM, Amame, Eyjv, ville de la Palestine, dans la partie méridionale de la tribu de Juda (Jos. xv, 26). AMAN, Haman, 'Ajiàv, fils d'Amadath, vizir du roi Assuérus (Est. m, 1). Mardochée ayant refusé de lui rendre les honneurs, il résolut de perdre tous les Juifs ot obtint un arrêt de mort contre eux. Il avait déjà déjà fait dresser une potence pour Mardochée, lorsqu'Assuérus apprit que ce Juif avait découvert une conspiration contre lui, et, en outre, irrité de la jalousie et de la cruauté de son favori, il le fit pendre à cette même potence qu'il avait fait dresser pour Mardochée; on fit mourir aussi tous ses enfants (Est. ix, 6). AMANA, Amana, montagne peu éloignée du Liban (Cant.iv, 8). AMARIAS, Amaria, 'Apiapia et 'ApiapCa^un des prêtres qui montèrent à Jérusalem avec Zorobabel (II Esd. xii, 2). AMARIA, fils de Mérajoth et père d'Achitob (I Par. vi, 7). AMARIAS, souverain pontife sous le règne de Josaphat (II Par. xix, 11). AMARIAS, lévite, fils d'Hébron (I Par. xxiii, 19). AMARIAS, lévite du temps du roi Ézéchias (II Par. xxxi, 15; II Esd. x, 3). AMARIAS, contemporain d'Es-dras, un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères et qui résolurent de les renvoyer (I Esd. x, 42). AMARIAS, ancêtre de Soplio-nie, prophète (Sopho?i. i, 1). AMASA, Amassa, 'Ajjisffffat, fils de Jétra ou Jéther et d'Abigaïl, sœur de David (II Rois, xvn, 25), général de l'armée d'Absalom; David lui ayant conservé ses bonnes grâces, Joab en fut tellement jaloux qu'il le tua d'un coup d'épée (II Rois, xix, xx). AMASA, fils d'Adali, vivait sous le règne d'Achaz (II Par. xxvm, 12). AMASAI, Amassai, 'Ajjieo<rt, fils d'Elcana (I Par. vi, 25). AMASAI, un des braves de David (I Par. xii, 18). AMASAI (I Par. vi, 46; xv, 24). AMASIAS, Amatsiahou, 'Ajiiff-ffa;, roi de Juda et fils de Joas; il avait 25 ans lorsqu'il commença à régner; son règne dura 29 ans (II Par. xxv). Il fut vaincu par Joas, roi d'Israël, s'enfuit à Lacliis, où il fut assassiné dans une conjuration. AMASIAS, Amatsiah, 'A^aai'ac, prêtre de Béthel (.Amos, vu, 10) sous Jéroboam II, roi d'Israël. AMASIAS, Amasia, fils de Ze-chri, capitaine très-brave sous le règne de Josaphat (II Par. xvn, 16). AMASIAS, descendant de Si-méon et père de Josa (I Par. iv, 34). AMASIAS , Amatsia, lévite , fils d'Helcias et père d'Hasabias (I Par. vi, 45). AMASSAI, Amaschessaï, 'Acacia, fils d'Azréel (II Esd. xi, 13). AMATHÉUS, 'Hemathi,' A|xa8i, descendant de Chanaan {Gen. x, 18). AMATHI, Amitaï, 'Apia8i', père du prophète Jonas (Jon. i, 1 ; IV Rois, xiv, 25). AMATHITE, 'AjjLaOïTiç, contrée du nord de la Palestine (I Mach. xii, 25). Voir Emath. AMI, Ami, 5H(j.st nom d'un des serviteurs de Salomon (I Esd. n, 57). AMINADAB, Aminadab, 'Apu-vcxôàê, fils d'Aram et père de Nahason ou Naliasson, appartenait à la tribu de Juda (Math, i, 4; Exod. vi, 23; Nomb. i, 7). AMINADAB, Aminadib (Cant. vr, 11). AMINADAB, fils de Caath et père de Coré (I Par. vi, 23). AMINADAB, chef des descendants d'Oziel (I Par. xv, 10). AMITAL, Eamoutal, 'AjxixaX, fille de Jérémie de Lobna et femme du roi Josias; elle eut pour fils Sédécias et Joachas (IY Rois, xxxm, 31; xxiv, 18). AMIZABAD,Amizabad, Za6àS, fils de Banaias (I Par. xxvii, 6). AMMA, Ouma, ville de la Palestine dans la tribu d'Aser, peu éloignée de Tyr (Jos. xix, 30). AMMAUS, voir Emmaus. AMMIEL, Amiel, 'Afxirj*, de la tribu de Dan, fils de Gemalli (Nomb. xin, 13). AMMIEL, père de Machir et de Bethsabée (I Par. m, v; II Rois, ix, 4). AMMIEL, fils d'Obédédom, un des portiers du Temple (I Par. xxvi, 5). AMMISADDAI, Amischadaï, 'Afjiiaaôaf, père d'Ahiezer (Nomb. i, 12; H, 25). AMMIUD, Amihoud, 'E(xtou5, descendant d'Éphraïm, père d'Éli-sama (Nomb. i, 10). AMMIUD, de la tribu de Si-méon, père de Samuel (Nomb. xxxiv, 20, 28). AMMIUD (II Rois, xm, 37; I Par. ix, 4). AMMON, Ben-Ami, 'A^àv, fils de Loth {Gen. xix, 38\ AMMONITES et AMMANITES, Ammonites, 'AjjtjAavtxai, peuple descendant d'Ammon, demeurant au nord des Moabites et limitrophe (Gen. xix, 38). Leur capitale était Rabbath-Ammon ; ce peuple demeura au S.-E. de la Palestine, dans les montagnes de Galaad, et fut toujours ennemi des Israélites; battu par Jephté, Saûl et David, il fut enfin exterminé par Joab, général d'armée de David. AMMONI (II Rois, xxiii, 37). Sélec d'Ammoni selon la Vulgate ; le texte hébreu porte Sélec Ammonite. AMNON, Amnône, 'Ap.vwv, fils aîné de David et d'Achinoam, sa seconde femme, conçut un amour violent pour Tliamar, sœur d'Ab-salon, qui le fit assassiner dans un festin (II Rois, xm, 1-29). AMNON, fils de Simon (I Par. iv, 20). AMOC, Amok, 'Afxex (II Esd. xii, 6, 20). AMON, Amon, 'A{xwv, contemporain d'Achab et gouverneur de Samarie (III Rois, xxn, 26). AMON, roi de Juda, fils et successeur de Manassès et de Mes-salemeth (IV Rois, xxi, 19-26); il avait 22 ans lorsqu'il monta sur le trône,régna 2 ans, adora des idoles comme, ^^ ^fex^ ^ fax Wb àam ^ ^sx ^^ AMASIAS — 19 — AMON AMONA serviteurs. Josias son fils lui succéda. AMONA, Hamonah, ÏToXuocv-boiov, nom de ville citée dans Èzech.xxx ix, 16). AMORR1IÉENS ou AMORRI-TES, Amoréens, 'Afjioàpaïoi, peuple descendu d'Amorrhéus, fils de Chanaan (Gen. x, 16), demeurait à l'est de la mer Morte, d'où il avait chassé les Ammonites et les Moabites. Le prophète Amos parle de leur taille gigantesque et de leur valeur (Amos, n, 9). AMORRHÉUS, Amori, 'Ajxop-faîo;, fils de Chanaan (Gen. x, 16). AMOS, Amos, 'Ajjiax;, berger, natif de Thécué ou Thécua, dans la tribu de Juda, au sud de Bethléhem, était un des petits prophètes sous le règne d'Ozias, roi de Juda, et sous le règne de Jéroboam, fils de Joas (Amos, i, 1). AMOS, Amoz, 'Apiwç, père du prophète Isaïe (IV Rois, xix, 2; II Par. xxvi, 22). AMOS, fils de Nahum et père de Mathathias {Luc, m, 25). AMOSA, Môtza, 'Ay-wxrj, ville de la tribu de Benjamin (Jos. xviii, 26), peu éloignée d'Am-moni. AMFIIIPOL1S, ' AjjlçCito>iç, ville de la Macédoine sur le Strymon (Act. xvn, 1), qui la baignait de tous côtés; Agnon, fils de Nicias, bâtit cette ville. AMl'LIAS, 'afjl7i).i'ocç, un des fidèles que saint Paul aimait particulièrement {Rom. xvi, 8). AMRAM, Am'rame, 'A(x6pà(i., fils de Caath, épousa Jocliabed, de laquelle il eut Aaron, Moïse et Marie (Exod. vi, 18, 20; I Par. vi, 3). AMRAM, contemporain d'Es-dras (I Esd. x, 34). AMRAPHEL, Amraphel?Afxap-©à),, roi de Sennaar, s'associe à Codorlahomor, roi des Élamites, pour combattre les rois de Sodome et de Gomorrhe, mais ceux-ci sont bientôt secourus par Abraham (Gen. xiv). AMHI, Omri, 'A/iêpc, général ANANIA des armées d'Éla, roi d'Israël ; après la mort de ce dernier, assassiné par Zambri, il régna à sa place pendant 12 ans, fonda Sa-marie (III Rois, xvi, 24), ville dans, laquelle il fut enseveli. Achab son fils lui succéda (III Rois, xvi, 16î. AMRI, 'Adapta, fils de Béchor, qui était fils de Benjamin (I Par. vu, 8 . AMRI, 'Afxpi, descendant de Pharès, fils de Juda (I Par. ix, 4). AMRI, fils de Michel et chef de la tribu d'Issachar, sous le règne de David (I Par. xvn, 18). AMSI, Amtsi, 'Avocat, lévite, fils de Zacharie (II Esd. xi, 12). AMTHAR ou REMMON-AM-THAR, Methoar, 'Pefxiicûvaà Ma-ftapaoÇa, ville de la tribu de Zabu-lon (Jos. xx, 13). ANA, Anâ, 'Avà, fils de Séir Horréen (Gen. xxxvi, 20), père d'Oholibamah, femme d'Esati. ANA, fils de Sébéon ; c'est cet Ana qui trouva les eaux chaudes ou minérales dans le désert où il menait paître les ânesses de son père (Gen. xxxvi, 24). ANA, Héna, 'Avà, ville située sur le bord de l'Euphrate, dans la Mésopotamie (IV Rois, xix, 13; Isaïe, xxxvn, 13). ANAB, Anab, 'Avwv, ville de la Palestine, dans la tribu de Juda, peu éloignée d'Hébron et de Da-bir (Jos. xi, 21). ANAI1ARATH , Ana'harath, 'AvaxotpeQ, ville située dans la tribu d'Issachar (Jos. xix, 19). ANAMELECII, Anamelech. 'AvrîfxeXéx, idole adorée par les habitants de Sepharvaïm (IV Rois, xvn, 31). ANAMIM , Enamime, 'Evsjas-Ti'e|A, fils de Mizraïm (Gen. x, 13), est généralement regardé comme un nom de peuple de l'Afrique septentrionale (I Par. i, 11). ANAN, Anane, 'HvàpL, nom d'homme (II Esd. x, 26). ANANI, Anani, 'Avàv, fils d'E-liénai, descendant de David (I Par. m, 24). ANANIA, Anania, 'Avia, ville de la tribu de Benjamin, située entre Nob et Azor (II Esd. xi, 32). — 20 — ANANIAS ou ANANIE, 'Ava-vtaç, grand prêtre {Act. xxiii, 1,2), fils de Nébédée, succède à Joseph, fils de Camidas, d'après Josèphe (Ant. 1. XX, §§ 3, 5). C'est ce même Ananie qui ordonna à ceux qui étaient près de lui de frapper saint Paul au visage. ANANIAS, un des quatre jeu nés gens choisis par Nabuchodo-nosor, roi de Babylone, pour demeurer dans le palais du roi et apprendre à écrire et à parler la langue des Chaldéens ; le chef des eunuques changea son nom d'A-nanias en celui de Sidrach, et fut précipité dans une fournaise pour n'avoir point voulu adorer une statue d'or que Nabuchodonosor avait fait dresser (Dan. i, 6 ; h, 49, m, 12). ANANIAS, chrétien de Jérusalem, époux de Saphire; saint Pierre les punit d'une mort subite pour avoir menti (Act. v, 1 et suiv.). ANANIAS, disciple de Jésus-Christ, demeurant à Damas (Act. ix, 10 et suiv.). ANANIAS, prêtre, fabricant de parfum et d'encens (II Esd. ni, 8 ; Exod. xxx, 22, 38). ANANIEL, 'AvavtyjX, ancêtre de Tobie (Tob. i). AN AT H, Anath, Aivà/. père de Samgar (Jug. m, 31). ANATHOTII, Anathoth, "Ava-Oa>0, ville de la tribu de Benjamin, peu éloignée de Jérusalem, patrie du prophète Jérémie (Jos. xxi, 18). ANATHOTHE, fils de Béchor (I Par. vu, 8). ANATHOTHIA, Antotia, *Ava-00)0, nom d'homme (I Par. vm, 24). ANDRÉ, 'AvSpêaç, apôtre de Jésus-Christ, et frère de saint Pierre ; on dit qu'il fut martyrisé à Patras en Achaïe, où il fut crucifié (Jean, i, 40; Mat. iv, 18). ANDRONIQUE, 'AvSpovixo;, un des grands de la cour d'Antio-chus Épiphane (II Mac. iv), qui le laissa gouverner Antioche pendant son absence ; excité par Ménélas, faux pontife, il assassine le grand prêtre Onias. Antio-chus, à son retour, le fit périr (H Mach. iv, 34 ; v, 23). ANANIAS ANDRONIQUE, parent de saint Paul, disciple de Jésus-Christ, époux de Junie (Rom. xvi, 7). ANEM, Anème,JAtvàv, ville de la tribu d'Issachar (I Par. vi, 73). ANER, Aner, 'Avap, ville de la tribu de Manassé, à l'occident du Jourdain (I Par. vi, 70). ANER, un de ceux qui aidèrent Abraham à poursuivre les rois Co-dorlahomor, et Amraphel, qui avaient pillé Sodome (Gen. xiv, 13, 24). r ANGE, montagne de la Cicilie, branche du mont Amanus (Jug. n. 12). ANI, Ouni, 'Qv{, lévite, musicien conptemporain de David (I Par. xv, 18, 20). ANIA? Anayay 'AvocvCaç, un de ceux qui assistèrent Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant tout le peuple (II Esd. viii, 4). ANIAM, Aniame, 'Avtav, de la tribu de Manassé, fils de Sémida (I Par. vu, 19). ANIM, Anime, VAuràp, ville de la Palestine, située dans les monts de Juda,prèsdeDabir (Jos.xv, 50). ANNE, 'Hanna, "Awa, une des femmes d'Elcana, de la ville de Ramatha, et mère de Samuel (I Rois, i, 1-2). ANNE, femme de Tobie, de la tribu de Nephthali (Tob. i, 9). ANNE, femme de Raguel (Tob. vii, 2 et suiv.). ANNE, prophétesse de la tribu d'Aser, fille de Phanuel (Luc, h, ANOB, Anoub, 'Evw6, descendant de Juda et fils de Cos (I Par. iv, 8). ANTIOCHE , 'Avrioxeia , ancienne ville de la Syrie, sur l'O-ronte, dont elle était la c'est dam qjqa \ssfc ANTIOCHE — 21 — ciples de Jésus-Christ prirent le nom de chrétiens pour la première fois (Act. xi, 26). Antioche doit sa fondation à Séleucus Ni-canor, qui la voulut nommer du nom de son père Antiochus. Son nom moderne est Antakia ou An-tachia. ANTIOCHE de Pisidie, 'Avtio-Xeia T7j; ITtffiSta;, ville de l'Asie Mineure, dans la Pisidie, au nord de la Lydie et de la Phrygie (Act. xiii, 14). Elle s'appelle maintenant Akshehr. ANTIOCHIDE, 'Av-rio^Se;, concubine du roi Antiochus Épiphane (I Mach. iv, 30). ANTIOCHUS, 'AvxiV/oç. Treize rois de Syrie portèrent ce nom ; nous ne nous occuperons que de ceux qui sont cités dans la Bible. ANTIOCHUS 11, surnommé le Dieu, par les Milésiens, qu'il délivra de la tyrannie de Lysima-chus ; il était fils d'Antiochus surnommé Soter; épousa Bérénice, fille de Ptolémée Philadel-phe, roi d'Égypte. Il périt empoisonné par Laodice, sa seconde femme (Daniel, xi, 6j. , ANTIOCHUS IV, Epiphanes, 'Eiriçavyj; (l'illustre) (I Mach. i, 11), fils d'Antiochus le Grand, succéda à son frère Seleucus IV, soumit presque toute l'Égypte, et extermina les Juifs; mais Judas Machabée reprit Jérusalem quelque temps après ; à cette nouvelle, Antiochus, transporté de colère, ordonna à celui qui conduisait son chariot de presser les chevaux : il tomba de son char, se blessa grièvement et mourut peu après dans un accès de frénésie (I Mach iii, 27 ; iv, 43 ; II Mach. iv, v, vu). ANTIOCHUS V, Eupator, Eu-iràxwp, fils du précédent, fut battu ainsi que son général Lysias, par Judas Machabée, et détrôné et tué par Démétrius Soter (I Mach. vi, vu ; II Mach. xiii, xiv). ANTIOCHUS VI, surnommé Dionysos ou Bacchus, était fils d'Alexandre Balas et de Cléopâtre, fut élevé au trône de Syrie par Tryphon ou Diodote, qui quelque temps après le fit tuer par de«* médecins (I Mach. xi, 39 ; xii, 24, 34 ; II Mach. xiv). ANTIOCHE ANTIOCHUS VII, surnommé Sidétès, Si&fjTYKï Eusèbe, Ev-ffeêri;, fils de Démétrius Soter, épousa sa belle-sœur Cléopâtre. Il fit prisonnier l'usurpateur Tryphon, et après avoir assiégé Jérusalem, il attaqua les Parthes; obtint quelques succès et fut tué dans une bataille (IMach. xv, xvi). ANTIPAS, 'AvxiTraç (Apoc. il, 13). ANTIPATER, 'AvriTtaxpoç, fils de Jason, envoyé comme ambassadeur auprès des Lacédémoniens avec Numérius (I Mach. xii, 16 ; xiv, 22). ANT1PATRIDE ou ANTIPA-TRIS, 'AvTmatptç, ville située dans la Samarie ; appelée primitivement Capharsalama ; rebâtie par Hérode, elle fut ainsi appelée en l'honneur deson père Antipater. Elle était sur la route de Jérusalem à Césarée. C'est maintenant le bourg d'Arsuf. Saint Paul passa par Antipatride, lorsqu'il fut conduit de Jérusalem à Césarée (Act. xxiii, 31). AOD, Ehoud, 'Ato8, fils de Ba-lan (I Par. vii, 10), petit-fils de Benjamin le Patriarche. AOD, juge d'Israël, fils de Géra (Jug. m, 15), tue Eglon, roi des Moabites, oppresseur des Israélites. APELLE, 'AirsUr;;, fidèle serviteur de Jésus-Christ, et salué par saint Paul (Rom. xvi, 10). APHARA, Para, 4>apà, ville de la Palestine située dans la tribu de Benjamin, peu éloignée de Béthel (Jos. xvm, 23). APHARSACHÉENS ou APHARSATHACUÉENS et A-PHARSÉENS , Apharsatach , Apharas, 'AçapffaOaxaîoi, \A9ap-«rayatoi, 'Açapdaïoi, peuples assyriens, qui vinrent s'établir à Samarie sous la conduite d'Aséna-phar (I Esd. iv, 9,10; v, 6). — 22 APHARSACHÉENS APHEC, Aphek, 'A®sx, ville royale desChananéens, dont le roi fut vaincu par Josué (Jos. xii, 18;. On pense que c'est la même qu'Apheca (Jos. xv, 53). APHEC, ville échue en partage aux enfants d'Aser, était située près du territoire de Sidon, au pied du Liban (Jos. xix, 30). APHEC, ville située dans la tribu d'Issachar ; c'est là que les Philistins campèrent avant de combattre le peuple d'Israël (I Rois, rv, 1). APHECA , Aphéka, 4>axova, ville située dans la tribu de Juda, peu éloignée d'Hébron (Jos. xv, 53). APHAEREMA ou APHEREMA, 'Açatpepta, ville du territoire de Samarie, fut annexée à la Judée (I Mach. xi, 34 \ APHIA, Apia'h, *A?éx, nom d'un des ancêtres du roi Saiil (I Rois, ix, 1). APHSÈS , Hapitsetz, 'A<pear\, chef de la dix-huitième famille d'entre les vingt-quatre quiétaient consacrées au service du temple (I Par. xxiv, 15). APHUTÉENS, Pouthite (I Par. H, 53). APOLLON, 'AttoXXwc, Juif originaire d'Alexandrie, disciple fervent de Jésus-Christ. C'était un homme très-éloquent (Act. xvm, 24). APOLLONIA ou APOLLONIE, 'AiroXXomoc, ville de Macédoine ; saint Paul y passa, ainsi qu'à Amphipolis, pour venir à Thessa-lonique (Act. xvn, 1). Elle ne présente plus aujourd'hui que des ruines sous le nom de Palaeo-Chori. APOLLONIUS , 'Aîtonwvio; , fils de Tharsée, gouverneur de la Cœlé-Syrie et la Phénicie, sous Séleucus IV (II Mach. iv, 4 ; m, 5. APOLLONIUS, officier d'Antio-chus-Épiphanes, gouverneur de la Samarie, fut vaincu et tué par Judas Machabée (I Mach. ni, 10; II Mach. v, 24). APHEC APOLLONIUS, fils de Mnes-thée ou Mnesthéus (II Mach. iv. 21), fut envoyé comme ambassadeur d'Antiochus, auprès de Pto-lémée Philométor. APOLLONIUS, fils de Gennéus (II Mach. xii, 2). APOLLONIUS, gouverneur de la Cœlé-Syrie, général des armées de Démétrius Nicator, fut vaincu " par Jonathas, à Azotli (I Mach. x. GO). APOLLOP1IANES, 'ATroMoçot-vyj;. Syrien, tué par vingt soldats de Judas Machabée, dans la forteresse de Gazara (II Mach. x, 37). APPHA1M, Appaime, \A7rça(v, fils de Nadab (I Par. n, 30). APPI1US, 'A7T9oO;, surnom de Jonathas Machabée (I Mach. n, 5). APP1US, "Atttuo;, marché, forum, peu éloigné de Rome (Act. xxviii, 15). Ce nom lui a été donné en mémoire d'Appius Claudius, censeur, pour lequel on érigea une statue sur cette place. AQUILA, 'AxuXaç. Juif, originaire du Pont, converti à la religion chrétienne, avec sa femme, Priscille, par saint Paul (Act. xm. 2), auquel l'un et l'autre sauvèrent deux fois la vie à Éphèse. AR, Ar, ville capitale des Moa-bites, située au sud de l'Arnon. Son nom actuel est El-Raba (Is. xv, 1). ARA, Hara, ville ou canton d'Assyrie, située sur le fleuve Gozan ; c'est là que les Israélites des dix tribus furent transportés par Téglathphalasar, roi d'Assyrie (I Par. v, 20). ARA, Ara, 'Apd, fils de Jéther (I Par. vu, 38). ARAAS, Har'has, 'A pot;, gardien des vêtements à Jérusalem (IV Rois, xxii, 14). ARAB, Arab, Aîp£>, ville de la tribu de Juda, située près d'Hébron i Jos. xv, 52). ARABES, Arbim/Apa6e;, peuple de l'Arabie (Is. xm, 20). ARABIE trée de \\s\s, ^ vv ARABIE — 23 — l'occident du Tigre et de l'Eu-phrate, et à l'orient et au midi de la Palestine, et s'étend vers le sud entre la mer Rouge et le golfe Persique. Les habitants de l'Arabie sont désignés dans la Bible sous le nom d'Orientaux et Occidentaux (Gen. xxv, 6 ; Jug. vi, 3; IV Rois, iv, 30 ; II Par. ix, 14). Elle se divise en trois parties : l'Arabie Déserte, l'Arabie Pétrée et l'Arabie Heureuse (III Rois, x, 15 ; Jérém. xxv, 24 ; II Mach. v, 8; Act. ii, 11). ARACHÉENS ou ARAC, Erki, 'Apovxocïo;, fils de Chanaan (Gen. x, 17). ARACH, Erech, 'Opéx, ville capitale du royaume de Nemrod, dans la terre de Sennaar 'Gen. x, 10). ARACH ou ARACHITE, Ar- chtie, 'ApaxC, ville située dans la tribu de Ruben (B. du Bocage), et patrie de Chusai, conseiller de David (II ilote, xv, 32; viii, 5, 14 ; I Par. xxvii, 33). ARAD, Arad, 'AoàS, ville située dans la Palestine aans la tribu de Juda, au sud d'Hébron [Jug. i, 16). ARADA, 'Harada , XapaôàO, station des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 24). ARADE, ARADUS ou ARA-DON, "Apafio;, île et ville de la Méditerranée, sur les côtes de la Phénicie , vis-à-vis d'Antarade (Ezech. xxvii, 8 ; I Mach. xv, 23). ARADIUS, Arvadi, 'ApàStoç, fils de Chanaan (Gen. x, 18). ARA1A, 'Harhaifih, 'Apayato;, père d'Eziel, et contemporain de Néhémie (II Esd. iii, 8). ARAM, Arame 'Apàjx, fils de Sem (Gen. x, 22). ARAM ou RAM, Ram, 'Apàp, fils d'Hesron et père d'Aminadab (Ruth, iv, 20; I Par. n, 9, 10; Matth. i, 3, 4). ARAM. fils de Somer (I Par. vu, M). ARAM, fils de Jéraméel (I Par. il, 25). ARAM, nom donné à tout le pays compris entre la Méditerranée, le mont Amanus, les montagnes de la Perse et celles de l'Arménie, la Syrie dans sa plus grande extension, toute cette vaste région était appelée Aram dans l'Écriture, et Syrie dans les temps postérieurs (Gen. xxxi, 18 ; III Rois, xx, 1 ; Gen. xxiv, 10). ARACHÉENS ARAMA, Rama, ePapià, ville fortifiée située dans la tribu de Nephthali (Jos. xix, 36). ARAN, Harane, 'A^àv, troisième fils de Tharé et frère d'Abraham et de Nachor ;il mourut à Ur, en Chaldée (Gen. xi, 26, 28). ARAN ou ARAM, 4ra?ie,'Apàv, fils de Disan (Gen. xxxvi, 28). ARAPHA, voir Rapha. ARARAT, Ararate, 'Apapàr, ce nom conservé dans la Vulgate au chap. xxxvn, v. 38, est exprimé par l'Arménie dans la Vulgate, IV Rois, xix, 37 ; Gen. vin, 4. On dit que c'est à cet endroit que l'arche s'arrêta après le déluge. ARARI ou ORORI, Harari, 'Apouyaïo;, ce nom est cité dans la Vulgate en parlant d'Age d'A-rari, père de Semma (II Rois, xxiii, 11,25, 33; I Par. xi, 43.) En hébreu, ce nom signifie Montagnard. ARBATES, èv 'Apêàrroiç, ville de la Palestine située dans la tribu d'Issachar (I Mach. v, 23). ARBATH ou ARBATHITE, Ar-bathite, Tapaêaiôt, patrie d'Abial-bon, un des trente braves de David (II Rois, xxiii, 31 ; I Par. xi, 32). ARBÉ, voir Carïàth-Arbé ou Hébron. ARBELLES ou ARBELA, ev \Ap6^jXoi;, ville de la Galilée, tribu de Zabulon, située à peu de distance de Masaloth (I Mach. ix, 2). ARBI, Arbite, patrie de Pharai, un des braves de David (II Rois, xxiv, 35). ARCHÉLAUS, 'ApxéXoto;, fils d'Hérode le Grand et de Maltacé, sa femme. Il se montra si cruel dans les premières années de son — 24 — ARCHÉLAUS , ÀRCHI — 25 — règne, que lorsqu'il vint à Rome Auguste l'exila à Vienne, dans les Gaules (Matth. h, 22). ARCHI, Arki, 'ApaxÊ, ville de la Palestine (Jos. xvi, 2). Les uns la placent dans la. tribu de Ma-nassé et les autres dans celle d'Ephraïm. ARCH1PPE, "ApxMtTCoç, nom d'homme (Coloss. iv, 17^. ARDON, Ardone, 'ApSwv, nom d'homme (I Par. n, 18). ARE A, Ara'h , "Ape; , nom d'homme(I2?.sû?.ii,5 ]ïlEsd. vi, 18). AREBBA, Rabba, ItoOr^à, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 60). ARECON, Rakone, 'Iepobcwv, ville située dans la tribu de Dan, peu éloignée de Joppé (Jos. xix, 46). ARED, Orde, 'Ap<*8, fils de Benjamin (Gen. xlvi, 21). ARÉE,i4ra'A, * Opéx, descendant d'Aser (I Par. vu, 39). ARÉLI, Ar'èli, 'ApifjX, fils de Gad (Gen. xlvi, 16). AREM, 'Harime, 'Hpsjji, nom d'homme (II Esd. vu, 42). ARETAS, 'Apltaç, ce nom est commun à plusieurs rois d'Arabie ; celui-ci est contemporain d'Antiochus Êpiphane et de Jason (II Mach. v, 8). ARETAS, gouverneur des Juifs à Damas du temps de saint Paul 'II Cor. xi, 33). AREUNA ou ORNAN, Arnane, X)çvà, natif de Jébus (Jébuséen), qui vendit à David un emplacement ou son aire pour dresser un autel au Seigneur; cette aire était située sur le mont Moria (I Par. xxi, 18 et suiv. ; II Rois, xxiv, 18). ARGOB, Argob, 'Apyoê, province qui faisait partie du royaume de Bazan dont Og était le souverain: elle échut en partage à la demi-tribu de Manassé, au delà du Jourdain (Deut. m, 4, 14 ; III Rois, rv, 13). La capitale de cette province portait le même nom. ARGOB. D'après le texte hébreu, ce serait un nom d'homme ; tué avec Phacéia, roi d'Israël, et, ARIUS d'après la Vidgate, Argob est pris pour un nom de lieu avec Arié et situé dans la Samarie (IV Rois, xv, 25). ARIARATHES,'Apiapà8yj; ; plusieurs rois de Cappadoce ont porté ce nom (I Mach. xv, 16). ARIDAI, Aridaï, 'Aptfaïoç, fils d'Aman, massacré par les Juifs avec ses frères (Esth. ix, 9). ARIDATHA, Aridatha, Zap-êaxà,fils d'Aman,massacré comme celui qui précède (Esth. ix, 8). ARIÉ, Arieh, 'Apta, voir Argob. ARIEL, Ariel, 'Apiyj>, député par Esdras auprès des fils de Lévi pour amener les ministres du Temple (I Esd. viii, 16). ARIEL, fils de Gad et chef de la famille des Ariélites (Nomb. xvi, 17). ARIEL, désigné dans Is. (xxix, 1) comme nom de ville. ARIMATHIE, 'Apifiadafa, patrie de saint Joseph, disciple de de Jésus. Saint Luc la nomme ville de Judée (Luc, xxiii, 51, 52, 53). C'est dans cette ville que saint Joseph ensevelit le corps de Jésus-Christ. Elle est située dans la tribu d'Éphraïm (selon B. du Bocage). ARIOCH, Arioch, 'Apic&x» roi du Pont, roi d'Élassar selon l'hébreu (Gen. xiv, 1-9). ARIOCH, général des troupes du roi Nabuchodonosor (Dan. n, 14). ARISAÏ ou ARISSAI, *Pou- çaïo;, fils d'Aman (Esth. ix, 9). ARISTARQUE, 'ApCdrap^oç, Macédonien de Thessalomque (Act. xxvn, 2), un des compagnons de saint Paul dans son voyage (Act. xix, 29). ARISTOBULE, \Apurco6ouXo;, Juif de la race des prêtres sacrés, précepteur du roi Ptolémée VI, surnommé Philométor (II Mach. i, 10). ARISTOBULE, disciple de saint Paul, et un de ceux qu'il recommande aux Romains (Rom. xvi, 11). ARMAGEDON — 26 — ASA , ARMAGEDON, 'Apjxaveôwv, nom de lieu cité dans ¥ Apocalypse (mi, ARMÉNIE, Ararat, 'Apfxevia, contrée de l'Asie, au nord de la Médie, de l'Assyrie et de la Mésopotamie ; elle embrassait tout le pays où se trouvent les sources du Tigre et de l'Euphrate, du Cy-rus et de l'Araxe, et comprenait les trois pays de Tliogorma, d'A-rarat et de Mènni (Gen. viii, 4; IV Rois, xix, 37). ARMON, Harmona, nom de lieu cité dans Amos (ni, 4). ARMONI, Armoni, 'Epfjitovof, fils de Saiil et de Respha, qui fut pendu par les Gabaonites (II Rois, xxi, 8). ARNAN, Arnane, 'Opvà, nom d'homme (I Par. m, 21). ARNON, Amone, 'Apvwv, torrent ou fleuve, à l'extrémité de Moab, qui sépare les Moabites des Amorrhéens, a sa source dans la chaîne des montagnes de Ga-laad et se jette dans la mer Morte, au sud de la tribu de Ruben (Nomb. xxi, 13; Dent, n, 24; ls. xvi, 2). Son nom moderne est Wadi-Moudjeb. AROD, Arod, 'Apo^ei;, fils de Gad (Nomb. xxvi, 17), appelé aussi Arodi (Gen. xlvi, 16). Sa famille est appelée les Arodites. AROER, Aroer, 'Aporip, ville située dans la tribu de Ruben, sur l'Arnon, au sud de Dibon (Deut. h, 36). AROER, ville située dans la tribu de Gad, au sud de Rabbath-Ammon ou Philadelphie. Aroer est encore cité dans II Rois, xxx, 28. ARORI, Aroérite, ' ApapÊ, patrie d'Hotham, père de Samma et Jéhiel, tous deux faisant partie des trente braves de David (I Par. xi, 44). ARPHAD, Arpad, 'ApçàS, ville ou district de la oyrie, dépendante probablement de Damas (Jérém. xlix, 23; IV Rois, xviii, 34; ls. x, APUARSA THACEENS, Aphar-satach, 'A9ap<iaôaxaïoi, peuple de l'Assyrie, qui vint s'établir plus tard a Samarie (I Esd. rv, 9). ARPHAXAD, Arpachschad, 'Apçafcaô, fils de Sem, vint s'établir dans l'Arrapachitide, au nord de l'Assyrie, à laquelle il communiqua son nom (Gen. x, 22, 24 ; xj. 10). ARPHAX AD, roi des Mèdes, fut vaincu par Nabuchodonosor, dans la plaine de Ragau. Il bâtit Ecba-tane iJug. i, 1 et suiv.). ARSA, Artsa , 'Q<ra, 5Ap<rà , gouverneur à Thersa (III Rois. xvi, 9). ARSACES (Mithridate), 'Ap-oàxyjc, roi des Perses et des Mèdes (I Mach. xiv, 2, 3), remporta plusieurs victoires sur Démétrius Nicator, roi de Syrie. ARTAXERCÈS, Arta'hschast. 'ApÔaaaffOà, nom de deux rois de Perse cités dans \ Ancien Testament et surnommés l'un Longue-main, l'autre Mnémon. Dans le Livre d'Esdras, iv, 7, 23, le roi qui est appelé Artaxercès et qui avait fait suspendre la réédification du Temple, est désigné probablement pour le faux Smerdis (I Esd. iv, 7, 8, 23, 24; vu, viii : II Esd. il, 1). ARTEMAS, 'ApTSfiâ;, compagnon et disciple de saint Paul (Tit. m, 12). ARUBOTH, Arouboth, 'Apa-6ùid, ville réunie àcellesdeSocho. et d'Épher, fut donnée par Salomon à l'un de ses officiers nommé Bénhesed. Elle était située dans la tribu de Juda (III Rois, iv, 10). ARUM, Haroume, 'laptv, nom d'homme (I Par. iv, 8). ASA, Assa, 7Adà, roi de Juda, fils et successeur d'Abia; sa mère s'appelait Maacha et était fille d'Abessalom. Il abattit les autels érigés aux idoles et rétablit le culte du vrai Dieu. Il vainquit Zara, roi d'Éthiopie. Le prophète Hanani lui ayant fait reproche de n'avoir pas mis sa confiance en Dieu, il le fit mettre en prison (III Rois, xv, 8; II Par. xvi). Asa fat affligé d'une maladie des pieds, probablement la goutte. Il mourut dans la 41e année de son règne, laissant pour successeur son fils Josaphat. Ses funérailles furent célébrées avec beaucoup de pompe; on coucha le roi sur un lit parfumé. ASA, fils d'Elcana (I Par. ix, 16). ASAEL, Aschael, 'AaarjX, fils de Sarvia et frère de Joab et d'Abisaï, fut tué par Abner, général de l'armée de Saiil, dans un combat à Gabaon (II Rois, n, 18 et suiv.). AS AIA, ' Aaafa, fils aîné de Siloni (I Par. ix, 5). AS AIA (I Par. iv, 36 ; xv, 6). AS AI AS, Assaïah, officier du roi Josias (IV Rois, xxn, 12; II Par. xxxiv, 20). ASALELPHUNI, Hatslelponi, 'E<jyiXeëêa>v, descendante d'Etam, sœur de Jezrahel, Jesema, Jede-bos (I Par. iv, 3). ASAN, Aschane, 'A<ràv, ville de la Palestine. On n'est pas certain de sa position : les uns la placent dans la tribu de Juda, et d'autres dans celle de Siméon (Jos. xv, 42 ; I Rois, xxx, 30;. ASANA, Hasnoua, 'Atravoua, de la tribu de Benjamin, fils d'Odnia (I Par. ix, 7). ASAPI1, Assaph, \Aaà?>, fils de Barachias, de la tribu de Lévi, chef des chantres de la maison de David, a composé différents psaumes (I Par. vi, 39). ASAPH, chancelier d'Ézéchias, roi de Juda (IV Rois, xviii, 18). ASAPII, grand maître de la forêt du roi Artaxercès (II Esd. ii, 8). ASARAMEL, Sar'amel, Zaça-jxéX, lieu de la Palestine où se tint la grande assemblée des prêtres et du peuple, pour donner à Simon, grand prêtre, une grande indépendance en reconnaissance des services importants qu'il leur avait rendus (I Mach. xiv, 28). ASARELA, Assaréla, 'EparjX, fils d'Asaph (I Par. xxv, 2). ASARHADDON, Essar'hadane, \\<xopô6v, un des rois d'Assyrie, fils de Sennacliérib et son successeur, réunit les royaumes de Ni-nive et de Babylone, s'empara d'Azoth,de la Syrie, etenvoyaune colonie à Samarie ; il fit la guerre à Manassé, roi de Juda, prit Jérusalem et emmena le roi prisonnier à Babylone (IV Rois, xix, 37 ; II Par. xxxiii, 12). ASA ASARMOTH, 'Hetsar-Maveth, Sap{ji(o6, fils de Jectan (Gen. x, 26 ; I Par. i, 20). ASASON - THAMAR, 'Hatse -tsone-Tamar, 'Aeraaovôajxàp, ville de la tribu de Juda, située sur le versant occidental de la mer Morte, appelée aussi Engaddi (II Par. xx, 2), réputée pour ses vignes (Cant. i, 13). C'est dans cette ville que les Amorrhéens et les Amalécites furent défaits par Chodorlaliomor, roi des Élamites, et les Ammonites et les Moabites par Josaphat, roi de Juda (Jos. xv, 62). ASBAI, Ezbaï, 'AÇoêai, père de Naaraï (I Par. xi, 37) et un des vaillants de l'armée de David. ASBEL, Aschbel, 'AtfêrjX, fils de Benjamin (Gen. xlvi, 21 ; Nomb. xxvi, 38; I Par. viii, 1). ASCALON, Aschkelone, 'Acrxà-Xa>v, ville maritime du territoire des Philistins, surnommée par les Musulmans Arous el-Schâm (la fiancée de la Syrie), située sur la Méditerranée, entre Asdôd ou Azoth et Gaza. La tribu de Juda s'empara de cette ville après la mort de Josué, mais elle retomba bientôt au pouvoir des Philistins. Ascalon est la ville natale de Sé-mira'mis et d'Hérode le Grand. Elle fut détruite en 1192; on en voit encore les ruines. Les Arabes la nomment Askaalan (Jug. i, 18; Jér. xlvu, 7). ASCENEZ, Achkenas, 'Aava-vàÇ, fils de Gomer, qui était, fils de Japhet (Gen. x, 3; Jér. li, 27). ASEBAIM, Hatsebaime, 'Atre-êiost(i, père de ^ Esd. nu, bV, \ Esd. . , i mBom ^ ^ doth de Pisga, 'AgttjSwô 4>a<ty<x, ville située dans la tribu de Ruben, au pied du mont Phasga, ui n'est autre que le sommet u mont Nébo (Jos. xii, 3). ASEDOTH — 27 — ASEL, Atsel, 'E<7Y)X, un des descendants de Saul (I Par. vin, 37). ASEM ou ESEM, Etsème, 'latiôv et 'Auôf/., ville de la tribu de Siméon, au sud de la tribu de Juda Jos. xv, 29 ; xix, 3). ASÉMONA , Atsmone , *A<ie-(jiwvà, ville frontière de la tribu de Juda, non loin du torrent d'Égypte (Jos. xv, 4), située sur la limite méridionale de la terre de Chanaan (Nomb. xxxiv, 4). ASENA, Àschna, wA<7<ra, ville située dans la tribu de Juda (Jos. xv, 33), entre Saréa et Zanoé. ASENA, Asna, 'AtJÊvà, nom d'homme (I Esd. n, 50). ASENAPHAR, Osnapar, Aaae-vaçâp, qu'on qualifie de grand et glorieux dans i Esd. iv, 10, est probablement le môme personnage qu'Asarhaddon. ASENETlMswâtfVAffevÉÔ, ^ de Putiphar (Gen. xli, 45), prêtre d'Héliopolis, femme de Joseph et mère d'Ephraïm et de Manassé (Gen. xli, 50). ASEH, Achère, 'Aarjp, fils de Jacob et de Zelpha, servante de sa femme Lia (Gen. x, 13). ASER (tribu d'), contrée de la Palestine que possédait la tribu descendue d'Aser, fils de Jacob. Elle occupait une partie de la Galilée, avait pour limite au N. le territoire de Sidon, à 10. la mer Méditerranée, au S. la demi-tribu de Manassé et la tribu d'Issachar, à l'E. les tribus de Za-bulon et de Nephthali (Jos. xix, 24-31). ASERGADDA, 'Hetsar-Gada, ville, de la tribu de Juda, située près de Molada et d'Hassemon (Jos. xv, 27). ASHUR , Asch'hour, 'kayà , 'Aaoup, nom d'homme (I Par. n, n; iv, b). A.SIARQUES, 'Aartapxai, nom
ASEL que l'on donnait aux souverains pontifes de l'Asie Mineure, pour présider aux jeux fondés par les sept villes principales de cette contrée ; ils étaient nommés par les principaux citoyens réunis à Éphèse ; c'était une charge très-onéreuse, car l'Asiarque était obligé de faire la dépense de ces jeux (Act. xix, 21). ASIE, 'Aoia (Act. ii, 9 ; vi, 9 ; xvi, 6). AS1EL, Assiet, 'Affi^X, nom d'homme (I Par. iv, 35). ASIMA, Aschitna, 'Aatpuxô, divinité adorée par les habitants d'Emath (IV Rois, xvn, 30). ASIONGABER, Etsione-Gaber, Fasuov, Taêép, port sur la pointe de la mer Rouge, nommé golfe Elanitique au sud de la ville d'Elath, dans l'Idumée. Ce fut aussi la trente-deuxième station des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 35). C'est de ce port que partit la flotte que Salomon et Josaphat envoyèrent dans les contrées d'Ophir (III Rois, ix, 26), les vaisseaux de Josaphat se brisèrent à Asiongaber (III Rois, xxii , 49) ; aujourd'hui elle sp nomme Calaat-el-Acaba. ASIR, Assir, 'Aaetp, 'Aar\o, fils de Coré (I Par. vi, 22). ASIR, fils d'Abiasaph (IPatwi. 23). ASIR, fils de Jéchonias (I Par. m, 17). ASLIA, Atsaliahou, 'E£e).toç. père de Saphan (IV Rois, xxii, ASMODEE,9 AcrpiogaTo; (Tob. m, 8; vi, 14; vin, 3). ASNAA, Assnaah,'Aaavà, nom d'homme (II Esd. ni, 3). ASOM , Otsème, ka6]x , nom d'homme (I Par. n, 15, 25). ASOR, Hatsor, 'Aca>p, ville fortifiée au sud de la tribu de Nephthali, près de Capharnaum (Jos. xix, 36). ASOR, 'Aoopiwvatv, ville située au sud de la tribu de Juda (Jos. xv, 23). ASOR (la nouvelle), 'Hatsor, 'Hadatha, 'Aaepcov, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 25). ASOR — 28 — ASOR ou IIESRON, 'ffatsor ou 'Hetsrone, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 25). ASOR, ville située au nord de la tribu de Benjamin (I Esd. xi, 33). ASOTH, Aschoathy 'A<u6, fils de Jéphlat (I Par. vn, 33). ASPIIAR, 'Acrçàp, lac de la tribu de Juda, près du désert de Thécua ; Jonathas et Simon, son frère, avec d'autres Juifs, s'y réfugièrent (I Mach. ix, 33). ASPHENEZ, Aschpenaz, 'Aaça-v£Ç, chef des eunuques du roi Nabuchodonosor, roi de Babylone (Daniel, i, 3). ASR1EL ou ESRIEL, Aschriel, 'EoptyjX, fils de Manassé (Jos. xvn, 2; Nomb. xxvi, 3K ASSKDIM, Tsidime, ville fortifiée qui se trouve dans la tribu de Nephthali (Jos. xix, 35). ASSEM, Bené-Baschème, Aeàp, nom d'homme (I Par. xi, 33). ASSIDÉENS, 'AaiSatot, secte de Juifs et vrais patriotes qui vinrent se mettre sous les ordres de Mathathias ; on les appelait pieux par opposition aux impies; ils étaient les plus vaillants d'Israël (I Mach. h, 42; II Mach. xiv). ASSON ou ASSOS, "A<7<70<;, ville de l'Asie Mineure, située dans la Mysie ; c'est là que les disciples joignirent saint Paul, d'où ils allèrent tous ensemble à Mitylène. Elle s'appelle actuellement Saint-Quaranta^ (Act. xx, 13). ASSUÉRUS, A'hasuerus 'At-«rouYipoi;, nom donné à plusieurs rois remarquables des Perses et des Mèdes. Celui dont parle l'Écriture n'est autre qu'Artaxercès Mnémon, l'époux d'Esther, nièce de Mardochée ; il existe du reste bien des versions sur ce personnage (I Esd. iv, 6; Dan. ix, 1). ASSUR, Achour, 'A<y<roup, fils de Sem; bâtit Ninive, Chalé et Rezen (Gen. x, 11, 12, 22). ASSUR1M, Aschourimef 'Aa-GoupiEiti, fils de Dadan (I Par. i, ASOR ASSYRIE, Assh'ur, 'A<r<70Ûp, vaste contrée d'Asie, située à 1 est du Tigre, dont la capitale était Ninive. Ce furent les descendants d'Assur, qui originairement l'habitèrent : de là vient que le nom d'Assur a souvent, dans l'Écriture, le sens du mot Assyrie. C'est aujourd'hui le Kurdistan (Gen. ii, 14; x, 11). ASTAROTII - CARNAIM ou ASTAROTH, Aschtaroth, 'A<r-raptoô, ville du pays de Basan, demi-tribu de Manassé, située à l'est du Jourdain, sur la rive mé ridionale de l'Hiéromax, au nord d'Edrei et de Raphon (Deut. i, 4). Og, roi de Basan, demeurait dans cette ville. On suppose qu'elle est ainsi appelée du nom d'Astaroth ou" Astarte, déesse ou idole des Sidoniens (Gen. xv, 5). ASTAROTII ou ASTARTÉ , Aschtarothy 'Aa-râp-cr), idole des Sidoniens et adorée aussi par toutes les peuplades chananéen nés (Jug.x, 6; n, 13 ; IVjRof^xxm, 4 ; I Rois, vu, 4). On suppose que c'était la lune que ces peuples adoraient sous ce nom, et Baal le soleil. ASTARTÉ, voir Astaroth. ASTYAGES,'A<m>àyrK, dernier roi des Mèdes, eut Cyrus pour successeur (Dan. xm, 65). ASYNCR1TE , 'Aauyxpnroç t chrétien de Rome, salué par saint Paul (Rom. xvi, 14). AT AD (aired'), Atad (Goren), 'AxàS CaXwç), lieu situé à l'est du Jourdain. Ce fut jusqu'à cette place ou cette aire que Joseph et ses frères, avec tous les grands de l'Égypte, conduisirent avec beaucoup de pompe le corps mort de leur père Jacob, et lui firent des funérailles magnifiques. On l'appela depuis Abel-Mizraim, c'est-à-dire le Deuil de l'Égypte ; cette aire était peu éloignée d'Hébron (Gen. l, 10, 11). AT ARA, Atara, 'Axàpa, femme de Jéraméel mfet^, ^ Par. u, ^V ^ ïv i ATAiVVyYYV AtlxarotK^ xw ATAROTH — 29 — péO, une des villes de la tribu de Gad, dépendante des terres de Jaser et de Galaad (Nomb. xxxn, 3,34). . ATAROTH, ville située sur la limite de la tribu d'Éphraïm et de Manassé (Jos. xvi, 2, 7). ATAROTH-ADAR , Atroth-Adar, Maaxaçwg ' Opsx»ville située à l'est de la tribu d'Ephraïm, assez voisine du Jourdain, près de la montagne qui est au sud de la basse Beth-Horon (Jos. xviii, 13). ATHAC, Athach, ville située dans la tribu deJuda, à laquelle David envoya les dépouilles qu'il avait enlevées aux Amalécites (I Rois, xxx, 30). ATHACH, Hathach/AxçHxQcao', eunuque ou officier d'Assuérus. et attaché au service d'Esther (Esth. iv, 5). ATHAIAS, Ataïa, 'Aôaia, fils d'Aziam (II Esd. xi, 4). AT II AL AI, AtalaU OaXt, nom d'homme (I Esd. x, 28). ATHALIAS, Athnlia, 'AÔeXta, nom d'homme (I Esd. vin, 7). ATHALIE, Athaliah, ro8o).i'a, fille d'Achab et de Jézabel, et épouse de Joram, roi de Juda. Après la mort de son fils Oclio-zias, elle fit tuer tous ses enfants et ceux des princes de la maison royale pour s'emparer du gouvernement ; il n'y eut que Joas qui fut sauvé par les soins de Josaba ou Jocabed, sœur d'Ochozias et femme du grand sacrificateur Joïa-da, qui mit Joas sur le trône et qui ordonna de tuer Athalie (IV Rois, xi, 1 et suiv.). AT H AN AI, Athni, 'AôavC, contemporain de David (I Par. vi, 41). ATHAR, Ether, 'leôép, ville de la tribu de Siméon (Jos. xix, 7). Elle paraît être la même qu'Ethér qui avait appartenu à la tribu de Juda (Jos. xv, 42). ATHÈNES, "A6yjvai, célèbre ville de la Grèce, capitale de l'At-tique. Saint Paul y prêcha (Act. xvn, 15 et suiv.). A THEISOBIUS. 'A0yjv<56to;, favori du roi Antioclius VII (I Mach. xv, 28, 36). ATAROTH ATHERSATHA , Tirschata , 'Aôepffouiôà, nom d'office ou déchargé qui désignait Néhémie (I Esd. ii, 63; II Esd. vu, 65 ; i, 11). ATHMATHA, 'Houmta, ville de la Palestine de la tribu de Juda, peu éloignée d'Hébron (Jos. xv, 53). ATTALE, "AfraXoç, trois rois de Pergame portèrent ce nom ; celui dont il est parlé dans la Bible (I Mach. xv, 22), est At-tale II, surnommé Philadelphe ; c'est à lui que les Romains écrivirent en faveur des Juifs. ATTALIE, 'ArràXeta, ville maritime de la Pamphylie (Act. xiv, 24). C'est là que saint Paul et saint Barnabe descendirent avant de se rendre à Antioche. Attale II fut son fondateur. On l'appelle aujourd'hui Sattalia. AUGUSTE (César), AOyouato^, empereur romain, fils d'Octavius et d'Accia, fille de Julie, sœur de Jules César. Ce fut cet empereur qui ordonna le dénombrement dont il est parlé dans saint Luc (Luc. il, 1). AURAN, 'Havrone, AOpavÏTY]:, province de la Palestine, vers le nord de la demi-tribu de Manassé. Ezécliiel (xlvii, 16, 17) la nomme parmi les districts limitrophes de Damas. Le Hauran actuel embrasse outre l'ancienne Aurani-tide, une partie de la Trachonitide et de la Batanée. AVA ou AVAH, Ava, 'Aïà, ville située en Assyrie. Salmanasar transféra ses habitants en Sama-rie, à la place des Israélites (IV Rois, xvii, 24 ; xviii, 34; xix, 13 : Is. xxxvii, 13). D'après le géographe Sanson, cette ville était située sur la pointe occidentale du golfe Persique, près de l'embouchure de l'Euphrate. AVI M, Avime, Aîei'v, ville située dans la tribu de Benjamin, au sud de Béthel (Jos. xviii, 23). AV1TU. Evith, T^aui., \\VU-de ridumée (Gen. xxxvi, 35; I Par. i, 46). AVITH — 30 — AXA, Achsa, 'Affx^i fille de Caleb et épouse d'Othoniel, fils de Cenes. Caleb avait promis sa fille Axa, à celui qui détruirait Cariath-Sepher (Jos. xvi, 16, 17). AZA, Ouza, 'AÇco, nom d'homme (I Esd. il, 49). AZA, Aza, ràfri;, ville de la tribu d'Ephraïm, située à l'est de Sichem, d'après B. du Bocage (I Par. vu, 28). AZA1IEL, Assaely 'AaonrçX, nom d'homme (I Esd. x, 15). AZANIAS, Azania, 'AÇavi'ac, était un lévite père de Josué (II Esd. x, 9 . AZANOT-THABOR, Aznoth-Thabor, 'AÇavfoÔ 0aêu>p, ville de la tribu de Nephthali, au sud et près du mont Thabor, d'après B. du Bocage (Jos. xix, 34). AZABEEL, Azaréel, 'OÇitqX, contemporain de David, lévite et musicien (II Esd. xn, 35). AZARÉEL, nom de plusieurs hommes (I Par. xn, 6; xxv, 18; xxvu, 22; II Esd. xi, 13). AZARIAS, Azaria, 'AÇaptaç, fils d'Éthan (I Par. n, 8). AZARIAS, fils d'Achimaas (I Par. vi, 9). AZ ARIAS, fils de Johanan (I Par. vi, 10;. AZA RI AS, fils du grand prêtre Sadoc (III Rois, iv, 2). AZ ARIAS, grand prêtre sous le règne d'Ozias, roi de Juda (II Par. xxvi, 17-20). AZ ARIAS, grand prêtre sous le règne d'Ézéchias (II Par. xxxi, 10 . AZARIA S, fils d'Helcias (I Par. vi, 13). AZARIAS, fils de Sophonias (I Par. vi, 36). AZARIAS, fils de Nathan et officier de Salomon (III Rois, iv, 5). AZARIAS, fils de Josaphat, roi de Juda (II Par. xxi, 2). AZARIAS, voir Abdenago. AZARIAS, fils d'Oded, prophète remarquable sous le règne d'Asa, roi de Juda. AXA AZARIAS, fils d'Obed (II Par. xxiii, 1). AZARIAS, fils de Johanan (I Par. vi, 10). AZARIAS ou OZIAS, roi de Juda, fils d'Amazias et de Jéchélie. Il commença à régner à l'âge de 16 ans ; son règne dura 52 ans (IV Rois, xv, 1 et suiv.; II Par. xxvi, 1). AZARIAS, fils de Jéhu (I Par. n, 38, 39). AZARIAS, surnom de l'ange Raphaël (Tob. v, 18). AZARIAS, fils d'Ozaias (Jérèm. xliii, 2). AZARIAS, officier dans l'armée de Judas Machabée (I Mach. v, 18, 56, 60). AZARICAM, Azrikame, 'EÇpi-xàyt, nom d'homme (II Esd. xi, 15). AZAU, Hazo,9 AÇav, fils de Na-chor et de Melcha (Gen. xxii, 22). AZAZ, Azaz, 'AÇouÇ, fils de Samma (I Par. v, 8). AZBOC, A zbouk, 9 A Çaêouy , père de Néhémias (II Esd. m, 16). AZECA, Azeka,. 'AÇïjxa, ville située dans la tribu de Juda, entre Jérusalem et Éleuthéropolis (B. du Bocage). C'est là que David tua le géant Goliath (I Rois, xvn, 1 ; Jos. xv, 35). AZER, Ezer, 'AÇoup, fils de Josué, chef de Maspha (II Esd. m, 19). AZGAD, Azgad, 9A<ryà8, nom d'homme (I Esd. n, 12). AZIAM, Ouzia, 'AÇtoc, fils de Zacharie (II Esd. xi, 4). AZIZA, Aziza, nom d'homme (I Esd. x, 27). AZJMAVETH, Azmaveth, 'AÇ- • [jlw6, un des braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 31). AZMAVETH, Beth-Azmoth, canton de la Judée au sud-est de Jérusalem, d'après B. du Bocage (II Esd. vu, 28). AZMOTII, Azmaveth, \AÇ{jiw8, fils de Joada ou Joïada et descendant de Saftl i AXMOTW, «te \ », S&V 31 — AZMOTH AZOR, 'AÇwp, fils d'Éliakim (I Matth. i, 13). AZOT, Aschdod, "AÇwto;, ville des Philistins, qui échut en partage à la tribu de Juda. Située à très-peu de distance de la mer, entre Ascalon et Joppé, elle est célèbre par le temple de Da-gon, où l'arche d\i Seigneur fut transportée (Jos. xv, 47 ; I Rois^w, 1). Cette ville fut détruite par le général romain Gabinius ; on l'appelle encore aujourd'hui Esdod. AZOT, montagne dont on ne connaît pas la situation et au pied de laquelle périt Judas Machabée. D'après B. du Bocage, cette montagne serait située près de la ville d'Azot (I Mach. ix, 15). AZOR AZUBA, Azouba, VAÇouêà, femme de Caleb (I Par. ii, 18). AZUBA, mère du roi Josapliat. (III Rois, xxii, 42). AZUR, Ezour, 'AÇoup, père d'Hananias, prophète (Jérém. xxviii, 1). AZUR,père de Jéchonias(l£z^c/*. xi, 1). BÀÀL — 32 — B BAAL, Baal, Baà>, fils d'Abi-gabaon (Jéhielj; {î Par. vin, 30). BAAL, ville située au sud de la tribu de Siméon, près du torrent de Bésor (I Par. iv, 33). C'est la môme que Baalath-Beer-Ramath (Jos. xix, 8). BAALA, Baala, BaàX, ville située dans la tribu de Juda, nommée aussi Cariathiarim, sur les confins de la tribu de Benjamin à l'ouest. Le prophète Urie est né dans cette ville (Jos. xv, 9, 10, GO). BAALa, montagne qu'on suppose être voisine de la ville de Baala (Jos. xv,,11). BAALA, voir Bala. BAALAM, Bileamc, 'IepiêXàav, ville située dans la demi-tribu de Manassé (I Par. vi, 70), à l'occident du Jourdain, • BAAL AT II, Bnalath, Boca).à6, ville située dans la tribu de Dan, peu éloignée de Gazara (Jos. xix, 44). Il est possible que cela soit la même ville qui est nommée au chap. ix, 18 des Rois (III). BAALATH - BEER , Baalath-Beer, BaXsx, voir Baal. BAAL-GAD, Baal-Gad, BaXa-vàô, ville de la Galilée, sur la limite septentrionale de la tribu de Nephthali, au pied du Liban, près du mont Hermon (Jos. xi, 17 ; xii, 7 ; xiii, 5). BAAL-HAZOR, Baal'-Hatsor, BeXaawp, ville située près de la tribu a'Éphraïm (II Rois, xiii, 23). BAAL - HERMON , Baal-lier -mone, 'AepjAwv, montagne que l'on suppose être désignée sous le même nom qu'Hermon ou de Baal-Gad, et qui est évidemment la même. D'après B. du Bocage, c'est une partie de la montagne d'Hermon, comprise dans la demi-tribu de Manassé (Jug. m, 3). B A ALI A, Bealia, Baa).ià, un des trente braves de l'armée de. David (I Par. xii, 5). BAAL1ADA, Beeliada, 'EXiccSe, fils de David (I Par. xiv, 7). BAALIS, Baalis, BeXeiatrà, roi des Ammonites, lors de la destruction de Jérusalem par Nabu-chodonosor, roi de Babylone (Jérém. xl, 14). BAAL-MAON ou BAAL-MEON, Bâal-Méône, BesXfjieuv, ville située dans la tribu de Ruben, au sud-est d'Hesebon et près de Medaba (Jos. xiii, 17 ; Nomb. xxxii, 38). BAAL-PHARASIM, Bua.-Pé- ratzime, plaine située dans la tribu de Juda, dans la vallée de Raphaim, pxèa de Jérusalem ; les Philistins y furent défaits par David (II Rois, v, 20 . BAAL - SALI SA , Schalischa , Bai6(raptffâ, ville de la tribu d'É-phraïm, près de Diospolis (I Rois, ix, 4 ; IV Rois, iv, 42). BAAL-THAMAR, Râal-Tamar, BaaX-0a{xàp, lieu situé dans la tribu de Benjamin, près de Gabaa {J'ug. xx, 33). BAANA, Bahna, Raotvà, fils de Remmon de Beroth (II Bois, iv, 2) et officier d'Isboseth, roi d'Israël. Il entra secrètement avec son frère Rechab dans la chambre du roi et pendant son sommeil ils lui coupèrent la tête et la portèrent à David ; mais celui-ci, indigné d'un pareil crime, ordonna à ses gens de les tuer. Après leur avoir coupé les pieds et les mains, ils les pendirent près de la piscine d'Hé-bron (II Rois, iv, 2-12). BAANA, fils de Husi et un des principaux officiers sous Salomon et intendant dans tout le pays d'Aser (III Rois, iv, 1G). BAANA, un des hommes qui, ayant été emmenés captifs en Babylone par Nabuchodonosor, revinrent avec Zorobabel à Jérusalem (Esd. ii, 2 ; II Esd. vu, 7). BAANA, père d'Helcd ou d'He-leb, était de Nétopliat et un des braves de David (II Hois, xxm, 29). BAASA, Baescha, Baa<rà, fils d'Ahias de la maison d'Issacliar, roi d'Israël, usurpa le trône en faisant mourir Nadab, fils de Jéroboam, roi d'Israël, sous le règne d'Asa, roi de Juda ; sitôt son avènement au trône, il fit mourir tous ceux de la maison de Jéroboam et déclara la guerre à Asa, mais ne put lutter longtemps avec ce prince, qui avait été secouru par Benadad, roi de Syrie. Baasa s'abandonnant à toutes les impiétés de Jéroboam, Dieu résolut d'exterminer sa postérité et lui envoya le prophète Jéhu pour l'en prévenir, mais Baasa, irrité, le fit mourir sur-le-champ. Son règne dura 24 ans; il fut enseveli à. BAAL » Thersa et eut pour successeur son fils Éla (III Rois, xv, 27 et suiv. ; II Par. xvi, 1). BABYLONE, Babel, BaêuXwv, ville capitale de cette contrée de l'Asie, que les Anciens appelaient Ghaldée, située sur les deux rives de l'Euphrate, fut fondée parNem-rod (Gen. x, 10; IV Rois, xxiv, 1). La petite ville moderne d'Hilla ou Helleh, en Turquie d'Asie, occupe une partie de l'emplacement de Babylone. BACBACAR, Bakbakar, Bax-êaxàp, lévite, descendant d'Asaph (I Par. ix, 15). BACBUC, Bakbouk, Baxêovx, un des hommes qui revinrent de Babylone en Judée avec Zoroba-bel (I Esd. ii, 51; H Esd. vu, 53). BACCHIDE, BaxxtOYK, général de Démétrius Soter, roi de Syrie et gouverneur de la Mésopotamie, vint en Judée pour y établir Al-cime dans la grande sacrificature. Il fit la guerre à Judas Machabée, qui périt dans le combat. Jona-thas, successeur de Judas Machabée, le força à abandonner la Judée; il se retira à Antioche (I Mach. viii, 8). BACC1IUS, ou DIONYSIUS OU LIBER, Bâxxo:, Aiovutro;, le dieu du vin. On prétend que c'est lui qui planta la vigne et qui apprit aux hommes à tirer le jus du raisin. On lui attribue diverses conquêtes et divers voyages dans les Indes et l'Arabie. L'Écriture ne se sert pour désigner Bacchus que des noms de Liber ou de Dionysius (II Mach. vi, 7 ; xiv, 33). B A C E N O R , Baxrjvwp , nom d'homme (II Mach. xii, 35). BADACER, Bidkar, BaSôxàp, capitaine des gardes de Jéhu, roi d'Israël (IV Rois, ix, 25). BADAD, Hadad, 'A5âo, père d'Adad, qui défit 1rs Madianites dans le pays de Moab (Gen. xxxvi, 35 ; I Par. i, 4G). BADAIAS, Bedirr, Bafioctot, un des fils de Bani (I Esd. x, 35\. BADAN , Bcdaue , ^ ^ par le Seigneur pour sauver Israël (i Rois, xii, 11). BADAN — 33 — BAGATHA ou BAGATHAN, Bigthan, BapaÇt, un des eunuques du roi Assuerus, qui tenta de tuer le roi; mais Mardochée, ayant découvert ce complot, avertit Assuérus, qui le fit pendre (Est. i, 10; il, 21-23). BAHURIM, Ba'hourime, Bapa-xipi, Baoupeipi, village situé sur les confins de la tribu de Benjamin, environ à deux lieues de Jérusalem. On l'appelle aujourd'hui Bachori (II Rois, xvi, 5 ; m, 16). BALA, Beld, Ba/à, ou BaXé, ancien nom de Ségor (Gen. xiv, 2), une des cinq villes de la Penta-pole, située au sud de la mer Morte. BALA, voir Baala. BALA, BaXex, fils d'Azaz, de la tribu de Ruben, s'établit dans Aroër et s'étendit jusqu'à Nebo (I Par. v, 8). BALA A M, Bilame, BaXaàpt., fils de Béor, était un prophète, originaire de Pétlior, en Mésopotamie. Avant reçu de Balac, roi des Moabites, l'ordre de lancer des imprécations contre les Hébreux, il s'y refusa, et, au contraire, les bénit. Mais il conseilla à Balac d'envoyer vers ses ennemis des femmes moabites et madianites qui les corrompirent et les portèrent à l'idolâtrie. Quelque temps après il fut tué par les Hébreux. BALAAN, Bilhane, BaXaàfx, fils d'Eser (Gen. xxxvi, 27 ; I Par. i, 42). BALAATH, Baalath, BaXaà6, ville bâtie par Salomon; elle est située, d'après B. du Bocage, dans la vallée qui sépare le Liban de T Anti-Liban,et que l'on nomme aujourd'hui El-Beqàa (II Par. viii, 6). BALAC, Balak. BaXàx, fils de Séphor, roi des Moabites. Voir l'art. Balaam (Nomb. xxii, xxiv). BALADAN, Batadane, BaXa-8àv, roi de Babylone, père de Berodach-Ba] adan ou Mérodach (/s. xxxix, 1). BAGATHA BALANAN, Bathanane, BaX-Xevdiv, fils d'Achobor, succède à Saiil (Gen. xxxvi, 38). BALDAD, Bildad, BaXôàô, un des amis de Job, qui vint le consoler-; il était originaire de Suh, en Arabie ( 'oô, n, 11). BALÉ, Bêla, BaXà, fils de Béor, régna sur le pays d'Edom, dont là ville principale s'appelait Dénaba (I Par. i, 43). BALOTH, Bealoth, BaXjjuxtvàv, BaXtoÔ, ville située au sud de la tribu de Juda (Jos. xv, 24). BALTHASAR , Belschaçar , Ba)/rà<7ap, dernier roi de Babylone, fils d'Evilmérodach, et petit-fils de Nabuchodonosor. S'étant servi pour boire des vases d'or et d'argent enlevés du temple de Jérusalem dans un festin qu'il donnait aux seigneurs de la cour, il vit une main qui traçait sur la muraille ces trois mots : Mané, Théchel, Pharèz, il fit appeler Daniel, qui surpassait en science tous les mages et les devins de la Chaldée, et lui promit de riches présents, s'il pouvait lui donner l'explication de ces trois mots. Voici ce que lui dit Daniel : Mané, Dieu a compté les jours de votre règne ; Théchel, que vos actions venaient d'ôtre pesées ; Pharèz, et que votre royaume serait divisé entre les Mèdes et les Perses. Cette même nuit, Bal-thasar fut tué, et Darius le Mède lui succéda (Daniel, v). BAMOTH - BAAL , Bamoth-Baal, Batjjiwv BaâX, ville située dans la tribu de Ruben, peu éloignée de Dibon (Jos. xm, 17). BANA, Baana, Bava, fils d'A-hilud et un des officiers de Salomon, était gouverneur de Thanach et de Mageddo, dans la tribu de Manassé (Jos. xvii, 11 ; Jug. i, 27 ; III Rois, iv, 12). BANAA, Binea, Baavà, fils de Mosa; un descendant de Saûl (I Par. viii, 37 ; ix, 43). BANAIA ou BANAIAS , Be-nayahou, Bava {a;, un des trente braves de David et originaire de BANAIA — 34 — Pharathon, de la tribu d'Ephralm (II Rois, xxiii, 30 ; I Par. xxvn, 14). BANAIA, descendant de Siméon (I Par. iv, 36). BANAIA, lévite, contemporain de David (I Par. xv, 18, 20 ; xvi, 5). BAN AI A, lévite de la famille d'Asaph (II Par. xx, 14). BANAIA, descendant de Nébo, (I Esd. x, 30, 43). BANAIA, père de Pheltias (Ezech. xi, 1, 13). BANAIA, prêtre, fils de Joïada, chef des-troupes du roi David (I Par. xi, 22; xxvii, 5; II Rois, xxii, I, 20; III Rois, i, 32, 38, 44). BANÉ, Bene-Berak, Bavatêaxàr, ville de la tribu de Dan (Jos. xix, 45). , BANE A, Benaia, Bavata, nom d'homme (I Esd. x, 25). BAN1, Bani, Bavout. nom d'homme (I Esd. h, 10; II Esd. viii, 7, 9 ; x, 13). BAN1NU, Beninou, Bavovaf, un de ceux qui signèrent l'acte de l'alliance renouvelée avec Dieu (II Esd. x, 13). BAR A, Baera, Baaôà, femme de Saharaïm, descendant de Benjamin (I Par. vin, 8). BARABBAS, Bapaêêâ:, c'est le nom d'un voleur (Jean, xvm, 40), d'un meurtrier, qui fut emprisonné pour ses crimes, et relâché par Pilate, le jour de Pâque, pour complaire aux Juifs, qui demandèrent qu'on lui fît grâce, plutôt qu'à Jésus-Christ, dont ils voulaient la mort (Matth. xxvn, 17 ; Marc, xv, 7 ; Luc, xxiii, 25). BARAC , Barak , Bapâx , fils d'Abinoem de Cedès, ae Nephthali, se joignit à la prophétesse Débora, pour affranchir les Hébreux du joug de Jabin, roi des Chanancens, et défit son général Sisara, qui, ayant pris la fuite, se réfugia dans la tente de Jahel, femme de Haber, le Cinéen : ce dernier le frappa avec un marteau et le tua ; c'est ainsi qu'Israël fut BANAIA délivré de la servitude de Jabin. Pour remercier le Seigneur de cette victoire, Barac et Débora composèrent un cantique d'actions de grâces ( Jug. iv, v). BARAC H, voir Bané. BARACHA, Beracha, Bepxi'a, benjamite, un de ceux qui vinrent se joindre à David (I Par. xii, 3). BARACHEL, Berachel, Baoot-y\r\k , originaire de Buz, père d'Eliu (Job, xxxil, 2). BARACHIAS ou BARACHIA. Bcrechia, Bapa^ta, un des fils de Zorobabel (I Par. m, 20). BARACHIAS, lévite, père d'Asaph (I Par. vi, 39). BARACHIAS, fils d'Asa et lévite (I Par. xi, 16). BARACHIAS, fils de Méseza-bel, un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, BARACHIAS, père de Zacha-rie ( Matth. xxiii, 35). BARACHIAS (I Par. xv, 23). BAR AD, Barade, BapdS, ville située au sud de la tribu de Juda (Gen. xvi, 14). BAR AI A, Braïat Bapaîa, fils de Séméi (I Par. viii, 21). BARASA, Boaaopa, ville située dans la tribu de Gad, au pays de Galaad, d'après B. du Bocage. Elle était grande et fortifiée (I Mach. v, 26). BARED, Bered, BapàS, descendant d'Ephraïm (I Par. vii, 20). BARIA, Bria, Bepià, filsd'Aser, descendant de la famille des Briéites (IPar.vn, 30; Nomb.xxwi, 44). BARIA, fils de Sémeia (I Par. m, 22). BARIA, benjamite, chef des branches qui s établirent en Aia Ion, et qui chassèrent les habitants de Geth (I Par. vin, 13). BARIA, lévite, fils de Séméi (I Par. xxiii, 10). BAR-JESU ou ELYMAS, Ba-ptYjffou;, Juif et faux prophète, que saint Paul rendit aveugle. ^ , la \\\\e ^ws ^nss&s BAR-JESU — 35 — d'avoir voulu détourner Sergius Paulus, proconsul romain, du christianisme (Act. xm, 6). Ely-mas, en arabe, signifie magicien (Act. xiii, 8); BARNABE, Bapvàêaç, disciple de Jésus-Christ, de la tribu de Lévi, né dans l'Ile de Chypre. Il présenta saint Paul aux apôtres, puis fut envoyé à Antioche pour affermir dans la foi les nouveaux disciples ; il voyagea ensuite avec saint Paul en Syrie, en Grèce ; on prétend qu'il fut lapidé par les Juifs dans la ville de Salamine (Act. iv, ix, xi, xii, xiii, xiv). barsaith, Birzavith, Bep6ai'6, un des descendants d'Aser (I Par. vu, 31). barthelemy, Bap6oXou.ato;, un des disciples de Jésus-Christ (Act. i, n). ^ BARTIMÉE, BapTtjxaïo;, aveugle de la ville de Jéricho, qui se trouva sur le passage de Jésus-Christ lorsqu'il se dirigeait vers Jérusalem, et lui demanda de lui rendre la vue, ce que Jésus-Christ lui accorda (Marc, x, 46, 52). baruch, Barouch, Bapoux, fils de Néri, d'une famille noble des Juifs, était disciple et secrétaire de Jérémie, qu il suivit en Egypte ; de là il se rendit à Baby-lone, où il mourut (Jérém. xxxn, 12; Jérém. xxxvi, 4, 5). BARUCH, fils de Zachaï, un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, 20). BARUCH, fils de Cholhoza (II Esd. xi, 5;. BAS AN, Baschane, Ba<rav, pays situé à l'ouest du Jourdain et échu à la demi-tribu de Manassé. Le Basan embrassait tout le pays qui s'étend entre la rivière de Jabor, au sud, et le mont Hermon, au nord, etentre le Jourdain à l'ouest, et les déserts de l'Auranitide (Jos. xii, 4; Deut. m, 3, 10, 14 ; III Rois, iv, 13). BA SC A M AN, Baerxà, ville située à l'orient du Jourdain, dans la tribu de Gad ; c'est dans cette ville que fut assassiné Jonathas, frère de Judas Machabée, par les ordres de Tryphon (I Mach. xiii, 23). BASCHAT, Batskath, ville si tuée dans la tribu de Juda, peu éloignée de Lachis (Jos. xv, 39). B A S EMATH, Bosmath, Bacs pià6, fille d'Ismaël, femme d'Esau, eut pour fils Rahuel (Gen. xxxvi, 3, 4, 13). basemath, fille d'Elon (Gen. xxvi, 34). basemath, fille de Salomon, épousa Achimaas (IIIRois, iv, 15). bat1iuel, Béthouel, Ba6o\jrj>, fils de Melcha et de Nachor, neveu d'Abraham, et père de Rébecca (Gen. xxn, 22, 23 ; xxiv, 15, 24, 47). BATHUEL ou BETHUEL, ville de la tribu de Siméon (I Par. rv, 30; Jos. xix, 4). bavai, Bawaï, Bsvet, fils d'E-nadad, et gouverneur de la moitié du district de Céila, contemporain de Néhémie (II Esd. m, 18). BAZATHA, Bistha, BaÇàv, un des sept eunuques officiers du roi Assuérus (Esth. i, 10). b aziothia, Biziothia, ville située au sud de la tribu de Juda (Jos. xv, 28). BÉAN ou BÉON, Baiàv, ville de la tribu de Ruben, d'après Vence ; ville fortifiée située sur les confins du paysde Gad(2î. du Bocage). Les habitants de Béan ouBéon, furent assiégés par Judas Machabée, qui mit le feu à la forteresse où ils s'étaient retirés (Moréri) ; (I Mach. v, 4 ; Nomb. xxxii, 3). BEBAI, Bebai, Baêat, By)6i, un de ceux qui retournèrent de Ba-bylone en Judée (I Esd. n, 11). BECBECIA, Bakboukia, lévite, contemporain de Néhémie (II Esd. xi, 17). BECHER, Bêcher, fils d'Ephraïm, chef de la famille des Béchérites (Nomb. xxvi, 35). BÉCHOR, Béchère, Boxop, second fils de Benjamin {Gen. xlvi, 21 ; I Par. vu, 6). BÉCHORATH, Bechorath, Ba-Xtpi fils d'Aphia (I Rois, ix, 1). BARNABÉ — 36 — BÉCHORATH BEEL-PHÉGOR, Baal-Peor , BeeX<p£Ywp, divinité des Moabites (Nomb. xxv, 5). BÉEL-SEPHON, Ral-Tsephone, BeeXaeiîçcSv, ville située sur les •confins de la mer Rouge, entre Phihahiroth et Etham; ce n'est pas loin de cette ville que les Hébreux traversèrent la mer, passage que Dieu leur avait ouvert miraculeusement (Exod. xiv, 2, BEELZEBUTH ou BEELZE-BUB, Baal Zeboub, BàaX {wfa, divinité adorée à Accaron, et consultée par le roi Ochozias, pour savoir s'il guérirait d'une blessure qu'il se fit en tombant de la fenêtre de sa chambre à Samarie (IV Rois, i, 2, 3, 16)v BÉER ou BEERA et BÉRA, Beer, Bairjp, ville située dans la tribu d'Ephraïm, au sud de Béthel; Joathan, fils de Gédéon, s'y retira afin de ne pas tomber entre les mains de son frère Abimélech (Jug. ix, 21). BEERA, Beera, Bi-^l, chef de la tribu de Ruben, fut emmené captif par Théglatphalasar, roi des Assyriens (I Par. v, 6). BEERI ou BÉER, Héeri, Bsrjp ou Berjpei, père de Judith, femme d'Esau (Gen. xxvi, 34). BEERI, Béeri, BeYjpèt, père du prophète Osée (Osée, i, 1). BÉUA, Béera, Bevipâ, fils de Supha, de la tribu d'Aser (I Par. vu, 37). BEEROTH ou BEROTH, Beeroth, Br,pwx, Beyjputôa, ville des Gabaonites (Jos. ix, 17), qui entra ensuite dans la tribu de Benjamin (II Rois, iv, BÉEROTH - BENE - JAACAN, nommé dans la Vulgate, Béroth des enfants de Jaacan, Béeroth-Beni-Yâkane, Brjpà>6 ulûv 'Iaxtpi, c'est une des stations des Israélites dans le désert (Deut. x, 6; Nomb. xxxin, 31, 32). BEGUAI ou BEGUI (I Esd. vin, 14), Bigrai, Bayouai, un de ceux qui retournèrent de Babylone en Judée (I Esd. ii, 2, 14). BEL ou BELUS, Bel, BrjX, idole des Babyloniens (Dan. xiv), des Clialdéens et des Sidoniens. Le temple de Bel ou Bélus situé à Babylone était une des merveilles de ce temps-là tlsaïe, xlvi, 1). BEL A, voir Balé. BÉLA ou B1LHA ou BALA, Bilha, BaXXà, servante de Racliel qui la donna à Jacob son mari et de laquelle il eut deux fils, Dan et Nephthali. BELGA, Bilga, BeXvà;, prêtre contemporain de David (I Par. xxiv, 14). BELGA ou BELGAI, un des f>rêtres qui revinrent de Baby-one avec Zorobabel (II Esd. xn, 5, 18; II Esd. x, 8). BÉLIAL, mot hébreu qui signifie, impie, sans joug, fourbe ; dans le livre I des Rois, i, 12, les enfants d'Héli sont appelés enfants de Bélial (Jug. xix, 22; II Cor. vi, 15). BELMA, ^BeXOsV, ville située dans la tribu de Zabulon, près de Béthulie, et dans les montagnes (B. du Bocage). C'est dans ce lieu que campa Holopherne (Jud. vu, 3). BENABINADAB, fils d'Abina-daby vlè; 'Ajuvaoàê, officier de Salomon et intendant de tout le pays de Néphath-Dor ; il eut pour femme Tapheth, fille de Salomon (in Rois, iv, 11). BENADAD, Ben-Hadad, uîo? vA8ep, roi de Syrie, résidant à Damas ; il accepta l'alliance d'Asa, roi de Juda, contre Baasa, roi d'Israël et envahit le nord de la Palestine jusqu'aux environs du lac de Kinnereth (III Rois, xv, 18 ; xi, 25). BENADAD II, fils du précédent, roi de Sjrrie. A la tête d'une forte armée, il pénètre dans le pays d'Israël et somme Achab de se rendre ; ce dernier s'y refuse et après une sortie heureuse, surprend Benadad qui s'enivrait à table, entouré de ses courtisans^ et l'oblige, lui et mwm^ cher aoxv honteuse. Il ne fut pas plus heureux dans une seconde tentative ; il mourut à Damas et eut pour successeur Hazaël, qui hâta sa mort en lui faisant appliquer sur le visage un linge trempé dans de l'eau froide (IV Rois, viii, 15 ; III Rois, xx ; IV Rois, viii, 7,8). BÉEL-PHÉGOR — 37 — BENADAD BENADAD III, fils et successeur d'Hazaël, fut battu plusieurs fois par Joas, roi d'Israël, qui le força à lui rendre tout ce qu'Ha-zatël avait conquis (IV Rois, xiii, 3, 24, 25). BENDECAR, Deker, vlo; Aa-y.àp, un des officiers de Salomon, et gouverneur de Macès, Salébim, Bethsamès, Elon et Bethanan (III Rois, iv, 9). BENGABER, Gueber, Taêép, fils de Gaber, était intendant, sous le règne de Salomon, de Ramoth-Galaad, et commandait dans tout le pays d'Argob en Basan (III Rois, iv, 13). BENHAIL, Ben'H ail, un des premiers seigneurs de la cour de Josaphat (II Par. xvn, 7). BENHESED, 'Hessedulo; 'Eaôt, ou "E<j8, un des principaux officiers de Salomon (III Rois, iv, 10). BENHUR, 'Hour, Bes'v, un des principaux officiers de Salomon VIII Rois, iv, 8). BENJAMIN, Binjamine, Bevta-|i.tv, dernier fils de Jacob et de Rachel, laquelle mourant dans les douleurs de l'enfantement près de Bethléem appela son fils Benoni, c'est-à-dire fils de ma douleur; ce fut Jacob qui lui donna le nom de Benjamin (Gen. xxxv, 18 ; xlii, xliii, xliv ; Deut. xxxiii, 12\ BENJAMIN, fils de Balan, et de la tribu de Benjamin (I Par. vu, 10). BENJAMIN, Israélite et contemporain d'Esdras (I Esd. x, 32). BENNI, Baniy Bavt, lévite (II Esd. iii, 47). BENNO, Beno, lévite descendant de Mérari (I Par. xxiv, 26). BENNOI, Binoui, Bavata, lévite et père de Noadaia, contemporain d'Esdras (I Esd. viii, 33). BENADAD BENNUI, Benaia, Bavaîa, fils de Phahath Moab (I Esd. x, 30). BENNUI, descendant de Bani (I Esd. x, 38). BENNUI, Bavt, fils de Henadad, et un de ceux qui s'offrirent à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, 24). BENONI, Ben-oni, ulô; ôôvvri; {jiou. Voir Benjamin. BENZ'OHETH, Benzo'heth, vloç Zoxxê, descendant de Juda (I Par. iv, 20). BÉON, Béône, BaCav, c'est la même ville que Baal-Méon, de la tribu de Ruben, à l'est du Jourdain r(Nomb. xxxii, 3, 38). BÉOR, Béor, Bscop, père de Balé ou Béla (Gen. xxxvi, 32 ; Nomb. xxii, 5). BÉRA, voir Béer. BÉRA, Béera, BsY)pé, fils de Supha de la tribu d'Aser (I Par. vu, 37). BERCOS, Barkos, Bapx6;, un de ceux qui retournèrent de Ba-bylone en Judée (I Esd. n, 53 ; II Esd. vu, 55\ BERÉE ou BÉRÉA, Bépoia, ville de la Macédoine ; saint Paul y prêcha (A et. xvn, 10), actuellement appelée Verria ou Kara-Verria. ^ BÉRÉE,'Bepea, ville située dans la tribu de Juda, peu éloignée de Jérusalem ; c'est là que Bacchide, général de Démétrius, eut un engagement sérieux avec Judas Machabée (I Mach. ix, 4). BERENICE, Bepv(xv), fille aînée d'Hérode Agrippa Ier, épousa son oncle Hérode {Act. xii, xxv, 13r 23; xxvi, 30). BÉRI, Béri, Bapi'v, fils de Supha, de la tribu d'Aser (I Par. vu, 36). BERlA,8ma, Bepi'a, voir B aria. BÉRIA, fils d'Ephraïm (I Par. vu, 23). BERODACH-BALADAN, Bera-dach-Baladane, Mapwôàx BaXa-8àv, dans Isaïe, xxxix, 1, il est appelé Mérodach-Baladan, et les assyriologues lisent son nom Mar~ douk-Bal-Edinna, il était fils de Baladan roi de Babylone, contemporain d'Ezéchias roi de Juda (IV Rois, xx, 12). — 38 — BERODACH BEROTH, voir Beeroth. BERSA, Bircha, fîapaà, roi de Gomorrhe, qui subit l'invasion de Chodorlahomor (Gen. xiv, 2). BERSABÉE, Béer-Chebâ, ville la plus méridionale de la Judée ; son nom signifie Puits du serment; ce fut Abraham qui nomma ainsi cet endroit à cause du serment d'alliance qui y eut lieu entre lui et Abimélech, roi des Philistins. Son nom moderne est Bir-Sabea (Gen. xxi, 31 ; xxvi, 31-33). BERZELLAI, Barzilai, Bep-ami particulier de David, qui le secourut lorsqu'Absalon voulut le détrôner (II Rois, xvn, 27 ; xix, 32-39 ; III Rois, h, 7). BERZELLAI, natif de Molathi (II Rois, xxi, 8). BERZELLAI (I Esd. il, 61 ; II Esd. vu, 63). BESAI ou BESÉE, Betsai ou Bessai, Beae t, Bqcri, un de ceux qui retournèrent de Babylone en Judée (I Esd. h, 17, 49 ; II Esd. x, 18)-. . BESECATH, Botskath, Bacrou-pwÔ, ville située dans la tribu de Juda ; B. du Bocage la place dans la demi-tribu de Manassé ; c'est probablement la môme que Bezec ou Besec dont la position est inconnue et qui est probablement située entre Jérusalem et le Jourdain (IV Rois, i, 1). BESELAM, Bischlame, officier sous le règne d'Artaxerxès (I Esd. iv, 7). , . BESELEEL, Betsalel, Be<xe>erj>., fils d'Uri, fut employé à construire le tabernacle (Exod. xxxi, 2-6) et eut pour compagnon de travail Ooliab, fils d'Acliisémech de la tribu de Dan. BÉSÉLÉFX, descendant de Phahath Moab (I Esd. x, 30). BESODIA, Bessodia, Boc<xa>5i'a, père de Mosollam qui fut un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. ni, 6). BEROTH BESOR, Bessor, Booop, torrent situé au S. de la Judée, il traverse les tribus de Juda et de Si-méon et se iette dans la Méditerranée près ae Gaza ; c'est sur les bords de ce torrent que David défit les Amalécites (I Rois, xxx, 9, 10,21)., BETE, Béta'h, ville de Syrie, que David, roi d'Israël, prit sur Adarezer, et dans laquelle il trouva une grande quantité d'or qu'il fit emporter à Jérusalem (II Rois, vm, 8). BETEN, Betene, BaiOox, ville située dans la tribu d'Aser (Jos. xix, 25). BETHACIIARA ou BETHA-CHARAM, Beth-'Hakereme, Bat-Ôa/apnà, ville située dans la tribu de Juda, au S.-E. de Bethléhem et près de cette ville, sur une hauteur (B. du Bocage) (Jér. vi, 1 ; II Esd. m, 14). BETHANAN, Beth-'Banane, TriDavàv, ville de la tribu de Dan, entre Elon et Bethsamès (III Rois, iv, 9). BETHANATH, BethEnath, Bai6ôa(is, BaiOevéO, ville de la tribu de Neplithali à l'É. de Sepphoris ou Dio-Cœsarea (Jos. xix, 38 ; Jug. i, 33). BETH AME, appelée aussi BETHBERA, By)6avta ; c'est un bourg de la tribu de Juda, à environ trois quarts de lieue de Jérusalem ; c'est là que demeura Lazare avec ses sœurs Marie et Marthe (Matth. xxvi, 6, 7; Jean, xi, 1, 18). Maintenant Béthanie est un petit village de la plus misérable apparence. BETHANOTH, Beth-Anoth, Bociôavâfjt, ville située dans la tribu de Juda, au nord d'Hébron (Jos. xv, 59). BETH-ARABA, Beth-Araba. Boctôapaêâ, ville de la tribu de Benjamin, sur la limite de celle de Juda (Jos. xv, 6, 61). BETHARAM ou BETHARAN, Beth-Harame, Batôapàv, ville de la tribu de Gad, vers le confluent du Jaboc et du Jourdain, au sud d'Abel-Satim. Hérode le Grand la rebâtit, et lui donna le nom de Liviade ou Livias, en l'honneur de Livie, femme d'Auguste. L'historien Josèphe l'appelle Juliade ou Julias (Jos. xm, 27 ; Nomb. xxxii, 36). BETHARAM — 39 ~ BETHAYEN, Beth El, BaiÔwv, ville située sur la frontière de la tribu de Benjamin, près d'Hai, et à l'E. de Béthel Jos. vu, 2). BETHAZMOTH, voir Azmaveth (II Esd. vii, 28). BETHBERA, voir Bethanie. BETHBERA1, Beth-Biréi, oTxo; Bapou<rea>pt(ji, ville de la tribu de Siméon, qui paraît être la même que Beth-Lebaoth (I Par. iv, 31 ; Jos. xix, 6). BETHBESSEN, Bai66a<ri\ ville dans la tribu de Juda, où Simon et Jonathas Machabée taillèrent en pièces l'armée de Bacchide, général de Démétrius (I Mach. ix, 62, 64). BETHCAR, Beth Kar, Batôxo,,, ville de la tribu de Dan ; ce fut jusque-là que les Israélites sortis de Masphath poursuivirent les Philistins (I Bois, vu, 11). BETHDAGON, Beth-Dagone, BayaôiyjX, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 41), aujourd'hui Caser-dago (Moréri). BETHDAGON, ville située dans la tribu d'Aser, sur la limite de celle de Zabulon [Jos. xix, 27). BÉTHEL, Beth-éle, BaiÔrjX, ville de la tribu de Benjamin, nommée auparavant Luzi ou Luza. Bethel, signifie maison de Dieu ; ce nom lui fut donné à cause de la vision que Jacob y eut d'une échelle mystérieuse, qui allait de la terre au ciel et sur laquelle Dieu était appuyé. Cette ville fut nommée par dérision Bethaven, qui signifie maison d'iniquité, à cause des idoles qu'on y adora par ordre de Jéroboam; dans la suite elle fut assujettie par Josué (Jos. xii, 7 ; Gen. xii, 8 ; xxviii, 19 ; Jos. xii, 16 ; xviii, 22 ; III Bois, xii, 29 ; Osée, iv, 15). Elle porte aujourd'hui le nom de Sargoreg, et elle est peu considérable (Moréri). BETHAVEN BETHEMEC, Beth-Emek, Bai8-ui, ville située dans la tribu d'Aser (Jos. xix, 27). BETIIER, Bether, ôprj xoiXcapiâ-twv ; c'est une montagne dont on ne connaît pas la position d'une manière certaine (B. du Bocage), la place dans le territoire de la tribu de Benjamin (Cant. n, 17). BETHGADI'R, Beth-Gueder, BeôyeSwp, localité située dans la tribu de Juda (I Par. h, 51). BETHGAMUL, Beth-Gamouly oixo; r<xi(jiai>, ville du pays des Moabites, située dans la tribu de Ruben (Jér. xlviii, 23). BETH-HAGLA, Beth-Hogla, BaiOayXàajx, ville de la tribu de Benjamin (Jos. xvm, 21) vers les frontières de la tribu de Juda (Jos. xv, 6». BETH-HORON, Beth'Horone, Bai6a>pd>v, divisée en haute et basse ville, située dans la tribu d'Ephraïm sur la limite de celle de Benjamin au sud de Gazer (Jos. xvi, 3, 5 ; I Par. vu, 24 ; Jos. x, 10, 11 ; I Mach. iii, 24). BETHJES1MOTH, Beth-Haïs-chimoth, Al<xitxa>8, ville située dans la tribu de Ruben (Jos. xm, 20) dans Je pays des Moabites, au sud de Bethabara, peu éloignée du mont Nébo (Nomb. xxxiii, 49). BETHLEBAOTII ou LE -BAOTH, voir Bethberai. BETHLEHEM ou BETHLÉEM, Béthlehéme, By)6>.sé(a, ville de la tribu de Juda située au sud de Jérusalem, à environ deux lieues, autrefois appelée Ephrata (Gen. xlviii, 7), et patrie de David roi d'Israël (Luc. n, 4). C'est dans cette ville aussi que naquit Jésus-Christ (voir Chateaubriand pour la description de la sainte caverne) (Michée, v, 2; JHaith. ii, 1). BETHLEHEM, ville située dans la tribu de Zabulon (Jos. xix, 15). BETI1MAACHA, voir Abel Beth-Maacha (Jér. xlviii, 23). BETH-M AON, voir Baal-Méon ou Maon. BETHMARCHABOTH, Beth- — 40 — BETHMARCHABOTH Merkaboth, BaiOfjiaxep^, ville de la tribu de Siméon (Jos. xix, 5; 1 Par. iv, 31), sûr l'extrême limite de la tribu de Juda. BETHNEMRA, Beth-Nimra, Baiv6avaêçà, ville située à l'est du Jourdain, dans la tribu de Gad, appelée aussi Nemra (Nomb. xxxii, 3 ; Jos. xiii, 27). BETHPHAGÉ, Bs6?aY^ petit village situé au pied du mont des Oliviers (Matth. xxi, 1), à une demi-lieue de Jérusalem, et près de Béthanie ; ce fut là que Jésus-Christ envoya deux de ses disciples chercher l'ânesse sur laquelle il fit son entrée à Jérusalem. BETHPHE LET, Beth-Pelete, Bai'tça>à6, ville située dans la tribu de Juda, tout à fait au sud (Jos. xv, 27 ; II Esd. xi, 26). BETPHESÈS , Beth-Patsetse, Br)p<rx<pyjç, ville de la tribu d'Issa-char (Jos. xix, 21). BETIIPI1OG0R, Beth-Peor, Bai^oywp, ville située dans la tribu de nuben, à l'est du Jourdain, et au sud de Bethjesimoth (Jos. xiii, 20) et peu éloignée de Betharan. BETHRAPH A, Beth-Rapha, BaÔpoua, fils d'Esthon de la tribu de Juda (I Par. iv, 12). BETHSABÉE , Beth-Schéba , Brjpaaêsé, fille d'Eliam, et épouse d'Urie Héthéen ; elle fut séduite par David, qui l'épousa après la mort d'Urie ; elle eut un fils appelé Salomon (II Rois, xi). BETHSAIDE, B^aiSa, bourg de la Galilée, sur la frontière des tribus de Nephthali et de Manassé, à l'est du Jourdain et peu éloignée du lac Tibériade ; c'est la patrie des apôtres Pierre, André et Philippe (>ean, i, 44 et suiv. ; Marc, vi, 45 ; vin, 22 \Luc, x, 13). BETHSAMES ou BETI1SÈ-MES (I Par. vi, 59), Beth-Sche-mesch, Baiôerafjiû:, ville située dans la tribu de Juda, du côté de celle de Dan (Jos. xxi, 16). Ce fut là que l'arche du Seigneur s'arrêta lorsqu'elle fut renvoyée par les Philistins (I Rois, vi, 12). BETHNEMRA BETHSAMES, ville située dans la tribu d'Issachar (Jos. xix, 22). BETHSAM1TE, habitant ou natif de Bethsamès (I Rois, vi, 13, 18). BETHSAN , Beih - Sclieane y BaiOoàv, ville située dans la demi-tribu de Manassé, à l'ouest du Jourdain, appelée aussi Scytho-polis, ville des Scythes, éloignée de vingt-deux lieues de Jérusalem (II Mach. xii, 29), elle se trouve au sud d'Ephron. Ce fut aux murailles de Bethsan, que les Philistins suspendirent le corps de Saul ; aujourd'hui elle est connue sous le nom de El-Baisan, et n'est plus qu'un chétif village (I Par. vii, 29 ; Jos. xvn, 11 ; Jug. i, 27 ; I Mach. v, 52). BETIISETT A, Beth-Schitta, BT)6<rée8, ville située dans la demi-tribu ouest de Manassé près de Bethsan (B. du Bocage). Ce fut jusqu'aux frontières de cette ville que les Madianites furent poursuivis par Gédéon choisi par Dieu pour délivrer les Israélites (Jug. vu, 23). BETHSIMOTH, voir Bethjesimoth. BETIISUR ou BESSUR et BETHSURA, Beth-Tsour, By)6-croup (Jos. xv, 58 ; II Par. xi, 7 ; II Esd. m, 16; I Mach. iv, 61), ville située dans la tribu de Juda, peu éloignée de Jérusalem, fut rebâtie et fortifiée par Roboam; sous les Machabées ce fut une place de guerre très-importante. BETHTHAPIIUA, Beth Ta-poua'h, BaiÛaxou, ville située dans la tribu de Juda, à l'ouest d'Hé-bron, appelée aussi Kiriath-Arba. Son nom moderne, d'après Robin-son, serait Teffûh (Jos. xv, 53). BETHUL, Bethoul, Bov>à, voir Bathuel. BETHULIE, BetvXoua, ville de la tribu de Zabulon, à l'ouest du lac de Tibériade, célèbre par le siège qu'y fit Holopherne, général des Assyriens, et par l'action courageuse de Judith, qui, ayant pu s'introduire dans la tente du général, lui trancha la tête (Judith, vu, 1, 2, 3). BÉTHULIE — 41 — BETHZACHARA, Bai6Çayapi'a, ville située dans la tribu de Juda, et célèbre par le combat qui se donna entre Antiochus Eupator et Judas Machabée (I Mach. vi, 32). BETHZÉCHA, BtjÇs'8, ville située au N. de Jérusalem {B. du Bocage). Bacchide, général de Dé-métrïus, campa dans cette ville, il fit massacrer tous ceux qui tombèrent en sa puissance et jeter leurs corps dans un puits (I Mach. vu, 19). BETONIM, Betonime, Botavtfi, ville située au N. de la tribu de Gad (Jos. xiii, 26). BEZEC ou BEZECH (I Rois, xi, 8), Bezek, BeÇsx, ville située dans la tribu de Juda, au S. de Jérusalem ; Adonibezec y fut battu par les tribus de Juda et de Siméon ; c'est aussi à Bezec, que Saul passa en revue son armée avant de marcher contre Jabès de Ga-laad (Jug. i, 4, 5). B1THYNIE, BtOvvia, province de l'Asie Mineure, qui occupait une partie de l'Anstolie moderne et était située sur les bords du Pont-Euxin et de la Propontide ; son fleuve principal était le San-garius. Nicomède en fut le dernier roi. L'apôtre saint Pierre y prôclia l'Évangile (Aet. xvi, 7, 8). BLASTE, BXàoro;, chambellan d'Hérode Agrippa I (Act. xii, 20). BOANERGES, Boavepys;, c'est un nom que J.-C. donna à Jacques et à Jean, fils de Zébédée, et qui signifie, Enfants du tonnerre (Marc, m, 17). BOCC1, Bouki, Boxxi et Bcoxoct, grand prêtre, fils d'Abisué et père d'Ozi (I Par. vi, 5). BOCCI, fils de Jogli, de la tribu de Dan, fut un de ceux à qui le Seigneur commanda le partage entre les enfants d'Israël du pays de Chanaan (Nomb. xxxiv, 22). BOCCIAV, Boukiahou, Bouxta;, fils d'Héman et musicien (I Par. xxv, 4, 13). BOCHRI, Bichri, Boxopi\ père de Séba, et de la tribu de Benjamin (II Rois, xx, 1). BOEN, Bohane, Baotv, descendant de Ruben (los. xv, 6). BONI, Bani, Bavi, nom d'homme (I Par. vi, 46). BONNI DE GADI, Bani, un des trente braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 36). BONNI, nom d'homme (I Par. ix, 4). BONSPORTS, KocXoùç >i(iivaç* port situé sur la côte de l'île de Crète (Act. xxVii, 8), près de la ville de Thalasse; d'après B. du Bocage, ce port serait situé sur la côte N.-E. de l'île de Crète, non loin de Samonium-Promon-torium. BOOZ, Boaz, BooÇ. était un homme puissant et très-riche, de la famille d'Elimelech (Ruth, n, m, iv) et fils de Salmon ; il épousa Ruth, veuve de Mahalon (Huth, iv, 10). BOSOR, Betser, Boaop, ville située à l'est du Jourdain, dans le pays de Galaad, et appartenant à la tribu de Ruben (I Mach. v, 26, 36 ; Deut. iv, 44). BOSRA, Botsra, Bocapâ et Bo-dopfa. Trois villes portèrent ce nom, la première située dans la demi-tribu de Manassé au S.-E. (Jos. xxi, 27) ; la deuxième située dans le pays de Moab (Jér. xlviii, 24), et la troisième située dans l'Idumée {Gen. xxxvi, 33; Isaïe, xxxiv, 6). Il est probable que ces deux dernières villes n'en for-maient^qu'une (I Par. i, 44). BRIÉ, voir Baria (Nomb. xxvi, 44), le même que Bariafils d'Aser. BUBASTE , Pi-Besseth, Bov-êadtoc, en égyptien Pa-Bast, c'est-à-dire demeure de Bast (déesse), ville de l'Egypte, située dans le Delta, sur la branche Pélusiaque du Nil (Ezéc. xxx, 17). BUGÉE, Bovyaîo;, surnom d'Aman (Estft. xii, 6). BUNA, Bouna, Bavaà, fils de Jéraméel (I Par. h, 25). BUZ» Bouse, Bau^ second fils BUZ BETHZACHARA — 42 — CAATH, Kehath, KàÔ, fils de Lévi et père d'Amram, d'Adar* d'Hébron et d'Oziel ; il vécut cent trente-trois ans (Ex. vi, 18 ; Gen. xlvi, 11 \Nomb. iv, 4). CABSÉEL, Cabtséel, Ka6<rer|X, ville située au sud de la tribu de Juda, vers les frontières de l'Idu-mée ; c'était la patrie de Banaias, un des braves de Farinée de David (Jos. xv, 21 ; II Rois, xxiii, 20 ; I Par. xi, 22). GABUL ou CHABUL, Caboul, XtogajiacyojiéX, terre de Chabul (III Rois, ix, 13) située dans le canton d'Aser, où se trouvaient vingt villes que Salomon donna à Hiram, roi de Tyr (Jos. xix, 27). CADEMOTH ou GED1MOTH (Jos. xm, 18), Kedemoth, Keôa-piwO, ville située dans la tribu de Ruben (I Par. vi, 79 ; Deut. ii, 26). , CADE9 ou CEDES ou CADÈS- BARNL (Jos. xv, 3), Kedesch, KàSyj;, ville située sur l'extrême limite de la tribu de Juda, dans le désert de Pharan (Nomb. xm, 27; Deut. i, 19 ; Jos. xv, 23). CADES, ville de refuge, située dans la tribu de Nephthali, au N.-O. (Jos. xx, 7 ; xix, 37 ; xxi, 32) ; c'est dans cette ville que Jona-thas Machabée défit Bacchide, général des troupes de Démétrius Nicator ou Nicanor (I Mach. xi, 63). CADUMIN ou CISON, Kis-chone, Ka8r,fiêt{ji ouKktôv, torrent qui a sa source au pied de la montagne de Thabor en Galilée. C'est près de ce torrent que l'armée de Sisara, général de l'armée de Jabin, fut taillée en pièces, et qu'Elie fit mourir les 450 faux prophètes de Baal. D'après B. du BUZ Bocage, le Cadumin serait un affluent du Cison (Jos. v, 21). GAIN, Càine, Kaïv, fils d'Adam et d'Ève, s'adonna à l'agriculture, et tua par jalousie, son frère Abel ; il eut un fils qu'il appela Hénoch (Gen. iv). CAINAN, Kénane, Katvav, fils d'Énos (Gen. v, 9-14). CAINAN, fils d'Arphaxad et père de Salé (Luc, iii, 36). CAIPHE, Katàçaç, grand prêtre des Juifs, et successeur de Simon ; ce fut Vitellius, gouverneur de Syrie, qui lui ôta la souveraine sacrificature : il se tua de désespoir. On dit que c'est lui qui détermina les Juifs à se défaire de Jésus-Christ, et qu'il accéléra en quelque sorte sa mort (Matth. xxvi, 57 ; Luc, m, 2 ; Jean, xi, 49-52). CAIUS ou GAIUS. ràïo;, Macédonien et disciple de saint Paul qu'il accompagna dans ses voyages, il fut pris avec Aristarque par les séditieux d'Éphèse, que Démétrius avait excités contre saint Paul (Act. xix, 29; xx). CALANE ou CALANNÉ, ou CHALANNE, Calné, XaXàvyj, ville située dans la terre de Sennaar, près de Babylone, qui échut en partage à Nemrod, ainsi qu'Arach et Achad (Gen. x, 10). D'après différents interprètes, on croit que Ctésiphon fut bâtie sur son emplacement. CALEB, Caleb, XaXéê, fils d'Hesron, épousa d'abord Azuba, puis Jerioth, puis Ephrata ; ses fils furent Jaser, Sobab et Ardon (I Par. il, 9, 18, 24). CALEB; fils de Jéphoné dft, Va. tribu de Jvxàa. ^Nomb. taw^n ^ fut le ^ ^^ CALEB — 43 — de Nachor et de Melcha (G&i. [de la tribu de Gad (I Par. v, 14). xxii, 21). BUZI, Bouzi, BovÇet, père du BUZ, Bouz, BovÇ, descendant prophète Ezéchiel (Ezéch. i, 3). C sorti de l'Égypte et qui entra dans la terre de CUanaan ; il prit Hé-bron et tua trois géants de la race d'Hénach (Jos. xiv, 6). CALEB, d'après Calmet, serait un canton de la tribu de Juda (I Rois, xxx, 14). CALITA, Kalita, KaXtTaç, lévite, appelé aussi Celaia (I Esd. x, 23). CALLISTHENES, KaXXi<xôévY|ç, partisan de Nicanor,général de Démétrius, roi de Syrie ; c'était un séditieux ; c'est lui qui mit le feu aux portes du temple de Jérusalem ; poursuivi par le peuple, il se réfugia dans une maison peu éloignée du temple, où il fut brûlé (II Mach. viii, 83ï. CALFIII, XaXcpt. père de Judas Machabée, lequel était général de l'armée de Jonathas Machabée (I Mach. xi, 70). CAMON, Camône, ePa{jiva>v, ville située à l'E. du Jourdain, du pays de Galaad, dans la demi-tribu de Manassé; c'est là que fut enseveli Jaïr, juge d'Israël (Jug. x, 5). CAMUEL, Kémouel, Ka{iovriX, fils de Nachor et de Melcha, et père d'Aram (Gen. xxn, 21). CAMUEL fils de Sephtan,prince de la tribu d'Éphraïm, un de ceux qui furent chargés de partager aux enfants d'Israël la terre de Chanaan (Nomb. xxxiv, 24, 29). CAMUEL, lévite, père d'Hasa-bias(IPflr. xxvii, 17). CANA, Kava, petite ville de la Galilée, située dans la tribu de Zabulon, au S. de Damna et de Capharnatim, remarquable par le premier miracle qu'y fit Jésus-Christ en changeant l'eau en vin (Jean, h, 1, 11; iv, 46, 54 ; Jos. xix, 28). CANÀTII,Kenath, K<xà6,villede la tribu de Manassé dans le pays de Galaad à l'E. du Jourdain. Nobé prit cette ville et les villages qui en dépendaient, et lui donna son nom {Nomb. xxxn, 42). Jaïr, fils de Ségur, prit aussi cette ville à une autre époque (I Par. n, 23). CANDACE, Kocvôâxr), reine d'Éthiopie (Act. vni, 27); on suppose que plusieurs reines d'Éthiopie portèrent ce nom. CALEB ï CAPHARA ou CAPHIRA et CÉPHIRA, Kephira, Xeçtpà (Jos. ix, 17 ; xviii, 26; I Esd. h, 25 ; II Esd. vu, 29), une des quatre villes des Gabaonites (Jos. ix, 17),et située dans la tribu de Benjamin. CAPHARNAUM, Ka<papvaou|x, ville de la Galilée, à l'O. du Jourdain, située sur les confins des tribus de Nephthali et de Zabulon et sur le bord du lac de Génésa-reth, au N. de Nazareth. Jésus y avait fixé sa demeure, et y fit beaucoup de miracles. Les ruines de Capharnatim sont appelées parles Arabes : Tell-Houm (Matth. iv, 13 ; vin, 5 ; Jean, vi, 17, 24 ; Marc, i, 21 ; Luc, x, 15). CAP IIARS AL A MA ou CA-P1IARSABA, XajpaperaXajJLa (I Mach. vu, 31), voir Antipatride. CAPHETETA, Xa?eva6à. nom d'une muraille entourant Jérusalem, rebâtie par Jonathas Machabée (I Mach. xii, 87V CAPHIRA, voir Caphara. CAPHTHOR, CAPHTHORIM, CAPHTHORINS, Kaphtor, Ka-phtorime, raçOopietpi, XaçOopistfJi. Caphtor est le nom que les Caph-thorins, peuples descendants de Mezraïm fils de Cham (Gen.x, 14), donnèrent au pays qu'ils habitaient; la position de Caphthor n'est pas bien déterminée ; d'après Amos (ix, 7) et Jérémie, (xlvu, 4), on pourrait supposer que c'était une île ou tout au moins une contrée maritime ; suivant d'autres interprètes Caphthor serait la Cappadoce (I Par. i, 12). CAPPADOCE, Kaitita8oxtar province de l'Asie Mineure, bornée à l'E. par l'Arménie, au S. la Cilicie, à l'O. la Lycaonie, au N. le Pont. Mazaca, aujourd'hui Kai-sarieh, située au pied du mont Argée, en était la capitale (Act. il, 9). CARCAA, Carcaha, Kdtôri;, ville située au S. de la tribu de Juda (Jos. xv, 3). CARCAA — 44 — CARCHIM (I Par. xii, 6); d'après B. du Bocage, cette ville serait attribuée , à la demi-tribu de Manassé ; le texte hébreu lit : Kora-hites, et les Septante l'ont traduit par o 1 KopÏTai. CARÉE, Karéa'h, Kap^O, père de Johanan (IV Bois, xxv, 23) et de Jonathan Jér. xl, 8, 13, 15, 16 ; xli, 11-16 ; xliii, 2-5). CARIATH, Kiriath, . 'lapfy, ville située sur les confins de la tribu de Juda et de Benjamin, évidemment la même que Caria-thiarim (Jos. xviii, 28). CARIATHAIM, Kiriataïme, KaptaÔafji. Dans la Genèse (xrv,5), cette ville est appelée Savé-Caria-thaim ; elle était située dans la tribu de Ruben, au S. de Machœrus, peu éloignée de la mer Morte {Nomb. xxxii, 37 ; Jos. xih, 19). CARIATHAIM, nommée Car-than dans Jos. fxxi, 32), ville de la tribu de Nephthali (I Par. vr, 76). CARIATH-ARBE, ville d'Arba, ttoXi; 'Apê6x, voir Hébron (Jos. xiv, 15; Jug. i, 10). CARIATH-BAAL, Kiriath-BaalKapidô BaàX, voir Cariàth-Jarim (Jos. xv, 60). CARIATH - JAR1M, Kiriath-Jearim, voir Baala et Cariath. CARIATH - SENNA, Kiriath-Sana, itô).iç ypaja^axtov, voir Da-bir (Jos. xv, 49 j. CARIATH-SEPHER, Kiriath-Sepher, 7r6>.iç yp^i^atwv, voir Da-bir (Jos. xv, 15, 16). CARIE, Kapca, contrée de l'Asie Mineure, dans la partie S.-O. bornée par la Lydie, l'Ionie, dont elle est séparée par le Méandre, par la Phrygie et la Lycie. C'est la patrie de Denys d'Halicarnasse. Cette contrée forme aujourd'hui, dans l'empire turc, le Sandjak de Mentech (I Mach. xv, 23). CARIOTH, Kerioth, Kapiwô, ville du pays des Moabites (Amos, il, 2; Jér. xlviii, 24,41). CARIOTH, ville située dans la tribu de Juda, au N. d'Arad et au S. d'Hezron (Jos. xv, 25). CARITH, Kerithy XopfàO, torrent de la Palestine à l'O. du Jourdain, entre les tribus de Benjamin et d'Éphraïm (III Bois, xvu, CARCHIM 3, 5). CARMEL, Carmel, XepfxéX,. ville située dans la tribu de Juda, au S. d'Hébron Jos. xv, 55). C'est le Kurmeil moderne. CARMEL, Kâp{jLY)>oç, montagne située au S. de la tribu de Juda, près des frontières de l'Idumée. C'est là que Satil érigea un monument en souvenir de sa victoire sur les Amalécites (I Bois,x\, 12 ; xxv, 2). Aujourd'hui cette montagne se nomme encore El-Carmel. CARMEL, chaîne de montagnes qui s'étendaient vers la Méditerranée sur les limites des tribus d'Aser, de Zabulon et d'Issachar, au S. de Accho ou Ptolémaïde, aujourd'hui Saint-Jean d'Acre, et au N. de Dora. La hauteur du Carmel est de 400 mètres environ au-dessus du niveau de la mer ; sa longueur du N.-O. au S.-E. est de 5 milles, sa largeur au N. de 2 milles et demi, au S. de près de S milles et toute son étendue est de 8 milles. Le Carmel fut la résidence du prophète Élie et de son disciple Élisée ; c'est sur le .sommet du Carmel qu'Élie confondit les prêtres de Baal en présence d'Achab, roi d'Israël. Des ermites chrétiens y cherchèrent une retraite : ce fut là l'origine de l'ordre des Carmes (Jos. xii, 22 ; xix, 26 ; III Rois, xviii, 20 ; IV Rois, xixr 23 ; Jér. xlvi, 18). CARNAIM, Kapvafv, ville située dans le pays de Galaad, assiégée et prise par Judas Machabée. Dans II Mach. (xii, 21*, elle est appelée Camion (I Mach. v, 26, 43, 44), voir Astaroth-Carnaim. CARMON, Kotpviov, voir Car-naim. CARPE, KàpTTO?, disciple de saint Paul qui habitait Troade (II Tim. iv, 13). CARTHA, Karta, KapÔà, ville de la tribu de ZatroÀsye^ ^ NaiaveWv Uos. m, — 45 — CARTHAGE NOIS, KapxY)Scav, Kapyr)86vtot, en phénicien Kirgath-hadeschath, « la ville neuve »; la Vulgate suppose que c'est la ville qui est désignée dans le texte hébreu d'É-zéchiel (xxvii, 12) sous le nom de TarscMch. Carthage était une ville célèbre de l'Afrique. CARTHAN, Kartane, 0£(jl|jlwv, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xxi, 32). * CASA1A, Couschayahou% Kt-<7cuaç. père d'Éthan (I Par. xv, 17). CASALOTH, Kessoulloth, Xa-aaXwO, ville de la tribu d'Issachar (Jos. xix, 18) située au N. de Su-nam. CASBON, Xcurçwv. D'après B. du Bocage et Huré, cette ville était du pays de Galaad, tribu de Gad au N. Dom Calmet pense qu'elle pourrait être la même que Hésébon dans la tribu de Ruben. Judas Machabée se rendit maître de cette ville (I Mach. v, 36). CASED, Kéchède, XaÇdtô, fils de Nachor et de Melclia (Gen. xxn, 22). CASIS, Ketsitse, 'Afiexacn'c, vallée qui se trouve située dans la tribu de Benjamin ; d'après B. du Bocage, elle se trouverait entre Jéricho et la mer Morte (Jos. xviii, 21). CASPHIN, Kat77riv, forte place située à l'O. du Jourdain, qui fut prise après un grand carnage par Judas Machabée (II Mach. xii, 13, 16). CASPHOR ou CASPHON, Xo«x-®top, ville située dans le pays de Galaad ; on pense généralement que cette ville est la même que Casbon (I Mach. v, 26). CASS1A ou CASS1E, Ketsia, Kaenoc, la seconde fille do Job (Job, xlii, 14). CATHETH ou CATETII, Ka-tath, KaxavâO, ville de la tribu de Zabulon (Jos. xix, 15). D'après B. du Bocage, elle serait la môme çue Cartlia. ca ujde, KavSx, petite île située au S.-O. de l'île de Crète (Act xxvii, 13, 16). CARTHAN CÉDAR, Kéder, KrjSàp, un des fils d'Ismaël (Gen. xxv, 13 ; I Par. i, 29). Les Cédréens ou Cédaré-niens, descendants de Cédar, sont souvent nommés dans l'Écriture (ïsaïe, xxi, 17 ; Ps. cxix, 5; Jér. xlix, 28) ; ils demeuraient principalement dans la partie méridionale /te l'Arabie Déserte. CÉDÉS, Kedesch, Ké8e;, ville de la tribu d'Issachar (I Par. vi, 72) ; elle est nommé Césion, dans Jos. (xxi, 28), et se trouve à l'O. de Jezraël. CEDMA, Kedma, KsSjià, un des fils d'Ismaël (Gen. xxv, 15 ; I Par. i, 31). CEDMIHEL, Kadmîel, Ka8-jmjX, fils d'Odovia (I Esd. n, 40 ; II Esd. vii, 43). CEDMONÉENS, Kadmoniens, toù; KeSpuovouou;, peuples qui habitaient à l'orient de la terre de Chanaan, et descendants d'Abraham {Gen. xv, 19). CEDROX, Kidrone, KeSptov, torrent très-proche de Jérusalem, courant entre la ville et le mont des Oliviers, passe au milieu de la vallée de Josaphat, et va se perdre dans la mer Morte (II Rois, xv, 23; III Rois, xv, 13 ; IV Rois, xxiii, 4, 6, 12 ; Jean, xviii, 1). Jésus passa ce torrent peu de temps avant sa mort ; il fut aussi traversé par David fuyant devant son fils Absalon. CÉDRON, ville frontière de la Judée, et située non loin de Jam-nia ; le Syrien Cendebée, d'après les ordres d'Antiochus, la fortifia (I Mach xv, 39, 41 ; xvi, 5-9). CEELATHA, Kchalatha, Ma-xsXXàO, station des Israélites dans le désert (Nomb. xxxm, 22). CEILA, Keilâ, KeïXà, ville située dans la tribu de Juda. Les Philistins attaquèrent cette ville, mais elle fut vaillamment défendue et sauvée par David (Jos. xv, 44 ; I Rois, xxiii, 1-14). CEILA, descendant de Caleb (I Par. iv, 15, 19). CEILA — 46 — CELAI, Kallai, KotXXat, prêtre du temps de Joakim, et chef de la famille sacerdotale de Sellai (II Esd. xii, 20). CELAI A, Kelaïah, KcoXta, voir Càlita. CELESYRIE ou COELESYRIE, KocXyj Evpia, Syrie Creuse, partie de la Syrie située au N. de la Palestine, et composée des vallées formées par le Liban et l'Anti-Li-ban (I Mach. x, 69 ; II Mach. m, 5,8; iv, 4 ; viii, 8; x, 11). CELLON (terre de), XeXXattov. Suivant B. du Bocage, c'était une contrée de l'Idumée orientale, d'après Vence, un canton situé entre l'Arabie et l'Euphrate (Jud. n, 13). CENCHRÉE, Keyxçeai* Port de mer de Corinthe; saint Paul s'y fit couper les cheveux pour s'acquitter d'un vœu qu'il avait fait. Il est éloigné de Corinthe de 70 stades ou environ 9 milles (Act. xviii, 18 ; Bom. xvi, 1). CENDEBÉE, Kev8e6aTo;, officier d'Antiochus VII, nommé par ce dernier gouverneur de la côte maritime de la Palestine (I Mach. xv, 38), pénétra d'après ses ordres en Judée et fortifia la ville de Cé-dron ou Gedor (I Mach. xvi, 8). Il fut défait et poursuivi par les fils de Simon, Judas et Jean, jusque dans les plaines d'Asedoth. CENERETH ou CENEROTH, Kïnereth, XevvepÉÔ, ville de la Galilée Inférieure, située dans la tribu de Nephthali ; dans III Rois (xv, 20), on l'appelle contrée de Ceneroth, et comprenant toutes les terres de Nephthali. Elle a donné son nom au lac de Tibé-riade, appelé mer de Galilée, lac de Cenereth ou Ceneroth et de Genezareth (Jos. xi, 2 ; xii, 3 ; Nomb. xxxiv, 11 ; Deut. m, 17 ; Luc, v, 1 ; Jean, vi, 1). CENEZ, Kenaz, KeveÇ.fils d'É-liphas fils d'Ésaii, il était gouverneur de l'Idumée (I Par. i, 53 ; Gen. xxxvi, 15, 42). CENEZ, petit-fils de Caleb (I Par. iv, 15). CELAI CENEZEEN, Kénisien, Keve-Çaïo;, peuple chananéen, descendant probablement de Cenez susnommé (Gen. xv, 19 ; Jos. xiv, 6, CÉNI, Céni, Kevetf, ville située dans la tribu de Juda, voir Cix, Cinéens (I Rois, xxvu, 10; xxx, 29). CEPHAS, Kriçaç, d'après le plus grand nombre des commentateurs, ce Céphas n'est autre que saint Pierre. Voir Saint Pierre (.Jean, i, 42; I Cor. i, 12 ; iii, 22 ; ix, 5 ; Gai. n, 9, 10, 14^. CÉRÉTHIENS, Kéréthiens, Xe-peôû On désignait sous ce nom la garde royale sous les ordres de David (II Rois» vin, 18 ; xv, 18 ; xx, 7, 23 ; III Rois, i, 38, 44 ; I Par. xviii, 17). Banaias,officier du roi David,commandait les hommes de cette troupe. Selon dom Cal-met, les Céréthiens seraient les Philistins méridionaux originaires de l'île de Crète (Ézéch. xxx, 14; Soph. h, 5). CEROS, Kerosse. Kàôyjç, Nathi-néen, un de ceux qui retournèrent de Babylone en Judée (I Esd. n, 44 ; H Esd. vii, 47). CÉSARÉE, Katcapsta, ville située sur le bord de la mer, entre Joppé et Dora, dans la demi-tribu de Manassé ; avant de s'appeler Césarée, dénomination qui lui fut donnée en l'honneur d'Auguste, par Hérode le Grand, elle se nommait Tour de Straton (Act. viii, 40; ix, 30 ; x, 1, 24 ; xi, 11; xii, 19 ; xviii, 22 ; xxi, 8,16; xxm, 23, 33; xxv, 1, 4, 6, 13). CÉSARÉE DE PHILIPPE, Katffapeia <1hXiixtcou, ville située au pied du mont Hermon dans la Célésyrie ; elle se nommait auparavant Panéas. Philippe, fils d'Hérode le Grand, tétrarque de l'Itu-rée, l'agrandit, et lui donna le nom de Césarée en l'honneur de Tibère (Matth. xvi, 13; Marc, viii, 27). CESELETH - THABOR^ loth- T h afior, , vSfca \ luée w ^ ^ — 47 — * CESELE11I Zabulon et d'Issachar au pied du mont Tliabor. Probablement la même ville que Casaloth (Jos. xix, 12). CESIL, Kessil, BatOyjX, ville située à l'extrémité de la tribu de Juda, au S., le long dès frontières de l'Idumée. D'après différents auteurs elle serait la même ville que Bathuel ou Bethul (Jos. xv, 30 ; xix, 41. C ES ION, Kischione, Ki<r wv, ville située dans la tribu d'Issachar (Jos. xix, 20). Dans l'énu-mération des villes lévitiques citées I Par. (vi, 72) elle est appelée Cédés. CETHIM, Kitime, K^tioi ou KtTiot (Céthéens), KyiTtetjjt,, peuple descendant de Javan, fils de Ja-phet (Gen. x, 4). D'après I Mach. (i, 1 ; vin, 5), Céthim et Céthéen, désigneraient la Macédoine et les Macédoniens. Isaïe (xxiii, 1,12) désigne l'île de Chypre, Jérèmie (n, 10), Èzéchiel (xxvii, 6), Nombres (xxiv, 24), les côtes à l'O. et au N.-O. de la Grèce et de l'Italie. CETHLIS, Kithlish, Mocax<oç ou XaÔXcoç, ville située dans la tribu de Juda (Jos. xv, 40). CETRON, Kitrone , KéSpwv, ville située dans la tribu de Zabulon (Jug. i, 30), elle est nommée Catheth ou Catliath ou Car-tha dans Jos. (xix, 15). CETHURA, Ketourâ, Xercoupa, seconde femme d'Abraham (Gen. xxv, 1 ; I Par. i, 32) ; ses enfants furent : Zamram, Jecsan, Madian, Jesboc et Sué (Gen. xxv, 2). CHABRI, Xagpi'c, ancien du peuple ou de la ville de Béthulie (Jud. viii. 9; vi, 15; x, 6), du temps de Judith. CHABUL, voir Cabul. CHALAL, Kelal, Kcl)v\1, nom d'homme (I Esd. x. 30). CIIÀLANNE, voir Calane. CIIALCHAL, Calcol, KaXx*>» fils ou descendant de Zara, il était de la tribu de Juda (I Par. n, 6). CHALCOL, Calcol, KotXxdtè, fils de Mahol (III Rois, iv, 31). CHALDEE, Casdirne, XotXoai'a. Nom donné à la partie méridionale de la Babylonie, et quelquefois à la totalité de la Babylonie ; cette dénomination s'appliquait primitivement à une partie de la Mésopotamie, au S. de l'Arménie, voir Babylone (Jér. xxii, 25 ; l, 1t 8, 25 ; Ezéch. xii, 13 ; xxiii, 15). CHALDEENS, XaXôaîoi, peuple de la Chaldée, descendant de-Chased, fils de Nachor, frère d'Abraham (Gen. xxii, 22; xi, 28). Le premier roi des Chaldéens nommé dans la Bible, est Nabuchodo-nosor (Jér. xxii, 23). CHALE, Kala'h, XocXà/, ville de l'Assyrie, située dans îa Cha-lonitide, peu éloignée du ffeuve Sillas ou Silla, affluent du Tigre. Cette ville fut fondée par Asur, fils de Sem (Gen. x, 11, 12). CHALIj 'Hali, 'AXs'ç, ville située dans la tribu d'Aserï/os. xixr 25). CHAM, 'Harne, Xàjx, fils de Noé et frère de Sem et de Japhet (Gen~ ix, 18) ; il fut père de Chus, Mez-raim, Phuth, et Chanaan (Gen. x, 6 ; I Par. i, 8). CHAMAAL, Biméhal, Bapuxvj), fils de Jephlat, descendant d Aser (I Par. vu, 33). CHAMAAM, Kimhame, Xa-(laàpi, fils de Berzellaï de Galaad, contemporain de David (II Roisr xix, 37, 38, 40). CHAMOS, Kemosh, Xapim;, divinité des Moabites (Nomb. xxi, 29; Jér. xlviii, 7, 13, 46). Salomon bâtit près de Jérusalem un temple à cette divinité (III Rois, xi, 7 ; IV Roisr xxiii, 13). CHANAAN, Kenâûne, Xavaàv, fils de Cham (Gen. x, 6 ; I Par. i, 8 , fut maudit avec son père par Noé, et cette malédiction s'étendit jusque sur les Chananéens ses descendants. Il eut onze fils qui formèrent les peuples suivants habitant la Palestine et une partie de la Syrie : les Sidoniens, les Héthéens, les Jébuséens, les Amorrhéens, les Gergéséens, les Hévéens, les Araeéens, les Si-néens, les Aradiens, les Sama-réens, et les Amathéens(Gefl. x, 15-19). CHANAAN CESIL %— 48 — CHANAAN (terre de). Désignation primitive de la Phénicie et de la Palestine. Peuplée par les descendants de Chanaan, cette région fut la terrepromise par Dieu aux Juifs sortis d'Égypte : lorsqu'ils s'en emparèrent, elle prit le nom de pays d'Israël (Nomb. xxxii, 26-32; xxxin, 51 ; Jos. xxn, 32 ; Gen. xn, 5 ; xxiii, 2, 19 ; xxxi, 18; Nomb. xm, 2, 17; Jos. xvi,2 ; Jug. xxi, 12 ; Ex. xvi, 35). CHANAANA, Kenâana, Xava-và, fils de Balan, qui était fils de Jadihel ou Jadiel, descendant de Benjamin (I Par. vu, 10). CHANAANA, père de Sédé-cias, faux prophète de Samarie (III Rois, xxn, 11,24 ; II Par. xvm, 10, 23). chananéens, Kenâânèen, Xocvavaïoi, peuple descendant de Chanaan (Gen. x, 18 ;Ex. m, 8). CHANANI, Kenani, Xwvevi, lévite (II Esd. ix, 4). CH AN AT II, voir Canath. CHARACA, Xàpaxoc, ville citée dans II Mach. (xn, 17). Judas Machabée y poursuivit Timo-thée, général d'Antiochus Epi-phane. CHARAN, Cherane, Xoc^ôàv, un des fils de Dison, prince lior-réen (xxxvi, 26 ; I Par. i, 41). CHARAN, ville citée dans Tob. (xi, 1). CH ARC A MIS, Carkemisch, Xapxa(jL\iç,villesituée en Mésopotamie, à l'E. de l'Euphrate, au confluent de ce fleuve et du Chaboras (II Par. xxxv, 20). D'après B. du Bocage et autres, cette ville serait le Circesium des Grecs, à peu de distance de Thiphsach, et aujourd'hui appelée Kirkésia. Ce fut près de cette ville que Nabucho-donosor, roi de Babylone, vainquit Néchao, roi d'Égypte (Jér. xlvi, 2 ; Isaie, x, 9). M. Masnero a proposé récemment (De Carche-mis oppidi situ) d'identifier Car-chemis avec la ville syrienne appelée Hiérapolis par les Grecs. CHANAAN CHARCHAS, Karkas, 'Apxe* <raïoc, un des sept chambellans du roi Assuérus (Esth. i, 10). CHARMI, Carmi, XappiC, père d'Achan, et de la tribu de Juda (Jos. vu, 1, 18; I Par. ii, 7). CHARMI, fils de Ruben (Gen. xlvi, 9) ; ce fut lui qui fut la souche de la famille des Charmites (Nomb. xxvi, 6 ; Ex. vi, 14 ; I Par. v, 3 ; Jud. vi, 11 ; viii, 9). CHARSENA, Karschena, un: des sept principaux seigneurs des Perses et des Mèdes, et un des conseillers du roi Assuérus (Esth. i,14). CHASELON, Kislone, Xacriwv, père d'Élidad, prince de la tribu de Benjamin et un de ceux qui furent députés pour assister au partage de la terre de Chanaan (Nomb. xxxiv, 21). CHASLUIM, Caslou'hime, Xa<r-fj.a>vt£t(ji> descendant de Cham par Mezraïm ( fi en. x, 14), d'où sont sortis les Philistins et les Caphtho-rins. Les auteurs ne sont pas d'accord sur le peuple qu'il faut entendre par ce nom de Chasluim, cependant l'opinion dominante serait de l'appeler Colchien. CHASI'HIA, Casifia. D'après Moréri, Chasphia serait un village situé près de Babylone; selon d'autres auteurs, ce serait le mont Caspie entre la Médie et l'Hyrcanie (I Esd. viii, 17). CHEBRON, Cabone, Xaêpâ, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 40) non loin d'Églon (B. du Bocage . CHEBRON CI Mach. v, 65}, voir Héberon. CHELEAB, Kilab, AaXouta, second fils de David et d'Abigail (II Rois, m, 3), appelé Daniel dans I Par. iii, 1. CHELIAU, Kelouhou, Xebua, nom d'homme (I Esd. x, 35). CIIELION, Chilion, fils d'Éli-mélech et de Noémi, et époux d'Orphafflwtfi, i, 2-5) ; il était né à Bethléhem dans la tribu de Juda (Ruth, iv, 9). CHELMAD, Kilmad, Xapfxotv, contrée de la Médie,désignant probablement la Caramanie (Ezéch. xxvii, 23). CI1ELMAD — 49 — CHELMON ou CYAMON, Kua-jaûv, lieu situé vis-à-vis d'Esdre-lon (Jud. vu, 3), dans la tribu d'Issachar; c'est là que l'armée d'Holopherne était campée avant qu'il assiégeât Béthulie. CHELUB, Keloub, XeXouê, père d'Ezri (I Par. xxvii, 26), CHENE, Chané, Xavaà, lieu cité dans Ezéch. (xxvii, 23). Dom Calmet pense que c'est la même ville que Calane ou Clialanne (Gen. x, 10)i CHEREAS, Xaipéoc;, gouverneur de la place forte de Gazara et frère de Timothée, général d'Antiochus Eupator. Judas Machabée assiégea Gazara où furent tués Chéréas et son frère Timothée (I Mach. v, 6 ; II Mach. x, 32-37). CHERUB, Ck'roub, Xepovê, située près de Babylone ; les Juifs qui en sortirent au retour de la captivité de Babylone ne purent jamais montrer des preuves évidentes de leur origine (I Esd. n, 59 ; II Esd. vu, 61). CHESLON, Chessalone, Xoc<t-Xwv, ville située au N. de la tribu de Juda, près de Bethsamès et du mont Jarim (Jos. xv, 10). CHIDON ou NACHON (II Rois, vi, 6), Kidône, KeiÔtov, aire ou champ situé près de Cariathiarim, dans la tribu de Juda; c'est là qu'Oza fut frappé de mort subite pour avoir témérairement porté la main' sur l'arche du Seigneur qui vacillait sur le chariot où elle était placée (I Par. xiii, 9). CHIO, Xio;, île de la mer Égée, située entre Samos et Lesbos. Saint Paul y passa (Act. xx, 15). Elle se nomme aujourd'hui Scio. CHLOÉ, XX6yj , nom d une femme habitant à Corinthe, dont les hôtes avertirent saint Paul que des contestations étaient survenues dans la communauté qu'il avait fondée (I Cor. i, 11). CHOBAR, Kebar% Xoêotp, fleuve de la Mésopotamie, prend sa source au pied du mont Masius, et se jette dans l'Euphrate près de Circesium. C'est près de ce fleuve qu'Ézéchiel eut ses visions prophétiques (Ezech. i, 1 ; m, 15, 23). CHELMON CHODORLAHOMOR, Kedor-laômer, XoôoXXoyo|Jujp, roi des Éla-mites (Gen. xiv,' 1-24), descendants d'Elam, fils de Sem. Il assujettit les rois de Sodome, Go-morrhe, Adama, Séboim et Ségor, et Loth, neveu d'Abraham, qui s'était trouvé au nombre des prisonniers ; ce dernier choisit les plus braves de ses serviteurs au nombre de 318 et poursuivit Chodor-lahomor et ses alliés jusqu'à Dan, les vainquit et ramena son neveu (Gen. xiv, 12, 13, 14). CHOLHOZA ou CHOLOZA , Kol'Hoséy XoXeÇé, père de Sellum ou Sellun (II Esd. m, 15). CHONENIAS, Chenaniahou , Xwvevia, chef des lévites (I Par. xv, 22) et maître de la musique et du chœur des chantres sous David (I Par. xv, 27 ; xxvi, 29). CHORRHÉENS ou HORREENS, 'Hori, Xop^atoi, peuple qui vivait primitivement dans les montagnes de Seïr ou Sehir en Idumée (Gen. xiv, 6 ; xxxvi, 20, 21) ; il se répandit ensuite dans l'Arabie Pé-trée. Chodorlahomor lui fit la guerre (Gen. xiv, 6). CHOZÊBA, Coséba, XwÇ'/)6 à. Les habitants de Chozéba sont nommés dans I Par. iv, 22, parmi les descendants de Séla fils de Juda. C'est probablement la même ville que Achzib. CHUB, Coub, Atêusç (les Cliu-béens), peuple ruiné par Na-buchodonosor, roi de Babylone (Ezéch. xxx, 5), on peut le considérer comme le nom d'un peuple africain. CHUN, Coune, ville de la Syrie sujette du roi Adarezer, et dont David s'empara (I Par. xviii, 8). D'après B. du Bocage, cette ville devait être située sur une colline du Liban entre Baalath et Laodi-caea. Elle est appelée Beroth dans Il Rois, vin, 8. CHUN — 50 — CHUS, Couche, Xouç, fils de Cham, eut pour fils : Saba, Hé-vila, Sabatha, Rhegma, Sabathaca et Nemrod ; ses frères furent : Mesraim, Phuth et Chanaan (Gen. x, 8 ; I Par. i, 8, 9, 10). Ses descendants, non-seulement peuplèrent l'Ethiopie, mais s'étendirent du Gange au Nil, de la mer de Grèce à la mer des Indes. CHU S AI, 'Houschaï, Xovcxi', natif d'Arach, conseiller et ami de David (II Rois, xv, 32) ; il gagna la confiance d'Absalon, et empêcha ce prince de poursuivre David. CHUSAN-RARATHAIM, Cous-chane-Rischataïme,Xo\)<ja.ç<joLba.i\L, roi de Mésopotamie, pendant huit ans opprima les Israélites (Jug. m, 8), qui furent délivrés par Othoniel, fils de Cenez et frère puîné de Caleb (Jug. m, 9). CHUS1, Couschi, Xov<ri, c'était un homme attaché à la personne de Joab, général des armées de David ; ce fut lui qui annonça à David la mort d'Absalon (II Rois, xviii, 21, 22, 23, 31, 32). CHUSI, ancêtre de Judi, qui était un officier de la cour de Joa-kim ou Joachim, fils de Josias (Jér. xxxvi, 14). CHUSI, père de Sophonie prophète (Sophon. i, 1). CHUTEENS ou CUTHEENS, Couthy Xouô ; c'est sous ce nom que les Juifs, désignaient généralement les colons assyriens, avec lesquels s'étaient confondues plusieurs familles israélites du pays de Samarie, connues sous le nom de Samaritains (Munk). Colonie que le roi des Assyriens, Salmanasar, envoya à Samarie (IV Rois, xvii, 24, 30). Dom Cal-met pense que ces peuples étaient des Scythes, dont le nom paraît venir de l'hébreu Cus ou Cuth. CHUZA, XouÇàç, intendant de la maison d'Hérode (Antipas) et époux de Jeanne, une des saintes femmes qui assistèrent Jésus dans ses voyages (Luc, viii, 3). CHYPRE, Kvnpoç, une des plus cnus grandes îles de la mer Méditerranée, était située entre la Syrie et l'Asie Mineure ; une des villes principales de cette île était Pa-phos. Saint Paul et saint Barnabé y prêchèrent (Act.xm, 4 et suiv.). C1BSAIM , Kibtsaime, Kaê-oaei>, ville située dans la tribu d'Ephraîm, près de la montagne d'Éphraïm, et cédée aux Lévites (Jos. xxi, 22). Dans I Par. vi, 68, elle est nommée Jecmaam. CILICIE, KiXixCot, province située sur la côte méridionale de l'Asie Mineure, à l'O. de la Pam-phylie, de la Lycaonie et au S. de la Cappadoce, et séparée de la Syrie par le mont Amanus et de la Cappadoce par le mont Anti-Taurus. Tarse, la patrie de saint Paul, en était la capitale. Cette province forme actuellement la partie orientale de la Caramanie (Jud. i, 7 ; h, 12, 15 ; iii, 1 ; II Mach. iv, 36 ; xi, 14 ; Act. iv, 9 ; xv, 23 ; xxi, 39 ; xxii, 3). CIN, CINÉENS, Kéni, Ksvaiot (Nomb. xxiv, 21, 22), peuple de race cananéenne établi aux frontières S.-E. de Chanaan, parmi les Amalécites (I Rois,xv, 6 ; Gen. xv, 19). CINA, Kina, 'Ixàfji, ville située dans la tribu de Juda, au sud, le long des frontières de l'Idumée (Jos. xv, 22). D'après B. du Bocage peut-être la même que Céni. CIS, Kisch, K£;, fils d'Abiel (Jéhiel) ou de Ner (I Par. viii, 33), et de la tribu de Benjamiçi, père de Sattl (I Rois, ix, 1, 2 ; Act. xiii, 21). CIS,.descendant de la famille de Mérari, fils d'Abdi (I Par. xxix, 12 ; I Par. xxiii, 21, 22). CIS, aïeul de Mardochée, du temps de Jéchonias roi de Juda (Esth. n, 5, 6). CISON, Kischone, Kkx&v, fleuve qui se change en torrent large et impétueux dans la saison des pluies, séparait la tribu d'Issachar de celle de Zabulon ; il sa source au mçwX, , waXfc. de Yfc. b. VO. fctv Xx^n^^v» ^ C1S0N — 51 — plaine d'Esdrelon et se jette dans la Méditerranée au N.-E. du mont Carmel. Aujourd'hui c'est le Mo-kata. C'est près de ce fleuve que Sisara, général de l'armée de Ja-bin,roi d'Azor, fut mis en déroute (Jug. iv, 7, 14 ; v, 21 ; III Rois, xviii, 40 ; Ps. lxxxii, 9, 10). CLAUDE, IQocuôto;, empereur romain, successeur de Caius Ca-ligula ; c'est sous son règne qu'arriva la famine prédite par le prophète Agabus (Act. xi, 28 ; xviii, 2). CLAUDE (Lysias), KXauSioç Au-<7i'a;, tribun des troupes romaines qui gardaient le temple de Jérusalem. C'est lui qui arracha saint Paul des mains des Juifs qui voulaient le faire mourir et le fit conduire à Césarée (Act. xxi, xxiii). • CLAUDE (Félix, «fcfj).t£), intendant de la Judée et successeur de Cumanus, est appelé Antoine Félix dans Tacite, Claude Félix dans Suidas, et simplement Félix dans les Actes et dans Josènhe. Il était frère de Pallas affranchi de Claude, et l'époux de Drusille fille d'Hé-rode Agrippa I. Lorsque saint Paul fut amené à Césarée, il le traita avec bienveillance. Porcius Festus lui succéda (Act. xxiii, 26, 27 ; xxiv, 1, 2, 3,24). CLAUDIE ou CLAUDIA, K)au-8t'a, femme chrétienne citée dans II Tim. iv, 21. CLÉMENTjKXiQtJiYK, compagnon de voyage de saint Paul lorsqu'il alla à Philippes (Phil. iv, 3). CLÉOPÂTRE, K>eo7tàTpa ; c'est le nom de plusieurs princesses égyptiennes, descendantes de la fille d'Antiochus III, épouse de Ptolémée V Epiphane. Le nom de Cléopâtre est cité dans Esther (xi, 1) ; c'est la femme de Ptolé1 mée VI, Pliilométor, et probablement la petite-fille d'Antiochus ; dans I Mach. x, 58 ; xi, 12, on veut parler de Cléopâtre fille de Ptolémée VI, Pliilométor, et de Cléopâtre, et qui épousa en pre-mières noces Alexandre Ballès, puis ensuite Démétrius Nicator, CLAUDE et enfin Antiochus VII, Sidétèsr frère de Démétrius Nicator. CLÉOPHAS, K).e6itaç, époux de Marie, sœur de la mère de Jésus (Jean, xix, 25). Ce nom est ainsi porté par un des deux disciples auxquels Jésus apparut sur la route d'Emmatis (Luc? xxiv, 18). COA, 0exooé; on ne sait si c'est un nom propre ou un nom commun ; les Septante l'ont traduit comme étant un nom de lieu, et d'après le texte hébraïque ce mot signifierait, réunion ou société (III Rois, x, 28 ; II Par. i, 16). COCYTE, rivière de l'Epire en Grèce, le texte hébreu n'en parle pas, et dans les anciennes versions il n'y a rien qui ait rapport au Cocyte (Job, xxi, 33). COLAIA, Colaia, KwXeta, descendant de Benjamin (II Esd. xi,7). COLIAS, Colaya, père d'A-chab (Jér. xxix, 21). COLOSSES ou COLOSS KoXo<j(xat,ville de la Grande Phry-gie en Asie Mineure ; elle est située près du Lycus et du Méandre, à peu de distance de Lao-dicée et d'Hiérapolis ; saint Paul adressa de Rome une épître à se habitants (Col. i, 1 ; iv, 9, 12). COO,,voir Cos. CORÉ, Kora'h, Kops, fils d'Ésau et d'Olibama (Gen. xxxvi, 5, 14, 18 ; I Par. i, 35>. CORÉ, prince de l'Idumée, descendant d'Eliphas, fils d'Esau et d'Ada (Gen. xxxvi, 16). CORÉ, fils d'Hébron (I Par. n, 43). , CORE, fils d'Isaar, qui était fils de Caath fils de Lévi (Nomb. xvi, 1). Il eut trois fils : Aser, Elcana et Abiasaph (Ex. vi, 24). Ce fut un des principaux chefs de la révolte des Lévites contre Moïse et Aaron ; il périt englouti dans la terre (Nomb. xxvi, 10, 11). CORÉ, Kwpyj. lévite, fils de Jemna, gardien de la porte orientale du Temple sous le règne d'E-zéchias (II Par. xxxi, 14). COIULNTtlE, K6çiv6o;, ville de l'Àchaïe, autrefois Ephyre, située sur l'isthme du Péloponèse, entre la mer Egée et la mer Ionienne. Saint Paul y prêcha {Act. xviii, 1-18), et lui adressa d'Ephèse sa première épître (I Cor. iv, 18, 19 ; xvi, 5, 8 ; II Cor. vu, 5-9). CORINTHE — 52 — CORNEILLE, Kopv^toç, capitaine de la cohorte italienne de Césarée,fut instruit et baptisé par saint Pierre (Act. x). COROZAIM, XopaÇiv ou Xopa-Çsiv. La position de cette ancienne ville est incertaine, on peut avec assez de vraisemblance la placer dans la Galilée Supérieure, au nord, à deux milles de Caphar-naiim (Matt. xi, 21 ; Luc, x, 13). COS, Kotz, Kws, père d'Anob et de Soboba (I Par. iv, 8). COS, Kwç, petite île située à l'entrée de la mer Egée, au S.-O. d'Halicarnasse, entre Milet et Rhodes ; on la nomme aujourd'hui Stanchio. Saint Paul y passa (Act. xxi, 1). Elle est appelée Coo dans I Mach. xv, 23. COS AN, Koaà(jl, fils d'Elmadan (Luc, m, 28). COZBI, Cozbi, Xa<y6t, femme madianite et débauchée, fille de Sur, l'un des plus grands princes parmi les Madianites (Nomb. xxv, 6, 15). CRESCENS, KpY)<rxY)<;, un des compagnons et des disciples de saint Paul ; il vint de Rome en Ga-latie pour prêcher (II Tim. iv, 10). CRÈTE, KpY)TY), grande île située dans la Méditerranée à l'extrémité de la merÉgée ; ses villes principales étaient : Cnossus, Cy-donia, Gortjrna. Saint Paul y aborda, et y institua Tite comme évêque ; aujourd'hui on la nomme Candie (Tite, i, 5 ; Act. xxvii, 7, 12, 13Ï. CRETOIS, Kpifteç, habitants de l'île de Crète (Tite, i, 12). CRISPE, Kptentoç, chef d'une synagogue, fut converti et baptisé avec toute sa maison par saint Paul, à la suite de la prédication de ce dernier à Corinthe [Act. xviii, 8 ; I Cor. i, 14). CORNEILLE CUSI, Kischi, Ki<rà, descendant de Mérari, père d'Ethan et fils d'Abdi (I Par. vi, 44). CUTHA. Couth, XouÔà, province de l'Asie, d'où Salmanasar envoyâmes colons pour remplacer les Israélites emmenés en captivité ; ces colons devinrent plus tard les Samaritains. On n'est pas très-certain de la position géographique de cette province : les uns la placent en Assyrie, d'autres dans la Susiane (IV Rois, xvn, 24, 29, 30)% CYRÈNE, Kupvjvï), ville située dans la Libye, très-proche de la mer ; son port était Apollonia ; elle était la capitale de la Cyrénaïque, et la principale des cinq villes qui firent donner à cette contrée le nom de Pentapole. Son origine était grecque. On la nomme aujourd'hui Grennah. Simon qui porta la croix de Jésus était de Cyrène (Matth. xxvii, 32 ; Marc, xv, 21 ; Luc, xxiii, 26 ; Act. vi, 9 ; xi, 20 ; xm, 1). Au livre IV des Bois (xvi, 9), ét dans Amos (i, 5), Cyrène est nommée encore, mais il est plus que probable que ce n'est pas la même ville ; son nom est écrit Kir en hébreu, etKapôav, dans la version des Septante. D'après l'opinion la plus commune ce serait une contrée située près du fleuve Kur ou Cyrus en Albanie. CYRINUS (Publius Sulpicius Quirinus), Kupifivioç, gouverneur de Syrie, contemporain de César Auguste ( Luc, i, 1, 2). CYRUS, Coresch, KOpoç, fondateur de l'empire des Perses {Dan. vi, 28 ; xi, 13 ; II Par. xxxvi, 22, 23), fils de Cambyse et de Mandane, fille d'Astyage roi des Mèdes. Cyrus est souvent nommé dans l'Écriture ; il ordonna que le temple de Jérusalem fût rebâti, et fit remettre les vases d'or que le roi Nabuchodonosor en avait enlevés (I Esdras, i ; Isaïe, xliv, 28 ; xlv, 1 ; Daniel, vin, 20). — Voir ^rasr te Ç^xx^^^teNJb VXèïuyçAioYv. CYRUS — 53 — — 54 — DABERETH DAMAS D DABERETH, Dabrath; Aocêi-pwô, ville située dans la tribu d'Issachar, sur les confins de celle de Zabulon.au pied du mont Tha-bor (Jos. xix, 12 ; xxi, 28 ; I Par. vi, 72}. DABIR, Debir, Aaéc'p, ville de la tribu de Juda au S. de Hébron ; elle s'appelait primitivement Ca-riath-Sepher, c'est-à-dire la Ville des lettres (Jos. xv, 15, 49 ; x, 38, 39 ; xi, 21 ; xxi, 15 ; Jua. i, 11). Dabir est encore citée dans Jos. (xiii, 26\ et paraîtrait avoir appartenu à la tribu de Gad. DABIR, Debhir, Aocêîv, roi d'E-glon, ville de la tribu de Juda, un des cinq rois qui furent pendus par les ordres de Josué (Jos. x, 3, 23). DABRI, Dibri, Aaêpet, père de Salumith, femme israélite, dont le fils, qu'elle avait eu d'un Egyptien, fut lapidé pour avoir blasphémé (Lév. xxiv, 11, 12, 13). DADAN ou DEDAN et DEDA-NIM, Dedane, Aatoàv ou Aai5à|i, fils de Regma fils de Chus (Gen. x, 7 ; I Par. i, 9) ; ses descendants furent les Dedan ou Dedanim, peuple de l'Arabie et d'origine Iduméenne d'après B. du Bocage. DADAN, fils de Jecsan, qui était fils d'Abraham et de Céthura. Les enfants de Dadan furent : Assurim, Latusim et Loomim (Gen.' xxv, 1-3 ; I Par. i, 32). DAGON, Dagône, Aaytov, divinité des Philistins, qui avait la forme d'un poisson avec un buste humain. Dag diminutif de Dagon, signifie poisson en hébreu. Cette divinité représentait le symbole de la fertilité (Jug. xvi, 23 ; I Rois, v, 2). DALAIA, Délaya, AccXocaîa, fils d'Elioenai, descendant de David (I Par. ni, 24). DALAIA (I Esd. ii, 60; II Esd. vu> 62). DALAIAS, fils de Métabeel et père de Sémaias (II Esd. vi, 10). DALAIAS, fils de Sémaias, un des princes de la cour de Joakim (Jer. xxx, 12, 25). DALILA, l)elila, AaXiSà, courtisane qui demeurait dans la vallée de Sorec, de la tribu de Dan. Samson en devint amoureux et s'attacha à cette femme qui le livra aux Philistins (Jug. xvi, 4 et suiv.). DALMANUTHA, AaX{Jiavou9à, petit pays des bords de la mer de Galilée près de Magdala ou Mage-dan, dans la demi-tribu de Manassé (Marc, vin, 10; Matth. xv, 39). . D AL M ATI E, AaX|xatia , province située sur les bords de la mer Adriatique, entre la Macédoine, la Haute Mésie et laLibur-nie, désignée comme une partie de l'Illyrie romaine ; elle porte encore aujourd'hui le môme nom; ses villes principales étaient : Delminium, Epidaurus et Salone. Tite et saint Paul y prêchèrent (II Tim. iv, 10). DAMA RIS , Aà[i.api;, femme athénienne convertie au christianisme par saint Paul (Act. xvn, 34). Certains auteurs font de Da-maris la femme de saint Denys l'Aréopagite. DAMAS, Dameschek, Aa(/.oc<r-xo;, ville de la Syrie ; l'Ancien Testament la cite déjà du temps d'Abraham (Gen. xiv, 15). Elle est située dans une plaine fertile qui s'étend au pied de l'Anti-Liban, arrosée par l'Abana (Barada) et le Pharphar ; aujourd'hui c'est encore une des villes les plus florissantes du Levant. Damas fut la résidence des rois de Syrie ; plus tard elle devint la capitale de la Phénicie (Gen. xv, 2 ; II Roisj viii, 6;. DAMASCUS, voir Damas. DAM IETTE,voir Péluse (Ezéch. xxx, 15, 16). DAMNA, Dimna, Aà^va, ville de la tribu de Zabulon, donnée en partage aux enfants de Mérari (Jos. xxi, 13). DAN, Dane, Aàv, cinquième fils de Jacob et de Bala, ou plutôt Bilha, servante de Rachel (Gen. xxx, 3-5). Il n'eut qu'un fils appelé Husim (Gen. xlvi, 23), et devint cependant le père a'une grande tribu de son nom, qui à la sortie de l'Égypte comptait déjà 62,700 hommes capables de porter les armes (Nomb. i, 39). DAN, ville située au N. de la tribu de Nephthali, sur une des branches du Jourdain, et peu éloignée de Panéas ; cette ville se nommait auparavant Laïs ou Le-sem (Jug. xviii, 7, 29 ; Jos. xix, 47). Comme c'était le point le plus septentrional des possessions israélites, l'expression depuis Dan jusqu'à Bersabée (Jug. xx, 1 ; II Rois, m, 10), est souvent employée pour indiquer la limite du pays de ce côté. Cette ville fut prise par Benadad roi de Syrie (lïlRois, xv, 20). DAN (camp de), lieu situé entre Saara et Estaol, dans la tribu de Dan (Jug. xm, 25 ; xviii, 12). DAN (tribu de), une des douze tribus d'Israël, formée des descendants de Dan fils de Jacob ; elle était située sur le bord de la mer, au sud de la Palestine, entre le pays des Philistins, les tribus de Juda, de Benjamin et d'Ephraîm ; elle possédait un port très-important, celui de Joppé (Jos. xix, 40-47). DANIEL, Da?iiel, AaviV)X, prophète (Matth. xxiv, 15), descendant de race royale ou noble, et doué d'une grande sagesse (Ezéch. xxviii, 3), en donna la preuve en sauvant la chaste Suzanne injustement accusée (Dan i, 3 ; xm) ; la troisième année du règne de Joakim roi de Juda, il fut emmené très-jeune captif à Babylone. DAMASCUS Nabuchodonosor ordonna à Asplie-nez, intendant du roi, de le choisir pour être du nombre des jeunes gens destinés à son service, et changea son nom en celui de Bal-thasar ( Dan. i, 7) ; le roi le nomma intendant de la province de Babv-bylone pour le récompenser de son talent à deviner et à expliquer les songes (Dan. h, 48). C'est lui qui expliqua à Balthasar l'inscription mystérieuse de la salle du festin (Dan. v, 10 et suiv.). Sous Darius le Mède il fut de nouveau élevé au rang d'un des trois premiers dignitaires de l'Etat ( l)an.vi, 3) ; les autres officiers de la cour du roi en furent jaloux et arrachèrent à Darius un édit d'après lequel durant 30 jours il. était défendu de prier d'autre Dieu que Darius. Daniel, ne s'étant pas soumis à cet édit, fut jeté dans la fosse aux lions, d'où il sortit sain et sauf (Dan. vi). Le livre de la Bible connu sous son nom, se divise en deux parties, l'une historique et l'autre prophétique. DANIEL, second fils de David et d'Abigail .Carmélite, qui était né pendant qu'il demeurait à Hé-bron (I Par. m, 1). Dans II Rois (m, 3), il est appelé Cheleab. DANIEL^ descendant d'Ithamar et un de ceux qui vinrent de Babylone avec Esdras, sous le règne d'Artaxercès (I Esd. viii. 2). DANNA, Dana, 'Pewà, ville située dans les montagnes de Juda (Jos. xv, 49), probablement au S.-O. d'Hébron. DAPHCA, Dophka, 'Paçoexà, campement ou station des Israélites dans le désert (Nomb. xxiii, 12). DAPHNE, Aàçvv}, bois délicieux situé près d'Antioche capitale de la Syrie, où l'on avait bâti un temple consacré à Apollon et à Diane, et qui avait le privilège du droit d'asile. Le grand prêtre Onias, craignant les perfidies de Ménélatis, se retira dans ce temçle^ mais il eu ^^ les ordres $ Kxvtawxv^^ ^ — 55 — DAPHNÉ vernait à Antioche en l'absence du roi Antiochus Epiphane, et il fut bientôt massacré (II Mach. iv, 33, 34). DAPHNIS, on lit dans la Vul-gate (Nombres, xxxiv, 11) :«DeSe-phama ils descendirent à Rebla, vis-à-vis de la fontaine de Daph-nis ; le texte hébreu porte simplement en face de la fontaine (àine\ et dans la version des Septante, 0C7TÔ àvaxoXwv ercl «yjya; (à l'orient jusqu'aux fontaines) (Nomb. xxxiv, 11). D'après B. du Bocage, Daplinis serait une fontaine située vis-à-vis de Rebla, sur la frontière d'Israël, au N. de Nephthali. DARA, Derah, Aotpdtè, fils de Zara, de la tribu de Juda (I Par. n, 6). DARGON ou DERCON, Dar-kone, Aapxtov, nom d'homme (I Esd. il, 56 ; II Esd. vu, 58). DARIUS, Dariawesch, Aapeïoç : c'est le nom de plusieurs rois de Perse et de Médie. Nous ne nous occuperons que de ceux qui sont cités dans la Bible. DARIUS le Mède (Dan. xi, 1), fils d'Assuérus, de la race des Mèdes (l>a?i. ix, 1). En succédant à Balthasar, à l'âge de 62 ans (Dan. v, 31), il était maître du royaume des Chaldéens qui s'étendait sur les Mèdes et les Perses (Dan. vi, 8, 13), et était divisé en cent vingt satrapies (Dan. vi, 2:. Il est appelé Gyaxare II par Xénophon et Astyages dans Dan. xiii, 65). DARIUS, fils d'Hystaspe, de la famille des Achéménides, monta sur le trône après le meurtre du faux Smerdis (Artaxerxès) , et donna aux Juifs la permission de continuer les travaux du temple (I Esd. vi, 3). DARIUS, surnommé Codoman, serait Darius III, dernier roi des Perses et des Mèdes, vaincu par Alexandre le Grand(IMach. i, 1 ; II Esd. xii, 22). AAT11AN. Dathane, AaOàv, de la tribu de Ruben, fils d'Eliab, conspira contre Moïse et Aaron avec Coré, Abiron et Hon (Nomb. DAPHNIS xvi, 1 ; xxvi, 9 ; Deut. xi, 6). DATHEMA ou DATHEMAN, Atàôefia, forteresse dans laquelle les Juifs de Galaad se retirèrent r persécutés et poursuivis par les-habitants (I Mach. v, 9) ; Judas et Jonathan Machabée les délivrèrent (I Mach. v, 24). D'après B. du Bocage, cette forteresse était située sur la frontière orientale de la tribu de Gad. DAVID, David, Aaui'8, fils d'I-saï ou Jessé, d'après la transcription des Septante, riche berger de Bethléhem (I Rois, xvi, 1, 11 ; Ruth, iv, 17 ,fut sacré roi d'Israël par Samuel (I Rois, xvi, 13). Il provoque Goliath qui s'était mis à la tête des Philistins, prend sa fronde et le tue en lui lançant une pierre au front ; le géant tombe à terre, les Philistins prennent la fuite, et David rapporte la tête de Goliath à Saiil (I Rois, xvii, 34, 49). Dès ce moment Satil voulut s'attacher ce jeune héros et lui donna un commandement ; mais bientôt il se laissa aller à un mouvement de jalousie, et tâcha de le faire mourir par la main des Philistins en le mettant souvent aux prises avec eux ; après lui avoir promis Mé-rob, sa fille, il lui offrit Michol sa cadette (I Rois, xviii, 19, 20). La haine de Saiil contre son gendre augmentant de jour en jour, David fut obligé de s'enfuir et de se retirer à la cour d'Achis, roi de Geth 'I Rois, xxvii, 2). Aprè& la mort de Saiil, David se rendit à Hébron où il fut sacré roi par la tribu de Juda (II Rois, n, 4), remporta plusieurs victoires sur les Philistins, les Moabites et les Ammonites, défit le roi Adarezer, roi de Soba (II Rois, viii). Il séduisit Bethsabée dont il fit périr le mari nommé Urie (II Rois, xi) ; ce crime fut puni par la mort d'un enfant né de Bethsabée et par une peste qui frappa le peuple. Absalon son fils se révolta contre lui, et David fut forcé de le fuir (II Rois, xv) ; après la mort d'Absalon et après avoir combattu encore les Philistins, il revint dans ses Etats. Il fit sacrer roi Salomon son fils (III Rois, i, 34), mourut après un règne de quarante ans et fut enseveli dans la ville de Sion, ville de David (III Rois, n, 10, 11). La Bible contient cent cinquante psaumes composés par lui. DAVID — 56 — DEBBASETH, Dabescheth,Kziï-àpaêa, ville située sur la limite de la tribu de Zabulon (Jos. xix, DEBELAIM, Diblaïme, Aeêr)-père de Gomer, femme du prophète Osée (Osée, i, 3). DEBERA, ftebir, ville située au N. de la tribu de Juda, près de la vallée d'Achor [Jos. xv, 7). DEBLATHA ou DEBLA-THAIM, Dibla, Ae6Xa8à, ville située dans un désert dépendant de la tribu de Ruben (Ezéch. vi, 14 ; Jér. xlviii, 22). DÉBORA, Debora, A eêopfoc, nourrice de Rébecca, mourut et fut enterrée sous un chêne au pied de la montagne de Béthel : ce lieu fut appelé le Chêne des pleurs (Gen. xxxv, 8). DÉBORA, Deborah, Aeêéûpa, prophétesse et femme de Lapi-•doth (ce mot signifie flambeau : on ne sait si c'est le nom de son mari ou du lieu qu'elle habitait) ; elle demeurait sur la montagne <TEphraïm, entre Rama et Bethel (tribu de Benjamin), au temps où Israël tomba sous le joug de Ja-bin, roi des Chananéens ; elle encouragea Barac à combattre Sisara, chef de l'armée de Jabin, lui prédisant cependant que la gloire •de la victoire sur les Chananéens reviendrait à une femme. En effet, Sisara ayant été tué par Jaël, femme de Haber ou Heber, la victoire des Israélites devint complète ( Jug. iv, 4 et suiv.). Débora et Barac célébrèrent cette victoire dans un cantique qui se lit au ch. v des Juges. DÉBORA, aïeule de Tobie (Tob. i, 8, d'après la version grecque), DÉCAPOLIS, Aexà7To).i;, réunion de dix villes, ou nom général sous lequel était compris le territoire de dix villes alliées, peuplées en majeure partie par des Grecs et des Syriens ; les limites de ce territoire sont très-peu clairement définies ; d'après B du Bocage ces dix villes seraient situées vers le bord du Jourdain et de la mer de Galilée ; d'après d'autres, ces villes étaient situées à l'E. du Jourdain et appartenaient au district de Pérée. Selon l'opinion la plus répandue, voici les noms des dix villes : Scythopolis, qui passe pour avoir été la principale dlen-tre elles, Hippos, G adora, Pella, Philadelphie. Gerasa, Dion, Ca-natha, Damas, Raphana ( Matth. iv, 25 ; Marc, v, 20 ; vu, 31). Jésus-Christ prêcha souvent dans cette contrée. DECLA, Vikla, âev.U, fils de Jectan (Gen. x, 27 ; I Par. i, 21) ; ses descendants peuplèrent l'Arabie Heureuse. DEDAN ou DEDANIM, voir Dadàn. DELEAN, Dilane, AalâB, ville située dans la tribu de Juda (Jos. xv, 38). DELOS, Afpoç, la plus petite des îles Cyclades, célèbre autrefois par le culte que l'on rendait à Apollon ; elle est citée dans I Mach. xv, 23. DELPHON, Dalphon, Ae^çwv, fils d'Aman, fut massacré avec ses frères par ordre du roi Assuérus (E*th. ix, 7). DEM AS, Arm-a;, disciple et compagnon de saint Paul, se retira à Thessalonique (Col. iv, 14 ; II Tim. iv, 9). DEMETRIUS, orfèvre, dont la spécialité était de faire de petits temples d'argent de la Diane d'E-phèse (Act. xix, 24 et suiv.) ; il essaya de soulever les Ephésiens contre saint Paul. DEMETRIUS \ ^ surnommé ^ ^ DEBBASETH — 57 — DÉMÉTRIUS \ Syrie, fils de Séleucus Philopator et petit-fils d'Antiochus le Grand, fut envoyé en otage à Rome par son père, comme Antiochus le Grand y avait envoyé son fils Antiochus Epiphane (I Mach. i, 11) ; il réussit à s'échapper do Rome et vint en Syrie où, après avoir fait tuer Antiochus Eupator et Ly-sias, son tuteur, il s'empara du pouvoir (I Mach. vi, 17). Démé-trius eut à combattre plusieurs fois les Juifs ; après différentes victoires, il fut contraint cependant par Jonathas Machabée à demander la paix (I Mach. vu, 1 ; ix, 1, 73 ; II Mach. xiv, 3). Peu de temps après Alexandre Balas lui disputa le trône ; il fut défait, et après une courageuse défense, tué dans la bataille (I Mach. x, 1, 50). DEMETRIUS II, surnommé Nicator ou Nicanor (Ntxàxwp), fils aîné de Démétrius Soter, secondé par Apollonius gouverneur de la Célésyrie (I Mach. x, 67), et par Ptolémée son beau-père (il avait épousé sa fille Gléopâtre), parvint à chasser Alexandre Balas ou Ballès, qui fut massacré quelque temps après. Tryphon, un des anciens capitaines d'Alexandre Balas, aidé de l'appui de Jonathas Machabée, voulut mettre à sa place le fils de Balas, nommé Antiochus VI, surnommé Théos : ayant donc rassemblé une bonne armée, il défit Démétrius et le força à s'enfuir à Séleucie (IMach. xi, 54, 55N, parvint à mettre le jeune Antiochus sur le trône, le fit mourir quelque temps après et usurpa le trône de Syrie ; il ne jouit que trois ans du pouvoir, car Antiochus Sidétès, frère cadet de Démétrius, prit sa place II Mach. xv, 1). Les Perses délivrèrent alors Démétrius, dans l'espoir que sa présence en Syrie y ramènerait Antiochus, mais Antiochus fut assassiné, et le roi des Perses se repentit bientôt de son action. Démétrius revenu au pou-voir se rendit tellement odieux par ses injustices que ses sujets demandèrent à Ptolémée, roi d'Egypte, un autre roi : Ptolémée leur envoya Alexandre Zébina, qui vainquit Démétrius et le força à prendre la fuite et à se retirer à Tyr où il mourut. Selon Appien, il fut massacré à Tyr à l'instigation de Cléopâtre, au moment où il essayait de s'échapper par mer. DEMOPHON, AYifAOçûv, officier sous les ordres d'Antiochus V, Eupator (II Mach. xii, 2). DENABA, Dinhaba, Aevvaêà, ville de l'Idumée et probablement le lieu de naissance de Béla ou Balé, fils de Béor, roi de l'Idumée (Gen. xxxvi, 32 ; I Par. j, 43). DENYS l'Aréopagite, Aiovuatoç, h 'ApeoïcayiTYiç, éminent Athénien, converti au christianisme, après avoir entendu prêcher saint Paul (Act. xvii, 34, 22). DERBE, AÉpgyj, ville située dans laLycaonie, sur la limite de l'Isaurie ; saint Paul et saint Bar-nabé s'y retirèrent lorsqu'ils furent forcés de quitter Icône (Act. xiv, 20, 21 ; xvi, 1\ DESSAU, Aecxcxaoû, village où vinrent camper les Israélites sous les ordres de Judas Machabée, fuyant l'armée de Nicanor (II Mach. xiv, 16). DIANE, "Apte^ic, déesse du paganisme, principalement adorée à Éphèse ; ce fut à l'occasion de la prédication de saint Paul, qui par ses conversions ruinait le culte de Diane, que les Ephésiens s'écrièrent : « Vive la grande Diane ! » (Act. xix, 34). DIBON, Dibone, Aaiêtov, appelée aussi DIBON-GAD, Aatêtov ràô (Nomb. xxxin, 45), ville située au N. de l'Arnon et au N. de Aroër, et rebâtie par les enfants de Gad ou Gadites (Nomb. xxxii, 34) ; elle fut ensuite attribuée à la tribu de Ruben (Jos. xiii, 9, 17) et plus tard conquise par les Moabites (Isaïe, xv, 2) : c'est dans les ruines de Dîban que M. Cler-mont-Ganneau découvrit, en 1870, la fameuse stèle du roi moabite Mesa,. le plus ancien monument alphabétique connu (Jér. xlviii, 22). DIBON DÉMÉTRIUS — 58 — DIBON, ville située dans la tribu de Juda (II Esd. xi, 25) ; elle est nommée Dimona dans Jos. xv, 22. DIDYME (AiSu(jlo;, c'est-à-dire Jumeau), surnom de l'apôtre saint Thomas (Jean, xi, 16 ; xx, 24 ; xxi, 2). DIE, Jamima, 'Hjiépa, nom de la première fille qu'eut Job, il l'appela Die, Jour, parce qu'elle était belle comme le jour (Job, xlii, 14). DIEU, 6eo:, créateur et gouverneur souverain de l'Univers,législateur des hommes, vengeur du crime et rémunérateur de la vertu. Il est tout-puissant (Gen. xvii, 1 ; xxxv, 11 ; xlviii, 3 ; I /fois,xiv,6 ; II Par. xiv, 11 ; Sag. xi, 23 ; Job, xlii, 2 ; Is. xl, 10 ; xlvi, 9 ; lix-, 2 ; Jér. xxxii, 17, 27 ; Zach. viii, 6;' Marc, ix, 22 ; xiv, 36 ; Luc, i, 37 ; xviii, 27 ; Eph. m, 20 ; Apoc. xix, 6) ; — gouverne tout selon sa volonté (Job, xii, 12 ; Ps. cxiiï, 3 ; cxxvi, 1 ; Prov. xvi, 4, 9 ; Is. xlvii, 7 ; Jér. xxvii, 5 ; Dan. n, 21 ; Matth. xx, 14 ; Jean, v, 17 ; II Cor. m, 5 ; Apoc. iv, 11) ; — a permis la vente de Joseph (Gen. xlv, 5) ; — dirige les voies des hommes (Prov. xx, 24 ; Jér. x, 23) ; — il donne la puissance et la gloire (Dan. v, 18) ; — fait miséricorde à qui il lui plaît (Rom. ix, 15); — opère en nous le vouloir et le faire (Phil. il, 13) : — fait en nous ce qui lui est agréable (Hébr. xiii, 21) ; — est le père de tous ceux qui obéissent (Dent, xxxii, 6 ; Ps. cii, 13 ; Is. xi, 5; Jér. m, 4, 19 ; Mal. i, 6 ; Osée, h, 20 ; v, 9 ; Matth. xxiii, 9 ; Luc, xi, 2 ; Rom. m, 3 ; viii, 15 ; I Cor. viii, 6; II Cor. vi, 18 ; Eph. iv, 6; Thess. i, 3 ; II Thess. il, 16) ; — Père des miséricordes (II Cor. i, 3) ; — ne permet pas qu'on soit tenté au delà de ses forces (I Cor. x, 13) ; — ne peut se contredire lui-même (II Tim. DIBON n, 13) ; — Dieu est un dans son son essence, il n'y en a pas d'autre que lui (Ex. ni, 14 ; Deut. iv, 35 ; vi, 4 ; x, 17 ; xxxii, 39 ; I Rois, il, 2 ; II Rois, vu, 22 ; III Rois, viii, 60; xvi, 37; Sag. xii, 13 ; Is. xxxvii, 16; xliv, 6, 24; xlv, 5; xxvi, 9 ; Osée, xiii, 14 ; Eccli. xxxvi, 5 ; Marc, xii, 29 ; Jean, xvii, 3 ; I Cor. viii, 6 ; xii, 6 ; Gai. m, 20 ; Eph. iv, 6 ; I Tim. n, 5) ; — Dieu est éternel, il n'a ni commencement ni fin (Ge?i. xi, 33 ; Exod. xv, 18 ; Job, xxxvi, 26 ; Is. xli, 4 ; lvii, 15 ; Dan. vu, 9 ; Rom. xvi, 26 ; Hebr. i, 8 ; Apoc. xxi, 6) ; — Dieu connaît, entend et voit tout (Exod. ni, 19; Nomb. xii, 2; Deut. xxxi, 21; I Rois, h, 3; II Par. xvi, 9 ; Job, xiv, 16 ; xxviii, 24; xlii, 2 ; Ps. xxxii, 13; xxxvii, 10; Prov. xv, 3, 11 ; xxiv, 12; Is. xxix, 15; xl, 27; xlviii, 4; Jér. i, 5; vii, 11 ; xvii, 10; xxiii, 24; xxxii, 10 ; Ezéch. xi, 5 ; Sag. i, 10 ; Eccli. xvi, 16; xvii, 13 ; xxiii, 27 ; xxxix, 24, 29 ; II Mach. ix, 5 ; xii, 22 ; Matth. vi, 4 ; xxi, 2 ; Marc, ir, 8 ; xiv, 13 ; Jean, i, 47 ; xiii, 21 ; xvi, 30; xxi, 17 ; Act. n, 24 ; xv, 8 ; Rom. viii, 27 ; I Thess. h, 4; Hébr. iv, 13; I Jean, m, 20) ;— personne ne peut voir Dieu (Exod. xxxiii, 20 ; Deut. iv, 12 ; Jean, i, 18 ; vi, 46 ; I Tim. vi, 16 ; I Jean, iv, 12) ; — il est le protecteur, le consolateur et le sauveur d'Israël, et de tous ceux qui l'invoquent et le servent fidèlement (Gen. xvii, 1,7; Exod. vi, 2 ; xx, 2 ; xxix, 45 ; Lév. xxvi, 11 ; Ps. xvii, 3 ; xlix, 6 ; Is. xxx, 19; Jér. xxxi, 33; xxxii, 38; Ezéch. xxxvii, 23; Jean, x, 27); — créateur et seigneur du ciel et de la terre (Gen. i, 1 ; xx, Il ; I Par. xx*x, 11 ; Ps. lxxxviii, 12; cxiiï, 16; Is. xxxvii, 16; xl, 28 ; xli, 13 ; Jér. x, 12 ; xxxii, 17 ; Bar. m, 32 ; ion. i, 9 ; Eccli. i, 8 ; Matth. xi, 25 ; Jean, i, 3 ; Act. iv, 24 ; xvii, 24 ; I Cor. viii, 6 ; Eph. iii, 9; Col. i, 16; Hébr. i, 2, 10; ni, 4 ; xi, 3 ; Apoc. iv, 11 ; x, 6 ; xiv, 7) ; — Dieu, te ^ monde, xeu^ ^ Ocv^wcv mérites (Gen. xviii, 25 ; Deut. x, 17; Job, xxxiv, 11; Ps. lxi, 13; xciii, 2; xcv, 10,13 ; Eccli. xxxv, 22 ; Is. xi, 4 ; Jér. xvn, 10 ; xxv, 14 ; Matth. xvi, 27 ; xxv, 31 ; II Tim. iv, 8 ; Hébr. xii, 23) ; — sa bonté (Matth. xix, 17 ; Lue, xviii, 19) ; — sa sainteté (I Rois, n, 2 ; Apoc. xv, 4) ; — sa force (I Bois, il, 2) ; — sa justice (II Mach. i, 25) ; — sa puissance (I Tim. vi, 15) ; — Dieu est immortel (I Tim. vi, 16). — Dieu seul remet les péchés (Luc, v, 211 ; — à Dieu seul honneur et gloire (Ps. cxiii, 1 ; 1s. xlii, 8 ; I Tim. i, 17) ; — Dieu doit -être adoré (Eœod. xx, 5 ; Lév. xxvi, 1 ; Deut. v, 9 ; Matth. iv, 10) ; — les Hébreux lui donnaient le nom de Jéhova, mais, par respect, ce nom ne se prononçait pas ; on lui substituait ordinairement soit Adonaï, soit Elohim. DIEU — 59 — DIEYEENS, Dehavé, Àavouoi, peuple cité dans I Esd. iv, 9, se trouvait classé parmi les colons établis dans la Samarie par Asar-haddon, roi d'Assyrie, après l'accomplissement de la captivité d'Israël (IV Rois, xvii, 24). DIMANA, Dimona/Peypià (Jos. xv, 22), voir Dibon. DINA, bina, Adva, fille de Jacob et de Liah (Gen. xxx, 2!) ; lors d'un voyage qu'elle fit avec son père de Mésopotamie à Chanaan, elle fut enlevée et outragée par Sichem fils d'Hémor. Ses deux frères Siméon et Lévi la vengèrent •en massacrant Sichem (Gew.xxxiv, 12 ; xxxvii, 2 ; Deut. xxii, 28, 29 ; Jug. ix, 28). DINÉENS, Dine, Aeivatoi, nom de certains colons de Cutha qui furent établis dans les villes de Samarie après la conquête et la captivité des dix tribus sous le règne de Salmanasar (I Esd. iv, 9). DIOTREPHE, AioxpecpYK, nom d'homme cité dans la III* épltre de saint Jean, ix, avait une certaine importance auprès de l'apôtre saint Paul, puisque celui-ci se plaint de n'avoir pas été reçu dane ïéglise où Diotrèpfce se plaît à tenir le premier rang (III Jean, ix, x). . DIÉYÉENS DIS AN, Dischane, Piœwv, le plus jeune fils de Séhir le Horréen (Gen. xxxvi, 21, 26, 30; I Par. i, 38, 42). DISON, Dischône, Arjtxwv, cinquième fils de Séhir (Gen. xxxvi, 21, 26, 30 ; I Par. i, 38). DISON, fils d'Ana, petit-fils de Séhir (Gen. xxxvi, 25). DOCH, Aeox, petite forteresse près de Jéricho, bâtie par Ptolé-mée, fils d'Abobus, dans laquelle il fit emprisonner et tuer son beau-père Simon Machabée avec ses deux fils Mathathias et Judas (I Mach. xvi, 14, 15). D'après Jo-sèphe cette forteresse était située au delà de Jéricho, et il la nomme Dagon. DODANIM, Dodanim, cP6Siot dans le texte hébreu (I Par. i, 7), on lit Rodanim, descendant de Javan, fils de Japhet (Gen. x, 4). DO0AU, Dodavahou, AwôCa, père d'Éliézer, natif de Marésa situé dans la tribu de Juda (II Par. xx, 37). DODI, Dodo, AouSt ou Ao)6o)É, père d'Éléazar Aliohite (II Rois, xxiii, 9 ; I Par. xi, 12) ; l'épithète d'Aholiite semblerait signifier, habitant d'Ahon, lieu situé non loin de Bethléem dans la tribu de Juda (B. du Bocage). DOEG, Doèg, Ao)7)x, Iduméen, le plus puissant des bergers de Saul (I Rois, xxi, 7), il fut le seul qui osa exécuter ses ordres en massacrant les prêtres que Saul avait fait venir dè Nobé (I Rois, xxii, 9, 17, 22). DOR, Dor, Awp,Awpa, ville de la Samarie dans la demi-tribu O. de Manassé (Jos. xvii, 11), située entre Acco (Ptolémaïs) et Césarée, sur le bord de la mer Méditerranée, habitée par les Chana-néens (Jug. i, 27, 28). Elle fut assiégée par Antiochus Sidétès (I Mach. xv, 11), et rebâtie par Ga-binius consul romain ; Tryphon, usurpateur du trône de Syrie, s'y réfugia. Le village de Tantura oc-•cupe l'ancien emplacement de Dor (IV Rois, iv, 11). DOR — 60 — DORCAS ou TABITHE, Aop-xàç, femme chrétienne résidant à Joppé, ressuscitée par saint Pierre (Act. ix, 36, 40). DORDA, Ilarda, AapàXa, fils de Mahol, et célèbre pour sa sagesse (III Rois, iv, 31). DORYMENES ou DORYMINE, père de Ptolémée surnommé Ma-cron (I Mac/t. m, 38 ; II Mach. iv, 45). DOSITHÉE, AoaiOeoç, prêtre de la race de Lévi, apporta la traduction du livre d'Esther en Égypte (Esth. xi, 1, 2). Il est peu probable qu'il soit le môme Dosi-thée, un des officiers de l'armée •de Ptolémée VI, Philométor, dont parle Josèphe. Le nom deDosithée ^st encore cité dans II Mach. xn, 19 et 35. DOTHAIM ou DOTHAIN ou DOTHAN, Dothaïne, Dothane , A«>0asî(JL, endroit situé dans les ■environs de Sichem ; d'après Eu-sèbe, il serait placé à quatre lieues <le Samarie ; c'est là que Joseph trouva ses frères (Gen. xxxvn, 17 ; IV Rois, vi, 13). DORCAS DRUSILLE , ApovfffoXY], fille d'Hérode Agrippa I et sœur d'Hé-rode Agrippa II, devait d'abord épouser Antiochus Epiphane, roi de Comagène ; elle épousa Azize, roi d'Emese ; bientôt après, elle abandonna ce dernier et s'unit à Félix, gouverneur de Judée. Ils eurent un fils nommé Agrippa (Act. xn, 1, 19 ; xxiv, 24). DUD1A, / odai, AwSi'a, officier qui commandait pendant le second mois de l'année, vingt-quatre mille hommes de l'armée de David (I Par. xxvn, 4). DUEL, Deotiel, 'PayovrjX, père d'Eliasaph, de la tribu de Gad (Nomb. i, 14 ; vu, 42, 47 ; x, 20). DUMA, Douma, Aov(jiâ,,l8ov(i.à, fils d'Ismaël ((ien. xxv, 14 ; I Par. i. 30). Les Septante traduisent. Duma par lôoufioua, l'Idumée. Duma est encore citée dans Isaie (xxi, 11), et semblerait être une ville située près de la'chaîne de montagnes de Séhv DURA, Doura, Aestpà, est une vallée ou plaine située dans la province de Babylone (Dan. m, 1), Nabuchodonosor y fit ériger sa statue. ECHAIA — 61 — E EBAL, Aubal, E0à>, fils ae Jectan, et fondateur probable d'une tribu arabe (Gen. x, 28 ; I Par. i, 22). EBAL, Ebal, TaiêrjX ou TaiêrjX, fils de Sobal de la race d'Ésaii (Gen. xxxvi, 23 ; I Par. i, 40). ECBATANE, A'h meta, 'Exêot-«càva, ancienne capitale de la Mé-■die Majeure, située au pied du mont Oronte ; d'après Hérodote cette ville aurait été bâtie par Déjocès, roi des Mèdes ; le livre de Judith (i, 1), attribue la construction de cette ville à Arpha-xad ; selon d'autres, il n'aurait fait «que l'agrandir et l'embellir. Il est douteux que Je nom de cette place forte ou capitale soit contenu dans le texte hébreu : d'après quelques-uns ce nom ou plutôt ce mot signifierait outre ou vase dans lequel on conservait les objets précieux. Sur l'emplacement d'Ecbatane, se trouve aujourd'hui Hamadan, dans l'Irak persique, peu éloigné de Téhéran (I Esd. vi, 22 ; Tob. v, 8 ; II Mach. ix, 3). ECCETAN, Hakatane, 'Axxa-xàv, père de Johanan, un de ceux qui sont venus de Babylone avec Esdras (I Esd. vin, 12). ECHAIA, A'hiay 9 fcfc ceux <\vu «v^afeteuX so\eime\ c\we frreivX V» fc» ^ point violer la loi du Seigneur (II Esd. x, 26). ECHI, E'hi, 'AyxU, fils de Benjamin (Gen. xlvi, 21). Selon les Septante, Echi serait fils de Béla ou Balé, et par conséquent petit-fils de Benjamin. EDDO, Iddo, 'AôaveiV, chef de ceux qui demeuraient à Casphia, et contemporain d'Esdras (I Esd. viii, 17). EDEN, Edene,9 ESépi, résidence première de l'homme, jardin délicieux où Dieu plaça Adam et Ève ; rien n'est plus incertain que la position de ce jardin de délices : certains auteurs ont voulu prouver que ce lieu pouvait être dans l'Arménie où se trouvent les sources du Tigre et de l'Euphrate (Gen. ii, 8; iv, 16). Eden en hébreu signifie délices. D'après lir du Bocage, Eden serait un pays appartenant à la Mésopotamie (Ezéch. xxvu, 23). . EDEN, lévite, fils de Joah (II Par. xxix, 12). EDEN, 'OSôjjl, nom d'homme (II Par. xxxi, 15). EDER. Eder^ ESpatv, ville de la tribu de Juda, située au S. de cette tribu,le long des frontières de ridumée (Jos. xv, 2l >. B. du Ho-cage pense que c'est peut-être la même ville qu'Adar. Les Septante dans le verset 16 du ch. xxxv de la Ge?ièse prennent ce mot pour un nom de lieu et le traduisent par Taôép, tandis que dans la Vul-gate on lit tour du troupeau. EDER, Eder, 'E8sp, fils de Musi, de la famille de Mérari du temps de David (I Par. xxiii, 23 ; xxiv, 30). EDISSE ou EDISSA, Hadassa, nom qu'Esther, nièce de Mardochée, portait primitivement (Esth. il, 7). EDNA, Adna, "Eôva, "Eovoc;, nom de deux hommes de la tribu de Manassé, contemporains de David (I Par. xii, 20 ; II Par. xvn, 14). EDNA (I Esd. x, 30). EDOM, Edome, 'Eôtofx, ce nom d'Edom, qui signifie roux, fut donné àEsati (Gen. xxxvi, 19) parce qu'il était roux, et qu'il vendit son droit d'aînesse pour un plat de lentilles rousses (Ge?i. xxv, 25, 30). Ses descendants furent appelés Edomites ouIduméens(Ge?z. xxxvi, 43) ; ils habitaient la montagne de Séir (Ge?i. xxxvi, 9) au S.-E. de la mer Morte et au S. de Moab. L'Idumée tire son nom d'Edom, et souvent dans la Bible elle est appelée pays d'Edom. Voir Idumée. EDRAI, Edréi, 'ESpaetv, 'ESpafv, une des deux villes principales du pays de Basan, l'autre s'appelait Astaroth (Nomb. xxi, 33, 35; Deut. i, 4 ; m, 1-10; Jos. xii, 14) ; elle était située dans la demi-tribu de Manassé et fut conquise par Moïse (Jos. xiii, 31). C'est à Edraï que le roi Og fut vaincu avec tout son peuple ; cette bataille détermina la soumission de tout le pays de Galaad et de Basan aux Israélites. Les ruines de cette ville portent encore le nom de Draa. EDRAIN, ville au N. de la Palestine et assignée en partage à la tribu de Nephthali et située près de Cédés (.// s. xix, 37). EGÉE, Hégaï, r<xt, officier commis à la garde des femmes du roi Assuérus; Esther fille d'Abi-hàil lui fut aussi confiée (Esth. il, 3, 8, 15). EGLA, Egla, AlyàX, 'AyXà, une des femmes de David et mère de Jethraam (II Rois, m, 5 ; I Par. m, 3). EGLON, Eglone, 'EyXwv, roi des Moabites, qui aidé des Ammonites et des Amalécites, s'empara de Jéricho ; les Israélites lui furent assujettis pendant dix-huit ans. Il fut tué par Aod (Jug* mr 12 et sùiv.;. EGLON, 'OooXXàfJL, AtXà{i, ville de la tribu de Juda, dont le roi se nommait Dabir (Jos. x, 3, 5, 23 ; xv, 39) ; cette ville est peu éloignée de Lachis, et située au S.-O. d'Eleuthéropolis. On la nomme aujourd'hui Eglon. ÉCHI — 62 — ÉGLON ÉGYPTE, AÏyvitto;, contrée de l'Afrique, nommée en hébreu Me-zraîm ou Mizraïm ou Mazor ; elle est encore appelée dans le texte sacre, pays de Cham, père de la race des Egyptiens (Gen. x, 6) ; elle est bornée au N. par la Méditerranée, à l'E. par l'Arabie Pé-trée et la mer Rouge, au S. par l'Ethiopie et à l'O. par la Libye ; elle est traversée dans toute sa longueur par le Nil, qui se partage en plusieurs bras et forme vers la mer ce qu'on appelle le Delta. Dans l'antiquité la portion orientale se nommait Egypte asiatique, la portion occidentale, l'Egypte libyenne ; les anciens divisaient l'Egypte en trois parties: la basse Egypte ou partie septentrionale, la haute Egypte ou Thé-baide, partie méridionale, et l'Egypte moyenne ou Heptanomide (Gen. xvi, 43 ; II Par. xii, 2, 9 ; IV Rois, xvii, 4 ; xix, 9 ; xxiii, 29, 33, 35 ; xxiv, 7 ; Jér. xliv, 30 ; Isaïe, xxxvii, 9). On remarquait parmi les villes les plus importantes : dans la basse Egypte, Péluse, place forte, Thamiatis (Damiette), Bolbitine (Rosette), Canope (Aboukir), Alexandrie, Héroopolis, Tanis, Bubaste, Héliopolis ; dans la moyenne Egypte, Antinoé ou Besa, Memphis, Arsi-noé ; dans la haute Egypte, Thè-bes, Ghemnis ou Panopolis, Aby-dos, Coptos, Syène, Lycopolis, la Grande-Apollinopolis, Tentyra. EGYPTE (le Torrent d'), Xei-jjLàpfoç Aiyu7crou. Ce torrent forme la limite méridionale de la Palestine, et tombe dans la mer, près d'El-Arisch autrefois Rhinoco-roura. B. du Bocage dit qu'on l'appelait Sihor (Gen. xv, 18 ; II Par. vii, 8 ; Nomb. xxxiv, 5 ; I Rois, xxx, 10 ; Jos. xiii, 3 ; xv, 4). ELA, E/a, 'HXàç, prince de 1*1-dumée, descendant d'Esatt (Ge?i. xxxvi, 41 ; I Par. i, 52). ELA, 'HXot, fils et successeur de Baasa, roi d'Israël (III Rois, xvi, 8-10), il ne régna que deux ans, et fut tué par Zambri, son serviteur, pendant qu'il était ivre, dans la maison d'Arsa, gouverneur de Thersa. ÉGYPTE ELA, père d'Osée, dernier roi d'Israël (IV Rois, xv, 30 ; xvii, 1 ; xviii, 1, 9) contemporain d'Achaz, roi de Juda. ELA, 'A5à, fils de Galeb (I Par. iv, 15). ELA, 'HXo>, fils d'Ozi, Benja-mite (I Par. ix, 8). ELÀ, 'HXà, de la tribu de Benjamin, père de Séméi, et un de ceux qui avaient soin de l'entretien de la table du roi Salomon (III Rois, iv, 18). EL AD, Elada, 'EXaSà, un descendant d'Ephraîm (I Par. vii, 20) ; il fut tué par les habitants de Geth. ELADA, Elead, 'EXeâô, descendant d'Ephraîm (I Par. vu, 21). ELAI, 'EXxia, aïeul de Judith et appartenant à la tribu de Si-méon (Jud. vin, 1). ELAM, Eilame, 'EXàjji, fils de Sem (Gen. x, 22 ; I Par. i, 17) ; le nom d'Elam et des Elamites est souvent cité dans la Bible (Gen. xiv, 1, 9; Isaïe, xi, 11; xxi, 2; Jér. xxv, 25 ; xlix, 34, 39 ; Ezech. xxxii, 24; Dan. viii, 2; Act. il, 9) ; c'était une province qui serait située au S. de l'Assyrie et à l'E. de la Perse ; ses habitants étaient appelés Elamites et Ghodorlahomor fut leur roi (Gen. xiv, 1) ; selon certains auteurs, la descendance d'Elam peupla en grande partie le rivage du golfe Persique à l'orient du Tigre. Suivant Daniel (Dan vm, 2), Suse a dû en être la capitale. ELAM, fils de Mésélémia, descendant de Goré et un de ceux qui gardaient les portes du temple, contemporain de David (I Par. xxvi, 3). ELAM, un des fils de Sésac et de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 24, 25). ELAM, Eilame, 'AïXàti (I Esd. h, 7; II Esd. vu, 12), est nommé Alam dans I Esd. n\\\, \. ELAMl 11 Esd. \\, ^W \\ ^^ ÉLÀM — 63 — elam, un des prêtres qui accompagnèrent Néhémie à Jérusalem pour assister à la consécration du Temple (II Esd. xii, 43). ELAMITES, voir Elam. ELASA, Eleassa, 'HXocexà, un descendant de Pheshur, contemporain d'Esdras (I Esd. x, 22). ELASA, Elassa, 'EXeocad, fils d'Hellès, un des descendants de Juda (I Par. n, 39, 40). ELASA, fils de Saphan, un de ceux qui furent envoyés en mission à Babylone par Sédécias, roi de Juda, vers Nabuchodonosor,roi de Babylone (tér. xxix, 3). ELASA, 'EXcurà, fils de Rapha ou Raphaia (I Par. ix, 43), descendant de Satil (I Par. viii, 37). ELATH ou AILATH (II Par. viii, 17), Eilath, AlXwv, ville et port de l'Idumée, donna le nom de golfe Elanitique au golfe de la mer Rouge au bord oriental de laquelle elle était située, aujourd'hui elle porte le nom d'Akaba (Deut. h, 8). Cette ville fut assiégée par David et reconstruite par Azarias (IV Rois, xiv, 22 ; II Rois, viii, 14 ; III, Rois, ix, 26). ELCANA, Elcana, 'EXxavoé, fils de Coré, ses frères furent Asir et Abiasaph Ex. vi, 24). ELCANA, un descendant d'A-chimoth (I Par. vi, 26). ELCANA, descendant de Ma-hath (I Par. vi, 35). ELCANA, fils de Jéroboham et père de Samuel juge et prophète (I Par. vi, 27,34). ELCANA, lévite (I Par. ix, 16). ELCANA, un de ceux qui vinrent se joindre à David à Siceleg, lorsque celui-ci fuyait Saul (I Par. xii, 6). ELCANA, officier du roi Achaz roi de Juda, occupant une haute position, fut tué par Zéchri qui était d'Ephraîm (II Par. xxviii, 7). ELCÉSAI ou ELKESAI, Etkos-chite, ' EXxeaaîo;. On ne sait si ce mot désigne le lieu natal de Na-lium (Na't. i, 1) ou si c'est un surnom tiré de son pays ; dans le texte hébreu on lit : Nahum 1 El-koschite et dans celui de Sept. KXxsaatoç, c'est-à-dire Nahum-Elkosien ; ce qui pourrait faire supposer que le surnom d'Eko-sien serait tiré du nom d'un petit village appelé Elkos, en Galilée (Saint Jérôme^. ÉLAM ELCIIANAM ou ELCHANAN, ELU ANA M, Eïhanane, 'EXeavàv, fils de Jarré d'après II Rois, xxi, 19 ; un des hommes vaillants du roi David ; il tua Goliath de Geth. Il est nommé Adéodat dans I Par. xx, 5. Dans ce livre il tue le frère de Goliath de Geth. Elclianam est encore cité dans II Rois, xxiii, 24, et I Par. xi, 26. Le texte hébreu lit : 1° I Par. xx, 5, Elhanam fils de Jaïr ; 2° N Rois, xxiii. 24 et I Par. xi, 26, Elhanam fils de Dodo de Bethlehem. ELDAA. EMahA, 'FXSàya, 'EX-8a8à, fils de Madian (Gen. xxv, 4 ; I Par. i, 33). ELOAD, Eldad, 'F^SàS, un des soixante-dix anciens d'Israël choisis par Moïse comme les plus expérimentés et les plus aptes à gouverner (Nomb. xi, 16. 26). ELÉALE, Elatè, 'FXeaXyj. ville de la tribu de Ruben, à l'E. du Jourdain, située au N. d'Hesebon (Nomb. xxxn, 33, 37 ; Isaïe, xv, 4 ; xvi, 9 ; Jér. xï.viii, 34). ELEAZAR, Ettazar, 'FXeàfop, fils d'Aaron et d'Elisabeth fille d'Aminadab ; il épousa une des filles de Phutipl dont il eut Phi-nées ou Phinéas (Jos. xxiv, 33 ; Ex. vi, 23, 25) : sps frères se nommaient Nadab, Abiu et ïthamar. Eléazar succéda à son père dans la dignité de grand prêtre et prince des princes des Lévites [Nomb iii,4,32: xxvi, 1,3). Il fut enseveli à Gabaath (Jos. xxiv, 33). ELEAZAR, fils d'Aminadab, c'est à lui que fut confiée la garde de l'arche d'alliance, rendue par les Philistins (I Rois, vii, 1). ELEAZAR, fils de Dodi, l'Alio-hite, un des trois hommes les plus vaillants de l'armée de David (II Rois, xxiii, 9 ; I Par. xi, 12). i ELEVIV^, de Mé-rari, et fils de Moholi (I Par. xxiii, 21,22; xxiv, 28). • ÉLÉAZAR — 64 — ELEAZAR, prêtre (II Esd. xii, 42). ELEAZAR, lévite, fils de Phi-nées (I Esd. viii, 33). ELEAZAR, fils de Saura, fut écrasé sous un éléphant pendant le siège de Bethsura par Antio-chus Eupator VI Mach. vi, 43). ELEAZAR, surnommé Abaron, fils de Mathathias, et frère de Judas Machabée (I Mach. n, 1-5). ELEAZAR, vieillard de Jérusalem, et l'un des premiers d'entre les docteurs de la loi (II Mach. vi, 18 et suiv.), souffrit le martyre pendant la persécution d'Antio-chus Epiphane ; il mourut en laissant non-seulement aux jeunes hommes, mais encore à toute la nation, un grand exemple de fermeté et de courage (II Mach. vi, 31). ELEAZAR, père de Jason, ambassadeur de Judas Machabée à Rome (I Mach. viii, 18). ELEAZAR, fils d'Eliud (Matth. I, 15). ELECTE, dame chrétienne à qui saint Jean adresse sa seconde épître (II Jean, i) ; les uns supposent qu'Electe n'est pas le nom propre de cette personne, mais une épithète honorable, d'autres y voient le nom de la sœur de saint Jean (verset 13). ELEPII, Haélef, SeXyjxàv, Syj->aXé*>, ville de la tribu de Benjamin près de Jérusalem (Jos. xviii, 28). ELEUTHERE, 'EXevôepoç, fleuve de la Syrie (I Mach. xi, 7 ; xii, 30), sort de l'Anti-Liban, et a son embouchure à trois milles nord de Tripoli, dans la Méditerranée : selon les uns, il sépare la Célé-syrie du reste de la Syrie ; selon d'autres, il forme les limites entre la Phénicie et la Syrie. Aujourd'hui l'Eleuthère est appelé Nahr-el-Kebir. ELIA, Elia, 'Epia, 'HXCoe, fils de Jéroham et descendant de Benjamin (I Par. viii, 27). ÉLÉAZAR ELIA, 'HXi'a, nom d'homme (I Esd. x, 21, 26). EL1AB, Eliab,' EXiàê, fils d'Hé-lon, prince de la tribu de Zabulon (Nomb. i, 9 ; n, 7; vu, 24.29 ; x, 16). ELIAB, descendant de Ruben, et fils de Phallu, il eut pour fils : Dathan, Abiron et Namuel, qui étaient les premiers d'Israël (Nomb. xxvi, 8, 9; xvi, 1, 12; Deut. xi, 6) ; ils se révoltèrent contre Moïse dans la sédition de Coré, ELIAB, fils d'Isaï et un des frères de David, il eut une fille nommée Abihail (I Par. ii, 13; I Rois, xvi, 6 ; xvii, 13, 28). Dans I Par. xxvii, 18, il est appelé Eliu. ELIAB, lévite du temps de David et musicien (I Par. xv, 18, 20 ; xvi, 5). ELIAB, un des braves qui vinrent se joindre à David pour s'opposer à la persécution de Saiil ; il était de la ville de Gaddi ou Gadi (I Par. xii, 9). ELIAB, un ancêtre de Samuel le prophète, et fils de Nahàth il Par. vi, 27). ELIABA, Elia'hba, 'EXtaêà, un des trente braves de David, natif de Salaboni (II Rois, xxiii, 32 ; I Par. xi, 33). ELIACHIM, 'Iwaxtjx, grand prêtre du temps de Judith (Jud. iv, 5, 7, 11), il est appelé Joakim au ch. xv, 9 de Judith). ELIACHIM, Eliakime, prêtre contemporain de Néhémie (II Esd. xii, 40). ELIACIM, Eliakime, 'EXtaxtfx, fils d'Helcias, grand maître de la maison du roi Ezéchias (IV Rois, xviii, 18, 26, 37 ; Is. xxn, 15-20; xxxvi, 3). ELIACIM, fils de Josias, et roi de Juda, il fut surnommé Joakim par le Pharaon Nechao (IV Rois, xxiii, 34 ; II Par. xxxvi, 4). Voir Joakim. ELIACIM, fils d'Abiud et ^^ d'Azor (Matth.Y?>Y ELIACIM, fiVà te m, 30, n"). ÉLIACIM — 65 — ELIADA, Eliado, 'EXiSaÉ, Ba-aXXtpiàO. 'EXiaôà, un des fils de David (I Par. ra, 8) ; il est appelé Elioda (II Rois, v, 16), etBaaliada (I Parf xiv, 7). eliada, un vaillant homme de la tribu de Benjamin sous Josaphat roi de Juda (II Par. xvii, 17). ELIADA, 'EXtaôaé, père de Ra-zon (III, Rois, xi, 23). EL1AM, Eliame, ^EXtàê, père de Bethsabée femme d'Urie qui ensuite devint la femme de David (II, Rois, xi, 3). Il est appelé Ammiel (I Par. m, 5). ELIAM, fils d'Achitophel, natif de Gilo ou Gélon, un des trente braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 34). ELIAS APH, Eliasaph, 'EXiffàç, fils de Duel, chef de la tribu de Gad {Nomb. i, 14; n, 14 ; vu, 42, 47 ; x, 20;. ELIASAPH, fils de Lael, lévite et descendant de la famille de Gerson (Nomb. iii, 24). el1as1b, Eliaschib, 'EXta<xe-ëwv, 'EXiaêi, ' EXtatietê, prêtre contemporain de David (I Par. xxiv, 12;. ELIASIB, grand prêtre contemporain de Néhémie (II Esd. ni, 1, 20, 21) et allié de Tobie ; il était fils de Joachim ou Joakim et père de Joaida (II Esd. xii, 10, 22, 23 ; xiii, 4, 7). ELIASIB, chantre du temps d'Esdras (I Esd. x, 24)» ELIASIB, descendant de Zethua (I Esd. x, 27). ELIASIB, descendant de Bani (I Esd. x, 36). EL1ASUB, fils d'Elioenai, un des derniers descendants de la famille royale de Juda (I Par. m, 24). ELIATHA, Eliatha, 'EXiaÔà, un des fils de Héman, chantre et musicien désigné pour chanter dans le temple du Seigneur (I Par. xxv, 4, 27). ELIGA DE HAROD1, Elaka 'Harodite, 'Evaxà, un des trente braves de l'armée de David (II /fois, xxiii, 25). ÉLIADA ELICIENS, 'EXvjjtaTot, peuple que l'on suppose avoir habité dans l'Elimaïs, auprès de Suse, et dont le roi Erioch rendit de grands services à Nabuchodonosor, dans la guerre que celui-ci fit à Ar-phaxad, roi des Mèdes (B. du Bocage) (Jud. i, 6). Les Septante lisent Elyméens. ELIDAD, Elidad, 'EXôàô, fils de Chaselon, et choisi pour faire le partage de la terre de Chanaan ; il était de la tribu de Benjamin (Nomb. xxxiv, 21). ELIE, Eliahou, 'HXtou, prophète surnommé le Thesbite, du lieu de sa naissance Thesbé; il prédit une sécheresse qui dura trois ans et six mois (Luc. iv, 25), et qui engendra la disette (III Rois, xvii, 1), il fut envoyé à Sa-repta près de Sidon, là il fut entretenu par une veuve et fit divers miracles (III Rois,xvh, 7-24) ; c'est en vain qu'Achab roi d'Israël le fit chercher, Élie resta trois ans à Sarepta (III Rois, xviii, 1). Il excita le peuple contre les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les fit tuer près du Cison (III Rois, xvni, 1-44). II précède le char d'Achab jusqu'à Jezrahel (III Rois, xviii, 46), et se voit bientôt obligé de fuir vers Bersabée (III Rois, xix, 3) ; il est conduit jusqu'au mont Horeb, où Dieu se révèle à lui, reçoit l'ordre de sacrer Hazaël roi de Syrie et Jéhu roi d'Israël (III Rois, xix, 15). Il annonce à Acliab et à Jé-zabel la ruine de leur race qui s'accomplira dans la personne de leur fils (III Rois, xxi). Après une dernière visite faite dans Galgala, Béthel et Jéricho, à ses disciples, qui le suivent jusqu'au Jourdain, il divise le fleuve en deux, en y jetant son manteau, et le traverse avec Élisée. Ils sont à peine éloignés du rivage qu'un char de feu, attelé de chevaux de feu, sépare le disciple du maître, qui monte emporté dans un tourbillon vers le ciel (IV Rois, n, 1-11). ELIEL, Eliel, 'WYv^k, ww des chefs de la tribu de Manassé, de la portion qui se trouve à TE. du Jourdain (I Par. v, 24). ÉLIEL . — 66 — ELIEL, fils de Thohu, aïeul de Samuel le prophète (I Par. vi, 34), probablement le même qu'É-lin et Éliab. ELIEL, un des chefs de la tribu de Benjamin, descendant de Séméï {I Par. viii, 20). ELIEL, descendant de Sésac, et de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 22). ELIEL, un des braves de l'armée de David, il était natif de Mahumi (I Par. xi, 46). ELIEL, un de ceux qui se joignirent à David, fuyant la persécution de Saul, il était de la tribu de Gad (IPar. xn, 11). ELIEL, lévite, chef des descendants d'Hébron (I Par. xv, 9), un de ceux qui transportèrent,par ordre de David, l'arche de la maison d'Obédédom à Jérusalem (I Par. xv, 11). ELIEL, lévite sous le règne d'E-zécliias, et garde des offrandes faites dans le temple (IIP«r.xxxi,13). ELIEZER, Eliezer, 'EXiÉÇep, intendant de la maison d'Abraham, fut envoyé par ce dernier en Mésopotamie pour y choisir une femme pour son nls Isaac (Gen. xv, 2 ; xxiv, 2). On ne sait si Da-mascus qui accompagne le nom d'Éliézer est un surnom, ou semblerait faire croire qu'il serait né à Damas. ELIEZER, second fils de Moïse et de Séphora (Ex. n, 22 ; xviii, 4), il eut pour fils Rohobia (I Par. xxiii, 15, 17). ELIEZER, un des fils de Béchor (I Par. vii, 8). ELIEZER, lévite, un de ceux qui étaient chargés de sonner de la trompette devant l'arche (I Par. xv, 24), lorsque David la fit transporter de la maison d'Obédédom à Jérusalem. ELIEZER, fils de Zéchri, gouverneur de la tribu de Ruben sous le règne de David (xxvii, 16;. ELMEZER, fils de Dodan de Maresa, prédit à Josaphat, roi de Juda, qu'à cause de l'alliance qu'il fit avec Ochozias, ses vaisseaux seraient brisés et ne pourraient aller à Tharsis (II Par. xx, 37). ELIEZER, un de ceux qui furent envoyés par Esdras à Eddo, chef des Nathinéens, demeurant à Casphia, pour ramener des ministres ou des serviteurs du temple (I Esd. viii, 16). ELIEZER, trois noms d'homme cités dans Esdras (x, 18, 23, 31). ELIEZER, fils de Jorim (Luc, m, 29). ELIIIREPH,£fr7tore/?A,'E^»?) fils de Sisa, secrétaire, avec son frère Ahia, du roi Salomon (III Rois, iv, 3). ELIM, Eilime, AlXetfj., sixième station des Israélites dans le désert entre le mont Sinaï et le désert de Sin (B. du Bocage) (Ex. xv, 27 ; Nomb. xxxiii, 9). ELIMELECH, habitant de Bethléhem, qui fut obligé de s'expatrier pour échapper à la famine ; sa femme s'appelait Noémi, de laquelle il eut deux fils, Mahalan et Chélion (Ruth, i, 1, 2, 3; n, 1, 3; iv, 3, 9). ELIODÀ. Voir Éliada. ELIOÉNAI, Elioenaï, 'EXiwyj-vat, descendant de Benjamin, et fils de Béchor (I Par. vii, 8). ELIOÉNAI, descendant de la famille de Siméon (I Par. iv, 36). ELIOÉNAI, septième fils de Méselemia, un de ceux qui gardaient les portes du temple (I Par. xxvi, 3). r ELIOÉNAI, fils de Naarias, il eut sept enfants : Odnia, Éliasub, Phéleïa, Accub ou Accab, Johanan, Dalaia, et Anani (I Par. m, 23, 34). ELIOÉNAI, fils de Zarélié (I Esd. vin, 4). ELIOÉNAI (I Esd. x, 22, 27;. ELIPHAL, Eliphal/EX<pàx,fils de Ur, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 35). E LIPH ALE.TV\, Elpalele >''^v- vid qtfiY à Jérusalem (II Rois, v, 16 ; I Par. xiv, 7). Il est appelé Élipheleth dans I Par. m, 8. ÉLIEL — 67 — ÉLIPHALETH KLIPHALETII, troisième fils d'Ésec, descendant de Satil (I Par. viii, 39). EL1PHALU, Eliphlehou, 'EXi- Sevot, lévite et gardien des portes u Temple (I Par. xv, 18, 21). ELI PII AS, Eliphaz, cE>.iqpà;, fils d'Ésau et de Ada, fille d'Élon Héthéen (Gen. xxxvi, 4), il eut pour fils : Theman, Omar, Séphi ou Sépho, Gathan, Cenez, Tham-na, et Amalec (I Par. i, 35, 36). ELIPHAS de T/téman, un des trois amis de Job (Job. n, 11 ; iv, v, xv, xxii). ELIPHELETH, Eliphélète, 'AXiçaXéx, fils d'Aasbaî qui était fils de Machati, un des braves de l'armée de David (II Rois, xxm, 34). ELIPHELETH, un des descendants d'Adonicam qui revint de Babylone avec Esdras (I Esd. vin, 13). ELIPHELETH, descendant d'Hasom, et contemporain d'Esdras, un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères et qui se décidèrent à les renvoyer (I Esd. x, 33). ÉLISA, Elicha, 'EXuxd, 'EXet-<rat, fils de Javan (Gen. x, 4 ; I Par. i, 7). On dit qu'il donna son nom à cette partie de la Grèce qu'il alla peupler, et qui fut appelée depuis Eolie (Moréri). ELISABETH, Elischeba, 'EXi-<yot6s6, femme d'Aaron, fille d'A-minadab, soeur de Nahason ou Nahasson, elle eut quatre fils : Nadab, Abiu, Éléazar, et Ithamar Ex. vi, 23). ELISABETH, femme de Za-charie, de la famille sacerdotale d'Abia, et mère de saint Jean-Baptiste (Luc, i, 5), et parente de Marie, mère du Seigneur (Luc, i, 36, 42). ELISAMA, Elischamâ, 'EXi-ffajxà, fils d'Ammiud, et chef de la tribu d Éphraïm (Nomb. i, 10; u, 18; vu, 48 ; x, 22 ; IPar.xn,2G). ELISAMA, un des fils de David (II Rois, v, 16 ; I Par. m, 8 ; xiv, 7). ELISAMA,descendant de Judar fils d'Icamia (I Par. ii, 41). ELISAMA, père de Nathanias et aïeul d'Ismaël (IV Rois, xxv, 25 ; Jér. lxi, 1). * ELISAMA, secrétaire du roi Joakim (Jér. xxxvi, 12, 20, 21). ELISAMA, prêtre sous le règne de Josaphat, roi de Judar choisi pour instruire le peuple et le faire renoncer à l'idolâtrie (II Par. xvii, 8). elisaphan, Elitsaphane, 'EXtaaçâv, prêtre, fils d'Oziel, et de la famille des Caathites (Caath) (Nomb. iii, 30 ; Ex. vi, 22 ; I Par. xv, 8). Il fut chargé par Moïse,, ainsi que Misael d'emporter hors du camp les corps de Nadab et d'Abiu, fils d'Aaron, qui avaient été consumés par le feu (Levit. x, EL1SAPHAN, fils de Pharnac et prince de la tribu de Zabulon, un de ceux qui furent chargés du partage de la terre de Chanaan. (Nomb. xxxiv, 25). ELISAFHAT , Elischaphate , 'E>c(xaçàv, fils de Zechri, un de ceux qui aidèrent Joaida, grand prêtre, à reconnaître Joas roi de Juda (Il^Par. xxm, 1). ELISÉE, Elischa, 'EXitraié, fils de Saphat, natif d'Abel-Méhula, disciple et successeur du prophète Élie dont il continua et acheva la mission (III Rois, xix, 16). La vie d'Élisée est racontée dans IV Rois, ii-xm; il fit plusieurs miracles; parmi les principaux nous citerons : l'assainissement du Jourdain pour les habitants de Jéricho, en y jetant du sel (IV Rois, n, 21, 22) ; les armées de Juda et d'Israël sont dévorées par la soif, Élisée obtient une pluie abondante qui les rafraîchit (IV Rois, m, 20; ; il multiplie la provision d'huile d'une pauvre veuve pour qu'elle puisse payer ses dettes (IV Rois, iv, 4); » i\ temfve \>aT wxv^ ms\\\ \\\s\sÂkle l'armée des Syriens ; enfin, lorsque le prophète repose dans son tombeau, on y jette un mort, qui au contact des ossements du prophète ressuscite (IV Rois, xiii, 20, 21 ; Ecclés. xlviii, 13,14). ÉL1PHALETH — 68 — ÉL1SÉE ELISUA, Elischouâ, 'EX«yové, 'EXitrà, un des fils de David (II Rois, v, 15 ; I Par. xiv, 5). ELISUR, Elitsour, 'EXuroup, fils de Sedeûr, et chef de la tribu de Ruben {Nomb. i, 5 ; ii, 10; vii, 30, 35 ; x, 18) ELIU, Elihou, 'EXtjjiovÔ, un des hommes vaillants qui vinrent à Siceleg pour secourir David et le protéger contre les persécutions de Saul (IPar. xii, 20). ELIU, 'EXtoO, lévite du temps de David, et un des gardiens de la porte du Temple, fils de Sé-méias et descendant d'Obededom (I Par. xxvi, 4-7). ELIU, 'EXiovç, fils de Barachel de Buz, et ami de Job (Job. xxxn, 2; xxxiv-xxxvi). ELIU, voir Éliel. ELIUD, 'EXtoùS, fils d'Achim, et père d'Éléazar ( Uatth. i, 14, 15). ELKESAI, voir E^cesai. ELMADAN, 'EXpiaSâpi, fils de Her (Luc, m, 28). ELMELECH, Alamelech' 'E>i-jxsXéx, ville de la tribu d'Aser (Jos. xix, 26). ELMODAD, Almodad, 'EXfiw-SapL, fils de Jectan (Gen. x. 26 ; I Par. i, 20). ELNATHAN, El'hanane, 'EX-vaffÔàv, \Ia>và6av, Nàôav, fils d'A-chobor, et personnage important sous le règne de Joakim (Jér. xxvi, 22 ; xxxvi, 12, 25 ; III Rois, xxiv, 8). ELNATHAN (I Esd. viii, 16). ELNAEM, Elnaame, 'EXXaàix, père de Jéribai et de Josaia qui étaient deux hommes braves de l'armée de David (I Par. xi, 46). ELON, Elone, 9 KXwv, ville de la tribu de Dan, peu éloignée de Thimna (Jos. xix, 43; III Rois, iv, 9). ELON, Eilone, cEXwv, Héthéen, et père de Basemath, une des femmes d'Ésaù (Gen. xxvi, 34). ÉLISUA ELON, Eilone, *AXXwv, chef de la famille des Élonites (Nomb. xxvi, 26) et second fils de Zabulon (Gen. xlvi, 14). ELON, voir Ahialon juge. ELON, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 43). ELPHAAL, Elpaal, 'AXqpàaX, benjamite, fils de Mehuzim, et frère d'Abitob (I Par. vin, 11, 12). ELTECON, Eltekone, esxou{i, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 59), peu éloignée d'Hébron. ELTHECÉ, ELTUECO (Jos. xxi, 24), Elteké, 'AXxaQd, cEXxco-ôatpi,, ville située sur la frontière de la tribu de Dan (Jos. xix, 44). ELTHOLAD, Eltolad, 'EXêtou-8à8, 'KpÔovXâ, ville située dans le S. de la tribu de Juda ; elle fut d'abord donnée en partage à la tribu de Siméon jusqu'au règne de David. Dans le passage des Paralipomènes (iv, 29), elle est appelée simplement Tholad. ELUS AI, Elouzai, 'AÇai, guerrier de la tribu de Benjamin, et un de ceux qui vinrent se joindre à David à Siceleg pendant la persécution exercée par Saul (I Par. xii, 5). ELYMAIDE ou . ELYMAIS, 'EXvjxafç, ville célèbre de la Perse, capitale de l'ancien pays d'Élam. Antiochus Épiphane ayant appris que le temple de cette ville renfermait quantité d'objets précieux laissés par Alexandre le Grand, voulut l'assiéger et la piller, mais elle fut vaillamment défendue par ses habitants qui le forcèrent à battre en retraite J Mach. vi, 1-5). ELYMAS, voir Bar-Jesu. ELZABAD, Elzabad, 'EXiaÇép, lévite et fils de Séméias, et de la famille d'Obededom, un des gardiens des portes du Temple (I Par. xxvi, 7). ELZEBAD, Elzabad, 'EXiaÇép< un des braves de la ville de Gaddi qui vint se retirer près de Daxv<i (Ji Par. ^ii, Yiy prince arabe. Le roi Alexandre JBalès étant mort, il se chargea de la conduite et de l'éducation d'An-tiochus, fils de ce prince, et le remit ensuite à Tryphon (I Mach xi, 39). — 69 — EMALCHUEL EMAN, Heimane, Atjxàv, fils de Zara (I Par. n, 6). EMATH ou HEMATIP {Jér. xlix, 23), Hemath, 'Htxàô, Aî(ià6, ville de Syrie (Amos. vi, 2) dans le voisinage du Liban (Jug. ni, 3) et qui devait former la limite septentrionale du pays des Hébreux jusqu'au fleuve d'Égypte (Nomb. xm, 22 ; xxxiv, 8 ; Jos. xiii, 5 ; III Rois, viii, 65). Selon Josèphe, ce serait la même ville qu'Épiphanie sur l'Oronte, ou qu'Antioche ; d'auprès D. Calmet, ce serait Émèse sur l'Oronte. Emath appelée par les Grecs Épiphania ('ETiiçàveia), grande ville de la Syrie, bâtie sur l'Oronte d'après B. du Bocage. Émath, ville qui était sur les frontières septentrionales de la Terre Sainte sur les bords de l'Oronte (Nomb. xxxiv, 8) (Vence). Thoû, roi d'Émath, entra en rapport d'amitié avec David (II Rois, viii, 9). Salomon occupa une partie de son territoire (II Par. viii, 4). Dans ce passage des Paralipomè-nes, elle est appelée Émath-Suba ou Soba. Plus tard, Émath fut soumis aux Assyriens (Isaïe, x, 9 ; xxxvi, 19) qui transportèrent les habitants d'Émath dans la Samarie (IV Rois, xvii, 24). D'après Burckhardt, ce serait encore aujourd'hui une ville importante sous le nom d'Hamah ; Burckhardt visita cette ville en 1812. EMATH, 'Hamath, 'QjiaôaSa-x:0, ville forte de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 35). EMATH, Msà, nom d'une tour bâtie sur les murailles de Jérusalem (II Esd. xii, 38). EMER, Immer, 'Eji.jjt.TQp, 'Iepirjp, ville située en Babylonie d'où revinrent les Israélites pour retourner à Jérusalem (I Esd. n, 59 ; II Esd vu, 61). EMms (les), Emime, 'Oy-(xaîot, 'OpLjjiCv, peuple belliqueux dont le nom signifie terrible ; il était d'une taille gigantesque, il fut vaincu par Chodorlahomor (Gen. xv, 5), et paraît avoir occupé le pays des Moabites, d'où ceux-ci les chassèrent ( Deut. n, 10, 12). EMAN EMMANUEL, Immanouel, 'Ejx-(jLavourjX, terme hébreu qui signifie Dieu avec nous. Il se trouve dans la célèbre prophétie d'Isaïe (vu, 14), et dans Matth. i, 23 : « Une vierge concevra et enfantera un fils, et il sera nommé Emmanuel, Dieu avec nous » (Ber-gier). EMMA US, 'E[i(j.aouc, bourg éloigné de soixante stades et demi de Jérusalem et situé au N.-E. de cette capitale. Ce fut là que Jésus-Christ se fit voir à deux de ses disciples (Luc, xxiv, 13). EMMAUS ou NICOPOLIS, ville située en Judée à vingt-deux milles de Jérusalem et à dix milles de Lydda ; elle fut fortifiée par Bacchide, général d'Antiochus Epi-phane (I Mach. ix, 50). Judas Machabée y remporta une victoire éclatante sur les Syriens (I Mach. m, 40, 57 ; iv, 3). Un misérable village appelé Amwas occupe aujourd'hui l'emplacement de cette ancienne ville. Une autre ville était située près de Tibériade ou Tibérias en Galilée ; il est probable que c'était l'ancien Émath. EMMER, Imère, 'E^rjp, chef d'une famille sacerdotale (I Par. ix, 10-13 ; II Esd. xi, 13 ; I Par. xxiv, 14; I Esd. ii, 37 ; Jér. xx, 1 ; Il Esd. iii, 29; I Esd. x, 20). EMONA, Hâamonai, ville de la tribu de Benjamin, située à l'O. de Jéricho (Jos. xviii, 24). ENAC ou ENACIM, Anak, 'Evaxtjx', 'Evàx, père des Enacim. Les Énacim habitaient au S. de la terre de Chanaan, surtout dans les monts de Judée autour d'Hébron, et passaient aux yeux des Israélites pour être d'une taille extraordinaire ; ils étaient divisés en trois tribus, celles d'Achiman, de Sisai et de Tholmaï, noms des descendants d'Énac. Josué extermina ces géants, ruina toutes leurs villes, excepté Gaza, Getb et Azot (Jos. xi, 21, 22; Jos.w, 13, 14 ; Nomb. xiii, 23 ; Deut i, 28 ; Jug. i, 20). ENAC — 70 — ENAIM, Ename, Maiavt, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 34 \ au N.-E. d'Hébron, d'après B. du Bocage. ENAN, Einone, Alvàv, prince de la tribu de Nephthali au moment du dénombrement des enfants d'Israël (Nomb ,i, 15). ENAN ou ENON (Ezéch. xlvii, 17 ; xlviii, 1), Einane, village situé sur la frontière septentrionale de la tribu de Nephthali du côté de Damas (Nomb. xxxiv, 9, 10). ENAN, un des ancêtres de Judith (Judith, viii, 1). ENDOR, E?iedoi\ 'Aev8a>p, ville (ou bourg d'après les uns) de la demi-tribu de Manassé en deçà du Jourdain (Jos. xvn, 11), située auprès du torrent de Cison. d'après B. du Bocage, et qui s'appellerait aujourd'hui Endar ; Eusèbe la place à 4 milles du mont Thabor. Satil vint y consulter une pytho-nisse qui y demeurait (I Rois, zxviii, 5-25). Sisara, général de Jabin roi d'Asor, y fut vaincu (Jug. iv, 13-17). ENÉE, Alvs'a;, homme de la ville de Lydde, paralytique depuis huit ans et que saint Pierre guérit (Act. ix, 32, 33). ENGADDI, Eneguedi, 'Eyyaôôt, EyyaSSat, voir Asasan-Thamar. 'E N G A L LI M, En-Eglaime, ' EvayaXXei'iJL, ville de la tribu de Benjamin située à l'embouchure du Jourdain, dans la mer Morte (Ezéch. xlvii, 10). ENGANNIM, Eue Ganime, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 34}. ENGANNIM, ville de la tribu d'Issachar (Jos. xix, 21 ; xxi, 29) On suppose qu'elle est la môme qu'Anem, ou du moins dans la nomenclature des villes lévitiques Anem est mis à la place d'Engan-nim (I Par. vi, 73). ENÀIM ENHADDA, Ene-'Hada, Aifia-péx, ville de la tribu d'Issachar (Jos. xix, 21). ENHASOR, Ene-'Hatsor, mjyyj 'Affôp, ville de la tribu de Nephthali, et, d'après quelques-uns, peu éloignée de Cédés (Vos. xix, 37). ENNOM (vallée d', ou des enfants d'), ou Ge-ennom et Ge-henna, c'est-à-dire vallée de la tristesse et du carnage, Hi?iome% '.Evvôjji. Cette vallée est au S.-E. de Jérusalem et près de Topheth qui se trouve renfermée dans cette vallée (IV Rois, xxiii, 10; Jér. vu, 31). Ce lieu est célèbre par le culte que les Israélites y rendirent à Moloch, idole des Ammonites (Jér. xix, 2, 6 , auquel ils sacrifiaient leurs enfants (II Par. xxvni, 3; xxxiii, 6; Jos. xv, 8; xviii, 16). ENNON, Alvwv, lieu situé près de Salim et à l'O. du Jourdain (Jean, m, 23), où saint Jean baptisait ; suivant les uns, c'était une ville de la demi-tribu de Manassé, située non loin du Jourdain, sur un ruisseau qui court s'y jeter (le Grith), d'autres la placent à huit milles S. de Scythopolis. ENOS, Enosch, 'Evu>:, fils de Seth (Gen. iv, 26). ENSEMÈS , Ene-Schemesch , BacôtrafiO;, c'est-à-dire la Fontaine du Soleil (Jos. xviii, 17), située sur la frontière de Juda et de Benjamin (Jos. xv, 7). D'après B. du Bocage, elle était située sur la limite de la tribu de Benjamin au N. Ses eaux s'écoulaient dans le Jourdain et formaient la ligne de démarcation entre les deux tribus d'Éphraïm et de Benjamin. EPAPHRAS, 'Eua^pàç, compagnon de saint Paul ; il était de Colosses, et fut le fondateur de la communauté de Laodicée et d'Hiérapolis (Col. iv, 13); il vint à Rome lors de la captivité de saint Paul et la partagea. Les martyrologes le désignent comme le premier évêque de Cola&s&A (Cot.i,T). — 71 — EPAPHRAS EPAPHRODÏTE, 'EitaçpôSiw?, apôtre des Philippiens, porta des secours à saint Paul à Rome pendant qu'il était prisonnier. Certains auteurs le confondent avec Épaphras (Phil. n, 25-30; iv, 18). EPENETE, 'Enaivetor, disciple de saint Paul et salué par ce dernier dans son Épître aux Romains (xvi, 5) ; il fut un des premiers en Asie qui embrassa le christianisme. EPIIA, Eipha, Teçàp, Tai^â. fils de Madian (Gen'. xxv, 4; I Par. i, 33) ; dans le passage d'I-saîe (lx, 6), Éplm est considéré comme un nom géographique s'appliquant sans doute à une localité voisine du pays habité par les Madianites. EPHA, Pompa, seconde femme de Caleb ; elle fut mère de Haran, Mosa et Gezez (I Par. ii, 46). EPHA, fils de Jehadai (I Par. il, 47). EPHER, Epher, 'AqpeÊp, '0?ep, un des fils de Madian ; dans le passage de la Genèse (xxv, 4), il est appelé Opher. EPHER, Açsp, fils d'Ezra (I Par. iv, 17). EPHER, '0?£'p, un des chefs des familles de la tribu de Manassé à l'E. du Jourdain (I Par. v, 24). EPHER, Hepher, 'Oçép, ville située dans la terre de Cnanaan, à l'O. du Jouraain (III Rois, iv, 10). Elle est appelée Opher dans Jos. xii, 17. D'après B. du Bocage, elle serait située près de Socho qui est une ville de la tribu de Juda. ÉPHÈSE, wE<pe<io<;, ville célèbre de l'Asie Mineure et ancienne capitale de l'Ionie (Anatolie) ; elle était située à l'embouchure du Caystre, près de la mer Égée ; le plus célèbre de ses édifices était le temple de Diane qui passait pour une des sept merveilles du monde. Chersiphron ou plutôt Ctésiphon, architecte, en avait commencé la construction ; ce temple fut entièrement ruiné par Constantin le Grand. L'apôtre saint Paul et saint Jean y prêchèrent \Act. xviii, 19-24; xix, 1-40 ; xx, 15-38) ; ainsi que Timo-thée, disciple de saint Paul (Ti-moth. rv, 14; II Timoth. i, 6); aujourd'hui ce n'est plus qu'un pauvre village appelé AiasolOuk ou Aiosalouk. ÉPHÉSIENS, 'E<pe<xi'oi, habitants d'Éphèse (Act. xix, 28j. EPHOD, Ephod, louçt, père d'Hanniel, chef de la tribu de Manassé et un de ceux qui furent chargés du partage de la terre de Chanaan (Nomb. xxxiv, 2-3). EPHRA, Ophrâ, 'E<ppa6à, ville située dans la demi-tribu de Manassé (Jug. vi, 11, 15), et probablement peu éloignée de Sichem ; c'était la patrie de Gédéon, juge d'Israël. EPHRAIM. Ephraïme, 'Eçpaty., fils de Joseph et d'Aseneth, fille de Putiphar, prêtre d'Héliopolis et frère de Manassé (Gen. xli, 50-52; xlvi, 20). Il eut plusieurs enfants dont les principaux sont : Beria et Sara (I Par. vu, 23-26). Il fut le chef d'une des douze tribus d'Israël, la tribu d'Éphraïm, qui occupait tout le territoire qui s'étend au N. des tribus de Benjamin et de Dan ; elle s'ouvrait à l'O. sur la mer Méditerranée, à l'E. elle s'appuyait sur le Jourdain et au N. elle était bornée par la demi-tribu O. de Manassé (Gen. xlviii, 1-19; Nomb. n, 18, 19 ; Jos. xvi, 9 ; Jug. vin, 1 ; xii, I ; i, 29 ; Jér. xxxi, 18 ; Osée, x, II ; I Par. ix ; II Rois, xiii, 23). EPIIRA1M, nom de l'une des portes de Jérusalem au N. (IV Rois, xiv, 13 ; II Par. xxv, 23; II Esd. viii, 16; xii, 39). EPHRA1M (forêt et montagne d'), c'est dans la forêt d'Éphraïm que se livra la bataille décisive entre Absalon et l'armée de David (II Rois, xviii, 6), et qu'Absalon dans sa fuite fut accroché par les cheveux à la branche d'un chêne ; elle était située au delà du Jourdain dans le pays de Galaad. Les monts d'Êphraim commençait vers la limite des tribus de Benjamin et d'Éphraïm et s'étendait au N. jusqu'à la tribu d'Issachar (Jos. xvii, 15 ; Jug. m, 27 ; iv, 5 ; vu, 24; Jér. l, 19; ; la chaîne des montagnes d'Éphraïm comprenait : le mont Gelboé, Ébol, Ga-rizim, Gaas et Semeron. Voici la description que fait M. Munk de la montagne d'Éphraïm : « Au midi de Thabor, après avoir traversé la plaine d'Esdrelon, on voit s'élever une chaîne de montagnes qui s'étend jusqu'au désert d'El-Tyh. La partie du N. s'appelle montagne d'Ephraïm, celle du S. montagne de Juda ; elles ne sont point séparées par une limite naturelle, et se terminent à l'occident en une plaine qui aboutit à la mer, leur pente orientale forme la côte pierreuse à l'O. de la plaine du Jourdain et de la mer Morte. EPHKAIM EPAPHR0D1TE — 72 — EPHRATA, Ephrath, 'Eçpaôà, 'EçpàO, seconde femme de Caleb, fils d'Hesron, et mère de Hur (I Par. n, 19, 50; iv, 4). EPHRATA, ancien nom de Bethléem (Gen. xxxv, 19; xlviii, ÉPHRÉE, 'Hophra, roi d'É-u;ypte, nommé Apriès dans Hérodote, était fils de Psammis et petit-fils de Néchao, roi d'Egypte, et contemporain de Sédécias, roi de Juda, et de Nabuchodonosor. Ézé-chiel et Jérémie lui prédirent qu'il serait vaincu et livré à ses ennemis (Jér. xliv, 30 ; Ézéch. xxix, 3-5) ; en effet, d'après Hérodote, Amasis le vainquit, et les Égyptiens, entre les mains desquels il fut livré, l'étranglèrent. Ephrée, dans Jérémie, est précédé du mot Pharaon qui est un nom commun à tous les rois d'Égypte. ÉPHREM, 'Kqppafn, probablement le même lieu qu'Ophra, ne serait éloigné que de 4 ou 5 milles de Béthel et serait situé entre Samarie et Jéricho. C'est dans cet. endroit près d'un désert que J.-C. se retira pendant les poursuites des Juifs (S. Jean, xi, 54). EPHRATA ÉPHRON, Ephrone, 'Etpptov, fils de Séor Hethéen. Abraham lui acheta une caverne et un champ au prix de 400 sicles d'argent pour y enterrer Sara (Gen. xxiii, 8-17 ; xxv, 9 ; xlix, 29, 30; l, 13). EPHRON, ville citée dans n Par. xiii, 1.9, avec Jésana et Béthel, qu'Abia prit sur Jéroboam. ÉPHRON, ville forte à l'E. du Jourdain entre Astaroth-Carnaïm et Bethsan ; elle fut attaquée et détruite par Judas Machabée (I Mach. v, 46-52 ; II Mach. xii, 27). ÉPHRON, montagne de la tribu de Juda, sur les confins de celles de Benjamin et de Dan, près Ca-riathiarim (Jos. xv, 9). ÉRASTE, "Epa<rroç, disciple de saint Paul, et appelé trésorier de la ville, il était né à Corinthe, et suivit saint Paul à Éphèse (Rom. xvi, 23 ; Act. xix, 22 ; Tim. iv, 20). ERCHUEENS, Erech, 'Ap-Xvaïoi, tribu assyrienne transplantée par Asenaphar en Samarie (I Esd. iv, 9). ERIOCH, Eipia>x, roi des Éli-ciens (Jud. i, 6). "D'après Huré Érioch serait roi d'Élymaïde, partie de la Médie. ESAAN, Eschane, Sofia, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 52). ESAU, Esave, 'Htoiû, frère de Jacob, fut le premier-né d'Isaac et de Rébecca (Gen. xxv, 25), vendit à son frère son droit d'aînesse pour un plat de lentilles (Gen. xxv, 33, 34), ce qui lui fit aonner le nom d'Édom, c'est^à-diré roux (Gen. xxv, 30) ; il devint le père de la race des Édomites ou Idu-méens. ES B A AL, Eschbaal, 'A<xa êàX, un des fils de SaUl (I Par. vin, 33 ; ix, 39). ESBON, Etsbone, 'Eoreêcov, ftls de Béla et petit-fils de Benjamin (I Par. vii, 7). ESCOL, Echkol, un des alliés d'Abraham lorsque celui-ci poursuivit Chodorlahomor^ td fc»* Élamites, L neveu cy\ù fcxato. ^twyNïfc®* ESGOL — 73 — xiv, 9, 13) à Ses deux frères se nommaient Àner et Mambré (Gen. xiv, 24). ESCOL, voir Nbhblescol. ESDRAS, Ezra, *E<x8p<xç, prêtre et docteur de la loi de Moïse (I Esd. vii, 11), descendant du grand prêtre Saraïaà (IV Rois, xxv, 18, 21). D'après les faits chronologiques, il n'était pas fils de Sa-raiâs comme on le lit dans la Vul-gate (I Esd. vu, 1), le mot hébreu oen, est pris dans le sens large de descendant. Ce fut pendant le règne d'Artaxercès, roi de Perse, qu'il ramena un grand nombre de Juife de Babylone à Jérusalem (I Esd; vu, 6, 10, 11, 12), là il s'occupa des affaires religieuses, rappela aux fidèles la loi de Dieu, réorganisa le culte et les fêtes solennelles. Il existe quatre livres d'Esdras, les deux derniers sont apocryphes, le deuxième est attribue à Néhémie. ESDRELON, plaine célèbre au N. de la Palestine (Jud. i, 8 ; iv, 5 ; vu, 3) ; cette plaine dans sa plus grande étendue va du Jourdain au N.-O. jusqu'à la Méditerranée ; elle est bornée au N. par les monts de Galilée, auxquels appartient le Thabor, au S. par les monts d'E-phraïm jusqu'au Carmel ; elle est arrosée par le Cison. La partie S.-O. se nomme aussi le Champ de Mageddo ; à l'E. la plaine se termine par deux vallées dont l'une est celle de Jezrahel (B. du Bocage l'appelle plaine de Mageddo, ou Vallée de Jezrahel ou grande plaine, d'envirôn treize lieues de longueur sur six de largeur, située dans le tribu de Zabulon entre le mont Carmel et le Jourdain ; cette plaine reçut les différents noms qui lui ont été appliqués de la position des lieux importants qui la dominent, tels que : Mageddo, Jezrahel et Esdrelon). C'est dans cette plaine que Débora et Barac battirent les troupes de Sisara (Jug. iv, 12-15) ; Gédéon y défit les .Madianites et les Amalécites vu); Saiïl y fut vaincu par les Philistins et y perdit la vie (I Rois, xxxi); Néchao roi d'Égypte y vainquit Josias (IV Rois, xxm, 29) ; c'est dans cette plaine encore que campa Holopherne pendant le siège de Béthulie (Jud. iv). ESCOu ESDRIN, "Eorôpiv, nom d'homme (II Mach. xii, 36). ESEBAN, Eschbane, 'Adsêwv, fils de Dison (Gen. xxxvi, 26; I Par. i, 41). ESEBON, Etsbone, 0oc<roêàvr 'E(re6wv, 'A<re6a>v, fils de Gad (Gen. xlvi, 16) ; il est appelé Ozni dans les Nom b. (xxvi, 16). ESEC, Eschek, 'Ao^X, descendant de Saiil et père d'Asel (I Par. vin, 39) ÉSÉLIAS ou ÉSÉLIE, Atsa-iiahou, 'EÇsXta; (II Par. xxxiv, 8); c'est le même qu\4s/ta. ESEM, voir Asem. ESER, Etser, \Affàp, fils de Séir (Gen. xxxvi, 21). ESNA, Aschna, "lava, ville de la tribu de Juda, probablement la même que Aséna (Jos. xv, 43). ESPAGNE, Srcavi'a (Rom. xv, 24, 28). ESPHATA, Aspathay fils d'Aman (Esth. ix, 7). ESRIEL, voir Asriel. ESRON ou HESRON, voir Asor. ESRON, 'Hetsron, 'E<ypû>fA, fils de Pharès; il est appelé Hesron dans Gen. xlvi, 12 (Luc. iii, 33 ; Matth. i, 3 \Ruth. iv, 18). ESTEMO ou ESTHAMO, Esch-temôa, ■'EdOajxw, ville de la tribu de Juda située dans les montagnes, elle fut donnée aux lévites. David envoya des présents aux habitants de cette ville après sa victoire sur les Amalécites (I Rois, xxx, 28). Cette ville est appelée Istémodans Jossé, xV, 50 (Jos. xxi, 14; I Par. vi, 58). ESTHAMO, descendant de Juda (I Par. iv, 17, 19). ESTH AOL, Eschthaôl, 'AffracoX, 'Aorà, 'Ea6a6X, ville qui d'abord tomba en partage à la tribu de Juda (Jos. xv, 33), ensuite elle appartint à la tribu de Dan ; elle était voisine de Saraa, à l'O. des monts EpÈraïm (Jug. xiii, 25 ; xyi, 31; xviii, 2, 8,11] ; elle était située à l'O. de Cariatniarim d'après B. du Bocage. 74 — ESTHAQL ESTHER, appelée aussi Edisse ou Edissa (Esth. n, 7), Esther, 'EffÔrip, fille d'Abigaïl et nièce de Mardochée, elle était Juive, de la tribu de Benjamin, épousa Assué-rusroi de Perse (Darius, fils d'Hys-taspe), et monta sur le trône à la place deVasthi sa première femme. Ce fut par son influence qu'elle obtint du roi la révocation de l'é-dit qui ordonnait de massacrer tous les Juifs. Esther est aussi le nom d'un livre de la Bible, appelé du nom de cette princesse, parce que son histoire et les événements se rattachant à son règne y sont racontés. On croit que ce livre a été composé par Mardochée, son oncle (Esth. ix, 20 ; Esth. ii-xvi). I*e livre d'Esther est divisé en seize chapitres. ESTH0N, Eschtone, 'A<r<ya8a>v, fils deMahir (I Par. iv, 11, 12). ETAM, Eitame, Altàv : c'est une localité dans les environs de Bethléhem et de Thécua ou Thécué que Roboam fortifia ; elle était située dans la tribu de Juda (II Par. xi, 6) ; le rocher d'Etam, dans le creux auquel Samson se cacha lorsqu'il était poursuivi par les Philistins, se trouve près de cette ville d'Etam (Jug.xw, 8, 11). Une autre ville d'Etam est encore citée dans I Par. iv, 32, et serait attribuée à la tribu deSiméon. ETHAI, Ithat, Alpt,'H8ou,Ben-jamite, fils de Ribai de Gabaath, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 31 ; II Rois, xv, 19, &). Dans II Rots, xxiii, 29, il est appelé Ithai. ETHAI, Atai, letet, fils de Roboam et de Maaclia (I Par. xi, 20). E T H A M , Eithame, 5 H6a|i, deuxième station des Israélites lors de leur sortie d'Egypte, à l'entrée du désert bordant la pointe extrême du golfe que le peuple hébreu traversa à pied sec (Exod. xiii, 20; Nomb. xxxiii, (î, 8), la partie du désert h l'E. se nommait le désert de Sur (Exod. xv, 22). D'après B. du Bocage, Etam est entre Soccoth et la mer Rouge. ETHAN, l'Ezrahite, Ethane, r<xi8àv, AlOàpi, un des fils de Ma-chol, et un des hommes les plus sages de son temps (III Rois, iv, 31). ETHAN, fils de Zara (I Par. n, 4, 6). ETHAN, fils de Cusi ou Chusi, contemporain de David (I Par. vi, 44). ETHANIM, Ethanime, 'Aôaviv, septième mois de l'année ecclésiastique des Hébreux et premier de l'année civile, il répond en partie à septembre et en partie h, octobre (III Rois, viii, 2). ETHBAAL, Ethbaal, 'EÔêaàX, roi des Sidoniens, et père de Jé-zabel, femme d'Achab (III Rois, xvi, 31). ETHEEL, Ithiel, 'EÔiyjX, Benja-mite, fils d'Isaïe (II Esd. xi, 7). ETHEI, Ataï, 'EÔC, fils de Jeraa esclave égyptien (I Par. n, 34-36). ETHER, voir Athar. ETHI, un des braves de l'armée de David, et le même qu'Ethéï susnommé (I Par. xii, 11}. ETHIOPIE, Cousch, Ai8i07tta, contrée de l'Afrique que les Grecs et les Romains appelaient JEthio-pia, et les Hébreux Chus, ce qui peut faire supposer qu'elle fut d'abord habitée par les descendants de Chus fils de Cham (Gen. x, 6) ; elle était située au S. de la Libye et de l'Egypte, et comprenait les pays actuels de la Nubie, Abyssinie, Kordofan, Sennaar. Le pays resserré entre le Nil et l'As-taboras et qu'on appelait Méroe formait l'Etat le plus puissant (Act. viii, 27 ; Gen. n, 13 ; Nomb. xii, 1 ; IV Rois, xix, 9 ; Job, xxviii, 19 ; II Par. xiv, 9 ; Habac. m, 7 ; Esth. i, 1 ; Jud. î, 9; Soph. m, 10 v Is. xviii, 1 ; xx, s ^ ak \ Jér. ^ \ % ^cm. ^ I 43). ÉTBI0P1E ESTHÊR — 75 — ÉTHIOPIENS, ÀiôioTtoi, peuple de l'Ethiopie (Habac. m, 7). ETIENNE (Saint), Ixéçavo;, fut le premier martyr de la foi chrétienne ; il fut lapidé par les Juifs (Act. vi-vn). ETEOTH, Atroth, ville de la tribu de Gad (Nomb. xxxii, 35). EUBULE, EuêovXo;, chrétien de Home (II Tim. iv, 21). EUMÈNEII, EOfjievfo, roi de Per-game, succéda à son père Attale Ier, et se joignit aux Romains dans leur guerre contre Antiochus le Grand, qui lui donnèrent le pays des Indiens, des Mèdes et des Lydiens (I Mach. vin, 8). EUNICE, E0vtx71, mère de Ti-mothée (II Tim. i, 5), elle était Juive (Act. xvi, 1). EUPATOR, voir Antiochus. EUPHRATE, Euphrate, Ev<ppà-rn;, un des quatre grands fleuves du paradis terrestre (Gen. n, 14). Ce fleuve naît dans les montagnes d'Arménie, d'où il coule par deux bras ; celui du N. a sa source vers Ërzeroum, celui de l'E. au mont \rarat; lorsque les deux bras se •sont réunis, l'Euphrate séparant la Cappadoce de l'Arménie devient un fleuve large, forme les limites de la Syrie et de la Mésopotamie, puis près d'Apamée, aujourd'hui Korna, se confondant avec le Ti-«<re, se jette, sous le nom de Pasi-îigris (Schatt al Arab) dans le golfe Persique. La longueur du parcours total de l'Euphrate est de 2,000 kilomètres (Gen. xv, 18 ; Deut. i, 7 ; xi, 24 ; Jos. i, 4 ; I Par. v, 9 ; IIRois, vm, 3 ; IV Rois, iv, 21 ; II Par. xxxv, 20 ; Jér. xlvi, 2). EUPOLÈME, Ev7tàXe(jLo;, fils de Jean, député à Rome par Judas Machabée (I Mach. vin, 17 ; II Mach. iv, 11). EUTYÇUE, Eûtvxo;, jeune homme qui tomba d'un troisième <;tage pendant que saint Paul prêchait, et que ce dernier sauva miraculeusement (Aet. xx, 9, 10). EVE ou HÈYE, Hava, Zu>*), nom da la première femme que Dieu forma de la côte d'Adam et qui fut ÉTHIOPIENS placée dans le paradis terrestre (Gen. h, 21-23). Elle se laissa tenter par les représentations mensongères du serpent (Gen. ni, l), prit du fruit défendu, et entraîna Adam à violer la défense du Seigneur (Gen. m, 6) ; Adam nomma sa femme Eve, en hébreu 'Havas qui signifie vie, parce qu'elle devait être la mère de tous les vivants. EVI, Evi, Eut, un des cinq princes des Madianites qui furent massacrés par les Israélites (Nomb. xxxi, 8 ; Jos. xiii, 21). EVILMERODACII, Avil Mero-dach, E0iaX[i.apa>Séx, roi de Baby-lone, fils et successeur de Nabu-chodonosor (IV Rois, xxv, 27): c'est lui qui fit sortir de prison Joakim, roi de Juda (Jér. lu, 31). Il eut pour successeur Nériglissor d'après Josèphe. ÉVODIE, EOwSta, femme chrétienne native de Philippes, dont parle saint Paul dans son épître aux Philippiens (Phil. iv, 2). EZECHIA ou H EZECHI AS,/e'-hizkiah ou 'Hizkia, 'EÇexi'a, nom d'homme (I Esd. ii, 16; II Esd. vu, 20). ÉZÉCHIÀS, 'Hiskiah, 'EÇexiocç, roi de Juda, fils d'Achaz et d'Abi fille de Zacharie (IV Rois, xviii, 1, 2) ; il avait vingt-cinq ans lorsqu'il monta sur le trône et régna vingt-neuf ans à Jérusalem. C'était un roi très-pieux et dès le commencement de son règne il abolit le culte des idoles, renversa les hauts lieux consacrés à l'idolâtrie, brisa le serpent d'airain qui existait depuis Moïse (Nomb. xxi, 6-9), et fit ouvrir et consacrer de nouveau le temple, célébra la fête de Pâque, et fit reprendre les fonctions de» prêtres et des lévites (II Par. xxix, 25-27 ; xxx, 26). Il battit les Philistins jusqu'à Gaza, ruina leur territoire (IV Rois, xviii, 8), et parvint à repousser Sennachérib, roi des Assyriens (IV Rois, xviii). Son règne fut calme et prospère, il construisit un aqueduc qui conduisait Y eaw Au Gition dans Jérusalem, fortifia plusieurs villes, bâtit des magasins de provisions et amassa de grandes richesses (II Par. xxxii, 27, 30). Il mourut dans la vingtrneuvième année de son règne, et fut enseveli dans un lieu plus élevé que les tombeaux des rois ses prédécesseurs. Son fils Manassé lui succéda (II Par. xxxii, ,32, 33). — 76 — ÉZÉCHIÀS EZECHIAS, 'Hiskiah, 'EÇexi'ot, fils de Naaria, un des descendants de la famille royale de Juda (I Par. m, 23). ÉZÉCHIAS, fils de Sellum (II Par. xviii, 12, 13). ÉZÉCHIEL, Ie/hezkelj)lzziy.ir\\, un des quatre grands prophètes, fils de Buzi (Ezéch. i, 3), fut emmené captif à Babylone par Na-buchonosor avec le roi de Juda Joachim. Il était contemporain de Jérémie ; ses prophéties sont décrites dans un des livres de l'Ecriture. ÉZÉCHIEL, nom d'homme (I Esd. viii, 5). EZEL, Ezel, c'est le nom d'un rocher près duquel se cacha David fuyant Saùl (I Rois, xx, 19). EZER, Ezer, "EÇep, fils d'E-hraïm, qui fut massacré par les abitants de Geth (I Par. vu, 21). EZER, prêtre (II Esd. xn, 42). EZER, père d'Hosa de la tribu de Juda (I Par. iv, 4). EZIEL, Ouziel, 'OÇi^, fils d'A-raia, orfèvre, s'employa à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, 8).
ÉZÉCI11AS EZRA, Esra, 'E<yp£, un homme de la tribu de Juda (I Par. iv, 17). EZRAHITE, Ezra hite, 6 Zorpt-nrjç, nom donné à deux personnes : 1° à Ethan, dans III Rois, iv, 31 et Ps. lxxxviii, 1; 2° à Eman, dans Ps. lxxxvii, 1. EZREL, Azarel, 'EÇpnr)/., un des descendants de Bani (I Esd. x, 41). EZRI, voir Abiezer (Jug. vi, 11, 24). Dans le texte hébreu on lit Abiezer. EZRI, Ezri, 'Effôpi, fils de Ché-lub, intendant du roi David, avait la conduite du travail des champs (I Par. xxvii, 26). EZRICAM, Azrikame, 'EÇpixàp, fils de Naarias (I Par. m, 23). EZRICAM, fils d'Asel (I Par. viii, 38 ; ix, 44). EZRICAM, grand maître de la maison du roi Achaz (II Par. xxviii, 7). EZRICAM, filsd'Hasébia (I Par. ix, 14), voir Azaricam (II Esd. xi, 15). EZRIEL, Asriel, 'leÇpCrjX, chef de famille de la tribu de Manassé (I Par. v, 24). EZRIEL ou EZRIHEL, fils de Jéroham (I Par. xxv», 22). EZRIEL, nom d'homme (Jér. xxxvi, 26). FORTUNAT — 77 — FELIX, voir Claude. FESTUS (Porcius), (I6pxto;4>i)<T-xoc, successeur de Félix dans le gouvernement de la Judée (Act. xxiv, 27). Il fit comparaître l'apôtre saint Paul devant son tribunal, et, quoiqu'il reconnût l'innocence de l'accusé, il voulut cependant le livrer aux Juifs, mais saint Paul en appela à l'empereur qui arrêta les poursuites des Juifs. FORTUNAT, <f>opTovvorroç, Corinthien très-aimé ae saint Paul, et fut un de ceux oui portèrent la première épltre de saint Paul aux habitants de Corintha - xvi, 15, V\V GAAL, Gâal, TàaX, fils d'Obed, secourut les Sichémites qui se trouvaient sous le joug d'Abimé-lech ; il fut cependant vaincu et obligé de prendre la fuite ; Zébul, gouverneur de Sichetn au nom d'Abimélech, l'empêcha de rentrer dans la ville (Jug. ix, 26-42). G A AS, Gâasch, Taà;, moritagne dépendante de la chaîne d'E-phraïm, au N. de laquelle était située Thamnathsaré où Josué fut enseveli (Jos. xxiv, 30] Jug. n, 9). Le torrent de Gaas dont il est fait mention dans II Rois, xxm, 30, et I Par. xi, 32, était évidemment ■situé au pied de cette montagne. GABA, Guiba, ville de la tribu de Benjamin (Is. x, 29). GABAA OU GABAE, GABÉE ou GEBA, Guéba, ra6àa(/os.xvin, .24 ; I Esd. n, 26 ; II Esd. vil, 30 ; ,xi, 31), ville de la tribu de Benjamin {Jug. xx, 4), située au N.-O. de Jérusalem, lieu de naissance de Satil (I Rois, x, 26; xi, 4). GABAA, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 57). GABAATH, Guiba, probablement la même ville que Gabaa, puisque le prophète Isaïe (Is. x, 29) la nomme ville de Satil (Jos. xviii, 28). GABAATH, ville citée dans Jos. (xxiv, 33) ; Eléazar, fils d'Aaron, y fut enseveli ; cette ville appartenait à Phinée son fils, et était située dans les montagnes d'Ephraîm. GABAON, Guibone, r<x8awv, grande ville royale (Jos. x, 2), située environ à deux lieues N.-O. <de Jérusalem, et formait avec Ca-phira, Beroth et Cariathiarim la confédération deà Gabaonites; elle fut assujettie à la tribu de Benjamin (Jos. xvm, 25). Cette ville fut dépositaire du tabernacle (I Par. xxi, 29; II Par. i, 3). Salomon y offrit des holocaustes (HI Rois, m, 4; II Par. i, 3-15) ; ellfe fut assiégée par cinq rois, Adoni-sedec, Oham, Pharam, Japhia et Dabir ; Josué vint à son secours, poursuivit ces cinq rois amor-rhéens et tailla leur armée en pièces près Azeca et Maeeda ; ■ ce fut dans cette occasion que Josué commanda au soleil de s'arrêter (/'os. x, 1-14). Aujourd'hui le village de El Dschib occupe î'emf-placement de Gabaon. GAAL GABAONITES, Guibeonites, raêacavÎTdu, peuple de Gabâon, Caphira, Beroth et Cariathiarim, formant une confédération {Jos. ix, 17). GABATHAN ou GEBBETHON, Guibtone, Be^eOtuv, TeOeôàv, ville attribuée à la tribu de Dan (Jos. xix, 44 ; xxi, 23) ; c'était une ville forte des Philistins, et désignée comme lévitique. Ce fut là que Baasa roi d'Israël tua Nadab fils de Jéroboam (III Rois, xv, 27, 28 ; xvi, 15). GABÉ ou GABÉE, voir Gabaa. GABELUS, r<x6ar]X, un pauvre homme de Ragès, ville des Mèdesf, auquel Tobie prêta dix talents (Tob. i, 16, 17; iv, 21; v, 8; ix, • « „ GABER, voir Ben Gaber. GABER, Gueber, Taêép, fils d'Uri, un des principaux officiers de Salomon (III Rois, iv, 19). GAfilM, Guèbime, Tiêêetp, lieu cité dans Isaïe (x, 31), et-dont lapo-sition n'est pas connue : quelques auteurs le placent au N. de Jérusalem et peu éloigné d'Anathoth. GABRIEL, Gabriel, raêpirjX (homme de Dieu), < messager de bonnes nouvelles, et interprète des révélations divines (Dan. vin, 16 ; ix, 21 ; Luc, i, 19, 26). Il est considéré comme l'ange protecteur. GABRIEL — 78 — GAD, Gad, ràô, fils de Jacob et de Zelphaf servante de Lia (Gen. xxx, 9, 14). Gad eut sept fils : Séphion, Haggi, Suni, Hésebon, Héri, Arodi et Aréli (Gen. xlvi, 16) ; dans le passage des Nombres (xxvi, 15,18), les noms sont ainsi orthographiés : Séphon, Aggi, Suni, Ozni, Her, Arod et Ariel. Il devint la souche d'une des douze tribus israélites (Nomb. i, 25 ; n, 15). A cette tribu située à l'E. du Jourdain, fut abandonné tout le pays de Galaad ; elle est placée entre la tribu de Ruben au S. et la de-îui-tribu de Manassé au N. Ses villes principales furent : Aroer, Dibon, Jazer, Ramoth-Galaad et Maspha ; elle possédait la moitié du pays des Ammonites (Jos. xiii, 25). Lorsque David fuyait devant Satil, les Gadites s'attachèrent à lui et vinrent à son secours (I Par. xii, 14,37). Hazaël,roide Syrie, les vainquit (IV Rois, x, 32, 33). Le torrent Jaboc ou Jabok, qui se jette dans le Jourdain, sert de limite au N. à la tribu de Gad; cependant dans le passage de Josué (xiii, 27), il est dit : « Son pays se termine ainsi au Jourdain jusqu'à l'extrémité de la mer de Cenereth ou lac de Génézareth au delà du Jourdain vers l'orient. » GAD, prophète et voyant de David (H Rois, xxiv, 11) ; il accompagna ce prince fuyant Saûl, et 1 aida de ses conseils (I Rois, xxii, 5). Gad laissa un livre dans lequel la vie du roi David a été décrite (I Par. xxix, 29). GADARA, ville située dans la Pérée au S. du lac de Génésareth ; dans les passages de saint Matthieu (viii, 28), saint Luc (viii, 26), saint Marc (v, 1), il est parlé du pays des Geraseniens qui seraient habitants de la ville de Gé-rase,laquelle ne serait autre que la ville de Gadara qui se confondrait encore, selon quelques auteurs, avec celle de Gergeza et Gazer. GADDEL, Guidel, reôôrjX, un de ceux qui retournèrent de babylone en Judée (I Esd. n, 47). \ GAD GADDI, €ïadites, Tatël, Cité dans le passage des Paratipo-mènes, xii, S, signifie, habitants de Gad ou Gadites. GADDI, Guadi, TMl, fils de Susi, était de la tribu de Manassé, et fut un de ceux que Moïse choisit pour reconnaître la terre de Chanaan ou terre promise (Nomb. xiii, 12). GADER, Guider, Taàéç>, le roi de Gader, fut un des trente et un rois vaincus par Josué vers l'O. du Jourdain. D'après B. du Bocage, Gader, ville royale, serait située dans le S. de la Judée du côté de Dabir. Elle serait probablement la même ville que Gador ou Gédor (Jos. xii, 13)r. GADEROTH, Guederoth, T«-Xvjptâ, I>8Sa>p, ville située dans la tribu de. Juda, au S., le long des frontières de l'Idumée (II Par. xxviii, 18 ; I Par. xii, 4). C'est probablement la môme ville que Gideroth citée dans Jos. (xvf 41). GADGAD, Guidgad, Tatyaà, montagne située en Arabie dans le désert, de Pharan, entre Bene jaacan et Jetebatha (Nomb. xxxiii, 32 ; Deut. x, 7), et vingt-neuviè me station des Israélites. GADI, Gadi, TaSSi, père de Manahem qui était venu de Ther-sa à Samarie pour attaquer Sel-lum et régner à sa place (IV Rois, xv, 14, 17). GADOR, voir Gedor (I Par. iv, 39). GAHAM, Ga'hame, Totdfi, fils de Nachor frère d'Abraham et de Roma (Gen. xxii, 24). GAHER, Ga'har, r«6p, de la famille des Nathinéens, dont les enfants retournèrent de Babylone en Judée (I Esd. n, 47 ;II Esd. vn, 49). GAIUS, voir Caius. GALAAD, Guilad,Ta>àa8, contrée de la Palestine qui se trouve à l'E. du Jourdain ; le IV- livre des Rois (x, 33), et le Deutéronome (xxxiv, 1) , qty savoir \owX\fe ^^iSasA,^» Gad, de Rxtesa sfc ^ssosea^n^ puis Aroër près du torrent d'Ar-non . jusqu'à la montagne de Galaad et de Basan. B. du Bocage désigne ainsi cette contrée : partie, de la Palestine située à l'orient . du Jourdain et s'étendant entre ce fleuve et les montagnes de Galaad depuis le pied du mont Her-mon jusqu'au fleuve d'Arnon. Le Jaboc la coupait à peu près vers le centre ; le sol de cette contrée étant très-fertile, elle fut assignée aux tribus qui possédaient le plus . de bétail, à celles de Ruben, de Gad, et demi-tribu orientale de Manassé (Gen. xxxi, 21 ; Deut. m, 12-17 ; I Mach. v, 17, 20, 25, 27, 36, 45 ; xiii, 22). &ALAAD — 79 — GALAAD, chaîne de montagnes qui s'étend entre la Pérée et l'Arabie, à l'E. du pays de Galaad (Gen. xxxi, 21 ; Jér. xlvi, 11 ; L, 19 ; Jug. vu, 3). GALAAD, fils de Machir, petit-fils de Manassé (Nomb. xxvi, 29, 30). GALAAD, père de Jephté (Jug. xi, 1, 2). GALA A DITES, Gui lad, TaXaa-8(, habitants du pays de Galaad (Nomb. xxvi, 29). GALAL, Gaial, r<xXàaX, nom de deux lévites (I Par. ix, 15, 16). GALATES, raXàtoei, habitants de Galatie. Ces Galates appelés aussi Gaulois (le mot Galatie en grec veut dire Gaule) étaient originaires de la Gaule. C'est d'É- ghèse que saint Pâul écrivit aux ialates (Galat. m, 1 ; II Mach. viii, 20). GALATIE, TaXa-ci'a, province de l'Asie Mineure située entre la Bithynie, la Paphlagonie, le Pont, la Cappadoce, la Lvcaonie et la Phrygie, était nommée aussi Gallo-graecia ; elle reçut le nom de Galatie de ses habitants appartenant à la grande nation des Celtes qui avaient abandonné l'Occident pour émigrer en Asie. Saint Paul vint deux fois en Galatie (Act. xvi, 6 : xviii, 23 ; JJ Tim. iv, 10). GALGAL, Guilgual, r«XiXaia, ville située dans Josué (xii, 23). D'après D. Calmet œ serait la Haute Galilée qui s'étendait principalement au delà du Jourdain nommée dans Isaïe (ix, 1). B. du Bocage la nomme aussi Galgala et la place dans la plaine de Sa-ron en Samarie dans la tribu d'É-phraïm. GALAAD GALGAL ou GALGALA, Guil-gal, râXyaXa, lieu où campèrent les Israélites dans la vallée du Jourdain à l'E. de Jéricho (Jos. iv, 19, 20 ; Michée, vi, 5). C'est là que le peuple s'assembla auprès de Saiil lorsqu'il eut battu les Philistins (I Rois,xiii,4-7, 12) ; Samuel y rendait aussi la justice (I Rois, vu, 16), et y immola (I Rois, x, 8 ; xi, 15 ; xv, 21, 33 ; II Rois% xix, 15 ; Osée, iv, 15 ; ix. 15 ; xii, 11 ; Amos, iv, 4 ; v, 5). GALGALA, ville située près de Bethel et des monts Hébal et Ga-rizim (IV Rois, n, 1, 2 ; Deut. xi, 30). Élie et Élisée y demeurèrent (IV Rois, iv, 38). Le village qui occupe son emplacement s'appelle Dschildschilia. GALILÉE, TaXiXaia, contrée de la Palestine située au N. de Samarie et au S. des montagnes du Liban, bornée à l'E. par la mer de Galilée ou lac de Génésareth et le Jourdain et à l'O. par la Méditerranée. On la divisait en Galilée Supérieure et Galilée Inférieure ; elle renfermait les tribus d'Issa-char, de Zabulon, de Nephthali et d'Aser. D'après Josèphe, voici quelles en seraient les limites. Elle est terminée au couchant par la ville de Ptolémaîde et par le mont Carmel, au S. par la Samarie et par Scythopolis, à l'orient, elle a pour limites les cantons d'Hippos, de Gadare et de Gau-lan, et du côté du N. elle est bornée par les confins des Tyriens. La Galilée est la partie de la Palestine la plus fréquemment citée dans le Nouveau Testament. Les habitants de la Galilée s'appelaient Galiléens ; les disciples de JêsvxBrChmX, éU&ut aussi nommfe ainsi [Jos. xx, 7 ; Isaie% ix, 1 ; Matth. iv, 15 ; I Mach. iv, 15 ; v, 20-23 ; Act. ix, 31 ; Luc, xvii, 11 ; vin, 26.; Act. ii, 7). — 80 — GAULÉE GALILÉE (merde), voir Gene- SARETH et CÉNÉRETH. GALLIM, Galime, raXXeCp.; lieu cité deux fois dans la Bible (I Rois, xxv, 44 ; Is. x, 30 ; xv, 8) : d'après les uns, il serait situé dans la tribu de Benjamin près d'Anathoth, et d'après les autres dans celle de Ruben. Eusèbe le place près d'Accaron ou Esron. GALLION, Lucius Junius, TaX-Xtiov, proconsul d'Achaïe, pendant que saint Paul était à Corinthe sous l'empereur Claude (Act. xviii, 12, 14). Il était père dè Sé-nèque qui lui dédia son livre De irâ. GAMAL1EL, Gamliel,Y*\La\ir\\, fils de Phadassur, prince ou chef de la tribu de Manassé (Nomb. i, 10; il, 20 ; vu, 54, 59 ; x, 23). GAMALIEL, pharisien et docteur de la loi (Act. v, 34 ; xxii, 3), il eut saint.Paul pour disciple. GAMARIAS, Guemaria, Tapa-pi'otç, fils d'Helcias, fut envoyé par Sédéciasroi de Juda, àNabuchodo-nosor, roi de Babylone, et fut aussi chargé de la lettre que Jérémie adressait aux captifs de Babylone (Jér. xxix, 3 et suiv.). GAMARIAS, fils de Saphan et père de Michée, conseiller du roi Joakim et docteur de la loi (Jér. xxxvi, 10 et suiv.). GAMUL, Gamoul, rajiouX, prêtre (I Par. xxiv, 17). GAMZO, Guimzo, TapÇcà, ville de 1& tribu, de Juda située au S., qui fut prise par les Philistins sous le règne du roi Achaz (II Par. xxviii, 18). GAREB, Gareb, r«pé6, un des braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 38). GABLEB, rapr)6, colline située dans le voisinage de Jérusalem (Jér., xxxi, 39). GAR1ZIM, Garizime, ratpiÇtv, montagne située dans la tribu $Ephraim, m S. du mont Ebal ou GALILÉE Hébal et près de Sichem en Samarie (Jug. ix, 7). Les Samaritains adoraient Dieu dans le temple qui y ftit bâti et le préférèrent à celui de Jérusalem ; Josué y fit élever un autel de pierres pour offrir à Dieu des actions de grâces (Deut. xxvii, 12). Jean Hyrcan, lorsqu'il fit la conquête de Sichem, détruisit le temple des Samaritains construit sur la montagne de Garizim (Jos. vin, 33 ; Deut xi, 29). GARMI, Garmite, r«p(ii. Le texte hébreu donne Ceila le G.ar-mite. Ce nom est cité dans I Par-(iv, 19), où est mentionnée d'une manière très-obscure la liste généalogique des familles de Juda. GASPHA, Guischpa, re<y?dt, un des chefs des Nathinéens demeurant dans Ophel (II Esd. xi, 21). GATHAM ou GATHAN, G4-tame, ToOtop, rowôàa, fils d'Eli-phaz qui était fils d'Esaû (Gen. xxxvi, 11, 16 ; I Par. i, 36). GAULON ou GOLAN, Gôlane, TauXûv, ville située en Basan dans la tribu de Manassé (Deut. iv, 43 ; Jos. xxi, 27), à l'E. du Jourdain (Jos. xx, 8 ; I Par. vi, 71). Certains auteurs la placent au N. de Jaboc près de la mer de Céné-reth. Cette ville a donné son nom à la Gaulonitide. Moïse en fit une ville libre et la donna pour demeure aux Lévites. GAVER, Gour, Taî, colline située dans la demi-tribu O. de Manassé près de Jeblaam ; ce fut là qu'Ochozias, roi de Juda,fut blessé à mort par Jéhu (IV Roisf ix, 27). GAZA, Aza, ràÇot, ville fortifiée attribuée à la tribu de Juda (Jug. i, 18 ; Jos. xv, 47) ; c'est une des dernières villes de la frontière S.-O. de la Palestine; elle était située sur une éminence, à environ quatre kilomètres de la mer. Au temps de Samson et de Samuel elle était au pouvoir des Philistins (Jug. xvi,. 1 ; I Rois, W \ IV Rois, % \ Amos^ v i Alexandre,^** te \ en fcgypXe, tf — m GAZA Machabée en brûla les environs (I Mach. xi, 61). Simon Machabée s'en empara (I Mach. xiii, 48-48). Gabinius la restaura, ®t dans la suite elle fut réunie à la province de Syrie. GAZARA, Iafcpa, place forte d'une grande importance du temps des Machabées, située sur la frontière du pays d'Azot (ÎMach. xiv, 34). Judas Machabée l'assiégea et s'en rendit maître ; il y poursuivit Timothée, général d'Antiochus Eupator, et le tua ainsi que Ché-réàs et Apolloplianes, ses frères (II Mach. x, 32-38 ; I Mach. ix, 52 ; xv, 28). GAZER, Guezer, TaÇép, TeÇép, probablement la môme ville que Gezer (II Rois, v, 25), ou Gazara et Gazera; d'après Josué (xii, 12), .ce serait une ancienne ville royale -de Canaan, à la limite occidentale d'Ephraîm entre Bethhoron et Lyada. Eusèbe la place à quatre milles de Nicopolis (I Par. vu, 28 ; Jos. xxi, 21 ; I Par. vi, 67 ; Jug. î, 29). Pharaon roi d'Egypte avait pris Gazer, et l'avait réduite en cendres ; Salomon la rebâtit (III Rois, ix, 16, 17 ; I Par. xx, 4 ; Jos. xvi, 3 ; I Par. xiv, 16). ÉÉBA, Guèba, Iaêàa, voir Ga- baà. GÉBAL, Gué bal, TeêàX (Ps. lxxxii, 6), chaîne de montagnes dans l'Arabie au delà du Jourdain. D'après quelques commentateurs c'est la ville de Byblus ou Byblos etGiblos ville phénicienne entre Tripoli et Béryte (III Roist v, 18), appelée encore aujourd'hui par les Arabes Goble. GEBBAI, Gabbaï, Trfié, chef d'une importante famille descendant de Benjamin et résidant à Jérusalem (II Esd. xi, 8). GEBBÀR, Guibbar, TaSep, nom cité dans I Esd. (ii, 20), et appelé Gabaan dans II Esd. (vii, 25). GEBBETHON, voir Gabathon. GEDDEL ou JEDDEL, Gui-del, reôôriX (I Esd. ii, 56 ; II vu, 58). GEDDELTK ou GEBDELTH1, GAZARA Guidalti, roSoXXaôf, un des fils d'Héman (I Par. xxv, 4). GEDD1EL, Gadiel, rovôfrjX,fils de Sodi, de la tribu de Zabulon ■{Nomb. xiii, 11). GÉDÉLIAS, Guedaliahou, fil» de Phassur (Jér. xxxvni, 1), un de ceux qui furent cause, de l'emprisonnement de Jérémie. GÉDÉON, TeSsiov, fils de Ra-phaïm, un des ancètrfes de Judith (Jud. viii, 1). GEDÉOJN, fils de Joas, de la tribu de Manassé, juge d'Israël ; il fut choisi pour délivrer les Israélites du joug des Ma-dianites, et détruire les autels consacrés à Baal ; il défit donc les <leux rois des Madianites Zébée et Salmana et les tua même de sa main. Les Israélites furent telles ment heureux d'être délivrés qu'ils offrirent la couronne à Gédéon qui la refusa et leur demanda seulement les pendants d'oreilles portés par leurs ennemis (Jug. vin, 24) ; le pays demeura en paix pendant quarante ans. Il eut soixante-dix fils, et entre autres Abimélech d'une de ses femmes qui habitait Sichem. Il mourut à un âge très-avancé et fut enseveli à Ephra dans le sépulcre de Joas son père (Jug. vi-ix). GÉDÉON, dans le texte hébreu Guidoni, dans les Septante Ta-8e<ov( ; Abidan fils de Gedéon était chef de la tribu de Benjamin (Nomb. î, 11 ; ii, 22 ; vii, 60, 65 ; x, 24). GEDERA ou GADERA, Gue-dera, rà&Qpa, ville de la tribu de Juda, situee au S. le long des frontières de i'Idumée (Jos. xv, 36). GEDEROTHAIBI, Guedera-thaïme, ville située dans la tribu de Juda vers le sud (Jos. xv, 36). GÉDOR, Guedor, TeSÔwv, ville située dans les montagnes de Juda au nord d'Hébron et peu éloignée de cette ville (Jos. xv, 58 ; I Mach. xv, 89, 40 ;I Par. xii, 7). de GÉDOH • — — 8a(il, fils d'Abigabaon (Jéhiel père <ïe Gabaon) et de Maacha (I Par. vin, 31 ; ix, 37). GÉDOR, TeSwp. Ce nom est cité dans la généalogie de Juda : Pha-nuel père de Gédor (I Par. iv, 4) et Jared père de Gédor (I Par. iv, 18). D'après D. Calmet Gédor -dans ce passage serait un nom de ville. GÉENNOM ou GÉHENNOM et GEHENNA, Hinome, Teewoc, voir Ennom. GÉHON, Guichon, TetSv, nom du second fleuve du paradis terrestre, qui entourait le pays de Chus (Ethiopie) (Gen. n, 13). On suppose que c'est l'Araxe dont la «ource est en Arménie, et va se jeter dans la mer Caspienne ; d'autres commentateurs reconnaissent dans le Géhon le Nil, ou l'Oxus, ouJ'Oronte. GELBOÉ, Guilboa, reXêoué, montagne dans la tribu d'Issachar, formant l'extrémité N. des monts Ephraîm, et sur la limite de la plaine d'Esdrelon, au N.^O. elle se lie au Carmel ; Eusèbe la place à six milles de Scythopolis ; cette montagne est célèbre depuis la défaite des Israélites par les Philistins, et la mort de Saûl et de ses fils Jonathas, Abinadab et Melchisua ; elle est à environ mille pieds au-dessus du Jourdain >et à douze cents au-dessus de la mer ; on la nomme aujourd'hui Djebel Djilbo (I Rois, xxvm, 4 ; xxxi, 1 ; II Rois, i, 6 ; xxi, 12 ; I Par. x, 1, 8 ; II Rois, i, 21). GELO, voir Gilo. GEMALLI, Guémali, r<xjiaXi\ fils d'Ammiel, gouverneur de la tribu de Dan (Nomb. xm, 13). GÉNÉSAR ou GÉNÉSARETH GENNESARETH, aijjlvyj revvyj-«rapsT, grand lac au N. de la Palestine, dans la tribu de Nephthali (Luc, v, 1 ; I Mach. xi, 67), et au S. du lac de Mérom ou Sa-mochonites, appelé aussi mer de Galilée (Matth. iv, 18 ; Marc, vu, 31 ; Jean> vi, 1), et mer de Tibé-riade (Jean, xn, 1), mer de Céné-reth ou Cinereth (Nomb. xxxur, 11 ; Jos. xn, 3) ; ce lac a environ six lieues de long et trois de .large, le Jourdain le traverse, ses environs (Matth. xrv, 34), sont très-fertiles et très-beaux ; les ailles les plus importantes dont il est entouré sont : Tibériade, Beth-saïde, Capharnaum, Corozaim. GÉDOR GENÈSE, réve<rtç, nom donné au premier des livres de la Bible ; il est ainsi appelé parce qu'il contient l'origine du monde, et la généalogie des premiers patriarches depuis Adam jusqu'aux fils et pe-tits-fils de Jacob; en hébreu ce-livre s'appelle Bereschith, c'est-à-dire Au commencement ; il est divisé en cinquante chapitres ; c'est Moïse qui composa la Genèse qui est un des cinq livres du Pen-tateuque. GÉNÉZÉENS (Gen. xv, 10), voir CÉNÉSGENS. GENNEUS, rsvvaïoç, père d'Apollonius (II Macch. xn, 2). GENTHON, Guinnthone, Tav-vaOujv, TavaôtoO, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance renouvelée avec Dieu (II Esd. x, 6). GENTILS, "EXXyjvê;, 'EXXyjvocoé, Gojim ou Goiim en hébreu, signifie nations qui n'ont reçu ni :1a foi ni la loi du Seigneur, enfin tout ce qui n'était pas Israélite. Dans saint Paul les Gentils sont compris sous le nom de Grecs (Rom. i, 14,16 ; n, 9, 10 ; m, 9 ; x, 12:1 Cor. i, 22, 24 ; Galat. m, 2S ; Act. vi, 1 ; xi, 20 ; xviii, 4 ; Gen. xlix, 10 ; Nomb. xxiv, 17 ; Deut. xxxii, 43 ; II Rois, xxn, 44, 50 ; III Rois, viii, 41 ; Ps. h, 8 ; xxi, 28 ; lxviï, 32 ; lxxi, 8, 17 ; lxxxvi ; Is. ii, 2 ; xi, 10 ; xxvn, 13 ; xxix, 17 ; xxxv ; lxi, 25 ; xlix, 4 ; lxvi, 20 ; Jér. ix, 24 ; xvi, 19 ; Mich. iv, 2 ; Zach. ixf 10 ; I Cor. xii, 13. GENUBATH, Guenoubath, IV vy]6âO, fils d'Adad Iduméen, et d'une princesse égyptienne, sc&ur de Taphnes, éçou&ft da OWuL* Guera, dant de Benjamin et fils de Béla (Gen. xlvi, 21 ; I Par. viii, 3). GÉRA 83 — GÉRARA ou GÉRARE, Gue-rare, Tepapà, ville du pays des Philistins, située au S.-E. de Gaza sur les limites de l'Idumée. Abi-mélech en était le roi ; Abraham • et Isaac séjournèrent quelque temps dans cette ville. Asa fils d'Abia, roi de Juda, poursuivit Zara roi d'Ethiopie, jusqu'à cette ville, et ravagea tout le pays (II Par. xiv, 13, 14'; Gen. x, 19 ; xx, I ; xxvi, 1,6). Près de cette ville se trouvait un torrent du même nom (Gen. xxvi, 1^. GERASA, voir Gadara. B. du Bocage dit que Gerasa est une des villes de ' la Décapole et la place auN.-E. de la mer de Galilée. GÉRASÉMENS ou GERGÉ-SEENS, ou GERGEENS (Deut. vil, 1 ; Jos. xxiv, 11), rep«<nr)vot. Ce peuple descendait probablement de Gergéséus, cinquième fils de Chanaan (Gen. x, 14 ; I Par. i, 13 ;Matth. viii, 28). Voir Gadara. GERRÉNIENS, reffavoC, habitants de Gérara (II Mach. xiii, 24). GERSAM, Guerschome, IVjp<jà|i., fils de Moïse et de Sephora (Èxod. n, 22 ; viii, 3 ; Jug. xviii, 30) ; il est appelé Gerson dans I Par. xxiii, 15, 16 ; xxvi, 24. GERSOM, Guerschome, Tepawv, descendant de Phinée et un de ceux qui revinrent avec Esdras de Babylone à Jérusalem (I Esd. viii, 2). GERSON, Guerehome, TeSatov, ryjpffwv, fils de Lévi (Gen. xlvi, II ; Exod. vi, 16) ; il fut la souche de deux familles, celle de Lebni et celle de Séméi (Nomb. m, 18-21). GERSONITES, reôawvt, descendants de Gerson (Nomb. iv, 24, 28 ; xxvi, 57). GERZI, Guerisien, lieu situé au S. de la Palestine, au S. de la Judée, dit B. du Bocage; il n'est Sas mentionné dans le texte des eptante. David y faisait de fréquentes excursions (I Rois, xxvii, S). GESSEN (terre de), Goschène, redéjx, Teaév, contrée de la Basse Egypte dont la situation entre la branche Sébennytique du Nil et le désert n'est pas encore bien précisée. C'est cette contrée que Joseph assigna à son père et à ses frères pour leur demeure (Gen. xlvi, 28). Les Septante dans le passage de la Genèse susmentionné emploient l'expression de Terre de Ramesès en place de Terre de Gessen (Gen. xlv, 10 ; xlvii, 1, 6). GESSUR ou GESSURI, Ge*-chour ou Geschouri, reôaoup, Tapyaffî, district situé au N.-E. de Basan et attenant à la province d'Argob et au pays d'Aram et faisant partie de la demi-tribu E. de Manassé. Il était voisin de Ma-chati. David avait épousé Maacha qui était la fille de Tholmai, roi de Gessur (II Rois, ni, 3 ; Deut. ni, 14 ; I Par. h, 23 ; Jos. xiii, 13 ; II Rois, xiii, 37 ; xv, 8). Il est très-probable que Gessur était une portion du pays sauvage appelé nouvellement El-Lejah. Isboseth, fils de Saiil, fut nommé roi de Gessur (Il Rois, n, 8). GETH, Gath, Tirca, une des cinq principales villes des Philistins (Jos. xiii, 3; I Rois, vi, 17), et patrie de Goliath (I Rois, xvn, 4, 23) ; elle était au S. de Jamnia, au S.-O. d'Accaron ou Ekron, au N.-O. d'Éleuthéropolis et sur le bord de la mer. Aujourd'hui ce n'est plus qu'un village connu sous le nom d'Ibna, sur la remarquable colline de Tell-es-Sâfieh. Voici la description qu'en donne M. Poujoulat. Ibna est situé à une heure et demie de la mer, à quatre heures au S. de Jaffa, à trois heures S.-O. de Ramla et renferme une centaine de familles. Les maisons sont bâties, les unes en pierres, les autres en terre sèche ; leur toit est formé du feuillage d'un arbrisseau du territoire d'Hébron, appelé ab-resser ; Geth au moyen âge s'appelait Ibelim, et c'est avec les débris de sa forteresse bâtie en 1142, que fut construit le village d'Ibna. La ville de Geth fut prise par les Israélites sous Samuel (I Rois, y, 9). Le roi Achis s'en empara de nouveau. Lorsque David devint roi d'Israël dans la guerre qu'il entreprit contre les Philistins il prit Geth (I Par. xviii, 1). Roboam, roi d'Israël, la fortifia (II Par. xi, 8). Ha-zaël, roi de Syrie, assiégea cette ville et la prit (IV Rois, xii, 17), mais, peu de temps après, elle fut reprise par Joas, fils de Joachaz (IV Rois, xiii, 25). Le roi Ozias en fit une place ouverte en rasant ses murs (II Par. xxvi, 6 ; I Rois, xvii, 52). GETH GÉRARA — 84 GÉTHÉEN, reOaToç, habitant de Geth (II Rois, xv, 19). GETHAIM, Guittaïme, leOoûu, ville' de la tribu de Benjamin (II Rois, iv, 2, 3), probablement située près de Béroth. Quelques-uns la confondent avec Geth. GETHEPHER ou GETHHE-PHER, Gath-Hepher, ville de la tribu de Zabulon (Jos. xix, 13) peu éloignée de Japhié ou Japhia, aujourd'hui Yàfa. C'est le lieu de naissance du prophète Jonas (IV Rois, xiv, 25). D'après saint Jérôme, Gethepher était à deux milles de Sepphoris (Diocésarée). Sur l'emplacement de cette ville se. trouve le village de El-Mahed. GETUER, Guether, raxsp, fils d'Aram ( Gen. x, 23). GETHREMMON, Gath-Rimone, TeOpepu^ov, ville des Lévites, située dans la tribu de Dan. D'après Eusèbe, elle serait située à quelques lieues de Diospolis (Jos. xix, 45 ; xxi, 24 ; I Par. vi, 69). GETHREMMON, ville de la demi-tribu de Manassé à l'O. du Jourdain fut assignée aux Lévites (Jos. xxi, 25). GETHSEMANI, re6<r/)[iav£t\ re6<T7)(iavrj, vallée ou jardin situé au pied de la montagne des Oliviers où Jésus-Christ allait habituellement passer la nuit (Luc, xxi, 37; Matth. xxvi, 36). Il s'y retirait souvent pour échapper à la persécution de ses ennemis et à l'importunité de ses disciples ; c'est encore là que découragé de combattre avec lui-même il prononça ces paroles : « Mon Père,que votre volonté soit faite, et non la mienne. » C'est là qu'il fut pris et arrêté par Judas. Le Cédron (torrent) coule dans cette vallée {Jean, xviii, 1 ; Marc, xiv, 32). II existe encore aujourd'hui, près du pont qui mène de la porte Saint-Étienne au mont des Oliviers, sous le nom de Dschesmanije, une pièce de terre quadrangulaire entourée d'un mur, qu'on donne pour l'ancien Gethsémani. GÉTRÉEN GEZEM, Gazam, FaÇsu, Nathinéen dont les enfants revinrent de la captivité avec Zorobabel (II Esd. vu, 51). Il est appelé Gazam dans I Esd. ii, 48. GEZER, voir Gazer. GEZEZ. Gazez, TsÇoué, fils de Caleb et d'Épha (I Par. n, 46). GIBLOS, voir Gébal. GIOEROTH, voir Gadcroth. GIEZI, Gué'hazi, Tietf, serviteur du prophète Élisée ; il fut frappé de la lèpre pour avoir reçu de Naaman, général d'armée de Benadad, roi de Syrie, de l'argent et des présents que son maître avaitrefusés (IV Rois,v, 20 et suiv.; viii, 4, 5, 6). GIHON, Gui'hône, Fiwv, Teitov, lieu situé près de Jérusalem ; ce fut là que Salomon fut sacré roi d'Israël par le grand prêtre Sadoc et le prophète Nathan (III Rois, iy 33, 38, 45). Dans le passage des Paralipomènes (liv. ii, ch. xxxn, v. 30), ce nom désignerait une fontaine, une source. « Ézéchias boucha la haute fontaine des eaux de Gihon et les fit «couler sous terre. » GILO, Guilo, rY)>w{ji, ville située dans les montagnes de Juda (Jos. xv, 51). C'est la patrie d'A-chitophel, conseiller de David (II Rois, xv, 12 ; xvii, 23). Cette ville est appelée Gélo dans II itoistesLm., 34). GINKIH^ Gumath. ^ \ de Tbebni (III Rois, xvi, 21, 22). 85 — GINETH GNIDE, GNII>0 ou CNIDfi, Kvtooç, ville de l'Asie Mineure située en Carie, sur le promontoire ' Triopium, nouvellement appelé Cape Crio. Saint Paul vint tou-■.cker à Gnide, en venant d'Alexandrie pour se rendre à Rome (Act, xxvii, 6, 7). On admirait dans le temple de Vénus, la magnifique statue de cette déesse, œuvre de Praxitèle. GOB, Nob, ré6, Poji, lieu cité dans II Rois (xxi, 18, 19), où les Israélites combattirent les Philistins ; il est nommé Gazer dans I Par. (xx, 4). GODOLIAS, Guedaliahou, IV ôoXixç, fils d'Ahicam. Nabuchodo-nosor lui donna le commandement des villes de Juda. Jérémie demeura avec lui pendant quelque temps à Masphath. Il fut massacré pendant son repas par Ismaël, fils de Nathanias, député par Baa-lis, roi d'Ammon, pour commettre ce crime (Jér. xl, xli). GODOLIAS, aïeul de Sophonie {Soph. i, 1). GODOLIAS, Lévite, fils d'Idi-thun (I Par. xxv, 3, 9). GODOLIAS ou GODOLIA, prêtre, contemporain d'Esdras (I Esd. x, 18). GOG, Gog, Touy, Rubénite, fils de Samaïa ou Sémaïa (I Par. v, 4). Dans Ézéch. (xxxviii, 2, 3), il est dit prince et chef de -Mosoch et de Thubal. Gog et Magog,qui ne sont jamais séparés dans l'Écriture, désigneraient, d'après diffé-,rents interprètes, soit les Scythes, soit les Perses, soit les Goths; ou «bien encore ces deux noms devraient être pris dans une acception allégorique, pour les princes et les peuples ennemis de l'É-- glise. GOLAN, voir Gaulon. GOLGOTHA, IoXYoÔa, nom hébreu qui signifie Calvaire (Jean, xix, 17), lieu où Jésus fut crucifié (Matth. xxvii, 33 ; Marc, xv, 22) ; le terme de lieu est celui dont se /fervent les évangéîistes quoique habituellement on l'appelle mont ou montagne de Golgotha, voisine de Jérusalem à l'O. de cette ville. GKIDE GOLIATH, Goliath, ToXiàô, célèbre géant de Geth, provoqua au combat David qui était alors pâtre; ce dernier, muni d'une fronde, lui lança une pierre au front et le tua ; la mort de Goliath troubla tellement les Philistins, qu'ils prirent la fuite et se laissèrent poursuivre par les Israélites qui pillèrent leur camp et demeurèrent vainqueurs (I Rois, xvii). Dans le passage des Rois (II Rois, xxi, 19), il est dit que Elhanan tua Goliath ou, du moins, un autre Goliath ; le passage des Paralipomè-nes plus complet (I Par. xx, 5), explique que c'est un frère de Goliath. GOMER, Gomer, rajxép, fils de Japhet, et père de Ascenez, Ri-phat et Thogorma (Gen. x, 2, 3 ; Ézéch. xxxviii, 6). D'après B. du Bocage, la descendance de Gomer paraîtrait s'être établie dans le N. de l'Asie Mineure. Les anciens habitants du pays qui fut depuis occupé par les Galates, se nommaient Gomares. Gomer fut aussi la souche des Cimmériens, établis au N. du Pont-Euxin, dans la Crimée actuelle, et sa postérité peupla également la Grèce, l'Italie, la Germanie et les Gaules. GOMER, fille de Débélaïm, épouse du prophète Osée (Osée, i, 3) ; elle eut un fils appelé Jezrahel, puis une fille que Dieu lui ordonna de nommer LoRou'harna (sans miséricorde), puis encore un fils nommé Lo Ammi (non mon peuple) (Osée, i, 4, 6, 9). GOMORRHE, Amora, Topo^a, une des villes de la Pentapoie dans la vallée de Siddim ou des Bois. Les abominables excès de ses habitants provoquèrent la vengeance divine et elle fut détruite par le feu céleste (Gen. xiv, 2-8; xix, 24). Son emplacement est recouvert par les eaux de la mer Morte. GORGIAS, roç^aç, général au service d'Antiochus Épiphane, fut I envoyé pap Lysias, lieutenant du roi, pour combattre Judas Machabée ; il ne fut heureux dans aucune de ses expéditions, sauf à Jamnia. où il battit les deux capitaines Juifs, Joseph et Aza-rias (I Mach. v, 60 ; m, 38 ; iv, 1 ; II Mach. vin, 9 ; xii, 32 ; x, 14). GORGIÀS — 86 — GORTYNE, TopTuvat, une des principales villes de l'île de Crète, située au pied du mont Ida, sur le bord du Léthé et au S.-O. de Cnossus. Ses deux ports principaux étaient Leben et Matalia (I Mach. 23). GOSEM ou GOSSEM, Gues-cherne, rrjadi^, Arabe, s'opposa avec Sanaballat et Tobie, à la re--construction des murs de Jérusalem (II Esd. h, 19 ; vi, 1,2, 6). GOSEN, ville citée dans Jos. (xv, 51 ; x, 41), et qui serait située dans la tribu de Juda au S. Mais d'après certains auteurs,elle serait la même ville que Gessen. GOTHONIEL, roÔovrfjX, un des gouverneurs de la ville de Bé-thulie. C'est le même personnage ^ue Charmi (Jud. vi, 11). GOZAN, Gozane, rwÇâv* Dans le passage des Par. (v, 26), ce nom semblerait désigner un fleure, mais dans celui des Rois (IV Rois, xvii, 6 ; xviii, 11) et surtout <lans celui d'Isaïe (xxxvii, 12;, ce nom indiquait une contrée ; les commentateurs n'ont rien de certain à ce sujet ; la plupart voient dans Gozan une contrée située entre le fleuve Chobar et le fleuve Saccoras et qu'on appelle aujourd'hui Kanscham ; d'autres supposent que c'est le nom du pays arrosé par un fleuve qu'ils nomment Habor ou Chaboras. B. du Bocage dit que c'est un fleuve situé vraisemblablement dans la province médique de l'Arie, et sur les bords de laquelle s'élevait la ville d'Ara, une de celles dans lesquelles furent transférés, par ordre de Téglath-Phalasar, une partie des habitants des tribus GORTYHE qui demeuraient à l'orient du Jourdain; quelques auteurs indiquent ce fleuve dans la Mésopotamie, d'autres le placent en Assyrie dans la Chalonftide. GRÈCE, Javane, 'EXXdç. Dans les saintes Écritures, ce nom s'emploie pour désigner tous les pays habités par les descendants de Javan, tant en Grèce qu'en Ionie et en Asie Mineure. Le mot Hellas chez les Grecs, ne signifiait pas une contrée particulière, ce terme était employé pour signifier le séjour des Hellènes, en quelque endroit qu'ils fussent établis. Ainsi les colonies grecques de Cyrène en Afrique, de Syracuse en Sicile, de Tarente en Italie, et de Smyrne en Asie sont considérées comme faisant partie de l'Hellade. Dans les temps les plus anciens l'Hellade était un petit district de la Phthiotide en Thessalie, mais peu à peu les Hellènes s'étendirent sur les pays environnants. Leur nom fut adopté par d'autres tribus, jusqu'à ce qu'enfin tout le N. de la Grèce, depuis les monts Cérau-niens et Cambuniens jusqu'à l'isthme de Corinthe, fût désigné par le nom d'Hellade. La plus grande longueur de la Grèce propre, du mont Olympe au cap Té-nare, est d'environ 250 milles anglais ; sa plus grande largeur, de la côte O. de l'Arcananie à Marathon en Attique, est d'environ 180 milles. Sa surface est un peu moindre que celle du Portugal. Au N. elle était séparée de la Macédoine et de l'Illyrie par les monts Cambuniens et Gérauniens. Des trois autres côtés, elle est bornée par la mer Ionienne à l'O., par la mer Égée à l'E. et au S. Plus tard, le N. de la Grèce fut partagé en 10 districts : l'Épire, la Thessalie, l'Acarnanie, l'Étolie, la Do-ride, la Locride, la Phocide, la Béotie, l'Attique et la Mégaride ; le S. de la Grèce ou partagé «w ^ GorYtttYùç, wàfc ^ViSe»»» > GRÈCE — 87 — l'Achaïe, l'Élide, la Messénie, la Laconie, la Cynurie, l'Argolide et l'Arcadie. Les plus célèbres des habitants primitifs de la Grèce étaient les Pélasges (Zach. ix, 13; Dan. vm, 21 ; Ezéch. xxvii, 13; Act. xx, 2). GUEL, Geouel, rovSiyjX, fils de Machi, de la tribu de Gad, et un de ceux qui furent envoyés par Moise pour examiner la terre promise (Nomb, xiii, 16). GrUEL GUNI, Gouni, Tum, fils dt? Nephthali, et chef de la famille des Gunites (Gen. xlvi, 24; I Par. vii, 13; Nomb. xxvi, 48). GUNI, descendant de Gad, père d'Abdiel (I Par. v, 15). GURBAAL, Gour-Baal, n&pa, ville ou district habité par le& Arabes. Sa position est très-incertaine ; quelques auteurs la placent dans l'Idumée (II Par. xxvi, 7). — 88 — HACHAMONI H HABA Je'houba, 'Iaéa, fils de Somer, et de la tribu d'Aser (1 Par. vu, 34). HABACUC, Hab'akuc, 'Aêêa-xoux, 'A(j.6axou|i, un des douze petits prophètes; on ne connaît rien de bien certain sur l'existence de cet homme. D'après Dorothée, ce prophète serait de la tribu de Siméon et natif de Beth-zacar. Il fut transporté à Baby-lone par un ange qui le déposa dans la fosse aux lions où Daniel était enfermé (Dan. xiv,32). Sous Nabuchodonosor, il s'enfuit à l'approche des Chaldéens, vers Ostracine, revint plus tard dans sa patrie, et mourut deux ans avant le retour de la captivité. On dit que du temps de saint Jérôme, on montrait encore à Kaîla le tombeau du prophète. Quant aux prophéties d'Habacuc, elles ne s'appliquent qu'aux Chaldéens. HABER, 'Heber, Xoc6ép, descendant de Cin, et époux de Jahel qui tua Sisara, général de Jabin (Jug. iv, 11-18). HABIA ou HOBIE, 'Hebaiah ou 'Hobaya, un de ceux dont les enfants ne purent faire connaître leur généalogie et qui furent pour cette raison rejetés du sacerdoce (I Èsd. ii, 61 ; vu, 63). HABOR, 'Habor, 'A6wp,Xa6<op. On suppose que c'est un fleuve de Mésopotamie et un affluent de l'Euphrate qui serait le même que Chabor, Chaboras ou Chobar ; fleuve deGozan,dit le passage des Rois (IV Rois, xvii, 6 ; xviii, 11) traversant cette ville ; ce serait près de ce fleuve que Salmanasar, roi dos Assyriens, transféra les Israélites. B. du Bocage prétend que c'est une ville située sur le fleuve Go-zan. Strabon et Procope appellent ce fleuve Aborrhas vers la province d'Anthémusie ; Isidore de Chorax, Aburas, Zosime l'appellent Abora, Pline et Ptolémée Chaboras (I Par. v, 26). h HABSANIAS, 'Habatsinia, Xa 6a<nv, fils de Jérémie, et appartenant à la famille des Réchabites (Jér. xxxv, 3). HACCUS, voir Accus. ' HACELDAMA/AxeXôajxà (&Ypoc aï|xaxoç), c'est-à-dire le Champ du sang, nom donné au champ d'un potier, que les princes des prêtres du peuple juif achetèrent avec les 30 pièces d'argent que Judas leur avait rapportées, et qui étaifpt le prix du sang de Jésus-Christ. Ce champ était situé dans la vallée de Tophet au S. de Jérusalem (Act. î, 19; Matth. xxvii, 8). Haceldama est un des lieux sacrés qui appartiennent aujourd'hui à la nation arménienne (Poujoulat, 1831). HACHAMONI ou HACHA-MON, 'Hachmoni, 'Ayo^u, nom d'homme (I Par. xi, 11 ; xxvii, 32). HACHILA ouACHILA (colline d'), 'Hachila ; cette colline était située dans la tribu de Juda, vis-à-vis du désert de Ziph ; David s'y retira pour échapper aux poursuites de Saûl (I Rois, xxvi, 1 ; xxiii, 19). HACUPHA, 'Hakoupha, 'Axov-çà, 'A^tipà, un de ceux dont les enfants revinrent de Babylone en Judée (I Esd. n, 51 ; II Esd. vu, 53). HADAD, Hadad?A8à8,Xo88àv, un des fils d'Ismaël (I Par. i, 30) ; il est appelé Hadar dans le passage de la Genèse (xxv, 15). H ADAIA, Adaïah, 'Eôeïà, père de la reine Idida qui fut mère de Josias; il était de Bésécath (IV Rois, xxii, 1). HADAR, voir Hadad. HADASSA, Hadascha, 'A8acàv, ville située au S. de la tribu de Juda sur les frontières de l'Idu-mée (Jos. xv, 37). HADID, Hadid, 'A8(8. La position de cette ville est incertaine : les uns la placent dans la tribu de Benjamin au S. de Jérusalem, d'autres la confondent avec Adi-tha ou Adatha et la placent à l'E. de Diospolis (Lydda) (I Esd. n, 33 ; II Esd. vii, 37 ; xi, 34). HADRACH, 'Hadrach, Ie8pàx, ville de Syrie, située près de Damas, et menacée par les prophéties de Zacharie (Zach. ix, 1). HADRIEL, Adriel, 'A8p£r,X, fils de Berzellai, et époux de Mérob, fille de Saûl ; ses cinq fils furent livrés aux Gabaonites qui les crucifièrent sur une montagne (I Rois, xviii, 19 ; II Rois, xxi, 9). HAGAB ou HAGABA, 'Hagab, 'Hagaba, 'Ayag, 'Ayagà, Nathi-néen dont les enfants revinrent de Babylone en Judée (I Esd. n, 46; II Esd. vu, 48). HAGGI, voir Aggi (Gen. xlvi, 16). HAGGIA, 'Haguia, 'AyyCa, Lévite, descendant de Mérari (I Par. vi, 30). HAGlilLA HAGGITH, voir Aggi. HAI, Aï, 'Ayyai, ville située à l'E. de Béthel et près de Bethaven (Jos. vu, 2; Gen. xii, 8). Cette ville fut prise, incendiée et pillée par les Israélites conduits par Josué ; toute sa population fut détruite et son roi fut attaché à une potence, puis lapidé (Jos. vin, 23, 29 ; x, 1 ; xii, 9 ; II Esd. xi, 31 ; Jér. xlix, 3). HALA, 'Hala'h, 'AXoté, Xa>àx, nom d'une province de l'empire assyrien, est appelée Lahéla dans I Par. v, 26 ; plusieurs géographes supposent que c'est Chalé ville d'Assyrie (IV Rois, xvii, 6 ; xviii, 11). HALAA, 'Helea, 'Ao>8à, une des femmes d'Assur, dont les fils furent : Sereth, Isaar et Ethnan (I Par. iv, 5). HALCATH, 'Helkath, 'E(eXê-xeÔ, ville de la tribu d'Aser (Jos. xix, 25), elle est appelée Helcath dans Jos. (xxi, 31). D'après B. du Bocage, elle serait située sur le bord de la mer au N. de Ptolé-mais. HALHUL, 'Hal-houl, AlXo'ja, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 58) ; B. du Bocage dit qu'elle était située au S.-E. de Bethléem. HALICARNASftE, 'AXtxap-vowaoç, ville célèbre de l'Asie Mineure, était située en Carie au S.-O. en face de l'Ile de Cos, sur le bord du golfe Céramique ; elle fut fondée par les Doriens de Trézène, tomba sous la domination des Perses. Alexandre conquit cette ville ; le mausolée élevé par Artémise II, épouse du roi Mausole. était considéré comme un chef-d'œuvre ; les plus célèbres sculpteurs de l'époque y avaient travaillé; des fragments des sculptures de ce mausolée sont actuellement en la possession du Musée britannique. Halicar-nasse fut la patrie des deux, historiens, Hérodote et Denys ; cette ville aujourd'hui se nomme Bu» drûm (i Mo.cïut^'Î&Y ne se tpcmve que dans le texte -hébreu (Gen. xrv, 5) ; ce serait une ville située dans le territoire des Ammonites. La Vulgate dit: « Chodorlahomor défit les Raphaï-tes et les Zuzites avec eux. »» Le -texte porte : « les Zuzites à Ham ou Home. » HAM — 89 — HAMDAM, 'Hemdane, 'Apuxôà, fils de Dison (Gen. xxxvi, 26) ; il est appelé Hamran dans I Par. (i, 41)- • HAMELECH, 'Hamelech, vîèç tou BaaiXétoç. On lit dans la Vul-' gâte Jérémieï fils d'Amelech (Jér. xxxvi, 26). Melchias, fils d'Amelech (Jér. xxxvui, >6), Joas, fils d'Amélech (III Rois, xxn, 26), ce qui semblerait faire croire qu'A-mélech est un nom propre, tandis qu'il n'est qu'un nom commun et signifie « le roi. » HAMMOTHDOR, 'Hamoth-Dor, Neii(j.à6, ville lévitique et de refuge de la tribu de Nephthali (Jos. xXi, 32), serait la -même que Ha-mon citée dans I Par. (vi, 76). HA MON, 'Hamoney Xapuoô, ville situé dans la tribu d'Aser (Jos. xix, 28). HAMUEL, 'ffamouel, 'Afiov^X, descendant de Siméon, -fils de Masma (I Par. iv, 26). HAMUL, 'Hamoul, 'Ieftov^X, le plus jeune des fils de Pharès qui était fils de Juda et de Thamar (Gen. xlvi, 12 ; I Par. n, 5> ; Ha-mul était chef de la famille des Hamulites (Nomb. xxvi, 21). HANAMÉEL, 'Eanamèel, * Ava-• fils de Sellum et cousin de Jérémie auquel il vendit un champ qu'il possédait à Anathoth, un peu avant la prise de Jérusalem (Jér. xxxii, 7-12, 44). HANAN, Ben'hanane, vlèç 4»a--và, fils de Simon (I Par. rv, 20). H AN AN, Hanane, 'Avdv, un des fils d'Asel (I Par. vni, 38 ; ix, 44). HA1VAN, chef de famille appartenant à la tribu de Benjamin (l Par. vm, 23, 28). HANAN, fils de Maacha (I Par. xi, 43). HANAN, un -de ceux dont les enfants revinrent de Babylone en Judée (I Esd. n, 46 ; II Esd. vn, 49) et appartenant à la famille na-thinéenne. HANAN, un des lévites qui assistèrent Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant tout le peuple (n Esd. viii, 7 ; x, 10). HANAN (II Esd. x, 22, 26). HANAN, fils de Zachur qui était fils de Mathanias ; Néhémie, le reconnaissant fidèle, lui donna la garde et la surveillance des greniers à blé (II Esd. xiii, 13). HANAN, fils de JégédéKas, homme de Dieu ou prophète de Dieu (Jér. xxxv, 4). HANANEEL, 'Hananéel, 'Ava-[jl£7]X, nom d'une tour qui faisait partie du mur d'enceinte de Jérusalem (Jér. xxxi, 38 ; II Esd. m, 1 ; xii, 38 ; Zach. xtv, 10). HANANI, 'Hanani, 'AvavC, un des fils de Héman, il était musicien (I Par. xxv, 4, 25). HANANI, prêtre (I Esd. x, 20). HANANI, prophète qui reprocha à Asa, roi de Juda, d'avoir préféré la protection du roi de Syrie, Benadad I, à celle de Dieu, lorsqu'il eut à lutter contre Baasa roi d'Israël (II Par. xvi, 7). Asa le fit mettre en prison (x). On ne sait si c'est ce même Hanani qui fut père du prophète Jéhu (III Rois, xvi, 1, 7 ; II Par. xix, 2; xx, 34). HANANI, un des frères ae Néhémie (II Esd. i, 2) qui vint le rejoindre de Jérusalem à Suse, et qui lui donna des nouvelles des Juifs revenus de la captivité. Lorsqu'il revint en Judée, il fat chargé par Néhémie de veiller à l'ouverture et à la fermeture des portes de Jérusalem (II Esd. vu, 2, %). ' HANANIAS OuHANANIA/ffa- naniah, 'Avotvta, faux prophète, vivait au commencement au règne de Sédécias, roi de Juda; il était fils d'Asur Jér. xxvm, 1-17) ; il se fit remarquer par la -hardiesse avec laquelle il débitait ses oracle* ; Jérémie lui en fit reproche et lui annonça quil mourrait dans l'année, ce qui arriva en effet (Jér. xxvm, 17). HANANIAS HÀMDAM — 90 — HANANIAS ou HANANfK, fils de Zorobabel (I Par. m, 19). Cet .Hananias serait le même que Joanna, que saint Luo (in, 27) rappelle .dans la généalogie de Jésus-Christ (Smith). HANANIAS, un des fils d'Hé-maai, il était chantre et musicien sous le règne du roi. David (I Par. xxv, 4, 5, 23). HANANIAS, un des .généraux du roi Ozias (II Par. xxvi, 11). HANANIAS, père de Sédécias, contemporain de Joakim, roi de Juda (Jér. xxxvi, 12). | HANANIAS, -grand maître du palais (Il Esd. vu, 2). HANANIAS,fils de Bebaï (I x, 28). HANANIAS, fils de Sélémias, s'employa à rebâtir Jérusalem (II Esd. iii, 30). C'est lui qui arrêta Jérémie lorsqu'il s'en allait en Chaldée (Jér. xxxvii, 12). i HANANIAS, chef de la maison de Benjamin (I Par. viii, 24). H AN A THON, Hnnathone, 'A(jlw6, ville située au N. dans la tribu de Zabulon (Jos. xix, 14). HANÈS, Hanesse ('Hanes), ville de l'Egypte centrale, située dans une île à l'orient du Nil et à l'O. du canal deMenhi ; les Septante la désignent par àyyeXoi tcovyjooC (Ca-hen) ; Hérodote la nomme Anusis ; son nom égyptien était Khnensu, transcrit Hininsi dans les inscriptions assyriennes; il se reconnaît dans la dénomination actuelle Ahnas-eUMedineh. C'est l'Héra-clcopolis des géographes grecs <jui ont assimilé à Hercule le dieu guerrier adoré dans cette ville. Voy. P. Pierret, Dictionn. d'archéologie tgypt. p. 265 (Isaïe, xxx, 4). HANIEL, Haniél, 'Avt^X, un des fils d'Olla, de la tribu d'Aser (I Par. vu, 39). HANNI, Ouni, 'Aval, lévite (II Esd. xii, 9). H ANNIE L, Haniel, 'AvtrjX, fils -d'Bphod, prince de la tribu de Manassé, assista au partage de- la HANANTAS terre promise (Nomb. xxxiv, 23). H A NON, Hanoune, 'Avv<*v,flls de Naas roi des Ammonites ;- il insulta les ambassadeurs que David lui envoya à l'occasion de la mort de son père et entraîna les Ammonites dans une guerre désastreuse malgré les secours que Adarezer roi de Syrie lui envoya (II Rois, x, 1, 4 ; H Rois, xii, 31 ; I Par. xix, 1,2). HANCM, 'Hanoune, sixième <fils de Séleph, s'employa avec Hananias à la reconstruction de la partie E. du mur d'enceinte de Jérusalem (II Esd. iii, 30). H APH A B AIM, Hepharaïme, 'Ay(v, ville de la tribu d'Issachar (Jos. xixT 19). H APHSIBA, 'Hephtsiba, 'A^tfé, mère de Manassé (IV Rois, xxi, 1). Dans le même passage des Para-lipomènes, n, 1, le nom d'Haphsiba est omis. HAPPHIM, 'Houpime, 9Awçfv, frère de Maacha, épouse de Machir (I Pur. vu, 15). HARAD, 'Harod, 'ApAÔ, source ou fontaine située dans la tribu d'Issachar -au pied du mont Gel-boé. Gédéon juge d'Israël y campa lors de son expédition contre les Madianites (Jug. vu, 1). HARAN, 'Harane, 'ÀpAjA, fllsde Caleb et d'Epha ; il eut un fils nommé Gezez (I Par. «, 46). HARAN ou CHARAN (Jud. v, 9 ; Act. vu, 2,4), 'Harane, Xotjtyàv, ville située en Mésopotamie au S.-E. d'Edesse; elle est connue dans les temps postérieurs bous le nom de Carrée, et ville de Na-chor. C'est dans cette ville qu'Abraham séjourna lorsqu'il quitta Ur en Chaldée. Sous le règne du roi Ezéchias cette ville fut conquise par les Assyriens, d'après Ezé-chiel elle était très-importante sous le rapport commemal. Aujourd'hui on n'y voit plus que des ruines (Gen. xxvn, 43 ; ÏV Rois, xix, 12; Ezéch. xxvii, 23). HARBONA, Harbona, officier K^ofero»^ l c1 est Y\x\ foaX fc» HARBONA — 91 — dre Aman (Esth. i, 10; vu, 9). HAREPH ou HARIPH, 'Ha-riph, 'Api'^, nom cité dans la généalogie de Juda ; ce serait un des fils de Galeb et le père de Bethga- der (I Par. n, 51 ; vii, 24, II Esd. X'19)- « ™ HARES, Héresse, montagne située dans la tribu de Dan, la ville d'Aïalon est située au pied de cette montagne (Jug. i, 35). HARETH ou HARET(forêt de), Heretz, lapt*, cette forêt était située dans la tribu de Juda ; David s'y réfugia pour échapper aux persécutions de Satil {II Rois, xxn, 5). HARHUR, 'Har'hour, 'Apoup, un de ceux dont les enfants revinrent de Babylone avec Zoroba-bel, il était de la famille Nathi-néenne (I Esd. ii, 51). HARIM, 'Harime, Xocpfé, prêtre (I Par. xxiv, 8). HARIM, 'Hps(i, nom d'homme, ses descendants au nombre de 1017 revinrent de Babylone en Judée (I Esd. ii, 39), il est appelé Arem dans II Esd. vii, 42, et Harem dans II Esd. x, 5. HARIM, 'Aps, prêtre contemporain de Joakim, il est cité dans le passage de II Esd.xn, 15, parmi les chefs des familles sacerdotales. Il est aussi appelé Haramdans ce passage. HARIM, nom d'homme, ses descendants au nombre de 300 revinrent de Babylone en Judée (I Esd, n, 32). HARIM OU HEREM, nom d'homme, dont les descendants avaient épousé des femmes étrangères et qui consentirent à les chasser ensuite (I Esd. x, 31). HARMA OU HERMA, OU HOR-MA, 'Horma, 4Ep^à, cette ville s'appelait primitivement Séphaat, ce n est que plus tard qu'elle fut appelée Harma ou Horma, c'est-à-dire anathème (I Jug. 17). Elle appartenait d'abord à la tribu de Juda (Jos. xv, 30) elle fut cédée plus tard à la tribu de Siméon (Jos. xix, 4), c'était une ville.royale des HAREPil Chananéens (I Par. iv, 30 ; Nomb. xxi, 3), elle était située au S. de Thamar et au S.-O. d'Aroër. HARNAPHER, 'Harnepher, 'Apvaçàp, un des fils de Supha, de la tribu d'Aser(I Par. vu, 36). HARODI, Harodite, 6 ePou-ôato;, voir Arori. HAROMAPH, Haroumof,'Epto-(ià<p, père ou aïeul de Jédaia (II Esd. m, 10). HAROSETH des Gentils ou des Nations> ' Haroscheth-Hagoïme, 'Api<ya>8, ville située dans la Galilée supérieure, proche du lac Sa-mochonites ou Mérom dans la tribu de Nephthali, et au N. de Bethsaïde, c'était la résidence de Sisara général des troupes de Ja-bin roi d'Asor (Jug. iv, 2, 13, 16). HARSA, 'Harscha, 'Apaà, un de ceux dont les descendants revinrent de Babylone avec Zoroba-bel ; il appartenait à la famille Nathinéenne (I Esd. n, 52 ; II Esd. vu, 54). HARUPHITE, 'Harouphite, XapocupiiaX, surnom donné à Sa-phatia qui était un des braves qui vinrent se joindre à David lors de^ la persécution de Satil (I Par. xn, 5). L'haruphite signifierait que ce Saphatia était né à Haruphi qui, d'après B. du Bocage, serait une ville appartenant à la tribu de Juda. HARUS, 'Haroutz, 'Apou;, père de Messalemeth qui était la mère d'Amon roi de Juda. Harus était natif de Jétéba (IV Rois, xxi, 19). HASABAN, HASABA, Has-chouba, 'AaovÔé, un descendant de Zorobabel (I Par. m, 20). HASABIA, 'Heschabia, 'Aaeêiai descendant de Mérari, et fils d'A-masias (I Par. vi, 45). Le même probablement qu 'Hasebia, cité dans I Par. ix, 14. HASABIA, fils d'Idithun qui était chantre et musicien sous David (I Par. xxv, 3, 19). HASABIA, 'Heschabiahou, 'Aaaétac, chef des lévites sous Josias roi de Juda (II Par. xxxv, 9). HASABIA — 92 — HASABIA, 'Heschabia, fils de Gamuel, chef de la tribu de Lévi sous le roi David (I Par. xxvii, 17 ; xxvi, 30). HASABIA, 'Haschabia, 'Aaeéia, lévite descendant de Mérari, accompagna Esdras lorsqu'il revint de Babylone à Jérusalem (I Esd. viii, 19). HASABIA ou HASABIAS (I Esd. vin, 24). HASABIA ou HASEBIAS, un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem, il était chef de la moitié du quartier de Géila (II Esd. m, 17), HASABIA, lévite, fils de Boni II $sd. xi, 15). HASABIA, fils de Mathanias (11 Esd. xi, 22). HASABIA ou HASEBIA, un des chefs des familles sacerdotales (II Esd. xii, 21). HASADIAS, 'Hassadia, 'Aaa-ota, fils de Zorobabel (I Par. m, 20). HASARSUAL ou BASER- SVAJLj'HetsorSchoual,XoXa<yeu>>d, 'ApawXdt, 'E<jeç<rovâ>., ville située au S. de la tribu de Juda, quel-ques-uns la placent dans la tribu de Siméon près de Bersabée (Jos. xv, 28; xix, 3; I Par. iv, 28; II Esd. xi, 27). HASARSUSA OU HASARSU-SIM, 'jHetsar-Soussa, 'Hatsar-Soussime, lapaovaiv, eHju<Tou<reu>-<tcv, ville attribuée à la tribu de Siméon, située au S. B. du Bocage la place au N. de Gérara (Jos. xix, 5;I Par. iv,.31). HASBADAN A, 'Haschbadanah, 'AaaêaÔjlà, un de ceux qui assistèrent Esdras, lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le peuple (II Esd. viii, 4). HASEBXA. 'Haschabnah, 'E<j-Tocêavà, un aes chefs du peuple II Esd. x, 25). HAS EBM A, 'Hascliabaniah, lévite, contemporain de Néhémie (II Esd. ix, 5?. HASEBOMAS, 'Haschabnia, 'Affaêavia, père de Hattus qui fut un de ceux qui s'employèrent à HÀSABIA rebâtir Jérusalem (II Esd. ni, 10). HASEM ou HASUM, 'Haschou-me, 'Aaou(i, 'Haoui, nom d'homme, ses descendants revinrent .de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 19; II Esd. vu, 22). HASERIM, Hatsérime, 'Aoyj-StoÔ. Ce nom, d'après quelques commentateurs, ne serait que le pluriel d'Haser qui signifie, demeure ou bourg ; selon d'autres, Hasérim serait une ville au midi du pays de Ghanaan dans la tribu de Siméon. D'après le passage cité dans le Deut. ii, 23, ce fut la demeure primitive des Hévéens. HASEJROTH, 'Hatseroth, 'Affyj-p(«)ô, station des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 17 ; Deut. i, 1). IIASIM , Houschime, 'A<ra>(i, descendant de Benjamin et cité dans la généalogie de ce dernier, était fils d'Aher (I Par. vu, 12). HASRA, 'Hasra, 'Apd;, père de Thécuath, il était gardien des vêtements du roi Josias (II Par, xxxrv, 22), il est appelé Araas dans le passage des Rois, liv. IV, ch. xxii, 14. HASSEMON, 'Heschmone, ville située dans la tribu de Juda au S. (Jos. xv, 27). Quelques auteurs l'assimilent à Asémona citée dans les Nomb. xxxiv, et dans Jos. xv, HASUB, 'Haschoub, ' A<rw6, Lévite et descendant de Mérari, était fils de Ezricam ou Azaricam (I Par• ix, 14 ; II Esd. xi, 15 . HASUB, fils de Phahat-Moab, s'employa à rebâtir la moitié d'une rue de Jérusalem (II Esd. m, 11). HASUB, nom d'un de ceux qui s'employèrent à reconstruire Jérusalem (II Esd. m, 23). HASUB, Lévite (II Esd. x, 23). HASUM, 'Haschoume, 'Affouji., un des chefs du peuple (II Esd. x, 18). HASUM, nom d'un de ceux qui assistèrent Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le peuple (II Esd. viii, 4). HASV3VUA, RassoupKa^ Mw HASUPHA — 93 — Sa, un de ceux dont les descen- ants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 43 ; II Esd. viit 47). HATHATH, 'Hethath, *A8<*e, descendant de Juda, et fils d'O-tboniel (I Par. rv, 13). HATIL, 'Hatil, 'AxtX, 'Etti^X, ses descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel, il appartenait à la famille nathinéenne (I Esd. ii, 57 ; II Esd. vu, 59). HATlPHA, 'Hatipha, 'Atouçoc, 'A-cupà, ses descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel, il appartenait à la famille nathinéenne (I Esd. ii, 54 ; II Esd. vu, 56). HATITA, 'Hatita, 'Artxà, un des portiers du temple, dont les descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 42 ; II Esd. vii, 45). HATTUS, 'Hatouche, Xarcouç, fils de Séméia (I Par. iii, 22), un homme du môme nom est cité dans I Esd. viii, 2, et serait un des fils de David. HATTUS, prêtre qui accompagna Zorobabel à Jérusalem (II Esd. xii, 2). HATTUS, Hatousch, 'Attou6, fils d'Hasebonias, et fut un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esa. m, 10). HAVOTH-JAIR, 'Havoth- Yair, xûtAou 'loup (c'est-à-dire bourgs de Jaïr). Jaîr fils de Manassé entra en possession de tout le pays d'Argob, jusqu'aux confins de Gessuri et de Machati, et il appela de son nom les contrées et les bourgs conquis qui étaient au nombre de soixante (l)eut. ni, 14; Nomb. xxxii, 41 ; Jos. xiii, 30 ; Jug. x, 4; ffl Rois, iv, 131 HAZAEL, 'Hazael, 'AÇoiiqX, roi de Damas (Syrie), succéda à Be-nadad II (III Rois, xix, 15). Ce fut Elisée qui lui avait prédit qu'il monterait sur le trône (IV Rots, vin, 7-13). Il défit après une bataille décisive près de Ramoth de Galaad, les deux rois alliés Joram roi d'Israël et Ochozias roi de UÀTHÀTH Juda ; il menaça même Jérusalem sous le règne de Joas successeur d'Ochozias, et finit par conquérir et par dévaster sous le règne de Jéhu toute la contrée au delà du Jourdain depuis le torrent d'Arnon jusqu'en Galaad et Basan (IV Rois, x, 32). Hazaël continua ses guerres et ses persécutions contre le royaume d'Israël sous Joachaz (IV Rois, xiii, 3, 22), il eut pour successeur Benadad III, son fils (IV Rois, xiii, 24). HAZIA, Hazaia, 'OÇt'a, descendant de Juda de la famille des Si-lonites (II Esd. xi, 5)- HAZ1R, 'Hezir, XyjÇt'v, un des chefs du peuple (II Esd„ x, 20). HÉBAL, Ebal, TaiêdX, montagne faisant partie de la chaîne d'Ephraîm et formant avec le mont Garizim qui se trouvait en face, une vallée dans laquelle se trouvait la ville de Sichem ; le mont Hébal était au N. de cette ville ; c'est du haut de cette montagne que furent prononcées les malédictions contre ceux qui n'obéiraient pas aux lois de Dieu. Josuo éleva au Seigneur un autel sur cette montagne (Deut. xi, 29; xxvii, 13 ; Jos. vin, 30-35 ; Deut. xxvii, 4). Le nom moderne de la montagne d'Hébal, est Sitti Salamiyah. HÉBER, Eiber, vK6ep, fils de Salé et arrière-petit-fils de Sein (Gen. x, 24; I Par. î, 19), il eut deux fils Phaleg et Jectan. HÉBREUX, Hibrim, 'EêpaToi, descendants d'Abraham qui est appelé dans la Genèse (xiv, 13) CHébreu (Gen. xl, 15 ; xliii, 32 ; Exod. xi, 13) surnom semblant indiquer un homme venu du pays situé au delà de l'Euphrate ; selon d'autres, le nom des Hébreux leur serait venu de leur ancêtre Héber, petit-fils de Sem (Gen. x, 24). Les Hébreux se nommaient aussi Jaco-bites, Israélites et Juifs. Ainsi l'histoire des Hébreux dans le sens le plus strict, serait l'histoire du peuple issu d'Abraham ; elle peut se diviser en six périodes, savoir, celles des patriarches, de Moïse des juges, des rois, de la captivité et du retour. — 94 HÉBREUX HEBRI, Ibri, 'Aêou, descendant de Mérari, Lévite et contemporain de David (I Par. xxiv, 27). HÉBRON, 'Hebrone, Xs6po>v, XeêpwpL, ville située à sept lieues environ de Jérusalem au S. sur la montagne de Juda au bord de la vallée de Mambré (Jos. xv, 54), elle fut appelée d'abord Cariath-Arbé, fondée par Arbé le père d'Enac de la race des Géants (Jos. xiv, 15) ; c'est une ville très-ancienne bâtie sept ans avant Tanis ville d'Egypte (Nomb. xm, 23). C'est dans cette ville que vécurent Abraham, Isaac et Jacob, et c'est là aussi qu'ils furent ensevelis avec leurs femmes (Gen. xm, 18 ; xiv, 13 ; xviii, 1 ; xxiii, 2; xxv, 9; xlix, 29). Josué s'empara de cette ville et la donna à Caleb (Jos. xiv, 13). David y séjourna (II Rois, v, 13). Absalon y fit sans succès ses premières tentatives de révolte (II Rois, xv, 9, 10). Roboam fortifia Hébron (II Par. xi, 5, 10) et en fit une place très-forte. Les Iduméens s'emparèrent de cette ville qui fut reconquise par Judas Machabée (I Mach. v, 65). Les Arabes la nomment actuellement El Khulil, et sa population est d'environ quatre ou cinq mille âmes, composée d'une cinquantaine de familles juives. Dans I Mach. v, 65, elle est appelée Chébron. HÉBRON, fils de Caath qui était le second fils de Lévi, il était frère cadet d'Amram père de Aaron et de Moïse (Exod. vi, 18; Nomb. ni, 19 ; I Par. vi, 2,18 ; xxiii, 12). II fut la souche de la famille appelle Hébronite (Nomb. m, 27 ; xxvi, 58). HÉBRON, ce nom est cité dans la liste généalogique de la tribu de Juda (I Par. ii, 42, 43), cet Hébron serait le fils de Marésa. HÉBRONA, Abrona, 'Egpovà, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 34, 35). IIEDDAI, Hiddaï, \A80at. un des trente braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 30). Il est appelé Hurai dans I Par. xi, 32. HEBRI HEDER, Ader, "Itâsp, descendant d'Elphaal (I Par. vin, 15)~ , HEGLA, Hogla, "EyXa, fille dt* Salphaad (Nomb. xxvi, 33 ; xxvii; 1 ; xxxvi, 11 ; Jos. xvii, 3). HELAM, 'Hélame, AlXàjx, lieu situé à l'E. du Jourdain etàl'O. de l'Euphrate; B. du Bocage dit qu'il est situé au delà de Palmyre. Ce lieu est remarquable par la-victoire qu'y remporta David sur Adarezer, allié des Ammonites (II Rois, x, 16, 17). HELBA, 'Helbâ, XeêSot, ville de la tribu d'Aser, peu éloignée de Sidon (Jug. i, 31). HELCATH, voir Halcath. HELCI, 'Helkaï, 'EXxoif, prêtre de la famille de Maraioth, contemporain de Joakim, et un de ceux qui retournèrent à Jérusalem avec Zorobabel (II Esd. xii, 15). HELCIA ou HELCIAS/lïilkiahy 'Hilkiahou, XeXxéac, prêtre et un de ceux qui assistèrent Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le] peuple (II Esd. viii, 4) ; c'est peut-être le même Helcias qui est cité dans II Esd xn, 6, 21. HELCIA& ou HELCHJAS,'fl«-kaliah, XeXxia, 'AxaXia, père de Néhémie (II Esd. i, 1), il est appelé Achélai dans II Esd. x, 1. HELCIAS, père d'Eliacim (IV Rois, xviii, 18, 37; Is. xxii, 20: xxxvi, 22). HELCIAS, 'Hilkia, Lévite de la famille de Mérari, et fils d'Ama-sàl(lPar. vi, 45). HELCIAS, Lévite de la famille de Mérari et fils d'Hosa, il était un des portiers du temple sous le règne du roi David (I Por. xxvi, 11). HELCIAS, un des prêtres qui demeuraient à Anathoth et père, du prophète Jérémie [Jér. i, 1). HELCIAS, père de Gamarias. un de ceux qui furent envoyés par Sédécias roi de Juda à Nabucho-donosor roi de Babylone (./ér.xxix, 3). HELCIAS, grand prêtre sou& l* règne de v — HELQ1AS II Par. xxxiv, 9), fils de Sellum (I Par. vi, 13) et aieul d'Esdras (I Esd. vu, 1). Ce fut lui que Josias chargea de faire travailler aux réparations du temple et qui trouva dans ce temple un livre de la loi de Dieu, que l'on suppose être le Deutéronome (II Par. xxxiv, 14). tfELEC, 'Hélek, XeXÉY, un des descendants de Manassé, et second fils de Galaad et chef de la famille des Hélécites [Nomb. xxvi, 30J. HELED, 'Heleb, fils de Baana, un des braves de l'armée de David, il était de Nétophath (II Rois, xxiii, 29; I Par. xi, 30). HELEM, 'Heleme, 'EXàjji, un des descendants d'Aser, il était frère de Somer (I Par. vu, 35). HELEM, nom d'homme cité dans Zach.,\i, 14, il est appelé Holdai au verset 10. HELEPH, 'Heleph, MooXàfi, ville appartenant à la tribu de Neph-thalir(7o*. xix, 33). HÉLÈS, 'Heletz, leXXiqç, un des braves de l'armée de David, il était dePh&Jth (II Rois, xxiii, 26). Dans I Par. xi, 'z7 et xxvïi, 10, il est appelé Hellès de Phalloni de la tribu d'Ephraïm. HEL1, Eli, 'HXi, *HXe£, grand prêtre et juge d'Israël, descendait de la famille d'Ithamar fils d'Aaron (J Rois, i, 9 ; xiv, 3 ; xxn, 20). Cet homme irréprochable (I Rois, i, 13-17), fut cependant puni très-rigoureusement par la justice divine, pour n'avoir pas châtié sévèrement ses deux fils Ophni et Phinées, qui profanaient le ministère sacré par leur violence et leurs débauches (I Rois, n, 12-17, 22, 25), c'est Samuel qui annonça au grand prêtre que les fautes de ses fils causeraient sa perte (I Rois, m, 10-18). L'oracle s'accomplit, car ses deux fils furent tués dans la bataille que les Philistins livrèrent aux Israélites, l'arche d'alliance fut prise ; Héli frappé d'épouvante tomba de son siège à la renverse, se cassa la tête et mourut (I Rois, iv, 1-18). Il avait été juge pendant 40 ans. Son successeur fut Samuel (I Rois, iij 11 ; ni, 1). Selon l'opinion la plus commune, il eut pour successeur dans la souveraineté pontificale Achitob. HÉLEC HELI, père de Joseph (Luc, m, 23). HÉLIODORE, 'HXioSwpoç, trésorier de Séleucus Philopator roi de Syrie, fut envoyé par ce prince à Jérusalem pour enlever les trésors du temple, mais il en fut empêché, et ce n'est que grâce à l'intervention du grand prêtre Onias qu'il put échapper au danger qui le menaçait II Mach. m). HÉLIOPOLIS, One, vQv, >HXtou-tcoXiç, c'est-à-dire ville du soleil (Isaïe, xix, 18), ville de l'Egypte située sur le côté E. de la branche Pélusiaque du Nil, un peu au-dessus de l'ouverture du Delta, au N. de Memphis, il s'y trouvait un célèbre temple du soleil. Les géographes modernes reconnaissent l'emplacement de cette cité sur le lieu appelé Mathariah ou le village de Matarée à deux lieues N.-E. du Caire et peu éloigné deKélioub. Cette ville était d'une grande importance sous les rois égyptiens de laxiie dynastie. Putiphar père d'A-seneth épouse de Joseph, était prêtred'Héliopolis {Gen. xlvi, 45; Ezéch. xxx, 17 ; Gen. xlvi, 20). HELLÉNISTES, eEXXY|vi(rrai', c'est-à-dire Juifs parlant grec et convertis \Act. vi, l),ou Juifs grecs non convertis (Act. ix, 29), ou bien encore Grecs gentils ou païens (Act. xi, 20). HELLES, 'Heletz, XeXXfo, fils d'Azarias, il était de la tribu de Juda et descendant de Jéraméel de la grande famille d'Hesron (I Par. ii, 39). ÎIELMON-DEBLATHAIM, Al- mone-Diblataïma, reX(xù>v AeêXa-ôat(x, une des stations des Israélites, située entre Dibongad et les montagnes d'Abarim (Nomb. xxxiii, 46, 47), et un peu au N. du torrent d'Arnon. HELON, voir Elon. HELON, Hélone, XaiXtov, père d'Eliab qui était chef de la tribu de Zabulon (Nomb. i, 9 ; n, 7 ; vu, 24, 29; x, 16). — 96 — HÉLON HELON, 'Holone, XeXwv, ville du pays de Moab à TE. du Jourdain (Jér. xlviii, 21). HEM, 'Hene, fils de Sophonie (Zach.vi, 14). HÉ M AN, 'Hemame, Al|jtàv, fils de Lotan fils aîné de Séir ; il était frère de Hori (Gen. xxxvi, 22). HÉMAN, Hémane, fils de Joël et petit-fils de Samuel, descendant de Caath (I Par. xv, 16-22), maître de chant et de musique choisi par David pour chanter les louanges du Seigneur (I Par. xxv, 3;. La famille de Héman était très-nombreuse (voir pour la généalogie I Par. vi, 33-38), il eut quatorze fils et trois filles. Voici les noms de ses fils : Bocciau, Mathaniau, Oziel, Subuel, Jérimoth, Hananias, Hanani, Eliatha, Geddelthi, Ro-memthiezer, Jesbacassa, Mellothi, Othir. Mahazioth (I Par. xxv, 4). HÉMAN, fils de Machol ; c'était un homme réputé pour sa sagesse (III Rois, iv, 31). HEMATH (II Par. xvill, 3, 9), voir Éhath. HÉMOR, Hémor, 'E^pitop, père de Sichem le ravisseur de Dina fille de Jacob, était roi des Hé-véens (Gen. xxxiv, 2, 4, 6, 8, 13, 18, 20, 24, 26). Il fut massacré par les frères de Dina, Léviet Siméon. HÉNOCH, 'Hénoch, 'Evwx, fils de Caïn (Gen. iv, 17). HÉNOCH, ville bâtie par Caïn qui l'appela Hénoch du nom de son fils (Gen. iv, 17). La position de cette ville est très-incertaine : les uns la placent dans la Susiane, d'autres à l'orient du Liban vers Damas, d'autres enfin dans l'Arabie Déserte. HÉNOCH ou ENOCH, septième patriarche après Adam, il était fils de Jared et père de Mathusalem (Gen. v, 18 et suiv.) ; en récompense de sa fidélité et de sa sainteté, il fut enlevé par Dieu pour qu'il ne vit pas la mort (Eccli. xuv, 16; xlix, 16; Héb. xi, 5). HENOCH, fils de Ruben (Gen. xlvi, 9 ; Ex. vi, 14; I Par. v, 3), il fut la souche de la famille des Hénochites (Nomb. xxvi, 5). HÉNOCH, fils de Madian qui était fils d'Abraham et de Cethura (Gen. xxv, 4). HÉPHER, 'Hepher, un des braves de l'armée de David, il était de Méchératli (I Par. xi, 36). HEPHER, '0?ép, un descendant de Manassé, et le dernier des fils de Galaad ; il fut père de Sal-phaad et chef de la famille des Héphérites (Nomb. xxvi, 32, 33; xxvii, 1). HER, Ere, "Hp, fils de Juda le patriarche et d'une femme cha-nanéenne (Gen. xxxviii, 2) il épousa Thamar. Dieu le frappa de mort subite (Gen. xxxviii, 7). HER ou HERI, Eri, 'ASyjeC;, fils de Gad et chef de la famille des Hérites (Gen. xlvi, 16; Nomb. xxvi, 16). HER, descendant de Séla fils de Juda (I Par. iv, 21). HER, nom d'homme cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, m, 281. HER AN, Erane, 'E8ôv, fils de Suthala, et chef de la famille des Héranites (Nomb. xxvi, 36). HERCULE, 'HpaxXvj:, le plus célèbre des héros de l'antiquité, il était fils de Jupiter et d'Alcmène ; il n'est cité que deux fois dans la Bible (l'impie Jason envoya de Jérusalem des hommes criminels porter trois cents drachmes d'argent pour le sacrifice d'Hercule à Tyr (II Mach. iv, 19, 20), HERED, Arde, 'Apà$, 'A&xp, fils de Béla, et petit-fils de Benjamin, il était chef de la famille des Hérédités (Nomb. xxvi, 40). HERED, Arad (Jos. xii, 14), voir Arad ville. HEREM (I Esd. x, 31 ; II Esd. ni, 11), voir Harim HERMA, voir Harma. HERMAS, eEp|iâç, chrétien habitant Rome et salué par St Paul (Rom. xvi, 14U HEIVMÈ.S, OM&Cvk* A» HERMÈS HÉLON — 97 — Rome et sahié par St Paul (Rom. xvi, 14). D'après Calmet il fut $veque de Palmatie. HER^IOGÈ^E, 'Kpp.oyevTiç, disciple de St Paul^ qui, après l'avoir accompagné à Rome, l'abandonna et retourna en Asie (JI Tim. I, 15). HERMON, Hermone, 'Aepfiwv, montagne formant le prolongement de l'Anti-Liban, se trouve si-trçé au delà du Jourdain. Les Si-doyens l'appellent Sarion et les Amqrrfoéens Sanir (Deut. m, 8,9). Le pic le plus élevé de l'Hermon est à 3,333 mètres au-dessus de la Méditerranée, son sommet esttou jours couvert de neige. Aujourd'hui cette montagne se nomme Dschebel-esch-Scheikh (Ps. cxxxii, 3 ; Deut. rv, 48; Jqs, xi, 17 ; I Par. v,23),. Voir Baal-Hermon. HERODE, voir Agrippa. HÉRODE, 'HpwSrjc, roi de Judée (Luc, i, 5 ; Act. xxiii, 35), surnommé le Grand, fils d'Antipater et de Cypros, eut pour frères Pha-saël, Joseph et Phéroras, et pour sœur Salomé. Il épousa plusieurs femmes : 1° Doris dont il eut Antipater ; 2° Marianne fille d'Alexandre et petite fille d'Hyrcan dont il eut Aristobule, Alexandre, Sa-lampsio et Cypros ; 3° Marianne fille de Simon dont il eut Hérode ; 4® Malthacé dont il eut Antipas, Archélaiis et Olympias ; 5° Cléo-pâtre dont il eut Hérode et Philippe; 6* Pallas dont il eutPha-saêl ; 7° Phœdra dont il eut Roxa-ne ; 8° Elpis ou Elpès dont il eut Salomé. Ombrageux et cruel, soupçonnant partout des ennemis et des embûches, ce prince fit mettre à mort dans Bethléem et dans les pays d'alentour tous les enfants mâles (Matth. n, 16), fit ti^er sa femme Marianne et ses fils Aristobule et Alexandre et Antipater son: fils aîné. Il mourut âgé de 70 ans après un règne de 34 ans (voir Josèphe, Hist.). HÉRODE ( Antipas,'AvTtïwepoç), fils d'Hérode le Grand et de Malthacé, fut tétrarque de la Galilée et delaPèrèe, il épousa en secondes noçes Hérodiade femme de son frère Philippe (Marc, vi, 17). G'eçt sur les sollicitations d'Hérodja^de sa femme qu'il fit mourir St Jean Baptiste (Matth. xix ; Luc, m, 19 ; ix, 7j Act. xiii, 1). hérode, surnommé Philippe (Marc, vi, 17), fils. d'Hérode le Grand et de Marianne, fille de Simon grand prêtre, avait épousé Hérodiade qui devint ensuite la femme d'Hérode Antipas (Matth. xiv, 3). HÉRODIADE ou HÉRODIAS, cHp(o$y)ç, 'Hpw&ocç, fille d'Aristobule et petite-fille d'Hérode le Grand, épousa en premières noces Hérode surnommé Philippe et en secondes noces Hérode Antipas. C'est à sa demande que St Jean-Baptiste, qui avait reproché à Hérode Antipas l'illégitimité de son mariage, fut décapité (Matth. xiv ; Marc, vi, 17, 18). HERODJENS, 'HptoSiavoi, secte juive, c'étaient des partisans d'Hérode Antipas,alors régnant (Matth. xxn,r16; Marc, iii, 6; xii, 13). HÉRODION, 'Hpojôtwv, parent de St Paul (Rom. xvi, 11). HÉSÉBQVi,'Heschbone,yE<jz6<i>v, ville située à l'E. du Jourdain, en face de Jéricho et bordant les tribus de Ruben et de Gad, elle appartint d'abord aux Moabites et devint ensuite la capitale de Séhon roi des Amorrhéens (Nomb. xxi, 26; Deut. ii, 24, 26; Jos. xii, 2); elle fut reconstruite par la tribu de Ruben (Nomb. xxxn, 37), puis cédée à la tribu de Gad et donnée aux Lévites (Jos. xxi, 39 ; I Par. vi, 81); cette ville retomba sous la puissance des Moabites (Is. xv, 4 ; xvi, 9 ; Jér. xlviii, 2, J4, 45) ; ses ruines furent découvertes par le voyageur allemand Seetzen, elles sont situées au haut d'une colline et connues sous le nom d'Hesbcm. HESER, voir Asor (III Rois, ix, 15). hesli, 'edxt, fils de Naggé (Luc, m, 25). HESRA1 ouHESRO, du Carmel, 'Hetsrài, 'Aaapou, 'Haepfi, un des UESBAI H$RMQ6HÈNE — 9$ ' — llËSÏtON — 90 braves de l'armée de David (II Rois, xxui. 35 ; I Par. xi, 37). HESRON, Hetsrone, 'A«rpwv, fils de Ruben et chef delà famille des Hesronites (Gen. xlvi, 9 ; Exod. vi, 14; Nomb. xxvi, 6). HESRON, 'Efrpeov, fils de Pharès, et un des ancêtres de David (Gen. xlvi, 12 ; I Par. n, 5 ; Ruth, nr, 18). HETH, 'Heth, Xéx, "fils de Canaan; il fut la souche des Héthéens (Gen. X, 15; l Par. î, 13). Cette peuplade cananéenne (Gen. xv, 20; Ex. m, 8, 17; xxiii, 23; Deut. vu, 1 ; Jos. in, 10) habitait les montagnes de Judée, non loin d'Hébron et de Bersabée (Nomb. xiii, 30). Sous le règne de Salomon, les Héthéens furent tributaires de ce prince (III Rois, ix, 20, 21). On a assimilé les Héthéens aux Khétas avec lesquels les Égyptiens eurent à combattre sous la Xix® dynastie. HET1IALON, 'Heihlone, ville bornant le N. de la terre promise (Ezéch. xlvti, 15; xlvrti, 1). Ce serait une ville de Syrie, située dans le Liban, près de l'entrée d'Emath. HÉTHÉENS, Xerrafoi. Voir Heth. HETTHlhf (pays d'). Ce nom, -cité dans les Juges (î, 26), signifie pays des Héthéens, HÉVÉUS, 'Hivi, Eûaïo;,, fils de Canaan JGen. x, 17). HÉVÉENS, Eùaiot, peuplade cananéenne, descendant d'Hévéus (Ex. ni, 6, 17; xxiii, 23; Deut. vii, 1 ; Jos. m, 10). Les Hévéens occupaient le pays aux alentours de Gaza, Sicheni et Gàbaon ; ils furent comme les Héthéens tributaires du roi Salomon (Jos. xi, 3, 19 ; Jug. in, 3 ; II Rois, xxiv, 7 ; III Rois, ix, 20). HÉVILA, 'Havila, E0eîXà,EùiX<fc, fils de Chus (Gen. x, 7), peupla, -selon différents aùteurs, unepartie de l'Arabie-Heureuse. HÉV1LA, fils de Jectan (Gen. x, 29). llEVILATH, Havila, EOiXotr. D'après la Genèse (ii, 11), c'est un HIK pays entouré par le phison ; ei, considérant le Phison comme s'il s'agissait du Phase, qui prend'tia source près de l'ancienne Col-chide, dans l'Arménie, et se jette dans la mer Noire, on a, Conjecture que ce-pays d'Hevilath était la Colchide. HÉZÉCHIEL, Je'hezkiely 'EÇs-xtrjX, chef de la famille sacerdotale qui tenait le vingtième rang dans le dénombrement que Dàvid en fit (Par. xxiv, 16). HEZÉCI, Hiski, 'ÀÇfcxi, fils d'Elphaal, il est compris dans la généalogie de Benjamin (I Par. viii, 17). HEZÉCIAS, Hizkia, 'ËÇexta, uti de ceux dont les descendants revinrent de Babylone (II Esd. vu, 21). HÉZION, 'Hesione, 'Atfv, rOi d'Aram (Syrie), père de Tabremoh et aïeul de Benadad I (III Rois, xv, 18). , HEZ1R 'Hezir, Xvjtfv, prêtre sous le règne du roi David (I Par. xxiv, 15). H1EL, 'Hiel, sAyiy)X, natif de Béthel, rebâtit Jéricho sOus 'le règne d'Achab, malgré la malédiction que Jostié avait "prononcée cdntre celui qui le ferait ; aussi perdit-il ses deux fils Abiram et Ségub après l'achèvement de ladite ville (III Rois, xvi, 34). HIÉRAPOLIS, 'IspoucoXiç, ville de la Phrygie (Anatolie) située entre le Lycus et le Méandre, au N. de Colosses, célèbre par le culte de Cybèle, renomihée également par ses sources d'eâùchaude. Saint Paul adresse une épître aux habitants de ladite ville (Col. tv, 13). C'est la patrie du philosophe Epictète. Les ruines que l'on a trouvées près du bourg de Pam-bouk-Kalessi seraient considérées comme les restes d'Hierapolis. HIÉRONYME (JÉROMte), cIep<o-vujaoç, général syrien du temps d'Antiochus V, Eupator (II Mach. xn, 2). HIR, Irou,"Hp, fils de Caléb.ftfe de Jéphoné (J. Par. v? ^ -H1&, Ofoçv, ^wwvfcaœfc ^ — 100 — HIRA HON Benjamin (I Par. vii, 12).; il serait Probablement le même que Uraî, ls de Béla (I Par. vu, 7). HIRA, ira, "Ipa?, 'Qpà, fils d'Accès, était un des braves de l'armée de David, et natif de Thécua (H Rois, xxiii, 26; I Par. xi, 28 ; xxvii, 9). HIRAM, Irame, Za®u>Cv, prince ou gouverneur du pays d'Edom ou de l'Idumée (I Par. i, 54 ; Gen. xxxvi, 43). HIRAM, 'Hirame, XetpàjjL, fils d'Abibal ; il était roi de Tyr et lié d'amitié avec David et Salomon ; il fournit à ce dernier les bois nécessaires pour la construction du temple de Jérusalem et lui envoya aussi les artistes les plus habiles. Salomon, pour remercier le roi de Tyr, lui fit don de vingt villes dans le pays de Galilée (III Rois, ix, 11), qu Hiram appela terre de Chabul (III Rois, ix, 13). Hiram, d'après certains auteurs, aurait régné trente-trois ans et serait mort à cinquante trois ans (II Rois, v, 11 ; I Par. x, 1 ; III Rois, v, 1 ; II Par. il, 3-16; n, 10; III Rois, ix, 27). - HIRAM, fils d'une femme veuve de la tribu de Nephthali (III Rois, vu, 14), ou de la tribu de Dan (II Par. ii, 13), et dont le père était de Tyr; c'était un artiste habile envoyé par le roi Hiram à Salomon. HIRAS, 'Hira, Elpàç, ami, selon quelques-uns pasteur de Juda, il était d'Odolla ou Odollam (Gen. xxxviii, 1, 12, 20). HIRCAN, Tpxavoç, fils de Tobie, ou plutôt fils de Joseph et petit-fils de Tobie ; c'est à lui qu'appartenait la plus grande partie des trésors renfermés dans le temple qu'Héliodore était chargé d'enlever par ordre de Séleucus Phijopator (II Mach. m, 11). HIRSAMÈS ou HIRSEMES, Schemes:h, H6Xei; Sa^piau;, ville du Soleil, et appartenant à la tribu de Dan (Jos. xix, 41), serait la même que Bethsamès. HOBA, Hoba, Xo6â, ville de la Syrie, au N. de Damas (Gen. xiv, 15). Abraham poursuivit les rois alliés jusqu'à cette ville. HOBAB, 'Hobab, 'Oéàê, 'Iwêàê, fils de Jéthro et beau-frère de Moïse. Dans le passage des Nomb. x, 29, on lit: Hobab, fils de Raguel le Madianite, mais Raguel n'est qu'un surnom de Jéthro. Hobab accompagna Moïse lorsqu'il partit pour aller à la conquête de la terre promise (Jug. iv, 11\ HOBIA ou HOB1E, 'Hebaïah, Aa6eCa, un de ceux dont les enfants ne purent faire connaître leur généalogie (I Esd. n, 61). HOD, rHoa, 'Qà, un des fils de Supha et descendant d'Aser (I Par. vu, 37)., HODES, 'Hodesch, 'A8à, épouse de Saharaïm ; elle est citée dans la généalogie de Benjamin (I Par. viii,9). HODSI, Ta'htim-Hodschi, c'est-à-dire au pays bas nouveau ou nouvellement conquis, elç y^v @a-êaawv ,yJ i<rrtv 'A8a<rat; c'est ,un lieu visité par Joab pendant le dénombrement du peuple d'Israël (II Rois, xxiv, 6) ; sa position est inconnue. HOLDA, Houldah, "OXSav, pro-phétesse, femme de Sellum, prédit à Josias, roi de Juda, les malheurs qui arriveraient aux habitants de Jérusalem (IV Rois,xxu, 14). Elle est nommée Olda (II Par. xxxiv, 22). HOLDA1. Voir Helem. HOLDAI, 'Heldat, XoXSi'oc, descendant de Gothoniel et un des chefs des troupes de David (I Par. xxvii, 15). HOLON.ou OLON, 'Holone, Xa-Xoù, Xavvà, TeXXà, ville située dans les montagnes de Juda (Jos. xv, 51) ; c'était une ville de refuge (Jos. xxi, 15). HOLOPHERNE, 'OXoqpépvnç, général des armées de Nabuchodo-nosor, roi des Assyriens; fut tué par Judith pendant le siège de Béthulie (Jua. h, 3). Voir Judith. HON, One, AOv, fils de Pheleth, un des chefs de la tribu de Ruben r se révolta contre Moïse avec Cort'», Dathan et Abiron (Nomb. xvi, 1). HOPPHA, 'Houpa, 'Owqpà, prêtre sous le règne de David (I Par. xxiv, 13). HOR, ffar, *ÛP, montagne située vers les connns de l'Idumée, au S.-E. de la Palestine (Nomb. xxxiii, 37). C'est sur cette montagne que mourut Aaron (Nomb. xxxiii, 38, 41 ; Deut. xxxii, 50 ; Nomb. xx, 22, 25, 27). HORAM, Horame, 'EXàpi, roi de Gazer; il voulut secourir la ville de Lachis, mais il fut défait par Josué avec tout son peuple (Jos. x, 33). IlOREB, 'Horeb, XwpVjê. L'Écriture l'appelle montagne de Dieu (Ex. iii, 1 ; III Bois; xix, 8) et la confond avec la montagne de Si-naï; ce serait la même en effet, ou du moins cette montagne ferait Sartie de la même montagne de ina! séparée en deux collines et située dans l'Arabie-Pétrée. D'après Cahen, le mont Horeb est un mamelon de la montagne de Sinai et non un pic séparé. Ce fut là que Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent (Ex. m, 2 ; xxxiii, 6). C'est au pied de la même montagne que Moïse frappa le rocher et en fit jaillir de l'eau (Ex. xvn, 5, 6 ; Deut. i, 2, 6, 19; iv, 10, 15; v, 2; ix, 8; xviii, 16; xxix, 1; III Roist viii, 9; II Par. v, 10; Mal. iv, 4). HOREM, 'Hareme, Mey^aapiV-On lit dans le passage de Josué fxix, 38), Jeron, Magdalel, Horem, etc... Les Septante ont traduit comme si ces deux noms de ville ne formaient qu'un nom, c'est-à-dire Magdalel-Horem. C'était une des villes fortes située dans la tribu de Nephthali. HORI, Horiy Xoà£(, fils de Lo-than, qui était fils de Seïr Horréen (Gen. xxxvi, 22; I Par. i, 39). HORMA, voir Harma. HORMA, Rama, cPa(xâ, ville de la tribu d'Aser (Jos. xix, 29). HORON1TE, \Horone, 'Apum. Sannaballat, chef des Samaritains et antagoniste de Néhémie (II Esd. HOPPIIA ii,10, 19; xiii, 28), est appelé Horonite, du nom de la ville moa-bite d'Oronaim (Jér. xlviii, 3). HORR H ÉENS, voir Chorrhéens. ÎIOSA. 'Hossa, Zov<rdt, ville de la tribu d'Aser (Jos. xix, 29). HOSA, 'Odà, un des portiers du temple choisis par David il Par. xvi, 38); il descendait de Mérari (I Par. xxvi, 10). HOSA, un descendant de Juda (I Par. iv, 4). HOSIEL, 'Haziel, 'IetyjX, Lévite sous le règne de David, fils de Séméi (I Par. xxm, 9). HOTHAM, Hothame, Xwôav, fils d'Heber, et de la famille de Baria (I Par. vu, 32). HOTHAM, père de Samma et de Jéhiel, deux héros de l'armée de David. HOZAI, Hozai. On lit dans la Vulgate dans le passage des Para' lipomènes (II Par. xxxiii, 19): « Les actions et les crimes de Manassé, roi de Juda, sont écrits dans les livres d'Hozai ; » Hozai serait considéré dans ce passage comme un nom propre d'homme, et d'après D. Calmet ce serait un prophète. Les Septante le prennent dans un sens générique (èrci tûv X6ywv tôv ôpwvTtov, super sermones vi-dentium) et le traduisent par les prophètes ou les voyants. HUCAC, 'Houkok, 'Axa* (I Par. vi, 75), ville de la tribu d'Aser et substituée parHelcath ou Halcath, dans le passage de Josué (xxi, 31). D. Calmet pense que c'est la même ville que Hucuca (Jos. xix, 34). HUCUCA, 'Houkok, 'laxavtfc, ville sur la frontière de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 34). HUL, 'Houl, OvX, second fils d'Aram et petit-fils de Sem (Gen. x, 23; I Par. i, 17). La position géographique de la ville ou contrée que ses descendants ont habitée ou peuplée est incertaine ; les uns la placent en Arménie, d'autres dans la partie ' RoupWae HUPHAM — 101 — Septante ont omis ce nom), fils dé Benjamin et chef de la famille des Huphamites i Nomb. xxvi, 39). Dans le passage de la Genèse (xlvi, 21), il est appelé Ophim. HUR, 'Hour, "Qp, fils de Caleb et d'Ephrata, père de Uri, aïeul de Bezeléel et petit-fils d'Esron (I Par. ii, 19, 20; iv, 1, 4; II Par. i, 5; Exod. xvii, 10, 12; xxiv, 14; xxxi, 2; xxxv, 30; xxxviii, 22). HUR, Oûp, un des cinq rois des Madianites qui furent défaits et exterminés par l'ordre de Moïse (Nomb. xxxi, 8; Jos. xiii, 21). HUR, loup, père de Raphaia, qui était gouverneur d'un quartier de Jérusalem (II Esd. m, 9). HURAI, 'Houraïy Oupi, il est appelé Huraï du torrent de Gaas (I Par. xi, 32). Voir Heddai. - HURAM, 'Hourame, OOpifi, Benjamite, fils de Béla ou Balé . (I Par. viii, 5). 11UIU, 'Houri, 'Idat, père d'A- - bihail, et de la tribu de Gad (I Par. v, 14). HURI, Hori, Soupt, père de .Saphat; il était de la tribu de Siméon (Nomb. xiii, 5). HUS, OutSy OuÇ, VQ;, fils d'Aram -et petit-fils de Sem (Gen. x, 23). Dans ce passage il est ainsi orthographié Us (I Par. i, 17). BUS, fils de Nachor et de Mel-cha (Gen. xxii. 21). HUS, fils de Disan et petit-fils de Séir (Gen. xxxvi, 28 >. HUS, contrée qu'habitait Job (Job, i, 1). D'après les textes de l'Écriture (Jér. xxv, 20 ; Lament. iv, 21) et la plupart des auteurs, cette contrée ou terre de Hus se trouvait située dans la partie septentrionale de l'Arabie - Pétrée, vers l'Euphrate et la Mésopotamie. 11UR HUSAM, 'Houschame, 'A<jo>{a, roideTheman partie de l'Idumée). succéda à Jobab (Gen. xxxvi, 34, 35; I Par. i, 45, 46;. HUSATHI ou HUS ATI, Hôus-chalite ou 'Houschatite, * aoroitwôt, OùtraOt, Zou<ra8{. C'est la qualification qui appartient à deux braves de l'armée de David ; 1° à Sobo-chaï (II Rois, xxi, 18; I Par. xi, 29; xx, 4; xxvn, 11), et 2° à Mo-bonnaï (II Rois, xxiii, 27). D'après Smith, Mobonnaï serait le même que Sobochaï. HUSI, 'Houschi, Xou<r(, père de Baana (III Rois, iv, 16). HUS1M, 'Houschime, 'Affojji, fils de Dan (Gen. xlvi, 23). On lit dans le texte hébreu : les enfants de Dan étaient Husim ; en effet la terminaison im indiquerait la marque du pluriel ; dans le passage dès Nombres (xxvi, 42, 43) il est appelé Suham. HUSIM, 'Houschime, 'Qaiv, une des femmes de Sahàraïm, descendant de Benjamin (I Par. viii, 8). HUZAL ou HUSAL, Ouzal, At-ftrjv, un des fils de Jectan (I Par. i, 21). HYMÉNÉE, 'rjiivatoç, chrétien apostat d'Ephèse qui fut excommunié par saint Paul (I Tim. i, 20; II Tim. ii, 17). ICONE — 102 — I . 1CAMIA, Iecamia, 'le/eiuaç, fils -de Sellum (I Par. il, 41). - ICHABOD, Ikabod, OOatgap-yaêwô, fils de Phinée et petit-fils <fHéli; sa mère mourut en le mettant au monde (I Rois, iv, 21 ; xiv, S). ICONE,91x6viov, ville de l'Asie Mineure, située en Phrygie selon quelques auteurs ; selon d'autres elle était la capitale de la Lycaonie et située au N. du mont Taurus. Saint Paul y vint avec Barnabée pour fortifier la foi des fidèles (Act. xiii, 51; xrvr, 1, 21; xvi, 2; II Tim. ii, 11). Cette ville se nomme aujourd'hui Konieh. ICUTHIEL, Ickouthiel, Xext^X, nom d'homme cité dans la généalogie de Juda, et fils d'Ezra et de Judaie (I Par. iv, 18) et fondateur de la ville de Zanoé. IDA1A, Iedaïa, 'leôîa, fils d'Alton et aïeul de Ziza, un des chefs de plusieurs familles de la tribu de Siméon sous le règne d'Ézé-chias, roi de Juda (I Par. iv, 37). IDA1E (Zach. vi, 10,14; Il Esd. vu, 39;. 1D1DA, Iedidah, 'leSiot, fille d'Hadaia et mère du roi Josias; elle était née à Besecath (IV Rois, xxii, 1). 1D1TIIUM, ledithoume, 'ISov-6cov, 'ISiÔoùv, lévite de la famille de Mérari, choisi comme chantre avec ses enfants par David (I Par. îx, 16 ; xvi, 38, 41, 42; xxv, 1, 6; II Par. v, 12; xxix, 14; xxxv, 15; II Esd. xi, 17). Ses enfants se nommaient : Idithum, Godolias, Sori, Jeseias, Hasabias et Matha-thias (I Par. xxv, 3). IDOX, "QÇ, aïeul de Judith (Jud. viii, 1). r IDUMEE, Edome. 'EScop, 'ISou-[ULta, contrée où s établirent les descendants d'Esaû ; on l'appelle souvent dans l'Écriture Edom, Terre ou mont Seir (Gen. xxxii, 3; Ezéch. xxxv, 15). Ses habitants se nommaient Edomites ou Idu-méens; ce pays fait partie de l'Arabie-Pétrée et tient aussi à la Judée du côté du midi. Les villes principales étaient : Elath, Asion-•gaber, Avith, Théman, Bosra, De-dan, Duma, Séla ou Pétra. Les Iduméens furent vaincus par Saiil, puis par David (I Rois, xiv, 47 ; II Rois, vin, 14 ; I Par. xviii, 11-13; III Rois, xi, 15). Amasias, roi de Juda, les défit dans la vallée des Salines (IV Rots, xiv, 7 ; II Par. xxv, 11), et enfin ils furent complètement défaits par Jean •Hyrcan et incorporés au royaume de Juda. . IDUMÉENS, 'Idovfjuxtoi (Gen. ICUTHIEL xxxvi, 43), habitants de l'Idumée. 1GAAL, Iigal, IaaX, un des braves de l'armée de David ; il était fils de Nathan (II Rois, xxiii, 36). Il est appelé Joël et frère de Nathan dans le passage des Para-lipomènes (I Par. xi, 38). 1GAL, lgual, 'IXocaX, prince de la tribu d'Issachar, fils de Joseph, et choisi par Moise pour aller reconnaître la terre de Chanaan ou Terre promise (Nomb. xm, 8;. IHÉLON, Iâlamé, yUyU\L, fils d'Esaû et d'Oolibama ; ses frères se nommaient Jéhus et Coré (Gen. xxxvi, 5, 18; I Par. i, 35). ILAI, Haï,' HXt, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 29). ILLEL, 'flillel, 'EXXrjX, père d'Abdon, un des juges d'Israël, il était natif de Pharathon (Jug. xii, 13, 15). ILLYRIE, 'IXXuptxàv, était, dans le sens le plus étendu, tout le pays à l'O. de la Macédoine, et à l'E. de l'Italie et de la Rhétie, s'étendait au S. jusqu'à l'Epire, et au N. jusqu'aux vallées de la Save et de la Drave et jusqu'au confluent de ces rivières et du Danube. Ce pays était divisé en deux parties : l'Illyrie barbare Ou romaine, allant de l'Arsia au Dri-no, et l'Illyrie grecque ou Illyrie propre, nommée aussi Nouvel Epire, b'étendant du Drino à l'Aoiis et faisant partie de la Macédoine. Saint Paul, dans son Ept-tre aux Romains, dit avoir prêché l'Évangile dans cette 'contrée (Rom. xv, 19). IRA, Ira, Ipàç, prêtre de David, d'autres disent conseiller (II, Rois, xx, 26) et descendant de Jaïr. IRA, dit de Jethrit, était un des braves de l'armée de David. (II Rois, xxiii, 38; I Par. xi, 40). IRAD, Iirad, TaiSdS, fils d'Hé-noch, petit-fils de Caln et père de Maviael (Gen. iv, 18). ISAAC, Iits'hac, 'laotàx, fils d'Abraham et de Sara ; AbraJxaxsv avait cent ans» ^ra vingt-dix, Wywv ISAAC — m — mit.cet enfant (Gen. xvii, 17). Son nom indique le rire et lui fut donné, soit parce que Sara avait souri d'incrédulité lorsque la naissance d'un fils lui avait été annoncée, soit à cause de la joie que lui causa la naissance de ce fils si longtemps désiré (Gen. xviii, 13 ; xxi, 6). Lorsqu'Isaac eut atteint sa vingtième ou vingt-cinquième année, Abraham reçut rordre de l'offrir en holocauste à Dieu, ce qui ne se réalisa pas (voir Abraham). Après la mort de Sara, Isaac, âgé de quarante ans, épousa Rébecca, de laquelle il eut deux fils jumeaux, Esaû et Jacob (Gen. xx, 25) ; il se retira & Gérara et fut favorisé par Abimelech (Gen. xxvi, 1-11) ; au moment de mourir il fut trompé par son fils Jacob, qu'il bénit à la place de son frère Esaû. Ce patriarche mourut à l'âge de cent quatre-vingts ans (Gen. xxxv, 28). ISAAR ou JESAAR (Nomb. m, 19, 27), litshar, 'laaaàp, 'Iiaàp, fils de Caath, petit-fils de Lévi, oncle d'Aaron et de Moïse, et père de Goré (Exod. vi, 18, 21 ; Nomb. m, 19 ; xvi, 1 ; I Par. vi, 2, 18). Dans le passage des Paralipo-mènes (I Par. vi, 22), Aminaaab est remplacé par Isaar. Isaar fut le chef de la famille dès Isaarites ou Jesaarites (Nomb. iii, 27). ISAAR, Tso'har, Zaàp, fils d'As-sus et de Halaa (I Par. iv, 5, 7). ISAI ou JESSÉ, Iischaï, 'Ie<7ia(, fils d'Obed ; il eut sept enfants dont voici les noms : Eliab, Ami-nadab, Simmaa ou Samna, Natha-naël, Raddaï, Asom et David (I Par. ii, 12-16). ISAIE, Ieschaïahou, 'Haoctac, prophète, fils d'Amos, contemporain des rois de Juda Osias, Joa-than, Achaz et Ezéchias (Is. i, 1 ; I Par. xxxii, 32). Il était marié et avait deux fils (Is. vu, 3 ; viii, 3). Le livre d'Isaïe se compose de soixante-six chapitres et traite de la captivité de Babylone, du retour dé cette captivité et du règne du Messie. .ISAAR ISAÏE, Ioxria;, fils de Rahabi (I Par. xxvi, 25). ISAÏE, Ieschaïa, Icataç, fils d'Athalias, un de ceux qui revinrent de la captivité avec Esdras (I Esd. vin, 7). ISAIE (I Esd. viii, 19 ; II Esd. xi, 7). 1SARI, Iitsri, 'ktjpi, Lévite (I Par. xxv, 11). ISBA AD, leschebad. 'Iea6aà>, chef de la quatorzième famille sacerdotale qui servait au temple (I Par. xxiv, 13). ISBOSETH, Isehboschethy 5Ie-êoaêé, un des fils de Saul et son successeur (II Rois, n, 8 ; iv, 1). Il s'appelait primitivement Esbaal (I Par. viii, 33 ; ix, 39). Après la mort d'Abner, général des troupes de Satil, Isboseth fut assassiné, on lui coupa la tête qui fut présentée à David, qui était à Hébron. Il était âgé de 42 ans et avait régné deux ans. ISCARIOTE, 'IffxapicûTT);, qualification donnée à Judas, fils de Simon, dans plusieurs passages de la Bible (Jean, vi, 71; xiii, 2, 26; Matth. x, 4 ; xxvi, 14; Marc, m, 19; Luc, vi, 16) et dérivée, selon B. du Bocage, du nom d'un bourg de la tribu d'Ephraïm, selon d'autres, de la ville de Carioth, située dans la tribu de Juda, ou Garthan en Galilée. ISMAEL, HchmaèU 'Iapo^X, fils d'Abraham et de l'Égyptienne Agar ; Abraham avait quatre-vingt-six ans lorsque Agar lui donna ce fils (Gen. xvi, 15, 16). Ismaêl, à l'âge de 17 à 19 ans, abandonna avec Agar la maison de son père (Gen. xxi, 9 et suiv.), mais Dieu le protégea ; il habita le désert de Pharan, et sa mère lui donna pour épouse une Egyptienne de laquelle il eut douze fils qui devinrent les chefs d'autant de tribus arabes; voici les noms de ses enfants : Nabajoth, Cedar, Duma, Théma, Addéel, Mabsam, Masma, Massa, Cedma. Hadar, Jé-thur et Naphis (Gen. xxv, 13 et suiv.) i il eut une fille nommée ISMAEL — 104 — Basemath ou Maheleth {Gen. xxviii, 9 ; xxxvi, 3). Ses descendants (les Ismaélites) s'étendirent peu à peu dans toute la péninsule sinaitique et l'Arabie septentrionale; d'après le passage de l'Écriture (Gen. xxv, 18), le tèrritoire d'ïsmaël s'étendait depuis Havila jusqu'au désert de Sur qui regarde l'Egypte. Ismaël mourut à l'âge de 137 ans (Gen. xxv, 17). ISMAEL, fils de Nathanias, jaloux de l'autorité qu'exerçait Godolias, l'assassina au milieu d'un repas; il fut encouragé à c^ crime par Baalis, roi des Ammonites, qui voyait probablement avec peine la protection accordée par Nabuchodonosor, roi de Babylone, aux restes du peuple de Juda. Il fut. poursuivi par Jonanan, fils de Carée, jusqu'à Gabaon, mais il parvint à s'échapper et se réfugia auprès de Baalis (Jer. xl, 8 ; xli, 1-15 ; IV Rois, xxv, 23, 25). ISMAEL, père de Zabadias, chef de la maison de Juda, sous le roi Josaphat (II Par. xix, 11). ISMAEL, fils d'Asel, descendant de Satil (I Par. viii, 38; ix, 44. ISMAEL ou 1SMAHEL, fils de Johanan (II Par. xxiii, 1). ISMAEL, prêtre, descendant de Pheshur (I Esd. x, 22). ISMAÉLITES , Iichmaëlites, 'I(j{jLa7)Xt xat, descendants d'Ismaë 1 (Gen. xxxvii, 25, 27, 28; xxxix, 1 ; Jug. viii, 24). Voir Ismaël. 1SMIEL, Schimiel, 'lapa^X, descendant de Siméon (I Par. ix, 36, 38). ISRAËL, Israël, 'Iaparj)., nom donné à Jacob, fils d'Isaac, à cause de la victoire qu'il remporta contre l'ange avec lequel il lutta (Gen. xxxii, 28; Osée, xn, 3). Ce mot en hébreu signifie « fort contre Dieu». Ses descendants furent appelés Israélites ; l'Écriture les appelle indifféremment Hébreux ou Juifs. On donne le nom de royaume d'Israël à la totalité du pays occupé par les Israélites, composé des dix tribus dont lès noms suivent (celles de Juda et de Benjamin non comprises): Àser, Nephthali, Zabujon , Issachar, Manassé, Ephraïm, Dan, Siméon, Gad et Ruben ; la capitale de ce royaume fut d'abord Sichem, puis Thersa ou Thirza et Samarie. Sal-manasar s'empara de cette dernière et emmena une partie des habitants en captivité ; ainsi finit le royaume d'Israël (Matt. viii, 10 ; Luc, i, 80; n, 34; Nomb. ii, 12 ; I Esd. x, 25 ; II Rois, xxiv, 1 ; Jér. xxxvi, 2; xl, 5 ; Zach. i, 19; xi, 14 ; III Rois, xii, 16 ; II Par. xii, 1 ; Ezéch. xiv, 1; xix, 1 ; Rom. xi, 26; Eccli xxxvii, 28). ISRAELITES, 1<rpaT)XTTai (II Cor. xi, 22 ; Levit. xxiv, 10; Act. ii, 22; Rom., ix, 4; Jean, i, 47). Voir Israël. ISRECLA, Iescharela, 'I<T6ptVj>, un chef des Lévites sous le règne de David (I Par. xxv, 14). ISSACHAR, Issachar, 'Iaaxap, 'Iffffâxap, neuvième fils de Jacob et cinquième de Lia [Gen. xxx, 18) ; il eut quatre fils, Thola, Phua, Job ou Jasub et Semron (Gen. xlvi, 13), dont les descendants divisés en quatre familles : les Tliolaïtes, les Phuaïtes, les Jasu-bites et les Semronites (Nomb, xxvi, 23), formèrent la tribu d'Issachar qui était située au N. de là demi-tribu O. de Manassé et au S. de celles de Zabulon et d'Aser; le Cison la séparait de cette dernière, elle renfermait le mont Carmel, le montGelboé et la grande plaine d'Esdrelon ; ses villes principales furent : Jezrael, Casa-loth, Sunem, Aapharaîm, Séon, Anaharath,Rabboth, Césion, Abès, Rameth, Engannim, Enhadda, Bethphesès [Jos. xix, 17-23). 1STÉMO ou ISTIIÉMO, Voir Éstemo. ISTOR, IarTwê. Ce nom, que la Vulgate et les Septante écrivent Istob, veut dire en hébreu homme de Tob ; voir Tob 1S13H A^lesckti lioia,'^^ ISUHAIA ISMAEL — 105 — descendant de Siméon (I Par. iv, 36). ITALIE, Kittime, 'Ita>ia (Act. xviii, 2; xxvii, 1,6; Héb. xiii, 24; Nomb. xxiv, 24 ; Ezéch. xxvii, 6; Is. lxvi, 19). ETHAI, Voir ETHAI. ITHAMAR, Itamar, 'iea^dp, prêtre (Nomb. ni, 3), fils d'Aaron et d'Élisabeth ; il eut pour frères Nadab, Abiu et Éléazar (Exod. vi, 23 ; Lev. x, 1 ; Exod. xxvin, 1 ; I Par. xxiv, 2). Les enfants d'Itha-mar vinrent de Babylone à Jérusalem avec Esdras soùs le règne d'Artaxercès (I Esd. viii, 2). 1TURÉE ou ITHURÉE, 'Ixov-pata, province de la frontière N.- ITALIE E. de la Palestine, la Gauloiiitide et une portion de Basan fontoàient ses limites S.-O. et au S. et à TE. la grande route de Damas la séparait de la Trachonitide et de l'Auranitide. Philippe, fils d'Hérode, futtétrarque de cette province r(Luc, m, 1). ITURÉENS, Ictour, 'Ixovpotîoi, habitants de l'Iturée (I Par. v, 19). D'après la plupart des commentateurs, ce nom d'Iturée et Itu-réens, viendrait de Jéthur, un des fils d'Ismaël (Gen. xxv, 15 ; I Par. î, 31). . IZRAHIA, Iizra'tàa, leÇpaCdt, descendant d'Issachar, etfilsa'Ozi (I Par. vu, 3). JACHÀN — fOt) — J JAASIA, Ia'hzeia, 'Iatfaç, fils de Thécué, chargé de rechercher exactement ceux qui avaient épousé des femmes étrangères (I Esd. x, 15). JABEL. labal, 'IwêïjX, fils de Lamech et de Ada (Gen. rv, 20). JABÈS, labesch, 'laê(ç, père de Sellum roi d'Israël «IV Rois, xv, 10,, 14). JABÈS, nom d'homme cité parmi les descendants de Juda (I Par. iy, 9, 101. JABÈS, ville citée dans les Pa-ralipomènes (I Par. n, 55), et qui était habitée par les Cinéens. JABÈS-GALAAD, labesch Gui-lad, 'Iaêtç TaXàaô, ville du territoire de Galaad, située dans la demi-tribu E. de Manassé (Jug. xxi, 8 ; I Rois, xi, 1). Les habitants de Jabès furent passés au fil de l'épée, pour avoir refusé de prendre part à la guerre que les Israélites firent à la tribu de Benjamin (Jug. xxi, 8-15). Naas, roi des Ammonites, voulut assujettir Jabès, mais il en fut empêché par Safil qui la délivra ; les habitants en conservèrent une si grande re-connaissance, quk la mort de ce prince, ils transportèrent son corps dans un bois voisin de Jabès (I Rois, xxxi, 13) et l'ensevelirent. JABIN, Jabine, 'Ia6i'ç, roi d'A-sor, qui fut défait par Josué (Jos. xi, 1) près des bords du lac Mérom ainsi que les rois chananéens ses alliés. Dans le passage des Juges iv, 3, 13) il est parlé aussi d'un Jabin, roi d'Asor, qui avait Sisara pour général de ses troupes, lequel général fut défait par Barac, au pied du mont Thabor. JABNIA. Voir Jamnia. JABOC, ou JEBOC, Jabock, 'laêwx, torrent ou rivière de la Palestine, à l'E. du Jourdain, a sa source dans les montagnes de Galaad, il séparait le pays des Ammonites du royaume de Basan, et se jetait dans le Jourdain à trois lieues environ de la mer ou lac de Tibériade; Jacob, en revenant de Mésopotamie, passa le gué de Jaboc (Gen. xxxn, 23;. Aujourd'hui on l'appelle Zerka (Nomb. xxi, M; Deut. ii, 37; m, 16 ; Jos. xii, 2 ; Jug. xi, 13). JACAN. Voir Acan. Il est nommé Jacan (I Par. î, 42). JACHAN, Iaekane, 'Icoaxdw, fil» d'Abigaïl, un des chefs de la tribu de Gad (I Par. v, 13;. JACHANAN, Yokneame, 'Iexo-vàjji, ville appartenant à la tribu de Zabulon (/os. xii, 22). elle est appelée aussi Jecnam (Jos. xxi, 34) et Jéchonam (Jos. xix, 11). Elle était située au pied du mont Carmel. JACHIN, Jachine, 'A/eiv, 'la-Xetv, 'Iaxtv, fils de Siméon {Gen. xlvi, 10 ; Exod. vi, 15); il fut chef de la famille des Jachinites, (Nomb. xxvi, 12). JACHIN, chef de la vingt et unième famille sacerdotale (I Par. ix, 10 ; xxiv, 17 ; II Esd. xi, 10). JACIM, Iakime, 5lax((x, chef de la douzième famille sacerdotale sous le règne de David (I Par. xxiv, 12). JACIAf * descendant de Benjamin, fils de Séméi (1 Par. viii, 19). JACOB, Jacob, hotxwê, fils d'I* saac et de Rébecca, il était frère jumeau d'Ésaii. Jacob signifie en hébreu Calcem tenens, fraudu-lentus ; on suppose que ce nom lui a été donné soit parce qu'il tenait en naissant le pied de son frère Esaii, soit parce qu'il le supplanta dans ses droits (Gen. xxv, 26 et suiv.). Jacob fut la souche des douze tribus d'Israël ; il réussit à se procurer le droit (l'aînesse en échange d'un plat de lentilles, et obtint la bénédiction paternelle en trompant Isaac alors aveugle ; enfin, craignant le courroux de son frère Esati, il s'enfuit en Mésopotamie près de La-ban, frère de Rébecca, sa mère ; accablé de fatigue pendant ce voyage, il s'endormit ; c'est alors que Dieu lui envoya cette vision de l'échelle qui, partant de la terre pour se perdre dans les cieux, servait d'intermédiaire entre l'homme et l'Eternel par le moyen des anges; il reçut la promesse que Dieu le protégerait partout et rendrait sa postérité nombreuse. Il épousa les deux filles de Laban, Lia et Rachel, desquelles il eut Ruben, Siméon, JACHANAN Lcvi, Juda, Issachar, Zabulon, Joseph, Dina et Benjamin, et de ses deux servantes Bala et Zel-pha, Dan, Nephthali, Gad et Aser. Jacob fut surnommé Israël à cause de sa lutte avec l'ange du. Seigneur. Quelques jours avant sa mort, il fit venir les deux fils de Joseph, son fils, Ephraïm et Manassé, et les bénit, puis ordonna qu'on l'ensevelît dans la terre de Chanaan [Gen. xxv-l). JACOB (fontaine ou puits de), près de laquelle eut lieu l'entretien de Jésus-Christ avec la Samaritaine ; elle était située près de Sichem (Naplouse) en Samarie (Jean, iv, 6). , JACOB, fils de Mathan (Matth. i, 15). JACOB A, Iaékoba, 'Iaxcoêd, chef de plusieurs familles de. la tribu de Siméon (I Par. iv, 3a). JACQUE ou JACQUES le Ma* jeur, 'làxwêoç, apôtre de J.-C., fils de Zébédée et de Salomé, et frère de saint Jean l'Evangéliste, (Matth. iv, 21 ; x, 2 ; Marc, m, 17, xv, 40). Jésus-Christ donna à Jacques et à Jean le surnom de Boa-nerges , c'est-à-dire enfants du tonnerre, d'après saint Marc (Marc, m, 17). Le roi Hérode Agrippa, pour se rendre populaire parmi les Juifs, persécuta tous les chrétiens et entre autres Jacques, le fit arrêter et ordonna qu'on lui tranchât la tête (Act. xii, 2). JACQUES le Mineur, apôtre, fils d'Alphée et de Marie (Matth. x, 3; xxvii, 56; Marc, m, 18; xv, 40 ; Luc, vi, 15 ; Act. i, 13) ; il était cousin germain de Jésus-Christ, et est appelé frère du Seigneur dans rÉpître de saint Paul aux Galates (Galat. i, 19), il fut surnommé le Juste à cause de sa grande piété et jouissait d'une grande considération non-seulement parmi les chrétiens, mais encore parmi les Juifs; on le nomma évôque de Jérusalem. Ananus le jeune, grand prêtre, le fit lapider. Saint Jacques est l'auteur de la çremi&re. catholique çaxvwv. 107 JAGQUJ3S JADA, Iada> 'laôaé, fils d'O-nam et père de Jéther et de Jonathan, il était frère de Séméi (I Par. ii, 28, 32). J AD AI A, Iedaeiah, 'IaSià, prêtre (I Esd. ii, 36). JADASON, un des affluents du Tigre. Dans le texte des Septante on lit : Hydaspe, cr8à<ncT);. C'est dans la plaine de Ragau près de Jadason qu'Arphaxad, roi des Mè-des, fut vaincu par Nabuchodono-sor (Jud. i, 6). JADDO, Iddo, 'ISaai', fils de Zacharie, et chef de la tribu E. de Manassé, sous le règne du roi David (I Par. xxvii, 21). JADIAS, Ièdoeïahou, 'IaSîocç, intendant de David et chargé de la garde des ânes (I Par. xxvii, 30), il était de Méronath. JAD1HEL, le même qu'AsBEL. JADIHEL , ïediael, 'IaôtrjX, portier du Temple sous le règne de David, fils de Mésélémia et petit-fils de Coré (I Par. xxvi, 1,2). JADON, Jadone, Evdpwv, un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, 7). JAGUR, Iagour, 'Actgjo, ville située dans la tribu de Juaa au S. le long des frontières de l'idu-mée (Jos. xv, 21). JAHADDAI, Iakdai, 'A68ai, nom d'homme (I Par. h, 47). J AH A LA, Iaala, 'IeXirçX, nom d'homme (II Esd. vu, 58). JAHATH, Ia'hath, 'IsO, fils de Lobni qui était fils de Gerson (I Par. vi, 20). JAHATH, lévite, descendant de Mérari, contemporain de Jo-sias, un de ceux qui s'employèrent à réparer le temple (II Par. xxxiv, 12). JAHATH, fils de Raia, il est cité dans la généalogie de Juda, ses deux fils furent Ahumaï, et Laad (I Par. iv, 2). JAHATH, 'IvàO, Lévite, fils de Sélémoth ou Salemoth (I Par. xxiv, 22). JAHAZIEL, Ia'hziel, 'IeÇirjX, fils d'Hébron, il était Lévite (I Par. xxiu, 19 ; xxiv, 23). JADA JAHAZIEL, 'OÇtYiX, fils de Zacharie ; c'était un Lévite de la famille d'Asaph sous le règne de Josaphat (II Par. xx, 14). JAHEL, iaël% 'Iaift, femme de Haber le Cinéen, tua Sisara. général des troupes de Jabin roi d'Asor; c'est pendant son sommeil qu'elle commit ce crime, lui perçant la tempe avec un gros clou (Jug. iv, 17 et suiv.). JAHÉLEL, Ja'hléel, 'kyo^l, fils de Zabulon (Gen. xlvi, 14), il est appelé Jalel dans les Nombres (Nomb. xxvi, 26) ; c'était le chef de la famille des Jalélites. JAH1EL, Yïkiel, 'IetijX, un des Lévites chargés par David d'assister au service du temple (I Par. xv, 18, 20; xvi, 5). JAH1EL, fils d'Hachamon ou Hachamoni (I Par. xxvii, 32). JAH1EL, fils de Josaphat, roi de Juda (Il Par. xxi, 2). JAHIEL, un des premiers officiers du temple sous le règne de Josias (II Par. xxxv, 8). JAHIEL, lévite, fils de Léedan et descendant de Gerson; il était chargé de la garde du trésor (I Par. xxiii, 8 ; xxix, 8). JAHIEL, nom de deux lévites du temps d'Ézécliias (II Par. xxix, 13, 14 ; xxxi, 13). JAHIEL, près d'Obédia (I Esd. viii, 9). JAIR, Jaïr, 'Iaïp, fils de Ségub qui était fils d'Hesron et de la fille de Macliir (I Par. ii, 21-23; Nomb. xxxii, 41 ; Deut. m, 14) ; il s'empara de tout le district d'Argob, le royaume d'Og, jusque vers Gessur et Maacha avec ses soixante villes ou bourgs et leur donna son nom (Jos. xiii, 30). JAIR, juge d'Israël, il était de Galaad, jugea le pays pendant vingt-deux ans, et fut enseveli à Camon (Jug. x, 3-5). JAIR, père de Mardocliée (Esth. ii, 5), de la tribu de Benjamin. JAIRE ou JAIRUS, 'Iàeipo;, chef de la synagogue de Caphar-natim (Matth. ix, 18; Marc, v, 22 ; Luc, viii, 4), dont le Sauveur ressuscita la fille. JAlRfi — 108 — JALA, laalah, 'IeïjXà, chef de la famille Nathinéenne (I Esd. n, 56). JALALEEL ou JEHALÉEL, lehaléel, 'IXaeXrjX, descendant de Mérari, fils d'Azarias et lévite sous le règne d'Ézéchias (II Par. xxix, 12). JALEL ou JAHELEL, la'hléel, 'AyoyiX, un des fils de Zabulon (Gen. xlvï, 14), chef de la famille des Jalélites (Nomb. xxvi, 26). JALELÉEL, YehaleleL, 'AXVjsX, descendant de Juda ; ses fils furent : Siph, Zipha, Thiria et As-rael (I Par. iv, 16). JALON, Jalone, 'lapiwv, un des fils d'Ezra, il est cité dans la généalogie de Juda (I Par. rv, 17). JAMBRI, 'lapiêpC, nom d'homme ; ses enfants en sortant de Madaba ou Médaba attaquèrent Jean, frère de Jonathas et Simon Machabée, le tuèrent et prirent tout ce qu'il possédait, et ces deux Machabées se vengèrent de cet attentat en massacrant une partie de la famille de Jambri (I Mach. ix, 36-41). JAMIN, J aminé y 'Iafieiv, second fils de Siméon (Gen. xlvï, 10; Exod. vi, 15 ; IPar. iv, 24), chef delà famille des Jaminites (Nomb. xxvi, 12). JAMIN, 'Iaêei'v, fils de Ram, il était de la tribu de Juda (I Par. il, 27). JAMIN, lévite chargé d'assister Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le peuple (II Esd. viii, 7). JAMNÉ ou JEMNA, limna, 'Ijjiava, 'Iejjivâ, fils d'Aser, et chef de la famille des Jemnaïtes (Gen. xlvi, 17; I Par. vft, 30; Nomb. xxvi, 44). JAMNÉ ou JEMNA, fils d'He-lem (I Par. vu, 35). JAMNIA (JABNIA, II Par. xxvi, 6), Jabné, 'Iaêvr,p, ville de la Palestine, située à 240 stades N.-O. de Jérusalem (Il Mach. xii, 9) ; c'est probablement la même ville que Jebnéel (Jos. xv. tlj. Dans le JALA passage du Livre de Josué (Jos. xix, 33), il est parlé d'une autre • ville de Jebnéel ou Jebnael ('Ieqpôa-(xa(), qui aurait été attribuée à la tribu de Nephthali. Ozias, roi de Juda, renversa les murailles de cette ville (II Par. xxvi, 6) ; c'est jusqu'à cette ville que Judas Machabée poursuivit Gorgias, chef des armées d'Antiochus Épipha-ne ; il en brûla le port (I Mach. iv, 15; II Mach. xii, 8, 9). Le nom actuel de Jamnia est Yebna. JAMNOR, un des ancêtres de Judith (Jud. viii, 1). JAMRA, Iimra, 'ljjipàv, f]ls de Suplia et descendant d'Aser (I Par. vu, 36). JAMUEL, Jemouel, fils de Siméon (Ge?i. xlvï, 10 ; Exod. vi, 15). Dans le passage des Nombres (xxvi, 12) et dans celui des Para-lipomènes (I Par. iv, 24), il est appelé Namuel. JANAI, Iaenaï, 'Iau'v, un des chefs de la tribu de Gad (I Par. v, 12). JANNA, 'Iavvà, fils de Joseph et père de Melchi, est cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, ni, 24). JANNÈS, 'Iàvvrjç, magicien égyptien qui s'efforça de résister à Moïse et d'imiter ses miracles (II Tim. ni. 8). JANOÉ, lano'ha, 'lavwxà, ville située sur la frontière de la tribu d'Ephraïm et de Manassé (Jos. xvi, 6, 7; IV Rois, xv, 29). Les ruines qui se trouvent situées sur le côté N.-E. du village de Yanûn, appelées Khirbet, représentent l'emplacement de Janoé. JANUM, Ianoume, 'lejjiaiv, ville située dans les montagnes de la tribu de Juda et peu éloignée d'ïlébron (Jos. xv, 53). JAPHET, Jopheth, 'Ià<peô, fils de Noé ; ses frères se nommaient Cliam et Sem ; il eut pour fils : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Thubal, Mosoch et Thiras(Gew. v, 34 ; vi, 10 ; x, "J). Les émv^v^xw^ de ses fi\s et £ ^Nfexv- dirent tv^Aolw \ W* ^ rent par delà l'Asie Mineure, l'Arménie, la Médie jusqu'à l'Indus, donnèrent des habitants à toute l'Europe, au N. et à l'E. de l'Asie et s'avancèrent jusque dans les Indes. JAPHET — 109 — JAPHET, ville citée dans le Livre de Judith (Jud. n, 15), est au nombre de celles qui ont été conquises par Holopherme, général des armées de Nabuchodono-sor. L'exactitude de ce nom de ville est très-douteuse : les uns la placent au midi de la Cilicie; d'autres supposent que c'est Jaffa ou Japhia, enfin, d'après Burckhardt, elle serait la moderne Sa-fet au N.-O. de la merde Galilée. JAPHIA, Yaphia, 4>ayyo«, ville de la tribu de Zabulon (Jos. xix, 12). JAPHIA, 'Is?6â, roi de Lacliis, un des cinq rois amorrhéens qui furent défaits et tués dans la caverne de la ville de Macéda où ils s'étaient réfugiés (Jos. x, 3). JAPHIA, 'laçté, un des fils de David qui naquit à Jérusalem (II Rois, v, 16). JARA, Iaera, fils d'Ahaz et descendant de Saul (I Par. ix, 42), il est appelé Joada dans I Par. viii, 36. JARA, nom d'homme (I Par. v, 14). J A R A M O T H, Yamiouth, 'PefjLjxàO, ville de la tribu d'Issa-char (Jos. xxi, 29). Dans le passage des Paralipomènes (I Par. vi, 73) et dans celui de Josué (xix, 21), elle est remplacée par Ramoth ou Rametli. JARE, Jera'h, 'lapcty, fils de Jectan (Gen. x, 26; I Par. i, 20). Ses descendants ont formé une tribu qui habitait au S. de l'Arabie. JARED, Jéred, 'IàpeS, fils de Malaléel et père d'Hénoch (Gen. v, 15, 18 ; I Par. i, 2). JARED, fils d'Ezra et de Ju-daie, et père de Gédor (I Par. iv, 18\ il descendait de Juda. JAREPHEL, Iirpeel, Kaçâv, ville do la tribu de Benjamin (Jos. JapheI' xviii, 27), à l'O. de Jérusalem d'après B. du Bocage. JARIB, Iarib, 'Iapi'ê, fils de Siméon (I Par. iv, 24). JARIB (I Mach. xiv, 29). JARIB, un des chefs qui revinrent de Babylone à Jérusalem avec Esdras (I Esd. viii, 16). JARIB, prêtre, fils de Josédec (I Esd. x, 18). JARIM, Iearime, 'Iapiv, montagne située entre les tribus de Juda et de Benjamin (Jos. xv, 10). JASA, Jahats, 'Iaffca, ville de la tribu de Ruben, située au S. de Médaba, c'est près d'elle que Moïse défit Séhon, roi des Amorrhéens [Nomb. xxi, 23; Deut. n, 32; Jug. xi, "10; Jér. xlviii, 32); elle est appelée Jassa dans Josué (xiii, 18) et dans les Paralipomènes (I Par. vi, 78). JASER ou JAZER, lûzer, 'Ia-Wjç, ville située à l'E. du Jourdain dans le pays de Galaad (Nomb. xxxii, 1, 3; I Par. xxvi, 31), elle appartenait aux Amorrhéens (No?nb. xxi, 32). Elle fut rebâtie par les enfants de Gad (Nomb. xxxii, 35) et fut une ville importante de leur territoire (Jos. xiii, 35; II Rois, xxiv. 5), puis elle fut donnée aux Lévites descendants de Mérari (Jos. xxi, 29; I Par. vi, 81). Selon quelques auteurs, elle serait située à 10 milles romains O. de Rabbath-Ammon et à 15 milles d'Hesbon , et sur son emplacement a été construit le Szyr ou Szar moderne. Dans un passage de Jérémic (xlviii, 32), il est parlé d'une mer de Jaser ; d'après B. du Bocage ce serait un lac situé près de la ville de Jazer. JASER, Iescher, 'Ia<jàp,un des fils de Caleb (I Par. n, 18). JASI, Iaassaiy nom d'homme (I Esd. x, 37). JASIEL, Iaessiel, 'Ie<r<7iifjX, un des braves de l'armée de David, il était de Masobia ou Mesobia (I Par. xi, 46). JASIEL ou JES1EL (Nomb. lX3lvi, /a'htzeel, 'Affirj)., 'la-siyjX, fils de Nephthali (I Par. vu, 13 ; Gen. xlvi, 24). jâs1el — 110 — JASIEL, Iaesiel, Benjamite, fils d'Abner (I Par. xxvii, 21). JASON, 'Iaawv, 'Itj<tou;, fils d'Éléazar, député à Rome par Judas Machabée pour traiter avec les Romains (I Mach. vin, 17) ; il eut pour fils Antipater (I Mach. xii, 16; xiv, 22). JASON, historien juif de Cyrè-ne, écrivit en cinq livres l'histoire des Juifs sous Antiochus Eupator; c'est dans ces cinq livres que l'auteur du deuxième livre des Machabées a puisé son récit (II Mach. n, v4). JASON, grand prêtre, fils de Simon II et frère d'Onias III ; il obtint à prix d'argent d'Antio-clius Épiphane le souverain pontificat et chercha à introduire les mœurs grecques au milieu des Juifs (II Mach. iv, 7 et suiv.). Quelque temps après remplacé dans la grande sacrificature, par Ménélaùs, il fut obligé de se réfugier auprès des Ammonites (II Mach. iv, 26). Le faux bruit de la mort d'Antiochus s'étant répandu, il vint attaquer Jérusalem (II Mach. v, 5-7), mais il fut bientôt obligé de se retirer et de s'enfuir d'Égypte ; poursuivi de ville en ville, il vint à Lacédémone où il mourut (II Mach. v, 10). JASON, parent et compagnon de saint Paul ; il le reçut à Tlies-salonique et le sauva d'une émeute (Rom. xvi, 21 ; Act. xvii, 5, 6, 7, 9). JASSEN, laschène (II Rois, xxiii, 3*2). Voir Assem. JASUB, Iaschoub, 'Ia<jouê, fils d'Issachar, et chef de la famille des Jasubites (Nomb. xxvi, 24 ; I Par. vu, 1). JASUB, un des fils de Bani, il était chantre du temps d'Esdras (I Esd. x, 29). JASUB, fils d'Isaïe prophète (Is. vii, 3). JATHANAEL, lathniel, 'Ie-vf/jyjX, fils de Mésélémia, un des portiers du temple (IPar. xxvi, 2). JASIEL JAUS, leousch, 'Iwà;, lévite, descendant de Séméi, de la famille de Gerson, contemporain de David (I Par. xxiii, 10, II). JAVAN, Javane, 'Iwuav, fils de Japhet et père de Élisa, Tharsis, Cetthim etDodanim (Gen. x, 2, 4). De Javan descendirent les Ioniens ou Grecs qui peuplèrent l'Asie Mineure. JAZIEL, Iziel, 'IwrjX, Benjamite, fils de Azmoth, un de ceux qui vinrent se joindre à David fuyant la persécution de Saiil (l Par. xn, 3). JAZIEL, lévite chargé de sonner de la trompette devant l'arche (I Par. xv, 18; xvi, 6). JAZIZ, Iaziz, 'laÇtÇ, intendant du roi David, il était chargé de la garde de ses troupeaux. 11 était Agaréen (I Par. xxvii, 31). JÉ ABARIM, Yie'abarime, 'AyaXYat, une des stations des Israélites ; ce lieu est situé sur la frontière méridionale du pays de Moab (Nomb. xxi, 11 ; xxxm, 44). JEAN, 'IwàvvTjc, père de Ma-thatliias et grand-père de la famille Machabéenne (I Mach. ii, 1). JEAN, fils de Mathathias et surnommé Gaddis (KaSSi;), il fut tué par les enfants de Jambri (I Mach. n, 2 ; ix, 36, 38). JEAN, père d'Eupolémus, un de ceux qui furent envoyés à Rome par Judas Machabée (I Mach. viii, 17 ; II Mach. iv, 11). JEAN, fils de Simon, frère de Judas Machabée, c'était un homme de guerre d'une grande vaillance (I Mach. xm, 53 ; xvi, 1). JEAN, chargé par Judas Machabée d'une mission auprès de Lysias, général de l'armée d'Antiochus Eupator (II Mach. xi, 17). JEAN (Act. iv, G). JEAN, voir Marc (Act. xn, 12. 25 ; xm, 5, 13 ; xv, 37). JEAN (Saint), un des douze apôtres de Jésus-Christ né à Betli-zaïde en Galilée (Matth. x, 3 ; Marc, m, 17 ; Luc, vi, de Zébédée, lomé son Îv^yv. uomm^ Vax,-ques le Majeur (I Marc, i, 20 ; Matth. iv, 21 ; x, 3 ; xxvii, 56 ; Marc, m, 17 ; xv, 40; xvi, 1 ; Luc, v, 10). Cet apôtre se distingua par son esprit et son amour pour le Seigneur ; il fut chargé de protéger la mère du Christ qui la lui recommanda au pied de la croix ; il parut le premier avec Pierre dans Jérusalem, annonçant la parole du Sauveur; un peu plus tard il se rendit à Samarie, puis à Ephèse où il mourut sous le règne de Trajan dans un âge très-avancé. Il a écrit 1° le 4e Évangile ; 2° l'Apocalypse (Révélation), 3° trois Epîtres canoniques. JEAN — d 14 — JEAN - BAPTISTE (Saint) lojàvvr}; 6 Ba7m<rryj;, fils de Za-charie, prêtre de la famille sacerdotale d'Abia, et d'Élisabeth de la race d'Aaron (Luc, i, 5) ; précurseur de Jésus-Christ, naquit six mois environ avant le Sauveur; dès sa première enfance il prêcha sur les bords du Jourdain la venue du Messie ; un grand nombre de Juifs lui demandèrent le baptême : c'est ce qui l'a fait surnommer Baptiste. Jésus lui-même voulut le recevoir de sa main. Il fut emprisonné pour avoir reproché à Hérode Antipas, tétrarque de Galilée, son union incestueuse avec Hérodiade, sa belle-sœur, et sur la demande de Salomé, fille d'Hérodiade, il fut mis à mort. Sa nativité est célébrée le 24 juin (Luc, i, 26, 80 ; III Jean, i, 29, 31, 33 ; Marc, i, 4, 9; vi, 17 ; Matth. m, 6, 13 et suiv. ; iv, 12 ; xiv, 3). JEANNE, 'Iwàvva, femme de Chuza. intendant d'Hérode; elle assistait, avec d'autres femmes, Jésus-Christ et le suivait dans sos voyages (Luc, viii, 3). JEBAIIAR, Iib'har, 'E6eàp, 'Eêaàp, Baâp, fils de David, né à Jérusalem (II Rois, v, 15 ; I Par m, 6 ; xiv, 5). JEBANIAS, Iibnia, 'Iejivai, Benjamite (I Par. ix, 8). JEBLAAM, libleome, 'IsoXaàfi, ville de la demi-tribu O. de Ma-nn$8c, située près de Gaver (IV Rois, ix, 27 ; Jos. xvii, 11 ; Jug. I, 27). JEBNAEL on JEBNÉEL, voir Jamnia. JEBSEM, Iibsame, 'Iejxadâv, fils de Thola (I Par. vu, 2;. JEBUS, Iebousse, 'leêouç, c'est le nom que portait Jérusalem (Jug. xix, 10, 11 ; I Par. xi, 4), ou plutôt la localité sur l'emplacement de laquelle fut bâtie Jérusalem. Les Jébuséens issus de Chanaan, c'est-à-dire de Jébu-séus ou Jébusée, fils de Chanaan {Gen. x, 16), vivaient sur les montagnes qui environnent Jérusalem, ils furent vaincus par Josué (Jos. xi, 3 ; xxiv, 11). David conquit la forteresse de Sion où ce peuple avait pu jusqu'alors se maintenir £11 Rois, v, 5-9). JÉBUSÉENS, voir Jébus. JECEMIA, lekamia, 'lexejjudc, fils de Jéchonias (IPar. m, 18). JECHELIA, Iechaliahou, cIe-XeXta, femme d'Amazias, roi de Juda et mère d'Azarias son successeur (IV Rois,x\, 2) ; elle était de Jérusalem (II Par. xxvi, 3). JECHONIAS, Iechania, 'leyo-vtaç, fils de Joacliim ou Joakim, roi de Juda et de Noliesta, succède à son père (Jér. xxn, 24). Il est appelé Joachim dans les autres passages de l'Écriture. Il avait 18 ans lorsqu'il commença à régner, et ne resta sur le trône que trois mois (IV Rois, xxiv, 8), il se rendit à discrétion à Nabuchodo-nosor, roi de Babylone ; ce fut Evilmerodach, successeur de Na-buchodonosor, qui le fit sortir de prison et le traita avec beaucoup d'égards et d'amitié (IV Rois, xxv, 27). JECMAAN, Iokmeame,'lex\L<xa.v, ville située dans la tribu d'È-phraïm proche de Abelmehula(III Rois, iv, 12) ; elle fut donnée aux Lévites de la famille de Caath comme ville de refuge (I Par. vi, 68). Dans le passage de Josué (xxi, 22), elle est remplacée par Cibsaïm. JECMAAN, îekameamc, 'Iexe- «jecmaan jean-baptiste — ht — 4É111KL — Il jecnam 3 — jua:, lévite, sous le règne de David. un des fils d'Hébron (I Par. xxiii, 19; xxiv, 23). JECNAM, voir Jachanan. JECSAN, Jokchanè, 'IeÇocv, fils d'Abraham et de Céthura (Ge?i. xxv, 2 ; I Par. î, 32), ses fils se nommaient Saba et Dadan. Sa postérité s'établit en Arabie. JECTAî* ou JOCTAN, Joktane, 'lexxâv, fils de Héber, frère de Phaleg et père de treize enfants : Elmodad, Saleph, Asarmotli, Jaré, Aduram, Uzal, Décla, Ebal, Abi-mael, Saba, Ophir, Hévila et Jo-bab [Gen. x, 25 ; I Par. î, 19) ; le pays où ils demeurèrent s'étendait depuis la sortie de Messa jusqu'à Séphar, qui est une montagne du côté de l'orient (Gen. x, &0). Messa a été considérée, par différents auteurs, comme représentant la région où se trouve le mont Ma-sius en Mésopotamie, et Séphar représenterait le mont Imaiis. Voici l'interprétation de M. S. Mayer sur ce passage de la Genèse : « Messa est Mauschid ou Mousa non loin de la moderne Mochlia. Quant au mont Sepliar, il était près de l'ancien port de mer Séphar (Zâfar , la ville la plus éloignée de l'Yémen, au rivage S.-E. de l'Arabie. «D'après la plupart des commentateurs, les enfants de Jectan s'établirent dans l'Arabie méridionale vers l'Yémen. JECTEHEL, Iokthéel, 'Ie8oY)X, forteresse qu'Amasias prit d'assaut lorsqu'il combattit les Idu-méens (IV Rois, xiv, 7 ; II Par. xxv, 11-13) ; elle était située dans la «vallée des Salines. JECTHEL on JECTEHEL, fok-téel, 'Ia/aps/jX, ville située dans la tribu de* Juda (Jos. xv, 38). JEDAIA, Ieaaeia, 'Iwôaé, prêtre (I Par. ix, 10). JEDAIA, fils d'Haromapli, un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. ni, 10). JEDALA, hdela, Mepiyw, ville de la tribu de Zabulon (Jos. xix, 15). JEDDO, la'hdo, 'Ieôôal, fils de Buz, il était de la tribu de Gad (I Par. v, 14). JEDDOA, Iaddoua, 'IaSou, fils et successeur de Jonathan, grand prêtre (II Esd. xii, 11, 22). JEDDU, laddai, 'Iaôai, un des fils de Nébo (I Esd. x, 43). JEDDUA, ïaddoua, 'IeôôoOa, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 21). JEDEBOS, Iidbasche, 'IeêSà;, un des fils d'Etam ; sa sœur s'appelait Asalelphuni (I Par. iv, 3). JEDEI, ledaeya, 'Ieôi'a, prêtre (I Par. xxiv, 7). JEDIHEL, îediaely 'IeSit]),, fils de Samri, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 45). On ne sait si c'est le même personnage qui se trouve cité dans le passage des Paralipomènes (I Par. xii, 20). JEDLAPH,Iidlaph,'IeXôàç, fils de Nachor (Gen. xxn, 22). JEGAAL, Iigal, 'Io^X, fils de Semeia ou Semeias, descendant de la maison royale de Juda (I Par-. ni, 22). JEGBAA, Iogbéa, 'IsyeêàX, ville située à l'E. du Jourdain ; elle fut rebâtie par la tribu de Gad qui la comprit dans son territoire fJVo/nô. xxxii, 35); elle était peu éloignée de Jazer. JEGEDELIAS, Yiguedaliahou, To8oXtaç, homme de Dieu ou prophète de Dieu (Jér. xxxv, 4). JÉHÉDÉIA, Ie'hediahou, 'leStoc, lévite,descendant de Subael (I Par. xxiv, 20). JÉHÉZIEL, la'haziel, 'IeÇiyiX, un des braves qui vinrent se joindre à David, lors des persécutions de Saiil (I Par. xii, 4). JÉHIAS, li'hia, 'Iefoc, lévite (I Par. xv, 24). JÉHIEL, Ietel, TwyjX, un des chefs de la tribu de Ruben (I Par. v, 7), JEHIEL. Voir Abigabaon. JÉHIEL, un des fils d'Hotliam Ararite et un des braves de l'armée de David {JL Par. ta, JÉUTCla, 1tvt\\, zias, roi de. ixxto ^ Par * JÉIIIEL, descendant d'Adoni-cam (I Esd. viii, 13). JÉHIEL (I Esd. x, 21). JÉHIEL (I Esd. x, 43). JÉEIIELI, Ia'fiieli, Toctn^X, lévite gersonite de la famille de Lédan ; il eut deux fils : Zathan et Joël, qui étaient chargés de la garde du trésor (I Par. xxvi, 21, 22). JÉHU, Iehou/IûO, prophète,fils d'Hanani (III Rois, xvi, 1, 7) ; il prédit à Basa ou Baasa, roi d'Israël, la ruine de sa postérité. Il reprocha à Josaphat d'avoir secouru l'impie Achab (II Par. xix, 2). JÉHU, fils de Josaphat, fut roi d'Israël pendant vingt-huit ans (IV Rois, x, 36). Il extermina la maison d'Achat), marcha vers Jez-raël où se trouvait le roi Joram blessé, le perça de sa lance et le tua; il poursuivit aussi Ochozias et le blessa grièvement, fit son entrée à Jezraël et ordonna qu'on précipitât du haut d'une tour la reine Jézabel ; il fit mourir enfin tout ce qui restait de la maison d'Achab, ensuite il vint à Samarie et ayant rencontré les frères d'O-chozias, roi de Juda, chargea ses gens de les égorger. Il détruisit aussi le temple de Baal. Cependant il tomba bientôt dans la corruption et l'idolâtrie ainsi que son peuple. Sa famille demeura pendant quatre générations sur le trône (IV Rois, x, 30). Il mourut à Samarie ; ce fut son fils Joacliaz qui lui succéda (IV Rois. ix,. x). JÉHU, 'Iyjou, fils d'Obed qui descendait d'un esclave égyptien nommé Jéraa et d'une des filles de Sesan (I Par. n. 38). JÉHUEL, Ieoucl, 'ler)>, fils de Zara II Par. ix, 6]. JÉHUS, leousch, *Ieovç, un des fils de Roboam et d'Abihaïl (II Par. xi, 19). JÉHUS, fils d'Esau et d'Ooli-bama KGen. xxxvi, 5, 18; I Par. i, 35).. JEHUS, fils de Balan ; il était de la tribu de Benjamin (I Par. vu, 10). JÉHUS, fils d'Esec Par. vin, 39;. JÉHIEL JÉMAI, la'hmaï, 'lajAai, fils de Thola et petit-fils d'Issachar (I Par. vu, 2). JEMINI, Yêmini, 'lajAtv, nom que Jacob donna k son fils Benjamin; on le trouve quelquefois dans laVulgate, exprimant soit le pays, soit la tribu de Benjamin (I Rois, ix, 4; I Par. xxvii, 12). JEMLA, Iimla, 'IejjiêXà, père du prophète Michée (II Par. xviii, 7, 8; III Bois, xxii, 8, 9). JEMNA, Iimna, 'lefjivà, lévite du temps d'Ézéchias (II Par. xxxi, 14). JEPHDAIA, Iiphdia, 'IepaStaç, descendant de Benjamin et un des fils de Sésac. Il fut chef des familles qui s'établirent à Jérusalem (I Par. viii, 25, 28). JEPHLAT, Iaphlete, 'IocçXtit, fils d'Hcber ; c'était un descendant d'Aser (I Par. vu, 32). JEPHLETI, Iapldeti, 'AitraXCn, ville appartenant à la tribu d'E-phraïm et située sur la frontière de ladite tribu et de celle de Benjamin (Jos. xvi, 3). JEPHONÉ, Iephowié, 'Ieçjovvr,, père de Caleb (Nomb. xiii, 7 ; xiv, 6, 38). Il est surnommé Cénézéen dans les Nombres (xxxii, 12) et dans Josué (xiv, 14). JEPHONÉ, 'Ieçivd, fils de Je-tlier et descendant d'Aser (I Par, vu, 38). JEPHTA, Iiphta'h, ville située dans la tribu ae Juda au S. (Jos. xv, 43). JEPIITAHEL. Iiphta'h-El, Tai-<par;X, vallée située dans la tribu de Zabulon (Jos. xix, 14, 27). JEPHTÉ, Iiphta'h, 'lE?Qàe, juge d'Israël pendant six ans. Il était fils de Galaad et d'une courtisane. Repoussé de sa famille il vécut longtemps en aventurier dans les solitudes de Tob en Syrie, mais les Israélites le rappelèrent bientôt pour marcher à leur tôte contre les Ammonites; ce fut à Maspha qu'il rassembla ses troupes ; avant de livrer bataille il fit vœu d'offrir en holocauste au Seigneur la pre-i mtàve créature qu'il rencontrerait JEP11TÉ — 114 — JERAA — ld dans sa maison au retour de sa victoire; la première per sonne qu il rencontra fut sa fille qu'il n'hésita pas à sacrifier (Jug. xi-xii, 7). JERAA, Iar'ha, 'IojjoqX, esclave égyptien auquel Sesan donna sa fille en mariage. Son fils s'appelait Ethéi (I Par. n, 34). JÉRAMÉEL, lera'hmeel, 'lepa-p.ar,X, 'hpepLSTjX, lévite descendant de Mérari et fils de Cis (I Par. xxiv, 29;. JÉRAMÉEL, fils d'Hesron et père de Ram, Buna, Aram, Asom, Achia et Onam (I Par. h, 9, 25, 27, 33, 42). JÉRAMÉEL, district de la partie méridionale de Juda et occupé par les descendants de Jéraméel ( I Rois, xxvii, 10; xxx, 29). JÉRÉMIE, Yirmiahou, eIeps-(jua;, prophète, fils d'Helcias, né à Anathoth. Il commença à prophétiser sous Josias, fils d'Amon, roi de Juda, la treizième année de son règne (Jér. i, 1, 2). Il lui prédit toutes les souffrances qu'il aurait à supporter, et annonça plus tard à Joakim, roi de Juda, que s'il persistait dans ses désordres, il attirerait sur lui la colère divine ; il prédit enfin la destruction du temple, la captivité des Juifs qui devait durer soixante-dix ans, et lors de la prise de Jérusalem il alla demeurer avec Godolias; après l'assassinat de ce dernier il se retira en Égypte. On dit qu'il fut lapidé à Taphnis par ses propres compatriotes; l'Écriture ne nous donne aucun détail sur sa mort. Jérémie a composé lu un livre de prophéties formant cinquante et un chapitres ; le cinquante-deuxième n'est pas de lui, puisque le cinquante-unième ch.de ses prophéties se termine par ces mots : « Jusques ici sont les paroles de Jérémie ; » 2° les Lamentations composées de cinq chapitres ; 3" une lettre formant le ch. vi du livre de Baruch. JÉRÉMIE, père d'Amital, qui était mère du roi Sédécias et de Joachaz. Il était natif de Lobna ou 5 — JÉRICHO Lebna (IV Rois, xxiii, 31 ; xxiv, 18 ; Jér. ui,r 1). JÉRÉMIE, un homme d'une grande bravoure appartenant à la tribu de Manassé (I Par. v, 24). JEREMIE, nom de trois braves de l'armée de David (I Par. xii, 4, 10, 13). JÉRÉMIE, prêtre qui signa l'acte d'alliance (II Esd. x, 2 ; xii, 2, 33). , JEREMIE, fils d'Habsanias, appartenait à la maison des Récabites (Jér. xxxv, 3). JÉRÉMIEL, lera'hmeel, 'Iepa (jiarjX, fils d'Amelech, fut chargé par Joakim d'arrêter Baruch et Jérémie le prophète (Jér. xxxvi, 26). JÉRIA, leria, OvpCccç, un des chefs de la famille d'Hébron (I Par. xxvi, 31). JÉRIAS, lima, Eapovia, fils de Sélémias, capitaine et gardien d'une des portes de Jérusalem, appelée porte de Benjamin, arrêta Jérémie au moment où il allait sortir de la ville (Jér. xxxvn, 12, 13). JERIAU, Ieriahou, el€pià, fils d'Htébron (I Par. xxiii, 19). JÉRIBAI, leribai, 'lapiét, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 46). JÉRICHO, lere'ho, eIepixw, ville de la tribu de Benjamin, située à environ sept lieues N.-E. de Jérusalem et deux lieues et demie du Jourdain, dans une contrée agréable et fertile. Cette ville fut conquise par Josué (Jos. n, I ; vi, 1 et suiv.). Sous le règne de Josaphat, Hiel essaya de la relever et de la fortifier, mais il fut puni de sa témérité par la perte de son fils aîné Abiram, au moment où il jetait les fondements des murailles, et de son plus jeune fils Ségub, lorsqu'il en posait les portes (III Rois, xvi, 36;. Sous les Machabées Jéricho fut encore fortifiée (I Mach. ix, 50). Cette ancienne ville n'est plus d'hui qu'un mwiT^XA^ nAV^ whx posé de c\\\çV\wea par des Arabes et connu sous le nom de Réclia ou Ryhali (IV Rois, il, 4 ; Luc, xviii, 35 ; xix, 1 ; Matth. xx, 29 ; Marc, x, 46 ; Jér. xxxix, 5). JÉRlEL, Iriel, 'IsptYjX, descendant d'Issachar et fils de Thola (I Par. vu, 2). JÉRIMOTH ou JÉRIMUTH (II Esd. xi, 29), Yarmouth, slepi-(jlouQ, ville de la tribu de Juda; son roi s'appelait Pharam (Jos. x, 3, 5; xv, 35). Elle était située, d'après quelques-uns, à dix milles romains S.-O. de Jérusalem, vers Éleuthéropolis. On l'appelle actuellement Jarmuk. JÉRIMOTH, 'IspipLouO, fils du roi David ; sa fille Mahalath épousa Roboam (II Par. xi, 18). Ce nom n'est pas cité dans la nomenclature des enfants de David faite dans le passage des Paralipomè-nes (I Par. ni, 1 et suiv.), il est donc probable que ce fils est né d'une concubine. JÉRIMOTH, fils d'Ozriel et un chef de la tribu de Nephthali (I Par. xxvii, 19). JÉRIMOTH, 'AptiAtoO, Benja-mite descendant de Baria (I Par. vin, 14). JÉRIMOTH, descendant de Mérari, fils de Musi il Par. xxiii, 23). JÉRIMOTH, 'Apfxtoô, un des fils d'Elam il Esd. x, 26). JÉRIMOTH, fils de Béla (I Par. vu, 7); c'est peut-être le môme qui est appelé Jérimuth dans I Par. xii, 5, et qui vint se joindre à David à Siceleg. JÉRIMOTH, fils de Béchor (I Par. vu, 8). JÉRIMOTH, fils d'Héman (I Par. xxv, 4, 22). JÉRIMOTH, lévite sous le règne d'Ézéchias, préposé à la garde d'une des portes du temple (Il Par. xxxi, 13). JERIMUTH, Irimoth, 'ApfioCO, un des braves qui vinrent se joindre à David à Siceleg. Voir Jérimoth, fils de Béla. JÉRIMUTH, 'Apjxwô, fils de Zéthua (I Esd. x, 27). JERIOTH, Ierioth , 'UptwB. JÉRlEL Dans le passage de la Vulgate (I Par. h, 18), Jérioth est considéré comme fils de Galeb et d'Azuba ; le texte hébreu semblerait faire croire au contraire que Jérioth serait aussi une des femmes de Galeb. Selon toute probabilité Jérioth serait la fille de Galeb (Smith). JERMAI, Ieremai, 'Iepaju, fils d'Hasom (I Esd. x, 33). JÉROBAAL, Ieroub-Bâal, eIepo-6àaX, surnom donné à Gédéon, juge d'Israël (Jug. vi, 32). JÉROBOAM, Iarobame, Iéro-6eame,el£po6oà[x, fils de Nabath et de Sarva, était né à Saréda situé dans la tribu d'Epliraïm (III Rois, xi, 26). Il eut deux fils, Abia et Nadab. S'étant fait remarquer par son intelligence, il obtint de Salomon l'intendance des tribus de toute la maison de Joseph (III Rois, xi, 28). Il rencontra un jour le prophète Allias qui lui annonça qu'il serait roi des dix tribus d'Israël ; encouragé par cette prédiction, il chercha à soulever le peuple contre Salomon, mais il échoua dans sa tentative et fut obligé de s'enfuir en Égypte auprès du roi Sésac (III Rois, xi, 29, 40). Après la mort de Salomon, Roboam, son fils et son successeur, fut dépossédé du pouvoir par Jéroboam qui devint roi d'Israël et établit sa résidence à Sichem. Ilrétablit k Dan et à Bé-thel le culte du veau d'or, s'achemina petit à petit vers l'idolâtrie et abolit le culte de la vraie religion. Enfin, toujours en guerre avec Roboam, il finit par être vaincu et par perdre les villes qu'il avait conquises. Son règne avait duré vingt-deux ans ; ce fut son fils Nadab qui lui succéda (III Rois, xii, xiv). JÉROBOAM, roi d'Israël, fils de Joas. Il rétablit les limites d'Israël depuis Emath jusqu'à la mer du désert (IV Rois, xiv, 23-29) et ne céda rien en impiété à ses prédécesseurs ; cependant son règne. c\u\ dura quarante et un ans, fut florissant. Ce fut son fils Za-charias qui lui succéda. JÉROBOAM — 116 — JÉROHAM, Iero'hamé, 'Ispo-êoàjx, fils d'Eliab (l Par. vi, 27). Il est appelé Eliel au verset 34 et Eliu dans I Rois, i, 1. Il eut pour fils Elcana. JÉROHAM, 'Ipoàii, Benjamite (I Par. viii, 27 ; ix, 8). JÉROHAM, 'Ipaàjx, un descendant d'Aaron ; il était fils de Phas-sur et père d'Adaïa (I Par. ix, 12 ; Il Esd. xi, 12). JÉROHAM, un homme de la ville de Gédor, dont les fils Joéla et Zabadia vinrent se joindre à David fuyant Saûl (I Par. xii. 7). JÉROHAM, 'lpwâê, un homme de la tribu de Dan ; son fils Ezrihel fut chef de ladite tribu (I Par. xxvii, 22). JÉROHAM, 'Itopàpi, père d'Aza-rias (11 Par. xxiii, 1). JÉR ON, lirône, .Kspwé, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 38). JERSIA, Iaereschia, 'lapaaia, Benjamite, fils de Jéroham (I Par. viii, 27). JERUEL, lerouel, 'IeçiVj)., désert situé dans la partie méridionale de la tribu de Juda, à l'O. de la mer Morte et proche de Thé-cua; le roi Josaphat y remporta une grande victoire sur les Ammonites et les Moabites (Il Par. xx, 16). Ce nom n'est cité qu'une fois dans la Bible. JÉRVSA, lerouscha, 'Iepoueià, fille de Sadoc et mère de Joathan, roi de Juda (IV Rois, xv, 33 ; II Par. xxvii, 1). JÉRUSALEM, Ierouschalaïme, ^IepouaraXYjix. capitale de l'ancienne Palestine, nommée autrefois Salem, fondée par Melchisedech (Gen. xiv, 18) puis étant tombée au pouvoir des Jébuséens fut appelée Jébus (Jos. xix, 10), située à dix lieues environ du Jourdain et à seize de la mer Méditerranée, au point le plus élevé des montagnes de la Judée, sur les limites des tribus de Benjamin et de Juda, à 210 kilomètres de Damas, sur le torrent de Cédron. David enleva JÉROHAM cette ville aux Jébuséens (II Rois, v, 6-9). Sésac, roi d'Égypte, conquit et pilla cette ville (III Rois, xiv, 2G). Plus tard. Joas, roi d'Israël, la dévasta (IV Rois, xiv, 13). Elle fut prise par Nabuchodonosor et réduite en cendres, les habitants furent emmenés captifs à Babylone; au bout de 70 ans d'exil, sous le règne de Cyrus, environ 42,000 Juifs revinrent, sous la conduite de Zorobabel, dans leur patrie et reconstruisirent la ville ; elle passa ensuite des mains des rois de Perse entre celles d'Alexandre et de ses successeurs. Antiochus Épipliane s'en empara et la ruina ; les Macliabées la rétablirent. Pompée s'en empara. Titus, fils de Vespasien, la détruisit entièrement l'an 70 après J.-C. L'empereur Adrien éleva une nouvelle Jérusalem près des ruines de l'ancienne et la nomma iElia Capitolina ; l'empereur Constantin lui rendit son premier nom. Elle tomba au pouvoir des Arabes en 638 et sous celui des Turcs en . 1055; les croisés s'en emparèrent en 1099, elle retomba entre les mains du sultan Saladin en 1187, puis passa entre les mains des Mamelouks. Enfin le sultan des Turcs Sélim conquit, en 1517, l'Égypte et la Syrie, la Palestine et Jérusalem tombèrent au pouvoir des Ottomans, qui y demeurèrent jusqu'à nos jours. Jérusalem occupait quatre collines : Sion au S., Acra à l'O., Bézétha au N., Moria à E.; à l'O. du mont Moria est le mont Calvaire ou Gol-gotha, à l'E. au delà du torrent de Cédron est le mont des Oliviers. Jérusalem compte aujourd'hui 25,000 habitants arabes, arméniens ou juifs, les catholiques sont au nombre de 1,500 environ. JESAIA, leschaïahou, 'I<j£a:, 'luxria, un des fils d'Idithun; il était musicien (I Par. xxv, 15) ; il est appelé Jéséias au verset JESAMARl, Uschmxvcu 11/xpl, fils <m\>\\via\ or JESAJSA, leschana> JKSANA — 447 — ville de la tribu d'Ephraïm, peu éloignée de Béthel ; elle fut enlevée à Jéroboam par Abia (Il Par. xii, 19). JESBA, Jschba'h, 'Ieaêà, fils d'Ezra (I Par. iv, 17). JESBAAM, Ioschabeame, 'Ieae-êaôâ, un des chefs de l'armée de David; il était fils d'Hachamoni (I Par. xi, 11). C'est sans doute le même personnage qui est cité au ch. xii, ver. 6 des Paralipo-mènes, et qui serait natif de Ca-rehim. JESBACASSA, Iaschbekascha, 'Iecêxaaxà, fils d'Héman (I Par. xxv, 4, 24). JESBIBCNOB, Iischbi-Bénob, 'tarât, fils de Rapha, de la race des géants ; il fut tué par Abisaî, fils de Sarvia, au moment où il attaquait David (II Rois, xxi, 16, 17). JESBOAM, Iaschabeame, I<j-êodK, fils de Zabdiel. JESBOC, Iischbak, 'Iea-êwx, fils d'Abraham et de Céthura (Gen. xxv, 2; I Par. i, 32). JESCHA, Iischa, 'hayâ, fils d'Aran {Gen. xi, 29). JE S El AS, Iischaya , eIs<na;. D'après le texte hébreu il serait le fils d'Hananias, le frère de Phal-tias et petit-fils de Zorobabel; d'après la Vulgate et les Septante il serait le fils de Phaltias (I Par. m, 21) ., JESÉMA, lischma, 'Isdfiàv, nom d'homme cité dans la généalogie de Juda (I Par. iv, 3). JESER, Iétzer, 'I<y<7aàp, fils de Nephthali et chef de la famille des Jésérites (Nomb. xxvi, 49; Gen. xlvi, 2't ; I Par. vu, 13). JESERI, IescMschaï, 'Iesat, fils de Jeddo ou Jaddo (I Par. v, 14). JESI, lischi, 'Jo-EimjX, un descendant de Juda, fils d'Appliaïm (I Par. il, 31). JESI, Seï. Dans la généalogie de Juda (I Par. iv, 20) ce nom est encore cité ; c'est évidemment le même personnage que Jési ci-dessus nommé. JKSt, 'Ieai. Ses enfants furent chefs de la tribu de Siméon (I Par. iv, 42). jesba JESI, un des chefs de la tribu de Manassé (I Par. v, 24). JESIA, Iischia, 'Ieai'a, fils de Izrahia, un des chefs de la tribu d'Issachar sous le règne du roi David (I Par. vu, 3). JESIA, 'laid, fils d'Oziel (I Par. xxm, 20 ; xxiv, 25). JESIAS, 'lecxi'a, un de ceux qui vinrent se joindre à David pendant la persécution que Satil lui fit subir (I Par, xii, 6). JESIAS, Iischia, 'Ieuta;, descendant de Moïse et chef de la nombreuse famille de Rohobia sous le règne du roi David (I Par. xxiv, 21). JÉSIMON, Ieschimône, 'Ie<r<rai-fxoç, 'leaaEjjLo; (I Rois, xxm, 24). Ce nom, qui signifie désert, est rendu par ce mot dans certains passages de la Vulgate (Nomb. xxi, 20; xxiii, 28; I Ràis, xxiii, 15, 19; xxvi, 1-3) ; il serait situé dans la tribu de Juda, peu éloigné de la colline d'Hachila(I/?02s, xxm, 19). JESMACHIAS, Iismachiahou, Sapiayta, un des surveillants des sacrifices, sous le règne d'Ézéchias (II Par. xxxi, 13). JESMAHIAS, Iischmaïahou, lafxata;, fils d'Abdia et chef de la tribu de Zabulon du temps du roi David (I Par. xxvii, 19). JESPHA, lischpa, 'leo-çà, Ben-jamite, de la famille de Baria, et un des chefs de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 16). JESPHAM, Iischpa?ie, 'lea-çàv, fils de Sésac (I Par. viii, 22). JESSÉ. Voir Isai. # JESSÉ. Voir Gessex. Dans le Livre de Judith (Jud. i, 9) la terre de Gessen est appelée Jessé. JESSUI, Itid.vi, 'kffoû, fils d'Aser (Gen. xlvi, 17; I Par. vu, 30) et chef de la famille des Jes-suites (Nomb. xxvi, 44). JESSUI, iecrcriou, fils de Saiil et d'Achinoam (I Rois, xiv, 49). JÉSUA, Itschva, Me<j(7ouà, fils d'Aser (Gen. xlvi, 17 ; I Par. vu, Uov jksua — 118 — JÉSUA, Jeschoua, 'l^aou, nom d'homme (I Par. xxiv, 11). JESUA, lévite (II Esd. xii, 8). JESUÉ, 'Irjaoû;, lévite (II Par. xxxi, 15). JESUÉ, Iyitoû, ville de la tribu de Juda (II Esd. xi, 2G). JÉSUS. Voir Josué. JÉSUS, 'Iriaoù;, 'Iou<tto;, compagnon de saint Paul: il est sur-nompcié le Juste (Col. iv, 11). JÉSUS, fils de Sirach de Jérusalem ; il est l'auteur du livre de l'Ecclésiastique (Eccli. l, 29), lequel livre contient cinquante et un chapitres; il peut se diviser en deux parties principales : la première (chap. i-xliii) renferme une quantité de règles de conduite et de maximes morales; la seconde (chap. xliv-l) contient l'éloge des personnages remarquables de l'ancienne théocratie et se termine par une exhortation à la sagesse. JÉSUS-CHRIST, 'Voùç Xpi-<7x6; (le premier nom signifie Sauveur et le second Oint ou sacré), le Fils de Dieu fait homme, le Rédempteur et le Sauveur du genre humain, né à Bethléhem de la Vierge Marie (Matth. i, 18-25; Luc, i, 26-38). — Vrai Dieu et homme promis à Adam (Gen. m, 15);— à Abraham (xii, 3; xvii, 19; xxii, 18); — à Isaac (xvi, 4); — à Jacob (xviii, 14) ; — à Juda (xlix, 10). — Prédiction de Ba-iaam (Nomb. xiv, 17) ; — de Moïse {Deut. xviii, 18) ; — d'Anne, mère de Samuel (I Rois, ii, 10, 35) ; — (le Nathan à David (II Rois, vii, 13) ; — de David (Ps. ii, xxi, cix) ; — d'Isaïe (vu, i4; ix, 6; xi, 1, 10; xviii, 16 ; xl, 9 ; xlii, 1 ; xlv, 1 ; xlvi, 15; xlix, 1,6, 10; lu, 10, 15; liii ; lix, 20 ; lx, I ; lxii, 11 ; Jér. xxiii, 5; xxx, 9 ; xxxi, 22 ; xxxiii, 15; Baruch, m, 38; Ezéch. xxxiv, 23; xxxvii, 24; Dan. ii, 44; vii, 13 ; ix, 25 ; Osée, iii, 5 ; Joël, il, 23; Amos, ix. 11; Abdias, xxi ; Jo-nas, ii, 1; Mich. v, 2 ; Nah. i, 15 ; Hab. iii, 13; Soph. m, J5; Agg. ii, 8; Zach. ii, 10; iii, 8 ; vi, 12; Malach. ni, 1). — Christ fait chair (i, 14; Col. ii, 9; I Tim. m, 16; JÉSUA I Jean, iv, 2). — Est vraiment le Fils de Dieu (Matth. xiv, 33; xvii, 5 ; Marc, i, 11 ; v, 7 ; ix, 6 ; xv, 39 ; Luc, i, 52 ; m, 22 ; Jean, i, 34, 49 ; vi, 70 ; ix, 55 ; xi, 27 ; xix, 7). — Selon son humanité, il a été formé dans le sein de Marie par le Saint-Esprit (Matth. i, 23 ; Luc, i, 35) ; — né de Marie, vierge (Matth. i, 13 ; Luc, ii, 7 ; Gai. iv, 4) ; — né à, Bethléhem (Matth. ii, 1 ; Jean, vu, 42 ; Mich. v, 1) ; — porte les péchés de tous (Isaïe, liii, 9 ; II Cor. v, 21 ; Héb. iv, 15 ; vu, 16; I Jean, ni, b) ; — circoncis le huitième jour (Luc, n, 21); — baptisé (m, 21 ) ; — manifesté par le témoignage de l'ange parlant à Marie (Luc, i, 31) ; — de son père dans sa transfiguration [Matth. xvii, 2) ; — par ses miracles (Matth. xi, 5 ; Jean, h, 11 ; ix, 32) ; — par les Écritures (v, 39 ; vu, 42 ; Rom. i, 2) ; — par la résurrection de Lazare (Jean, xi, 44) ; — par son agonie (Marc, xiv, 34 ; Matth. xxvi, 38 ; Luc, xxii, 42). — par sa propre résurrection (Matth. xx viii) ; — par son ascension (Marc, xvi, 19; Act. i, 9). — Le Christ a annoncé le royaume de Dieu (Matth. iv, 17) ; — a instruit les peuples (v, vi, vii) ; — a annoncé l'Évangile aux pauvres (Matth. xi, 5; Luc, iv, 18) ; — a confirmé sa doctrine par ses miracles (Matth. iv, 23; viii, 16; — Act. x, 8). — Il a été trahi par Judas (Matth. xxvi, 14; Marc, xiv, 10; Luc, xxii, 3; Jean, xiii, 2); — il a souffert pour nous (Matth. xvi, 21 ; xvii, 12, 22; xx, 18, 22; xxvi, 37, 66; Marc, viii, 3i ; ix, 30; xv ; Luc, xvii, 25 ; xviii, 31; xxiii; Jean, xviii, 28; xix ; Act. m, 18 ; vin, 32 ; xvii, 3; Rom. viii, 32; Héb. n, 18; xiii, 12 ; I Pierre, il, 21 ; iv, 1 ) ; — il a été crucifié (Matth. xxvii, 35 ; Marc, xv, 24 ; Lac, xxiii, 32 ; Jean, xix, 18 ; Act. ii, 23 ; iv, 10 ; I Cor. n, 2 ; II Cor. xm, 4) ; — ^ wA-fert la ex (Motth. H», ^ 37, 42; Luc, xxiii, 45, 49; Jean, xix, 30, 40) ; — Act. xiii. 29 ; Rom. v, G ; vi, 10 ; vin, 34 ; xiv, 9 ; I Cor. xv, 3; II Cor. v, 15; I Thess. v, 10) ; — il est ressuscité trois jours après sa mort (Matth. xxviii, 6; Marc, xvi, 6; Luc, xxiv, 5; Jean, xx, 9 ; Act. n, 24, 31 ; x, 40; xiii, 30; xvii, 31 ; Rom. iv, 25; viii, 34 ; xiv, 9 ; I Cor. xv, 4, 12 ; II Tim. n, 8) ; — il est monté aux cieux (Marc, xvi, 19; Luc, xxiv, 51 ; Act. i, 9; Eph. i, 20 ; iv, 8 ; Héb. iv, 14 ; I Pierre, m, 22) : — il est assis à la droite de Dieu (Matth. xxii, 14 ; Marc, xvi, 19; Luc. xxii, 69 ; Act. vu, r>6 ; Rom. — 119 — JÉSUS-CHRIST viii, 34; Eph. i, 20; Col. m, l ; Héb. i, 13 ; x, 12 ; xii, 2 ; I Pierre, m, 22) ; — il viendra juger les vivants et les morts (Matth. xvi, 27; xxiv, 30; xxv, 31 ; Luc, xvii, 24, 30; xxi, 27 ; Jean, v, 22; Act. i, 11 ; x, 42 ; Rom. n, 16 ; II Cor. v, 10 ; II Tim. iv, 1 ; I Pierre, iv, 5 ; Heb. ix, 28; Jude, 14; Apoc. i, 7 ; xxii, 12); — agneau de Dieu (ls. lui, 7 ; Jean, i, 29 ; I Cov. v, 7 ; Apoc. v, 6, 12; vu, 9, 17 ; xiv, 1 ; xvii, 14) ; — seul puissant, roi des rois (Ps. n, G; xxi, l'O ; Ezéch. xxxvn, 24; Col. n, 10 ; I Tim. vi, 15; Apoc. i, 5; xvii, 14); — le Père lui a soumis toutes choses (Matth. xxviii, is; Luc, x, 22 ; Jean, m, 35 ; xvii, 2 : Eph. i, Tl) ; créateur de toutes choses \Jean, i, 3 ; Eph. iii, 9 ; Col. i, 16; Héb. i, 2); — éternel (Jean, xii, 34) : — il est un avec son Père (Jea?i, x, 30; xiv, 10, 20; xvii, VI ; — et nous sommes avec lui (Matth. xviii, 5; xxv, 35; Marc, ix, 40 ; Luc, x, IG; Jean, xvii, 23; Act. ix, 4; Eph. iv, 15, 16; v, 30; I Thess. i\, 8). JETA, Youtâ, 'Itàv, ville de la tribu de Juda (Jos. xxi, 16); elle est appelée Jota dans Jos. xv, 55. JETEBA, Iotba, 'leréêa, patrie de Messalemeth, mère d'Amon, roi de Juda (IV Rois, xxi, 19). Cet endroit n'est pas nommé ailleurs comme une ville de Ja Palestine et est généralement assimilé à Jétébatha. JÈTA JETEBATHA, lotbatha, 'Ere-êaôa, station des Israélites dans le désert ; c'était une terre pleine d'eau et de torrents (Deut. x, 7) ; au N. d'Hebrona et d'Asiongaber d'après B. du Bocage (Nomb. xxxiii, 33). JETHELA, lithla, StXaQà, ville de la tribu de Dan (Jos. xix, 42). JETUER, Iatir, 'Is6sp, AîXtopi, Teôôp, 'Ieôàp, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 48). D'après Eusèbe elle serait située dans le canton appelé Daroma, près de la ville de Maratha, à vingt milles d'Eleu-théropolis ; Robinson l'assimile à Ether ou Athar et la place à dix milles S. d'Hébron. B. du Bocage la place au S. d'Estemo. Cette ville fut donnée par Josué, comme ville de refuge, aux descendants d'Aaron (Jos. xxi, 14 ; I Par. vi, 57). David envoya des présents aux habitants de cette ville (I Rois, xxx, 27). JETHER, Iether, fils de Gédéon (Jug. vin, 20). JETHER, père d'Amasa, capitaine de l'armée d'Absalon (III Rois, n, 5). Il est appelé Je-thra dans le passage des Rois (II Rois, xvii, 25) ; il était l'époux d'Abigaïl, sœur de David (I Par. n, 17). JETHER, fils de Jada, un descendant d'Hesron, de la famille de Juda (I Par. ii, 3v). JETHER, fils d'Ezra, descendant de Juda (I Par. iv, 17). JETHER, père de Jéphoné, descendant d'Aser et chef de famille des plus braves qui commandait les armées (I Par. vu, 38. 40). JETIIETH, J'etheth, 'Iefe'p, un des princes ou phylarques descendants d'Esau (Gen. xxxvi, 40; I Par. i, 51). JETIIMa, Iitlima, 'IsOafxà, Moabite, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 46). JETIINAM ou JETIINAN ♦ ' Iithnane. Les Septante ont uni cette ville à Asor, qui la précède, et l'ont traduit par 'A<70pta>vat'v. C'est une ville située au S. de la tribu de Juda (Jos. xv, 23). JKTI1NAM — 120 — JETHRA. Voir Jether JETHRAAM, lithrèame, 'Ie6e-paàpt, un des fils de David ; il l'eut à Hébron d'Kgla sa femme (II Bois, ni, 5; II Par. m, 3). JETHRAI, IeathraiJUQpi, lévite de la famille de Gerson, fils de Zara (I Par. vi, 21). David lui donna l'intendance sur tes chantres de la maison du Seigneur (I Par. vi, 31). JETHRAM ou JETHRA N, Ii-/Arawe/I0pâv,'l£9pâ[A,fils de Dison, prince horréen (Gen. xxxvi, 2fi; I Par. î, 41) et petit-fils de Séir. JETHRAN, 'leôpà, un descendant d'Aser (I Par. vu, 37). JETHIVEENS,/iY/iWte,E6tpaTo;, 'EUevaïor, 'IsÔpuhabitants de Jéthri ou Jéthrite, ville qui serait située dans la tribu de Juda et peu éloignée de Cariatliiarim. Dans le passage des Paralipomènes (1 Par. n, 53 ), il est dit que Sobal, père ou plutôt prince de Cariatliiarim, eut des fils et que, des familles quils établirent dans Cariathiarim, sont descendus les Jéthréens. Ira et Gareb, deux braves de l'armée de David, étaient de Jéthri (T Par. xi, 40 ; II Rois, xxiii, 38). Quelques auteurs font descendre les Jéthréens de la famille de Jether ou les considèrent comme habitants de la ville de Jether. JETHRI ou JÉTHRITE, voir Jethréens. JETIIRO, lithro, 'I0600, prôtre deMadian et beau-père ae Moïse auquel il avait donné sa fille Sé-pliora ffi mariage. Il est appelé JetheryLHobab ; dans le passage de rExode (11, 18), le prôtre de Madian est appelé Raguel ;dans le ch. m, ver. 1, c'est Jéthro qu'on le nomme comme au ch. xviii. Dans les Nombres (x, 29), Hobab fils de Raguel Madianite est appelé beau-père de Moïse. JETHSON (Jos. xxi, 36). C'est la même ville que Cademoth. JÉTHRA JETHUR, Jetour, 'Ietoup, Mer-xoup, fils d'Ismaël (Gen. xxv, 15 ; I Par. 1, 31), il fut la souche des Ithuréens. JEZABAD, /oztfôrttf/fwaÇaSàO, un des braves de l'armée de David ; il était de Gaderoth (I Par. xii, 4). JEZABEL, Izebel, 'UÇaêY))., femme d'Achab, roi d'Israël, et mère d'Atlialie, d'Ochozias et de Joram, rois dlsraël (IV Rois, ix, 22) ; elle était fille d'Ethbaal ou Ithobaal, roi de Sidon ; ce fut une princesse cruelle et impie qui protégea le culte de Baal, et excita son mari Achab à toutes sortes de superstitions (III Rois, xxi, 25); c'est elle qui demanda la condamnation îimort de Naboth qui avait refusé de vendre sa vigne h Achab (III Rois, xxi, 12-16) ; comme ce dernier revenait un jour de Jezrael où il avait pris possession de sa vigne, le prophète Elie le menaça de faire périr toute la race d'Achab, et quant à Jézabel il lui dit que son corps serait dévoré par les chiens. Cette prédiction s'accomplit. Dieu vengea tous ses crimes par le ministère de Jéhu (IV Rois, ix, 6-10) qui extermina toute la race d'Âchab et qui fit jeter la cruelle Jézabel du haut des fenêtres de son palais (IV Rois, ix, 33-36). Dans le passage de l'Apocalypse de saint Jean (Apoc 11, 20), il est parlé d'une femme de Thya-tire qui porte le nom de Jézabel : ce n'est probablement qu'une épi-tliète en souvenir de l'ancienne Jézabel qu'elle rappelait par sa scandaleuse conduite. JEZATIIA, Vàisatlia, Zaêov-8aTo;, fils d'Aman qui fut massacré par les Juifs avec tous ses frères (Esth. ix, 9, 10). JEZER, Jézer, 'A/isÇsp, fils de Galaad, et chef de la famille des Jézérites (Nomb. xxvi, 3r>). JEZER, voir Jazer ou Jaser. JEZIA. Iizia, 'AÇi'a, un descendant de Pharas, et un de ceux qui, ayant épousé des femmes étrangères, se décidèrent kte^^w^ss* , (1 Esd. "IbV syrienne commandée par Bena-dab ou Benadad, et reprit toutes les villes qui avaient été conquises sous Joachaz ; il n'abolit pas cependant le culte des idoles et imita en cela la conduite de Jéroboam. Il mourut après un règne de seize ans et fut enseveli à Samarie ; ce fut Jéroboam II, son fils, qui lui succéda (IV Rois> xiii, 14- JÉZ1A — 121 — 25). JOAS, père de Gédéon [Jug. vi, 11, 29, 30, 31 ; vu, 14; vin, 13, 29, 32). JOAS, fils d'Achab (lll Rois,xxu, 26; II Par. xviii, 25), il garda prisonnier te prophète Miellée. Dans la Vulgate, on lit (III Rois, xxn, 26), Joas fils d'Amelech (voir Ha-melech) . JOAS, un descendant de Séla, chef desMoabites (I Par. iv, 21, 22). JOAS, fils de Samaa de Ga-baatli, un de ceux qui vinrent se joindre à David à Siceleg (I Par. xii, 3). JOAS, intendant des magasins d'huile (I Par. xxvii, 28). JOAS, fils de Béclior, et chef de la famille des Benjamites (I Par. vu, 8). JOATIIAM ou JOATHAN, Jô-thame, 'IwàOajA, le plus jeune fils de Gédéon surnommé Jérobaal, il échappa au massacre que fit Abi-melech à Eplira de soixante-dix de ses frères (Jug. ix, 5,6) et se retira à Béra. JOATHAM, fils d'Ozias ou Aza-rias, roi de Juda, et de Jérusa (II Par. xxvii, 1-7) ; il était âgé de vingt-cinq ans lorsqu'il monta sur le trône, il régna seize ans à, Jérusalem ; ce fut un prince très-vaillant et très-religieux : il subjugua les Ammonites, bâtit la grande porte du temple et fit faire de grands travaux dans Jérusalem. Ce fut son fils Achaz qui lui succéda (IV Rois, xv, 2 ; Par. xxvii). JOATIIAN, un descendant de Juda fils de Jahaddai (I Par. ii, JOAS JOB, lob, 'A(toÛ(jl, fils d'Issa-char(xLvi, 13), appelé Jasub dans le passage des Paralipomènes (I Par. vu, 1). JOB, patriarche célèbre par sa patience, par sa soumission à Dieu, sa sagesse et ses autres vertus (Ezéc/t. xiv, 14-20; Tob. n, 12, 15 ; Jacq. v, 11), il vivait dans la terre de Hus ; il se vit un jour dépouillé de tous ses biens, privé de ses dix enfants, puis dévoré par une affreuse maladie ; Dieu, touché de sa résignation et n'ayant voulu que l'éprouver, lui rendit la santé, doubla ses richesses, lui donna une nouvelle famille et prolongea sa vie jusqu'à 140 ans. Le livre qui porte le nom de Job dans l'Ancien Testament, contient l'histoire de ce patriarche, et se divise en quarante-deux chapitres;' le but du livre est de démontrer que les souffrances des hommes sont des suites et des châtiments du péché, mais que cependant elles atteignent les hommes pieux pour les éprouver, les purifier et les sanctifier. JOBAB, Jobab, 'Icûêàê, fils de Jectan (Gen. x, 29; I Par. i, 23). JOBAB, roi des Iduméens, fils de ZaradeBosra; ce futHusam du pays des Thémanites qui lui succéda (Gen. xxxvi, 33, 34 ; I Par. i, 44, 45). JOBAB, roi de Madon qui se joignit à Jabin pour combattre Josué (Jos. xi, 1;. JOBAB, descendant de Benjamin (I Par. vm, 10). JOBAB, fils d'Elphaal (I Par. viii, 18). JOBANIA, Iitmia, 'Ie^vaà, fils de Jéroham, Benjamite, un de ceux qui s'établirent les premiers à Jérusalem (I Par. ix, 8). JOCHABED, loehebed, 'Itoxa-êÉ5, épouse et tante d'AmranTet mère d'Aaron, Moïse et Marie (Nomb. xxvi, 59 ; Exod. vi, 20j. JOED, loed, 'Io>à8, Benjamite, fils de Phadaïa (II Esd. xi, 7). JOËL ou JOKIEL, loel, Iw^jX, fils de Samuel le prophète et père d'Héman, chantre (I Rois, viii, 2 ; I Pa?\ xv, 17), il exerçait avec son frère Abia la charge déjugé dans Bersabée. JOËL — m — JOËL, chef de plusieurs familles dans la tribu de Siméon (I Par. iv, 35), il était fils de Josa-bia. JOËL, voir Igaal. JOËL, fils de Phatuel, et un des douze petits prophètes (Joël, i, 1). il était né à Béthoron ou Bétharan entre Jérusalem et Césarée. Suivant certains auteurs, ce prophète vivait du temps du roi Joas, suivant d'autres il aurait été con temporain d'Amos ; d'autres enfin le font contemporain d'Osée. Le sujet de la prophétie de Joël traite de la Judée désolée par un effroyable fléau d'insectes et par une longue sécheresse; ces insectes dévastateurs ne seraient, d'après la plupart des commentateurs, que les ennemis du peuple juif, exprimés d'une manière allégorique. Ce prophète est mentionné par saint Pierre dans les Actes des apôtres (Act. n, 16). Le Livre de Joël ou plutôt les prophéties de Joël se divisent en trois chapitres. JOËL, un descendant de Ru-ben (I Par. v, 4-8). D'après certains auteurs, il serait le fils d'Enoch. JOËL, chef des Gadites (I Par. v, 12). JOËL, lévite, chef des descendants de Gerson, sous le règne du roi David (I Par. xv, 7, 11). JOËL, un des fils de Nébo, et un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères (I Esd. x, 43). JOËL, lévite, descendant de Gerson, sous le règne de David, fils de Héedan (I Par. xxiii, 8; xxvi, 22). C'est probablement le même que celui nommé au ch. xv, 7. JOËL, fils de Phadaia, de la tribu de Manassé (I Par. xxvii, 20). JOËL, lévite, descendant de JOËL Caatli, fils d'Azarie ou Azaria (Il Par. xxix, 12). JOËL,fils de Zechri, Benjamite, un des chefs de la tribu de Juda (II Esd. xi, 9). JOELA, Ioela, 'leXta, fils de Jéroliam de Gédor, il vint se joindre avec son frère Zabadia à David à Siceleg (I Par. xii, 7). JOEZER, Ioezer, 'ItoÇapà, un de ceux qui prirent le parti de David, lorsque ce dernier fuyait la persécution de Satil (I Par. xn, 6). JOGLI, logli, 'EyXt, nom d'homme (Nomb. xxxiv, 22). JOHA, lo'ha, 'Itooà, un des fils de Baria, Benjamite, et chef des différentes branches qui s'établirent à Aïalon, et qui chassèrent les habitants de Geth (I Par. vin. 16). JOHA, 'IwÇas, un des braves de l'armée de David, il était fils de Samri et frère de Jédihel (I Par. xi, 45). JOIIA, 'Iovàx, fils de Joachaz, fut envoyé par Josias pour rétablir le temple du Seigneur (II Par. xxxiv, 8). JOHANAN, lohanane, 'Iwavàv, fils d'Azarias, petit-fils d'Achi-maas et père d'un autre Azaria* (I Par. vi, 9, 10) ; ce fut lui qui exerça le sacerdoce dans le temple que Salomon fit bâtir (I Par. vi, 10). JOHANAN, fils de Caroe, un des capitaines des armées de Na-buchodonosor ; c'est lui qui provint Godolias, institué comme gouverneur en Palestine, qu'Ts-maël fils de Nathanias avait l'intention de l!assassiner. Godolias ne le crut pas et fut massacré peu de temps après (IV Rois, xxv, 23; Jér. xl, 8, 13, 15). JOHANAN, fils d'Elioenai qui était fils de Naarias (I Par. m, 24). JOHANAN, fils de Josias, roi de Juda (I Par. ni, 15). JOHANAN, Benjamite, qui vint se joindre à David lovs<\v\\V vAaaN. . h, ^ Puv. ^w. JOHANAN — 125 — JOHANAN ou JOHANAM, 'lw-vàv, un des braves de la ville de Gaddi qui vinrent se joindre à David lorsqu'il était caché dans le désert (I Par. xii, 12). JOHANAN, 'Iwocvyk (II Par. xxviii, 12). JOHANAN, fils d'Eccetan (I Esd. viii, 12). JOHANAN, fils de Tobie, il avait épousé la fille de Mosollam, prêtre (II Esd. vi, 18). JOHANAN, lévite, un des portiers du temple, il était le sixième fils de Mésélémia (IPar. xxvi, 3). JOHANAN, un des principaux officiers du royaume de Juda sous le règne du roi Josaphat, il commandait 280,000 hommes (II Par. xvii, 15). JOHANAN (II Par. xxm, 1). JOHANAN, descendant de Bé-baï (lEsd. x, 28). JOHANAN, prêtre, et chef de la famille sacerdotale d'Amarias sous le règne du roi Joacim ou Joakim (II Esd. xii, 13). JOHANAN, prêtre et chantre (II Esd. xii, 42). JOHEL, Ioel,9 IwrjX, fils d'Izra-hia, de la tribu d'Issachar (I Par. vii, 3). JOIADA , lehoïada , 'IcoSaè , grand prêtre du temps de la reine Athalie et du roi Joas qu'il sauva de la mort lorsqu'Athalie avait résolu de faire périr tous les rejetons de la race royale pour s'assurer la possession du trône de Juda. Joïada protégea la religion et abolit le culte de l'idolâtrie. Il mourut à l'âge de 130 ans (IV Rois, xi ; II Par. xxiii, xxiv, 1-16) ; il eut un fils appelé Za-charie qui fut grand prêtre et que Joas fit lapider (II Par. xxiv, 20, 21). JOIADA, Ioïada,'loaSas, grand prêtre, successeur et fils d'Eliasib, il eut pour successeur son fils Jonathan (II Esd. xii, 11, 22 ; xiii, 28). JOIADA, père de Banaïas (II Rois, viii, 18 ; I Par. xviii, 17), JOIADA, 'Icoaôdi;, prince et chef de la race d'Aaron ; il vint avec 3,700 hommes se joindre à David qui était alors à Hébron (I Par. xii, 27J. JOIADA, fils de Banaïas et conseiller du roi David, avait succédé à Achitophel (I Par. xxvii, 34). JOIADA, 'IwiSà,fils de Phaséa, assista à la réparation ou construction de l'ancienne porte de Jérusalem (II Esd. ni, 6). JONA, 'I(ova (Luc, iii, 30) ; ce nom est mis par contraction pour Johanna (Jean:. JONADAB, lonadab, 'Icovocôàê. fils de Semmaa frère de David, et cousin d'Amnon : c'était un homme très-prudent et subtil ; ce fut par ses conseils qu'Amnon parvint à abuser de sa sœur Thamar (II Rois, xiii, 3-5, 32, 33). JONADAB, fils de Récab ou Réchab, chef de la famille des Récabites (Jér. xxxv, 6, 10, 19). On suppose qu'il était de Samarie (IV Rois, x, 15, 16); c'est en sa présence que Jéhu fit tuer tout ce qui restait de la maison d'A-chab. JONAS, Ionah, 'Iwva;, un des douze petits prophètes, fils d'A-matlii, né à Geth-Opher (IV Rois, xiv, 25). Il prédit à Jéroboam II, qu'il serait vainqueur des Syriens. Avant de s'acquitter de la mission que Dieu lui donnait d'aller convertir les Ninivites, Jonas voulut résister à cet ordre et chercha à fuir vers Tharsis, mais une tempête s'éleva, et le prophète fut jeté à la mer; il fut englouti par une baleine (Matth. xii, 40) ; après trois jours il sortit vivant du ventre de ce poisson; Jonas alla donc prédire aux Ninivites leur ruine, ceux-ci se convertirent et Dieu leur pardonna. D'après saint Epiphane, Jonas de retour de Ninive, se retira avec sa mère près de Tyr où il demeura jusqu'à sa mort dans la campagne de Saar. Le Livre de Jonas se compose de quatre chapitres. JOHANAN — 126 — jonas JONATHAN, lonathane, Iw-vàOav, grand prêtre et clief de la famille sacerdotale de Milicho, contemporain de Joacim ou Joakim ; il était fils de Joïada (II Esd. xii, 11-14). JONATHAN, fils de Samaa, frère de Jonadab et neveu de David (II Rois, xxi, 21) ; il tua un géant qui avait six doigts à chaque main et dix à chaque pied (I Par. xx, G, 7). JONATHAN, fils de Sagé d'A-rari, et un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 34; II Rois, xxiii, 32). JONATHAN, lévite, fils de Ger-son ou Gersam, et petit-fils de Moïse ; il fat institué prêtre dans la tribu de Dan (Jug. xviii, 30). JONATHAN, fils d'Azahel, qui aida Esdras à abolir les alliances illégales des Juifs avec des femmes étrangères (I Esd.x, 15). JONATHAN, fils de Carée et frère de Johanan (Jér. xl, 8), un des principaux officiers de Nabu-chodonosor (IV Rois, xxv, 23). JONATHAN, fils d'Ozias, intendant des finances du roi David I Par. xxvii, 25). JONATHAN, lévite sous le règne de Josaphat (II Par. xvii, 8). JONATHAN, prêtre représentant la famille de Séméia (II Esd. xii, G, 18). JONATHAS, lonathane, 'Iu>-vdOav, fils de Saiil, remarquable par sa bravoure ; il voua à David une grande amitié et sé fit remarquer dans les guerres que Saul eut à soutenir contre les Philistins (I Rois, xiii, 2 et suiv., xiv, xviii, :*). Lorsque Saiil, jaloux des succès de David, songea à attenter à sa vie, et que ce dernier dut se cacher dans le désert de Siph, Jonathas, toujours fidèle à son ami, vint le voir, releva son courage et lui annonça qu'il succéderait à Satïl sur le trône (I Rois, xix ; II Rois, xxiii, 15-18). Jonathas succomba dans la dernière guerre que fit Saiil aux Philistins, David en eut un profond chagrin (II Rois, i, 19-27). il laissa un fils nommé Miphibo-setli ou Méphiboseth, que David traita avec beaucoup d'égards (II Rois, iv, 4, ix). JONATllAN JONATHAS, fils d'Abiathar, grand prêtre , qui vint avertir Adonias que David avait déclaré Salomon son successeur et l'avait fait reconnaître roi (III Rois, i, 42-48). JONATHAS , surnommé Ap-phus ('Atc^oO:) (I Mach. ii, o), fils du prêtre Mathathias, et frère de Judas Machabée, fut élu chef de l'armée à la place de son frère qui avait été tué en combattant contre Bacchide, général de Dé-métrius (I Mach. ix, 29-31) ; Jonathas remporta plusieurs victoires sur ce général qui finit par. faire une paix avantageuse pour Jonathas. Quelque temps après, dans une guerre entre Démétrius et Alexandre Balès, il embrassa le parti de ce dernier qui le fit venir à Ptolémaïde et le combla de présents pour le récompenser des services qu'il lui avait rendus et principalement par la bravoure et l'énergie qu'il avait montrées en combattant avec succès contre Apollonius, général des armées de Démétrius Nica-tor (I Mach. x). Après la mort d'Alexandre , Démétrius voulut rentrer dans les bonnes grâces de Jonathas qui lui prêta son concours pour réprimer la révolte qui avait éclaté à Antioche (I Mach. xi); bientôt Antiochus. fils d'Alexandre, chassa Démétrius, et monta sur le, trône de Syrie à sa place et s'allia îx Jonathas, mais Tryphon voulant renverser Antiochus et craignant d'en être empêché par Jonathas, assassina ce dernier près de Bas-caman (I Mach. xiii, 23). JONATHAS, fils d'Absalon, et frère de Mathathias (I Mach. xi, 70); il fut envoyé par Simon Machabée contre Joppé pour en chasser les ennemis, ou du mcûxv*. , dans \a V^ de cette ville ne se rendissent à Tryphon (I Mach. xii, 33). JONATHAS — \Ti — JONATIIAS, secrétaire du roi Sédécias ; il traita très-durement Jérémie pendant sa captivité (Jér. (Xxxvn, 15. 20). JONATIIAS, pretre (II Mach. i, 23). r JOPPE, Yapho, 'Ioiurr], ville de la tribu de Dan (Jos. xix, 46), au N.-O. et peu éloignée de Lydde ou Diospolis, aux bords de la Méditerranée, à environ 15 lieues au N.-O. de Jérusalem, elle avait un port, le seul de la Palestine qui mît les Hébreux en communication avec la Méditerranée. C'est dans cette ville que furent débarqués les fameux cèdres du Liban destinés au temple de Jérusalem .(II Par. ii, 16) ; c'est là aussi que s'embarqua le prophète Jo-nas pour Tarchis (Jo?i. i, 3) ; prise sur les Syriens par Judas Machabée, elle tomba ensuite au pouvoir des Romains, qui la brûlèrent (I Mach.x, 47-76; xii, 34; xiv, 15, 34; xv, 28). Elle fut rebâtie par les Juifs, mais Vespasien la lit raser de nouveau et la remplaça par une forteresse. Sous Constantin elle devint le siège d'un évôque ; elle fut fortifiée par Baudouin Ier, et reprise par Sala-din en 1188. Son nom moderne est Jaffa; elle fut prise d'assaut le 6 mars 1799 par l'armée française ; l'histoire a enregistré le dévouement du chirurgien Desge-nettes au milieu des pestiférés. Jaffa s'élève en amphithéâtre au-dessus de la mer sur une colline sablonneuse, elle est entourée d'une enceinte fortifiée ; sa population est de 5.000 habitants, les chrétiens en forment le cinquième (Il Par. h, 14 ; Jon. i, 3 ; I Esd. m, 7 ; I Mach. xiv, 5 ; II Mach. xii, 3 et suiv.). JORA, lorah,1tûÇ>*, ses enfants ou descendants revinrent de Babylone en Judée (I Esd. n, 18); dans le passage d'Esdras (II Esd. vu, 24), le nomdeJora est remplacé par celui deHareph. JONATIIAS JURAI, loraï, 'Iwpée, un des chefs de la famille des Gadites (I Par. v, 13). JORAM, Iehoramc, 'Iwpàfx, fils et successeur de Josaphat, roi de Juda, il fit périr tous ses frères (Azarie, Jahiel, Zacharie, Azarie, Michel et Sapliatie) et les principaux du royaume; il épousa Atha-lie, fille d'Achab et de Jézabel, et excité par sa femme il s'adonna à l'idolâtrie (II Par. xxi ; IV Rois, vm, 18). Elie lui reprocha son apostasie et lui annonça qu'il devait se préparer, lui et son peuple, à souffrir de grands malheurs (II Par. xi, 14 et suiv.). En effet l'Idumée se révolta, la ville de Lobna elle-môme ne voulut pas le reconnaître pour roi (II Par. xxi, 10); les Philistins et les Arabes ravagèrent la Judée, pillèrent Jérusalem et emmenèrent prisonniers les fils de ce roi im-* pie, sauf Joachaz (II Par. xxi, 16). Il fut frappé d'une maladie d'entrailles incurable, souffrit pendant deux ans, et mourut enfin au milieu d'affreuses douleurs (II Par. xxi, 18, 19). Joram avait 32 ans quand il commença à régner, et il régna 8 aiis à Jérusalem (II Par. xxi, 20). JORAM, fils d'Achab et de Jézabel, succéda à son père Ocho-zias, imita l'exemple de ses ancêtres et s'adonna à l'idolâtrie ; il eut à combattre Mésa, roi des Moabites, etBenadad, roi de Syrie, qui assiégea Samarie ; cette ville fut ravagée par une famine épouvantable ; Joram, qui attribuait cette calamité au prophète Elisée, voulut le faire mourir : ce dernier promit alors que la famine se terminerait le lendemain, sa prophétie s'accomplit. Quelque temps après Joram fit la guerre à Hazaiîl, successeur de Benadad. Il fut blessé dans cette expédition et revint à Jezraliel ; Jéhu, un de ses généraux, l'ayant rencontré, le tua et dit à Badarer, capitaine de ses gardes, de jeter son cadavre dans le champ de N'a-both (ÎV Rois, ix, 25). 11 avait régne 12 ans (IW Rois, m, vi, ix ; II Par. xxii, 4 et suiv.). JORAM — 128 — JORAM, voir Adoram. JORAM ou JORAN, prêtre sous le règne de Josaphat, un de ceux qui instruisirent le peuple de Juda(I Par. xvn, 8). JORAM, fils de Zécliri, descendant de Gerson, fils de Moïse (I Par. xxvi, 25). JORIM, Tcopet'p, fils de Ma-that, cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, iii, 29). JOSA, loscha, JW£s, fils d'A-masias, un des principaux chefs de la tribu de Siméon (I Par. iv, 34, 38). JOSABA ou JOSABETH, Ieho-scheba, Ichosckabeat, ^Iuxraêse, fille de Joram, femme du grand prêtre Joïada, et sœur d'Ochozias (II Par. xxn, 11 ; IV Rois, xi, 2, 3) ; elle sauva la vie à Joas, fils d'Ochozias, lorsque la cruelle Athalie fit massacrer tous les enfants mâles de la race des rois de Juda. JOSABAD ou JOZABAD, Ioza-had, 'IeÇeêoûô, fils de Somer, un des serviteurs et des meurtriers du roi Joas (IV Rois, xn, 21). JOSABIIESED, Iouschab'Hes-sed, 'A<roêéô, fils de Zorobabel (I Par. iii, 20). JOSABIA, loschibia, 'Atraêta, père de Jéhu, il était de la tribu de Siméon (I Par. i\\ 35). JOSACHAR, lozachar, 'kÇip-fils de Sémaath, serviteur et meurtrier de Joas (IV Rois, xi, 21). Il est appelé Zabad dans II Par. xxiv, 26. JOSAIA, Ioschavia, 'la>crta, fils d'Elnaem, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 46). JOSAPHAT, lehosekaphate , 'Icotra^àt, fils d'Ahilud, avait la charge des requêtes auprès de David (II Rois, viii, 16) et fut chancelier sous le roi Salomon (III Rois, iv, 3). JOSAPHAT, prêtre sous le roi David ; il était chargé de sonner de la trompette devant l'arche (I Par. xv, 24). JORAM JOSAPHAT, fils de Pharné, intendant des vivres pour la maison de Salomon (ÎII Rois, iv, 17). JOSAPHAT, fils de Namsi, et père du roi Jéhu (IV Rois, ix, 2, 14). JOSAPHAT de Math an i, le Mithnite, 6 Matôavu un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 43). JOSAPHAT, roi de Juda, fils d'Asa et d'Azuba, il avait 35 ans lorsqu'il commença à régner, il régna 25 ans dans Jérusalem (III Rois, xn, 42). Ce fut un des princes les plus vertueux d'entre les rois de Juda ; son premier soin en montant sur le trône fut d'abolir le vice et l'idolâtrie ; il avait su organiser une très-forte armée ; aussi était-il très-redouté de ses voisins ; les Philistins et les Arabes lui payèrent un tribut considérable. Cependant il fut blâmé pour s'être allié avec l'impie Acliab ; néanmoins Dieu le prit sous sa protection et il put sortir vainqueur de la guerre qu'il soutint contre les Ammonites, les Moabites et les Iduméens. Josaphat fut enseveli dans le sépulcre des rois. Son fils Joram fut son successeur (III Rois, xv, 24 ; IV Rois, vin, 16; II Par. xvn, 1 ; xxi, 3). JOSAPHAT (vallée de), KotXà; 'laxiaçàt, appelée aussi, Vallée de bénédiction (II Par. xx, 26 ; Joël* ni, 2, 12). D'après l'opinion la plus commune on attribue son nom à Josaphat, roi de Juda, prince renommé pour sa piété. Cette vallée s'étend à l'E. de Jérusalem, entre la ville et le mont des Oliviers; elle est traversée par le torrent du Cédron. D'autres supposent que Josaphat, nom appellatif, signifie jugement de Dieu et que c'est dans cette vallée que le Seigneur a dit qu'il assemblerait tous les ennemis de son peuple pour les juger. JOSÉDEC, lehotsadok, 'U^-ôâ*, àir ^vyîwv*. JOSÉDE€ — m — (I Par. vi, 14, 15); il eut un fils appelé Josué (I Esd. m, 2 ; II Esd. xii, 26). JOSEPH, Joseph, 'Ia><77i<p, fils de Jacob et de Rachel (Gen. xxx, 24) ; ses frères, jaloux de l'amitié que lui portait son père, résolurent de le perdre. Un jour donc qu'il vint à Sichem, ils le descendirent dans une citerne desséchée pour l'y laisser périr, cependant ils le vendirent à des marchands madianites ou ismaélites qui allaient en Egypte. Là il fut vendu à Putiphar, qui, reconnaissant son intelligence, lui donna l'administration de ses biens; la femme de Putiphar conçut alors une vive passion pour lui et, n'ayant pu la lui faire partager, l'accusa d'avoir voulu attenter à son honneur. Putiphar le fit jeter en prison où il expliqua à l'échanson et au pan-netier du roi des songes qu'ils avaient eus et les interpréta si bien que le bruit s'en étant répandu, il fut appelé par le roi qui lui demanda l'explication des siens. Ce prince fut tellement émerveillé de ses conseils qui contribuèrent à délivrer son peuple d'une famine do sept années, qu'il le fit souverain seigneur de ses Etats : Joseph lit aussitôt venir son père et ses frères* et leur donna la terre de Gessen. 11 avait épousé Aseneth fille de Putiphar, prêtre d'Hélio-polis (Gen. xli, 45), dont il eut deux enfants Manassé et Ephraïm (Gen. xli, 51, 52), d'où sortirent deux tribus israélites. Joseph mourut à l'âge de 110 ans ; il avait exprimé le vœu d'être ramené dans la terre promise pour y être enseveli avec ses pères. Son corps fut embaumé et mis dans un cercueil en Egypte (Gen. l, 25 ; Exod. xni, 19) ; il fut donné en garde à la tribu d'Epliraïm qui l'enterra près de Sichem (Jos. xxiv, 32), dans le champ que Jacob avait donné à Joseph un peu avant sa mort (Gen. xxx, 24; l). JOSEPH, époux de Marie et pfiro nourricier de Jésus-Christ, était fils de Jacob (Matth. i, 15) ; c'était un charpentier de Nazareth (Luc, ii ; Matth. xiii, 55). joseph JOSEPH, Josseph, chantre et musicien fils d'Asaph (I Par. xxv, 2, 9). JOSEPH, représentant et chef de la famille sacerdotale de Sébe-nias (II Esd. xii, 14). JOSEPH, un bisaïeul de Judith (Jud. viii, 1). JOSEPH, descendant de Bani, et un des Juifs qui avaient épousé des femmes étrangères (I Esd. x, 42). JOSEPH, un des officiers juifs qui furent battus par Gorgias (I Mach. v, 56, 60). JOSEPH, il est cité comme étant le frère de Judas Machabée (II Mach. viii, 22) ; il est probable que c'est Jean qu'on a voulu nommer dans ce passage. JOSEPH, cité dans la généalogie de Jésus-Christ et fils de Jona (Jean) (Luc, m, 30). JOSEPH, fils de Juda (Luc, m, 26). JOSEPH , fils de Marie, sœur de la sainte Vierge (Matth. xiii, 55;. JOSEPH U'ARIMATUIE, 'Iw-<jr)ç ô âno 9Apt|xa6at'a;, disciple secret de Jésus-Christ ( Jean, xix, 38 ; Luc, xxiii, 50),dont il demanda le corps à Pilate et, s'étant fait aider par Nicodème, le descendit de la croix et le fit mettre dans le sépulcre qu'il avait fait tailler dans le roc (Matth. xxvii, 57-60; Marc, xv, 43-i6). Le corps de Joseph fut, dit-on, apporté en l'abbaye de Moyenmentier ou plutôt Moyen-Moustier. JOSEPH BARSABAS, Botpaà-6aç, surnommé le Juste (Act. i, 23), un des disciples de Jésus-Christ ; il fut proposé avec saint Mathias pour remplacer Judas le traître, ce fut saint Mathias qui fut choisi. JOSIAS, Ioschiahou, 'foxri'aç, fils d'Amon, roi de Juda, et d'Idi-da, il avait 8 ans lorsqu'il commença à régner, et régna 31 ans à Jérusalem (IV Rois, xxii, 1). Ce prince purgea Jérusalem de toutes les idolâtries que ses prédécesseurs y avaient introduites, il répara le temple où le grand prêtre Helcias trouva le livre de la loi de Moïse, et renversa tous les autels dédiés aux idoles, en rétablissant dans tout le royaume le culte du vrai Dieu. La dernière année de son règne, il eut une guerre à soutenir contre Né-cliao roi d'Egypte, il fut blessé mortellement dans une sanglante rencontre près de Mageddo ; ses serviteurs ramenèrent son corps à Jérusalem et l'ensevelirent dans son sépulcre. Ce fut son fils Joa-clias qui lui succéda (IV Rois, xxn-xxiv, 30 ; II Par. xxxiv, xxxv). — 130 — JOSIÀS JOSIAS, fils de Sophonie, et trésorier du temple (Zach. vi, 10), il est appelé Hem (ib. 14). JOSPHIAS, Iosiphia, 'Ioxje^îa. le père ou l'aïeul de Selomith qui revint de Babylone avec Esdras i l Esd. viii, 10). JOSUÉ, Iehoschoua, 'I^dou:, fils de Nun, il s'appelait auparavant Osée (Nomb. xiii, 9, 17 ; I Par. vii, 27), il était de la tribu d'Ephraîm; dans le passage de l'Ecclésiastique (Eccli. xlvi, 1), il est désigné par Jésus Navé. Moïse l'attacha à son service et le désigna pour son successeur; il fut d'abord envoyé dans la terre de Chanaan que Dieu avait promise aux Israélites, afin d'en considérer l'étendue et la situation, à son retour ses compagnons firent une description exagérée de la stature gigantesque et de la force des habitants de ce pays. Josué et Caleb osèrent dire la vérité et montrèrent tant de courage en cette circonstance qu'ils furent les seuls qui entrèrent dans la terre promise ; se conformant à la mission qui lui avait été donnée, Josué prit des dispositions pour conquérir la terre de Chanaan, s'avança vers le Jourdain que le peuple traversa à pied sec, campa à Galgala, de là marcha sur Jéricho qu'il détruisit entièrement et s'empara aussi de la ville d'Haï ; il se dirigea ensuite vers les monts Hébal et Garizim où il dressa un autel, battit près de Gabaon les cinq rois alliés chananéens ; après avoir subjugué le sud il marcha contre les rois alliés du nord et les défit près du lac Mérom ; à la suite de ces expéditions victorieuses ayant atteint son but, Josué fit le partage du pays conquis aux diverses tribus. Se voyant près de sa fin il rassembla le peuple à Sichem et lui fit ses adieux, lui recommandant de servir le Seigneur et de lui obéir en toutes choses. Il mourut à l'âge de 110 ans et fut enseveli à Thamnatsaré situé sur la montagne d'Ephraîm (Jos. xxiv, 30; Exod. xvii, 9-14; Deut. xxxi, 23). Le livre de la Bible qui porte le nom de Josué est, d'après les uns, attribué à Josué, d'après d'autres il n'en serait pas l'auteur et ce livre ne porterait son nom que parce qu'il en est le principal personnage. Polus et Lightfoot pensent que le grand prêtre Phi-néas fut l'auteur du livre de Josué. Ce livre est divisé en vingt-quatre chapitres. JOSUÉ le Bethsamitc; c'est dans son champ que s'arrêta ie chariot qui portait l'arche (1 Rois, vi, 14, 18). JOSUÉ (IV Rois, xxiii, 8), un des gouverneurs ou magistrats de Jérusalem. JOTA (Jos. xv, 54), voir Jeta. JOURDAIN, lardène, 'lopôàvyj; v Esch-Scheriah ou Scharia), le fleuve le plus grand de la Palestine, dont les sources sont situées au pied des montagnes de l'Anti-Liban ; l'eau du fleuve jaillit d'une grotte située près de Panéas (Philippe fils d'Hérode lui donna le nom de Césarée), aujourd'hui le village de Bànias ; à une petite distance de ce village elle s'unit à un ruisseau provenant du Tell-el-Kady et tombe dans le lac Mérom (Bahr-el-Houlé) où plusieurs ruisseaux se réunissent ; en sortant de ce lac to\JA se con\'ovv<\?a\\ dain, qui, suivant un lit rocailleux pendant environ trois lieues, arrive au lac de Tibériade ou mer de Galilée (Bahr-Tabarié), où ses eaux s'accroissent et se déversent dans la mer Morte. Son cours est d'environ 97 kilom. à vol d'oiseau, mais en réalité de plus de 300 kil. à cause des sinuosités sans nombre qu'il trace dans la vallée ; ses deux affluents les plus importants sont : l'Hiéromiax (Nahr Jarmuk) et le Jaboc (Wady Zerka), sa largeur est d'environ 20 mètres du lac Mérom à celui de Tibériade ; après ce dernier lac sa largeur augmente de GO mètres, et au moment où il se jette dans la mer Morte il atteint de 100 à 150 mètres de large. L'Ecriture rapporte les différents miracles qui se firent dans le Jourdain, ses eaux se retirant pour laisser un passage libre aux Hébreux sous la conduite de Josué (Jos. ni, 13) ; Elie et Elisée le passèrent en marchant sur les eaux (IV Rois, n, 8, 14) ; Elisée fit surnager le fer de la cognée qui était tombée dans ce fleuve (IV Rois, vi, G, 7) ; le Christ reçut le baptême dans le Jourdain (Matth. m, 16). JÔS1ÀS — 131 — JOURDAIN JOZABAD, lozabad, 'IwÇa6à6, fils d'Obédédom, un des portiers du temple (1 Par. xxvi, 4). JOZABAD, commandant un détachement de mille hommes de la tribu de Manassé ; il assista David dans ses guerres contre Saiil (I Par. xii, 20). JOZABAD, un des capitaines de Josaphat (II Par. xvn, 18). JOZABAD, un des gardes des greniers sous les ordres de Clio-nenias et Séméi sous le règne du roi Ezéchias (II Par. xxxi, 13;. JOZABAD, chef des lévites ^11 Par. xxxv, 3). JOZABED, lozabad, 'Io>Ça6à8, lévite, fils de Josué, qui aida Mére-mothjfilsd'Urie, à transporter dans le temple, l'argent, l'or et les vases qui avaient été offerts par tous ceux qui s'étaient trouvés dans Israël (i Esd. vin. 331. JOZABAH JOZABED, prêtre, fils de Phe-shur (I Esd. x, 22). JOZABED (II Esd. viii, 7). JUBAL, loubal, 'IouëàX, fils de Lamecli et de Ada, inventeur de la harpe et de l'orgue (Gen. iv, 21, 22). JUCADAM Jakdeame, 'A{Ky.au., ville de la tribu de Juda au S. (Jos. xv, 5G). JUCHAL, Iehouchal, 'Iwaya)., fils de Selémias, député par le*roi Sédécias auprès de Jérémie pour l'inviter à prier pour lui (Jér. xxxvn, 3). JUD, Iihoud, ville de la tribu de Dan (Jos. xix, 45). JUDA ou JUDAS, Jehouda. 'Iouoà, 'IovSaç, fils de Jacob et de Lia. sauva la vie à Joseph son frère, en proposant à ses autres frères de le vendre à des marchands ismaélites (Gen. xxix, 35; xxxvn, 2G) ; il eut pour femme la fille d'un Chananéen, appelée Sué, qui lui donna trois fils, Her, Onan et Sela (Gen. xxxviii, 2) ; la postérité de ces trois fils forma la tribu de Juda (Nomb. xxvi, 20). JUDA (tribu de), nom de l'une des tribus d'Israël, quelquefois donné à l'ensemble du pays. Elle était située au S. de la terre de Chanaan, séparée du désert par une suite de montagnes, appelées montagnes de Juda: son territoire s'étendait primitivement de la mer Morte à la Méditerranée, mais plus tard il se trouva réduit du côté de l'O. Cette tribu était plus considérable que les autres et embrassait avec celle de Benjamin la plus grande partie de la terre de Chanaan. Au retour de la captivité ce nom de Juda reçut une grande extension et devint synonyme du mot Judée. Ses habitants sont appelés peuple de Juda, on les nomma aussi Juifs (11 Rois, n, 10; xx, 2; I Par. v. 2; xxvin, 4; Nomb. ii, 3 ; Gen. xlix, 9 ; Deut. xxx, 7 ; III Rois, xii, 21 ; xi v. 21 ; Jér. n, 28 ; IV Rois, xxii, 17: Il Par. xi. 14; Matth. n. .V. JUDA — 132 — JUDA (montagnes de), voir Juda (tribu de). JUDAS MACHABÉE, Mocxxa-êato;, fils de Mathathias ; il succéda à son père dans la charge de chef du peuple d'Israël (I Mach. m, 1, 2 et suiv.). Sa première expédition fut dirigée contre Apollonius, général des troupes d'Antiochus Epiphane, qu'il vainquit et qu'il tua. Séron, capitaine syrien, ayant voulu se mettre à la tête des troupes, fut aussi vaincu; Nica-nor, Gorgias et Ptolémée, capitaines renommés, ne furent pas plus heureux ; Lysias lui-même, régent du royaume en l'absence d'Antiochus, s'étantmis à la tète de soixante mille hommes, fut défait près de Béthoron (I Mach. iv, 28, 29 et suiv.). Quelque temps après Judas défit encore Timothée et Bacchide, capitaines syriens, et transporta à Jérusalem tout le butin qu'il avait pris sur ses ennemis (II Mach. viii, 30) ; enfin, aide de ses frères, il chassa tous les ennemis de sa nation et purifia la Judée de toutes les idolâtries. Ce vaillant homme trouva la mort dans une expédition que Bacchide, général d'armée de Démétrius, conduisait ; ses frères Jonathas et Simon emportèrent son corps et le mirent dans le sépulcre de leur famille à Modin (I Mach. ix, 19, 20). JUDAS L'ISCABIOTE ou Judas le Traître, Mouôocs '1<jxapiw-ttk, fils de Simon (Jean, vi, 71 ; xiii, 2, 26; Matth. x, 4; Marc, xiii, 19 ; Luc, vi, 16). 11 fut choisi par Jésus-Christ pour être du nombre de ses apôtres. C'est lui qui livra Notre-Seigneur à ses ennemis moyennant trente sicles (Matth. xxvi, 14 ; Marc, xiv, 10; Luc, xxii, 3) : en effet, sachant que Jésus avait l'habitude de se rendre tous les jours dans le jardin de Gethsemani, il s'y rendit après être convenu avec les prêtres qui devaient s'en emparer qu'il le leur désignerait en lui donnant un baiser fMatth. xxvi, 30. 47 : Marc. ( JUDA xiv, 43 ; Luc, xxii, 47 ; Jean,xviu, 2). Lorsque Judas apprit la condamnation de Jésus, le remords s'empara de son âme, désespéré et fou de douleur il jeta les trente sicles dans le temple et alla se pendre (Matth. xxvii, 3 et suiv.). Dans les Actes des apôtres (Act. i. 18) il est dit « qu'il se pendit et creva par le milieu du ventre et que toutes ses entrailles s'étaient répandues. » JUDAS ou JUDE, surnommé Barsabas, 'IouSaç Bap<ra6à!; : il fut choisi avec Paul, Barnabé et Silas pour porter à Antioche les décrets du concile que les apôtres avaient tenu à Jérusalem (Act. xv, 22 et suiv.). JUDAS ou JUDE, surnommé Thadé ou Lebbée (0aô8atoç, Aeê-êaïoç), apôtre ; il était fils de Marie, sœur de la sainte Vierge, et frère de saint Jacques le Mineur (Matth. xiii, 55 ; Marc, vi, 3 ; Luc, vi, 16; Act. i, 13). D'après certains auteurs il aurait prêché l'évangile en Judée, en Galilée, dans la Samarie et l'Idumée, puis en Arabie, en Syrie, en Mésopotamie et en Perse. Nous avons de cet apôtre une épître catholique ; elle fut écrite à l'occasion de certains séducteurs contre lesquels l'apôtre prémunit ses lecteurs, il y combat les faux docteurs qui corrompaient la sainte doctrine. Les Evangiles ne nous rapportent de lui qu'un seul fait, la demande qu'il adressa au Sauveur pendant la cène : « Seigneur, d'où vient que vous vous déclariez à nous et non pas au monde ? » (Jean, xiv, 22). Selon quelques-uns il serait mort martyr à Beirouth en Syrie. JUDAS (II Mach. i, 10 ; n, 14). c'est celui probablement dont parle Josèphe et qui est surnommé l'Essénien, il avait le don de prophétie. JUDAS, surnommé Gaulonite, du lieu de sa naissance Gamala dans la Gaulonitide, mais le plus souvent le Galiléew C v \\ cAwaxW \v Vàvx? Vs JUDAS — 133 — ter le peuple de la Judée pour s'opposer au dénombrement que fit Cyrinus le proconsul ; la révolte fut apaisée et Judas y perdit la vie (Act. v, 37). JUDAS, habitant de Damas et dans la maison duquel logeait Saul de Tarse (Act. ix, 11). JUDÉE. 'Iou8ata, appelée aussi pays de Juda, une des quatre grandes divisions de la Palestine formée après le retour de la captivité ; elle se composait des anciennes tribus de Juda, de Benjamin, de Dan, de Siméon et du pays des Philistins, et comprenait tout le midi de la Palestine (Matth. m, 1 ; iv, 25 ; xix, 1 ; Marc, x, 1; Luc, i, 65 ; ii, 4 ; xxiii, 5 \Jean, m, 22; Act. n, 9). JUDI, Iehoudi, fils de Natha-nias, un des premiers officiers du roi Joakim, fut envoyé par ce dernier à Baruch pour lui prendre le livre qu'il avait lu au peuple (Jér. xxxvi, 14,23). JUDITH, Jehoudith, 'louôîO, 'Iovôeiô, 'Iou8rj0, fille de Béer Hé-théen et épouse d'Esau (Gen. xxvi, 34). JUDITH, fille de Mérari, avait épousé Manassé et descendait de Siméon (Jud. ix, 2) : c'était une femme fort belle et très-pieuse, qui sauva sa ville et son peuple d'une invasion des Assyriens (Jud. viii, 1 et suiv.), conduits par Ho-lopherne, général de Nabuchodo-nosor, qui à ce moment assiégeait Béthulie ; cette femme courageuse demanda à être présentée à Holopherne, et profitant du sommeil de ce dernier, elle lui trancha la tête. La consternation des LA ABIM, Loudime, Aaéie((ji,fils de Mesraïm (Gen. x, 13). On suppose qu'il fut la souche des Libyens. I.AAD, Lahad., Aàao, descen JUDAS Assyriens fut tellement grande qu'ils battirent en retraite après avoir éprouvé de grandes pertes. Cette femme mourut à Béthulie à l'âge de 105 ans. Le livre de Judith, divisé en 16 chapitres, con -tient l'entreprise d'Holopherne et l'acte d'héroïsme de Judith ; on ignore le nom de l'auteur de ce livre. JUIFS, c'est le nom que prirent tous les enfants d'Israël après le retour de la captivité de Babylone, il dérive de Juda, parce qu'alors la tribu de Juda se trouvait être la plus puissante ; l'histoire des Juifs est une continuation de celle des Hébreux ou des Israélites. JULE, 'loûXioc, centenier dans la cohorte appelée l'Auguste, c'est entre ses mains que Festus remit saint Paul, et les autres prisonniers qu'il était chargé de conduire à Rome (Act. xxvn, 1-3). JULIE, 'IovXt'a, une femme chrétienne de Rome, peut-être la femme ou la sœur de Philologue, que saint Paul salue (Rom. xvi, 15). JUN1E, 'Io\ma, parent de saint Paul et disciple de Jésus-Christ (Rom. xvi, 7). JUPITER, Zsuç. Les habitants de la ville de Lystre en Lycaonie appelaient Barnabé : Jupiter, et saint Paul Mercure (Act. xiv, 11-13). Antiochus Epiphane, voulant forcer les Juifs à abandonner le culte de Dieu, et pour profaner le temple de Jérusalem, ordonna qu'on l'appelât le temple de Jupiter-Olympien, et celui de Ga-rizim le temple de Jupiter l'Etranger (II Mach. vi, 2). dant de Juda, fils de Jahath (1 Par. iv, 2). LAADA, Laeda, Aaa8x, fils de Séla (I Par. iv, 21). LAADAN, Laeaatic, AaaSâv, LAADAN — 434 — descendant d'Ephraïm, fils de Thaan (I Par. vu, 26). LABAN, Labane, Xâêw, fils de Bathuel et petit-fils de Nachor et de Melcha, arrière-neveu d'Abraham, frère de Rébecca et père de Lia et de Rachel. Jacob son neveu demeura longtemps chez lui, ils ne vécurent pas toujours en bonne intelligence [Gen. xxiv, 19, 29-60; xxvii, 43; xxix, 4). LABAN, Labane, Aoéov, nom d'un lieu du désert que les Israélites traversèrent sous la conduite de Moïse (Dent, t, 1). Dom Calmet le place au delà du Jourdain dans les plaines de Moab. LABANA, Libna, Aaêavà, ville située dans la tribu de Juda au S. (Jos. xv, 43). LABAN AT H, Schi'hor-Libnath, Aaêavàô, ville de la tribu d'Aser (Jos. xix, 26). Selon certains commentateurs Sihor-Labanath qu'ils ne séparaient pas, ne serait pas le nom d'une ville, mais le nom d'un fleuve. LACÉDÉMONE ou Sparte, Aa-oceôoufjuuv, capitale de la Laconie dans le Péloponèse, située sur le bord de l'Eurotas. Les Hébreux ne commencèrent à connaître les La-cédémoniens que depuis les Ma-chabées. Aréus ou Arius, roi de Lacédémone, satisfait de l'alliance qui existait entre les Juifs et les Lacédémoniens, écrivit une lettre reconnaissante à Onias grand prêtre (I Mach. xii, 7 et suiv.). Jona-thas Machabée pour renouveler l'alliance des Juifs avec les Romains, envoya des députés à Rome en leur disant de passer par Lacédémone pour renouveler aussi leur ancienne alliance (II Mach. xii, 6). Jason, faux grand prêtre, se retira à Lacédémone (II Mach. v, 7). Ce pays était d'abord habité par les Lélèges, les Achéens, puis les Doriens qui y fondèrent la monarchie de Sparte, appelée auparavant Lacédémone. La Sparte moderne, située près de l'emplacement de la Sparte antique, s'élève sur la plus méridionale des émi-nences de la plaine de Mistra et s'étend au S. jusqu'à la petite rivière de Magoula ; cette ville nou-veUe a pris un développement rapide, au détriment de Mistra aujourd'hui abandonnée. Quelques débris informes marquent seuls l'emplacement de la cité de Lycurgue ; Sparte occupait les petites collines qui s'élèvent sur la rive droite de l'Eurotas et au N. de la ville moderne ; les formidables chaînes du Taygète et du Parnon qui la ceignent de toutes parts lui servaient de défense. LABAN LACÉDÉMONIENS ou Spartiates, Aaxeôatfiovioi, l7raptiàiat, habitants de Lacédémone (I Mach. xii, 2, 5, 6, 20, 21 ; xiv, 20, 23 ; xv, 23; II Mach. v, 9). LACH1S, Lachisch, Aa/etç, ville de la tribu de Juda située au S.-O. de Jérusalem (,Jos.xx, 39), capitale des États amorrliéens ; elle fut prise par Josué {Jos. x, 33), fortifiée par Roboam (II Par. xi, 9), fut assiégée par Sennachérib (IV/{ou, xviii, 14 ; xix, 8 ; II Par. xxxn, 9 ; Isaïe, xxxvi, 2), et par Nabucho-donosor (Jér. xxxiv, *). Les Juifs habitèrent cette ville après le retour de la captivité (Il Esd. xi, 30). Les ruines qui entourent Oum-Lakis, seraient probablement les restes de l'antique Lachis. LAEL, Lael, Aar,),, descendant de Gerson et père d'Éliasaph (Nomb. ni, 24). LAHÉLA, voir Hala. la hem, Le'hem, ce mot est mis pour Bethléem (I Par. iv, 22). LAIS, voir Dan. LAIS, Laïsch, 'Apiei'c, ïetofjc, père de Plialti ou Phaltiel ; de la ville de Gallim (I Rois, xxv, 44 ; II Rois, ni, 15). LA1SA ouLAYSE, 'A).a<râ, ville de la tribu de Benjamin peu éloignée de Bérée ou Bérotli, remarquable par la bataille que livra Judas Machabée à Bacchide et à Alcime, généraux syriens (I Mach. îx, 5). LAMECH, Leme.ch, cen&avyt C/>x\\\, LAMECH — 135 ~ il eut deux femmes Ada et Sella, qui lui donnèrent pour enfants : Jabel, Jubal, Thubalcaïn et Noëma (Gen. iv, 18-24). LAMECH, fils de Matliusalem, et père de Noé (Gen. v, 25-31 ; I Par. î, 3 ; Luc, m, 36). LAMPSAQUE, Safit|/à(AYi, ville de la Mysie sur l'Hellespont (les Dardanelles) (I Mach. xv, 23). Il n'y reste aucun vestige d'antiquité, on la nomme aujourd'hui Lampsaki, peu éloignée du village de Tchardak. LAMUEL, Lemouel. Ce nom signifie qui est à Dieu, il est cité dans les Proverbes (xxxi, 1-3). On suppose que c'est le surnom de Salomon. LAODICÉE, AaoStxeta, ville de la Phrygie, elle était située près du fleuve Lycus. Il s'y forma une communauté chrétienne (Apocal. î, 11; m, 4). Saint Paul adressa une épître à ses habitants (Col. n, 1 ; iv, 13, 15, 16). On a identifié cette ville avec Eski-Hissar peu éloignée de Denizlu. LAODICÉENS, AaoStxetç, habitants de Laodicée (Col. iv, 16). LAOMIM ou LOOMIM, Leou-mime, AatojAEÊii. fils de Dadan (Gen. xxv, 3 ; I Par. î, 32). LAPIDOTH, Lapidoth, Aaqpei-8a>6 ; c'est le nom de l'époux de la prophétesse Débora (Jug. iv, 4). Quelques-uns cependant ont voulu y voir le nom du village qu'elle habitait. LASTHÈNES, Aaff6evyj;, gouverneur de la Syrie, contribua à établir Démétrius II, Nicator sur le trône (I Mach. n, 67, 68 ; xi, 30, 31). LATUSIM ou LATUSSIM, Le- touschime, AaToudietji, fils de Dadan (Gen. xxv, 3 ; I Par. î, 32). LAYSE, voir Laïsa. LAZARE, AàÇapoç, frère de Marie et de Marthe, il était do Béthanie (Jean, xi, 1-44). Etant tombé malade, il mourut ; il était déjà depuis quatre jours au tombeau lorsqu'il fut ressuscité par le Soigneur (Jean, ait, 1-4). LAMECH LAZARE. C'était un pauvre mendiant couvert d'ulcères qui demeurait couché à la porte d'un riche (Luc, xvi, 19, 20) ; certains commentateurs regardent ce nom comme s'appliquant au Lazare fictif de la parabole de saint Luc. LEBANA,Z>6ana, Aaéavd>, chef de la famille nathinéenne dont les enfants revinrent de Babylone (I Esd. ii, 45). LEBAOTH, voir Bethlebaoth. LEBBÉE, voir Judas ou Jude. LEBNA, voir Labana. LEBNI, Libni, Aoêevi', fils de Gerson (Nomb. m, 18) ; il est appelé Lobni dans VExode (vi, 17) et Lédan ou Léédan dans les Pa-ralipomènes (I Par. xxiii, 7). LEBONA, Lébonâ, Asowvà, ville située dans la tribu d'Ephraîm au N. de Silo, entre Béthel et Sichem (Jug. xxi, 19). On l'appelle aujourd'hui El-Lebben, elle est abandonnée et ressemble à une cité ruinée. Les rochers d'alentour présentent beaucoup de grottes sépulcrales. LÉCHA, Lécha, Ayjyd, il est cité dans la généalogie de Juda comme un des descendants de Séla, il était^fils de Her (I Par. iv, 21). LÉCHI, voir Ramathléchi. LÉCI, Lik'hi, Aafils de Sé-mida (I Par. vu, 19), il descendait de Manassé. LECUM. Lekoume, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 33). LEDAN, voir Lebni. LEUEMAN, Lahmasse, Ma/éç xal Maaxujç, ville, de la tribu de. Juda située au S. (Joi. xv, 40). LESA ou LAIISA, Lécha, Aaerâ, ville marquant les limites de la terre de Chanaan, se trouve située au S.-E. de la Palestine. On suppose que c'est la même ville que Calirrhoé, où se trouvent des sources thermales à l'embouchure du Wadi-Zarcha (Gen. x, 19). LESEM, Lescheme, Aaxeiç xal Asff£vvôàx,lamême ville que Lais, fut nommée plus tard Dan, par les enfants de Dan qui assiégèrent cette ville, la prirent et l'habitèrent LESEM — 136 — en l'appelant Lesem-Dan (Jos. xix, LEVI, Lévi, Àeuei, fils de Jacob et de Lia, né en Mésopotamie, devint le chef de la tribu qui porte son nom, laquelle tribu se divisa en trois familles lévitiques, dont ses trois fils, Gerson, Caath et Mérari, furent la souche (Gen. xxix, 34; Exod. vi, 16 et suiv.). Il vengea l'affront fait à sa sœur Dina en passant au fil de l'épée tous les habitants de Sichem; son frère Siméon l'assista (Gen. xxxiv). Il mourut à l'âge de lii7 ans (Exod. vi, 16). LEVI, fils de Melchi (Luc. in, 24)., LÉVI, fils de Siméon (Luc. ni, 29)., LEVI, fils d'Alph'.io (Marc, ii, 14; Luc, v, 27, 29). LÉVITES, Aeuïxai, nom donné à tous les descendants de Lévi. La tribu de Lévi se divisait en deux classes : les lévites et les prêtres ; ceux-ci formaient le degré le plus élevé, les lévites le degj'é inférieur du personnel sacré, et n'étaient que les auxiliaires des prêtres {Nomb. xviii, 2-6; xxxv, 2; III Rois, vin, 4 ; I Esd. ii, 70 ; Jean, i, 19; Jos. xxi, 3, 41); ils remplissaient aussi les fonctions de juges {Deut. xvii, 18 ; I Par. xxiii, 4 ; II Par. xix, 11). Les lévites n'entrèrent point dans le partage de la terre promise avec les autres tribus, on leur assigna quarante-huit des meilleures villes. LIA, Léa, Ain, fille de Laban et femme de Jacob (Gen.XKÎx, 1G) et sœur de Racliel ; elle eut six fils et une fille : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon et Dina (Gen. xxx-xxxi). LIBAN, Libanone, Atéavoç, chaîne de montagnes formant la limite septentrionale de la terre promise ;elle s'étend depuis les environs de Sidon au N. de Tyr jusqu'au voisinage de Damas à l'O. et se divise en deux branches l'une à l'occident, qui est le Liban, aujour-jourd'hui Dachobeî Libnân, l'autre à l'orient, l'Anti-Liban, aujourd'hui Dschebel-esch-Schurky ; entre ces deux branches est située la Célésyrie ou Syrie-Creuse, aujourd'hui el-Bukâa, arrosée par le fleuve Litâny (Jos. xi, 17) ; le prolongement S.-O. de l'Anti-Liban est la montagne Hermon (Dsche-bel-esch-Scheik). Les principaux sommets du Liban sont : Dsche-bel-Makmel, Dschebel-Sunnin, Dschebel-er-Ràhân, Dschebel-el-Garb, Dschebel-esch-Choukif ; ces sommets atteignent une hauteur d'environ 3,000 mètres. Non loin du sommet septentrional du Liban, près du village de Bschirraï se trouve un bois de cèdres, célèbre dès la plus haute antiquité (Is. xl, 16 ; Ps. lxxi, 16). Le temple de Jérusalem était bâti des arbres du Liban (Zacli. xi, 1 ; Êzéch. xvn, 3 ; Cant. v, 15). Il sort du Liban et de l'Anti-Liban divers fleuves, vers le N. l'Oronte, vers le S.-O. le' Léonte; l'Anti-Liban déverse vers l'E. les eaux d'Amana et de Pharphar sur Damas, vers le S. le Jourdain traverse le lac de Géné-zareth. Le Liban est habité aujourd'hui par les Maronites (Deut. i, 7 ; xi, 24 ; Jos. i, 4 ; xm, 5 ; Jug. m, 3 ; Cant. vu, 4). LIBYE, Aiê'jY], Atéua. On donnait autrefois ce nom à la plus grande partie de l'Afrique ; la Libye s'étendait de l'Egypte au pays de Cyrène (Act. ii, 10) et sous la forme de Lubim ou Laabim paraît avoir appartenu originairement à la Cyrénaïque ; il est à remarquer que rarement ce nom de Libye est séparé de celui d'Ethiopie {Dan. xxx, 5). Ses habitants s'appelaient (Êzéch. xi, 43 ; Libyens II Par. xii, 3 ; xvi, 8 ; Jér. xlvi, 9). La Bible désigne les Libyens primitifs sous le nom de Phuth (Gen. x, 6). LIN, Acvoç, chrétien de Rome dont parle saint Paul dans la seconde épître à Timothée (II Tim. iv, 21). LITHOSTROTOS,^W^s > raêêotôâ. ' c? m m^V ^c^ ^v , signifie foi ex ^ ^ hébreu est appelé Gabbatha ; c'était un lieu à Jérusalem où Pilate s'assit dans son tribunal pour juger Notre-Seigneur (Jean, xix, 13). LÉVI — 137 — LITIIOSTROTOS LIV1AS, voir Betharan. LOBIVA, voir Lebna. LOBNI, voir Lebni. LOD, voir Lydda. LODABAR, Lôdebar, AaSaëàp, AwSaêàp, ville située à l'O. du Jourdain, dans la tribu de Gad d'après certains auteurs. Miphi-boseth, fils de Jonathas, s'y était retiré lorsque David le fit venir à sa cour (II Rois, ix, 4, 5 ; xvn, 27). LOIDE, A toi;, aïeule de Timo-thée (II Tim. i, 5). LOOMIM, voir Laomim. LOT ou LOTH, Lote, Awt, fils d'Aran et neveu d'Abraham (Gen. xi,27,31), il accompagna ce dernier à Haran où ils habitèrent. Cho-dorlahomor roi des Elamites le fit prisonnier, mais Abraham le délivra (Gen. xiv, 1-16;. Lot fut averti miraculeusement âe l'anéantissement des villes de Sodome, Go-morrhe, Adam a et Seboïm, et put sortir de la ville ; mais sa femme, ayant regardé derrière elle, fut changée en une statue de sel (Gen. xix, 1-26). Ses deux filles eurent chacune un fils, l'un nommé Moab et l'autre Ammon, desquels sont descendus les Moabites et les Ammonites (Gen. xix, 30-38 ; Deut. h, 9, 19). La femme de Lot est appelée Hedith par les rabbins. LOTHAN ou LOTAN, Lotane, Atorav, fils de Séir Horrhéen, un des chefs du pays d'Edom (Gen. xxxvi, 20, 22,29; I Par. i, 38, 39). LUC (Saint), Aovxàr, évangélis-te, originaire d'Antioche en Syrie, il s'attacha à saint Paul comme disciple pour apprendre les vérités de la religion; il était très-instruit en médecine (Col. iv, 14 ; II Tim. iv, 11). On est très-partagé sur le genre de sa mort. Saint Jérôme le fait mourir à 84 ans : d'après les uns il aurait prêché l'évangile en Dalmatie et dans les Gaules; d'après d'autres, il aurait souf-fert le martyre en Grèce. L1Y1AS LUCIUS, Aouxto;, cité dans l'é-pître aux Romains (Rom. xvi, 21) est le même que saint Luc. LUCIUS LE CYRÉNÉEN, Aov-xio; ô Kvpr,vaïoç, était un prophète et docteur de l'Église d'Antiuche (Act. xiii, 1). LUCIUS (I Mach. xv, 16), consul romain, que l'on croit être Calphurnius Pison. LUD, Loude, Aouô, fils de Sem, dont les descendants peuplèrent la Lydie (Gen. x, 22). LUDIM, Loudime, AovSteija, fils de Mezraïm (Gen. x, 13) : certains auteurs prétendent que ses descendants peuplèrent l'Ethiopie. LUITH, Lou'hith, r, àvàêaat; AoverO, 'AXa>0, colline, lieu élevé, situé dans le pays de Moab. M. de Saulcy place cette colline à Khar-bet-Nouêhin (ls. xv, 5 ; Jér. xlviii, 5). LUZA, AovÇâ, voirBÉTHEL. LUZA, Louz, ville fondée par un homme de Béthel, située dans le pays d'Hetthim [Jug. i, 26). LYCAONIE, Auxaovta, province de l'Asie Mineure faisant partie de la Cappadoce, située au N.-E. de la Pisidie, et au N. de la Pam-phylie et de la Cilicie. Iconium en était la capitale. Saint Paul y prêcha (Act. xiv, 0-10). Ses habitants se nommaient Lycaoniens (Act. xiv, 10). LYCIE, Avxi'a, province de l'Asie Mineure, située sur la côte méridionale, vis-à-vis de Rhodes, au S.-E. de la Carie, au S. de la Phrygie, et au S.-O. de la Pam-phylie; les principaux ports étaient Myra et Pa'tara. Saint Paul prêcha dans cette province (Act. xxvii, ;V, I Mach. xv, 23). LYDDA ou LYDDE OU LIDA, Avôôoc, ville appartenant à la tribu de Benjamin, située à peu de distance de Joppé (Act. ix, 38); elle est appelée Loddans les Paralipo-mènes (I Par. viii, 12) et dans Es-dran (II Esd. xi, 34). Elle fut donnée à Jonathas Machabée par Démétrius Soter lorsqu'elle devint une toparchie de Samarie (I Mach. lydda — 138 — xi, 28). Ce fut en cette ville que saint Paul guérit un paralytique appelé Enée (Act. ix, 32, 35, 38). Lydda vers le ve siècle prit le nom de Diospolis. Aujourd'hui ce n'est plus qu'un misérable village nom-.mé Loudd. LYDIE, Auôca, province maritime de l'Asie Mineure, bornée par la Mysie au N., la Phrygie à l'E. et la Carie au S. Sa capitale était Sardes. Ses habitants s'appelaient Lydiens (I Mach. vin, 8 ; [saie, xlvi, 19). LYDIE. C'est le nom d'une marchande de pourpre de Tliya-tire qui habitait à Philippes en Macédoine ; elle se convertit en entendant prêcher saint Paul, et fut baptisée avec toute sa famille ; elle supplia avec tant d'instance l'Apôtre d'abandonner la modeste demeure qu'il occupait, qu'il se rendit à ses prières et alla loger chez elle. (Act. xvi, 14, 15, 40). LYSANIAS, Avdavîaç, tétrar-que d'Abylène du temps de Tibère et d'Hérode Antipas, tétrar-quede Galilée (Luc, iii, 1). LYSIAS, Avai'a?, général d'ar-. niée du roi Antiochus Epiphane et de son fils Antiochus Kupator (I Mach. vi, 16, 17); on lui confia l'administration du royaume (î Mach. m, 32 ; II Mach. xi, 1). Il fut vaincu par Judas Machabée, puis ensuite par Démétrius Soter qui le fit tuer (I Mach. vii, 2, 4). LYDIE LYSIAS, voir Claude. LYSIMAQUE, Auaîfiaxoç, fils de Ptolémée de Jérusalem, traduisit en grec le livre d'Esther (Esth. xi, 1.) LYSIMAQUE, frère du grand prêtre Ménélaus, dont il prit la place pendant un voyage que fit ce dernier à Antioche (II Mach. iv, 29-42). Lysimaque,profitant de son autorité, pilla le trésor du temple ; les habitants de Jérusalem se révoltèrent alors et le tuèrent au milieu de cette émeute. LYSTRE, Auorpa, ville de la Lycaonie située non loin de Derbe et d'Iconium (Act. xiv, 6, 20; xvi. 1; Tim. m, 10, 11); saintPaulet saint Barnabé y prêchèrent. Dans le passage des^ctes (xxvii, 5), on lit : Lystre de Lycie ; il y a ici évidemment une substitution de noms, c'est de la ville de Myre qui est en Lycie qu'on a voulu parler. MAACHATI — 139 — M MAACHA, voir Abel-Beth-Maaca. MAACHA, Macha, Maya, fille deNachor et de Roma(Gew. xxir, 24). MAACHA, Maaxà» père d'A-cliis, roi de Geth (III Rois, n, 39). 11 est appelé Maoch dans I Rois, xxvii, 2. MAACHA, fille ou plutôt petite-fille d'Abessalom ou Absalom et Absalon, femme de Roboam, roi de Juda, et mère d'Abia (III Rois, xv, 11 ; II Par. xi, 20 22), elle est appelée Micliaïa dans le passage des Paralipomènes (UPar. xiii, 2). MAACHA, femme de Caleb (I Par. il, 48). MAACHA, fille de Tholmaï, roi de Gessur, et mère d'Absalon (1 Par. m, 2). MAACHA, Motoxà, femme de Machir et sœur de Happliim et Saphan qui étaient de la tribu de Benjamin (I Par. vu, 15, 16). MAACHA, femme de Jéhiel, fondateur de Gabaon (I Par. viii, 29; ix, 35). MAACHA, père d'Hanam ou Hanan, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 43). MAACHA, père de Sapliatias (l Par. xx vu, 16). MAACHATI, Maechatite, Ma-j(a6i, père de. WVi* xxv, T-V, Jér. MAADDI, Maadaï, Mooôta, un des descendants de Bani (I Esd. x, 34). M A AI, Maaï, Ata, un descendant d'Asaph (II Esd. xii, 35). MAALA, Ma'hla, MaXex, MaaXà, MaXaà, MasXà, fille de Salphaad (Nomb. xxvi, 33; xxvii, 1-11; xxxvi, 11; Jos. xvii, 3). MAARA. Ce nom d'après les uns ne serait pas un nom propre et signifierait caverne ; la Vulgate le cite comme nom propre (Jos. xm, 4). B. du Bocage dit que c'est un lieu situé sur la limite de la tribu d'Aser et appartenant aux Sidoniens. MAASAI, Maessaï, M<xa<xai'oc, fils d'Adiel (I Par. ix, 12). MAASIA, MAASIE ou MAA-S1AS, Maesseïahou, Maffia, fils d'Adaïa, et un des chefs des cen-teniers sous le règne de Joas, roi de Juda ; il aida aussi le grand prêtre Joiada à faire monter Joas sur le trône (II Par. xxiii, 1). MAASIA, Maafftaç, docteur de la loi sous le règne d'Ozias (IIPar. xxvi, 11). MAASIA, fils du roi Achaz, il fut assassiné par Zechri (II Par. xxviii, 7). MAASIA. gouverneur de Jérusalem sous le règne du roi Josias ; il fut chargé avec Saphan et Joha de faire réparer le temple (II Par. xxxiv, 8). MAASIA. père de Sophonias, prêtre sous le règne de Sédécias [Jér. xxi, 1; xxix, 25; xxxvii, 3). MAASIA, père de Sédécias faux prophète {Jér. xxix, 21). MAASIA, Maaffataç, prêtre, grand-père deBarucli et de Saraïa (Jér. xxxii, 12; li, 59). MAASIA, fils de Sellum et gardien du vestibule du temple sous le règne de Joakim (Jér. xxxv, 4). MAASIA, nom de deux prêtres (II Esd. xii, 41, 42). On trouve encore dans la Bible plusieurs prêtres et lévites du même nom (I Esd. x, 18,21, 22 ; ix, 31 ; II Esd. m, 23 ; viii, 7). MAAZîAUj MactziahoU) Maa-ffac. prêtre sous le règne de David (I Par. xxiv, 18). MAADDI MABSAM, Mibsame, MaffffdjjL, un des fils d'Ismaël (Gen. xxv, 13 ; I Par. i, 29). MABSAM, descendant de Siméon et fils de Sellum (I Par. iv, • 25). MABSAR, Mibtsar, MaÇàp,Ba6-<jàp, descendant d'Esati et prince de l'Idumée (Gen. xxxvi, 42 ; I Par. i, 53). MACCÈS, Makats, Maxepiàç, ville ou plutôt canton situé dans la tribu de Dan (III Rois, iv, 9). MACEDA, Makéda, Maxr,3a, ville située dans le S. de la tribu de Juda (Jos.xy, 41). Josué vflt pendre les cinq rois amorrheens qu'il avait poursuivis jusqu'à cette ville dont les habitants furent passés au fil de l'épée (Jos. x, 10, 16, 27). Eusèbe place cette ville à huit milles d'Eleuthéropolis à l'E. Aujourd'hui c'est un village connu sous le nom de Makkéda. MACÉDOINE, MaxeScma, contrée située au N. de la Grèce ; son nom primitif était Emathie ; ses limites étaient au S. l'Olympe et les monts Cambuniens qui la séparaient de la Thessalie et de l'É-pire, à l'E. le Strymon qui la séparait de la Thrace, et au N. et à l'O. l'Illyrie et la Paeonie. Ses principaux fleuves étaient : l'Axius (Vardar), le Strymon (Kara-sou) et l'Haliacmon (Indjekara ou Vistri-tza et Bistritza). Ses villes principales étaient : Edesse (Vadina) et Pella (dont on voit les ruines à Alakilisseh, Amphipolis). Aujourd'hui la Macédoine forme une province de l'Empire turc sous le nom de Filibe Vilajeti. Saint Paul y prêcha (Act. xvi, 9, 10, 12; I Mach. vi, 2; Act. xviii, 5 ; xix, 21 ; Rom. xv, 26; II Cor. I, 16; xi, 9; Phil. iv, 15; I Thess. î, 8). MACÉDONIEN. MaxEOtiv, Ma-xsSove;, habitant de la Macédoine (Act. xvi, 9; xix, 29; xxvii, 2 ; II Cor. ix, 2, 4 ; Esth. xvi, 10, 14). MACELOTH, Makh'eloth, Ma-cam^in&wi d^ Israélites MACELOTH — 140 — dans le désert (Nomb. xxxiii. 25, 26). MACELLOTH ou MACHEL-LiOTH, Mikloth, MaxsXéÔ, un des fils de Jéhiel, et père de Samaa ou Samaan(I Par. viii, 32 ; ix, 37, 38). MACELLOTH, commandant de la seconde division de l'armée de David, composée de 24,000 hommes (I Par. xxvii, 4). MACENIAS, Miknéiahou, Ma-xe»Ca, lévite, portier et chantre (I Par. xv, 18, 21). MACER (maigre), Mâxptov, surnom donné à Ptolémée fils de Do-rimène, gouverneur de Chypre (I Mach. m, 38/, II Mach. x, 12). MACHABÉE, voir Judas, Jona-thas et Simon. MACHABÉES (les sept frères). Antiochus Épiphane voulut les contraindre à manger de la viande de porc, ils préférèrent mourir plutôt que de violer la loi de Dieu, ils subirent donc le martyre avec un courage remarquable (IIMach. vu). Des quatre livres qui portent ce nom, il n'y en a que deux qui aient une autorité canonique ; le 1er livre se compose de 16 chapitre et le 2*"de 15. Le 1er livre renferme l'histoire des Macliabées depuis Mathathias jusqu'à Jean Hyrcan ; le 2e renferme : 1° deux lettres des Juifs de Palestine aux Juifs d'Égypte, invitant ces derniers à célébrer annuellement la fôte de la Purification du temple par Judas ; 2° un complément de l'histoire de Judas Machabée ; le nom de l'auteur est inconnu. MACHATI, Maachah, 'O^aya-6si, rj Mayei» ô Maya-usi', nom donné à la portion de la Syrie voisine de Gessur et du royaume de Basan et située au N. de la Palestine et contiguë avec la demi-tribu E. de Manassé (Deut. ni, 14 ; Jos. xn, 5; xiii, 11, 13). MACHATI, Maachite, Mayaya-yi, père d'Aasbai (II Rois, xxiii* 34). * MACHBAJXAI, Machba?iai, MeXyaêavat, un de ceux qui vinrent joindre David à Sicçleg (I Par. xii, 13). MACELLOTH MACHBENA, Machbena, Ma-ya6rjva; on lit dans la VulgateSué père de Machbena ; le mot père est employé ici pour fondateur ou prince : Machbéna serait donc une ville dont la position nous est inconnue (I Par. n, 49). MACI1I, Machi, Max^C, père de Guel (Nomb. xm, 15). MACHIR, Machir, Mayei'p, fils aîné de Manassé (Jos. xvii, 1) et d'une concubine syrienne (I Par. vii, 14) et petit-fils de Joseph (Gen. l, 22). Il fut chef de la famille des Macliirites (Nomb. xxvi, 29). MACHIR, fils d'Ammiel, habitant de la ville de Lodabar (Il Rois% ix, 4, 5 ; xvii, 27). MACHMAS, Michmasch, May-(Aaç, ville de la tribu de Benjamin située à l'E. de Bethaven (I Rois, xiii, 5), d'autres auteurs la placent à l'E. de Béthel à neuf milles romains do Jérusalem. Aujourd'hui c'est le village de Makhmas (I Rois, xiv, 5). Cette ville est nommée Meclimas dans le passage d'Esdras (II Esd. xi, 31). MACHMETHATH, Michme-thath, 'Ixa<j[xiov, AYjXavcxô, ville située sur les frontières d'Ephraïm et de Manassé. B. du Bocage la place au N. de la tribu d'Ephraïm et de Samarie (Jos. xvii, 7). MADABA ou MEDABA et ME-DEB V, Medba, MaiSaëà, MY)oaêà, ville frontière de la tribu de Ruben (Jos. xm, 16), au S.-E. d'Hésébon ; elle avait d'abord appartenu aux Moabites (Nomb. xxi, 30 ; I Par. xix, 7 ; Is. xv, 2; I Mach. ix, 36). Burckhardt, dans un voyage qu'il fit en juillet 1812, la cite et la décrit sous le nom de Mâdeba. MADAI, Madaï, MaSoi, un des fils de Japhet (Ge?i. x, 2 ; I Par. i, v). Certains commentateurs prétendent qu'il fut la souche des Mèdes. MADAN ou MADAM, Medane, fils d'Abraham et de Céthura (Gen. xxv, 2; I Par. i, 32). M A D ELFAWSÉ , noyï tow.. M ATVIA, Mondio, \\\\ fcfi* très qui allèrent à Jérusalem avec Zorobabel (II Esd. xii, 5). MAD1A — 141 — MADIAN, Midiane, Maôtàpi, fils d'Abraham et de Céthura, (Gen. xxv, 2 ; I Par. i, 32, 33). MADIANITES, descendants de Madian, qui peuplèrent avec les Ismaélites le N.-O. de l'Arabie ; ils s'établirent primitivement dans le voisinage des Moabites à l'E. de la terre de Chanaan ; ils eurent comme alliés les Amalécites et les Moabites. Ce fut Gédéon qui les défit et les dispersa complètement {Jug. vi ; vu, 25 ; vin, 3 ; Nomb. xxxi, 3 ; Jud. ii, 16). MADMENA, Madmana, Ma8-jAY)và. On lit dans les Paralipomè-nes : « Saaph père de Madmana » (I Par. ii, 49) ; il faut entendre ici le mot père, comme prince ou fondateur. Madmena serait un nom de lieu dont on ne connaît pas la position ; ce serait peut-être la même ville que Meden^na. MADON, Madone, Map^ûv, ville royale des Chananéens ; son roi Jobab fut vaincu et tué par Josué qui pilla et détruisit cette ville (Jos. xi, 1 ; xn, 19). MAGALA. La Vulgate emploie ce nom comme étant un nom propre qui désignerait le lieu où campèrent les Israélites lorsque David combattit Goliath (I Rois, xvii, 20) ; mais dans l'hébreu et les Septante ((TTpoYyûXwffic;), il désignerait un nom' commun qui se traduirait par: circuit, camp, endroit où se trouvaient les voitures. MAGDALEL, Migdal-El, Meya-Xaaçetp, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 38). D'après Cahen elle serait peu éloignée de Tibé-riade, elle s'appellerait aujourd'hui, Medjdel. MAC D AL-GAD, Migdal-Gad, Mayaôayocô, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 37). MAGDALUM, MAGDALA, MAGDALO, Migdol, MàySwXov, ville de la Basse Egypte et située à peu de distance de Péluse (Jér. xliv, 1; xlvi, 14; Exod. xiv, 2; Nomb. xxxiji, 7). Les Israélites M AD LAN campèrent près de cette ville. MAGDIEL, Magdiel, prince ou chef des Iduméens, descendant d'Esaû (Gen. xxxvi, 43 ; I Par. i, 54). MAGEDAN, MayaSàv, ville située dans la demi-tribu de Manassé et aux environs de Dalmanu-tha (Matt. xv, 39 ; Marc, viii, 10). MAGEDO ou MAGEDDO ou MAGEDDON, Meguido, ville royale Chananéenne est attribuée à la tribu de Manassé (Jos. xi, 21; xvn, 11 ; Jug. i, 27 ; v, 19 ; I Par. vu, 29] ; elle était située sur le territoire de la tribu d'Issachar, dans la plaine d'Esdrelon, aux bords du Cison. Salomon la fortifia (III Rois, ix, 15). Bana en fut le gouverneur (III Roisy iv, 12). La plaine de Mageddo fut souvent le théâtre de grandes batailles (II Par. xxxv, 22; Zach. xn, 11), car elle était la clef de la Palestine : elle est souvent citée dans l'histoire guerrière de l'Égypte de la XVIIIe à la XXVIe dynastie. Ocho-zias et Josias y trouvèrent la mort (IV Rots, ix, 27 ; xxiii, 29, 30). Le village moderne el-Lejjûn serait bâti sur l'ancien emplacement de Mageddo. MAGETII, Maxs'8, ville du pays de Galaad (I Mach. v, 26, 36). MAGOG, voir Gor,. MAGOG, Magogue, Maycoy, fils de Japhet (Gen. x, 2). MAGRON, Migrône, MaySwv, ville ou lieu situé près de Gabaa, dans la tribu de Benjamin (I Rois, xiv, 2 ; Is. x, 28). MAHALATII, Ma'halath, Mo-Xaà6, femme de Roboam, roi de Juda (II Par. xi, 18). MAHALON, Ma'hlon, Maà>&>v. fils d'Élimelech et de Noémi; son frère s'appelait Chélion, ils étaient d'Ephrata (.Ruth, i, 2,5; iv, 9,10). M AIIANAIM ou M ANAIM, Ma-hanaime, riapeixSoXou (campement), Kafietv, Mavaéjx, Mavaety., Jacob l'appela de la sorte, c'est-à-dire camp de Dieu [Gen. xxxn, 2) : ce lieu devint plus tard une ville lévitique qui échut en partage à la tribu de Gad (Jos. xiii, 20; xxi, 37 ; I Par. vi, 80). — 142 — MAHANA1M MAHARAI, Maharaï, Noepi, Mevjpà, un des braves de l'armée de David ; il était de Nétophath situé dans la tribu de Juda (II Rois, xxiii, 28 ; I Par. xi, 30). Dans le passage des Paralipomènes (I Par. xxvii, 13), il est appelé Maraï. MA HAT, Ma'hath, Maà6, lévite, fils d'Amasaï (I Par. vi, 35 ; II Par. xxix, 12 ; xxxi, 13). MAHAZIOT, Ma'hazioth, Msa-Ita6, fils d'Héman (I Par. xxv, 4, 30). MAHELETII, Ma'halath, Moce->.é6, fille d'Ismaël et une des femmes d'Esaii (Gen. xxviii,9). Dans le passage de la Genèse (Gen. xxxvi, 4, 13) elle est appelée Basemath. MAH1DA, Me'hida, Maouôà, chef de la famille Nathinéenne (I Esd. il, 52 ; II Esd. vu, 34). MAHIR, 1Ue'hir, Mayjp, fils de Galeb (I Par. iv, 11). MAIIOL, Ma'hol, MàX, nom d'homme (III Rois, iv, 31). MAHUM1, Ma'hevite, Matoi ; Éliel un des braves de l'armée de David est appelé Mahumi dans I Par. xi, 46, MAIMAX, Miamine, Meïocjm, prêtre (I Par. xxiv, 9). MALACII1E, Maleachi, Mak-Xi'aç, un des douze petits prophètes, son nom signifie mon ange ou envoyé de Dieu ; d'après certains auteurs il était de Sapha dans la tribu de Zabulon II parut après Aggée etZacharie lorsque le temple était déjà rebâti. Sa prophétie renferme dans la Vulgate quatre chapitres (Mal. i-iv). M AL A LAI, Milelaï, un des lévites qui sonnaient de la trompette (II Esd. xii, 30). MALALÉEL, Malialalel, Ma)s->£tqX, fils de Caïnan, et père de Jared [Gen. v, 12, 13, 15, 16, 17 ; I Par. î. 2 ; Luc, m, 37 ; II Esd. xi, 4). MALASAR, 'ApieXffàô, le texte hébreu semblerait faire croire que Malasar ne serait pas un nom propre,mais désignerait un inspecteur ou intendant, qui fut chargé de ramener à Jérusalem Daniel et ses compagnons captifs à Babylone, et de veiller sur eux (Dan. î, 11). MALCHUS, MàXxoç, un des serviteurs du grand prêtre Caîphe, à qui Pierre coupa l'oreille au moment où Jésus fut arrêté (Jean, xviii, 10; Matth. xxvi, 51 ; Marc, xiv, 47 ; Luc, xxii, 50). MALLO ou MALLOS, MocXXô-toci, ville située à l'E. de Tarse en Gilicie sur le fleuve Pyramus (Seihun) ; ses habitants se révoltèrent contre Antiochus Epiphane, roi de Syrie, parce qu'ils avaient été livrés à Antiochide, sa concubine (II Mach. iv, 30). MA LOCH, Malouch, MotXiox, lévite de la famille de Mérari (I Par. vi, 44). MA LOCH, BaXoûx* descendant d'Harim, contemporain d'Esdras (I Esd. x, 32). MALTE, MêXityj, île de la Méditerranée, colonisée par les Phéniciens; elle appartint plus tard aux Carthaginois à qui les Romains la prirent après la deuxième guerre punique ; elle est située entre la Sicile? et les côtes d'Afrique. Saint Paul y fit naufrage et fut très-bien reçu par les habitants (Act. xxviii, l). MAMBRÉ, Mamré, MajJiêpri, Amorrliéen d'un grand mérite qui fit alliance avec Abraham lorsque celui-ci poursuivait les rois alliés ; il était frère d'Escol et d'Aner. [Gen. xiv, 13, 24). MAMBRE (Vallée de), située près d'Hébron, couverte d'un bois detérébinthes (pistachiers) ; Abraham y avait dressé un autel au Seigneur (Gen. xiii, 12). Il ne reste aujourd'hui de l'antique Mambré qu'une ruine que les Arabes nomment Ramet-el-Kalil. MAMBRÉ (torrent de) \ Jud. n, 14). Dans les Septante au lieu de Mambré on lit 'Aêptovâ, et différents commentateurs supposent que c'est le fleuve Chaboras, un des affluents de l'Euphrate en Mésopotamie. MA11ARA1 — 143 — MAMBRÉ MAMBRÈS, Mafjiëpfjç, magicien qui voulut s'assimiler à Moïse en faisantdes miracles (II Tim. ni, 8). MAMUCHAN, Memouchan, Mov^aïo;, un des sept princes ou seigneurs de Perse sous le règne d'Assuérus; il conseilla au roi de répudier la reine Vastlii qui avait refusé de se présenter devant lui (Esth.i, 14, 1G). • MANAHATH, Mana'liath, Ma-va^aO, un des fils de Sobal (Gen. xxxvi, 23; ] Par. i, 40). MANAHATH, Max<xva6ei : la situation de cette ville n'est pas bien précisée ; les uns la placent dans la tribu de Manassé, les autres dans celle d'Ephraïm, puis encore sur les confins des tribus de Juda, Benjamin et Dan ; les descendants de Benjamin demeurèrent en Gabaa et furent transportés en Manahath (I Par. vin, G). M AN A HEM, Mena'lième, Ma-varj{i, fils de Gadi, roi d'Israël, vainquit et tua Sellum, son prédécesseur, et régna à sa place ; ce fut un prince impie qui vécut au milieu de l'idolâtrie ; il s'empara de la ville de Thapsa voisine de Thersa et en fit tuer tous les habitants. Son fils Phaceia lui succéda (IV Rois, xv, 14-22). MANAHEN, Mavarjv, prophète, frère de lait d'Hérode Antipas le tétrarque (Act. xiii, 1). MANAIM,,voir Mahanaïm. MANASSÉ, Menasclié, Mavaa-tnj, fils de Joseph et d'Aseneth et frère d'Éphraïm (Gen. xli, 51 ; xlvi, 20; xlviii, 1). Jacob, son grand-père, en lui donnant sa bénédiction lui prédit qu'il serait la souche d'un grand nombre de peuples ; en effet Manassé devint chef d'une tribu d'Israël à laquelle il donna son nom (Nomb. i, 34; il, 21). MANASSE (tribu de), située partie en deçà, partie au delà du Jourdain et divisée en demi-tribu occidentale et demi-tribu orientale; la demi-tribu O. était située entre les tribus d'Ephraïm au S. et d'Tssnchar au N. : la demi-tribu MAMBRÈS E. eut en partage la moitié du pays de Galaad, tout le Basan et le pays d'Argob (Nomb. xxxii, 39; Jos. xii, 6; xiii, 29-32; xvn, 10). MANASSE, fils du roi de Juda Ézéchias et son successeur (IV Rois, xx, 21) ; sa mère s'appelait Haphsiba (IV Rois, xxi), il monta sur le trône à l'âge de douze ans ; c'était un prince idolâtre et cruel ; on prétend que c'est lui qui fit tuer le prophète Isaïe. Cependant, après avoir été vaincu par les Assyriens et emmené prisonnier à Babylone, il s'humilia devant Dieu, et rentra en possession de son trône, rétablit le culte légal, et fit briser les idoles. Il mourut après avoir régné cinquante-cinq ans à Jérusalem et fut enseveli dans le jardin d'Oza ; son fils Amon lui succéda (IV Rois, xxi, 18). MANASSÉ, époux de Judith (Jud. vin, 2), il mourut à Béthulie où il était né. MANASSÉ, descendant de Pha-hatlr Moab (1 Esd. x, 30). MANASSÉ, descendant d'Ha-som (I Esd. x, 33). MANÉ, voir Balthasar. MANILIUS ou MANLIUS (Titus), Tito; MàvXio;, ambassadeur romain envoyé à Aritioche (H Mach. xi, 34). MANUÉ, Manoa'h, Mavwé, père de Samson ; il était de Saraa, ville de la tribu de Dan (Jug. xiii). Ce fut un ange qui apparut à sa femme et qui lui annonça la naissance d'un fils. MAOCH, voirMAACHA. MAON, Ma'hôjw, Mawp, Maâv, ville située au S. de la tribu de Juda (Jos. xv. 55) ; c'était là que demeurait Nabal, qui était un homme puissamment riche (I Rois, xx v, 2). C'est aussi près de cette ville que David était caché lorsqu'il fuyait Saiil (I Rois, xxiii, 24, 25). Le village moderne s'appelle Maïn <ît se trouve à neuf milles rom. S. d'Hébron. MAON, fils de Sammaï, prince et fondateur de Bethsur (I Par. n. 45}. MAON — lit — MAONATHI, Meonothai, Ma-va8C, fils d'Othoniel et père d'O-phra (I Par. iv, 14). MAOZIM, MawÇei'fji, c'est-à-dire le dieu des forteresses. Certains commentateurs pensent que ce nom désigne Jupiter ou Mars ( Dan. xi, 38). MARA, Mara, Mepfoc, campement des Israélites dans le désert ; il se trouvait dans ce lieu, situé dans le désert Arabique,une source amère et salée dont Moïse rendit les eaux douces et potables ; quand les Israélites arrivèrent, ils ne purent boire les eaux de cet endroit, tellement elles étaient amè-res : c'est pour cette raison qu'on appela ce lieu Mara, c'est-à-dire amertume (Exod. xv, 22, 23; Ruth, i, 20). Aujourd'hui cette source, qui a conservé encore une eau saumâtre et amère, est appelée Aïn-Hawdrah. MARAI, voir Maharai. MARAIA, Méraïa, 9 A [iapi'a, prêtre du temps du roi Joakim ; il fut chef de la famille sacerdotale de Saraïa (II Esd. xii, 12). jMARAIOTH, Méraioth, Moc-petoô, fils de Zerachias (I Esd. vu, 3). MARAIOTH, chef d'une famille sacerdotale sous le règne du roi Joakim (II Esd. xii, 15). MARANATHA, Mapavocôà. Ce mot syriaque, qui se trouve dans la lre hpltre de saint Paul aux Corinthiens (I Cor. xvi, 22), signifie : le Seigneur vient, ou : le Seigneur est venu. Plusieurscommen-tateurs prétendent que c'était une formule d'anathème ou d'excommunication chez les Juifs (Bergier). MARC (saint), Mapxo;, un des quatre Evangélistes,compagnon et disciple de saint Pierre, né dans la Cyrénaïque et Juif selon quelques-uns. On lui attribue la fondation de l'Église d'Alexandrie, oii il souffrit, dit-on, le martyre. L'Évangile que l'on possède sous son nojç parait avoir été écrit originairement en grec ; il se divise en 16 chapitres. MAONATHi MARC (Jean), cousin de Barnâ-bé et fils de Marie (Act. xii, 12; Col. iv, 10). Quelques auteurs confondent Jean Marc avec saint Marc l'Évangéliste (Act. xv, 37). MARDOCHÉE,¥orflMai,Map-8o/ato;, appelé Mardochaï (I Esa. n, 2), fils de Jaïr et oncle d'Es-ther. Il fut mené captif à Babylone par Nabuchodonosor ; c'est lui qui découvrit le complot tramé contre Assuérus (voir Esther et Aman) (Esth. n, 5,6, 21 ; m, vi, vu, viii). AlARES, Meress, un des conseillers du roi Assuérus (Esth. i, 14). MARESA, Marescha, Motpeura, descendant de Caleb (I Par. n, 42). MARÉSA, BaÔyjffotp, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 44). Cette ville, fut fortifiée par Roboam (II Par. xi, 8). Ce fut près de cette ville dans la vallée de Séphata, qu'Asa, roi de Juda, remporta une victoire éclatante sur Zara, roi d'Ethiopie (II Par. xiv, 9). Laada fut prince ou fondateur de cette ville (I Par. iv, 21). D'après Eusèbe Maresa était à deux milles d'EleU-théropolis. Marésa, appelée aujourd'hui Mercha, a de vastes chambres sépulcrales où les Arabes ont trouvé des ossements ; elle est située au S. de Jéricho (Pou-joulat). MARETH, Maarath, MayapwÔ, ville de la tribu de Juda ( los. xv, 59), elle serait située au N. d'Hé-bron. MARIE, Mapta, mère de Jésus-Christ, épouse de Joseph (Matth. i, 16,18,20; ii, 11 ; Luc, n, 5), elle était de la race royale de David et fille de Joachim et d'Anne. L'ange Gabriel vint lui annoncer qu'elle deviendrait mère du Messie (Luc, i, 26 et suiv.).On croit communément que la Vierge enfanta Jésus la nuit qui suivit son arrivée ainsi que celle de Joseph à Bethléem. Joseph et Marie se tourner a N-dn^x, ^xvus. rut k JoaepYv eUxÀtoX,^**^^^ MARIE — 14o — retirer en Egypte avec Marie parce qu'Hérode avait dessein de faire périr Jésus ; aussi demeurèrent-ils en Égypte jusqu'à la mort d'Hérode (Matth. ii, 13, 14}. La Vierge fut à Jérusalem à la dernière Pâ-que qu'y fit Jésus-Christ, elle vit tout ce qui se passa contre lui, le suivit au Calvaire et demeura au pied de sa croix avec un courage digne de la mère de Dieu. Jésus mourant confia sa mère à son disciple saint Jean qui l'emmena à Ephèse, où elle mourut dans un âge avancé, dit-on, car on n'a rien de certain sur les derniers moments de Marie. C'est de cette ville que son corps, qui ne devait pas connaître la corruption du tombeau, fut enlevé au ciel par une assomption miraculeuse. L'Eglise honore son Immaculée Conception le.8 décembre, sa Nativité le 7 septembre, et son Assomption . le 15 août. MARIE, Miriame, Maptaji, Ma-pta, sœur de Moïse et d'Aaron, prophétesse (Exod. xv, 20), fille d'Amram et de Jocabed. Ce fut Marie qui s'offrit à la fille de Pharaon pour aller chercher une nourrice à Moïse exposé sur les bOrds du Nil ; ayant eu une dispute avec Séphora, femme de Moïse, Marie fut punie, couverte de lèpre et chassée du camp. Elle mourut à Cadès dans le désert de Sin (Nomb. xx, 1). MAlUfi, soeur de Marthe et de Lazare, elle était de Béthanie (Jean, xi. 1-46). MARIE, mère de Jean surnommé Marc (Act. xii, 12). MARIE DE CLEOPIIAS, c'est-à-dire femme de Cléophas (Jean, xix, 25), sœur de la sainte Vierge, mère de Jacques le Mineur, de Joseph, de Jude et de Siméon. Elle accompagna Jésus-Christ dans ses voyages pour le servir, elle se trouva à la dernière Pâque et à la mort du Sauveur, elle le suivit au Calvaire et durant la passion elle était avec la Vierge au pied de la croix (Matth. xxvii, 56,61 ;xxvm, 1 ; Marc, xv, 40, 47 ; xvi, 1 ; Luc, xxiv, 10). MARIE MARIE (Rom. xvi, 6). MARIE-MADELEINE ou MADELEINE , Mapta MaySaXrjvr,, elle était du nombre des femmes que Jésus-Christ délivra des malins esprits (Luc, viii, 2), elle suivit Jésus-Christ dans ses voyages et l'assista avec d'autres femmes ; c'est à elle que Jésus apparut premièrement après sa résurrection, et c'est elle qui en porta la nouvelle aux apôtres (Marc, xvi, 9; Jean, xx, 1). Il ne faut pas la confondre avec la Madeleine pécheresse dont parle saint Luc (vu, 37-50). MAR1MUTH, Meremoth, Mocpi-(j.(jo6, descendant de Bani (I Esd. x, 36). M ARMA,Mirma, Mapfjux, Ben-jamite, fils de Saharaïm et de Ho-dès (I Par. viii, 10). MARSANA, Marsena,M<xli(7zâç>, un des sept conseillers du roi As-suérus (Esth. i, 14). MARTHE, Mâpôa, sœur de Marie et de Lazare, laquelle reçut Jésus-Christ chez elle; quelques auteurs la font mourir à Jérusalem (Luc, x, 38-42 ; Jean, xi, 1, 5, 19 et suiv.). MASAL, Mischâl, MaffaàX, ville de la tribu d'Aser (Jos. xxi, 30 ; I Par. vi, 74 S située sur le bord de la mer à l'embouchure du Cison et au S. de ladite tribu. Elle est appelée Messal dans Josué (xix, 26). MASALOTH ou MAZALOTH, MetraXtôO, ville située dans la tribu de Zabulon selon B. du Bocage, dans celles d'Issachar et de Nephthali selon d'autres. Cette ville, d'après le passage des Machabées (I Mach. ix, 21, serait située près d'Arbelles qui se trouve dans la tribu de Zabulon. C'est dans cette ville que campa l'armée de Démétrius commandée par Bacchide et Alcime. Quelques auteurs assimilent cette ville à Casaloth (Jos. xix, 18). MASF.VUX., Mitspa^ats^ville située dans la tribu de Juda (Jos. xv, 38), auS.-O., sur le bord du Sorec, et au S. de Jérusalem. MASEPHA — 146 — MASÉRÉENS, MischraïteSHv.*-<japai[A, peuple descendant de So-bal, qui fut le fondateur ou prince de Cariathiarim (I Par. 11,53). MASEREPHOTII, Misrep/ioth, Ma<ref>tov, MaoEpèÔ M€tAço>{j.at(i, lieu situé dans le N. de la Palestine près de Sidon d'après B. du Bocage. On lit dans le passage de Josué (xi, 8; xiii, 6), que les Israélites poursuivirent leurs'ennemis jusqu'aux eaux de Masreplioth; en effet il y avait dans ce lieu des fosses remplies d'eau selon les uns, ou bien encore des eaux détournées de la mer dans les rigoles, qui s'évaporant par la chaleur du soleil, produisaient du sel, d'autres enfin y voyaient des verreries. MASMA, Mischma, Mao^à, fils d'Ismaél (Gen. xxv, 14 ; I Par. î, 30). MASMA, descendant de Siméon (I Par. iv, 25). MASMANA, Mischmana, Ma<r-uavoc, un de ceux qui vinrent se joindre à David (I Par. xii, 10); il était de Gaddi. MASOBIA,Metsobayate, Metvoc-êcéa, patrie de Eliel, Obel et Ja-siel qui étaient des hommes vaillants appartenant à l'armée de David (I Par. xi, 4G). MASPHA, MASPHAT, MAS-PHATII ou MASPILE, Mitspa, MaffffYiçàô, ville située dans la tribu de Benjamin au S.-O. de ladite tribu et à l'O. de Jérusalem et à environ deux stades de cette dernière. Le roi A sa fortifia cette ville, Godolias y fut tué ; là se tinrent aussi plusieurs assemblées populaires et on y faisait aussi des prières solennelles On prétend que c'est s.ur les ruines de cette ville que s'élève la mosquée abandonnée de Nébi Samwil (I Rois, x, 17 ; III Rois, xv, 22; IV Rois, xxv, 23, 25; I Mach. m, iG ; Jug. xi. 11, xx, 3). MASPHA, ville de la tribu de Gad située au S.-E. de ladite tribu, sur le Jaboc ; ce fut là que Jephté rassembla des troupes pour combattre les Ammonites (Jug. x, 17; xi, 11, 29 ; xx, 1, 3; xxi, 1, 5, 8). Judas Machabée s'empara de cette ville, et la brûla (I Mach. 53). MASPHA, ville située à l'E. du Jourdain, dans le pays de Moab, sur les confins de la tribu de Ruben. Peut-être la même ville que Mé-phaath. D'après B. du Bocage, ce serait une forteresse. David y séjourna lorsqu'il sortit de la caverne d'Odollam où il s'était réfugie craignant les persécutions de Sattl (I Rois, xxii, 3). MASPHA (terre ou vallée ou campagne de) (Jos. xi, 3, 8). Habitée par les Hévéens, était située au pied du mont Hermon. MASRECA, Masréka, Madffex-y.â:, ville de l'Idumée, lieu de naissance du roi Semla (Gen. xxxvi, 36). MASSA, Mischma, Maffarj, fils d'Ismaël (Gen. xxv, 14 ; I Par. î, 30). MATHAN, Maxôàv, fils d'Eléa-zar, père de Jacob et aïeul de Joseph, époux de Marie (Matth. î, 15, 16). MATHAN, Mathane, Maôàv, prêtre de Baal, il fut tué par les ordres de Joïada devant l'autel de ce faux dieu (IV Rois, xi, 18 ; II Par. xxiii, 17*. MATHAN, père de Saphatias (Jér. xxxviii, 1). MATIIANA1, Afa^naz,MexOavta, un descendant d'Hasom (I Esd. x, 33). MATH AN AI, MaxÔavat, un descendant de Bani (I Esd. x, 37). MATIIANAI, prêtre et chef de la famille sacerdotale de Joïarib (II Esd. xii, 19). MATI1ANI, Mithnite, ô Bouôa-vet : Josaphat un des braves de l'armée de David, est appelé Josaphat de Mathani dans le des ParaWpomfeTYÇfc vYPav. ^ VSv , Ce nom ^W fcvsàk MASÉRÉENS — 447 — MAT11ANI d'un lieu appelé Mathani, on,.en ignore la position. MATHANIAS, Mathaniahou, MaTÔavta;;, chef de la neuvième division des lévites (I Par. xxv, 16). MATHANIAS ou MATHANI A, lévite, fils de Micha (I Par. ix, 15; n Esd. xi, 17). MATHANIAS, descendant d'A-saph, et ancêtre de Jahaziel, lévite (II Par. xx, 14). MATHANIAS. un des fils d'É-lam (I Esd. x, 26). MATHANIAS, un des fils de Zéthua (I Esd. x, 27). MATHANIAS, un descendant de Phahath Moab (I Esd. x, 30). MATHANIAS, un des fils de Bani (I Esd. x, 37). MATHANIAS, lévite, père de Zachur (II Esd. xiii, 13). MATHANIAS, surnom de Sé-décias roi de Juda (IV Rois, xxiv, 17). MATHANI AU, Mathaniahou, MaTÔavca;, un des fils d'Héman (I Par. xxv, 4). MATHAT, MaxÔàT, fils de Lévi (Luc, m, 24, 29). MATHATHA Manaôà, fils de Nathan (Luc, m, 31). MATHATHA, fils d'Hasam (I Esd. x, 33). MATHAT HIASj MarraOï'a;, fils de Jean, prêtre de la famille de Joarib, il eut cinq fils : Jean surnommé Gaddi, Simon surnommé Thasi, Judas appelé Machabée, Eléazar surnommé Abaron, et Jo-nathas surnommé Applius. Sous le règne d'Antiochus Epiphane il résista courageusement aux menaces du roi et déclara qu'il resterait fidèle à la religion de ses pères ainsi que ses fils, et il fit un appel à tous ceux qui étaient animés du môme zèle (on désignait ces patriotes du nom de Assidéens [pieux] et se retira sur la montagne de Modin, et à la tête d'une petite armée il osa prendre l'offensive, renversa les autels païens, et remporta quelques avantages, pais, se sentant mourir, il confia le commandement de sa troupe à son fils Juda. Il fut enseveli à Modin dans le sépulcre de ses pères (I Mach. n, xiv, 29). MATHATHIAS, lévite, fils de Sellum descendant de Coré (I Par. xi, 31). MATHATHIAS, fils d'Idithun (I Par. xxv, 3, 21). MATHATHIAS, chantre (I Par. xv, 18, 21 ; xvi, 5). MATHATHIAS, descendant de Nébo (I Esd. x, 43). MATHATHIAS, prêtre et un de ceux qui assistèrent Esdras lorsqu'il eut à parler devant le peuple (II Esd. viii, 4). MATHATHIAS, fils de Simon Machabée, qui fut assassiné avec son père dans la forteresse de Doch par Ptolémée fils d'Abobus (I Mach. xvi, 14). MATHATHIAS, fils d'Amos (Luc, m, 25). MATHATHIAS, fils d'Absalon et général d'armée de Jonathas (I Mach. xi, 70). MATHATHIAS, fils de Séméi (Luc, m, 26). MATHIAS, MocrOiar, un des soixante-douze disciples, il fut élu h la place de JudasIscariote (Act. i, 23,26). On ne connaît rien de certain sur sa vie. D'après quelques martyrologes,il aurait prêché l'évangile en Judée puis en Ethiopie, il y fonda un évêché et y termina sa vie sur la croix ; d'autres le font mourir et ensevelir à Jérusalem. MATHUSAEL, Metouchael, Ma-0ov<xà).a, fils de Maviael, et père de Lamech, il descendait de Gain (Gen. iv, 18). MATHUSALE ou MATHUSA-LEM, Me'touselah, MaÔouoraXdc, fils d'Hénoch et père de Lamech (Gen. v, 21-27 ; I Par. i, 3 ; Luc, iii, 37) ; il mourut à l'âge de 969 ans. MATRED, Matred, Marpxtô, fille de Mezaab. et mère de Mééta-bel, femme d'Adadon Adar, roi d'I-dumée (Gen. xxxvi, 39; I Par. i, 50). i MVïïUVN.V, Mathcuia, MavOa-vaei'v, tille située dans le pays de Moab entre Dibongad et Helmon-Deblatliaïm (Nomb. xxi, 18, 19). MATHANIAS — 148 — MATT11ANA MATTHIAS, MaxTxôi'aç. député par Nicanor à Judas Machabée pour lui faire des propositions de paix (II Mach. xiv, 19). MATTHIEU (Saint), Ma60atoç, apôtre et évangéliste, filsd'Alphée (Marc, ii, 14), était Galiléen de naissance, juif de religion et pu-blicain de profession ; les autres évangélistes l'appellent Lévi (Luc, v, 27 ; Matth. ix, 9). Cet apôtre écrivit son évangile dans la Judée. La plupart des commentateurs assurent que l'Évangile de saint Matthieu fut originairement écrit en hébreu moderne ou en syro-chaldafque ; son évangile se divise en vingt-huit chapitres, dans lesquels il s'applique à rapporter la race royale de Jésus-Christ, et à représenter la vie humaine qu'il a menée parmi les hommes. L'opinion la plus commune est qu'il prêcha et souffrit le martyre en Perse. MAUMAN, Mehouman, 'Ajjuxv, un des officiers ordinaires du roi Assuérus (Esth. i, 10). M AVI A EL, Me'houiael, Ma>s-Xeifj)., fils d'Irad et père de Mathu-saôl, et descendant de Caîn (Gen. iv, 18). MECHARATH ou MECIIE-RATH, Macheratite, Moxop : c'est le nom d'un lieu dont on ignore la position et qui serait la patrie d'Epher, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 36). MECHMAS, voir Machmas. MECHNEDEBAI, Mechnadbaï, MaxaÔvoiêou, un des descendants de Bani (I Esd. x, 40). MEDABA, voir Madaba. MEDAD, Médad, MtoSàS, un de ceux qui assistèrent Moïse et l'aidèrent à conduire le peuple ; on pense qu'il était fils de Jocabed et d'Elizaphan (Nomb. xi, 26, 27). MEDDIN, Midine, Aïv&v, Ma-ô<5v, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 61), située h l'E. dans le désert. MATTHIAS MEDEMENA, Madmena, Ma-yapei'fi, ville située dans le S. de la tribu de Juda (Jos. xv, 31 ; Is. x. 31). Quelques auteurs la confondent avec Beth-Marcaboth. MÈDES, MÉDIE, Madaï,Mr\5iaL, Myjôot, ancien royaume de l'Asie, dont la ville principale était Ecba-tane, était bornée au N. par la mer Caspienne et les monts Caspiens, à l'O. l'Arménie, à l'E. par le royaume des Parthes et l'Hyrca-nie et au S. par la Perse et la Su-siane ; on croit que la Médie (l'I-rac-Adjemi) a été peuplée par les descendants de Madaï fils de Ja-phet (I Mach. vi, 56; xiv, 1, 2; Is. xm, 17; Jér. xxv, 25). MEETABEL, Mehétabel, Me-TsêérjX, fille de Matred et femme d'Adad ou d'Adar roi d'Idumée (Gen. xxxvi, 39). MEGBIS, Magbisch, Maje6t; ; les enfants de Megbis revinrent de Babylone au nombre de cent cinquante-six (I Esd. n, 30), il laut interpréter ici le mot enfants dans le sen9 d'habitants ; Megbis était le nom d'une ville dont la position est incertaine, mais comme on cite cette ville avec Nébo, Bé-thel, Haï, il est plus que probable qu'elle appartenait h la tribu de Benjamin. MEGPHIAS, Magpiasch, Me-yaçyjç, chef du peuple et un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 20). MEHUSIM ou MEHUZIM,'/fc)w-schime, 'Q<xîv, descendant de Benjamin, père d'Abitob et d'Elphaal (I Par. viii, 11). MEJARCON, Mé Hayarkone, Bà)a<r<ya 'Iepàxwv (AquœJercon), ville située dans la tribu de Dan ( Jo5.xix,4(») , peu éloignée de Joppé d'après B. du Bocage. MELCHA, Milca, MeXx<*, fille d'Aran et femme de Nachor, frère d'Abraham, elle était la sœur de Lot, elle eut pour fils Bathuel, Huz, Buz, Camuel, Cased, Azau, Pheldas, Jedlaph (Gen. xi, 29 ; xxn, 20;. xxiv, 15, MïAXYYA, ^ ^ S^v^ MELCHA — 149 — (Nomb. xxvi, 33 ; xxvii, 1 ; xxxvi, 11 ; Jos. xvii, 3). MELCHI, Me>xec, MeXYt, fils de Janné, et cité dans la généalogie de Jësus-Ghrist (Luc, m, 24). MELCHI, fils d'Addi (Luc, ni, 28). MELCHI AS ou MELCHIA, Malkia, Me>x'-a»chef de la cinquième famille sacerdotale (I Par. xxiv, 9). MELCHIAS, descendant de Gerson et ancêtre d'Asaph (I Par. vi, 40). MELCHIAS, prêtre et père de Phassur (I Par. ix, 12; Il Esd. xi, 12; Jér. xxxviii, 1). MELCHIAS, fils d'Enam, père d'Achitob et aïeul de Judith (Jud. viii, 1). MELCHIAS, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 3). MELCHIAS, fils d'Herem, il fut un de ceux qui s'employèrent, à rebâtir Jérusalem (II Esd. iii, 11). MELCHIAS, fils de Réchab, capitaine du quartier de Béthacha-ram, bâtit la porte du Fumier (II Esd. m, 14). MELCHIAS, fils d'un orfèvre, bâtit jusqu'à la maison des Natlii-néens et des Merciers vers la porte des Juges et jusqu'à la chambre de l'Angle (II Esd. iii, 30). MELCHIAS, fils d'Amelech ou Hamelech, c'est-à-dire fils du roi (Sédécias) (Jér. xxxviii, 6). MELCHIEL, Malkiel, MeXxir.X, fils de Béria ou Brié (Gen. xlvï, 17 ; Nomb. xxvi, 45) ; il était chef de la famille des Melchiélites. Dans le passage des Paralipomè-nes (I Par. vu, 31), Béria est appelé Baria. MELCHIRAM, jtfa/t/*2>am,ME).-Ytpà[A, un des fils de Jéchonias (I Par. iii, 18). MELCH1SÉDECH, Malkitse-dek, MsXxiffeSéx, roi de Salem (Jérusalem) et prêtre du Très Haut du temps d'Abraham. Il vint à la rencontre d'Abraham au moment où ce dernier venait de remporter une victoire sur Chodorlahomor. MELCHI roi des Elamites, et lui offrit du pain et du vin ; Abraham le récompensa en lui donnant la dlme de son butin (Gen. xiv, 18-20; Heb. v, 6,10). MELCHISUA, Malkischoua, MeXxe<rovs, un des fils de Saiil ; poursuivi et défait par les Philistins, il périt avec son père et ses frères près de la montagne de Gelboé (I Rois, xiv, 49 ; IV Rois, xxxi, 2; I Par. viii, 33). MELCHOM ou MOLOCII (III Rois, xi, 7), Milkome, MoXox, idole ou fausse divinité honorée principalement chez les Ammonites. Ce nom signifie roi ou souverain ; ces idolâtres lui offraient leurs enfants et les brûlaient en son honneur (IV Rois, xxiii, 10, 13 ; Jér. xxxii, 35). Le dieu Moloch est considéré comme identique avec Baal. MÉLÉA, MeXeâ, fils de Menna, cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, iii, 31). MELECH, Melech, MeVàx, fils de Micha (I Par. viii, 35 ; ix, 41). MELLO, BethMilo, BY)6ji.aaX<b. Rien de bien certain sur ce nom : les uns le prennent pour un nom de ville, d'autres pour le nom d'une maison de Sichem, d'autres enfin pour un nom propre de famille. D'après R. du bocage, ce serait une ville dans la tribu d'Ephraïm peu éloignée de Sichem (Jug. ix, G, 20; IV Rois, xii, 20). MELLO, Millo, MeXto, vallée très-profonde dans Jérusalem et qui la séparait de la montagne de Sion. Salomon fit bâtir un pont sur cette vallée, et fit fermer de murs cette place pour y bâtir un palais ; ce fut à cette occasion que les habitants de Jérusalem se révoltèrent, Jéroboam se mit à leur tête (II Rois, v, 9 ; III Rois, ix, 15,24; I Par. xi. 8). MELLOTHI, Malothi, MaXXiÔt, un des fils d'Héman (I Par. xxv, 4, 26). MELLUCH, Malouch, MaXou/, un des fils de Bani (I Esd. x\ 29). MELLUCll — 150 — MELLUCH — t ol — MERCURR MELLUCH (II Esd. x, 4, 27 ; xii, 2). MELOTHE ou MÉLOT1II, ville de Cilicie, prise d'assaut par Ho-lopheme (Jud. ii, 12,13). MELTIAS, Melatia, MaXxi'aç, Gabaonite, il fut un. de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, 7). MEMMIUS (Quintius), K6ïvto; Ms{x|iio;, ambassadeur romain envoyé vers Antiochus Eupator, roi de Syrie (II Mach. xi, 34). MEMPHIS, Noph, Meiiçt;, ancienne ville célèbre de l'Egypte, la seconde comme importance après Thèbes. Elle passe pour avoir été fondée par Ménès, était située au bord occidental du Nil à dix mille environ au-dessus des Pyramides. Memphis a été pendant longtemps la demeure des anciens rois d'Egypte jusqu'au temps des Ptolé-mées qui résidèrent ordinairement à Alexandrie. Les prophètes Jérémie, Ezéchiel et Isaïe parlent souvent de cette ville (ls xix, 13 ; Jér. ii, 16 ; xlvi, 14,19 ; Ezech xxx, 13, 16; Os. ix, 6). Deux pauvres villages, Mitrahim et Bédrécheïn se sont élevés sur l'emplacement de Memphis. MENELAUS, MevéXao;, frère de Simon, de Benjamin et de Ly-simaque, et usurpateur du souverain pontificat qui se trouvait entre les mains de Jason, mais qu'Antioclius Epiphane céda à Ménélaus qui lui avait offert 300 talents de plus que Jason. Suivant Josèphe,Ménélaus était fils de Simon le Juste et frère d'Onias III, et s'appela Onias V ; ayant manqué au paiement annuel de la somme convenue, son frère Lysi-maque fut revôtu de sa dignité, puis profitant de l'absence du roi H poussa Andronique à faire assassiner le grand prêtre Onias III ; c'est à son instigationqu' Antiochus ordonna à son retour d'Egypte un affreux massacre dans tout Jérusalem. Enfin après la mort d'An-tiochus Epiphane, Lysias, tuteur du jeune roi Antiochus Eupator, détermina le roi à faire périr ce Ménélaus, complice et instigateur de tous les malheurs qui étaient survenus et il fut précipité du haut d'une tour et étouffé dans un monceau de cendre 'II Mach. ht, 4 ; iv, 23 ; v. xiii, 1-9). MENNA, Mewâ, fils deMathata, cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Lu-, m, 31). MENNI, Mini, contrée considérée comme une portion de l'Arménie. D'après Josèphe, on croit que c'est le pays de Minyas (Jér. li, 27). MENIMTII, Minith, ville située à l'E. du Jourdain dans le pays des Ammonites, dans la tribu de Ruben, au N.-E. d'Hésébon et au S. de Rabbath-Ammon. Jephté contraignit les Ammonites à fuir depuis Aser jusqu'à Mennith (Jug, xi, 33). MEPHAATIf, Mephaath, Mai-çàaô, ville lévitique située dans la tribu de Ruben au S.-E. sur l'Ar-non et à l'E. d'Aroêr, au S. d'Hésébon (Jos. xiii, 1S; xxi, 37; Jér. xlviii, 21 ; I Par. vi, 79). VoirMAs- pha. MERAJOTH, Merayoth, Ma-ptyjA, Mapato>9, Mapsu>6, Mapttoô, descendant d'Eléazar, fils d'Aaron, il était fils de Zaraias et père d'A-marias (I Par. vi, 6, 7, 52). MERAJOTH ou MERAIOTH, Meraïoth, Mapttoô, fils d'Achitob et père de Sadoc (I Par. ix, 11 ; II Esd. xi, U). MÉRALA, Maréin, Maye)Sà, ville située dans la tribu de Zabulon (Jos. xix, 11). MÉRARI, Mércun, Mepapc, fils de Lévi et père de Moholi et de Musi (Gen. xlvi, 11; Ex. vi, 16, 19; Nomb. m, 17, 20 ; I Par. vi, 19, 47), il a donné son nom à une des branches lévitiques (Mérarites) qui fut chargée de veiller à l'entretien et au transport du tabernacle (Nomb. iv, 33; xxvi, 57). MÉRARI, père de Judith (Jud. viii, 1 ; xvi, 8). MERCURE, Epiiyjci fils de Jupiter et de ^nv. présentait chez les Grecs et les Romains le commerce, l'éloquence et le vol. Les habitants de Lys-tre prirent saint Paul pour Mercure à cause de son éloquence, lors de son passage dans cette ville (Act. xiv, 11; Prov. xxvi, 8). , MERED, Mered, MtopaS, fils d'Ezra et époux de Béthie, fille de Pharaon (I Par. iv, 17, 18). MEREMOTH ou MER1MUTH, Meremoth, MeptuiwQ, fils d'Urie, grand prêtre (I Esd. vin, 33 ; II Esd. m, 21). MÉRIBAAL, Mérib-BaaL Mept-gàaX, fils de Jonathas et père de Micha (I Par. viii, 34 ; ix, 40), il est appelé Miphiboseth dans le passage des Rois (II Rois, iv, 4 ; xxi, 7), il était boiteux, et fut le seul d'entre les descendants de Saiil délivré de la mort. MÉROB, Mérob, Méooê, fille aînée de Saiil et d'Achinoam, elle fut d'abord fiancée à David et donnée cependant à Hadriel fils de Berzellai de Molathi. Saiil manqua à sa promesse en cette occasion à cause de la jalouse inimitié qu'il avait contre celui qui devait être son successeur (I Rois, xiv, 49; xviii, 2; II Rois, xxi, 8). MKRODACH, voir Berodach. MERODACH, Mérodach, Mai-ptoSàx- Dans le passage de Jéré-mie (l, 2) ce nom propre est probablement pris pour le nom d'une divinité adorée à Babylone, il se trouve placé à côté de Bel et Jé-rémie en parle de la même manière. ME ROM, Méïome, Ma^ûv, petit lac situé dans la tribu de Nephthali et que le Jourdain traverse. C'est sur les bords de ce lac que Josué défit Jabin, roi d'Asor, et les autres rois alliés (Jos. xi, 5, 7). Il s'appelle aujourd'hui le lac de Houlèh (Bahr-el-Houlèh), il a la forme d'un triangle irrégulier dont la pointe est au S. et donne issue au Jourdain qu'il a reçu par son côté N. Sa largeur est d'envi-ron 5 kih 1/2 et sa longueur de 6 kil.; il est entouré presque de tous côtés de marécages. MEROME. Le texte hébreu et les Septante n'en font point un nom propre et le traduisent par la hauteur des champs ; ce serait près de cette terre que les troupes de Sisara furent mises en déroute (Jug. v, 18). MERONATH, Méronothite, Me-paôwv, patrie de Jadias et de Ja-don (I Par. xxvii, 30 ; II Esd. m, 7). On ignore l'emplacement de ce lieu. MÉROZ, Méroz, MviptoÇ, pays dont les habitants ont été maudits dans le cantique de Débora et de Barac, pour n'avoir pas marché contre Sisara. Quelques-uns l'ont placé près du torrent de Cison (Jug. v, 23). MERRHA, Mepôàv ; rien de certain sur ce nom de lieu ; on pense généralement qu'étant cité avec Théman dans le passage de Ba-ruch (m, 23) il serait situé en Idumée. MES, Mâche, Mo<rox, fils d'Aram (Gen. x, 23) ; il est appelé Mosoch dans I Par. i, 17. MÉSA, Mescha, Mwdà, roi de Moab, il se révolta contre Joram successeur d'Achab, roi d'Israël ; mais Joram s'étant fait Recourir par Josaphat, mit en fuite toute l'armée de Mésa, le pays de Moab fut ravagé ; se voyant sur le point de perdre tout son territoire,Mésa, pour implorer la pitié des assiégeants, égorgea son fils et son successeur sur la muraille ; les rois alliés, indignés ou plutôt émus d'un si affreux et pénible spectacle, se retirèrent et rentrèrent dans leur pays respectif (IV Rois, m, 4). MESA, Mécha, Mapi<rà, fils de Caleb, et prince ou fondateur de la ville de Ziph (I Par. il, 42). MÉSÉLÉMIA, Mescheleméïa-hou, portier du temple, fils de Coré et père de : Zacharie, Jadi-hel, Zabadias, Jathanael, Elam, Johanan, Elioneai (I Par. xxvi, 1. 2, 9). MÉSÉLÉMIA MÉRED — 152 — MÉSÉZÉBEL , Meschezabel, MaÇeêyjX, nom d'homme (II Esd. ni, 4). MESIZABEL, MeerwÇsêr,),, probablement le même que le nom précédent (II Esd. x, 21). MÉSOPOTAMIE, ArameNaha-raïme, Me<yo7ioxa{Ma, ce nom signifie pays situé entre les fleuves, du mot grec jiiffoç, milieu, et 7ioxa-jiôç, fleuve, parce que ce pays est entre les deux fleuves, l'Euphrate et le Tigre. Pour la première fois au temps des Séleucides les Grecs firent usage de ce nom ; la Mésopotamie était regardée auparavant comme une partie tantôt de la Syrie, tantôt de l'Assyrie. Cette contrée de l'Asie était séparée de l'Arménie par le mont Masius, partie delà chaîne du Taurus, de la Syrie à l'O. et de l'Assyrie à l'E. Ses villes principales étaient Edesse et Circesium (Gen. xxiv, 10 ; Deut. xxiii, 4 ,Jug. iii, 8, 10). Aujourd'hui ce pays fait partie de l'Empire Ottoman. MESPHAR, Mispar, Maoçapàô, un de ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 2). Il est appelé Mespharath dans 11 Esd. vu, 7. MESRAIM ou MIZRAIM, Mit s-raîme, Ms<rpaiv, fils de Cham, et pèrede Ludim, Anamim, Laabim, Nephthuim, Petrusim ou Pethru-sim et Chasluim ou Casluim (Gen. x, 6, 13; I Par. i, 8, 11). Ce nom a trois significations; il se met pour l'Egypte, pour celui qui a peuplé l'Egypte et pour les peuples qui ont habité ce pays. MESSA, Mécha, Maerarj, lieu formant la limite des pays occupés par la postérité de Jectan ; rien de certain sur sa position géographique (Gen. x, 30). MESSA, Massa'h, les Septante ne rendent pas ce mot, la Vulgate le prend pour un nom propre (IV Rois, xi, (j). MESSAL, voir Masal. MESSALEMETH, Meschoule-meth, MeaoX>a(jL, fille de Harus de Jétéba et femàie de Manassé* et MÉSÉZÉBEL mère d'Aman (IV Rois, xxi, 19). MESSIE, Metrffiaç, terme emprunté de l'hébreu Messiah ou Masiach qui signifie oint ou sacré. Le nom de Messie a été spécialement employé pour désigner l'envoyé de Dieu par excellence, le Sauveur et le libérateur du genre humain ; dans le Nouveau Testament le nom de Christ ou de Messie n'est donné qu'au Sauveur du monde (Jean, i, 41 ; iv, 25). MESSULAM, Meschoulame, Me<yoX).àfjL, aïeul de Saphan (IV Rois, xxii, 3). MÉTABÉEL, Me'hetobel, Ms-raêsyjX, nom d'homme (II Esd. vi, 10). METIICA, Mithka, Maôexxà, vingt-cinquième campement des Israélites dans le désert, il se trouvait entre Tharé et Hesmona (Nomb. xxxiii, 28, 29). MÉTBI,Matri, Matrapi, famille de la tribu de Benjamin à laquelle appartenait Saûl roi d'Israël (I Rois, x, 21). MÉZA, Miza, MoÇé, fils de Ra-huel et petit-fils d'Esatl [Gen. xxxvi, 13, 17 ; I Par. i, 37). MÉZAAB, Mézaahab, MaiÇocoé, père de Matred et grand-père de Méétabel (Gen. xxxvi, 39 ; I Par. i, 50). MIAMIN, Miamin, MsajxCv, chantre (I Esd. x, 25). MIAMIN, prêtre, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 7; xii, 40). MIBAHAR, Mib'har, MeêaaX, fils d'Agaraï, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 38). M1CIIA, Micha, Mi/à. fils de Miphiboseth (II Rois, ix, 12; I Par. ix, 40). MICHA, Michaia, Miyai'aç, père d'Achobor, lequel est nommé Ab-don dans II Par. xxxiv, 20. MICHA, lévite, et un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 11). MICHA,'Aixetyà, père de Ma-thanias et fils de* Zechri (II Esd. xi, n, v\P<rr. Yk, V^ — 153 — MICliA MICHA, Mtx<*, père d'Ozias, il était de la tribu de Siméon (Jud. vi, 11). MICHA, fils d'Oziel (I Par. xxiii, 20; xxiv, 24, 25). MICHAIA, voir Maacha. MICHAS, Michaihou, Mi^aïaç, Israélite de la tribu d'Ephraïm, homme superstitieux et idolâtre (Jug. xvii, xviii). M1CHÉE, Michaihou, Mt/ai'a;, fils de JemJa, prophète de Samarie, contemporain de Josaphat et d'Achab. Il prédit à Achab, roi d'Israël, qu'il serait défait et tué dans la guerre qu'il fit à Benadad roi de Syrie ; cette prédiction s^ac-complit (III Rois, xxii, 8, 9; II Par. xviii, 7, 8 et suiv.). MIC II ÉE, Michah, un des douze petits prophètes, né à Morasthi près d'Eleùthéropolis, dans la tribu de Juda ; il prophétisa sous Acliaz et Ezéchias. La prophétie de Mi-chée ne contient que sept chapitres ; il y prédit les malheurs de Samarie et de Juda, la captivité des dix tribus et leur retour dans leur pays, la chute de Babylone, etc. ; il annonce aussi le rétablissement du royaume de David. Selon les uns il mourut à Hébron, selon d'autres il fut enterré à Morasthi (Michée, i-vii). MICUÉE, fils de Gamarias ; il rapporta à tous les grands de Juda toutes les paroles qu'il avait entendu lire à Baruch dans le livre de Jérémie (Jér. xxxvi, 11,13) ; le roi Joakim fit brûler ce livre. MICHEL (Saint), Michael, Mi- Î>ar,X ; ce nom désigne l'ange tuté-kire, l'archange ou chef des anges ; il est enfin le chef de la hiérarchie céleste, et c'est sous cette qualité que l'Église lui rend un culte particulier (Bergier) (Dan. x, 13, 21 ; Apoc. xii, 7). MICHEL, père de Sthur, il était de la tribu d'Aser (Nomb. ni, 14). MICHEL, fils d'Abihaïl, il était de la tribu de Gad (I Par. v, 13, 14). MICHEL, lévite, aïeul d'Asaph (I Par. vi, 40). MICHA MICHEL, fils d'Israhia de la tribu d'Issachar (I Par. vu, 3). MICHEL, Benjamite et fils de Baria (I Par. viii, 16). MICHEL, un des chefs de la tribu de Manassé ; il était venu se joindre à David, et avait sous ses ordres mille hommes (I Par. xii, 20). MICHEL, père d'Amri, chef de la tribu d'Issachar (I Par. xxvn, 18). Peut-être le même que Michel fils d'Israhia. MICHEL, fils de Josaphat roi de Juda ; il fut assassiné par Joram son frère (II Par. xxi, 2, 4). MICHEL, père de Zébédia (I Esd. viii, 8). MICHOL, Michal, MeXxôX, fille de Sattl et d'Achinoam (I Rois, xiv, 49). Lorsque la haine de Saul éclata contre David, ce fut elle qui veilla sur les jours de son mari, et favorisa sa fuite dans différentes circonstances; un jour elle le fit évader par une fenêtre, une autre fois, pour faire croire qu'il était couché et malade et retarder ainsi les recherches, elle mit une statue dans le lit de David et la couvrit d'une peau de chèvre. Pendant l'absence de David, Saûl donna Michol à Phalti fils de Laïs, mais David se la fit rendre dès qu'il fut au pouvoir (xxv, 44). Il n'existe aucun autre détail sur la vie et la mort de Michol, l'Écriture rapporte simplement qu'elle n'eut point d'enfants fil Rois, vi, 16 ; I Par. xv, 29). MILET, MiXvjto;, capitale de la Carie,très-proche de l'embouchure du Méandre et située dans un petit golfe. Saint Paul y passa et y fit venir différents prêtres d'Ephèse, ne pouvant pas se rendre auprès d'eux (Act. xx, 15 17 ; II Tim. iv, 20). Le village de Palatia occupe l'emplacement de Milet. MILICilO, Melichiou, 'Apwt-Xoux, prêtre et chef d'une famille sacerdotale sous le règne de Joa-chim (II Esd. xii, 14). MIPH1BOSETH, voir Mérib a al . MlPttlBUSETH, Méçhibo-scheth, Mejj^pigoorôé, fils de Saiil et de Respha (II Rois, xxi, 8). David le livra aux Gabaonites qui le crucifièrent sur une montagne devant le Seigneur. — m — MIPHIBOSKTH MISAAM, Mischeame, Mi<raà>, fils d'Elphaal, et descendant de Saharaïm (I Par. viii, Vi). MISACH , Mes'hach, Miffàx, surnom donné à Misaël. compagnon de Daniel (Dan. i, 7). MISAEL, Mischaël, MtaayjX, un des trois compagnons de captivité de Daniel (Dan. i, 6-19; ii, 17). MISAEL, fils d'Oziel, fut chargé par Moïse d'emporter hors du camp les fils d'Aaaron, Nadab et Abiu,qui avaient été brûlés. (Exod. vi, 22 ; Lév. x, 4, 5). MISAEL, prêtre assistant Es-dras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le peuple (II Esd. viii, 4). MISOR, Miaw; ce nom n'est pas cité dans le texte hébreu, ce serait le nom d'une ville située dans la tribu de Ruben (Jos. xxi, 36) et une des villes de refuge données aux lévites. Selon quelques commentateurs ce serait une plaine, un désert où se trouvait Bosor. MISPHAT, En-michepate, ifj 7rr,Y^ y.çtffeeu;. Dans la Genèse (xiv, 7), Misphatest identifié avec Cadès : « Ils revinrent à la fontaine de Misphat qui est le même lieu que Cadès. » On l'appelle fontaine de Misphat ou du Jugement. MITHRIDATE, Mithredate, MtOpaSàtYi;, intendant des finances, trésorier de Cyrus, roi de Perse ; c'est lui qui fut chargé de rendre les vases d'or du temple de Jérusalem qui avaient été enlevés par Nabuchodonosor (I Esd. MITHRIDATE, officier persan habitant Samarie ; il fut un des signataires de la lettre écrite à Artaxerxès contre les Juifs (I Esd. iv, 7). , MITYLENE, MixvXrjvY], capitale de l'île de Lesbos, située dans la mer Egée. Saint Paul s'y rendit en sortant d'Assos (Act. xx, 14). Aujourd'hui elle se nomme Mételin. MISAAM MIZRAIM, voir Mesaaim. MNASON, Mvaatuv, disciple de saint PauJ et son hôte, il était originaire de l'île de Chypre Mcf.xxi, 16). MNESTHEUS, MsvsaOeûç, père d'Apollonius (Il Mach. iv, 21). MOAB, Moab, Mtoa6, fils de Lot et de sa fille aînée Gen. xix, 31). MO ABIT ES, peuple descendant de Moab, habitant tout le pays à l'E. de la mer Morte et de l'embouchure du Jourdain jusqu'à ce que vaincu par les Amorrhéens, il fut limité au S. par l'Arnon. La capitale des Moabites était Ar. Ce peuple se confondit plus tard avec les Arabes (Deut. ii, 11 -, Nomb. xxi, 13, 26; xxii, 1 ; xxvi, 3; xxxi, 12; xxv, 1; Jos. xiii, 32; Jug. m, 13-30 ; x, 6 ; II Rois, viii, 2 ; I Par. xviii, 2; IV Rois, ni, 4 ; II Par. xx, 1 ; II Esd. xiii, 1). MOADIA, Moadia, MocaSar', prêtre et chef de familles sacerdotales (II Esd. xii, 17). MO BONN AI, Mébonnai, leêoyà, Eoêoxsu, un des braves et un aes chefs de l'armée de David: il était deHusatlii (II Rois, xxm, 27), il est nommé Sobochaï dans les passages suiv. (II Rois, xxi, 18 ; I Par. xi, 29; xx, 4; xxvii, 11). MOCIIONA, Mechona, ville de la tribu de Juda (II Esd. xi, 28). Schwarz l'identifie avec Mécha-num, qu'on place entre Eleuthé-ropolis et Jérusalem. Les Septante ne citent pas cette ville. MOCHORI, M chri, Maxi'p, nom d'homme de la tribu de Benjamin (IPar. ix, 8). MODIN, MwSs'etv, bourg, d'autres disent forteresse ou château fort, situé sur une montagne du même nom et d'après certains auteurs sur les confins des tribus de Dan et de Juda à l'O. de Joppé et au N.-O. de Diospolis. C'était la patrie des Machabées (I Mach. xiii, 25). Quelques auteurs pensent que le village abandonné de Latroun a été construit sur l'emplacement de l'ancien Modin. Simon MaeYvafo&i kXss*. MODIN — 155 — MOHOLA — 15 56 — MOOS magnifique mausolée en pierres de taille (I Mach. xiii, 30). Cette ville fut encore célèbre par un combat que Judas Machabée avec une poignée d'hommes livra à Antiochus Eupator et dont il sortit victorieux (II Mach. xm, 14). MOHOLA, Ma'hela, MaXà.Maa-Xà, MaeXâ (I Par. vii, 18), voir Maala. MOHOLI, Ma'hli, MooXt, fils de Mérari, il fut la souche de la famille desMoholites (I Par. vi, 19, 29 ; xxiii, 21 ; xxiv, 26,28 ; Nomb. iii, 20, 33 ; xxvi, 58). MOHOLI, fils de Mu si (I Par. vi, 47; xxiii, 23; xxiv, 3<>). MOÏSE, Mosch'e, Mwvsrj:, fondateur et législateur de la théocratie de l'Ancien Testament, fils d'Amram et de Jocabed, frère d'Aaron et de Marie, naquit en Egypte ; il fut sauvé des eaux du Nil par une princesse égyptienne (Thermuthis) qui l'adopta et lui donna le nom de Moïse, qui signifie en hébreu sauvé del'eau(Eaod. ii, 10 ; Act. vu, 22). Il tua un Égyptien qui avait maltraité un Hébreu; ce crime ayant été découvert, il fut forcé de fuir et se rendit à Madian auprès de Jéthro dont il garda les troupeaux et épousa la fille appelée Séphora (Exod. ii, 11-15). Après un long séjour auprès de Jéthro, Dieu apparut à Moïse au milieu d'un buisson ardent et lui ordonna d'aller délivrer les Israélites de la dure servitude des Egyptiens (Exod. m, 1-14); il fut assisté de son frère Aaron (Exod. iv, 27-31 ; v-XL).La sortie de l'Egypte et la loi promulguée dans le désert du Sinaï, tels sont les grands événements historiques de la vie de Moïse. Selon le récit traditionnel, Moïse et Aaron essayèrent de convaincre Pharaon de leur mission divine par des miracles ; rien ne put convaincre le roi. C'est alors qu'arriva une série de phénomènes que Moïse savait toujours annoncer d'avance, c'est là ce qu'on appelait les dix plaies, dont )e Seigneur frappa l'Egypte. Le roi Pharaon,peffrayé de tant de calamités, sollicité par son peuple, se décida enfin à laisser partir les Hébreux dans le désert. Moïse ins-tallaJosué comme son successeur. Il eut deux fils Gerson ou Gersam et Eliézer. Il se retira sur le mont Nébo, d'où il jeta un coup d'oeil sur le pays que son peuple allait conquérir, et mourut sur cette montagne à l'âge de cent vingt ans (Deut. xxxiv, 7-10). Le Penta-teuque, nom donné par les traducteurs grecs aux cinq livres de la Bible, savoir : la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome, est attribué à Moïse. Le but principal de ces cinq livres était de nous faire connaître l'origine du peuple hébreu jusqu'à son établissement dans le pays de Chanaan. La Genèse commence par la création du monde et finit par la mort de Joseph ; l'Exode tire son nom de la Sortie d'Egypte dont il expose les détails ; le Lévitique s'occupe principalement du culte ; le livre des Nombres renferme plusieurs recensements du peuple hébreu; le Deutéronome est la récapitulation de la loi de Moïse, la relation de ses derniers actes et de sa mort. MOLADA, Molada, MwXcSà, ville delà tribu de Juda, fut cédée à la tribu de Siméon ; elle était située à l'E. de ladite tribu. Aujourd'hui le site de Molada s'appelle El-Milh. MOLATHI, Méholath, Mo6uX<x-Ôrrr;, Ma>ovXa0i, surnom donné à Adriel (I Rois, xviii, 19 ; II Rois, xxi, 8). Certains auteurs prétendent que c'est un nom patronymique, d'autres disent que c'est sans doute la ville d'Abel-Méhula qu'on a voulu nommer, d'autres enfin l'identifient avec Molada. MOLCHAM, Malkame, MeXyaç. fils de Saharaïm et de Hodès (I Par. vin, 9). MOLID, Molid, Mwr.X, fils d'A-bisur et d'Abihaïl (1 Par. ii, 29). MOLOCII, voir Melchom. MOOS, Maats, Maâç, fils de Bani qui était fils atné de Jéraméel (I Par. ii, 27). MOPHIM, Moupime, MapqpCfi, fils de Benjamin (Gen. xlvi, 21). D'après les Septante, il était fils de Béla et petit-fils de Benjamin. MORASTI1I, Moraschite, Mo-rescheth, ô MtopaOeCmc, McopaaBei, patrie du prophète Michée (Jér. xxvi, 18; Midi. î, 1), bourg de la tribu de Juda situé près d'Eleu-tliéropolis au S., entre Jérusalem et Ascalon. MORIA, Morya, 'Afjiwpsta, une des quatre collines, monticules ou sommets renfermés dans l'enceinte de Jérusalem ; les trois autres étaient : Sion, Acra et Bézétha ; Moria se trouvait située au S.-E. d'Acra. Ce serait sur ce mont Moria qu'Abraham voulut offrir en sacrifice son fils Isaac {Gen. xxn, 2, 14) ; c'est aussi sur la montagne de Moria que Salomon commença à bâtir le temple de Jérusalem (II Par. ni, 1). MOSA, Motsa, Maxxà, fils de Caleb et d'Épha (I Par. n, 46). MOSA, Mescha, Mtcrà. fils de Sarahaïm et de Hodès (I Par. vin, 9). MOSA, Mai<rà, Ma(7<ra, fils de Zamri (I Par. vm, 36, 37 ; ix, 42, 43). MOSEL, Meouzel, 'A<Tr,X ; on ne connaît pas la position de cette ville ; on croit que c'est l'ancien nom de la capitale dé l'Arabie Heureuse (Ezéch. xxvïi, 19). MOSEROTH, Mosséroth, Ma -«xoupotiÔ, campement des Israélites dans le désert. D'après certains auteurs ce lieu serait situé au pied du mont Hor (Nomb. xxxiii, 30). Il est appelé Moséra dans le Deu-téronome(x, 6). MOSOBAB, Meschob*tb, Mo<ro>-êàêt nom d'homme, il était de la tribu deSiméon (I Par. iv, 34). MOSOClf, Méchech, Moaôy, fils de Japhet(Gew. x, 2; I Par. î, 5); ses descendants, selon quelques auteurs, peuplèrent le pays situé entre l'Atm^nie, l'Hérie et la Col-chide ; selon d'autres de Mosoch seraient venus les Moscovites. M0PU1M MOSOCH, voir Mes. MOSOLLAM, Meschoulame, Mo<roX\à[a, fils de Zorobabel (I Par. m, 19). MOSOLLAM, un des chefs de la tribu de Gad (I Par. v, 13). MOSOLLAM, Benjamite, un des fils d'Elphaal (I Par. viii, 17). MOSOLLAM, MeerouXàfi, Benjamite, fils d'Oduïa ou Joëd et père de Salo ou Sellum (I Par. ix, 7 ; Il Esd. xi, 7). MOSOLLAM, Ma<xaXXàfjL, Benjamite, fils de Saphatias (I Par. ix, 8). MOSOLLAM, Me<rouXa{jt, grand prêtre, filsdeSadoc, etpèred'Hel-cias (I Par. ix, 11 ; II Esd. xi, 11); il est appelé Sellum dans I Par. vi, 12. MOSOLLAM, prêtre fils de Mo-sollamith (l Par. ix, 12). MOSOLLAM, 'descendant de Caath, lévite sous le règne de Jo-sias (II Par. xxxiv, 12). MOSOLLAM, un des hommes qui furent envoyés h Eddo par Es-dras (1 Esd. viii, 16). MOSOLLAM, un des descendante de Bani (I Esd. x, 29). MOSOLLAM, fils de Barachias, un de ceux qui s'employèrent à rebâtir Jérusalem (II Esd. m, 4, 30 ; vi, 18). MOSOLLAM, fils de Bésodia, il bâtit avec Joïada fils de Phasea, la porte Vieille de Jérusalem (II Esd. m, 6). MOSOLLAM, un de ceux qui assistèrent Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le peupFe (II Esd. viii, 4). MOSOLLAM, prêtre, un deceitx qui signèrent l'acte d alliance (II Esd. x, 7). MOSOLLAM, lévite (II Esd. x, 20). MOSOLLAM, prêtre sous le règne du roi Joakim et représentant la famille d'Esdras (II Esd. xii, 13). gne de lo^VÀm, ex la famille de Gen thon (II Esd. xii, 16). MOSOLLAM — 157 — MOSOLLAM, un des gardes des portes du temple (II Esd. xii, 25). Les Septante n'en parlent pas. MOSOLLAM, MeaoXXàfjL, un des princes de Juda (II Esd. xii, 33). MOSOLLAMIA, voir Méséle-mia. MOSO LLAWllTH,Meschilemithy Maos).(ji(o6, fils d'Emmer (I Par. ix, 12) ; il est appelé Mosollamoth (II Esd. xi, 13). MOSOLLAMOTH, Meschile-moth, McoToXaputrô, descendant d'Ephraïm (II Par. xxvm, 12). MOYSE, voir Moïse. MUN1M, Meounime, Moouvi'ja, nom d'homme dont les enfants revinrent de Babylone avec Zoro-babel (I Esd. h, 50) ; il appartenait à la famille nathinéenne. MUSI, Mouschi, 'Ououat, Mou-aï, fils de Mérari {Exod. vi. 19 : Nomb. lu, 20 ; xxvi, 58 ; I Par. vi, 19, 47). Ses descendants s'appelaient Musites [Nomb. iii, 33). MOSOLLAM MYNDOS, MYNDE, MùvSo;, ville maritime située au S.-O. de la Carie entre Milet et Halicar-nasse (I Mach. xv, 23). M Y RE , Mvpa, ville maritime de la Lycie et sa capitale, située au S. (Asie Mineure). Saint Paul y débarqua (Act. xxvii, 5). Voir Lvs-tre. Aujourd'hui cette ville s'appelle Dembré. MYSIE, Mixrta, province du N.-O. de l'Asie Mineure, la partie la plus occidentale forma l'ancienne Troade, dont la capitale était Troie; elle était bornée au N. par l'Hel-lespont et la PropontiJe, à l'O. par la mer Egée, au S. par la Lydie, et à l'E. par la Phrygie et la Bithy-nie. Saint Paul y prêcha (Act. xvi, 7, 8). m — NAARIA N NAALOL, Nahalal, NaêaàX, ville attribuée à la tribu de Zabu-lon, et donnée par Josué aux descendants de Mérari, lévites. B. du Bocage la place sur les bords du Cison (Jug. I, 30; Jos. xix, 15; xxi, 35). NAAMA, Nama, Naa/aji, Naa-vàv, Noo{j.|xa, mère de Roboam, et femme de Salomon, elle était Ammonite (III Rois, xiv, 21, 31 ; II Par. xn, 13). NAAMA, Naama, Nwjiàv, ville située dans la tribu de Juda (Jos. xv, 41). NAAMAN, Naâmone, Noepuxv, fils de Benjamin d'après la Vul-gate ; les Septante le font fils de Béla et petit-fils de Benjamin (Gen. xlvi, 21). Dans le passage des Pa-ralipomènes (I Par. viii, 4), on lit dans la Vulgate fils de Balé. NAAMAN, Naemane, Nai{ju*v, général de l'armée du roi de Syrie Benadad ; il fut guéri de la lèpre par le prophète Elisée «IV Roi*% v, 1 ; Luc, iv, 27). N A AM AT H, Naamah, Mivatwv, ville que plusieurs auteurs placent dans l'Idumée ; c'était la patrie de Sophar, un des amis de Job (Job, ii, 11; xi, 1; xx, 1; xlii, 9). NAARA, Naera, Ooaôâ, femme d'Assur (I Par. iv, 5, 6). NAARAI, Narài, Naapat, un des braves ae l'armée de David (I Par. xi, b7) ; il est appelé Naharai dans (II Rois, xxiii, 37). NAARATHA, Naaratha, ville située dans la tribu d'Ephraïm (Jos. xvi, 7), quelques auteurs l'identifient avec Noran. Eusèbe la place à cinq milles de Jéricho. NAARIA, Nearia, Nctxxâia, un des fils de Sémeia (I Par. iii 2*», 23). NAARIA, fils de Jési, et chef des cinq cents hommes de la tribu de Siméon qui défirent les A ma-lécites (1 Par. iv, 42) dans les monts de Séir. NAAS, Na'hasch, Nàac, roi des Ammonites ; il assiégea Jabès et fut vaincu par Saiil I Rois, xi, 1, 2, 11); il fut même tué dans ce combat d'après Josèphe. L'outrage que son fils Hanon fit aux ambassadeurs cjue David lui avait envoyés, attira de nouveaux combats sur son peuple. NAAS, mère d'Abigaïl et de Servia (II Rois, xvii, 27). D'après quelques auteurs Naas serait la femme d'Isaï père de David ; d'autres identifient Naas avec Isaï. NAAS, Ir-Na'hasche,i:qliz Naa;, ce serait une ville de la tribu de Juda qui aurait été fondée par Tehinna, un des fils d'Estlion (I Par. iv, 12). NAASSON, ville située dans la tribu de Nephthali (Tob. i, 1). NAB A JOT1I, Neboïoth, Na-6atâ>0, fils d'Ismaël (Gen. xxv, 13; xxxvi, 3 ; I Par. i, 29). NABAL, Nabal, NaêàX, homme très-puissant de la tribu de Juda, il était brutal et grossier ; ayant rebuté les députés que David lui envoya pour obtenir quelques rafraîchissements, il eût été exterminé avec toute sa famille, si sa femme Abigaïl ne fût venue au-devant de David pour l'apaiser (I Rois, xxv, 25-40). NABATH ou NABAT, Nébate, Neêat, père de Jéroboam (III Rois, xi, 26; xii, 2, 15; xv, 1; xvi, 3, 26, 31 ; xxi, 22 ; xxii, 52 ; IV Rois, ni, 3; ix, 9; x, 29; xiii, 2, 11 ; xiv, 24 ; xv, 9, 18, 24, 28 ; xvii, 21; xxiii, 15 ; II Par. ix, 29 ; x, 2, 15; xiii, 6). NABAT, parent de Tobie (Tob. xi, 2o). NABOTH, Naboth, NotêoÔaï, nom d'homme, il était de Jezra-rahel ; il possédait une vigne qu'il refusa de céder à Achab qui la voulait acheter. Jézabel, femme d'Achab, ayant persuadé à ce dernier que Naboth avait blasphémé contre Dieu, il fut emmené hors de la ville et lapidé (III Rois, NAAS xxi, 1-6; IV Rois, ix, 21-26). NABUCHODONOSOR, Nebou-chadnetsar, NaêouyoSovécrop, fils et successeur de Nabopolassar, fondateur de l'empire de Babylone. Il assiégea Jérusalem et rendit le roi Joakim tributaire, il fit de nombreux prisonniers et entre autres Daniel ; en se retirant de la ville il emporta une partie desvases du temple et un immense butin (IV Rois, xxiv, 1 et suiv.; Dan. i, 1 et suiv.). Au bout de trois ans Joakim ayant refusé de payer un tribut aux Chaldéens, Nabucho-donosor revint assiéger Jérusalem, s'empara de Joakim et le fit mettre à mort. Quelque temps après Nabuchodonosor eut à combattre Joachim ou Jéchonias, roi de Juda, il le fit prisonnier et l'emmena avec beaucoup d'autres en captivité à Babylone ; il mit sur le trône Sédécias qui au bout de neuf ans se révolta et se ligua avec d'autres rois voisins pour combattre Nabuchodonosor. Sédécias fut vaincu et le roi de Babylone le condamna à mourir, mais avant de l'emmener à Babylone, il lui fit crever les yeux. Nabuchodonosor eut à combattre aussi les Sido-niens, les Moabites, les Ammonites et les Iduméens. Dieu pour récompenser Nabuchodonosor et son armée lui abandonna l'Égvpte (Ezéch. xxix, 17, 20). Son règne a été fécond en exploits de tous genres, il agrandit son royaume par ses conquêtes, assura sa puissance en dedans, fortifia et embellit sa capitale. Son règne dura quarante-trois ans. NABUCHODONOSOR, roi d'Assyrie, régna à Ninive, vainquit Arphaxad roi des Mèdes dans la plaine de Ragau (Jud. i, 5 et suiv.) ; c'est lui qui envoya son général Holopherne au siège de Béthulie, lequel général eut la tête tran-chée par Judith. NABUSEZBAN, Nebouschazba-ne% un des principaux officiers de Nabuchodonosor, te. faire sortir ifcr&nvte, — 159 — NABUSEZBAN xxxix, 13). Les Septante ne le nomment pas. NABUTHÉENS, Naêurratoi, peuple venu de l'embouchure de l'Euphrate, après avoir étendu ses colonies au S., au N.-O. et au N.-E., profita de la conquête de Tyr pour participer au commerce que cette ville faisait avec le monde entier. Quelques auteurs font descendre ce peuple de Na-bajoth, fils d'Ismaël, et ayant occupé une partie de l'Arabie Déserte, dont la capitale était Pétra (I Mach. v, 25; ix, 35). NABUZARDAN, Nebouzarada-ne, NaêovÇapôàv, général de l'armée de Nabuchodonosor, il fut chargé de présider au sac de Jérusalem, dépouilla la ville et le temple de tous les trésors qui y restaient et fit mettre le feu à toutes les maisons, donna la liberté à Jérémie et à Baruch. Quelques temps après la prise de Jérusalem il marcha contre les Ammonites et les vainquit (IV Rois, xxv, 8-30; Jér. xxxix, 9, 10, 16; xl, 1, 2). NACHON, voir Chidon. NACHOR, Na'hor, Na/wp, fils de Sarug, et père de Tharé (Gen. xi, 22-25). NACHOR, fils de Tharé et frère d'Abraham et d'Aran, il épousa Melcha (Gen. xi, 2<> ; xxii, 20). NADAB, Nadab, Naôaê, fils aîné d'Aaron et d'Elisabeth, il fut frappé de mort ainsi que son frère Abiu, pour avoir offert à Dieu un feu étranger (Exod. vi, 23; xxiv, 1 ; Nomb. m, 2 ; Lév. x, 1). NADAB, roi d'Israël, fils de Jéroboam, il ne régna que deux ans, et suivit l'impiété de 6on père, il fut assassiné par Baasa, fils d'A-hias, au siège de Gebbethon (III Rois, xv, 25-29). NADAB, fils de Séméi, et père de Saled et d'Apphaïm (I Par. n, 28, 30). NADAB, fils de Jéhiel (pèred'A-bigabaon,-c'est-à-dire père ou fondateur de Gabaon, autrement dit Jéhiel (I Par. vin, 30; ix, 86). ISADAB1A, Nedabia, Norêa&Cac, un des fils de Jéchonias, roi de Juda (I Par. m, 18). Quelques auteurs le font fils de Salathiel. NABUTHÉENS NAGGÉ, NayyaÉ, nom d'homme cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, m, 25). NAHABI, Na'hbi, Na6(, fils de Vapsi, un de ceux qui fiirent envoyés par Moïse pour considérer la terre promise (Nomb. xiii, 15). NAHALIEL, Na'hliel, MavàrjX, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxi, 19). D'après B. du Bocage, il était situé dans le pays de Moab et peut-être sur l'Arnon. NAHALOL, voir Naalol. NAHAM, Naame, Nco(x, un des fils de Caleb (I Par. iv, 15, 19). NAHAMANI, Na'hamani, Nae-jxavi, un de ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (II Esd. vu, 7). NAHARAT, voir Naarai. NAHASSON, Na'hschone, Na-a<raa>v, fils d'Aminadab (I Par. n, 10 ; Exod. vi, 23 ; Nomb. i, 7); il était prince de la tribu de Juda (Nomb. vii, 12, 13). NAHATH, Na'hath, Naxoô, fils de Rahuel, c'était un des princes de l'Idumée (Gen. xxxvi, 13, 17 ; I Par. i, 37). NAHATH, KoctvaàÔ, lévite, fils de Sophaï (I Par. vi, 26). NAHATH, Nocéô, lévite sous le règne d'Ézéclnas, gardien d'une des portes de Jérusalem (II Par. xxxii 13). NÀHUM> Na'houm, Notoufi, un des douze petits prophètes, il était d'Elkesaï ou Elcesaï. Son livre composé de trois chapitres renferme la menace de la ruine de l'Assyrie et de sa capitale Ninive, puis enfin l'expédition contre cette capitale (Nahum, i, m). D'après la plupart des commentateurs ce prophète serait contemporain d'Ézéclnas. NAHUM, fils d'Hesli et père d'Amos, cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, m, 25). " NAÏM, Na'tv, ville de la Galilée i \T\bwd'Issachar au — 100 — NA1M N. de Sunam près du mont Her^ mon, et n'est pas éloignée du torrent de Cison. C'est dans cette yille que Jésus-Christ ressuscita le fils d'une veuve (Luc, vii, 11). Sur l'emplacement de l'antique Naïmse trouve un pauvre hameau avec quelques murailles ruinées ; on le nomme Nein. NAIOTH ou NAJOTH, Nayoth, NavàO, ville située dans la tribu d'Ephraïm près de Ramatha (I Rois xix, 19, 23;. David fuyant Saiil se retira dans cette ville auprès de Samuel (I Rois, xx, 1). NAM SI, Nimschi, Naiieorm, grand-père de Jéhu (III Rois, xix, 16 ; IV Rois, ix, 2, 14, 20 ; II Par. xxn, 7). NAMUEL, Nemouel, NafiouVjX, fils d'Éliab, et frère de Dathan et d'Abiron, il était de la tribu de Ruben (Nomb. xxvi, 8). NAMUEL, fils de Siméon et chef de la famille des Namuélites (Na[iovY)Xi), (Nomb. xxvi, 12; I Par. iv, 24). Il est appelé Jamuel dans la Genèse (xlvi, 10). NANÉE, NavocÉa, déesse ou idole des Perses. Antiochus Epiphane se rendit à Elymaïs où se trouvait le temple de la déesse Nanée et voulut s'emparer de tous les trésors qui s'y trouvaient, mais il rencontra une telle résistance qu'il fut obligé de se retirer (II Mach. i, 13-16). NAPHEG, Nepheg, Naçàô, un des fils de David (II Rois, v, 15 ; I Par. ni, 7 ; xiv, 6). KAPHIS, Naphich, Naçéç, fils d'Ismaôl (Gen. xxv, 15 ; I Par. i, 31). D'après B. du Bocage ce serait aussj le nom d'un peuple qui devait habiter dans le voisinage de l'Iturée et des Agaréens (I Par. v, 19). NAPLES, NEAPOLIS, Nedwro->tç, ville maritime de la Macédoine à l'E., sur les côtes de la mer Egée et située sur le golfe du Strymon au N. d'Amphipolis, et très-peu éloignée de Philippes. Saint Paul y passa en se rendant de Samo-thrace à Philippes (Aet. xvi, 11). NAI0T1I Aujourd'hui l'emplacement de l'antique Néapolis est occupé par la ville de Kavala assise sur un contre-fort du mont Pangée qui s'avance dans la mer, entourée de murailles et dominée par un vieux château ; cette ville a été embellie par Méhémet-Ali, auquel elle a donné le jour ; elle possède deux beaux ports. NARCISSE, Nàf>xi<y<Toç, nom propre d'homme cité par saint Paul dans son Épltre aux Romains (xvi, 11). NASIA, Netsia'h, NacrÔie, nom d'homme dont les descendants appartenaient à la famille Nathinéen-ne et qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 54 ; II Esd. vii, 56). NATHAN, Nathane, NaGav, un des fils de David et de Bethsabée (I Par. m, 5 ; xrv, 4 ; II Rots, v, 14 ; xii, 24). NATHAN,prophète hébreu sous le règne de David et de Salomon et qui eut une grande influence sur David ; c'est lui qui fit échouer le complot tramé par Adonias qui voulait s'emparer du trône, et c'est lui qui décida David à faire sacrer roi Salomon son fils. NATHAN, frère de Joël, il était un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 38; II Rois, xxm, 30). NATHAN, un; des chefs juifs, il fut envoyé par Esdras à Eddo et aux Nathinéens afin qu'il ramenât des ministres pour le service du temple (I Esd. vin, 16). NATHAN (III Rois, iv, 5). NATHAN, fils d'Ethei (I Par. n, 36). NATHANAEL, NaÔavonft, disciple de Jésus-Christ. Il était de Cana en Galilée, et reconnut Jésus-Christ pour le Messie (Jean, i, 45, 47; xxi, 2). NATHANAEL, Nethanel, Na-ôavotVjX, fils de Suar, il était prince de la tribu d'Issachar (Nomb. i, 8 ; il, 5 ; vii, 18, 23 ; x, 15). NATHANAEL, "fils d'Isaïe et frère de David (I Par. ii, 14). — 164 — NATHANAEL règne de David et fils d'Obede-dom ; il était chargé de sonner de la trompette devant l'arche du Seigneur (I Par. xv, 24 ; xxvi, 4). NATHANAEL, lévite (I Par. xxiv, 6). NATHANAEL, un des premiers seigneurs de la cour du roi Josaphat, fut envoyé dans les villes de Juda pour instruire le peuple (II Par. xvii, 7). NATHANAEL, chef des lévites sous le règne du roi Josias (II Par. xxxv, 9). NATHANAEL, prêtre contemporain d'Esdras, et descendant de Pheshur (I Esd. x, 22). NATHANAEL, représentant de la famille sacerdotale d'Idaïa sous le règne du roi Joakim (II Esd. xii, 21). NATHANAEL (II Esd. xii, 36). NATHANIA ou NATHANIAS, Nethaniah, NaÔavta;, fils d'Elisa-ma et père d'Ismaël qui tua Go-dolias. Il était de la royale famille de Juda (IV Rois, xxv, 23, 25; Jér. xl, 8, 14,15 ; xli, 1-18). NATHANIAS, fils d'Asaph, chantre et musicien (I Par. xxv, 2, 1*). NATHANIAS, lévite sous le règne de Josaphat choisi pour instruire le peuple (II Par. xvii, 8). NATHANIAS, père de Judi (Jér. xxxvi, 14). NATHANMELECH, Nethane Melech, Naôàv, chambellan du roi Josias (IV Rois, xxiii, 11). NATH1NÉENS, Nefhinime (les Donnés, les Consacrés), Naôivacot, ministres inférieurs qui servaient les lévites dans le temple comme les lévites servaient les prêtres (I Par. ix, 2) : c'étaient des hommes voués au service du tabernacle et ensuite du temple chez les Juifs pour en remplir les emplois les plus pénibles (Jos. ix, 21 ; I Esd. viii, 20). NATIONS (les), voir Gentils. NAZARÉEN ou NAZIREEN, Nazir, Nazirite, vaÇipato;. On appelait ainsi celui qui par sa sainteté était séparé du commun des hommes et consacré à Dieu (Jug. xiii, 5, 7,16,17 ; Luc, i, lb;Nomb. vi, 13-21 ; I Mach. m, 49; Gen. xlix, 26; Deut. xxxiii, 16). Celui qui était de Nazareth était aussi appelé Nazaréen (Matth. n, 23; xxvi, 71; Luc, iv, 34; Marc, i, 24). On a pris aussi ce nom pour une secte d'hérétiques (Act. xxrv, 5). NATHANARL NAZARETH, NaÇapér, NaÇapéô, ville de la Galilée située dans la tribu de Zabulon, au S.-E. de Sé-phoris, sur les frontières de la tribu d'Issachar, à l'O. du mont Thabor.C'est dans cetteville qu'habitait la sainte Vierge, et que le Sauveur passa les premiers jours de son existence [Matth. il, 23 ; Luc, i, 26; iv, 16). Elle s'appelle aujourd'hui Nàsrah ; l'édifice principal de la ville est le couvent latin, puis ensuite l'église de l'Annonciation ; sa population est d'environ 4,000 habitants. NÉAPOL1S, voir Naples. NEBAHAZ, Nib'haz, Niêvà;, Natêà;, idole desHévéens (IV Rois, xvii, 31). Selon différents interprètes, elle aurait été adorée sous la forme d'un chien. NÉBAI, Nebai, Nwêat un des chefs du peuple qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 19). NEBALLAT, Neballate, ville située dans la tribu de Benjamin (II Esd. xi, 34). Elle n'est pas citée par les Septante. NEBO ou NABO, Nebô, Naêav, ville située à l'E. du Jourdain dans la tribu de Ruben (Nomb. xxxii, 3, 38), plus tard les Moabites s'en rendirent maîtres (Is. xv, 12; Jér. xl viii, 1, 22). NÉBO, montagne faisant partie des monts Abarim, située dans le pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho (Deut. xxxii, 49; xxxiv, l): c'est de là que Moïse vit avant sa mort la terre promise. NÉBO, nom de ville citée dans I Esd. h, 29 ; II Esd. x, 43 ; elle était située dans la tribu de Juda. NÉBO, plutôt Nabo, idole des Babyloniens (Is. xlvi, I). NÉBO — 162 — NEBSAN, Nibschane, NoqpXa&ov, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 62). D'après B. du Bocage, elle serait peu éloignée de la mer Morte. NECEB, Nekeà, Naêwx, voir Adami. NECHAO (Pharaon), Necho, Nexato, roi d'Égypte, fils de Psam-mitichus(Hérodote).Il défit Josias, roi de Juda, près de Mageddo, puis ensuite Joachaz, établit roi à la place de ce dernier Éliacim, fils de Josias, et l'appela Joakim. Néchao ne jouit pas longtemps de ses victoires, car il fut défait par Nabu-chodonosor qui le força à restituer tout le pays qu'il avait conquis et à se resserrer dans ses anciennes limites (IV Bois, xxiii, 29-36 ; II Par. xxxv, 20, 22 ; xxxvi ; Jér. xlvi, 2). NÉCODA, NekodaJXeyuùàoL, nom d'homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 48,60; II Esd. vii, 62). Il était de la famille nathi-néenne. NEHELAMITE, Ne'helamite, 6 AlXa|xecT*iç, nom patronymique donné à Séméias, faux prophète, tiré soit de sa famille, soit de son lieu natal. Quelques interprètes supposent que le nom de son lieu natal était Neelam ou plutôt Naa-lol. NÉHEL-ESCOL, vallée d'Essch-kol, <I>àpaYÈ; âoTpvo; (torrent ou vallée de la Grappe) ; c'est ainsi que fut appelé le lieu d'où les Israélites emportèrent une branche de vigne avec sa grappe (Nomb. xiii, 25) : ce lieu était situé près d'Hébron dans la tribu de Juda. NEHEMIE. Ne'hemia, Nesjjuaç, fils d'Helchias, il est un des chefs ou gouverneurs de la nation juive qui ont contribué à la rétablir aans la Terre sainte après la captivité dé Babylone ; le premier objet de la commission qu'il avait obtenue du roi de Perse Artaxercès Longue-Main, avait été de rétablir les murd de Jérusalem ; il les rétablit en effet malgré les obstacles suscités par les ennemis des Juifs Il est l'auteur du livre qui porte son nom, et que l'on appelle ordinairement le second livre d'Es-dras ; il se compose de treize chapitres (II Esd. i-xiii ; II Mach. î, 18-36 ; Eccl. xux, 15). NEHEMIE, fils d'Azboc, un de ceux qui contribuèrent à la construction de Jérusalem; il était chef du district de Bethsur (II Esd. iii, 16). NEHIEL, Neièl, 'IvaVjX, ville de la tribu d'Aser (Jos. xix, 27). NEMRA,voir Bethnemr a (Nom b. xxxii, 3). NEMRIM, Nimrime, Ney.r,peifA, (Isaïe, xv, 6 ; Jér. xlviii, 34). C'est la même ville que Nemra ou Beth-Nemra. D'après B. du Bocage, les eaux de Nemrim étaient un petit torrent de la tribu de Ruben qui se jetait dans le Jourdain. NEMROD, Nimrode, Neêpa>8, fils de Chus et petit-fils de Cham, grand chasseur devant l'Eternel (Gen. x, 8, 9). Cette expression de chasseur devant le Seigneur signifie : chasseur extrêmement habile; en effet l'expression « devant le Seigneur » est une des manières dont les Hébreux rendaient le superlatif, ils ajoutaient le mot dieu pour porter la qualité d'une chose à son plus haut degré ; il est signalé dans l'Écriture comme le fondateur du royaume de Babylone (Gen. x, 10) ; Josèphe fait de Nem-rod le constructeur de la tour de Babel. NEPHAT-DOR(IIIBois, iv, 11), c'est-à-dire contrée ou canton de Dor. Voir Don. NÉPHEG, Népheg, Naçsx, un des fils d'issaar (Exod. vi, 21). NÉPHI, NeçÔaei, Nqpôap, lieu où avait été caché le feu sacré pris sur l'autel. Néhémie l'appela Nephtar, c'est-à-dire Purification ; il est appelé Néphi, par corruption (II Mach. î, 19, 36). Ce lieu, dans les temps modernes, a été identifié avec une source appelée par les Arabe» Bir-Eyûb, située près de .TérusaUwu, NÉPHI NEBSAN — 463 — NEPHTAR, voir NÉPHi. NEPHTHALI, Naphtouli, Neç-OaXetpL, fils de Jacob et de Balà, servante dé Rachel (Gen. xxx, 8); ses fils furent Jasiel, Guni, Jéser et Sallem (Gen. xlvi, 21 ) ; ses descendants formèrent les familles des Jasiélites, des Gunites, des Jésérites et des Sallémites (Nomb. xxvi, 48\ qui constituèrent pins tard la tribu de Nepthali (Nomb. h 43)-. NEPHTHALI (tribu de). La tribu de Nephthali était située dans la Galilée Inférieure et dans la Galilée Supérieure au N. de la terre de Chanaan ; elle était bornée à l'E. par le Jourdain, au S. par la tribu de Zabulon, à l'O. par celle d'Aser, et au N. par le Liban et les confins de la Phénicie (Jos. xix, 35-40). Cette tribu fut ravagée par les Assyriens et dépeuplée par Téglath-Phalasar qui en emmena les habitants en Captivité (IV Rois, xv, 29). Le hibnt Nephthali est une pointe du Liban, sur lequel était située la ville de Cadès ou Cedès (Jos. xx, 7), dans la partie montueuse de la Galilée. NEPHTOA, Naphtoa'h, NaçOw, fontaine ou source située sur la frontière des tribus de Juda et de Benjamin (Jos. xv, 9; xviii, 15). NEPHTUIM , Naphtou'hime, NeçOaXeCpi, fils de Mesraïm; d'après certains auteurs ses descendants peuplèrent l'Éthiopie (Gen. x, 13; I Par. i, 11). NEPHUSIM ou NEPHUSSIM, Nephoussime , Ne?ou<yifjt., nom d'homme; ses descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 50 ; II Esd. vu, 52). NER, Nery Nrjp, fils d'Abiel ou Jéhiel (I Par. ix, 35), et père de Cis et d'Abner (I Par. viii, 33 ; I Rois, xiv, 51). NERÉE, Ny)peO;, chrétien de Rome salué par saint Paul (Rom. xvi, 15). NÉREGEL, Nergal, N^pyéX, un des généraux de l'armée du roi JVabucbodonosor, et un de ceux qui furent chargés de délivrer Jé-rémie et de le remettre sain et sauf entre les mains de Godolias (Jér. xxxix, 3, 13). NEPHTAH NER GEL, Nergal, 'EpyéX, idole des Chuthéens (IV Rois, xvii, 30); elle était adorée, suivant quelques auteurs, sous la forme d'un coq ; d'autres pensent que ce mot dérive de Ner qui signifie lumière et de Gai, révolution ou descente, et qu'il s'agit ici du feu perpétuel que les Perses conservaient dans leurs temples; on dit aussi que c'est la planète Mars que les Sa-béens ou Sabiens adoraient sous le même nom. NÉRI ou NÉRI AS, Neryiah, Nripia;, Nripei'a;, père du prophète Baruch et fils de Maasias (Bar. i, 1 ; Jér. xxxn, 12 ; xlih, 3 ; li, 59). NÉRI. fils de Melchi, et père de Salathiel (Luc, iii, 27). NÉSIB, Netsib, Na<retê, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 43). Eusèbe la place près d'Eleuthéro-polis et d'Hébron. NESROCH, Nisroch, Measpàx, Nasapay, divinité, idole des Assyriens. Sennachérib fut tué par ses deux fils Adramelech et Sa-razar pendant qu'il adorait cette divinité (IV Rois, xix, 37 ; Is. xxxvii, 38). NETOPHATH, NETOPHATHI, NETUPHA, Netopha, ville de la tribu de Juda, située près de Bethléem; c'était la patrie de deux braves de l'armée de David (I Par.xxvii, 13, 15 ; II Rois, xxiii, 28, 29); cette ville fut aussi la résidence de certains lévites (I Par. ix, 16) et de plusieurs enfants des chantres (II Esd. xii, 28). Une forte partie de ses habitants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 22; n Esd. vu, 26). On pense que sjir l'emplacement de Nétophat a été bâti le village moderne de Beit-Nettif. NÉTOPHATITE, Netophathîte, à NeTwçaTetTYi?, N&iwçaÔÊTr,;, habitant de la ville de Nétophat (II — t(>4 — NÉTOPHATITE Rais, xxiii, 28, 29 ; IV Rois, xxv, 23; I Par. xi, 30). NICANOR, Ntxavup, fils de Patrocle , général d'Antiochus Epiphane, puis de Démétrius Soter, roi de Syrie (II Mach. viii , 9) ; il fut choisi par Ly-sias pour être envoyé en Judée (I Mach. m, 38). Judas Machabée lui livra bataille et le défit ; il fut tué dans ce combat près de Béthoron ; on lui trancha la tète, ainsi que la main qu'il avait étendue contre le temple, et sa langue fut coupée en petits morceaux et distribuée aux oiseaux (II Mach. xv, 1-39). NICANOR, un des sept diacres choisis parmi ceux dont la probité fut reconnue intacte pour faire la distribution des aumônes (Act. vi, 5). NICODÈME, Nixoôrjpio;, pharisien, sénateur des Juifs, il se joignit à Joseph d'Arimathie pour descendre Jésus-Christ de la croix, l'ensevelir et embaumer son corps (Jean, m, 1; vu, 50 ; xix, 39). NICOLAITESj NixoXaiTai, nom d'une secte d'hérétiques qui pratiquait l'idolâtrie et la débauche. Plusieurs auteurs ont cru que c'était Nicolas, diacre, qui était auteur de cette secte; d'autres croient que ces hérétiques ont abusé de son nom pour couvrir leur dissolution (Apoc. n, 6, 16). NICOLAS, NixùXao;, prosélyte d'Antioche, un des sept diacres (Act. vi, 5). NICOPOL1S, voir Emmaus. NICOPOLIS, NuotioXiç, ville dans laquelle saint Paul passa l'hiver ; il écrivit à Tite de venir le retrouver (Tit. m, 12). On connaît plusieurs villes de ce nom, l'une en Thrace, l'autre en Cilicie, et une autre en Épire ; on pense généralement que c'est à Nico-polis de TÉpire que saint Paul a demeuré. De cette ville il ne reste plus que des ruines dont les plus remarquables sont celles d'un aqueduc, d'un palais, d'un château, et de deux théâtres. NIL, Schichor, Yéor, NstXoç, fleuve de l'Afrique qui se jette dans la Méditerranée (Jos. xui, 3 ; Is. xxiii, 3 ; Jér. ii, 18), après avoir parcouru l'Égypte, l'Abyssi-nie et la Nubie. Consulter pour les sources du Nil, le Journal de Voyage, par John-Kanning-Speke; les Nouvelles Explorations des sources du Nil, par Samuel, White, Baker, et enfin les Rela-tions de voyage de Livingstone, Cameron, et les lettres de Stanley. NINIVE, Ninvéy Nivevf, Ntvo;, capitale de l'Assyrie, située sur la rive E. du Tigre, fut fondée par Assur ouNemrod (Gen.x, 11); les Grecs rapportent sa fondation à Ninus. Le prophète Jonas la décrit comme une très-grande ville (Jon. m, 3, 6). Les fouilles dirigées par Layard et Botta ont laissé voir les restes sculptés d'immenses palais non-seulement sur l'emplacement traditionnel de Ninive, à Kouyunjik et à Nebbi-Younis, en face de Mossoul et à Khorsabad, mais encore sur un monticule qui porte encore le nom de Nimroud (Is. xxxvn, 37 ; Nah. ii, 8; Jon. iv, 11). NINIVITES, NtvsutTat, habitants de Ninive (Jon. m, 5 ; Luc. xi, 32). NO. On lit ce nom dans le texte hébreu (Jér. xlvï, 25 ; Ezéch. xxx, 14 ; Nahum, iii, 8), qui n'est autre que Thèbes, capitale de la haute Êgypte ; dans les mêmes passages de l'Écriture les Septante l'ont exprimée par Dios-polis. D'après . saint Jérôme ce serait Alexandrie. NOA, Néa, ville de la tribu de Zabulon (Jos. xix, 13). NOA, Noay Noua, une des filles de Salphaad (Nomb. xxvi, 33 ; xxvii, 1 ; xxxvi, 11 ; Jos. xvii, 3). NO AD AI A, Noadiah, NwaSta, lévite, fils de Çennoï, un de ceux qui furent chargés de transporter l'or et l'argent, dam V* Xfôw^R, (I Esd. \m, ^V .w NlCANOR — itJo — NOADA1A NOADIE ou NOADIAS, Noa- dia, Nu>a8ia, prophète (certains disent prophétesse), chercha à influencer Néhémie pour lui faire abandonner le dessein de rebâtir les murs de Jérusalem (II Esd. vi, 14). NOBÉ ou NOB, Nob, Nojj£tx, ville sacerdotale de la tribu de Benjamin, située près de Jérusalem. Tous les habitants de cette ville furent massacrés par les ordres de Satil, parce que le grand prêtre Achimelech avait donné quelques vivres à David (ï Rois, xxi, 1; xxii, 9, 19; Is. x, 32; II Esd. xi, 32). Une plaine située près de Chafat, où l'on retrouve encore quelques ruines, répondrait, d'après certains auteurs, à l'ancienne ville de Nobé. NOBÉ, voir Canath. NOBÉ , Noba'h, NaêaO , un Israélite descendant de Manassé, qui s'empara de la ville de Canath et lui donna son nom (Nomb. xxxii, 42). NODAB, Nodab, NaSocêaîoi. D'après B. du Bocage, cette ville était située dans l'Arabie ; d'après d'autres auteurs, elle serait située entre l'Arabie et la tribu de Ru-ben, voisine de l'Iturée et de Tldumée. Cette ville fut détruite par les trois tribus alliées de Gad, Ruben et Manassé (I Par. v, 19). . NOE, Noah, Nwe, fils de Lamech ; il eut trois fils, Sem, Cham et Japhet ; il fut sauvé du déluge en se réfugiant avec ses enfants dans l'arche que Dieu peupla aussi d'animaux de toutes espè ces; lorsque les eaux se furent retirées, Noé sortit avec les siens, bâtit un autel et offrit des sacrifices, Dieu lui promit de ne plus faire périr tout ce qui était vivant et lui montra en confirmation de sa promesse l'arc-en-ciel qui parut dans les nuages. Noé s'adonna aux travaux de la terre, planta la vigne ; il mourut à l'âge de 950 ans (Gen. ix, 29 : Gen. v, 29-31 ; vi-x). NOADIE NOEMA, Nâema, Noe^a, fille de Lamech et de Sella (Gent iv, 22) et sœur de Tubalcaïn. NOÉMAN, Naamane, Noepuxv, fils de Béla et petit-fils de Benjamin (Nomb. xxvi, 40) ; il fut le chef de la famille des Noémanites. NOÉ MI, Noomi, Nwefwcv, épouse d'Elimelech ; elle eut deux fils, Mahalon et Chélian, qui épousèrent, l'un Orpha, et rautre Ruth (Ruth, i-iv). NOGA ou NOGÉ, Nogâ, Noguâ, Nayai, Nayé6, un des fils de David (I Par. m, 7 ; xiv, 6). NOHAA. No'ha, Ntod, un des fils de Benjamin (I Par. viii, 2). NOHESTA, Ne'houschta, Ne-orôa, fils d'Elnathan, de Jérusalem, et mère de Joacliin, roi de Juda (IV Rois, xxiv, 8). NOHESTAN , Néhouschtane , Nee<r8àv (morceau d'airain), c'est le nom que l'on donna sous le règne d'Ezéchias, roi de Juda, au serpent d'airain construit par Moïse ; le roi brisa ce serpent en l'appelant de son vrai nom, un morceau d'airain (IV Rois, xviii, 4; Nomb.r xxi, 8). NOPIIÉ, Nopha'h, ville du pays de Moab, située près de Médaba ; d'après Eusèbe elle serait à huit milles au S. d'Hésébon ; elle fut conquise par les Israélites sur les Amorrhéens (Nomb. xxi, 30). NOPHETH, Matera, nom d'un canton près de la ville de Bor, dont une partie seulement appartenait à la tribu de Manassé et l'autre aux Chaldéens. Selon toute probabilité c'est la même ville que Népliat-Bor (Jos. xvii, 11). NORAN, Naarane, Naapvâv, ville de la tribu d'Ephraïm (I Par. vu, 28). On pense que c'est la même ville que Naarath citée dans Josué (xvi, 7). NUMENIUS , Nov(J.7)vioç , fils d'Antiochus, ambassadeur de Jo-nathas et de Simon Machabée; il fut envoyé à Rome et à Sparte Jour renouveler l'alliance des uifs (I Mach. xii, 16; xiv, 22, 24; xv, U>). NUMENIUS — 166 — NUN, Noeun, NauV;, père de Josué et fils d'Elizama (I Par. vu, 27 ; Exod. xxxiii, 11). NUN NYMPHAS, Nvfiçok, nom d'homme, il est salué par saint Paul (Col. iv, 15). OGUOZIAS — 167 — 0 OBADIA, Obadia, 'AéSioC, fils d'Izrahia et petit-fils d'Ozi, descendant d'Issachar ; d'autres le font fils d'Ozi (I Par. vii, 3). OBDIA ou OBDIAS, Obadaia , 'Aêôtoe, fils d'Aman (I Par. iii, 21). OBDIA, un des fils d'Asel, descendant de Saiil (I Par. viii, 38 ; ix, 44). OBDIA, lévite, fils de Séméias, descendant d'Idithun (I Par. ix, 16). OBDIAS, un de ceux qui vinrent se joindre à David pendant qu'il était à Siceleg ; il était de la tribu de Gad (I Par. xii, 9). OBDIAS, un des premiers officiers du roi Josaphat ; il fut chargé d'instruire le peuple (II Par. xvii, 7). OBDIAS, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance renouvelée avec Dieu, il était prêtre (II Esd. x, 5). OBDIAS, fils de Jahiel, un des fils de Joab (I Esd. viii, 9). OBI D, Obed, Qêr]8, fils deBooz et de Ruth (Ruth, iv, 17, 21, 22 ; I Par. ii, 12 ; Matth. i, 5 ; Luc, iii, 32). OBED, 'I«>6rj6, fils d'Oplilal, et père de Jéhu (I Par. n, 37, 38). OBED, 'ÛêViS, un des braves de l'armée de David (I Par.xi, 46). OBED, un des portiers du temple, fils de Séméi (I Par. xxvi, 7). OBED, père d'Azarie ou Aza-rias (II Par. xxiii, 1). OBED, père de Gaal (Jug. ix, 26). Le texte hébreu le nomme Eoed. OBÉDÉDOM , Obed- Edome , *A6ôe8éf&, fils d'Idithun, lévite; il était de la ville de Geth; c'est dans sa maison que David mit en dépôt l'arche du Seigneur. Il eut pour fils : Séméias , Jozabad, Joaha, Sachar, Nathanael, Am-miel, Issachar et Phollathi (Il Rois, vi, 10, 11, 12; I Par. xv, 25; xxvi, 4). r OBÉDÉDOM, portier du temple, c'est probablement le même personnage que celui ci-dessus nommé (I Par. xvi, 3i). Le passage des Paralipomènes (II Par. xxv, 24) semblerait faire croire cependant à un autre Obédédom que le dernier cité. OBOTH, Oboth, 'OêwÔ, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxi, 10; xxxiii, 43) ; ce lieu se trouvait à l'est du pays de Moab. D'après B. du Bocage, ce lieu devait se trouver dans la vallée des Salines au S. de la mer Morte. OCHOZATH. A'housath, eO/o-Çàô, favori d'Abimelech (Gen. xxvi, 26). OCHOZIAS, A'haziahou, 9Ox<>-Çi'ac, fils d'Achab et de Jézabel; il imita les impiétés de ses prédécesseurs ; il s'allia avec Josaphat, roi de Juda, pour construire des vaisseaux afin d'essayer de remettre en activité le commerce maritime, mais leurs vaisseaux furent coulés à fond. C'est sous son règne, qui ne dura qu'environ deux ans, que les Moabites cessèrent de payer le tribut qu'ils avaient l'habitude d'acquitter. Il mourut à Samarie des suites d'une blessure qu'il s'était faite en tombant d'une fenêtre ; ce fut son frère Joram qui lui succéda (III Rois, xxn, 40, 50 ; IV Rois, i ; II Par. xx, 35-37). OCHOUkS «çrçakk •haz dans II Par. xxi, 17), roi de Juda, fils de Joram et d'Athalie (IV Rois, viii, 26) ; monta sur le trône à l'âge de vingt-deux ans ; il avait embrassé aussi le culte des idoles (II Par. xxii, 1-12). Il combattit de concert avec Joram, Hazaël, roi de Syrie, mais il fut bientôt mis en fuite par Jéhu qui le poursuivit jusqu'à Samarie où il le tua. Ses enfants furent massacrés, sauf Joas (II Par. xxii, 11). Dans le passage du quatrième livre des Rois (ix, 27), la mort d'O-chozias est autrement racontée ; il est dit que poursuivi par les gens de Jéliu, Ochozias fut mortellement blessé à la montée de Gaver, près de Jeblaam, il eut cependant assez de force pour aller jusqu'à Mageddo, où il mourut. OC H R AN, Ochrane,9 Expàv, père de Phégiel, qui était chef de la tribu d'Aser (Nomb. i, 13 ; n, 27; vii, 72,77 ; x, 26). ODAIA, Hodiak, 'ûôouta, nom de trois lévites contemporains d'Esdras (II Esd. ix, 5 ; x, 10,13, 18). ODAIA, '18o\>ta, femme d'Ezra et sœur de Nahaïm (I Par. iv, 19). ODAREN, 'OSoaapfàv, un allié de Bacchide, général des troupes de Démétrius; il fut défait par Jonathas Machabée (I Mach. ix, 66). ODED, Odedy 'OôVjS, père d'A-zarias, prophète sous le règne d'Asa (II Par. xv, 1). ODED, prophète ; c'est par ses instances et ses conseils qu'il obtint des Israélites la liberté des prisonniers ramenés de Juda (II Par. xx viii, 9). OD1A, Hodiâ, 'QSoma, lévite (II Esd. viii, 7). Probablement le même que Odaïa (II Esd. ix, 5 ; x, 10). ODOIA, Hodavia, 'QSovia, un des chefs de la tribu de Manassé (I Par. v, 24). ODOLLA ou ODOLLAM, voir Adullam (Gen. xxxvm, 1, 12, 20; II Mach. xii, 38; II Rois, xxii, 1). ODOV1A ou ODUIA, Hodaviah, 'Qâoucoc, lévite (I Esd. n, 40; II Esd. vu, 44). OGHRAN ODUIA, 'Hodaïahou, 'QSoXîa, fils d'Elioenai (I Par. iii, 24). ODUIA, Benjamite (I Par. ix, ODULLAM, voir Odolla. OG, Og, "Qy, roi de Basan, fut défait près d'Edraï par les Israélites conduits par Moïse ; ils s'emparèrent de son pays, le partagèrent entre eux et massacrèrent les habitants. Og appartenait à la race des géants Réphaïm (Deut. i, 4 ; iii, 1-12; Nomb. xxxii, 33; Jos. ii, 10; ix, 10; xiii, 12, 30). OIIAM, Hôhame, 'EXdfi, roi d'Hébron, un des cinq rois alliés qui vinrent assiéger Gabaon, il fut défait par Josué et pendu par ses ordres (Jos. x, 3, 26). OHOL, Ohel, 'OoX, un des fils de Zorobabel (I Par. iii, 20). OHOLAI, A'hlaï, Aaôott, fils de Sésan (I Par. ii, 31). OHOLI, A'helai, 'Axaîot, fils de Zabad (I Par. xi, 41). OLDA, voirHoLDA. OLIVIERS (mont des) tô opo; tûv 'EXaiûv, montagne qui était située à l'E. de Jérusalem (Zach. xiv, 4), séparée de la ville par le torrent du Gédron et la vallée de Josaphat ; elle était couverte d'oliviers qui lui ont fait donner le nom qu'elle porte. Ce fut de cette colline qu'après sa résurrection , Notre-Seigneur monta au ciel (Act. i, 12; Luc, xxiv, 51). Cette montagne était une des promenades ordinaires de Jésus (Matth. xxiv, 3; Marc, xiii, 3; Luc, xix, 37). C'est aussi sur cette montagne que Salomon bâtit des temples aux dieux des Ammonites et des Moabites (III Rois, xi, 7). Cette montagne se divisait en trois sommets dont le plus élevé s'appelait Galilée (II Rois, xv, 30; Marc, xi, 1). OLLA, Oula, 'OXà, nom d'homme de la tribu d'Aser ; il eut trois fils, Arée, Aniel et Résia (I Par. vu, 39). I OLON, voir Holon. olon — 1(58 — OLYMPIADE ou OLYMPIAS, '0>u{X7ià;, chrétien de Rome, salué par saint Paul (Rom. xvi, 15). OLYMPIEN, 'OXCjjwuioç, surnom donné à Jupiter. Antiochus Epiphane profana le temple de Jérusalem et y fit placer la statue de Jupiter Olympien (II Mach. vi, 2). OMAR, Omar, 'Qfiàp, fils d'E-liphaz (Gen. xxxvi, 11, 15; I Par. i, 36). OMRAI, Itnri, 'Ajiêpatyi, fils de fionni (I Par. ix, 4) ; il était de la tribu de Juda. ONAM, Oname, 'Qfiàp, 'Qvàv, un des fils de Sobal [Gen. xxxvi, 23 ; I Par. i, 40). ONAM, 'OÇofji, fils de Jéra-méel (I Par. ii, 26). ONAN, Onane, AOvàv, fils de Juda. Après la mort de son frère Her, il épousa sa veuve qui s'appelait Thamar (<îen. xxxvm, 4 ; xlvi, 12 ; I Par. ii, 3 ; Nomb. xxvi, 19). ONÉSIME, 'OvrjatfJLo:, esclave de Philémon, s'enfuit de chez son maître après l'avoir volé, puis alla trouver saint Paul à Rome, lui avoua sa faute; l'apôtre le convertit et le renvoya à son ancien maître (Philém. vers. 10, 15, 18, 19 ; Coloss. iv, 9). ONESIPHORE, ' Ovyjdtçopo;, un Asiatique, probablement d Ephè-se, rendit de grands services à l'apôtre saint Paul. D'après le martyrologe romain, il souffrit le martyre en Hellespont; il fut battu de verges, puis attaché à la queue d'un cheval qui le traîna jusqu'à ce qu'il rendît le dernier soupir (Il Tini. i, 15 ; iv, 19). ONIAS III, 'Ovta;, grand prêtre des Juifs, fils de Simon II, sous le règne d'Antiochus Epiphane ; il fut déchu du souverain pontificat, et ce fut Jason, son frère, qui le remplaça ; bientôt après il fut remplacé par Ménélas ou Menelaus qui, craignant l'influence que pouvait encore avoir Onias, s en débarrassa en le faisant assassiner par Aiulronique (II Mach. iii-iv). Les autres souverains pontifes sous le nom d'Onias ne sont pas cités dans l'Écriture. . ONIAS V, voir Ménélaus. ONO, Ono, 'Qvàv. ville de la tribu de Benjamin (I Par. viïi, 12); elle était peu éloignée de Lod ou Lydda, et se trouvait située sur les bords du Jourdain. Ce furent les descendants d'Elphaal qui la rebâtirent (II Esd. vi, 2 ; xi, 35). Ses habitants revinrent de Babylone à Jérusalem avec Zorobabel (I Esd. ii, 33 ; II Esd. vu, 37). OOLIAR, Aholinb, 'EXiàê, fils d'Achisamech, de la tribu de Dan, c'était un habile ouvrier (Exod. xxxvm, 23) ; il fut donné pour compagnon à Béseléel (Exod. xxxv, 34 ; xxxvi, 1). OOLIBA , Oholiba, 'OoXiêà , nom caractéristique donné à Jérusalem par Ezéchiel (xxiii, 4). OOLIBAMA, Aholibamâ, 'OXi-êejjià. une des femmes d'Esaii; elle était fille d'Ana, descendante de Sébéon Hévéen (Gen. xxxvi, 2, 25). OOLIBAMA, descendant d'Esaii, et prince d'une tribu portant ce" nom, c'est la version de quelques commentateurs ; selon D. Calmet, c'est un des onze chefs de tribu qui gouvernèrent l'Idu-mée après l'extinction de la monarchie élective des Horréens. OOLLA, Ohola, 'OoXà, nom caractéristique donné à Samarie par Ezéchiel (xxiii, 4). OOZAM, A'houzame, 'Oyata, fils d'Assur et de Naara (I Par. iv, 6). OPIIAZ, Ouphaz, MwpàÇ, voir Ophir (Jér. x, 9). OPHEL, Ophel, 'OttA, 'Q?à>, nom d'un mur ou d'une tour près du temple de Jérusalem ; d'autres pensent que c'est une rue ou un quartier dans Jérusalem (II Par. xxvii, 3 ; xxxiii, 14 ; II Esd. m, 26 ; xi, 21). OPHER, voir Epheh et Geth- hepher. OVHE1VA OpKra , > YSS OPHERA OLYMPIADE — 169 — ville située dans la tribu de Benjamin. D'après Robinson, c'est aujourd'hui le village d'El-Tayibeh (Jos. xviir, 23). OPHI, Ephai, 'loxpé , nom d'un homme dont les enfants vinrent trouver Godolias à Masphath (Jér. xl, 8). OPHIM, voir Hupham. OPI1IR, Ophir, Ovçetp, un des fils de Jectan (Gen. x, 29; I Par. î, 23). OPHIR, Ophir, Eovçip, Swçtp. nom d'une ville faisant un grand commerce d'or, et dont la position bien incertaine a donné lieu à de nombreuses controverses : les uns croient que le nom d'O-phir a été donné à deux pays, dont l'un serait l'Arabie, l'autre les Indes; selon d'autres Ophir serait un nom général désignant les contrées méridionales de l'Arabie, de l'Afrique et des Indes (III Rois, ix, 28; x, 11; I Par. xxix, 4; II Par. viii, 18; ix, 10). Dans tous les cas on suppose avec raison que ce pays fut peuplé par les descendants d'Ophir, fils de Jectan. OPHAL, Ephlal, 'Açaii-rjX, descendant de Juda, fils de Zabad (I Par. ii, 37). OPIINI, 'Hophni, '0?vt, fils du grand prêtre Héli; c'était un homme pervers et corrompu; il fut tué dans la guerre que les Philistins entreprirent contre les Israélites (I Rois, î, 3, 12-17, 22; iv, 10, 11). OPHNI, Ophni, ville de la tribu de Benjamin, probablement située vers le N.-E. de ladite tribu. Les Septante n'en parlent pas. Certains auteurs l'identifient avec Gophni ou Gophna qui était à quinze milles de Jérusalem (Jos. xviii, 24). OPHRA, Ophra, Tosepot, fils de Maonathi (I Par. iv, 14). On se demande si ce passage des Para-lipomènes (iv, 14) « Maonathi engendra Ophra » ne semble pas plutôt dire « Maonathi fonda la ville d'Ophra. » OPHI OREB, Oreb, 'Opriê, JQpyjê, chef des Madianites ; Gédéon, à la tête de 300 hommes, chargé de délivrer les Israélites de l'oppression des Madianites, défit ces derniers. Oreb fut tué dans ce combat, près d'un rocher qui porta son nom (Jug. vu, 25; Isaïe, x, 26). ORNAN, voir Areuna. ORONAIM, 'Horonaïm, 'Apw-vietu, ville située dans le pays des Moàbites au S. de Rabbath-Moab ou Aréopolis (Jér. xlviii, 3,5, 34 ; Is. xv, 5). ORORI, voir Arari. ORPHA, Orpn, 'Op?bc, femme Moabite, sœur de Ruth et épouse de Chélion, fils d'Elimélech et de Noémi (Ruth, î, 4, 14). ORTHOSIADE ou ORTHO-SIAS, 'OpOcoffiàç, ville de la Phé-nicie située au N. de Tripoli et à trente milles S. d'Aradus, au N. du fleuve Eleutherus. Tryphon poursuivi par Judas Machabée, se retira dans cette ville (I Mach. xv, 87). OSAIAS, Hoschaeïa, 'Qtjata, un des chefs du peuple contemporain de Néhémie (II Esd. xii, 32). OSAIAS, Hoschaïah, père de Jezonias ou Azarias [Jér. xlii, 1 ; xliii, 2». OSÉE, voir Josué. OSÉE, Hoschén, 'QaYje, dix-neuvième et dernier roi d'Israël, fils d'Ela; il s'empara du royaume d'Israël par le meurtre de Pha-cée, fils de Romélie (IV Rois, xv, 30) ; il monta sur le trône la douzième année du règne d'A-chaz, roi de Juda, et régna neuf ans (IV Rois, xvii, 1 et suiv.). Il fut défait par Salmanasar, roi d'Assyrie; un peu plus tard il s'allia avec Sua, roi d'Egypte, et cessa momentanément de payer un tribut aux Assyriens; puis il fut de nouveau fait .prisonnier, Samarie tomba au pouvoir des Assyriens et les habitants furent conduits en exil. OSÉE, le premier des petits prophètes, fils de Béeri; il pro-i phétiaa sous les règnes d'Osias, de Jo&tlian, d'Achaz, d'Ezéchias et sous le règne de Jéroboam D, fils de Joas, roi d'Israël (Os. i, 1). 11 eut pour femme Gomer, dont il eut deux fils, Jezrahel et Lo-Ammi et une fille appelée Lo-Rou'hama (Os. i, 4-10). Le style de ce prophète est vif et sentencieux, il peint avec énergie l'idolâtrie et les autres crimes des Juifs des deux royaumes de Juda et d'Israël, et annonce le châtiment que Dieu veut en tirer. Ses prophéties se composent de quatorze chapitres. OSÉE — 170 — OSÉE, fils d'Ozaziu, de la tribu d'Ephraïm (I Par. xxvii, 20). OSÉE, un des chefs du peuple (II Esd. x, 23). OTHÉ1, Outhaï, Tvw6i', fils d'Ammiud, de la tribu de Juda (I Par. ix, 4). OTIIIR, Hothir, 'QffcipC, fils d'Héman, il était chantre sous David (I Par. xxv, 4, 28). OTHN1, Othni, 'Oôvt, fils de Séméi ou Séméias (I Par. xxvi, 7). OTIIOLIA, Athalia, ro6o).i'a. fils de Jéroham, de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 26). OTHOMEL, Othniel, roÔovirjX, fils de Cenez et cousin ou parent de Galeb et non pas frère de Ca-leb, comme il est dit dans le passage de Josué vxv, 17) et des Juges (m, 9;, puisque Caleb n'était pas fils de Cénez, mais de Jéphoné ; il eut pour épouse Axa, fille de Caleb, qui la lui donna selon la promesse qu'il lui avait faite, pour le récompenser des services rendus, et entre autres pour avoir contribué à la prise de Cariath-Sépher. Il affranchit les Israélites du joug de Chusan-Rasa-thaïm (Jug. ni, 8), roi de Mésopotamie. OZA, Ouza, 'OÇà, fils d'Abina-dab, fut frappé de mort subite pour avoir osé mettre l'arche d'alliance sur un chariot, au lieu de l'avoir portée sur les épaules (II Rois, vi, 3, 6, 7, 8; I Par. xiii, 7-11). OSÉE OZA, fils de Géra, de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 7). OZA, nom d'un homme, dans le jardin duquel furent enterrés les rois de Juda Manassé et Amon (IV Rots, xxi, 18, 26). OZAN ou OSAN, Azane, 'OÇà, père de Phalthiel (Nomb. xxxiv, 26). OZAZIU, Azaziahou, 'Otfa;, lévite et musicien sous le règne de David (I Par. xv, 21). OZAZIU, père d'Osée, qui était de la tribu d'Ephraïm (I Par. xxvii, 20). OZENSARA, Ouzène Scheera, 'OÇà; Seripà, ville située dans la tribu d'Ephraïm, bâtie par Sara, fille d'Ephraïm. B. du Bocage dit qu'elle était au N. d'Aphœrema (I Par. vu, 24). OZI, Ouzi, fils de Bocci, grand prêtre, descendant de Phinée (I Par. vi, 5, 6). • OZI, fils de Thola, petit-fils d'Issachar (I Par. vu, v, 3). OZI, fils de Bela, et chef de famille, il était petit-fils de Benjamin (I Par. vu, 7). OZI, père d'Ela, fils de Mochori (I Par. ix, 8). OZI, père de Phalel (II Esd. m, 25). OZI A, Ouzia, 'OÇtac, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 44). OZIA ou OZIAS, père de Jonathan (I Par. xxvii, 25). OZIAS, voir Azarias. OZIAS (Jud. viii, 1), ancêtre de Judith. OZIAS, fils d'Uriel, lévite et descendant de Caath (I Par. vi, 24). OZIAS, fils de Micha, de la tribu de Siméon, un des gouverneurs dans Béthulie, pendant le siège de cette ville par Holopher-ne (Jud. vi, 11 ; vii, 23 ; viii, 10, 28, 34). OZIAS, un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères (I Eid. x, 21). OZIAU, Iaeziahou, 'OÇtoc, lévite descendant de Mérari (I Par ^ 26, T\). OZLA.U — 171 — OZIEL, Ouziel, 'OÇi^X, lils de Gaath, chef de la famille des Ozié-lithes (Exod. vi, 18, 22 ; Nomb. m, 19, 30; I Par. vi, 2, 18). OZIEL, un homme de la tribu de Siméon (I Par. iv, 42). OZIEL, fils de Béla, petit-fils de Benjamin (I Par. vu, 7). OZIEL, lévite sous le règne d'Ezéchias (II Par. xxix), descendant d'Iditbun. OZIEL OZIEL, fils d'Héman (I Par. xxv, 4). OZNI, Ozni, 'AÇsvi', un des fils de Gad, chef de la famille des Oznites (Nomb. xxvi, 16;. Il est appelé Ezebon ou Esebon dans le passage de la Genèse (xlvï, 16). OZRIEL, Azriel, -OfoX, père de Jérimoth, de la tribu de Zabulon (I Par. xxvii, 19). — 472 —- PANÉAS P PALESTINE, Pelescheth, Peli-chtine , 4>u).Kmsifj!., naXai<rrivY) (Pelescheth désigne le territoire des Philistins ; Exod. xv, 14 ; Is. xiv, 29, 31 ; Joël, iii, 4). Ce nom a été donné à la terre promise ou terre de Chanaan, terre d'Israël, terre des Hébreux, Terre-Sainte; par les Grecs et les Romains ; ses frontières étaient : au N. la Syrie et une partie de la Phénicie ; au S. et à l'E. elle était entourée par le grand désert de l'Arabie, sur les confins duquel habitaient les Amalécites , les Iduméens, les Madianites, les Moabites et les Ammonites; on peut encore la limiter ainsi : elle était bornée à l'E. par les montagnes de Galaad et les déserts de l'Arabie ; au N. par la Syrie et le Liban ; à l'O. par la Méditerranée et au S. par l'Arabie Pétrée et l'Égyte L'Écriture désigne ses limites dans les passages suivants : Nomb. xxxiv, 2-12; Jos. xiii, 15-31; Deut. m, 10; Jug. xx, 1 ; I Rois, ni, 20; II Rois, iii, 10; xvii, 11; ui Rois, viii, 65 ; Gen. xv, 18 ; Exod. xxiii, 31. La Palestine était partagée en douze tribus ; à la chute des deux royaumes d'Israël et de Juda, la division en tribus avait disparu ; au retour de la captivité elle était divisée en quatre contrées : la Judée, la Samarie, la Galilée et la Pérée. En 1187 , elle fut re-prise aux chrétiens par Saladin, elle appartint aux souverains d'É-gypte jusqu'à Sélim Ier, qui la réunit à l'empire Ottoman. En 1832, Méhemet-Ali s'en empara et la réunit à la vice-royauté d'É-gypte, ainsi que la Syrie, mais en 1840, les puissances européennes l'obligèrent à rendre ces provinces au sultan. La Palestine est aujourd'hui divisée en sept districts, dont le principal est El Kods, qui renferme Jérusalem et environ 200 villages. Voir pour les détails sur la Palestine l'ouvrage de M. Munk. PALMIRE ou PALMYRE, Tad-mor, 0oeS(jiop, naX|AUf)a, llaX-jjiipà, ville de Syrie située h environ cinquante lieues de Damas et sur la rive E. de l'Euphrate ; cette ville fut bâtie par Salomon (IH Rois, ix, 18 ; II Par. viii, 4). Il ne reste aujourd'hui de cette ville antique que des ruines magnifiques et un misérable petit village. PAMPHYLIE, IlafJiçv).(a, contrée maritime de l'Asie Mineure décrivant un arc le long du Pam-phylus sinus (golfe d'Adalie), située entre la Lycie à l'O., la Cili-cie à l'E. et la Pisidie au N. ; elle est entourée par la chaîne du Taurus ; ses villes principales étaient Side et Attalia. Saint Paul y prêcha (I Mach. xv, 23 ; Act. xiii, 13; xrv, 24, 25; xxvn, 5). PANÉAS, voir Césarée de Philippe, PAPHOS, nà<po;, ville maritime de l'île de Chypre, située à l'O., vis-à-vis des côtes de la Pam-phylie. Il y avait deux villes de ce nom, l'ancienne Paphos (Kou-klia) et la nouvelle (Néo-Paphos aujourd'hui Baffo) : c'est de cette dernière qu'il est parlé dans les Actes (Act. xiii, 6, 13). C'est dans cette ville que saint Paul convertit le proconsul romain Serge Paul et qu'il frappa d'aveuglement un Juif magicien nommé Bar-Jésu ou Elymas. PARMENAS, IlapiJisva;, un des sept diacres qui furent élus par les apôtres pour diriger les aumônes (Act. vi, 5). PARTHES, Tlàpôoi, peuple dont le territoire (Partnie) était limité à l'O. par la Médie, au N. par l'Hyrcanie, à l'E. par l'Arie, au S. par le désert de Carmanie (Act. ii, 9). L'empire des Parthes s'éteignit sous les Perses modernes. PAT A RE, TlaTapa, ville maritime de la Lycie, située au S.-O. de ladite contrée, et au S. de Xanthe ; saint Paul y aborda en venant de Rhodes (Act. xxi, 1); ses ruines portent encore aujourd'hui le môme nom. PATMOS, nàx^oç, petite île de la mer Egée, située au S.-E. de Samos ; on pense que c'est dans cette île que saint Jean a écrit l'Apocalypse (Révélations) (Apoc. i, 9). Cette île se nomme aujourd'hui encore Pathmos, elle a un port nommé Scala où vivent environ cent cinquante familles ; cette île est au pouvoir des Turcs. PATROBE, IIaTpo6à;, chrétien de Rome salué par saint Paul (Rom. xvi, 14). PATKOCLE, ïïàTpoxXo;, père de Nicanor (II Mach. vin, 9). PAUL (saint) II<*u>o:, apôtre, Juif d'origine, de la tribu de Benjamin (Phil. iii, 51, né à Tarse, en Cilicie [Act. xxn, 3), il se nommait originairement Satil ; élevé à l'école des pharisiens (Aet. xxiii, G), il Ait d'abord l'un des plus PAP110S ardents persécuteurs du christianisme ; il allait de Jérusalem à Damas pour faire emprisonner et punir tous les chrétiens qu'il y trouverait ; sur le chemin Jésus-Christ lui apparut, lui parla, le renversa par terre, le rendit aveugle ; conduit à Damas, il se fit instruire et baptiser, recouvra la Vue et devint apôtre : telle fut la cause de sa conversion (Act. ix ; Gai. i). Voici, en résumé, quels sont les pays et contrées dans lesquels il a séjourné et où il a prêché : Damas, Jérusalem, Tarse, Antioche, Chypre, Paphos, Perge, Icône, Lystre, Derbe, At-talie, Phrygie, Galatie, la Troade, Macédoine, Philippes, Thessalo-nique, Athènes, Ephèse, Corin-the, l'Achaïe, Chio, Milet, Rhodes, Tyr, Ptolémaïs, Césarée où il fut détenu pendant deux ans, Rome, l'Epire. Cet apôtre consomma son martyre le 29 juin, l'an G(» de Jésus-Christ, il eut la tête tranchée au lieu nommé les Eaux-Salviennes et fut enterré sur la voie d'Ostie en qualité de citoyen romain. Il a laissé quatorze épî-tres adressées aux fidèles des différentes églises, savoir : Epî-tres aux Romains, aux Corinthiens, aux Galates, aux Eplié-siens, aux Philippiens, aux Co-lossiens, aux Thessaloniciens, à Timothce, à Tite , à Philémon, aux Hébreux. PELUSE, Sine, Sàî;, Ivr^, ville de l'Égypte-Inférieure, située près de la bouche du Nil, c'est en raison de sa position qu'Ezéchiel (xxx, 15, 16) la nomme la force de l'Égypte. C'est sur les ruines de Péluse, que fut bâtie Damiette, elles se trouvent peu éloignées et pour ainsi dire contigues du lieu que les Arabes appellent Farama ou El-Farma et près du château de Tinèh ou El-Tineh. PERGAME, IIÉpYajio;, ville de la Mysie, située à l'O. et peu éloignée du Aujowrd'VvwV ceWfc Vtfte s^xvwnkv* PERGAME — m — Berghama. Pergame est une des premières villes qui aient embrassé le christianisme (Apoc. î, 11 ; ii, 12). PERGE, népYY), ville importante de la Pamphylie, située à 60 stades de l'embouchure du Cestre; saint Paul, saint Jean et saint Barnabé s'y rendirent (Af-t. xiii, 13 ; xiv, 24*. Les ruines de Perge, qui se trouvent au N. du village de Mourtana, couvrent un large espace de terrain et sont dominées par une colline qui formait l'acropole et portait le temple de Diane Pergaea, dont il reste encore six colonnes de granit gris. PERSE, Pârac ou Paras, TTep-<rtç, contrée de l'Asie, elle était bornée au S.-O. par le golfe Per-sique, au N.-O. et au N. par la Susiane, la Médie et la Parthie, et à l'E. par le désert de Carma-nie ; suivant les saintes Écritures, les Perses descendaient d'Elam, fils de Sem ; du temps des empereurs romains on les appelait Parthes ; les Perses ne devinrent fameux que depuis Cyrus, fondateur de leur monarchie (II Par, xxxvi, 20; II Mach. î, 33; I Esd. î', 1 ; Esth. î, 4). PERSÉE, Ilepffeû;, roi de Macédoine, fils naturel de Philippe V; à force de calomnies il poussa le roi à faire périr son fils légitime Démétrius, et s'assura le trône après la mort de Philippe ; il fut vaincu à Pydna par Paul Emile, et tombant aux mains du vainqueur, on le laissa mourir de faim en prison (I Mach. viii, 5). PERSEPOLIS, Ilepff£7ro>t;,ville capitale de la Perse, sur l'Araxe, dont les ruines sont situées dans la plaine de Merdascht ; on donne aujourd'hui à ces ruines le nom de Chihl-Minar; c'était la résidence des rois de Perse. C'est en vain qu'Antiochus Epiphane chercha à l'assiéger (II Mach. ix, 2). PERSIDE, Ilepiiç, femme chrétienne de Rome, saluée par saint Paul (Rom. xvi, 12). PEKGE PETHOR, Pethor, <Padovpd9 ville de la Mésopotamie, et patrie de Balaam (Nomb. xxn, 5 ; Deut. xxiii, 4). La Vulgate ne cite pas cette ville. PÉTRA. Les Septante traduisent ce nom par rocher (Tierpa) ainsi que lé texte hébreu (Sélah). On croit qu'il s'agit dans les passages suivants : Jug. î, 36; IV Rois, xiv, 7 ; II Par. xxv, 12 ; Is. xvi, 1, de Pétra, ville située dans l'Arabie Pétrée, à l'entrée du désert. Les ruines de Pétra se trouvent situées dans la vallée de Wadi-Mouça. PHACÉi:, Péka'h, <I>axes, fils de Romélie, général des troupes de Phacéia, roi d'Israël ; il tua ce dernier dans une émeute et régna à sa place ; son règne dura vingt ans. Il fut à son tour tué par Osée, fils d'Ela, qui monta sur le trône (IV Rois, xv, 25-38). PHACÉIA, Peka'hiah, 4><xxe-<rta;, fils et successeur de Mana-hem, roi d'Israël. Il ne régna que deux ans, et fut assassiné par Phacée, son général (IV Rois, xv, 22-26). PHADA1A, Pedaia, 4>a8atX, père de Zébida, mère de Joakim, roi de Juda ; il était de Ruma (IV Rois, xxiii, 36). PHADAIA, <ï>a8afa:, frère de Salathiel et père de Zorobabel et de Séméi (I Par. m, 17-19). PII AD AI A, <l>a$ata, fils de Pha-ros, un de ceux qui s'employèrent à reconstruire Jérusalem (II Esd. m, 25). PHADAIA, prôtre, un de ceux qui assistèrent Esdras lorsqu'il lut la loi de Dieu devant le peuple (II Esd. viii, 4). PHADAIA, Benjamite, ancêtre de Sellum (II Esd. xi, 7). PHADAIA ou PHADAIAS, lévite chargé de la garde des greniers (II Esd. xiii, 13). PHADAIA, père de Joël ; il était de la tribu d'Ephraîm (I Par. xxvii, 20). PHADASSUR, Padatsour, 4>a-ôowroûç, père de Gamaliel (Nomb. PHADASSUR — 174 — 10; n, 20; vu, 54, 59; x, 23). PHADON, Padone, «ïxxôiov, un des chefs de la famille natliinéen-ne, dont les enfants revinrent de Babylone avec Zorobabcl (I Esd. ii, 44; II Esd. vii, 47). PHAHATH-MOAB , Pa'hath-Moab, 4>ad0 Mwoiê, un des chefs du peuple de la tribu de Juda (I Esd. ii, 6; II Esd. vii, 11 ; x, 14). PHALAIA, Pelayah, lévite qui assistait Esdras lisant la loi de Dieu (II Esd. vin, 7). PHALEA, iii'ha, <T>a)af, un des chefs du peuple qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 24). PHALEG, Pélegue, <PolXéy, 4>a-Xéx, fils d'Héber et frère de Jectan (Gen. x, 25; xi, 16). PHALEL, Palal, 4><xXax,fils d'O-zi, un de ceux qui s'employèrent à reconstruire Jérusalem (II Esd. m, 25. PHALET ou PHALF.TII, Phe-let, <I>aXsx, fils de Jaaddaî (I Par. n, 47), PHALETH, 'IcoçaXrjt, fils d'Az-moth, un de ceux qui vinrent joindre David à Siceleg (I Par. xn, 3). PHALLONI ou PHALONI (I Par. xi, 27 ; xxvii, 10). Voir Phalti. PIIALLU, Palou, 4>aXX6;, fils de Ruben ; il fut chef de la famille des Phalluites (Gen. xlvi, 9; Nomb. xxvi, 5, 8). PHALTI, f alti, 4>a)/rt, fils de Raphu, Benjamite {Nomb. xm, 9). PHALTI, fils de Laïs, de Gal-lim, à qui Saiil donna sa fille Mi-chol (I Rois, xxv, 44). Il est appelé Phaltiel dans II Rois, m, 15. PHALTI, Pattite, KeÀa>6i, ville de la tribu d'Ephraïm (I Par. xxvii, 10). Elle est appelée Phal-loni ou Phaloni dans les passages suivants : I Par. xi, 27 ; II Par. xxiii, 26. PHALTI A.S , Pelatia, <I>aXeT-xiot, fils d'Hananias et petit-fils de Zorobabel (I Par. m, 21). PHALTIAS, descendant de PHADON Siméon et contemporain d'Ezé-chias (I Par. iv, 42). PHALTIEL, voir Phalti. PHALTIEL, Paltiel, ^oXti^X, fils d'Osan et prince de la tribu d'Issachar ; un de ceux qui furent chargés du partage du pays de Chanaan entre les enfants d'Israël (Nomb. xxxiv, 26, 29). PHANUEL, Phenouel, 4>avov^X, descendant de Hur, de la tribu de Juda (I Par. iv, 4). PHANUEL, fils de Sésac (I Par. viii, 25). PHANUEL, père de la prophé-tesse Anne, de la tribu d'Aser (Luc, », 36). PHANUEL, Penouel, ville appartenant d'abord à la tribu d'Ephraïm, elle fut ensuite donnée à la tribu de Gad ; elle était située près du Jabok ou Jabor, au N.-E. de Socoth et au S.-O. de Maha-naïm ; cette ville fut détruite par Gédéon lorsqu'il revint de son expédition contre les Madianites ; elle fut rebâtie par Jéroboam. La lutte de Jacob avec l'ange se passa aussi dans un lieu appelé Pha-nuel et sur l'emplacement duquel fut bâtie cette môme ville (Gen. xxxii, 30, 31; Jug. viii, 5, 8, 17 ; III Rois, xii, 25). PII ARA, Pourah, <l>apà. serviteur de Gédéon (Jug. vii, 10). PII ARA, <t>apaôte>[i., ville située dans la tribu d'Ephraïm, elle fut fortifiée par Bacchide (I Mach. ix, 5U). C'est la même ville que Pharathon citée dans le passage des Juges (xii, 15). Certains auteurs placent Phara h quelques heures de Sichem. PHARAI, Parai, un des braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 35). PHARAM, Pirame, <In8wv , roi de Jérimoth, un des cinq rois amorrhéens qui s'étaient ligués contre Josué que ce dernier défit et qu'ensuite il fit pendre KJos. x, 3, 26). PHARAN, Parane, <bapàv, nom d'un désert, d'uwfc ^v. d'une \\tte (Gen. tan , m, phahan — 17,'i — Nomb. x, 12; Deut. xxxm, 2; III Rois, xi, 18); en effet la montagne portait le nom du désert qui lui-môme avait reçu le nom de la ville ; le désert de Pharan (Wadi-Feiran) était sitné dans l'Arabie Pétrée au S. du désert de Sin et du mont Sinaî, et au N.-E. du golfe Elanitique, à l'O. de l'Idumée. PHARAON, Par'au, «fcapocw, nom ou titre générique, commun, donné aux rois d'Egypte ; les saintes Écritures en mentionnent dix {Gen. xii, 15, 20 ; xli; Exod. 1, 25 ; III Rois, ni, 1 ; xi, 18, 40; IV Rois, xviii, 21 ; II Par. xii, 2, 5; Ézéch. xxix, 3). PHARATHON , Pirôthonite , 4>apa6<ov, voir Phara. PHARES, Pwetz, «fcapéç, fils de Juda et de Thamar (Matth. i, 3 ; Gen. xlvi, 12 ; Ruth, iv, 12, 18; I Par. ii, 45; iv, 1 ; Luc, m, 33) ; il fut chef de la famille des Pharé-sites (Nomb. xxvi, 20, 21). PHARES, Phei^ès, «Êàpe?, un des trois mots qui apparurent à Balthasar, roi de Babylone, au moment où il donnait un festin à ses amis (Dan. v, 25, 28), ce mot signifie division. Voir Balthasar. PHARIDA, Perida , <ï>epioà , nom d'un homme dont les enfants revinrent de Babylone avec Zorobabel (II Esd. vu, 57). Il est appelé Pharuda dans I Esd. n, 55. PHARISIENS , <I>apt<raïoi, la plus influente parmi les sectes juives (Sadducéens, Esséniens), constituait la caste savante du judaïsme. Ce nom vient du mot hébreu Pharas (separavit) et désigne des croyants qui se distinguent de la masse vulgaire par leur connaissance plus profonde de la religion et par leurs habitudes de piété (Dict. encycl. th. cath.). (Matth. m, 7 ; v, 20; vii, 29; xxiii, 27 ; Phil. m, 5). PHARNACH, Phamach, <f>ap-père d'Elisaphan qui était prince, de la tribu de Zabulon (Nomb. xxxiv, 25). PHARAON PHAROS , Parosch , <I>apéç , 4>6po;, nom d'un homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 3 ; vin, 3 ; x, 25 ; II Esd. vu, 8). PHARPHAR, Paiyar, 'A^apçà, rivière de Syrie qui arrosait le territoire de Damas (IV Rois, v, 12). L'Abana et le Pharphar formaient ce qu'on appelle aujourd'hui le Barada. PHARSANDATHA, Parsnasch-tha, 4>ap(rave<7Tàv, un des fils d'Aman, il fut massacré par les Juifs à Suse avec tous ses frères (Esth. ix, 7 ). PHARUDA, voir Pharida. PHARUÉ, Paroua'h, <l>ova<joùô, père de Josaphat (III Rois, iv, 17)* PHARURIM, Parvanme, poupipi, faubourg situé près du temple de Jérusalem où demeurait Nathanmelecli, chambellan du roi Josias (IV Rois, xxiii, 11). PHASE A, Passea'h, <ï>a<nr|, 4><x-oix, un des chefs de la famille natliinéenne (I Esd. n, 49; II Esd. m, 6; vu, 51). PHASÉLIDE, 4>a<ty]>, ville maritime de l'Asie Mineure, située sur les confins de la Lycie et de la Pamphylie (I Mach. xv, 23). Aujourd'hui on lui donne le nom de Tékirova. PHASERON , <ï>a<npa>v , chef d'une tribu arabe, dont les descendants furent défaits par Jonathas Machabée (I Mach. ix, 66). PHASGA, Pisega, 4>a<yydt, montagne dans le pays de Moab faisant partie des monts Abarim (Deut. m, 17, 27; iv, 49; xxxiv, 1 ; Nomb. xxi, 20; xxiii, 14), elle était située h l'E. du Jourdain, en face de Jéricho. PHASHUR ou PHESHUR, Phasch'hour, nom d'homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel il Esd. n, 38 ; x, 22 ; II Esd. vu, 41). PHASPHA, Phispa, <J>a<T9à, un des fils de Jether, descendants d'Aser (I Par. vu, 38). 1 PUASSE ou PHESIIUR , PHASSUR — 17K — Pasch'hour, ïlaaywp, prêtre, fils de Melchias (Jér. xxi, 1 ; xxxviii, 1 ; I Par. ix, 12; II Esd. xi, 12) ; il était ambassadeur du roi Sédé-cias. PHASSUR. fils d'Emmer, prêtre, intendant de la maison du Seigneur, maltraita le prophète Jérémie et le fit mettre en prison (Jér. xx, 1-6). PHASSUR, père de Gédélias Jér. xxxviii, 1). PHATAIA, Péta'hia, <J>e6sfa, lévite (I Esd. x, 23), probablement le môme que Phathahia cité dans II Esd. ix, 5. PHATUEL, Petouel, Ba6ou^>., père du prophète Joël (Joël, i. 1). PHATURES, Pathros, naôov-prj:, <f>a0u)prjc, nom donné à la Haute Égypte ou Thébaïde. On pense que ce sont les descendants de Phetrusim, fils de Mesraïm. qui peuplèrent cette partie de rÉgypte (Jér. xliv, 1, 15; Ezéch. xxix, 14). PHAU, Paouy 4>oywp, ville ou capitale d'Adar, roi d'Idumée, sa position est inconnue (Gen. xxxvi, 37 ; I Par. i, 50). PHÉBÉ, <!>oi'6y!. diaconesse ou diaconisse de l'Église de Cen-chrée, près de Corinthe; saint Paul la recommande aux chrétiens de Rome (Rom. xvi, 1). PHÉDAEL, Bahel, <I>aôayj>, fils d'Ammiud, il était de la tribu de Nephthali, un de ceux qui furent chargés de partager la terre promise entre les enfants d'Israël (Nomb. xxxiv, 28). PHÉGIEL, Paauiél, 4>ayeri>,, fils d'Ochran et chef de la tribu d'Aser (Nomb. i, 13; n, 27; vu, 72, 77 ; x, 26). PHELDAS, Pifdach, <ï>a).fc'<;, fils de Nachor et de Melcha (Gen. XXII, 22). PHELEIA, Phelaya, «ÊaScuoc, un des fils d'Elioénaï (I Par. m, 24). PHELELIA, Pelalia, «fcaXaXioe, fils d'Amri, chargé des réparations du temple (II Esd. xi, 12). — 17 PHASSUR PHELETH, Peleth, <J>aXs6, père de Hon, il se révolta contre Moïse (Nomb. xvi, 1). On lit dans le texte des Septante, Pheleth fils de Ruben. PHELETHIENS ou PIIELE-THI, Pelethi, <I>eXe9u On désignait sous ce nom la garde royale sous le règne de David, comme étaient les Céréthiens; d'autres disent que c'était ainsi qu'on appelait les exécuteurs des hautes œuvres (II Rois, vin, 18 ; xv, 18; xx, 23 ; III Roisy i, 38 ; I Par. xvm, 17). PHELONI, voir Phaloni. PHELTI, Piltai, <!>s).eti', chef des familles sacerdotales de Mia-mim et de Moadia (II Esd. xii, 17). PHELTIAS, Plataïahou, <ï>aX-Ti'av, fils de Banaïas (Ezéch. xi, 1-14). PHELTIAS, prince du peuple (II Esd. x, 22), fut un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance. PIIENENNA , Péninna , <ï>ev-vàva, une des deux femmes d'El-cana (I Rois, i, 2). PHÉN1CE, 4>omxa, port de l'île de Crète situé à l'O. Saint Paul s'y arrêta (Act. xxvii, 12) voulant y passer l'hiver. PHÉNICIE ou PIIOENICIE , <ï>omxY], pays de l'Asie, sur les confins de la Syrie et sur le rivage de la mer Méditerranée (appelé dans la Bible terre de Chanaan), s'étendait depuis la rivière Eleutherus au N. jusqu'au-des-sous du mont Carmel au S. et était bornée à l'E. par la Cœlé-Syrie et la Palestine. Ses villes principales étaient Tyr et Sidon (Act. xi, 19; xv, 3; xxi, 2; II Mach. ni, 5, 8). La Phénicie forme aujourd'hui le centre du pa-chalik de Saïda. P1IÉRÉZÉENS, Phrisien<ï>e-ps^aToi, peuple de la Palestine habitant la terre de Chanaan; n'ayant pas de demeure fixe, il fut tributaire du roi Salomon (III Rois, ix, 20 ; II Par. v\\\,T \ Ge-a. xin, "i ; Eîrod. wv^W uni, 23; xxx iii, 2; xxxiv, 11; Deut. vu, 1 ; xx, 17 ; Jos. m, 10 ; ix, 1 ; xxiv, 11 ; Jug. iii, 5 ; I Esd. îx, 1 ; II Esd. ix, 8). PHÉRÉZÉENS PH E RM E ST A , Parmaschtha, Map{ia<7ijjLoc, un des fils d'Aman qui fut massacré à Suse avec ses autres frères par les Juifs (Esth. ix, 9). PHESDOMIM , Pass-Damime, <J>aaoôa;jîv, lieu situé dans la tribu de Juda, entre Soco et Azéca à l'E. de la tribu (H. du Bocage). Les Philistins furent taillés en pièces près de cet endroit; il est appelé Domin dans I Rois, xvii, 1 ; I Par. xi, 13. PHESHUR, voir Phashur. PHESHUR, Pasch'hour, 4>a-<joûp, prêtre, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 3). PHI? S SE, Passea'h, BeoroTQÉ, fils d'Esthon, ses descendants peuplèrent la ville de Récha (I Par. iv, 12). PHETEIA , Peta hta, <ï>eToua , chef de la dix-neuvième famille sacerdotale (I Par. xxiv, 16). PHETROS, voir Phatures (Is. xi, 11). PHETRUSIM , Pasroussime , naTpoawvigCfjL, fils de Mesraïm; on pense que ses descendants peuplèrent la Haute-Égypte (Phatures ou Pathros) (Gen. x, 14). PIIICOL, Picol, <Jhy6>., général de l'armée d Abimelech (Gen. xxi, 22, 32; xxvi, 26). PIUGELLE, 4>vyeXXo:, Xoç, disciple de saint Paul, qui l'ayant accompagné à Rome, l'abandonna pendant sa captivité (II Tim. i, 15). PII1HAH1ROTII, Pi-Ha'hiroth, to <rro{Jia Eiswti, campement des Israélites situé entre Magdala et la mer Rouge, vis-à-vis de Béel-séphon (Exod. xiv, 2, 9). Ce mot de Phihahiroth, signifie bouche des rochers ; ce lieu, d'après certains auteurs, était enfermé entre des montagnes (Nomb. xxxiii, 7). PHILADELPHIE, 4>iXa5eX<peia, ville de la Lydie, située à l'E, de PHERMESTA Sardes, au pied du mont Tmolus; cette ville fut fondée par Attale n Philadelphe, roi de Pergame. Aujourd'hui elle se nomme Ala-Schahr ou Allah-Sherh (cité de Dieu) (Apoc. i, 11; m, 7). PII1LARQUE, compagnon de Timothée, général des troupes syriennes, fut tué dans un combat livré par Judas Machabée (II Mach. viii, 32). Les Septante ne considèrent pas Philarque comme un nom propre, mais bien comme un nom commun <pu>àpx*j;, qui signifie chef de tribu. PH1LEMON, 4>iX^(jlo)v , riche chrétien de Colosses, auquel saint Paul adressa une lettre à propos d'Onésime, son esclave ; sa femme s'appelait Appia ; on dit qu'il devint évêque de Colosses, d'autres disent de Gaza en Palestine (Phil.). PH1LETE, 4>iXyito; , disciple d'Hermogène, c'était un apostat et un hérétique 'II Tim. n, 17). PHILIPPE (saint), 4>îXm7co apôtre, né à Bethsaïde (Jean, i, 43, 44). Suivant certains auteurs, il annonça l'Évangile en Phrygie, d'autres disent en Scythie; il mourut à ïliérapolis, à l'âge de 97 ans, on dit qu'il y fut crucifié et lapidé. PHILIPPE, père d'Alexandre le Grand, roi de Macédoine (1 Mach. i, 1 ; vi, 2). PHILIPPE, Phrygien laissé par Antiochus Epiphane à Jérusalem pour y tyranniser les Juifs (Il Mach. v, 22 ; vi, 11); c'est probablement le même qui est nommé dans II Mach. ix, 29, comme étant frère de lait d'Antiochus Epiphane. PHILIPPE, frère d'Hérode, té-trarque de la Galilée {Marc, vi. 17 ; Luc, m, 1). PHILIPPE, un des sept diacres, il était de Césarée (Act. xxi, 8), il prêcha à Samarie (Act. vin, 5, 40). Quelques-uns le font évêque de Tralles, en Asie. PHILIPPES, <MXiiT7roi, ville de Macédoine, originairement c'était un bourg nommé Crénides. Phi-lippe, père d'Alexandre, en fit une ville forte et lui donna son nom; elle était située entre le Strymon et la mer au N. de Néa-polis. C'est la première ville de l'Europe où saint Paul prêcha l'Évangile (Act. xvi, 12; xx, (5). Les ruines de Philippes sont peu éloignées de la ville moderne de Kavala, l'antique Néapolis. Saint Paul, en prison à Rome, écrivit une épître aux Philippiens dans laquelle il leur témoigne une grande affection. L'épître aux Philippiens est divisée en quatre chapitres. PÏ1ILIPPES —■ 178 — PHILISTINS, Pelichtime, <I>v-).t<TTieîjjL, peuple issu, d'après la Genèse {Gen. x, 13, 14), de Pé-trusim, fils de Mesraïm, d'après Amos (ix, 7), il vint de Caphtor ou Caphtorim, il habitait au S.-E. de la Judée un territoire touchant aux tribus de Dan, Siméon et Juda. Les Philistins luttèrent longtemps contre les Israélites. David les soumit, puis ils passèrent successivement sous la domination des Assyriens, des Égyptiens, des Perses, et enfin sous celle d'Alexandre le Grand. Leur pays se composait de cinq satrapies ou principautés : Accaron, Geth, Azot, Ascalon et Gaza (Jos. xiii, x). Du nom des Philistins s'est formé celui de Palestine, attribué à toute la partie méridionale de la Syrie (Deut. ii, 23; Exod. xiii, 17; Jug. ni, 3, 31; xiii, 1 ; I Rois, iv, vu, 10-14 ; ix, xiii, xiv, xvii, xviii, xix, xxiii, xxiv, xxxi ; II Rois, v, 17 ; viii, 1 ; xxi, 15 ; xxiii, 9 ; I Par. xviii, 1 ; III Rois, xv, 27 ; II Par. xvii, 11 ; xxi, 16; xxvi, 6; IV Rois, xviii, 8). PHILOLOGUE, <Ih)ôXoyo;, chrétien de Rome salué par saint Paul (Rom. xvi, i5). PilILOMÉTOR, voir Ptolémée. PHI NÉE ou PHINÉES, Pin'has, <l>ivéeç, fils d'Eléazar et petit-fils d'Aaron (Exod. vi, 25 ; Nomb. xxv, 7) ; il était grand prêtre. Les Ma-dianites, voulant séduire les Hébreux, leur envoyèrent leurs filles ; Zambri, l'un d'eux, étant entré dans la tente d'une femme madianite (Cozbi), Phinée les perça tous les deux de sa lance ; il voulut prouver par cet acte combien il mettait de zèle à venger la gloire de Dieu (Jos. xxn, 13 ; Nomb. xxxi, 6 ; I Par. ix, 20; Eccli. xlv, 8, 25; I Mach. h, 26). PHINÉES, fils du grand prêtre Héli (I Rois, i, a ; ii, 34 ; iv, 4, 11, 17, lt); xiv, 3), voir Héli. PHINÉES, lévite, contemporain d'Esdras (I Esd. vin, 33). PHINON, Pinone, tl>eivtôv, un des princes de l'Idumée (Gen. xxxvi, 41 ; I Par. i, 52). PHISON, Pichon, <l>ei<îu>v, un des quatre grands fleuves qui arrosaient le Paradis terrestre ; il coulait autour de la terre Hevi-lath ( Gen. n, 11). Fleuve inconnu ; l'analogie de ce nom a fait conjecturer qu'il s'agit du Phase, qui prend sa source près de l'ancienne Colchide dans l'Arménie et se jette dans la mer Noire ; d'autres pensent que c'est le Nil. PIIITHOM , Pitome, Tlei6u>, ville que les Hébreux bâtirent à Pharaon, en Égypte (Exod. i, 11). D'après B. du Bocage, c'est dans la terre de Gessen que les Égyptiens forcèrent les Hébreux à bâtir la ville de Phithom, et il l'identifie avec la ville de Pathumos, située dans la même partie de l'Égypte. PII 1T H ON, Pithone , <I>i6wv , un des fils de Miclia (I Par. vm, 35; ix, 41). PHLEGON, 4>X£y<dv, chrétien de Rome salué par saint Paul (Bom. xvi, 14). On dit qu'il fut évêque de Marathon. PHOCHERETti , Pochereth , 4>axepâÛ, nom d'unhomme dont les enfants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 57). PHOEBÉ, voir Phébé. PHOGOR, Péor, 4>oyu>ç. montagne voisine des monts Nébo et Phasga (Deut. xxxiv, 6; Nomb. xxiii, 28). D'après Eusèbe elle serait proche d'Hésébon. PHOGOR PHILISTINS — 179 — PHOLLATHI, Peoulthaï, 4>e-Xa0î, un des portiers du temple (I Par. xxvi, 5). PflORATHA, Poratha, «fcotpa-8a0à, un des fils d'Aman, fut massacre avec tous ses frères à Suse {Esth. ix, 8). PHOSECH, Passach,&algéx, fils de Jephlat, de la tribu d'Aser (I Par. vu, 33). PHRYGIE, «fcpvyîa, province de l'Asie Mineure, bornée à l'O. par la Mysie, la Lydie et la Carie ; au S. par la Lycie et la Pisidie; à l'E. par la Cappadoce, etauN. par la Bithynie et la Galatie. On la divisait en Petite et Grande Pliry-gie ; les villes importantes et celles citées dans les Actes sont : Colosses, Laodicée et Hiérapolis (Act. xvi, (j ; xviii. 13). Les habitants se nommaient Phrygiens (II Mach. v, 22). PHUA, l'ouva, 4>ovâ, fils d'Issachar, et chef de la famille des Phuaïtes (Ge?i. xlvi, 13; Nomb. xxvi, 33). PHUA, père de Thola (Jug. x, 1). PHUA. sage-femme à laquelle le roi d'Égyte ordonna de tuer tous les enfants mâles des Hébreux (Exod. î, 15). PHUL, y oui, <l>ouâ: roi des Assyriens, il secourut Manahem, roi d'Israël, qui le pria de l'affermir sur le trône (IV Rois, xv, 19, 20 ; I Par. v, 26). l'HUNON , Pounone , <I>ivw , campement des Israélites dans le désert. La situation de ce lieu n'est pas bien connue : selon les uns il était situé entre Salmona et Oboth, au S. de la mer Morte, selon d'autres entre Pétra et Zoare (Nomb. xxxiii, 42. 43). PHUTH, Poute, <l>oôô , At-êu£ç, fils de Cham (Gen. x, 6;I Par. î, 8) ; ses descendants peuplèrent la Libye et la Mauri-tanic. PHUTIEL, PoutieU <I>ouTtîft, beau-père d'Eléazar (Exod. vi, 25). PIERRE (saint), IIÉTpoç, le premier des apôtres, né à Bethsaïde, fils de Jean ou Jonas (Jean. î, 43, 45), frère de saint André (Matth. x, 2) ; il s'appelait avant Simon (Matth. iv, 18). Jésus-Christ lui donna le nom de Céphas, qui signifie Pierre (Jean, î, 42). Saint Pierre s'établit à Capharnaum où il exerça le métier de pêcheur (Matth. viii, 14 ; Luc, îv, 38; v, 3). C'est lui qui durant la vie terrestre de Jésus porta la parole au nom des disciples et à qui le Seigneur s'adressa en parlant à tous les apôtres {Matth. xxvi, 40; Luc, xii, 41). C'est Pierre que le Sauveur désigne comme la pierre sur laquelle il fondera son Église, c'est à lui qu'il transmet les clefs du royaume des cieux (Matth. xvi, 17-19). Malgré la promesse faite à Jésus-Christ de ne jamais l'abandonner, il renia cependant trois fois son maître (Matth. xxvi, 69). Il se rend en Galilée en qualité de pasteur souverain (Matth. xxvi, 17 j, puis à Jérusalem, à Samarie, à Lydda, Joppé et Césarée (Act. ix, 30-32). Hérode Agrippa le fait jeter en prison (Act.mi, 17). A partir de ce moment les sources de l'histoire de saint Pierre deviennent défectueuses et on n'a plus que des renseignements isolés. Toute l'antiquité témoigne unanimement que Pierre vint à Rome, en fonda l'Église et y subit le martyre. Cet apôtre a écrit deux épîtres qui font partie des épitres catholiques du Nouveau Testament. L'Église célèbre le 29 juin la fête de saint Pierre (Act. i-v, viii-xii et xiv). PILATE (Ponce), nôvTto; IlîXa-toç, sixième procurateur romain de la Judée, succéda à Valerius Gratus (Luc, m, 1), gouverna pendant dix ans sous le règne de Tibère ; c'est pendant qu'il était au pouvoir que les Juifs lui livrèrent JcMUs-Chri^t pour le condamner h mort. On dit qu'il se tua de désespoir (Jean, xviii, 33-36 ; Luc, xiii, 1; Matth. xvn, 2,13, 24; Marc, xv ; Jean, xviii, xix). PILATE PHOLLATHI — 180 — PISIDIE, fÏKTtôCa, contrée de l'Asie Mineure située entre la Phrygie et la Pamphylie ; sa ville la plus importante était Antioche ; saint Paul vint y prêcher (Act. xiii, 14; xiv, 24). PONT, flôvTo;, province de l'Asie Mineure, située sur le bord de la mer Noire ou Pont-Euxin, dont elle tira son nom ; elle était bornée à l'E. par l'Arménie, au S. par la Cappadoce, et à l'O. par la Paphlagonie, dont elle était séparée par le fleuve Halys, qui était un de ses principaux fleuves avec l'Iris et le Thermodon ; ses villes principales étaient : Trape-zus (Trébizonde), Polemonium, Amasea (Amasia), patrie de Stra-bon. On pense que saint Pierre prêcha dans cette province ; dans tous les cas sa première épître est adressée à ses habitants ainsi qu'à ceux des provinces voisines (Pier. i, \ , Act. ii, 9 ; xviii, 2). PORCIUS, voir Festts. POSIDON1US, Ilo<ji8a>vios, nom d'homme ; il fut envoyé par Nica-nor à Judas Machabée pour faire des propositions de paix (II Mach. xiv, (9). POUZZOLES ou PUTEOLI. IIoTtoXot, ville d'Italie appartenant à la Campanie, où saint Paul descendit en venant de Rhe-gium; il y séjourna sept jours (Aet. xxviii, 13). Aujourd'hui on la nomme Pozzoli ou Pozzuoli, située sur le cap de Misène à quelques lieues de Naples et possédant un très-beau port. PRIAPE, faux dieu de l'antiquité païenne, fils de Bacchus et de Vénus ; il était regardé comme le dieu de l'abondance et était adoré comme protecteur des troupeaux. Osa, roi de Juda, éloigna sa mère Maacha, afin qu'elle n'eût plus l'intendance des sacrifices de Priape ; il fit démolir le temple et la statue de ce faux dieu (III Rois, xv, 13 ; II Par. xv, 16). PISIDIE PRISCILLE ou PRISQUE , ITpi<TxiXXa, femme du Juif Aquila; ils habitaient Corinthe (Act. xviii, 2), et reçurent saint Paul lorsqu'il vint dans cette ville, et l'accompagnèrent jusqu'à Éphèse (Act. xviii, 18), puis à Rome (Rom. xvi, 3; II Tim. iv, 19 . PROCHORE, IIpoxopo;, un des diacres élus par les apôtres pour régler les aumônes (Act. vi, 5). PTOLEMA1DE, voir Accho. PTOLÉMÉE, nom commun que portèrent les rois d'Égypte de la dynastie des Lagides, c'est-à-dire issue de Ptolémée, fils de Lagus. Nous ne citerons que ceux dont il est parlé dans les différents passages de l'Écriture. PTOLÉMÉE, UToXetxâio;, surnommé Philométor, fils de Ptolémée Epiphane et de Cléopâtre ; il eut à combattre Antiochus Epiphane, et fit une alliance avec Alexandre Balès, prétendant au trône de Syrie , lui donna sa fille Cléopâtre en mariage, et porta secours à son gendre lorsque ce dernier eut à combattre contre Démétrius Nicator; néanmoins, son but étant de conquérir la Syrie, il fit son entrée à Antioche où il fut reconnu roi. D'après Josèphe, il mourut quelque temps après des suites d'une blessure qu'il avait reçue à la tête dans une bataille qu'il avait livrée à Alexandre Balès (I Mach. x, 51-58; xi, 1-18; II Mach. iv, 21). PTOLÉMÉE, surnommé Ever-gète, appelé aussi Physcon, frère de Ptolémée Philométor; c'était un prince cruel et débauché; il s'empara de l'Égypte après la mort de son frère, fit mourir cruellement le fils qu'il avait eu de Cléopâtre. Son règne dura 29 ans (I Mach. xv, 16). PTOLÉMÉE, surnommé Ma cron (II Mach. x, 13), fils de DorY-mène, avait t^çvv te, Philométor te W PTOLÉMÛK — 481 — l'Ile de Chypre, mais il la livra à Antiochus Epiphane qui, pour le récompenser, lui donna le commandement des troupes qu'il avait dans la Phénicie et la Célé-syrie; c'est lui que Lysias envoya avec Nicanor et Gorgias pour combattre Judas Machabée. Enfin, s'étant rendu suspect et ayant été accusé de trahison, il s'empoisonna (I Mach. m, 38; II Mach. viii, 8; x, 12, 14). PTOLEMEE, fils d'Abobus, é-pousa la fille de Simon Machabée ; il était gouverneur de Jéricho (I Mach. xvi, 11-17); convoitant pour lui seul le gouvernement de la Judée, il fit assassiner au milieu d'un festin son beau-père et ses deux fils, Mathathias et Judas ; puis après avoir demandé des secours à Antiochus Sidétès, roi de Syrie, pour se rendre maître de la Judée, il se rendit à Gazara pour tâcher de se débarrasser de Jean Hircan; mais ce dernier, prévenu à temps, fit arrêter et tuer les complices de Ptolémée. D'après Josèphe, Ptolémée s'enfuit vers Zénon, prince de Philadelphie. fTOLÉMÉE PUBLIUS, II6ir).io;, gouverneur de l'île de Malte ; il reçut fort bien saint Paul et ceux qui l'accompagnaient (Act. xxviii, 7). PUDENS ou PUDENT, IIou-8yk, nom d'homme (II Tim. iv, 21). PUTIPHAR, Putiphar, Ilers-çp>jç, capitaine des gardes de Pharaon, roi d'Égypte ( Gen. xxxvii, 35) ; c'est à lui que des marchands madianites vendirent Joseph. Voir Joseph. PUTIPHAR, Potiphera, II ro-9prj, gouverneur - sacrificateur , grand prêtre d'On ou Héliopolis, dont la fille Aseneth avait épousé Joseph (Gen. xli, 45, 50; xlvi, 20). PYRRHUS, llup(taç, père de Sopatre (Act. xx, 4). KAbSACilS — 182 — Q QUARTUS, Kouapxoç, chrétien de Corinthe (Rom. xvi, 23). * R RAAIA, Reàiah, 'Païà, nom d'homme dont les enfants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 47 ; II Esd. vu, 50). RAAMIAS, Raamia, ^eeXpià, un de ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (II Esd. vu, 7). Il est appelé Rahelaia dans I Esd. ii, 2. RABATH, RABBATH, RAB-B AT H - AMMOIV, Rabba, Rabbath, 'Paêêàô, 'PaêâO, capitale des Ammonites, située à l'E. du Jourdain, au S. de Abel-Céramim, à TE. de Jaser et peu éloignée de Jabok (Jos. xiii, 25 ; Deut. m, M). David en fît Je siège, et la prit ; la plupart des habitants furent tués (II Rois, xi, 1 ; xii, 27 ; I Par. xx, 1) ; elle passa ensuite sous la domination des rois d'Israël ; cette ville s'appelait aussi Philadelphie. Ses ruines portent aujourd'hui le nom de Ammân. RABBATH-MOAB, capitale des Moabites. Voir Ar. RABBOTII, Rabith, Aocêeipwv, 'PaggwO, ville située dans la tribu d'Issachar (Jos. xix, 20). RABSACES, Rab-Schaké, *P«-, 'Paêerobaj;. Sennachérib, roi d'Assyrie, envoya Rabsacès à Ezéchias pour le sommer de se Tendre; Rabsacès n'est pas un I nom . yvwy*> ww wm inun ou plutôt un titre, un terme de dignité, se traduisant par grand écbanson (IV Rois, xviii, 17). RABSARIS, Rab-Saris, 'PaçC?, 'Pa&rapé;. C'est un nom de dignité, un titre, comme le nom précédent, se traduisant par chef des eunuques (IVitow,xviii, 17). Il fut envoyé avec Rabsacès ou le grand échanson, à Ézéchias par Sennachérib. Ce nom est cité encore dans un passage de Jérémie (xxxix, 13). RACHAL, Rachat, ville située dans la partie S. de la tribu de Juda; David, après la victoire qu'il remporta sur les Amalécites, envoya à cette ville une part du butin (I Rois, xxx, 29). RACHEL, Ra'hel. 'PaxrjX, fille de Laban, sœur de Lia et femme de Jacob (Gen. xxix, 0, 26, 28); ses deux fils s'appelaient Joseph et Benjamin (Gen. xlvï, 19) ; elle mourut en donnant le jour à ce dernier, et fut enterrée près de Bethléem (Gen. xxxv, 1-6 ; xlviii, 7). RADDAI, Raddaï, Zaoôat, fils d'Isaï et un des frères de David (I Par. ii, 14). RAGAU, Reou, 'Payau, fils de Phaleg (I Par. i, 25; Luc, iii, 35); il est appelé Reu dans la Genèse (xi, 18, 19). RAGAU ou RAGES, 'Payau, ville de la Médie, située à l'E. d'Ecbatane, au pied du mont Cas-pius. C'est dans la grande plaine de Ragau que Nabuchodonosor, roi de Ninive, défit Arphaxad, roi des Mèdes (Jud. i, 5, 6). Dans le passage du livre de Tôbie (i, 16, iii, 7) elle est nommée Ragès. Ses ruines, situées au S.-E. de Téhéran, portent le nom de Rai ou Rhey. RAGUEL, voir Jétrho. RAGUEL, 'PayourjX, père de Sara et beau-père du jeune To-bie (Tob. iii, 7, 17 ; vi, 11). RAHAB , Ra'hab , 'Poty/*6 , 'Potàê, hôtelière, d'autres disent femme débauchée de Jéricho, dans la maison de laquelle les envoyés ou espions de Josué trouvèrent un asile assuré (Jos. n, 1-17); elle épousa Salmon et donna le jour à Booz (Matth. i, 5). Le nom de Rahab est encore cité dans les Psaumes (lxxxvi, 3), mais dans ce passage les différents commentateurs désignent l'Égypte. RAHABIA, Ré'habiahou, lPa-6ià, fils d'Eliézer (I Par. xxvi, 25). Il est appelé Rohobia dans les autres passages des Paralipomènes (IPar. xxiii, 17). RAHAM, Ra'hame, *Paé{ji, fils de Samma (I Par. ii, 44). RAIIELAIA, Réelaya, 'PeeXt'a;, voir Raamias. RAHUEL, Reouel, 'PayourjX, fils d'Esaû et de Basemath ; il eut pour fils : Nahath, Zara, Sammo et Méza (Gen. xxxvi, 4, 17). RAHUEL (I Par. ix, 8). RAI A, Reaya, cPà5a, descendant de Sobal (I Par. iv, 2). RAM, voir Aham. RAMA, Rama, cPà{jia, ePaa-fidc,'ville de la tribu de Benjamin (Jos. xviii, 25), située sur une hauteur près de Jérusalem et peu éloignée de Gabaa ; elle fut fortifiée par Baasa, roi d'Israël (III Rois, xv, 17; II Par. xvi, 1 ; Jer. xl, 1 ; I Esd. ii, 26 ; II Esd. vii, 30 ; Is. x, 29). Sur l'emplacement de l'antique Rama se trouve un pauvre hameau appelé Er-Ram. RAMATH, Ramath-Neguel (du midi), ville attribuée à la tribu de Siméon (Jos. xix, 8). RAMATHA ou RAMATHAIM-SOPHIM, Ramatàime-Tsophime, 'ApiJiaealii. E'etfà, ville de la tribu d'Ephraïm (I Rois, i, 1) ; c'était la patrie de Samuel ; il y fut enterré (1 Rois, i, 19 ; ii, 11 ; vii, 17 : viii, 4; xv, 34; xvi, 13; xix, 18-24); elle était située près de Naïoth (I Rois, xx, 1 ; xxv, 1 ; xxviii, 3). Certains auteurs identifient cette ville avec Nébi-Sara.-wil, mais la. wcossv^cv- tateurs V î&exvtà&fcwX» w ^ ^Rxt^^. i RAM AT\1 - , KamaVW- ramat 11 rabsaris — 183 — Lé'ki (élévation de la mâchoire), 'Avai'peoiç «jtayévo;, lieu situé dans la tribu de Juda, sur la limite du pays des Philistins, où Samson délit ceux-ci avec une mâchoire d'âne (B. du Bocage) [Jug. xv, 17). RAMES SES, Raamsesse, lPa-(i.£(7(TYj, ville de la Basse-Égypte, que les Hébreux furent contraints de bâtir par ordre de Pharaon; elle était située dans la terre de Ges-sen (Ex. i, 11; xii, 37; Nomb. xxxiii, 3; Gen. xlvii, 11). Quelques auteurs voient dans les ruines de Aboo-Kesheyd, au N.-E. d'Héliopolis, l'ancienne ville de Ramessès. RAMETH, Remeth, ePepifJiàç, ville de la tribu d'Issachar (Jos. xix, 21). C'est la même que Ra-moth citée dans I Par. vi, 73. RAMOTH, Ieremoth, My)jjuov, descendant de Bani (I Esd. x, 29). RAMOTH, voir Rameth. RAMOTH-GALAAD, Ramoth-Guilàd, ' Epe{i.a8yaXaà8, ville de la tribu de Gad (Deut. iv, 43; III Rois, iv, 13 ; Jos. xx, 8; xxi, 37). D'après Eusèbe, Ramoth-Galaad serait située à 15 milles de Philadelphie (Ammân). D'après certains auteurs cette ville répondrait à la ville moderne de Es-Salt. RAPHA, Repha'h, 'Paqprj, fils d'Ephraïm (I Par. vu, 25). RAPHA, fils de Benjamin (I Par. viii, 2). RAPHA (appelé Arapha dans II Rois, xxi, 18), un homme de Geth, de la race des géants (I Par. xx, 6, 7). RAPHA, fils de Baana (I Par. viii, 37). Il est appelé Raphaïa dans I Par. ix, 43. RAPHAËL, 'PaçocVjX, un des sept anges toujours en présence de Dieu (Tob. xii, 15). Raphaël prit la forme d'un voyageur pour guider le jeune Tobie dans son voyage à Ragès, lui fit épouser Sara, fille de Raguel, et rendit à son père la lumière qu'il avait perdue Tob. ni, 25; v etsuiv.). JL4PHAEL, Rephael, fils de Séméi ou Séméias (I Par. xxvi,IV RAMESSKS RAPHAIA, Rephaya, 'PaçàX, fils de Jéséias, descendant de Zo-robabel (I Par. iii, 21). RAPHAIA, 'Pocqpafa, fils de Jési, descendant de Siméon (I Par. iv, 42). RAPHAIA, un des fils de Tliola (I Par. vii, 2). RAPHAIA, fils de Hur (II Esd. m, 9). RAPHAIM ou RAPHAIMS , Rephaïme, descendants de Rapha, de la race des géants ; ce nom désignait aussi toutes les peuplades géantes (Gen. xiv, 5 ; Jos. xii, 4 ; xvii, 15 ; I Par. xx, 6, 7). RAPHAIM, un des ancêtres de Judith (Jud. vin, 1). RAPHAIM (vallée de) ou Vallée des Géants, se trouvait située dans le voisinage de Jérusalem, près de Bethléem, sur les confins des tribus de Juda et de Benjamin; elle était célèbre par les victoires remportées par David sur les Philistins (II Rois, v, 18, 22 ; xxm, 13 ; I Par. xi, 15 ; xiv. 9 ; ls. xvii, 5). RAPH1DIM, Rephidime, ePa-qpiôtv, station des Israélites au désert ; elle est remarquable par la victoire que Josué y remporta sur les Amalécites. Serait située entre Alus et le mont Sinai (Nomb. xxxiii, 13-16). Quelques auteurs la placent dans la vallée de Feïran (Exod. xvii, 1,8; xix, 2). RAPHON, 'Poc^eiwv, ville du pays de Galaad, peu éloignée d'As-taroth Carnaïm ; B. du Bocage la place au N. de Jabok. Judas Machabée y remporta une victoire sur Timothée (1 Mach. v, ;J7). RAPIIU, RaphoUy ePasoO, père de Plialti (Nomb. xiii, 10). RAS1N, Retsine, 'Pourtv, roi de Syrie, se ligua avec Phacée, roi d'Israël, pour combattre Achaz, roi de Juda, qui s'allia à Téglat-Phalassar, roi d'Assyrie, et s'empara de Damas, transféra les habitants à Cyrène et. tua Rasin (IV Rois, xv, 37 ; xvi, 5 ; II Par. xxviii, b). i KASVN, w\\ des cliefs de la famille nathinéenne (I Esd. v, 48; II Esd. vu, 50). RAS1N — 184 — RAZIAS. 'PaÇet;, un des anciens de Jérusalem ; il préféra se donner la mort plutôt que de se laisser prendre par les soldats de Nicanor (Il Mach. xiv, 37-4G). RAZON, Rézone, 'Effpwfi., fils d'Eliada, parvint à se faire reconnaître roi de Damas après s'être enfui de la maison d'Adarézer, roi de Saba (III Rois, xi, 23). RÉBÉ, Rèba, 'Poêox, 'Poêi, roi des Madianites, fut défait et tué dans un combat que lui livra Phi-née, fils du grand prêtre Eléazar (Nomb. xxxi, 8 ; Jos. xiii, 21). RÉBECCA, Ribca, 'Peêsxxa, fille de Bathuel et femme d'Isaac. Ce fut Eliézer, intendant d'Abraham, qui fut chargé d'aller en Mésopotamie chercher une femme pour son fils; arrivé près de la ville de Haran, il se reposa auprès d'une fontaine où les filles de la ville venaient puiser de l'eau : Je demanderai à boire, se dit le serviteur, et celle qui me répondra: Bois, etpuis je puiserai aussi pour tes chameaux, sera la femme que Dieu a destinée au fils de mon maître; ce fut Rébecca qui lui fit en effet cette réponse. Après 20 ans de stérilité, elle mit au monde deux jumeaux, Jacob et Esau (Gen. xxii, 23; xxiv, xxv, 19-28; xxvi, 35; xxxv, 12; xlix, 31). REBLA ou REBLATUA, Ribla, B*i>à, ville située au N. de la Palestine, dans le pays d'Emath (IV Rois, xxiii, 33 ; Jér. xxxix, 5) ; ce fut dans cette ville que Sédécias, roi de Juda. fut fait prisonnier par Nabuchodonosor qui, après l'avoir fait charger de chaînes, lui fit crever les yeux (Jér. xxxix, 7 ; lii, 9, 10, 26, 27 ; IV Rois, xxv, C, 20, 21). REBMAG, Rab-Mag, 'Pocê-uay, ePaêa{iàx, un des officiers du roi Nabuchodonosor, ou plutôt, d'après certains auteurs,ce nom serait un titre donné à Nérégel-Sereser, et qui pourrait se traduire par RAZ1AS chef des mages [Jér. xxxix, 3, 13). RECCATII, Rakath, 'Pexxàe, ville forte de la tribu de Neph-thali (Jos. xix, 35) ; elle serait peu éloignée du lac de Tibériade ou mer de Galilée. RECEM , Requème , 'Poxov , cPo66x, un des rois ou princes des Madianites: il fut vaincu et tué par les Israélites sous les ordres de Moïse (Nomb. xxxi, 8; Jos. xiii, 21). RECEM, un des fils d'Hébron et père de Sammaï (I Par. n, 43, 44). RECEM, père de Sarès (1 Par. vii, 16). RECEM, Rekeme, Kaçàv, Na-xàv, ville de la tribu de Benjamin (Jos. xviii, 27). Serait peut-être la même ville que Aïn-Karîm, située à l'O. de Jérusalem. REÇU A, Recha, 'Priyâè. D'après le passage des Paralipomè-nes il Par. iv, 12), Rècha semblerait être le nom d'une ville; on ne connaît pas sa position. RÉCIIAB, Réchab, 'Prjx<*6, fils de Remmon, et assassin "d'Isbo-setli (II Rois, iv, 2). Voir Baaxa. RÉCHAB, père de Jonadab : ce fut lui qui fut la souche des Ré-chabites qui se sont distingués parmi les Juifs par la régularité et l'austérité de leur vie. On pense que les Réchabites servaient dans le temple et qu'ils étaient les ministres inférieurs sous les ordres des prêtres, faisant l'office de chantres. Les Réchabites subsistèrent dans la Judée jusqu'à la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, mais il n'en est plus fait mention dans l'histoire pendant la captivité de Babylone, ni depuis le retour (IV Rois, x, xv| 23 : I Par. n, 55 ; Jér. xxxv, 6-19», RECHAB, père de Melchias (1. Esd. m, 14). RÉCHABITES, voir Réchab. REEMA ou REGM A, Raéma. Ra~ âma, 'Pe^y-a, '^ay-w^^s» et père ào Satoa. eX ^Viemv KÉEMA — 185 — x, 7 ; 1 Par. î, 9). 11 a donné son nom à une ville située dans l'Arabie sur les bords du golfe Per-sique; d'après Ezécliiel (xxvii, 22), elle était riche en parfums, en pierres précieuses et en or, et en faisait un grand commerce. REGMA, voir Rëema. RF.GOM, Reguèmc, 'Payspi, fils de Jahaddaï (I Par. ii, 47). REHUM, Re houm, ^eovjx, un de ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (1 Esd. ii, 2 ; II Esd. xii, 3). Il est appelé Na-hum dans II Esd. vu, 7. REIIUM, 'PaoOfx, fils de Benni, un de ceux qui s'employèrent à reconstruire Jérusalem (II Esd. m, 17). REHUM, un des chefs du peuple (II Esd. x, 25). REI, Réi, 'Prjffet, un de ceux qui ne prirent pas le parti d'A-donias qui voulait se faire déclarer roi (111 Rois, î, 8). REI A, Reaya, cPy)x«, fils de Micha ; il était de la tribu de Ru-ben (I Par. v, 5). R KM El A, Ramia, 'Papuoe, descendant de Pharos, un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères et qui se décidèrent à les renvoyer (I Esd. x, 25). REMMON, Rimojie, 'Pêiajawv, père de Récliab et de Baana, qui étaient les meurtriers d'Isboseth; il était de Béeroth (II Rois, iv, 2, 5, 9). REMMON, 'PepLpiàv, idole des Syriens. Certains auteurs croient que cette idole n'est autre que le Soleil, d'autres la prennent pour Saturne ; on suppose aussi que ce nom est peut-être une abréviation de la ville d'Adad-Rammon (IV Rois, v, 18). REMMON, REMMONO ou REMMONA, Rimone, 'Pe^tov, ville de la tribu de Zabulon. Quelques auteurs l'identifient avec un petit village appelé Rummâneh, situé à six milles N. de Nazareth (I Par. vi, 77 ; Jos. xix, 13). REMMON, ville au S. de la tri-bn de Jnda (Jos. xv, 32); elle échut ensuite en partage à la tribu de Siméon (Jos. xix, 7 ; I Par. iv, 32; II Esd. xi, 29); on peut identifier cette ville avec Er-Rummanim, qui se trouvait à quelques lieues d'Eleuthéropolis. REGMA REMMON. C'est le nom d'un rocher (Jug. xx, 45, 47; xxi, 13) situé au N.-E. de Gabaa et de Machmas, dans la tribu de Benjamin ; c'est près de ce rocher que se retirèrent les Benjamites après leur défaite; ils y demeurèrent pendant quatre mois. IlEMMON-PHARES, Rimone-Paretz, 'PeiJLfiwv-^apéç, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 19, 20), situé entre Rethma et Lebna. REMPHAM, Kijun, 'Psjj^àv, 'Peçàv, nom d'une idole, d'une divinité adorée par les Hébreux; certains auteurs pensent qu'on a voulu nommer Saturne ou le Soleil (Act. vu, 43 ; Amos, v, 26). D'après certaines versions, Rem-pham, en hébreu Kijun, ne désignerait pas une idole, mais un piédestal ou petit autel sur lequel était portée l'idole. RESA, ePv)(rà, nom d'homme cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, ni, 27). RESEN, Ressene, Aacrépi, Aa<rrj, ville d'Assyrie bâtie par Assur, située d'après la Genèse (x, 12), entre Ninive et Chalé. B. du Bocage pense que Resen doit être la même ville que Larissa bâtie sur le Tigre et mentionnée dans Xénophon. Le village moderne de Selamiyeh comprendrait peut-être l'emplacement de Resen. RESEPH, Rescheph, 'Patrs?, fils d'Ephraîm et frère de Rapha (I Par. vu, 25). RESEPH, Retseph, 'Paçsiç, 'PaçéO, ville de la Syrie, soumise par les Assyriens (IV Rois, xix, 12 ; Is. xxxvn, 12). B. du Bocage identifie cette ville avec Resapha qui serait située au S. de l'Eu-phrate. RESIA, Ritsia, cPa<xia, fils d'Olla (I Par. vu, 39). RESIA — i 80 — RESPHA, Hitspa, 'Pecrqpà, fille d'Aïa et épouse du second rang de Saill ; elle eut deux fils, Armo-ni et Miphiboseth ; après la mort de Saûl, Abner, son général, la prit pour femme. Ses deux fils fiirent mis à mort par les Ga-baonites, dès la mort d'Abner, et crucifiés sur une montagne près de Gabaa ; alors Respha, comprenant ses devoirs de mère, veilla sur les cadavres de ses deux fils depuis les premiers jours de la moisson jusqu'en automne ; David eut pitié de cette femme, fit détacher les corps de la croix et les fit ensevelir (II Rois, iii, 7 ; xxi, 8-11). RESSA, Rissn, 'Peatrà, campement des Israélites dans le désert {Nomb. xxxiii, 21), position inconnue. RETHMA, Rithma, 'PaOatJux, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 18), position inconnue. Quelques auteurs l'indiquent comme étant à trois journées du Sinaï. * REU, voir Ragau. REUM-BEELTEEM, Rèhoume (Béel-Téem signifie maître du goût, conseiller), il était conseiller du roi de Perse Artaxercès, et obtint de ce dernier un édit qui interdisait la continuation des travaux du temple (I Esd. iv, 8, 9, 17, 23). RHEGE, *Prjyiov, ville située gur le détroit de Messine dans la basse Italie. Saint Paul s'y arrêta en allant de Syracuse à Rome. Aujourd'hui elle s'appelle Reggio capitale de la Calabre Ultérieure (Act. xxviii, 13). RHEUM, Rehoume, un de ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (II Esd. xii, 3). RHODÉ, 'PôSyj, jeune servante de Marie mère de Marc et probablement portière de la maison qu'habitait Marie (Jean, xviii, 16, 17), qui, folle de joie en reconnaissant la voix de saint Pierre qui frappait h la porte, cou rut en avertir les fidèles, oubliant de lui ouvrir (Act. xii, 13). RRSPHA RHODES, 'P68oc, île de la mer Égée, sur la côte méridionale de la Carie et de la Lycie dans l'Asie Mineure. Saint Paul y aborda en venant de Cos et en se rendant à Pétara (I Mach. xv, 23 ; Act. xxi, 1). C'est dans le port de la ville de Rhodes que se trouvait le fameux colosse de bronze, haut de 33 mètres ; il était à l'entrée du port, les deux pieds appuyés sur chaque côté du rivage ; les vaisseaux pouvaient passer entre ses jambes; ce colosse fut renversé par un tremblement de terre. Cette île fut le siège de l'ordre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, depuis appelés chevaliers de Malte. En 1797, Rhodes fut unie à l'évêché de Malte. RHODOCUS, *Po86xos, traître de l'armée de Judas Machabée (II Mach. xiii, 21). R1BAI, Ribaï, 'Ptfrx, père d'I-thaï (II Rois, xxiii, 29 ; I Par. xi, 31). RINNA, Rinna, 'Ava, un deg fils de Simon (I Par. iv, 20). RIPHAT, Riphath, «PiçàÔ, fils de Gomer, et frère d'Ascenez et de Thogorma (Gen. x, 3). Certains auteurs disent que ses descendants peuplèrent la Paphlago-nie. ROAGA, Rahga, 'Pooyà, fils de Somer, il était de la tribu d'Aser (1 Par. vu, 34). ROBOAM, Réhabeame, cPo6o-dqi, fils de Salomon et de Naama, premier roi de Juda (III Rois, xi, 43 ; xii, 21 ; xiv, 21). Roboam avait quarante et un ans lorsqu'il monta sur le trône et régna dix-sept ans ; c'était un roi orgueilleux et idolâtre ; il refusa aux représentants de Sichem l'allégement qu'ils réclamaient, une révolte éclata, et Aduram, son ambassadeur, fut lapidé. Roboam, conseillé par Séméias, fit cependant quelques concessions, sa puissance alors s'affermit, il fortifia tomba dans les mêmes fautes. Sé-sac, roi d'Egypte, envahit le royaume de Juda, pilla le temple et revint en Egypte chargé de butin ; Roboam eut un règne troublé et malheureux. Ce roi fut enterré dans la ville de David, et ce fut Abiam ou Abia, son fils, qui lui succéda (III Rois, xiv, 31). KOBOAM — 187 — ROGEL, Roguel, 'PwyyjX, nom d'une fontaine qui se trouvait près de Jérusalem, sur la frontière de Juda et de Benjamin. C'est près de cette fontaine que Jonathas et Achimaus se tinrent cachés pour pouvoir informer David de la conduite d'Absalom (Jos. xv, 7 ; xviii, 16 ; II Rois, xvii, 17 ; III Rois, i, 9). Aujourd'hui cette fontaine, d'après certains auteurs, se nommerait Bîr Eyub (puits de Job), d'autres disent Fontaine de la Vierge. ROGEL1M, Roguelime, 'PwyeX-)etfji, lieu situé dans la tribu de Gad (II Rois, xvii, 27 ; xix, 31). ROGOMMELECH, Reguem Me-lech, V pêeaèp 6 (3a<ji)£'jç, Juif qui fut envoyé par le peuple pour demander si l'on devait continuer de jeûner lors du rétablissement du temple comme on l avait fait après sa destruction (Zach. vu, 2). Ce nom ne serait pas un nom propre, mais bien un nom commun qui se traduirait par, ami du roi ou officier du roi. ROHOB, Rèchob, lPaà6, père d'Adarezer, il était roi de Soba (II Rois, viii, 3). ROHOB, lévite, un de ceux qui revinrent de Babylone (II Esd. x, ROHOB, ville située au N. de la Palestine dans la tribu d'Aser, au N. d'Helcatli et au S. deSidon, elle fut attribuée aux Lévites. Ro-binson identifie Rohob avec le village de Hûnin (Notnb. xiii, 22 ; Jos. xix, 28, 30 ; xxi, 31 ; Jug. î, 31 ; 1 Par. vi, 65 ; II Rois, x, 6, 8). ROIIOBIA, voir R ah abia, ROHOBOTH, Ré'hoboth, ePow-e<bb, 'Peoêù)6, ville située sur l'Eu-phrate. patrie d'un certain Sau\ roi de l'Idumée (Gen. xxxvi, 27 : I Par. i, 48). Quelques auteurs pensent qu'elle était située près de la ville moderne de Er-Raha-beli, ou Rahabeh-Malik. ROGEL ROIS (livre des). La Vulgate nomme ainsi les quatre livres historiques du canon de l'Ancien Testament, qui renferment l'histoire d'Israël depuis Héli et Samuel jusqu'à la destruction du royaume de Juda par les Chal-déens. Le 1er livre se compose de 31 chap., le 2e de 24, le 3e de 22, et le 4e de 25. ROMA, Reouma, 'PeOf/a, fem me du second rang de Nachor, frère d'Abraham (Gen. xxii, 24). ROME, 'Pwixy], ville d'Italie, sur les bords du Tibre, autrefois capitale de l'empire du monde, est aujourd'hui celle de la chrétienté, fondée en 753 av. J.-C. par Ro-mulus qui lui donna son nom (Mach. Act. Ej). aux Rom. et à Timothée.) (Voir pour les détails le» Dict. encyclopédique de la th. cath.). ROMÉLIE, Remaliahou, *Po-(AeXiaç, père de Phacée (IV Rois, xv, 25-37 ; xvi, 1, 5 ; II Par. xxvm, 6; Is. vu, 1-9 ; viii, 6;. ROMENTHIEZER, Romamthi-Ezer, 'PwÈJLÊTÔiÉÇep, un des fils d'Heman et chef de la 24e classe des musiciens, sous le règne de David (I Par. xxv, 4, 31). ROS, Rosch, 'Pwç, fils de Benjamin (Gen. xlvi, 21). Il est plus que probable que Echi et Ros ont été transcrits dans ce passage de la Genèse, par corruption du nom de Ahiram cité comme enfant de Benjamin dans les Nombres (xxvi, 38). RUBEN, Reoubène, ^ouêïjv, fils de Jacob et de Lia et souche d'une des tribus d'Israël [Gen. xxix, 32), il eut quatre fils : Hénoch, Phallu, Hesron et Charmi (Nomb. xxvi, 5). Ruben perdit son droit d'aînesse en souillant la couche de son père par la séduction de Bala, femme du second rang de ce demwx. C'est lui qui détourna ses frères du projet qu'ils avaient de tuer Joseph (Gen. xxxv, 22 ; xlix, 3). RUBEN — 188 — RUBEN (tribu de). Cette tribu était située à l'E. de la mer Morte et du Jourdain, au N. de l'Arnon, au S. de la tribu de Gad, à l'E. elle se perdait dans l'Arabie Déserte (Nomb. xxi, 13 ; Deut. m, 16). Sous Jéhu elle fut dévastée par les Syriens (IV Rois, x, 33). Sous Phul et Teglath-Phalassar, sa population fut emmenée captive en Assyrie (I Par. v, 26). Les descendants de Ruben et habitants de ladite tribu se nommaient Rubénites (I Par. xi, 42; Jos. i, 12 ; xii, 6). RUFUS, 'Povço;, fils de Simon de Cyrène (Marc, xv, 21). Dans l'épître de saint Paul aux Romains (xvi, 13), ce nom est encore cité, on ne sait si c'est le môme personnage. RUBEN RUMA, Aroumâ, Rouma;ces\ probablement la même ville qu'A-rouma qui est cité dans le texte hébreu (Jug. ix, 41) ; elle serait située près de Sichem dans la tribu d'Ephraïm (IV Rois, xxm, 36). Les ruines d'El-Ormah désignent peut-être, d'après certains auteurs, l'emplacement de l'ancienne ville de Ruma. RUTH, Routh, lPou6, femme moabite , épouse en premières noces de Chelion et en secondes de Booz, elle eut un fils nommé Obed qui fut le grand-père de David. Le livre de Ruth, divisé en 4 chapitres, est attribué, d'après l'opinion la plus commune, à Samuel ; le but du livre a été non-seulement de faire connaître la généalogie de David, mais encore de faire admirer les soins paternels de la Providence envers les gens de bien (Ruth, i-iv). SABA — 189 — S S A AL, Scheal, 2<x>ovfa, fils de Banni (I Esd'x, 29). SAANAN1M, Tsenanime, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 33). B. du Bocage dit que c'était un petit canton situé sur la limite et au N. de ladite tribu. Cette ville serait peu éloignée de Cedès. SAARIM ou SAARAIM et SA- RA1M,Schaaraïme, Xewpetfx, ville de la tribu de Siméon (I Par. iv, 36), avait été d'abord en la possession de la tribu de Juda (Jos. xv, 36 ; I Rois, xvii, 52). SABA, Séba, Scheba, 2a6<x, Sorjvri, fils de Chus (Gen. x. 7). SABA, fils de Regma (Gen. x, 7). SABA, fils de Jectan (Gen. x, 28). SABA, fils de Jecsan (Gen. xxv, 3). Saba est aussi le nom des peuples (Sabéens) et des contrées que l'on désigne sous le nom de Méroé qui était une contrée fertile située entre le Nil et l'Atba-rah (Astaboras), appartenant à la Nubie actuelle ; ces peuples et ces contrées tirent leur origine des descendants de Saba dont nous venons de parler ; voici quelle serait la position la plus vraisemblable de ces peuples : ceux qui descendaient de Chus habitaient le long du golfe Persique; ceux qui descendaient de Jectan habitaient l'Arabie Heureuse ; plus vers le midi se trouvaient les descendants de Regma; enfin les descendants de Jecsan demeuraient près des Nabathéens entre l'Arabie Heureuse et l'Arabie Déserte. Saba, d'après Gésénius. était une contrée de l'Arabie Heureuse. saba (reine de) ou reine du Midi (Matth. xii, 42) : c'était une reine d'Abyssinie (Makéda) ; elle vint trouver Salomon ^warc "aàsttv-rer sa sa.^^,, eV hn^xvX, ^v-w-Ldre cotisé to Yvû, OX* des présents magnifiques (III Rois, x, 1-11). • SABAIM, Hatsebaïme, Eagoutx, père de Phochereth (II Esd. vu, 59). SABAMA, Schibma, Se6a(iiâ, ville de la tribu de Ruben {Nomb. xxxn, 38 ; Jos. xiii, 19). C'était une ville fertile en vignes (Is. xvi, 8,9 ; Jér. xlviii, 32). Elle est appelée Saban ou Sabam dans les Nombres (xxxii, 3). Quelques-uns placent cette ville dans le voisinage d'Hésébon. SABAM, voir Sabama. SABANIA, Schebania, Eexévia, 2a6avta, lévite (II Esd. ix, 4). C'est le môme qu'Hasebnia cité au vers. 5. SABABIM, Schebarime, lieu situé près de Haï ; B. du Bocage le place dans la tribu de Benjamin ; les Septante ne considèrent pas ce nom comme un nom propre . SABABIM, Sibraime, 'EëpapiYi-Xiâjx, lieu situé entre les confins de Damas et ceux d'Emath (Ezéch. xlvii, 10), et servant de limite septentrionale à la terre promise. SABATHA, Sabta, ïaêzrti, fils deChus(Ge?i. x, 7). SABATHACA, Sabtécha, laêa-Oaxà, Eeêeôaxâ, fils de Chus (Gen. x, 7 ;I Par. i, 9). SABATHAI, Schnbtai, Ea65a-6at, lévite (II Esd. xi, 1G). C'est peut-ôtre le même que Sebethai cité dans Esdras (1 Esd. x, 15) et Septhai, (II Esd. viii, 7). SABÉE, Scfieba, Sabota, ville appartenant à la tribu de Siméon (Jos. xix, 2). D'après certains auteurs, Sabée ne serait que la répétition de la ville de Bethsabée qui précède Sabée dans le même verset. , SABÉENS, voir Saba. SABER, Scheber, Eocêep, fils de Caleb et de Maacha (I Par. n, 48). SACHACIIA, Sechacha, Ato-y tcCa, Zoyôya, ville de la tribu de Juda, située" dans le désert (Jos. xv, 61), près de la mer Morte. SABAIM SACIIAR, Sachar,'Ayàp, père d'Ahiam (1 Par. xi, 35). Ï1 est appelé Sarar dans n Rois, xxiii, 33. SADDUCÉENS, ZaSSovxaïoi, secte juive tirant son origine d'un certain Sadoc, disciple d'Antigone de Socho, président du sanhédrin de Jérusalem, qui, interprétant mal les paroles de son maître, prétendait qu'il n'y avait pas de récompense à espérer dans une autre vie, que la durée de l'homme se bornait à la vie présente, que si Dieu récompensait ceux qui le servaient, c'était dans ce monde et non ailleurs ; Sadoc trouva des partisans qui embrassèrent sa doctrine et qui formèrent ainsi une secte à part (Matth. ni, 7 ; xvi, 1, 6, 11, 12; xxii, 23, 34 ; Marc, xii, 18 ; Luc, xx, 27 ; Act. iv, 1 ; v, 17 ; xxiii, 6, 7, 8). SADOC, Tsadok, Eaôwx, fils d'Achitob, de la race d'Eléazar (I Par. xxiv, 3), il était grand prêtre (II Rois, viii, 17 ; xx, 25); succédant à Achimelech, il assista David lorsque ce dernier fut obligé de sortir de Jérusalem pendant la révolte de son fils Absalom, et ne suivit point le parti d'Adonias (III Rois, i, 8, 26, 32) ; après la mort de David, Salomon chassa Abiathar et mit Sadoc à sa place (III Rois, n, 35 ; I Par. xxix, 22), qui fut déclaré seul grand prêtre. Ce fut son fils Achimaas qui lui succéda. SADOC, père de Jérusa, épouse du roi Ozias et mère de Joathan (IV Rois, xv, 33 ; II Par. xxvii, 1). SADOC, grand prêtre, fils de Maraïoth (II Esd. xi, 11 ; I Par. ix, 11). SADOC, prêtre, un de ceux qui vinrent trouver David à Hébron (I Par. xii, 28). SADOC, fils de Baana et un de ceux qui contribuèrent à la reconstruction de Jérusalem (II Esd. ni, 4), peut-être le même qui est cité dans II Esd. x, 21. SADOC, docteur de la loi et préposé à l'intendance des greniers (II Esd. xiii, 13). SADOC — 190 — S Al) OC, fils d'Emmer, contribua à la reconstruction de Jérusalem (II Esd. ni, 29). SADOC, fils d'Azor, cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Matth. if H). SAGE, Schagué, ZtoXà, père de Jonathail (I Par. xi, 33). SAHARAIM , Scha'haraime , Eaaptv, nom d'homme, il était de la tribu de Benjamin (I Par. viii, 8). SALABONI, Schaalbonite, 2a-XaôwvetTrj;, Eliaba le Salabonite (II Rois, xxiii, 32 ; I Par. xi, 33), c'est-à-dire de la ville de Salebim. Voir Salebim. SALAI, Schil'hi, laXocî, SaXi', père d'Azubaqui était mère de Josaphat (III Rois y xxii, 42). SALAMIEL, Schloumiel, SaXa-(Ai^X, fils de Surisaddaï, prince de la tribu de Siméon (Nomb. ii, 12 ; vu, 36, 41 ; x, 19). SALA MINE, SaXafxi'ç, ville de l'île de Chypre située à l'E. de l'île. Saint Paul et saint Barnabé y prêchèrent (Act. xiii, 5). Cette ville se nomma plus tard Constan-tia, en souvenir de Constantin le Grarid qui l'avait fait rebâtir. Ses ruines se trouvent situées près de la ville moderne de Famagosta, entre la mer et la chapelle grecque de Sainte-Catherine ; au S. de ces ruines se trouve un ruisseau qui est l'ancien Pediaeus. SALATHI, Tsiltai, Ia[Aoc6c, un des chefs de la tribu de Manassé ; 11 vint se joindre à David lorsqu'il arriva à Siceleg (I Par. xii, 20). SALATHIEL, Schealtiel, SocXa-ôitqX, fils de Jéchonias, roi de Juda, et père de Zorobabel (Matth. i, 12 ; I Par. m, 17). D'après saint Luc (m, 27), il serait père de Néri. SALATHIEL, fils de Siméon, un des aïeux de Judith (Jud. viii, SALE, Chèla'h, ZaXà, fils d'Ar-phaxad et père d'Héber (Gen. x, 24; xi, 12, 13; I Par. i, 18). SALEBIM, Schaalabine, 0ocXa-êet'v, ville de la tribu de Dan (Jug. SA DOC i, 35 ; III Rois, iv, 9). Elle est appelée Sélébim dans Josué, xix, 42. SALECHA ou SELCHA (Deut. m, 10), Salcha, SexxaC, ville de la tribu de Gad (I Par. v, 11), située à l'extrémité de Basan. Salecha est identifiée avec la ville moderne de Sulkhad (Jos. xii, 4 ; xiii, 11). SALED, Seled, SaXâô, fils de Nadab (I Par. ii, 30). SALEM, Chalème, ZaXiQV, un des premiers noms de Jérusalem (Gen. xiv, 18 ; Heb. vu, 1, 2 ; Ps. lxxii, 2). Dans un des passages de la Genèse (xxxin. 18J, Salem est la môme ville que Sichem, que l'on retrouve dans le texte hébreu. Selon quejques auteurs la ville de Salem où a régné Melchi-sédech serait une autre ville que Jérusalem ; d'après saint Jérôme, ce serait une ville située près de Scythopolis. SALEMOTH, Schelomoth, Sa-Xti>(jiu>0, fils d'Isaar (I Par. xxiv, 22). Il est appelé Salomith dans I Par. xxiii, 18. SALEPH, Chélef, SaXs>, un des fils de Jectan (Gen. x, 26 ; I Par. i, 20). SALIM, SaXeîjjL, ville située prèsd'Ennon où saint Jean baptisait (Jean, m, 23). D'après saint Jérôme elle était située à huit milles romains de Scythopolis. SALISA, voir Baal-Salisa. SALLEM, Schileme, IoXXtqjjl, SeXX^(ji, fils de Nephthali (Gen. xlvï, 24); il est appelé Sellum dans I Par. vu, 13, et Sellem comme souche de la famille des Sellémites dans les Nombres (xxvi, SALMA, Sa/ma, laXjjiwv, fils de Nahassou, et père de Booz, époux de Ruth (I Par. n, 11, 51). Il est appelé Salmon dans les passages suivants : l uth, iv, 20, 21 ; Matth. i, 4, 5 ; Luc, iii, 32. SALMANA, Tsalmounâ, ZeX-[iavà, prince ou chef des Madia-nites, fut défait et tué par Gé-déon, juge d'Israël,c^ax ^wX O&wvàs. pour d^Vwrev ^ SALMANA — 191 — joug des Madianites (Jug. vm, r»-%\ ; Ps. lxxxiii, 11). SALMANASAR, Schatmanes-ser, SaXafiavaacyàp, roi d'Assyrie, succéda à Téglath-Phalassar, il rendit tributaire Osée,roi d'Israël, qui, s'alliant avec le roi d'Egypte, chercha à se soustraire au paiement du tribut ; mais Salmanasar revint, assiégea Samarie, fit Osée prisonnier ainsi que son peuple, les emmena en esclavage, et mit fin au royaume d'Israël (IV Rois, xvii, 3 ; xviii, 9-11 ; Tob. î, 2i. Ce fut son fils Sennachérib qui lui succéda (Tob. î. 13, 18). SALMIAS, Schelemia, XeXejjua, un des descendants de Bani (I Esd. x, 39). SALMON, voir Salma. SALMONA, Tsalmona, leX-ixtovà, campement des Israélites dans le désert, situé entre le mont Hor et Phunon, en Idumée (Nomb. xxxiii, 41). SALMONE, IaX(Ao>vYi, promontoire de l'île de Crète situé à l'E. Aujourd'hui c'est le cap Sidéro (Act. xxvii, 7). SALO. Salou, EaXwfi, Iy)Xo>. fils de Mosollam, de la tribu de Benjamin (I Par. ix, 7). Il est appelé Sellum dans II Esd. xi, 7. SALOMÉ, IaXa>|iY), épouse de Zébédée et sœur de Marie, mère de Jésus (Marc, xv, 40) ;elle était une des saintes femmes de Galilée qui suivaient Jésus-Christ et l'assistaient de leurs biens (Matth. xxvii, 55 ; Luc, viii, 3) ; elle était mère de l'apôtre saint Jacques le Majeur et de saint Jean l'Evangé-liste. SALOMI, Schlomi, IeXe|w, père d'Ahiud (Nomb. xxxiv, 27). SALOMI, père de Zambri (I Mach. ii, 26). Il est appelé Salu dans les Nombres (xxv, 14). SALOMITH, Schelometh, la-Xa>fi6Ôt, fille de Zorobabel (I Par. m, 19). SALOMITH, £aXa>{i.{6, descen-dant de Gerson, fils de Séméi (I Par. xxiii, dj. SALMANASAK SALOMITH, voir Salemoth. SALOMITH, fils de Roboam et de Maacha (II Par. xi, 20). SALOMON. Schelomo, Zoùw-|ia>v, fils de Bethsabée et de David auquel il succéda sur le trône d'Israël (II Rois, xii, 24, 25). Adonias, puis Joab et Séméi,s'étant révoltés et ayant voulu conspirer, furent mis à mort par les ordres de Salomon. Abiathar, le grand prôtre, fut épargné et envoyé en exil à Anathoth. Dès le commencement de son règne il épousa une fille de Pharaon, roi d'Égypte, et eut bientôt l'occasion de montrer sa sagesse et sa justice : deux femmes se présentèrent devant lui avec un enfant dont elles réclamaient la maternité ; Salomon ordonna de le couper en deux et d'en donner une moitié à chacune d'elles; l'une des femmes adhéra à la sentence, l'autre renonça à l'enfant pour ne pas le laisser mourir; le roi décida que l'enfant était à cette dernière et le lui adjugea (III Rois, m, 16-28). Sa domination s'étendait depuis les frontières de l'Egypte jusqu'à TEu-phrate ; parmi les constructions les plus remarquables qu'il fit exécuter, il faut citer le temple de Jérusalem ; il fortifia Jérusalem et bien d'autres villes, enfin son règne, plein de pompe et d'éclat, fut très-favorable au commerce, aux arts et à l'industrie ; cependant, sur la fin de son règne, il s'abandonna aux plaisirs et à l'idolâtrie. Son règne dura 40 ans ; quand il mourut, il était âgé de 58 à 60 ans environ. Ce fut son fils Roboam qui lui succéda. De tous les ouvrages de Salomon, il reste les Proverbes, YEcclésiaste et le Cantique des cantiques. L'histoire de Salomon est racontée dans le 3' livre des Rois et dans le 2* livre des Para/ipomènes. SALPHAAD, Tseloph'had, £aX-Tiaocô, fils d'Hepher, il n'eut pas d'enfants mâles, mais cinq filles dont voici les noms : Maala, Noa, \Lg\a, 'NtèVctafc fcXTVvsrai (Jos. xvii, — 192 — SALPHAAL» 3 ; Nomb. xxvi, 33; xxvii, 1-11). SALU, voir Salomi. SALUMIT11, Schlomith, £a>o-fjeiO, fille de Dabri, de la tribu de Dan (Lèvit. xxiv, 10, 11). SALUSA, Schilscha, 2a).t<râ, fils de Supha, de la tribu d'Aser a Par. vii, 37). SAM A, Schéma, Ia>.|j.àa, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 26), au S. de ladite tribu. Certains auteurs la confondent avec Saba ou Sabée. D'après B. du Bocage Sa-ma serait peu éloigné du torrent de Bésor. SAMA, Hoschama, ^dajjiàÔ, un des fils de Jéchonias ou Joa-cim (I Par. ni, 18). SAMA, fils d'Elphaad, descendant de Benjamin, il fut chef des familles qui s'établirent à Aïalon (I Par. viii, 13*. SAMAA, Schimhi, ley.Et, frère de David et père de Jonathas et de Jonadab (llRois,xxi, 21 ; l Par. xx, 7). Il est appelé Semmaa dans II Rois, xiii, 3, 32. SAMAA, Schimea, lafjiaà, lévite, aïeul d'Asaph (I Par. vi, 39). SAMAA, Schemaa, 'Aapià, père de Joas et de Aliiézer (I Par. xii, 3). SAMAAZV, Schbname, laixaoc, descendant de Jehiel, fondateur ou prince de Gabaon (I Par. ix, 38). Il est appelé Samaa dans I Par. viii, 32. SAMACIIIAS. Samachiahou, Saga/ta, fils de Séméias (I Par. xxvi, 7). SAMAD. Schemer, Ss^pip, fils d'Elphaad (1 Par. vin, 12). SAMA 1A , Schemaia, ^e^aia;, aïeul de Ziza, et un des chefs célèbres de la tribu de Siméon (I Par. iv, 37:. SAMAIA, EsfA£i\ lils de Joël et descendant de Ruben (I Par. v, SAMAIA, un Gabaonite, qui commandait aux trente qui vinrent trouver David à Siceleg, il était le plus brave de tous (I Par. xii, 4). SAMAIA ou SAM AI AS, un des fils d'Adonicam, et un de ceux qui revinrent avec Esdras de Babylone (I Esd. viii, 13). SALI' SAMAOTII, Sam'houth, la-{j.aw6, un des principaux officiers de David (I Par. xxvii, 8). SAMARAIM, Tsomaraime, Sapa, ville de la tribu de Benjamin, située aux environs de Béthel et deBetharaba (Jqs. xviii, 22). Dans le texte hébreu (II Par. xiii, 4), ce nom de Tsemaraime désigne une montagne qui serait située dans la tribu d'Ephraïm. SAMAREUS, Tsemari, Sapux-paTo;, un des enfants de Chanaan {Gen. x, 18 ; I Par. i, 16). D'après certains commentateurs, Sama-reus ne serait pas un nom propre d'homme, mais bien un nom de peuple chananéen, les Sama-réens "ayant habité Simyra en Phénicie ; d'autres disent à Emèse dans la Syrie, d'autres enfin prétendent que c'étaient les habitants de la ville de Samaraïm. SAMARATH, Schimrath, la-jiapàO, un des fils de Séméi (I Par. viii, 21). SAM ARIA, Schemariahou. Xa-fjiapata, un des braves de l'armée de David fi Par. xii, 5). SAMA RI A ou SAM xl RI AS , Schemaria, Ia(i.api'a, un descendant d'Herem et un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères (I Esd. x, 32). SAMARIE, Schomrone, Sajjtà-p£ia, l£(A7)p<ôv, ville du centre de la Palestine, située dans la tribu d'Ephraïm. Cette ville fut bâtie par Aniri, roi d'Israël, sur une montagne qu'il avait achetée de Somer \I1I Rois, xvi, 24) ; elle resta la capitale du royaume d'Israël jusqu'à la captivité des dix tribus. Achab y construisit un temple de Baal (III Rois, xvi, 31, 32), qui fut renversé par Jéhu (IV Rois, x, 18). Sous le règne d'Osée, Samario fut assiégée par Sal-manasar qui s'en nmpara au bout de trois ans de siège (IV Rois, xv n, . Euftw eWe. VvssJwv. «çv^^fc au pouNoVr àû ^saw Wvvt^w. SAMAHIK — 193 — appartint à la Judée, sous Alexandre Jannaeus ; ce fut Gabinius qui la reconstruisit complètement ; plus tard Hérode le Grand l'embellit et lui donna le nom de Sé-baste. Samarie est aujourd'hui représentée par le village de Sebas-tièh ; la ville antique s'étendait sur toute la colline, il n'en reste aujourd'hui que peu de traces. Samarie était aussi le nom d'une province, d'un royaume de la Palestine, ainsi nommée de Samarie sa capitale (III Rois, xiii, 32 ; IV Rois, xvii, 24). Cette province s'étendait de l'Ô. à l'E. des bords de la mer Méditerranée au Jourdain, et du S. au N. de la Judée à la Galilée. La partie occidentale de la Palestine était divisée en trois provinces ; la Judée, la Galilée et le royaume de Samarie (I Mach. xi, 28). SAMARITAINS, la^apeTxa»., dénomination qui doit être prise dans un double sens, premièrement dans le sens géographique désignant les habitants de Samarie, deuxièmement dans un sens religieux. Les Samaritains faisaient une alliance monstrueuse du culte de leurs idoles avec celui du vrai Dieu, passaient aux yeux des Juifs pour des hérétiques et des schismatiques, ils n'admettaient que les seuls livres de Moïse comme étant de source divine, ils observaient le sabbat ; les Juifs avaient une grande aversion pour eux, et croyaient faire une grande injure à quelqu'un en l'appelant Samaritain. Cette secte est aujourd'hui réduite à peu près à rien (IV Rois, xvii, 29 ; Jean, iv, 9 ; Luc, ix, 52 ; Matth. x, 5 ; Act. viii, 25). SAMARITAINE (la), femme samaritaine à laquelle Jésus en s'arrêtant à Sichem (Naplouse) demanda à boire; elle fut une des premières qui se convertirent au christianisme (Jean, iv, 1-43). SAMGAR, Schamgar, 2a|X£Yap, fils d'Anath, juge d'Israël, succéda h Aoà (Jug. m. 31) il tua six cents Philistins avec un soc de charrue et fut regardé comme le libérateur des Israélites. SAMARITAINS SAMIR, Schamir. Eajxyip, lévite, fils de Micha (I Par, xxiv, 24). SAMIR, ville située dans la tribu de Juda, dans les montagnes (Jos. XV, 48), à l'O. d'Hébron. SAMIR, ville située dans les montagnes de la tribu d'Ephraïm (Jug. x, 1) ; c'était la résidence de Thola, juge d'Israël. SAMMA, Schamâ, lojii, fils de Rahuel, un des princes de l'Idumée (Gen. xxxvi, 13, 17 ; I Par. i, 37). SAMMA, Ia(i.à, fils d'Isaï et frère de David (I Rois, xvi, 9 ; xvii, 13); il est appelé Simmaa dans I Par. ii, 13. m, 5. SAMMA, fils d'Hébron (I Par. il, 43, 44). SAMMA, fils de Joël (I Par. v, 8). SAMMA, fils d'Hotham d'Arori (I Par. xi, 44). SAMMAA, Schimea, Ia(iaà, fils dOza, lévite (I Par. vi, 30). SAMMAI, Schammaï, Iay.ac, fils de Recem (I Par. n, 44, 45). SAMMAI, Sejxtï, fils d'Ezra (I Par. iv, 17). SAMMOTII, Schammoth, 2a-puxw6, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 27). C'est probablement le même que Semma de Harodi cité dans II Rois, xxiii, 25, et que Samaoth de Jeser cité dans I Par. xxvii, 8. SAMMUA, Schamoua, SapLo^rj)., fils de Zéchur, un de ceux qui allèrent reconnaître la terre promise (Nomb. xiii, 4). SAMOS, Sàfioç, île de la mer Egée (Archipel), sur les côtes de l'Asie Mineure. Saint Paul allant à Jérusalem aborda à cette île (xx, 15 ; I Mach. xv, 23). Cette île Sorte encore aujourd'hui le nom e Samos. Elle est située au S.-E. de l'île de Chio ; les Turcs l'appellent Sousam Adassi. Cette île est sous la dépendance de la Tur_ quie. C'est la patrie de Pythagore — m — SAMOS SAMOTHRACE, la^oOpàxY?, lie de la mer Egée (Archipel), appelée d'abord Dardanie, Leucosia ou Leucania, puis Samos, située vis-à-vis de la côte de Thrace (38 milles romains de la côte). Saint Paul y aborda en se rendant de Troade à Naples (Act. xvi, 11). Elle est ainsi appelée parce qu'elle était habitée par les Samiens et les Thraces. Aujourd'hui cette île se nomme Samotraki et fait partie de l'empire ottoman. SAMRI, Schimri, ïajiept, père de Jédihel (I Par. xi, 45). SAMRI, £ajAgpt, lévite sous le règne d'Ezéclnas, descendant d'E-lisaphan (II Par. xxix, 13). SAMSAI, Schimschaï, lafx^à, secrétaire ou docteur de la loi, accusateur des Juifs (I Esd. iv, 8, 9, 17, 23). SAM SA RI, Schamscherai, lafx-«rapi, un des fils de Jéroham, de la tribu de Benjamin, habitant marquant de Jérusalem (I Par. viii, 26). SAMSON, Schimschone, Sajx-wv, fils de Manué de Saraa, ville e la tribu de Dan, un des derniers juges d'Israël. Dieu lui donna une force extraordinaire pour délivrer son peuple de la servitude des Philistins. Le secret de la force de Samson fut découvert par Dalila qui pendant son sommeil lui rasa la tôte et le livra aux Philistins. Cependant ses cheveux repoussèrent et sa force revint aussi ; un jour de fête les Philistins s'étant assemblés près du temple de Dagon, Samson simulant d'être fatigué demanda qu'on l'appuyât contre lescolonnes du temple, et aussitôt embrassant les deux colonnes il les ébranla, les renversa en s'écriant : Que je meure avec les Philistins. Le temple s'écroula et écrasa les princes et le peuple sous ses débris. Samson fut enseveli avec son père Manué, entre Saraa et Estaol. Voir pour les détails de l'hist. de Samson, les chap. xiii-xvi des Juges.
SAM0TI1RACK SAMUA, Schamouâ. Sotfi-{JL70Û, un des fils de David et de Bethsabée (I Par. xiv, 4 ; II Rois, v, 14). Il est appelé Simmaadans I Par. ni, 5. SAMUA, lajxout, lévite, père d'Abda (II Esd. xi, 17). SAMUEL, Schemouel, labour))., fils d'Elcana et d'Anne, il fut prophète et juge d'Israël, successeur du grand prêtre Héli ; il s'occupa principalement des affaires intérieures et de l'administration de la justice, abolit l'idolâtrie, ranima l'esprit national, apaisa les rivalités des tribus ; ce fut lui qui élut Satil roi, puis ensuite sacra roi David. Samuel mourut à l'âge de 98 ans environ et fut enterré dans sa maison de Ramatha (I Rois, i-xxvi). On attribue à Samuel le livre des Juges, celui de Ruth, et le premier livre des Rois. Les Hébreux ont appelé les deux premiers livres des Rois du nom de Samuel. SAMUEL, Schmouelj SocXapinQ)., fils d'Ammiud, de la tribu de Siméon, un de ceux qui furent chargés du partage de la terre promise (Nomb. xxxiv, 20). SAMUEL, fils de Thola (I Par. vii, 2). SANABALLAT, Sanballate , Eavaêa)>àT, gouverneur de Samà-rie, au service d'Artaxerxès ; il était Horonite, c'est-à-dire natif de la ville d'Oronaïm (II Esd. n, 10,19 ; iv, 1-7); il était ennemi des Juifs, et fit tous ses efforts pour empêcher et détourner Néhémie de rebâtir les murs de Jérusalem. SANAN, Tsenane, Eevvà, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 37). Aux environs d'Ascalon se trouve un village moderne appelé Jenîn, il est possible qu'il occupe l'emplacement de l'antique Sanan. SANIR, Schnir, £avetp, nom donné par les Amorrhéens au mont Hermon qui est un prolongement de l'Anti-Liban (Deut. m, 9 ; I Par. v, 23 ; Ezéch. xxvii, 5). SAPH, Saph, Es?, descendant fut tué par Sobochaï de Husa-thi à Gob ou à Gaza ou Gazer, dans une guerre contre les Philistins (II Rois, xxi, 18). Il est appelé Saphaï dans I Par. xx, 4. — m — SA Pli SA PII AN, Schaphane, laitçâv, secrétaire du roi Josias, et fils d'Assia (IV Rois, xxii, 3) ou Esé-lie (II Par. xxxiv, 8) ; ayant reçu d'Helcias le livre de la loi de Moïse, 11 le porta au roi et lui en lut des fragments qui produisirent sur ce prince un si grand trouble qu'il se rendit auprès de Holda, prophé-tesse, qui confirma les menaces de la loi ; Saphan eut plusieurs fils : Ahicam, Elasa, Gamarias et Jezonias (II Rois, xxii, 12 ; II Par. xxx, 20 ; Jér. xxix, 3 ; xxxvi, 10- 12 ; Ezéch. viti, 12). SAPI1 AN, un homme de la tribu de Gad (I Par. v, 12). SAPHAN, fils de Machir, de la tribu de Manassé (I Par. vii, 15). SAPHAT, Schaphate, Ia?àr, fils d'Huri, de la tribu de Siméon, choisi par Moïse pour explorer la terre promise (Nomb. xm. 5). SAPHAT, père du prophète Elisée (III Hois, xix, 1G, 19 ; IV Rois, ni, 11 ; vi, 31). SAPllAT, un des fils de Séméia 'I Par. m, 22). • SAPHAT, un des chefs de la tribu de Gad (I Par. v, 12). SAPllAT, fils d'A'dli, préposé à la garde des bœufs qui étaient nourris dans les vallées (I Par. xx vu, 29). SAPHATHIA ou SAPHATIA. Schephatia, Eaçaxia, fils de David et d'Abital (II Rois, m. 4). SAPHATHIA, Benjamite, père de Mosollam (I Par. ix, 8). SAPHATHIA, SocçaTi'a;. un des braves qui vinrent se joindre à David lorsqu'il se retira à Siceleg (1 Par. xii, 5). Il était d'Haruphi. SAPHATHIA, fils de Maacha, et chef de la tribu de Siméon sous le règne de David (I Par. xxvii, 1G). SAPHATHIA, fils du roi Josaphat (II Par. xxi, 2). SAPHATHIA, nom d'homme; saphan ses descendants,au nombre de 372, revinrent de Babylone avec Zoro-babel (I Esd. ii, 4 ; II Esd. vii, 9). SAPHATHIA, descendant de Pharez (II Esd. xi, 4). SAPHATHIA, fils de Mathan, un des princes de la tribu de Juda qui conseillèrent à Sédécias de jeter Jérémie dans une basse-fosse remplie de boue (Jér. xxxviii, 1). SAPHATHIA, nom d'homme (I Esd. ii, 57 ; II Esd. vii, 59). SAPHIR E, Sonrçe-py), femme d'Ananie ou Ananias, retint, de concert avec son mari, une partie du prix de la terre qu'ils avaient vendue; ils furent tous les deux frappés de mort subite (Act. v, 1-10). SAPHON, Tsaphone, Saçotv, lieu situé dans la tribu de Gad à l'E. (Jos. xiii, 27). SABA, Sard, làppa, femme d'Abraham et sa sœur, elle était fille du père d'Abraham mais non celle de sa mère (Gen. xx, 12); elle s'appelait d'abord Saraï(Gen. xvii, 15; ; étant stérile, elle engagea Abraham à prendre pour concubine sa servante Agar qui conçut Ismaël ; ce ne fut qu'à l'âge de 90 ans qu'elle mit au monde un fils qu'elle nomma Isaac (Gen. xvii, 17). Sara vécut 127 ans, elle mourut à Hébron, et fut ensevelie dans la caverne qu'Abraham avait achetée d'Ephron (Gen. xxiii). SARA, Scheera, lapàa, fille d'Ephraïm (I Par. vu, 24). SARA, Sera'h, Sapa, fille d'Aser (Nomb. xxvi, 46 ; Gen. xlvi, 17 ; I Par. vu, 30). SARA, fille de Raguel, perdit sept maris de suite, se maria ensuite avec le jeune Tobie (Tob. m, 7 ; vi, 4 ; vm). SARAA, Tsora, lapâû, lapaa, ville de la tribu de Juda, assignée à la tribu de Dan (Jos. xix, 41). Elle est appelée Saréa dans Josué (xv, 33) ; elle était située à l'O. d'Esthaol et à dix milles romains N. d'Eleuthéropolis (Jug. xiii, 25 ; xvi, Z\ \ xviu, "X, \\\.CsXte ville lut fortifiée par Roboam (II Par. xi, 10). Ce fut le lieu de naissance de Samson. On suppose que le misérable village de Surah qui se trouverait situé aux environs de Bethsamès comprend l'ancien emplacement de Saraa. Les habitants de Saraa se nommaient Saraïtes Tsareathite, £apa6aîoi (I Par. n, 63). SARAA — 1% — SARABIA ou SARABIAS,Sc/ie- rabia, Dapaêiar, Sapatot, lévite du temps d'Esdras, un de ceux qui l'assistèrent lorsqu'il lut la loi de Dieu (I Esd. viii, 24^. 11 est appelé Srrabias et Serebias, dans les passages suivants : II Esd. viii, 7 ; x, 12 ; xii, 24 ; ix, 4 ; xii, 8. SARAI, Sarai, Xâpa, nom primitif de Sara, femme d'Abraham (Gen. xvii, 17). SA RAI, Sarat, lapiov, un de ceux qui avaient épousé des femmes étrangères (I Esd. x, 40). SARA1A ou SARAIAS, Sche-raya^aâ, scribe ou secrétaire sous le règne de David (II Rois, viii, 17). SARAIA, lapata, fils de Cenez, frère d'Othoniel, père de Joab (I Par. iv, 13, J4). SARAIA, grand prêtre sous le règne de Sédécias, fut emmené prisonnier par Xabuzardan, général d'armée de Nabuchodonosor à Reblatha où on le fit mourir (IV Rois, xxv, 18 ; I Par. vi, 14 ; Jér. lii, 24). SARAIA, fils de Thaneliumetli, un de ceux qui vinrent trouver Godolias à Masphat (IV Rois, xxv, 23). Il est appelé Saréas dans rèmie xl, 8. SARAIA, ancêtre de Jéhu et chef célèbre de plusieurs familles de la tribu de Siméon (I Par.iv, 36). SARAIA, un de ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel (1 Esd. ii, 2). Il est appelé Azarias dans II Esd. vu, 7. SARALA,ancêtre d'Esdras (Esd. Vil, 1). SARAIA. prêtre, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II K*d. x, 2). sarabia SARAIA, prêtre, fils d'Helcias (II Esd. xi, 11). Il est appelé Azarias dans les Paralipomènes (I Par. ix, 11). SARAIA, chef d'une famille sacerdotale sous Joacim (II Esd. xii, 1, 12). SARAIA, fils de Nérias et frère de Baruch (Jér. li, 59,61), chef de la prophétie (d'après la Vulgate) ; avait été envoyé à Babylone auprès de Nabuchodonosor par Sédécias pour lui porter des présents ; Jérémie le chargea aussi d'une lettre qu'il devait transmettre aux captifs de Babylone contenant la prophétie de la ruine de cette ville (Bamch, i, 1). SARA1M, voir Saaraih. SARAPII, Saraph, lapàq?, nom d'homme cité parmi les descendants de Séla (I Par. iv, 22). SARAR, voir Sachar. SARASAR, Sc/iaretser, Sapa-eràp, fils de Sennachérib, se révolta contre son père, et aidé de son frère Adramelech, le tua pendant qu'il adorait Nesroch, son dieu (IV Rois, xix, 37 ; Is. xxxvii, 38). SARASAR, Scharetzur, Sapa-ffàp, un des principaux parmi les Juifs sous Darius, envoyé par le peuple pour offrir des vœux dans le temple et demander aux prêtres s'il devait continuer le jeûne du cinquième mois (Zach. vu, SARATHASAR, Tserethhas-cha'lsar, SepaSa, Ietu>v, ville assignée en partage à la tribu de Ruben (Jos. xiii, 19). B. du Bocage place cette ville au N.-O. d'Hésé-bon, dans la chaîne des monts Abarim. SARATHITES , Tsarathite . 'Apaôei, habitants de Saraa (I Par. iv, 2), les mômes que les Saraïtes cités dans I Par. n, 52. SARDES, Sàpâet;, capitale de la Lydie, située au confluent du Pactole et de l'Hermus, au pied du mont Tmolus ; cette ville fut détruite par Tamerlaw qa\ SARDES — 197 — Sardes, nommé Sart, n'est plus môme occupé par un village, il n'existe que des ruines, dont les plus remarquables sont celles du temple de Cybèle, dont il ne reste que deux colonnes debout (Apoc. m, 1-3). SAREA, voir Saraa. SAREAS, voir Saraia. S ARE M AS, voir Sarabias. SARED, Sered, Sepe'5, ZotpsS, fils de Zabulon {Gen. xlvi, 14) et chef de la famille des Sarédites (Nomb. xxvi, 26). SARED A, Tsereda. lapei'pa, ville de la tribu d'Ephraîm (III Rois, xi, 26). Quelques auteurs l'identifient avec Saredatha, Sar-than. SAREDATHA, Tseredata, Etp-8a0ou ; les uns placent cette ville dans la tribu d'Ephraîm, d'autres dans celle de Gad au delà du Jourdain sur le bord môme du fleuve (II Par. iv, 17). Dafts le livre des Rois (III Rois, vu, 46), elle est appelée Sarthan et serait située près de Socoth. SAREPTA, Tsarphath, Sapeir-xà, ville de Phénicie située près de Sidon, de laquelle elle dépendait, et de Tyr, sur le bord de la mer ; le prophète Elie y séjourna lorsque le royaume d'Israël était en proie à la famine (III Rois.xxn, 9). A partir du xiii* siècle l'emplacement de Sarepta fut abandonné pour le village actuel de Sarfand ou Surafend (Luc, iv, 26 ; A bd. vers. 20). SARES, Scheresch, Zovpo;, fils de Machir et de Maacha (I Par. vii, 16). SARGON, Sargon, 'Apva, roi d'Assyrie (Is. xx, 1). Certains commentateurs prétendent que Sargon n'est autre que Salmana-sar; d'autres disent Sennachérib ou Assarhadon ; d'après la version la plus commune Sargon serait le père de Sennachérib. SARID ou SARED, Sarid, Eas-ôex^wXà, EeSôoux, lieu situé dans la tribu de Zabulon au midi, une des principales limites de ladite tribu (Jos. xix, 10,12). SAREA SARION. Schirione, Savitup, nom que les Sidoniens donnèrent au mont Hermon (Deut. m, 9). SAROHEN, Seharouhene, ville de la tribu de Siméon (Jos. xix, 6). Plusieurs auteurs l'identifient avec Saaraïm ou Saraïm. SARON ou SARONE et SARON A, Schat^one, Sapwv, ville maritime sur le bord de la Méditerranée au N. de Joppé et s'éten-" dant jusqu'à Césarée, elle était voisine de Lydda (Act. ix, 35 ; I Par. xxvii, 29 ; Is. xxxiii,9;xxxv, 2). Dans le passage des Paralipo-mènes (I Par. v, 16), Saron serait considéré comme un canton du pays de Basan dans la tribu de Gad. Cette ville a donné son nom à une vaste plaine fertile comprise entre la base O. du Carmel et les montagnes de Samarie et d'Ephraîm . SARONITE, Saronite, Zapw-veiTYj;, habitant de Saron (I Par. xxvii, 29). SARSACHIM, Sarsechime, prince de la cour du roi de Babylone (Jér. xxxix, 3). Suivant certains commentateurs Sarsachim ne serait pas considéré comme un nom propre, mais comme un titre. SARTHAN, voir Saredatha. SARUG, Sérougue, lepoOx, fils de Reti qui est appelé Ragau'dans I Par. î, 25 (Gen. xi, 20-22 ; Luc, m, 35). SÀRVA, Tsei^oua, SapoOa, mère de Jéroboam (III Rois, xi, 26). SARVIA, Tserouya, locçout», fille d'Isaï, sœur de David et mère de Abisaï, Joab et Asaël (I Par. ii, 13-17 ; I Rois, xxvi, 6 ; II Rois, xvii, 25). SASSABASAR, Tcheschbaçar, Saaaêaaàp, prince de Juda (I Esd. î, 8, 11 ; v, Mi), et ne serait autre que Zorobabel dont le nom persan serait Sassabasar. SAUL. Saint Paul est ainsi appelé dans les Actes des apôtres (xiii, 9). SAUL — 198 — SAUL, Schaoul, lotovX, roi d'I-dumée, succède à Semla (Gen. xxxvi, 37, 38 ; I Par. i, 48, 49). SAUL, fils de Siméon et d'une femme chananéenne (Gen. xlvï, 10 ; Exod. vi, 15 ; I Par. iv, 24), 11 fut chef de la famille des Sauli-tes (Nomb. xxvi, 13). SAUL, fils d'Ozias, descendant de Caath (I Par. vi, 24». SAUL, premier roi d'Israël, fils de Cis de la tribu de Benjamin, il fut sacré roi par le prophète Samuel. Il fit la guerre aux Ammonites, ensuite aux Philistins, puis aux Amalécites, persécuta David et le poursuivit à Ramatha, à Nobé, à Engaddi et à Zip h. Samuel lui prédit sa mort prochaine ; en effet, dans une rencontre avec les Philistins sur le mont Gelboé, il voit mourir ses trois fils : Jona-tlias, Abinadab et Melchisua ; lui-môme, désespéré, se précipite sur son glaive et se tue. Il eut encore comme enfants d'Achinoam et de Respha : Jessui, Esbaal ou Isbo-retli, Armoni, Miphiboseth, et deux filles Mérob et Michol (I Par. x, 10 ; I Rois, ix-xxixï. SAURA. D'après les Septante Saura serait le surnom d'Eléazar 'EXéaÇap 6 lavocpàv (I Mach. vi, 43), et d'après la Vulgate, il serait le père d'Eléazar. SAVÉ, voir Carïathaim. SCEVA, Exevà;, Juif, prince des prêtres, résidant à Éphèse du temps de saint Paul (Act. xix, 14-16). SCYTHES, Ixûôat ; on désignait en général sous le nom de Scythes, tous les peuples inconnus qui demeuraient au N. et au N.-E. de la mer Noire et de la mer Caspienne (II Mach. iv, 47 ; xii, 29; Col. m, 11). Voir Gog. D'après Hérodote la Scythie comprend les parties S.-E. de l'Europe, entre les monts Carpathes et le Tanaïs (le Don) ; les Scythes étaient un peuple nomade ; dans les temps postérieurs les Scythes furent subjugués par 1rs Sarma-tes. SAUL SCYTHOPOLIS, voir Bethsan. SÉBA, Scheba, Zaêée, fils de Bochri, homme séditieux qui chercha à faire révolter les Israélites contre David, mais au siège d'A-béla, le peuple, conseillé et excité par une femme, tua ce traître et lui coupa la tête (II Rois, xx, 1-2? t. SÉBÉ, Isêes, un des chefs de la tribu de Gad (I Par. v, 13). SÉBÉNIAouSÉBÉNIAS, Schp-bania, Zsvevia, lévite (II Esd. x, 10). r SEBÉNIA, leêavi, prêtre (II Esd.^x, 4; xii, 3, 14). SÉBÉNIA, Schebaniahou, Sojjl-vi'a, prêtre (I Par. xv, 24). SEBÉON, Tsibone,Ztfcywv,fils de Séir, et père d'Ana dont la fille Oolibama fut l'épouse d'Esatt (Gen. xxxvi, 2, 20, 24, 29 ; I Par. i, 38, 40). SÉBÉTHAI, voir Sabathai. SÉBIA, Tsibia, lotêta, mère de Joas, elle était de Bersabée (IV Rois, xii, 1 ; II Par. xxiv, i). SEBIA, Eeêi'a, fils de Sarahaïm et de Hodès (I Par. viii, 9). SÉBOIM, Tseboïme, 2eêa>£t'|A, une des villes citées avec Sodome et Gomorrhe (Gen. x, 19 ; xiv, 2, 8 ; Dent, xxix, 23 ; Osée, xi, 8) ; sa position est inconnue ; la vallée de Séboïm dont il est parlé dans les Rois (I Rois, xm, 18), serait située h l'E. de Machmas qui se trouvait dans la tribu de Benjamin. SECHEM, Scliechème, SuxeV» un homme de la tribu de Manassé et de la famille de Galaad, et chef de la famille des Séchémites (Nomb. xxvi, 31 ; Jos. xvii, 2). SECHEM, fils de Sémida (I Par. vu, 19). SECIIENIA ou SECHENIAS, Schechania, Zeyeviaç, prêtre sous le règne de David (I Par. xxiv, 11)., SECHENIAS, Eeyovta;, prêtre sous le règne d'Ezechias (II Par. xxxi, 15). SECHENIAS, descendant de Zorobabel (1 Par. m, 21, W.. SÉCI1ENIAS — 199 — SÉCIIENIAS. Ses descendants revinrent à Jérusalem avec Esdras (I Esd. viii, 3, 5). SÉCIIENIAS, fils de Jéhiel, un de ceux qui proposèrent de renvoyer les femmes étrangères qu'ils avaient épousées (I Esd. x, 2). SECIIENIAS, père de Sémaïas (II Esd. iii, 29). SECIIENIAS, fils d'Âréa (II Esd. M, 18). SÉCH1A, Schachia, Zaêioi, fils de Saharaïm et de Hodès (I Par. viii, 10). SECIIRONA, Schikrone. lox-yd>6, ville située sur la frontière des tribus de Dan et de Juda au N. entre Accaron et Jebnéel (Jos. xv, 11). SECOND, lexouvoo;, disciple de saint Paul, il l'accompagna de Grèce en Asie, il était de Thessa-lonique (Act. xx, 4). SEDADA, Tsedad. SapaSdcx, ville située au N. de la Palestine dans la tribu de Nephthali (B. du Bocage), entre Emath et Hethalon (Nomb. xxxiv, 8 ; Ezéch. xlvii, 15) ; certains auteurs l'identifient avec Sudud, qui se trouve situé sur la route de Balbek à Hums. SEDÉCLAS, Tsidkiahou, ZeSz-xia, Esoexiaç, dernier roi de Juda et de Jérusalem, fils de Josias et d'Amital et oncle de Jéchonias ou Joachin ; il se nommait d'abord Mathanias (I Par. iii, 15 ; IV Rois, xxiv, 18). c'était un roi orgueilleux et idolâtre ; ne voulant pas suivre les conseils de Jérémie qu'il fit mettre en prison, il s'allia aux princes de Moab, d'Am-mon, de l'Idumée et de l'Egypte pour se soustraire au joug de Na-bucliodonosor qui vint mettre le siège devant Jérusalem. Sédécias s'enfuit et fut fait prisonnier dans les environs de Jéricho. Nabu-chodonosor lui fit crever les yeux, et après i'avoir fait charger de fers, l'emmena à Babylone où il mourut (IV Rois, xxv, 2. 4,7 ; Jér. xxxii, 4, 5, 7 ; xxxiv, 8-22 ; xxxvn, 3-10 ; lii, 11). SEDECIAS. Tsirtkio, fils (le SÉGUEN1AS Chanaana, faux prophète sous le règne d'Achab (III Rois, xxii, 1!, 24 ; II Par. xviii, 10, 23). SÉDÉCIAS, Tsidkiahou, .faux prophète, fils de Maasias (Jéi\ xxix, 21, 22). SÉDÉCIAS, fils d'Hananias, un des grands de la cour du roi Joa-kim (Jér. xxxvi, 12). SÉDÉCIAS, Tsidkia, Xeôexi'aç, prôtre, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 1). SÉDÉCIAS, fils de Sédéi (Ba-mch, i. 1). SÉDÉI, 'AffaStou, père de Sédécias (Baruch, i, 1). SÉDEUR, Schedeiour, SeStoup, père d'Elisur (Nomb. i, 5; n, 10; vu, 30, 35 ;x, 18). SÉGOR, Tsoar, Z6yopa, STQTwp, loyôp. Voir Bala. SEGITR, Ségoub, ley-ouê, fils d'Hiel de Béthel, qui mourut lorsque son père posa les portes de Jéricho (III Rois, xvi, 34). Hiel avait déjà perdu son premier enfant nommé Abiram, lorsqu'il jeta les premiers fondements de Jéricho. SÉGUB, Sepoux, fils d'Hesron (I Par. n, 21, 22). SEIIESIMA, Scha'hatsima, 2a-)eifi, Sa<rei[jià8, ville de la tribu d'Issachar, située entre le mont Thabor et le Jourdain (Jos. xix, 22)., SEHON, Si'houe. SYjaiv,roi des Amorrhéens qui refusa aux Israélites sous la conduite de Moïse, le passage sur son territoire, mais il fut vaincu (Nomb. xxi, 21-30). SÉIR, Séir 9 2r,etp, Horréen (Gen. xxxvi, 20), qui donna probablement son nom aux montagnes et au pays de Séir, situés sur la limite de la tribu de Juda au S. s'étendant de la mer Morte à la mer Rouge ; les Horréens habitèrent les premiers ces montagnes (Gen. xiv, 6 ; Deut. ii, 12) ; après eux vinrent les Iduméens qui les exterminèrent et prirent leur place (Gen. xxxii, 3; xxxiii, 14, \G : xxxvi, 8, 9; Deut. ii, 4, V2 \W Pov. xx, La partie N. SÉIK — 200 — de Séir est aujourd'hui appelée Je-1 bal et la partie S. Esh-Slierah. Dans le passage du livre de Josué (xv, 10), on parle encore d'une montagne de Séir qui serait située au N. de la tribu de Juda. entre le mont Jarim à l'O. et Bethsamès. SEIRA, Tsair, Settép, ville ou bourg de l'Idumée ; c'est là que Joram défit les Iduméens (IV Rois, vm, 21). Certains commentateurs assimilent Séira à Séir. SEIRATH, Seira, EereiptoGa, lieu situé dans la montagne d'Ephraïm (B. du Bocage). C'est là qu'Aod,juge d'Israël,tua Eglon,roi desMoabites [Jug. m, 26). Séirath comme Seira ne saurait être autre que Séir. SELA, Chéla, Syptopi, fils de Juda (Gen. xxxviii, 5, 11, 26) et d'une Cliananéenne fille de Sué (I Par. n, 3), il fut chef de la famille des Sélaïtes (Nomb. xxvi, 20)., SÉLA, Tsêla, ville de la tribu de Benjamin (Jos. xviii, 28). Cette ville n est pas citée dans le texte des Septante. Suivant!*, du Bocage Séla serait un lieu situé près de Gabaon. C'est là que fut enterré Satil (II Rois, xxi, 14). SELAI11, Schil'h If laXat, SaX*, père d'Azuba qui était la mère de Josaphat(II Par. xx, 31). SELCHA, voir Salécha. SELEBIISA, voir Salebim. SELEC, T*élek, 'K>té, EeXri, un des braves de l'armée de David (II Rois, xxm, 37 ; I Par. n, 39). - SÉLÉ MI A ou SELEMI AS, Sche-lemia, SeXejjûaç, père d'Hananias (IL Esd.,m, 30). SÉLÉMIA, prêtre, préposé à la garde des greniers (II Esd. xiii, SELEMIAS, père de Juchai, contemporain du roi Sédécias {Jér. xxxvn, 3). SELEMIAS,père de Jérias {Jér. xxxvn, 12). SELEMIAS, portier du temple (I Par. xxvi, 14), il est appelé Me-selemia dans I Par. Xxvi, 1. SELEMIAS, aïeul de Judi, contemporain du roi Joakim (Jér. xxxvi, J4). SEIRA SELEMIAS, fils d'Abdéel, un dn ceux qui furent chargés par le roi Joakim d'arrêter Baruch et Jérémie (Jér. xxxvi, 26). SELEMIAU, Schefemiahou, Ee-Xejjuot, un des fils de Bani (I Esd. x, 41). SELEMITH, Schelomith, 2a-).(0{iâ>6, un descendant d'Eliézer fils de Moïse, il était chargé de la garde des trésors du temple (I Par. xxvi, 25, 26, 28). SELEPH, salaf, SeXÉ<p, père de Hanun (II Esd. m, 30}. SELETHAI, Tsiltai, 2aXa6ï, Benjamite, un des fils de Séméi (I Par. viii, 20). SELEUCIE, EsXevxeia, surnommée Piéria, ville située sur le bord de la Méditerranée au N.-O. de la ville d'Antioche près de l'embouchure de l'Oronte (Nahr-el-Aci) ; c'était en quelque sorte le port d'Antioche. Cette ville fut fondée par Séleucus Nicator. Saint Paul et saint Barnabé s'embarquèrent à Séleucie pour aller prêcher l'évangile à Chypre (Act. xiii, 4 ; I Mach. xi, 8). On trouve près du village de Kepse quelques ruines de l'ancienne Séleucie, ainsi qu'au N.-O. et à une heure de chemin environ du village de Sueidiyèh. SELEUCUS IV, ZeXeuxoç-, roi de Syrie, fils et successeur d'An-tiochus III le Grand ; c'est lui qui fournissait les frais du culte au temple de Jérusalem (II Mach. ni, 3 et suiv. ; v, 18), mais plus tard il envoya Héliodore piller les trésors du temple ; ce fut ce même Héliodore qui l'empoisonna, espérant s'emparer du trône ; il eut pour successeur Antiochus IV Epiphane. Voir Héliodore. SELIM, Schithime, Saville située dans le S. de la tribu de Juda (Jos. xv, 32». On la confond avec Sarohen et Saarim. SELLA, Tzila, leXXà, femme de Lamech, et mère de Tubal-Caûv et de No&ma, ^Gen. > Yà AVï^v SKLLA — 201 — SELLA, Silla, FocàXXa, dans le passage des Rois (IV Rois, xii, 20) ; il est dit que Joas fut assassiné en sa maison de Mello à la descente de Sella. On ne connaît rien de certain,sur la position de Sella. D'après les uns, c'est le nom donné à la pente par laquelle on se rendait de Mello dans la ville de Jérusalem ; selon d'autres, c'est le nom d'une chaussée qui conduisait du temple au palais construit dans le quartier de Mello. M. Huré dit que Sella, qui vient de Salab, elevare, signifie cette terrasse que fit faire Salomon pour monter de sa maison dans le temple. SELLAI, Sallai, EyjXc, descendant de Benjamin (II Esd. xi, 8). SELLAI, SaXat, prêtre qui revint de Babylone avec Zorobabel (II Esd. xii, 20). Il est appelé Seum dans II Esd. xn,6. SELLEM, voir Sallem. SELLES, Schelescfi, SsXXrj;, fils d'Hélem (I Par. vii, 35). SELLUM, Schalloume, EeXXoû|i, fils de Jabès, tua Zacharias ou Za-. charie, et usurpa son royaume ; il ne régna qu'un mois et fut assassiné par Manahem(IV Rois, xv, 10-15). SELLUM, SsXXVjjx, fils de Thé-cua et époux de la prophétesse Holda ouOlda (IV Rois, xxii, 14; II Par. xxxiv, 22) ; sous le règne de Josias, il était gardien des vêtements de roi. SELLUM, £ocXou(ji, descendant de Sesan (I Par. n, 40, 41). SELLUM, EaXXoO|i, fils de Josias, roi de Juda (I Par. m, 15 ; Jér. xxii, 11). SELLUM, £aXé[x, fils de Saiil qui était fils de Siméon (I Par. iv, 25). SELLUM, ZahûfJ., grand prêtre, fils de Sadoc (IPar. vi, 12, 13). SELLUM, voir Sallem. SELLUM, SaXtofA, un des portiers du temple (I Par. ix, 17 ; I Esd. ii, 42 ; II Esd. vu, 46). SELLUM, XeX/.ovy., descendant de Coré (I Par. ix, 19, 31). SELLA SELLUM, SeXXiQiJt., père d'Ezéclnas (II Par. xxviii, 12). SELLUM, 2ofcf/.iQv, un des portiers du temple (I Esd. x, 24). SELLUM, EêXXoujji, un descendant de Bani (I Esd. x, 42). SELLUM, SaXXoufA, fils d'Alo-hès, gouverneur d'un quartier de Jérusalem (II Esd. m, 12). SELLUM, IaXw[jL, oncle de Jé-rémie (Jér. xxxii, 7). SELLUM, !eXa>ii, père de Maa-sia (Jér. xxxv, 4). SELMAI, Salmaiy SeXaju, ZeXpst, nom d'homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel (II Esd. vu, 48). Il est appelé Semlai dans I Esd. n, 46. SELMON, Tsnlmône, 'EXXwv, un des braves de l'armée de David (II Rois, xxiii, 28). Il est appelé Haï dans 1 Par. xi, 29. SELMON, Tsalmone, 'Epjjiwv, montagne dépendante de celle d'Ephraïm, située dans le voisinage de Sichem. Abimelech y fit couper une quantité considérable de bois dont il se servit pour mettre le feu à la tour de Sichem (Jug. ix, 48). SEM, Scheme, fils de Noé (Gen. v, 31 Par. i, 4); ses fils se nommaient : Elam, Assur, Ar-phaxad, Lud et Aram (Gen. x, 22). D'après la Genèse (x, 21),c'est de Sem que descendent les Hébreux, les Araméens, les Elyméens, les Assyriens, les Chaldéens et les Lydiens. SEMAATH, Schimath, mère de Josachar (IV Rois, xii, 21 ; II Par. xxiv, 26). SE M AI A, Schemaiah, lejiet, fils de Dalaias (II Esd. vi, 10), faux prophète. SEMAI A, Eafiata, fils de Sé-chénias ; il contribua à la reconstruction du temple de Jérusalem (I Par. iii, 22 ; II Esd. m, 29). SEMARITH, Schimrith, 2a-puxp7)6, mère de Jozabad (II Par. xxiv, 26). Dans le passage des Rois (IV Rois, xii, 21), elle est appelée Somer. i stmvtfttœ, ScKoumatitc, — 202 SEMATHEENS *H<ja[taÔ£i(i., descendants de Ca-leb, et une des familles qui vinrent s'établir et» peupler Caria-thiarim. On suppose que les Sé-mathéens sont originaires de la ville de Sama (I Par. ii, 53). SEMEBEB, Cheméber, Svjao-66p, roi de Séboïm, un des cinq rois défaits par Chodorlaliomor et ses alliés (Gen. xiv, 2). SEMEGAR-NABU, SamgarNe-bou, un des princes de la cour du roi de Babylone (Jér. xxxix, 3). On ne trouve pas ce nom dans le texte des Septante ; du reste ce nom est plutôt un nom de cliarjge qu'un nom propre. SEMEI, Schimhi, Eejieei, fils de Géra, il était de Bahunm (II Rois, xix, 16), il insulta David lorsque ce dernier fuyait Absalom ; cependant, il vint lui faire des excuses et le supplia de l'épargner ; David en mourant recommanda à Salomon son fils de se rappeler que Séméi s'était révolté contre lui ; Salomon en effet lui défendit de sortir de Jérusalem, il obéit pendant trois ans, mais au bout de ce laps de temps, il sortit de la ville pour ramener deux de ses esclaves qui avaient pris la fuite. Salomon le fit appeler, lui reprocha sa désobéissance et le fit tuer par Banaïas (II Rois, xvi, 5 ; III flots, il, 8, 36-46). SEMEI, Ssfiet, fils de Gerson (Nomb. iii, 18 ; I Par. vi, 17, 29 ; xxiii, 7, 9, 10; Zach. xii, 13 ; Exod. vi, 17). SEMEI, un des partisans de Salomon, à l'époque où Adonias voulait usurper le trône (III Roist I, 8). SEMEI, fils d'Ela, et un des officiers de Salomon (III Rois, iv, 18). SEMEI, fils de Phadaîa (I Par. m, 19). SEMEI, fils de Zachur, et descendant de Siméon (I Par. iv, 26). SEMEI, fils de Gog, de la tribu de Ruben (I Par. v, 4). SEMEI, fils de Jeth (I Par. vi, ty€ SEMEBEB SEMEI, lévite, fils d'Heman (II Par. xxix, 14). SEMEI, frère de Clionénias; peut-être le même que le précédent (II Par. xxxi, 12, 13). SEMEI, lévite, contemporain d'Esdras (I Esd. x, 23). SEMEI, descendant d'Hasom (I Esd. x, 33). SEMEI, descendant de Bani (I Esd. x, 38). SEMEI, fils de Cis (Esth. il, 5). SEMEIA ou SEMEIAS, Sche-maiah, Safjiai'aç, prophète sous le règne de Roboam auquel il avait prédit que Sésac roi d'Egypte viendrait enlever tout ce qu il y avait de plus précieux dans le temple de Jérusalem, prédiction qui s'accomplit (III Rois, xii, 22, 24; II Par. xi,2; xii, 5, 7, 15). SEMEIA, lévite, fils d'Hassub, de la famille de Mérari (I Par. ix, 14; II Esd. xi, 15). SEMEIA, EoqjiCa, père d'Obdia (I Par. ix, 16). Il est appelé Sa-mua dans II Esd. xi, 17. SEMEIA, £e[xat'a, fils d'Elisa-phan, avait sous ses ordres deux cents de ses frères (I Par. xv, 8, 11). SEMEIA, lévite, fils de Natha-nael et secrétaire de David (I Par. xxiv, 6). SEMEIA, fils d'Obededom, portier du temple (I Par. xxvi, 4). SEMEIA, descendant d'Iditnun (II Par. xxix, 14). SEMEIA, un de ceux qui furent envoyés par Esdras à Calphia pour ramener les ministres du temple (I Esd. viii, 16). SEMEIA, descendant d'Harim (I Esd. x, 21). SEMEIA, prêtre, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 8). SEMEIA (II Esd. xii, 34, 35). SEMEIA, prêtre (II Esd. xii, 42). SEMEIA» Néhélamite, faux prophète, fut emmené captif à Rahv Jérémie IV^y SEMEIA — 203 — SEMEI A, lévite sous le règne de Josaphat, un de ceux qui furent chargés d'instruire le peuple (II Par. xvii, 8). SEMEIA, lévite sous le règne d'Ezéchias (II Par. xxxi, 15). SEMEIA, lévite sous le règne de Josias (II Par. xxxv, 9). SEMEIA, père de Dalaîas (Jér. xxxvi, 12). SEMEIA, préposé à la garde des vignes sous David (I Par. xxvii, 27). SEMERIA, Schemariah, layux-pta, descendant de Bani (I Esd. x, 41). SEMERON, Tsemaraïme, Iojao-p<*>v, montagne située dans la tribu d'Ephraîm (II Par. xiii, 4). Abia roi de Juda y campa son armée. SEMERON , Schimrone, (jlowv, ville appartenant à la tribu de Zabulon (Jos. xi, 1 ; xix, 15). Quelques auteurs l'assimilent au villajge moderne de Simûniyed. SEMIDA, $chemida, lujjiasp, Svfjuxptpi, fils de Galaad (I Par. vii, 19) ; chef de la famille des Se-midaïtes (Nomb. xxvi, 32 ; Jos. xvii, 2). SÉMIRAMOTH, Schemira-moth9 ?6|upa[Aaï6, lévite, un des portiers du temple sous le règne de David (I Par. xv, 18, 20 ; xvi, 5)* SEMIRAMOTH. lévite sous le règne de Josaphat (II Par. xvii, 8). SEMLA, Samla, Sapiaôâ, roi de l'Idumée, successeur d'Adad, il était de Masreca (Gen. xxxvi, 37 ; I Par. î, 47, 48). SEMLA1, voir Selmai. SEMM A, Samma, voir Sammoth. SEMMAA, voir Samaa. SEMRAN, Schimron, Zajxêpâfi, 2a|xapà(x, fils d'Issachar. chef de la famille des Semranites (Nomb. xxvi, 24). Il est appelé Semron dans la Genèse (xlvi, 13), et Si-meron dansl Par. vu, 1. SEMRI, Schimri, Eeppi, fils de Samaïa (I Par. iv, 37). SEMRI, fils d'Hosa (I Par. XX VI, 10). SEMEI A S EN, Schéne, nom d'un rocher pointu. La pierre (Aben-Eser) que Samuel plaça en mémoire du secours que les •Hébreux avaient reçu, était située entre ce rocher et Masphath. B. du Bocage prétend que c'est une ville" située dans la tribu de Dan (I Rois, vii, 12). S EN A A, Senaah, laavx, nom d'un homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 35 ; II Esd. vii. 38). SENE, Sené, Ssvvà, nom d'un rocher qui se trouvait situé vis-à-vis de Gabaa au midi. C'est entre ce rocher et celui de Bosès que Jonathas passa pour surprendre les Philistins (l Rois, xiv, 4). SENNA {Tsine). lieu situé sur les frontières méridionales de la terre de Chanaan (Nomb. xxxiv, SENNAAB, Chinab, Ssvvaip, roi d'Adama (Gen. xiv, 2), qui fut vaincu par Amraphel et ses alliés. SENNAAR. Chinar, Sevaàp, nom ancien de la Babylonie ou de la Chaldée ; c'est dans les plaines de Sennaar que les premiers hommes tentèrent de construire la tour de Babel. Amraphel était roi de Sennaar (Gen. x, 10 ; xi, 1 et suiv. ; xiv, 1 ; Is. xi, 11 ; Zach. v, 11 ; Dan. î, 2). SENNACHERIB, Sa?i'herib,2ev-vaxiqpiti, roi d'Assyrie, fils et successeur de Sargon, il déclara la guerre à Ezéchias et tenta ainsi de s'emparer de la Palestine et de la Judée, mais il fut arrêté dans sa inarche victorieuse par l'ange du Seigneur qui entra dans le camp des Assyriens et on tua 185,000 (IV Rois, xix, 35). L'ange du Seigneur ne serait probablement qu'une figure allégorique ; ce serait la peste qui aurait détruit l'armée assyrienne. Sennachérib couvert de honte revint à Ninive ; et après un règne de 18 ans, il fut assassiné dans un temple par ses deux fils Adrame-lecli et Sarazar. Il eut pour successeur Asarliaddon, son lils (IV HoiSyXix ; II Par. xxxn, 1-23). — 204 — SENNACHÉRIB SENNESER, Schenatzar, 2a-veo-àp, fils de Sala4hiel (I Par. m, 18). SENNIM, Tsanaïm, vallée située dans la tribu de Nephthali près de Gedès ou Gadès [Jug. iv, «1). SENSENNA, Sanesena, San-sa?inah, Seôfivvobc, ville située îi l'extrémité S. de la tribu de Juda (Jos. xv, 31). Quelques auteurs assimilent cette ville à Haser-Susa, et la placent près du moderne vallon de Sunieh. SENNA, Senoua, 'Atravà, Benjamite, père de Juda (II Esd. xi, SEON, Schione, 2ia>và, ville de la tribu d'Issacliar (Jos. xix, 19). SÉOR, Tso'har, Saocp, père d'E-phron (Gen. xxiii, 8 ; xxv, 9). SÉORIM, Séorime, Sewpifi, nom d'homme (I Par. xxiv, 8). SÉPHAAT1I, Tsephath, Seçéx. voir ^Harma. SÉPHAM, Schoupime, Sairqpiv, fils deHir (I Par. vu, 12). SÉPHAMA, Schephame, lerc-çapiàp, ville frontière de la tribu de Nephthali et bornant la terre promise du côté de l'E. (Nomb. xxxiv, 10). SÉPHAMOTH , Schiphmoth, £a<pt, la plupart des auteurs assimilent cette ville à celle de Sé-phama. B. du Bocage dit qu'elle devait se trouver au S. de la tribu de Juda, sans doute près d'Es-temo. David envoya aux habitants de cette ville une partie du butin qu'il avait fait sur les Amalécites (I Rois, xxx, 28). SÉPHAR, < Séphar, Saçvjpa, montagne qui servait de frontière orientale aux descendants de Jec-tan ; elle était située à l'extrémité sud de l'Arabie-Heureuse ; on considère aussi ce nom de Séphar comme un nom de ville ; quelques auteurs la confondent avec Zafar en el-Beleed sur les frontières de l'Hadrainaouth (Gen. x, 30). SÉPHAR VA1 AI, Séparvaïmc, SENNESER SeirçapouatpL, pays inconnu ; quelques auteurs le confondent avec Siphéra sur l'Euphrate ; d'autres le placent en Syrie près d'Emath, ou en Assyrie. Salmanasar fit venir des habitants de Babylone et de Sepharvaïm et les établit dans Samarie ÇIV Rois, xvii, 24 ; xix, 13 ; Is. xxxvii, 13). SEPHATA ou SEPIÏATE, Tse-phata, SaçOà, vallée située dans la tribu de Juda, près de Marésa (II Par. xiv, 10). Asa, roi de Juda, y défi* Zara roi d'Ethiopie. SEPHATIA, voir Saphatia. SEPHEI, Schipki, 2a?aï, père deZiza (I Par. iv, 37). SEPHER, Schafer, laqpàp, montagne du désert où vinrent camper les Israélites, elle était voisine de Céelatha (Nomb. xxxiii. 23, 24). SEPHET. ville de la tribu de Nephthali, lieu de naissance de Tobie (Tob. i, 1). SÉPHI, Tsephi^uyip, fils d'E-liphas (I Par. i, 36). Il est appelé Séplio dans la Genèse (xxxvi. 11). SÉPHI, Schephi, Itoçi', fils de Sobal (I Par. i, 40). Il est appelé Sépho dans la Genèse (xxxvi, 23). SÉPUIM, Schouppimc, 'E«r£?i{x, un des portiers du temple (I Par. xxvi, 16) ; il gardait les portes du côté du couchant. SÉPHI ON ou SÉPHON, Tsi-phione, 2a?wv, fils de Gad, et chef de famille des Séphonites (Nomb. xxvi, 1 ô). SÉPHOR, Tsipor, 2eir?u)p,père de Balac, roi des Moabites (Nomb. xxii, 2, 4, 10, 16 ; xxiii, 18 ; Jos. xxiv, 9 ; Jug. xi, 25). SEPHORA, Tsipora, Sercswpa. fille de Raguel ou Jétliro. prêtre des Madianites, femme de Moïse, et mère de, Gerson et d'Eliézer {Exod. ii, 21 ; iv, 25 ; xviii, 2). SEPHORA, Schifra, SeTccpwpa, une des sages-femmes d'Egypte (Exod. i, 15). SEPHTHAN, Sch'phtane, 2aêa-ôav, père de Camuel (Nomb. xxxiv, 24). SEPH13PIWK . SEPHUPHAN — 20o — leçovqpàjA, un des fils de Balé (I Par. vin, 5). SEPTHAI, Schabtai, Saêêoc-6aï. Voir Sàbathai. SER, Tser, Tupoç, ville de la tribu de Nephthali (Jos. xix, 35), près du lac de Génésaretli. SEREBIA, voir Sarabia. SERESER, Scaretser, prince de la cour de Nabuchodonosor. Ce nom serait plutôt un nom commun qui signifierait chef des mages ou prince du feu sacré (Jér. xxxix, 3). SERETII, Tsereth, lepéô, fils d'Assur et de Halaa (I Par. îv, 7). SERGE-PAUL, Eépyioç IlavXo;, proconsul de l'île de Chypre, converti par saint Paul (Act. xiii,7). SÉRON, ly)pwv, général d'An-tiochus Epiphane, roi de Syrie ; il fut défait par Judas Machabée près de Béthoron (I Mach. m, 13-24). , SEROR, Tseror, 'lapéS, Benja-mite. aïeul de Cis père de Saiil (I Rois, ix, 1). SERUG, voir Saruo. SÉSAC, Schischak, £ou<rouu(i., roi d'Egypte, c'est le premier roi de la 22e dynastie Bubastite ; ce roi donna l'hospitalité à Jéroboam qui fuyait Salomon ; sous le règne de Roboam il pilla Jérusalem (II Par. xii, 2, 3 et suiv. ; III Rois, xi, 40 ; xiv, 25, 26). SÉSAC, Schaschak,I,iûgriy.1Ben-jamite, un des fils de Beria (I Par. vin, 14, 25). SES ACH, Scheschach, nom que Jérémie donne à Babylone (Jér. xxv, 26 ; li, 41). SESAI, S:héschaï, £e<j<j£, fils d'Enac, fut exterminé avec ses deux frères Ahiman et Tholmaï par Caleb (Nomb. xiii, 22 ; Jos. xv, 14 ; Jug. i, 10). SESAN, Scheschane, Soxràv, descendant de Jéraméel, filsd'Hes-ron (I Par. n, 31, 34, 35). SETII, Scheih, 2r,e,fils d'Adam et d'Eve, il eut un fils appelé En os (Gen. iv, 25 ; v. 3 ; I Par. i, / ; Nomù. xxiv, 17 ; Luc, m, 38). SEPT11A1 SETHAR, Schethar, Sapera-Oaïoç, un des sept premiers officiers du roi Assuérus (Esth. i, 14). SETIIRI, Sithri, Esypet, fil* d'Oziel (Exod. vi, 22). SETRAI, Sitrai, latpat, préposé à la garde des troupeaux de David, il était de la ville de Sa-ron (I Par. xxvii, 29). SETTIM (Nomb. xxv, 1), voir Abel-Satim. SIAA, Siaha, 'Atrom'a, Etaa, un homme appartenant à la famille Nathinéenne (I Esd. ii, 44 ; II Esd. vu, 48). SIAHA, Tsi'ha, Souôi'a, 2/rja, chef des Natliinéens (II Esd. xi, 21). SIBA, Tsiba, Eeiêa, serviteur de Saiil (II Rois, ix, 2-12 ; xvi, 1-4 ; xix, 17, 29). SICELEG, Tsiklag, Eexe).àx, "Qx>.a, Ewy/.a, EwyXàji., ville assignée à la tribu de Juda (Jos. xv, 31), et plus tard à celle de Siméon (Jos. xix, 5). Achis, roi des Philistins, la donna à David comme ville de refuge (I Rois, xxvii, 6 ; I Par. xii, 1-22). Cette ville fut brûlée par les Amalécites (I Rois, xxx, 44, 26; II Rois, iv, 10 ; I Par. iv, 30 ; II Esd. xi, 28). SICI1AR, Ety.ap, surnom que la plupart des commentateurs donnent à Sichem (Jean, iv, 5). SICHEM, Schechème, Iv/s'u. fils d'Hémor, il enleva Dina, fille de Jacob ; ses frères, Siméon et Lévi, vengèrent leur sœur en massacrant Sichem (Gen. xxxiii, 19 ; xxxiv, 2-26; Jos. xxiv, 32; Jug. ix, 28). SICHEM, Chechem, Schechème, luxép., Sixi^a, ville située dans la tribu d'Ephraïm en Samarie, se trouvait placée sur le côté oriental d'une étroite vallée au pied des monts Garizim et Ebal ; cette ville s'appela ensuite Néopolis, nom qui lui fut imposé par les Romains ; elle porte aujourd'hui le nom de Naplouse et compte environ 8,000 habitants. Abraham dans cette ville (Gen. SiOllKM — m — xn, 6). Jacob acheta un champ, Sahel-el-Asgar, dans les environs de cette ville (Gen. xxxiii, 19) ; c'est là que Joseph fut envoyé par Jacob vers ses frères qui le vendirent (Gen. xxxvii, 12, 14). La limite entre les tribus d'Ephraïm et de Manassé passa près de Si-chem (Jos. xvn, 7) ; ce fut une ville de refuge [Jos. xxi, 21). Josué y convoqua toutes les tribus d'Israël (Jos. xxiv, 1) ; c'est là que furent ensevelis les ossements de Joseph (Jos. xxiv, 32). Abimelech y résida (Jug. ix, 1), et la conquit à la suite d'une sédition (Jug. ix, 45). Jéroboam reconstruisit cette ville (III Rois, xii, 25). Les ruines de Sichem n'offrent rien de remarquable, cependant dans l'intérieur de Naplouse on cite les ruines de l'église de la Passion ou de la Résurrection construite en 1167, et la synagogue samaritaine. SICIIIMITES. Sexi'jioi, habitants de Sichem (Gen. xxxiii, 18 ; Jug. ix, 24). SICYONE, Sixuwv. Cette ville s'appelait d'abord Mécone, ensuite /Egialée, fils d'Inachus, donna son nom à la ville. Sicyone était une ville de la Grèce ancienne située dans le Péloponèse (Ar-golide), sur l'Asopos, dans le golfe de Corinthe. Les ruines do Sicyone se trouvent situées près du hameau moderne de Vasilika (I Mach. xv. 23;. SIDEN ou SIDE, 2£8yi, ville maritime de la Pamphylie située à l'E. de l'Eurymédon, fondée par une colonie de Cumes ; aujourd'hui elle se nomme Eski-Adalia (I Mach. xv, 23). SIDON, Tsidone, Etowv, ancienne ville maritime de la Phé-nicie, située à cinq milles de Tyr et à dix milles de Béryte, non loin du Liban, et sur le bord de la,Méditerranée; c'était une des villes les plus importantes de la Phénicie. Aujourd'hui elle porte le nom de Saïda et renferme environ 5,000 habitants. Sidon était la limite de Chanaan. Jacob mourant nomme Sidon, ainsi que Moïse (Gen. x, 19 ; xlix, 13). Josué l'appelle la grande (Jos. xi, 8 ; xix, 28). Ethbaal était roi des Sidoniens (III Rois, xvi, 31 ; Jug. i, 31 ; xviii, 28 ; Joël, m, 4 ; Is. xxiii, 2, 4, 12 ; Jér. xxv, 22 ; xxvii, 3 ; Ezéch. xxvm, 21, 22; Zach. ix, 2 ; Matth. xi, 21, 22 ; xv, 21 ; Luc, vi, 17 ; x, 13, 14 ; Marc, iii, 8 ; vu, 24, 31). sicuïmitks SIDONIENS, Iiôwviot, habitants de Sidon (Act. xn, 20 ; III Rois, v, 6 ; xvi, 31 : Deut. iii, 9 ; Jos. xiii, 4, 6 ; Jud. m, 3). SIDRACII, voir Ananias. SIHA, Tsi'ha, Eouôioc, un chef des Nathinéens (I Esd. ii, 43). Il est appelé Soha dans II Esd. vu, 47. SIHOR, voir Égypte (torrent d'). SIHOR Schi'hor, Setwv, ville située sur la limite méridionale de la tribu d'Aser (Jos. xix, 26). D'après différents commentateurs modernes, Sihor ne serait autre que le nom d'un fleuve, le Nil ; en effet Schi-hor en hébreu signifie noir et se rapporterait au limon noirâtre, trouble, que le Nil en se retirant laisse déposé sur ses bords. SILAS ou SILVAIN, SO.a?, prophète et un des 72 disciples de Jésus-Christ. Il fut envoyé à Antioche avec saint Paul, saint Barnabé et Jude Barsabas pour y faire connaître les décisions du concile des apôtres. Saint Paul le prit pour compagnon lorsqu'il alla à Corinthe. Il fut battu de verges à Philippes avec saint Paul. Le martyrologe romain met la fôte de saint Silas le 13 juillet (Act. xv, 22, 32, 40; xvi, 19 ; xvn, 4 ; xviii, 5). SILO, Schilô, Xy)aw, £ y]/<*)[!., Soloi, ville de la tribu d'Ephraïm située au N. de Béthel et au S. de Lebona (Jug. xxi, 19) ; ce fut là que l'arche sainte fut déposée, et que s'opéra le partage des terres entre les diverses trih\v%\Q\x gieuses auxquelles tout Israël assistait (Jos. xviii, 1-10 ; xix, 51 ; xxi, 2 ; xxii, 12 ; Jug. xx. 18 ; I Rois, i, 3, 9, 24 ; ii, 14 ; m, 21 ; iv, 3, 4, 12). Aujourd'hui cette ville se nomme Seilun. SILO — 207 — SILOÉ, Schiloa'h, ZeOxaàfi, source, fontaine, d'autres disent piscine, située près de Jérusalem entre Sion et Moria, dans le fond d'une ravine profonde qui coupe au N.-E. la partie inférieure de la montagne de Sion et se prolonge jusque sur le bord de la vallée du Cédron ; ses eaux ont un goût doux et salé comme la fontaine de la Vierge, et en été elles deviennent impotables. Aujourd'hui elle s'appelle Silwân (Is. viii, 6 ; II Esd. m, 15 ; Jean, ix, 7-11). Dans un passage de saint Luc (xiii, 4), il est parlé d'une tour de Siloé qui écrasa 18 personnes en s'écroulant; on suppose que cette tour était près de la fontaine ou source de Siloé. SILONI, Schilonites, SriXom, descendant de Pharès (I Par. ix, 5). Il est appelé Silonite dans II Esd. xi, 5. SILONITE, Schilo, 2y)).o>v£i-t*)ç, habitant de Silo (III Rois, xi, 29 ; xii, 15 ; xv, 29 ; II Par. ix, 29 ; x, 15). SILVA1N, voir Silas (II Cor. i, 19; I Thess. i, 1). SIMÉON. Schimone, 2u{jl6(ov, fils de Jacob et de Lia (Gen. xxix, 33), ses frères se nommaient : Ja-muel, Jamin, Ahod, Jachin, Soliar et Saul (Gen. xlvï, 10 ; Exod. vi, 15 ; Nomb. xxvi, 12). Il vengea, avec l'aide de son frère Lévi, l'injure faite à sa sœur Dina, en massacrant tous les habitants de Sichem (Gen. xxxiv, 25). Siméon fut le chef, la souche d'une des douze tribus d'Israël (il n'eut en partage qu'une portion démembrée de la tribu de Juda), la tribu de Siméon que ses descendants peuplèrent (Nomb. i, 23 ; n, 13; xxvi, 14 Cette tribu était borate au N. par la tribu de Dan, à l'E. par celle de Juda, au S. par le désert et à l'O. par le pays des Philistins. SLLOÉ SIMÉON (tribu de), voir Siméon. SIMÉON ou SIMON, prêtre, descendant de Joarib et aïeul des Machabées (I Mach. n, 1). SIMÉON, fils de Juda et frère de Lévi, cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc, m, 30). SIMÉON, descendant de He-rem ou Harim (I Esd. x, 31). SIMÉON (Luc, il, 25). SIMERON, voir Semran. SIMMAA, voir Samma et Samua. SIMON, voir Pierre (saint). SIMON (I Par. iv, 20). SIMON Ier, le Juste, grand prêtre' des Juifs, fils et successeur d'O-nias Ier ; il répara le temple de Jérusalem (Eccli. l, 1 et suiv.). C'est peut-être à Simon II, fils d'Onias II, que se rapporte le passage de l'Ecclésiastique cité ci-dessus. SIMON le Benjamite, inspecteur du temple sous le grand prêtre Onias III et sous Séleucus Philopator ; il accusa Onias d'avoir pillé le temple (II Mach. m, 4 ; iv, 1 et suiv.) ; il était frère de Ménélaus (II Mach. iv, 23). SIMON (Machabée), surnommé Thasi, fils de Mathathias et frère de Juda et Jonathas Machabée (I Mach. ii, 1-4), chef des Juifs et gouverneur de toute la côte de la Méditerranée, depuis Tyr jusqu'aux frontières d'Egypte ; s'empara de Bethsura et de Joppé, bâtit Adiada ; il eut à lutter contre Tryphon et reconnut Démétrius pour roi de Syrie ; il prit Gaza, et enfin se rendit si célèbre que les Romains et les Lacédémoniens voulurent bien renouveler les anciennes alliances ; le peuple pour le récompenser le nomma prince, pontife de la nation. Simon fut massacré dans le château deD^h ou Dagon par les ordres de Pto-lémée son gendre, ainsi que ses deùx fils Mathathias et Judas (I Mach. ii, xvi). SIMON, cousin de Jésus-Christ, i te "Nisrte te CÀ&y^xaîK et frère de saint Jacques le Mineur, de Jude et de Joseph (Matth. xm, 55 ; Marc, vi, 3) ; selon Eu-sèbe il fut évêque de Jérusalem. SIMON — 208 - SIMON, père do Judas Isca-riote (Jean, vi, 72; xm, 11, 20 ; xii, 4). SIMON le Chananèen ou le Zélé, apôtre de Jésus-Christ (Matth. x, 4; Marc, m, 18 ; Luc, vi, 15 ; Act. i, 13). SIMON le Comoyeur, chez qui saint Paul demeura plusieurs jours à Joppé (Act. ix, 43). SIMON de Cyrène. il porta la croix du Sauveur (Matth. xxvii, 32 ; Marc, xv, 21 ; Luc, xxiii, 26) ; il aurait été évêque de Bostra en Arabie. SIMON le Lépreux, qui reçut chez lui notre Sauveur en Bétha-nie, où Marie, sœur de Marthe, lui répandit sur la tète une'huile parfumée (Matth. xxvi, 6; Marc, xiv, 3-8 , Jean, xi, 2 ; xii, 3-5). SIMON le Magicien, il était de Samarie et Juif de naissance ; après avoir étudié la philosophie à Alexandrie, il professa la magie et persuada aux Samaritains, par de faux miracles, qu'il avait reçu de Dieu un pouvoir supérieur pour réprimer les esprits malins. Les Simoniens étaient des hérétiques et sectaires attachés au parti de Simon le Magicien (Act, vin, 9). . SIMON le Noir, prophète et docteur d'Antioche (Act. xiii, 1)'. SIMON le Pharisien, chez qui Jésus mangea après avoir ressuscité le fils de la veuve de Naïm (Luc, vu, 36 et suiv.). S1N, Tsine, Stv, désert situé en Arabie entre Elim et Sinaï, et servant de limite méridionale à la terre de Chanaan (Exod. xvi, 1 ; Nomb. xiii, 21,22 ; xxxiv, 3j. D'après la ^rsion la plus commune Sin comprenait la partie Nord du grand désert de Pharan (Nomb. xiii, 26 ; xx. 1 ; xxvii, 14 ; xxxm, 36). S1NA, voir Senna. SIN Al, Sinaï, Itvà, montagne située au S. de l'Arabie Pétrée dans la péninsule formée par les deux bras allongés de la mer Rouge, appelés, l'un le golfe Hé-roopolite, l'autre le golfe Elaniti-que. C'est sur cette montagne que Dieu donna sa loi aux Israélites après leur sortie de l'Egypte (cependant le nom de Sinaï est employé pour désigner l'ensemble du massif des montagnes et ce serait le mont Horeb qui désignerait le pic où la loi fut donnée, Horeb et Sinaï étant deux sommets de la môme montagne. Voir Horeb. (Exod. xix, 1, 2; Deut. xxxiii, 2.) On appelle aujourd'hui cette montagne Djébel-Mouça ou Djebel-Tor. SIMON Le docteur Beke, en 1874, prétend avoir découvert le véritable mont Sinaï, à une journée de marche d'Akaba ; il serait appelé par les Arabes Djebel-el-Nur (montagne de lumière). Voir pour les détails l'article Sinaï dans le Dict. encycl. de la th. cath. S1NÉUS, Sini, 'A<revvaïo:, peuple chananèen (Gen. x, 17; I Par. i, 15), habitant probablement près du Liban, voisin d'Arca ou Arcae. SION (Deut. iv, 48), voir Her- mon. SION, Tsione, Suov, forteresse, colline ou montagne sur laquelle fut bâtie Jérusalem (II Rois, v, 7 ; III Rois, viii, 1 ; I Par. xi, 5).David prit la forteresse de Sion et l'appela la ville de David (II Rois, v, 7). Salomon y bâtit son propre palais 'III Rois, vu, 1). SION, voir Séon (Jos. xix, 19). SIOR, Tsior, EwpaiÔ, ville située dans les montagnes de Juda (Jos. xv, 54). Un petit village appelé Saïr, situé entre Thécua et Hébron, pourrait peut-être être assimilé à Sior. S1RA, Si?vz, lesipapi, nom d'un puits ou d'une citerne, situé près d'Hébron ; c'est près de ce puits qu'Abner fut tué par Joab (II Rois, m, 26). SIHACU, "Lv.çâf^ ^çtet^ fcfe i Jésus de îwxmVïKfc posé le livre canonique appelé Ecclésiastique (Eccli. l, 29). SLHAC1I — 209 — SIS, Tsits, 'Affocé, montagne située vis-à-vis du désert de Jéruel, dans la tribu de Juda (II Par. xx, 16) ; elle fut traversée par l'armée des Moabites et des Ammonites ; certains auteurs l'assimilent à Ain-Jidy. SIS A, Schischa, Iir]6à, père d'Elihorepb et d'Allia qui étaient secrétaires de Salomon (III Rois, iv, 3). SISAI, Schéchaï, 2e<x<rÉ, un des fils d'Enac (Jos. xv, 14 ; Jug. î, 10; Nomb. xiii, 23)! SISAI, Schaschaï,Seaet,un des descendants de Bani (I Esd. x, 40). SISAMOI, Si.<»mai',£oaro{JLaï, descendant de Sésan (I Par. ii, 40). S1SARA, Sisera, Eettrâpa, <ràpa, général de l'armée de Ja-bin, roi des Chananéens, qui régna dans Asor (Jug. iv, 2-22; v, 20, 26, 28, 3')) ; il fut défait par Barac, et tué par Jaliel qui lui perça la tôte avec un clou. SISARA, Ziaàpa, SirraoàÔ, un des chefs de la famille' Nathi-néennc (I Esd. ii, 53 ; II Esd. vu, 55). SI VA, Scheici, lovai, secrétaire de David (II Rois, xx, 25). SIZA, Schiza, laiÇài père d'A-dina (I Par. xi, 42). SMERDIS, voir Artaxkhxès. SMYRNE, «(xupva, ville de l'Asie Mineure, était située dans la Lydie sur le bord de la mer, à huit milles d'Éphèse ; elle fut fondée par les Eoliens et dépendait de la confédération ionienne (Apocal. i,ll; n, 8). Aujourd'hui Smyrne (Ismir) (dans l'Anatolie), compte 150,000 habitants. SOAM, Schohame, 'iaoàjx, descendant de Mérari (I Par. xxiv, 27). SOBA ou SUBA ou SOBAL, Tsobâ, Sovêà, partie de la Syrie située au N.-O. de la Palestine, entre le pays d'Emath et Damas, peut-être dans la Syrie-Creuse (H. rfu ffocngre) (I Rois, xiv, 47 ; 11 Rois, viii, 3 ; I Par. xviii. 3). Elle est nommée Suba dans II Par. viii, 3 ; et Sobal dans Jud. m, 1, 14. Certains auteurs disent que c'est une contrée de la Syrie située au N. de la Terre Sainte qui s'étendait depuis la Batanée jusqu'à l'Euphrate. SOBAB, Schobab, Iwêàê.fils de David (II Rois, v, 14; I Par. iii, 5 ; xiv, 4). SOBAB, Souêàê, fils de Caleb et d'Azuba (I Par. ii, 18). SOBACH, Schobah, Xwêàx, général d'armée d'Adarezer(IIfloî>, x, 16), roi de Syrie, fut vaincu et blessé à Hélam par David. Il est appelé Sophach dans I Par. xix, 16. SOBAI, Schobaï, £a>6at, lévite et portier, revint de Babylone avec Zorobabel (I Esd. n, 4 i ; II Esd. vu, 45). SOBAL, S ho bal, ZwêàX, fils de Séir, Horréén (Gen. xxxvi, 20 ; I Par. î, 38). SOBAL, fils de Caleb (I Par. n. 50, 52), SOBEC, Schobec, Iwêrjx, un des chefs du peuple (II Esd. x, 24). SOBI, Schobi, fils de Naas, secourut David fuyant Absalom (II Rois, xvii, 27). SOBNA, Schibna, lojivà;, préfet du temple (Is. xxii, 15), et secrétaire sous le règne d'Ezécliias (IV Rois, xviii, 18 ; Is. xxxvi, 3 ; IV Rois, xix, 2). » SOBOBA, Hatsobebn, Xot6a6à, fils de Cos (I Par. iv, 8). SOBOCI1AI, Sibsch'ii, Eoêoyat, un des braves de l'armée de t)a-vid ; il tua à Gob ou Gazer, Sapli descendant d'Asapha, de la race des Géants ; il était de Husathi (I Par. xi, 29 ;"xx, 4 ; xxvii, 11 ; II Rois, xxi, 18). SOCIIO, Soehô, Zo)xto, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 35 ; I Par. iv, 18 ; II Par. xi, 7 ; xxviii, 18 ; I Rois, xvii, i) ; elle fut fortifiée par Roboam ; sous le règne du roi Achaz elle fut prise par les Philistins. Une autre ville de So-i cYio w» lYovwerait située danR les montagnes de Juda (Jos, xv, 48), et pourrait être assimilée à Esh-Shuweikeh au S.-O. d'Hébron. sis — 210 — SOCIIO SOCIIOTII, Soucoth, SoxxâO, ville de la tribu de Gad, située vers le confluent du Jaboc et du Jourdain au S. de Plianuel. Jacob, après y avoir bâti une maison et dressé ses tentes, appela ce lieu Socoth qui veut dire, les tentes (Gen. xxxiii, 17 ; Jos. xiii, 27). Gédéon fit écraser sous des épines les principaux habitants de Socoth qui lui avaient refusé les rafraîchissements qu'il demanda pour lui et ses gens (Jug. viii, 5-8, 14-16).Les ruines de Sâkût qui se trouveraient à l'O. du Jourdain, à quelques lieues de la terre de Basan, pourraient être celles de Socoth. SOCOTH, station des Israélites à la sortie de Ramessès, en deçà de la mer Rouge du côté de l'Egypte (Exod. xii, 37 ; xm, 21 ; Nomb. xxxiii, 5, 6). SOCOTH-BENOTH, Souccoth-Benoth, Ia>xxto6-lkvt6 : ce nom signifie tentes des filles, et est donné à l'un des objets du culte idolâtre des Babyloniens que les colons de Babylone transportèrent en Samarie (IV Rois, xvii, 29,30); quelques auteurs supposent que ce mot devait être aussi le nom d'une divinité païenne ; d'autres disent qu'il s'agit de tentes dans lesquelles les filles se prostituaient en l'honneur de la Vénus Babylonienne. SODl, Hodi, lo'jot, père de Geddiel (Nomb. xm, li). SODI, on pense que ce nom pourrait bien désigner l'Euphrate ou un des bras de l'Euphrate (Baruch, i, 4). SOHOME, Sedome, loôofjia, une des villes de la Pentapole située sur la limite méridionale de la terre de Clianaan, dans la vallée de Siddim, aux environs de la mer Morte ; c'est une des villes que Dieu fit périr par le feu du ciel. Loth y fixa sa demeure (Gen. xiii, lu-13). D'après Mf de Saulcy les ruines de Sodome se trouveraient près de la montagne de Djebel-Ousdoum, sur les bords de la mer Morte (Gen. xviii, 16; xix, 1-29; Deut. xxix, 23 ; xxxn, 32; Is. i, 9, 10 ; xiii, 19 ; Jér. xxiii, socllotil 14 ; xlix, 18; l, 40; Ezéch. xvi, 49, 50 ; Amos, iv, 11 ; Matth. x, 15 ; xi, 23, 24). SOIIA, voir Siha. SOI!AU, Tzo'har, Saàp, un des fils de Siméon (Gen. xlvi, 10 ; Exod. vi, 15). Il est appelé Zar«-dans I Par. iv, 24. SOHORIA, Sehe'haria, laa-piaç, Benjamite, fils de Jéroham (I Par. vin, 26). SOMER, Schemer, SefjLrjp, un homme auquel Amri, roi d'Israîil, acheta la montagne de Samarie (III Rois, xvi, 24). SOMER, voir Semarith. SOMER, fils de Moholi (I Par. vi, 46). SOMER, fils d'Heber, il était de la tribu d'Aser (I Par. vu, 32, 34). SOMORIA, Schemaria% lajio-pta, fils de Roboam et d'Abiliail (II Par. xi, 19). SOPATRE ou SOSIPATRE , Itocu7raxpo:, officier de Judas Machabée, défit avec l'aide de Dosi-thée dix mille hommes de l'armée de Timothée (II Mach. xii, 19-24). SOPATRE ou SOSIPATRE,Sw- 7taxpo;, fils de Pyrrhus de Béroé, et compagnon de saint Paul (Act. xx, 4 ; Rom. xvi, 21). SOPHAC, voir Sobac. SOPHAI, Tsophai, SouçC, lévite, fils d'Elcana (I Par. vi, 26). SOPHAN , Schofane, loçao, ville de la tribu de Gad (Nomb. xxxii, 35). SOPHER, un des officiers de l'armée de Sédécias, roi de Juda (IV Rois, xxv, 19). On lit dans le texte hébreu et les Septante « le secrétaire du capitaine de l'armée » ; Soplier ne serait donc pas un nom propre. SOPHERETH, Hassoptaretk , Sofereth, "Lvytfth.^ \vc\ ^îv^ ^ famille Natliinéenne (I Esd. ii, 55 ; II Esd. vu, 57). sopilerktll — 211 — SOPHONIAS ou SOPHONIE, Tsephaniahou, Eoqpovias, un des douze petits prophètes, fils de Chusi, il vivait sous le règne de Josias. Il prédit la ruine du royaume d'Assyrie, et de Ninive, sa capitale. Dans ses prophéties qui se composent de trois chapitres, il réprouve l'idolâtrie qui j-ègne dans Juda et Jérusalem et menace le peuple d'une ruine entière, annonce aux Philistins, Moabites, Ammonites, Assyriens et Ethiopiens, qu'ils seront exterminés ; dans le dernier chapitre il promet une restauration complète et une grande prospérité (Soph. I-iii). SOPHONIAS, fils de Maasias, remplissait les fonctions de grand prêtre lorsque Saraïas était absent (IY Roisy xxv, 18); il fut emmené en captivité à Babylone où Nabu-chodonosor le fit mourir (Jér.xxi, 1 ; xxix, 25, 26 ; xxxvn, 3 ; lu, 24, 27). SOPHONIAS, père de Josias (Zach. vi, 10). SOP1IONIAS (I Par. vi, 36). SOREC, Sorek, AX<yu>pr)X> vallée où demeurait Dalila (Jug. xvi, 4). Quelques auteurs la placent au \. d'Eleuthéropolis. B. du Bocage dit que c'était un torrent qui avait sa source dans la tribu de Juda, et se perdait dans la mer Méditerranée près d'Ascalon. SORI. Tseri, Sovpt, un des fils d'Idithun, sous le règne de David (I Par. xxv, 3). SOSTIIÈIVE, Iwaôivnç, chef d'une synagogue à Corinthe (Act. xviii, 17), successeur de Crispus, sous Gallien proconsul d'Achaïe : il fut compromis dans une émeute contre les chrétiens, plus tard il devint disciple de saint Paul (l Cor. i, H. D'après Eusèbo il aurait été évôque de Colophon. SOSTRATE, ïaxjxpaTo:, un des J>remiers officiers ' d'Antiochus 'piphane (II Mach. iv, 27» 29). SOT Al, Sotaï, ZwTat, homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zoro-babel (I Esd. n, 55 ; II Esd. vu. s0p110n1as 57). STACHIS, STàyuç, chrétien de Rome salué par saint Paul (Rom. xvi, 9). Certains auteurs le font évêque de Byzance. STARBUZANAI, Schetar Boz-naiy lafiapêovÇavaï, un des officiers du roi de Perse, Darius Hystaspe (I Esd. v, 3, 6 ; vi, 6, 13). STEP11AIVAS, Ixôcpavà;, hom me appartenant à une des premières familles chrétiennes de Corinthe, fut baptisé ainsi que les siens par saint Paul (I Cor. i, 16 ; xvi, 15). STHUR, Sethour, SaOoup, fils de Michael, un de ceux qui furent envoyés pour, explorer la terre promise (No?nb. xiii, 14). SUA, Sô, Syiy^P* r°i a'Egypte, rechercha l'alliance d'Osée, roi d'Israël, mais n'empêcha pas Sal-manasar de s'emparer de Samarie (IV Rois, xvii, 4). SUA, Schouha, ' Ao^ot, frère de Caleb (I Par. iv, 11). sua, Chouâ, lava, père de lu femme de Juda (Gen. xxxvm, 2). SU A A, Schoua,lùùlât fille d'Hé-ber, de la tribu d'Aser (I Par. vu, 32). SUAL, voir Salim. S UAL, Soua'h, SovXd, fils de Supha (I Par. vu, 36). suar. Tsouar,père de Natha-naël. chef de la tribu d'Issachar [Notnb. i, 8 ; il, 5 ; vii, 18, 23 ; x, SUR A, voir Soba. SURAEL, Schoubael, Souêa^X, descendant de Gerson et trésorier du temple (I Par. xxvi, 24). Il est appelé Subuel dans I Par. xxiii, 16). SURAEL, fils d'Héman (I Par. xxv, 20). 11 est appelé Subuel dans 1 Par. xxx, 4. SUÉ, Schoua'h, loue, iils d'Abraham et de Cétura (Gen. xxv, 2 ; I Par. i, 32). i SUÉ, Scheva, laou, fils de Ca-, \\eb eX Par suk — 212 — SUÉ, fils de Supha (1 Par. vu, 36). SUHAM, Schou'hame, Eajxs, fils de Dan, et chef de la famille des Suhamites (Nomb. xxvi, 42). SUHITES, Schoua'h, Sau^eu;, nom d'une peuplade de l'Arabie Déserte, à l'orient de la Batanée ; on pense que ses habitants descendaient de Sué, fils d'Abraham et de Cétura (Job, n, 11). SULAMITE, Schoulamith, Sou-(xavetTiç (Cant. vi, 12; vu, 1). On lit dans la plus grande partie des éditions latines Sunamitis au lieu de Sulamitis. Sunamite est le surnom de la jeune fille mentionnée III Rois, i, 3 et qui était peut-être native de Sunam (Jos. xix, 18; IV Rois, iv, 8,12. 25, 36) ; on pense aussi que c'était le nom de l'épouse de Salomon, ou bien encore dérivant de Salem ((yen. xiv, 18), ancien nom de Jérusalem (Cahen). SUNAM. ou SUNEM, Schou-neme, Eouvàv, ville de la tribu d'Issachar (Jos. xix, 18). Abisag. épouse de David, était de cette ville ; c'est aussi là que les Philistins campèrent avant la bataille de Gelboé. Cette ville serait située au S. du mont Thabor. Sur l'emplacement de l'antique Sunam se trouve bâti aujourd'hui un grand village appelé Solim, à quelques lieues de Zéraïn, l'antique Jezraël (I Rois, xxviii, 4; III Rois, i, 3 ; IV Rois, iv, 8, 37; viii, 1, 6). SUNEM Voir Sunam. SUNI, Schoutii. Eavvi;, Eouvi, fils de Gad et chef de la famille des Sunites (Gen. xlvi, 16 ; Nomb. xxvi, 15). SUPII, Tsouph, £ouç>, lévite, un des maîtres d'Élcana (I Rois, î, 1 ; I Par. vi, 35). SITPH. Voir Ramath-Sophim. SUPHA, Tsopha'h, £a>?<£, fils d'Hélem, de la tribu d'Aser (I Par. vu, 35). SUPHAM, Schephouphame, £o-oei(i, Ie?<pet|A, fils de Hir et petit-fils de Benjamin (I Par. vu. 12), chef de famille des Suphamites (Nomb. xxvi, 39). SUR, Tsour, Soup, prince des Madianites, fut tué par les Israélites sous les ordres de Moïse (Nomb. xxxi, 8) ; il était père de Cosbi (Nomb. xxv, 15; Jos. xiii, 21). SUR, fils de Jéhiel (I Par. viii, 30; ix, 36). SUR, Chour, Soup, désert faisant suite à celui d Etham, bornant la terre de Canaau, touchant à l'Égypte et s'étendant jusqu'à la mer Rouge (Gen. xvi, 7; xx, 1; xxv, 18 ; Exod. xv, 22 ; I Rois, xv, 7; xxvii, 8). SUR, So»r, nom donné à la porte orientale du temple de Jérusalem (IV Rois, xi, 6). SURI EL, Tsovriel, Soupir,*, fils d'Abihaiel et chef des lévites de la famille de Mérari (Nomb. m, 35). SURISADDAI, Tsourischadaï. Soupi<yaôai, père de Salamiel (Nomb. i, 6; ii, 12; vii, 36, 41 ; x, 19). SUSA, Schavescha, £ou<rà, secrétaire de David (I Par. xviii, 16). Il est appelé Saraïas dans II Rois, viii, 17, Siva dans II Rois, xx, 25. SUSANÉCHÉENS, Schou-schane, £ou<ravayaîot, un des peuples qui furent transférés en Samarie, et qui s'opposèrent vivement à la reconstruction du temple (I Esd. îv, 9). SUSANNE, Swffàvva, femme de Joakim habitant Babylone; deux vieillards voulurent la séduire; n'ayant pu réussir dans leur projet, ils l'accusèrent et la firent condamner à mort, mais Daniel réclama une seconde enquête ; Susanne, reconnue innocente, fut acquittée et les deux vieillards furent exécutés à sa place (Dan. xiii, 1 et s"uiv.). SUSANNE, une des saintes femmes qui suivaient Jésus-Christ et l'assistaient de leurs biens (Luc, viii, 3). SUSE, Schouschane., > capital Y«x ^^ d'jhlam {Dan. vin, 2). C'était une des capitales des anciens rois de Perse qui y demeuraient habituellement l'hiver ; elle était située entre le Choaspes et l'Eu-Iée (l'Ulaï de l'Écriture), était bornée au N.-E. par la Médie et à l'O. par la Babylonie (II Esd'. i, 1; Esth. i, 2, 5). On voit les ruines de Suse dans le Sus ou Schus moderne près du Kérah (Ritter). SUK — 213 — SUSK SUSI, Sous A, louât, père de Gaddi (Nomb. xiii, 11). SUTIIALA, Schouthela'h, Sov-0a).à, descendant d'Éphraïm et chef de la famille des Suthalaïtes (Nomb. xxv, 35; I Par. vii, 20). SYENE, Sevenah, Durjvn, ville la plus méridionale de l'Egypte située sur la rive orientale du Nil, limitée au sud par l'Éthiopie. Aujourd'hui la ville moderne se nomme Assouân. SYNTYCHE , £\mux*l, nom d'une femme dont parle saint Paul dans son Épître aux Philippiens Phrfip. iv, 2). SYRACUSE, Ivpaxovaat, ville de la Sicile située à l'E. de l'île. Saint Paul y aborda (Act. xxviii, 22). Cette ville fut fondée par les Corinthiens. SYRIE, Arame, Ivpi'a (Voir Aràm). Contrée de l'Asie occidentale, située le long de l'extrémité E. de la mer Méditerranée, entre l'Asie Mineure et l'Égypte ; dans un sens plus étendu, cette dénomination s'appliquait à tout le pays borné par le Tigre à l'E., les montagnes d'Arménie et de Cilicie au N., la Méditerranée à l'O. et le désert d'Arabie au S. Dans le sens restreint du nom de Syria, elle comprend encore laPhénicie, la Palestine et la Ccelé-Syrie ; elle était bornée alors à l'O. par le mont Hermon, à l'extrémité S. de 1? Anti-Liban qui la sépare de la Palestine, par la chaîne du Liban qui la séparait de la Phénicie, par la Méditerranée et le mont Ama-nus qui la séparait de la Cilicie ; au N., où elle est bornée par la Cappadoce,par la principale chaîne du montTaurus ; l'Euphrate forme la limite E. la séparant d'une petite portion de l'Arménie, puis de la Mésopotamie ; les limites S.-E. et S. du côté de la Babylonie et de l'Arabie, dans le grand Désert, sont indéfinies ; la Syrie contenait une foule de royaumes indépendants, dont le plus important était celui de Damas (Math, iv, 24 ; Jug. x, 6; II Rois, viii, 12, 13 ; III Rois. x, 20 ; I Par. xviii, 6 ; II Par. i, 17 ; Jud. ii, 9; Luc, ii, 2; Act. xv, 23, 41 ; Gerc.'xxvm, 7 ; Deut. xxiii, 4; III Rois, xi, 25). SUSI SYROPHÉNICIE, Supoçotvi-xi<j<7a, 2upa <l>oivt<7<ya, nom qui fut donné, dans la période romaine, à la Phénicie réunie à la Syrie, pour la distinguer de la Syrie propre (Marc, vu, 26), TA H AS — -21 V — T TABBAOTH, Tabaoth, Ta6aw8, un chef de la famille Natliinéenne (I Esd. ii, 43 ; II Esd. vii, 46). TABÉE, Téba'h, Ta6éx, fils de Nachor et de Ruma ou Roma (Gen. xxii, 24). TABÉEL, Tobel, TaêeyjX, officier sous le règne d'Artaxerxès (I Esd. iv, 7). TABÉEL, nom d'homme (fs. vu, 6). TABELIAS, Tabaliahou, Ta-g)ou, fils d'Hosa, descendant de Mérari (I Par. xxvi, 11). TABITIIE, Taêi8à, nom d'une femme chrétienne habitant Joppé qui fut ressuscitée par saint Pierre (Act. ix, 36). TABREMON, Tobrimone, Ta-êcpejAà, père de Benadad, roi de Syrie (III Rois, xv, 18). TAIIAS, Ta'hach, Toy6;, fil» de Nachor et de Roma (Gen. xxii, 24). TANIS, Tsoane, Tâviç, ville de la Basse-Égypte, dans la partie E. du Delta, sur la rive droite du bras du Nil qui s'appelait bras Tanitique, et sur le côté S.-O du grand lac situé entre ce bras et le bras Pélusiaque du Nil, quon appelait aussi Tanis (lac de Men-zaleli) d'après le nom de la ville. Près du village de San on trouve encore quelques ruines de l'ancienne Tanis. Moïse y fit beaucoup de miracles (Nomb. xm, 23 ; Ps. lxxvii, 11 ; Is. xix, 11, 13). TAP1IETII, Taphath, TeçàO, fille de Salomon et femme de Benabinadab (III Rois, iv, 11). TAPI1NES, Ta'hpenesse, Osxe-jjitva, nom d'une reine d'Égypte (III Rois, xi, 18-20). TAPI1ESOUTAPHNIS, Ta'hpa-nesse, Tà?var. C'est probablement la même ville que Daphné qui se trouvait située à 16 milles S.-O. de Péluse; elle eut une grande importance sous Jérémie et Ézé-chiel. B. du Bocage la cite comme une ville importante de la Basse-Égypte située sur la branche Pélusiaque du Nil, à cinq lieues S. de Péluse (Jér. ii, 16 ; xliii, 7, 8, 9 ; xliv, 1; xlvi, 14; Êzèch. xxx, 18). TAPHSA, Tiphsa'h, 0ep<rà, ville située à l'O. de l'Euphrate, servant de limite au royaume de Salomon (III Rois, iv, 24). TAPHSAR. Ce mot, pris pour un nom de lieu dans Jérémie (li, 27) est un terme de dignité militaire chez les Assyriens et les Mèdes. TAPHUA, Tapoua'h, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 34) et serait située à quelques lieues de Jérusalem. On pourrait peut-être l'assimiler à Betlitaphua. TAPIIUA, Tâyov, 0a©é8, ville située sur les limites des tribus d'Éphraïm et de Manassé. Elle échut en partage à la tribu d'Éphraïm (Jos. xvi, 8; xvii, 8). TAPHUA (Fontaine de), tirant TANIS son nom de la ville ci-dessus nommée (Jos. xvii, 7). TAPHUA, un des fils d'Hébron (I Par. ii, 43). TARSE, THARSÉ ou TIIAR-SIS, 0àpuetç, 0ap<joç, ville capitale de la Cicilie, située sur le Cydnus, autrefois commerçante et riche. Lieu de naissance de saint Paul (Act. ix, 11; xi, 25). Elle s'appelle aujourd'hui Tarsous (III Rois, x, 22; II Par. ix, 11; Jon. i, 3; Is. xxxiii, 1,14; Êzéch. xxvii, 25). TEBBATII, Tabbath, TaoâO, ville située près d'Abelméliula, dans la tribu de Manassé. On pourrait peut-être l'identifier avec Tubukhat-Fahil (Jug. vii, 22). TEHINNA, Te'hiîia, Oatfjiâv, fils d'Eston ou Esthon, fondateur de la ville de Naas (I Par. iv, 12). TELEM ou TI2LAIM, Telème, Matvàfj., Te)ip-, ville située dans le S. de la tribu de Juda (Jos. xv, 24). TELEM, Te).u.7)v, portier du Temple (I Esd. x, 24). TELMON, Talmone, Te>fj.ûv, lévite, portier du Temple (II Esd. xi, 19; I Par. ix, 17). TERPHALÉENS ou THER-PHALÉENS, Tarpal, Tapçoe-).a?oi, peuple transféré d'Assyrie en Samarie (I Esd. iv, 9). Strabon le nomme Tobrupoi. TERTIUS, Tspxio;, secrétaire de saint Paul ; quelques auteurs pensent que Tertius est le même que Silas (Rom. xvi, 22). TERTIJLLUS, Teprv^oc, orateur, avocat des Juifs contre saint Paul ; il plaida ù, Césarée devant Ananias, grand prêtre (Act. xxiv, 1,2). THAAN, Ta'hane, Tavà^, descendant d'Éphraïm (I Par. vu, 25}. THABOR, Tabor, Oaêwf), montagne située dans la tribu de Zabulon, séparant pour ainsi dire cette dernière de celle d'Issachar, au N. de la plaine d'Esdrelon; elle constitue la limite S.-E. de la Galilée. Aujourd'hui ^ , nomme YVyïVA-çX-^«sw \ ^vcv^wsw-met est d'une hauteur de 585 mètres. Ce fut sur cette montagne que Barac, assisté de Dé-bora, attendit Sisara, général des troupes de Jabin (Jug. iv, 6 ; Osée, — — t11ab0h v, 1 ; Jér. xlvi, 18 ; Ps. lxxxviii, 13). TIIABOR, ville de la tribu de Zabulon, probablement la même ville que Ceseleth-Thabor (I Par. vi, 77). Voir Celeseth-Thabor. THACASKN, Ita-Katsine, Ka- rafféfji, ville de la tribu de Zabulon (Jos. xix, 13). THADAL, Tidal, OapyâX, roi des nations d'après la Genèse (xiv, 1). Quelques commentateurs supposent qu'il était roi de Pam-phylie, d'autres disent de la Galilée. THADÉE, 0a85aîo;, surnom de l'apôtre Jude (Marc, m, 18). Voir Jude. THAHATH, Tha'hath, Kaxaà8, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 26). TIIAHATH, 0aàO, lévite (IPar. vi, 24, 37). THAHATH, fils de Bared :1 Par. vii, 20). THAHATH, fils d'Élada (I Par. vii, 20). THALASSARou THELASSAR Telassar, 0aE<y0Év, 0ee[i.à0. Rien de précis sur la position de Tha-lassar : nom d'une province assyrienne d'après les uns ; ville de la plaine de Mésopotamie d'après d'autres. B. du Bocage place Tha-lassar au N. de la Sittacène, à l'E. du Tigre (IV Rois, xix, 12; Is. xxxvii, 12). t THALASSE, vAXa<7<ra, ville située au S. de l'île de Crète. Saint Paul y aborda (Act. xxvii, 8). THALE. Tela'h, 0a).6Ec, descendant d'Éphraïm (I Par. vu, 25). THAMAR, Tamar, ©âuap, belle-fille de Juda, femme de Her et d'Onan et mère de Phares et de Zara (Grn. xxxviii, 6 et suiv.; Matth. i, I Par. n, 4). rnA M An. 0r)(iâp, fille de David et de Maacha ; elle fut déshonorée par son frère Amnon et vengée par Absalom, qui le tua (II Rois, TIIABOR xiii, 1; I Par. m, 9). THAMAR, fille d'Absalom; elle était d'une beauté extraordinaire (Il Rois, xiv, 27 ; III Rois, xv, 2). THAMAR, Oatfiàv, ville citée dans Êzéchiel (xlvii, 19 ; xlviii, 28; comme limite S.-E. de la Judée. Plusieurs auteurs l'assimilent à Asason-Thamar. Les ruines de Kurnûb se trouveraient sur l'ancien emplacement de cette ville. THAMNA, THAMNA S, THAM-NATHA, Timna, 0a{i.và, épouse d'Éliplias, fils d'Esaû ; elle était mère d'Amalec (Gen. xxxvi, 12). THAMNA, prince ou chef de l'Idumée (Gen. xxxvi, 40-43). THAMNA ou TAMNA, Timnah, 0a{jLvâ, ville de la tribu de Juda, sur la limite N. de ladite tribu. C'est probablement la même ville que Themna citée dans Josué xix, 43, et attribuée à la tribu de Dan ; on suppose que c'est aujourd'hui le village de Tibneh qui se trouverait à peu de distance de Aïn-Shems. THAMNA, ville située dans les montagnes de Juda (Jos. xv, 57). TllAMNA ou THAMNAS. Plusieurs auteurs assimilent cette ville à Thamna située dans la tribu de Juda et pensent que c'est la même ville (Gen. xxxviii, 12). THAMNA ou TIIAMNATHA, Timnatha, ©afjtvaxâ, ville appartenant aux Philistins ; c'est là que Samson se maria ; on peut l'assimiler à Thamna qui précède (Jug. xiv, 1, 2, 5). TIIAMNAN, Timna, 0a{ivà, la même ville, que Thamna citée dans Jos. xv, 10. THAMNATH - SARAA OU SARÉ, Timnath Sera!h, Oajjtap-/xpyj:, Oa^vaÔaTa/àpa, ville de la montagne d'Éphraïm, où Josué établit sa d«nioure, où il mourut et où il fut enseveli [Jos. xix, 50; xxi v, 30). TIIANACH ou THENACH. THANACH — 216 — THANACH ou THÉNACII ou TAANACH, Taenach, Zaxcty, Ba-Xâx. ©avaàx» Ba),à8, ancienne ville chananéenne ; elle dépendait du territoire de la tribu d'Issachar, mais elle fut assignée à la tribu de Manassé et donnée aux lévites (Jos. xir, 21 ; xvii, 11,21 ; xxi, 25 ; Jug. i, 27) ; elle était située près de Mageddo (Jug. v, 19). Banah, fils d'Ahilud, était gouverneur de cette ville (III Rois, iv, 12). Le petit village de Ta'annuk, au S.-O. de la plaine d'Esdrelon, se trouvait sur l'emplacement de l'ancienne ville de Thanach. THANAT11SELO, Taenath-Schilo, ville située sur la limite de la tribu d'Éphraïm. On peut peut-être la considérer et l'identifier avec Silo (Jos. xvi, G). THANEHUMETH, TaJi'hou-meth, 0avapià6, Oavaejjiéô, père de Saraïa (IV Rois, xxv, 23 ; Jér. xl, 8). THAPSA, Tiphsa'h, (-Uporà, ville de la tribu d'Éphraïm, d autres la placent dans la demi-tribu O. de Manassé près de Thersa ; elle fut prise par Manaliem (IV Rois, xv, 16). Quelques auteurs la confondent avec Thapsaque. THAPSAQUE, Tiphsa'h,®ep<rà, ville considérable sur la rive occidentale de l'Euphrate, ville frontière du royaume de Salomon iIV Rois, iv, 24). C'est une ville de Syrie dans la province de Chaly-bonitis. THARA, Thèresch, 0o$pa, un des gardes de la porte du palais du roi Assuérus (Esth. ii, 21 ; vi, 2; xii, 1). Il est appelé Tharès dans Esther (vi, 2). THARA A, Thaérea, 0apay, fils de Micha, descendant de Benjamin (I Par. viii, 35; ix, 41). THARACA, Tirhaka, Oapaxa, roi d'Éthiopie (Chus), secourut Ézéchias, qui était attaqué par Sennachérib (IV Rois, xix, 9 ; Is. xxxvn, 9). C'est le troisième roi de la 25e dynastie égyptienne. D'après Strabon, ce roi aurait poussé ses expéditions jusqu'aux colonnes d'Hercule, et devait avoir régné 18 ans. THANACH THARANA, Tirhena, 0apà{j., fils de Caleb et de Maacha (I Par. n, 48). r THARE, Téra'h, Oàpfia, fils de Nachor et père d'Abraham, de Na-clior et d'Aran (Gen. xi, 24-32, Jos. xxiv, 2 ; I Par. i, 26 ; Luc, m, 34). THARÉ, Tharali, TapàÔ, campement des Israélites dans le désert (Nomb. xxxiii, 27). THARELA, Tarala, ©ap^cx, ville de la tribu de Benjamin (Jos. xviii, 27). THABSÉE, 0pa<7aïo;, père d'Apollonius (II Mach. m, 5). On pense qu'il faut lire Thrasée. TIIARS1S. Voir Tarse. TllARSIS, Tarchich, 0àp<7£i;, fils de Javan (Gen. x, 4 ; I Par. i, 7). THARSIS, Tarschisch, 'Papt-ed-<raC, Benjamite, fils de Balan, descendant de Jadiliel (I Par. vu, 10). THARSIS, Tarschisch, un des. premiers officiers du roi Assuérus (Esth. i, 14). TIIARTAC, Tharthak, 0ap8àx, idole des Hévéens (IV Rois, xvii, 31). D'après les rabbins, elle au raiteu la figure d'un âne; Gésé-nius dit que Thartac signifie profonde obscurité. THARTAN, Tartane, 0»p8àv, un des généraux de Sargon (Sennachérib), roi d'Assyrie (IV Rois, xviii, 17 ; Is. xx, 1). THASI, 0ot(7<7i', ©ourse;, surnom de Simon Machabée, fils de Ma-thathias (I Mach. ii, 3). THATHANAI, Tatnaï, 0av8a-vat, intendant en chef des provinces situées à l'O. de l'Euphrate. contemporain de Darius Hystaspe et de Zorobabel (I Esd. v, 3, 6; vi, 6, 13) ; il s'opposa à la reconstruction du temple. THEBATH, Tibe'hath, Maxa-6é0, ville d'Adarézer, roi de Soba (I Part xviii, 8), ville de Syrie, dit B. du Bocage; elle est appelée Bété dans les Rois (II Jîois, vm, 8). THÈBES, Tebetz, 0y)6y);, 0a-fiaai, ville de la tribu de d'autres disent de Manassé située au N.-E. de Sicliem. Ce fut dans cette ville qu'Abimelech, qui était venu en faire le siège, périt la tète fracassée par un morceau de meule de moulin qui lui fut lancé par une femme (Jug. ix, 50; II Rois., xi, 21). — 217 TJ1EBES tiiebni, Tibni, ©a{ivi\ fils de Ginetli, disputa le trône d'Israël à Amri et ne put réussir dans ses projets ambitieux (III Rois, xvi, 21, 22). THÉCEL, Ttkel, 0£xeX, un des trois mots qui parurent à Baltlia-sar pendant un festin sacrilège ; ce qui signifie : il l'a pesé dans la balance (Dan. v, 25, 27). Voir Balthazar. THECUA ou THÉCUÉ, Tekôa, Oexoué, Osywé, ville de la tribu de Juaa, fortifiée par Roboam (II Par. xi, 6) ; elle était située au S. de Jérusalem, à six milles de Bethléem. Aujourd'hui, on aperçoit •tfur" le sommet d'une montagne les ruines de Tékoua, l'antique Tékoa (II Par. xx, 20 ; Jér. vi, 1). Cette ville fut fondée par Ashur ou Assur de la tribu de Juda (I Par. ïi, 24 ; II Rois, xiv, 2). THECUA, Tikvah, Oexoudv, père de Sellum, époux de la pro-phétesse Holda (IV Rois, xxir, 14). Il est appelé Thémath dans H Par. xxxiv, 22. THECUA, Tikva, Qtytùi, père de Jaasia (I Esd. x, 15)." THEGLATHPHALASAR, TU glath-Pilesser, ©aXYaÔqpeXXaffoép. (il est appelé Théglatphalnasar dans I Par. v, 26 et II Par. xxviii, 20. Roi d'Assyrie, successeur de Phul ; il est connu dans l'histoire profane sous le nom de Ninus le Jeune. Il secourut Achaz, roi de Juda, attaqué par Rasin, roi de Syrie, et par Phacée, roi d'Israël (IV Rois, xvi, 7 et suiv.), entra dans la Judée et ravagea tout le pays; il s'empara aussi d'Aion, de Janoé, de Cédés, d'A-zor, de la Galilée, de tout le pa^fc de Nephthali et en transporta tous Jes habitants en Assyrie (IV THEBNI Rois, xv, 29). Il régna 19 ans et eut pour successeur Salmanasar. TUEHEX,Ta'hane, TavdY,0aév, un descendant d'Ephraïm {Nomb. xxvi, 35). THELASSAR. Voir Thalassar. THELHARSA, Tel'Htirscha, 0e-).apyi<rà, lieu situé dans la Baby-lonie. Quelques auteurs la confondent avec Thalassar (I Esd. iï, 69 ; II Esd. vu, 61). THELMALA, TelMeldh, 0e).-fi.e)ix> situé probablement près du golfe Persique ; d'après B. du Bocage, Thelmala était un lieu situé sur les confins du désert de l'Arabie en Cheldée, non loin de l'embouchure du Tigre et de l'Euphrate (I Esd. n, 59). TI1EMA, Téma, Oatjjiàv, fils d'Ismaël (Gen. xxv, 15; I Par. i, 30). THEMA, Tama'h, 0Y](id, nom d'homme dont les descendants revinrent de Babylone en Judée (I Esd. ii, 53). THEMA, ville située dans l'Arabie, dans le voisinage du golfe Persique. D'après Seetzen, cette ville était située à quelques liéueS à l'E. de Heddije, qui se trouve sur la route des caravanes de la Mecque à Damas au bord occidental du Nesched. On suppose aussi que Thema correspondrait à la petite ville de Teyma en Syrie (Job. vt, 19 ; Jér. xxv, 23). THEMAN, Témane, ©aipiàv. fils d'Éliplias (Gen. xxxvi, 11; ï Par. ï, 36, 53), il était prince de l'Idumée. TIIEMAN, Thémœfte, ville située au bord de l'Idumée. EuSèbe la place dans l'Arabie Pétrée, à cinq milles de Pétra (Jér. xlix, 20; Am. ï, 12; I Par. ï, 45): TIIEMANI, Temoni\ 06a|xàvr fils d'Assur (I Par. iV, 6). TIfEMNA, voir ThamnA. THENAC, voir ThaïUC. theodas, osvsâç, certain faux prophète qui souleva le peuple, mais il pérît avec tous: ses Sectateurs (Act. v, 36). THEODOTIUS^ 0t6d<**;, utt des députés que Nicanor envoya à Judas Machabée pour traiter de la paix (II Mach. xiv, 19). — 218 THEODOTIUS THÉOPHILE, 0e6?iXo:, nom de celui auquel saint Luc dédia son Évangile et ses Actes des Apôtres (Luc, i, 3 ; Act. i, 1). TIIERSA, Tirtsa, 0ep<x«, une des filles de Salphaad (Nomb. xxvi, 33 ; xxvn, 1 ; xxxvi, 11 ; Jos. xvii, 3). THERSA, ancienne ville royale chananéenne, capitale du royaume d'Israël avant la fondation de Samarie ; elle était située dans la tribu d'Ephraïm, à l'E. de Sichem. Robinson assimile Thersa à Tellù-zah. Josué s'empara de cette ville {Jos. xii, 24). Jéroboam en fit sa résidence (III Rois, xiv, 17), ainsi que Baasa, roi d'Israël (III Rois, xv, 21, 33). Cette ville fut assié- ! gée par Amri (III Rois, xvi, 6, 8, 9, 15). Manahem, fils de Gadi, vint de Thersa pour attaquer Sel-lum, fils de Jabès (IV Rois, xv, 14, 16). TIIËSBE, Tischbite, ©edgemi;, patrie du prophète Élie (III Rois, xvii, 1 ; xxi, 17, 28 ; IV Rois, i, 3, 8 ; ix, 36). La position de ce lieu est bien incertaine; quelques auteurs placent Thesbé dans la tribu de Gad ou d'Ephraïm, d'autres dans celle de Manassé. D'après le texte des Septante, Thesbé serait situé dans la tribu de Nephthali (Tob. i, 2) ; on pense aussi que c'est peut-être la même ville «que Thèbes qui, d'après U. du Bocage, serait située dans la tribu O. de Manassé. THESSALONIQUE, 0e<y<yaXo-vixy), capitale de la Macédoine, se nommait primitivement Therma ; elle fut appelée Thessalonique en mémoire de la victoire que remporta Philippe, roi de Macédoine, sur les Thessaliens; d'autres commentateurs disent qu'elle a pris son nom de Thessalonique, fille de Philippe et épouse de Cassandre qui rebâtit cette ville ; cette ville était située sur le golfe Thermaïque ; elle se nomme, aujourd'hui Saloniki ou Selanik; sa population s'élève à 70,000 habitants. Saint Paul prêcha le christianisme aux Thessaloniciens et leur adressa deux épîtres ; la première se compose ae cinq chapitres et la deuxième de trois (Act. xvii, 1 et suiv.). THESSALONICIENS, 0s<j<7<x-Xovtxoi, habitants de Thessalonique (Act. xx, 4 ; xxvn, 2). TI1ILON, Thilone, 'Ivwv, un des fils de Simon, de la tribu de Juda (I Par. iv, 20). THKRAS, Tirasse, 0s£pa;f un fils de Japhet; la plupart des interprètes pensent retrouver les descendants de Thiras dans les Thraces (Gen. x, 2 ; I Par. i, 5). THIIUA, Tirya, Oipiâ, fils de Jaleléel (I Par. iv, 16). THOBADONIAS, Tobadiahou, TwêaSovtaç, lévite envoyé par Josaphat dans les villes de Juda pour instruire le peuple (II Par. xvii, 8). THOMAS, Tob, Taiêi'a;, lévite envoyé par Josaphat pour instruire le peuple (II Par. xvii, 8). THOCHEN,rocAëne,0oxxà.ville attribuée à la tribu de Siméon (I Par. iv, 32). THOGOBMA, Togarma, fils de Gomer ; les avis sont partagés sur le pays que ses descendants ont peuplé ; ils vinrent habiter, d'après la version la plus commune, le pays auN. de la Syrie, c'est-à-dire une partie de l'Arménie (Gen. x, 3 ; I Par. i, 6; Ezéch. xxvii, 14). TnOHU, Tô'hou, 0ox£, un des ancêtres de Samuel le prophète (I Rois, i, 1 ; I Par. vi, 34). TIIOLAj Tola, 0a>X<x, un des fils d'Issachar (Gen. xlvï, 13), chef de la famille des Tholaïtes (Nomb. xxvi, 23 ; I Par. vu, 1, 2). TIIOLA, 'lôlâ, juge d'Israël et successeur d'Abimelech (Jug. x, 1,2) ; il était fils de Phua. On dit qu'il fut enterré à Samir. THOLAD, voir Eltholad. TIIOLMAI, lïittlmax, THÉOPHILE — 219 — THOLMAI Xiti, 23), qui furent massacrés par Caleb (Jos. xv, 24 ; Jug. i, 10). THOLMAI, 0oX(xi, ftoXpat, fils d'Ammiud, roi de Gessur (II Rois, iii, 3 ; xiii, 37 ; I Par. m, 2). Il est appelé Tholomaî dans II Rois xiii, 37. THOMAS (Saint), ©wpia^ surnommé Didyme iSîSujjlo; jumeau), il aurait porté aussi le nom de Judas ; apôtre de J.-C. (Matth. x, 3; A/arc, iii, 18 ; Luc, vi, 15 ; Act. i, 13) ; il était Gali-léen. On prétend qu'il prêcha l'Évangile aux Parthes, ainsi que dans les Indes et l'Éthiopie; il mourut martyr, percé de coups de lance à Calamine ; son corps aurait été porté de là à Edesse. L'Eglise latine célèbre sa fête le 21 décembre, l'Église grecque le 3 juin. THOPHEL, Tophel, ToçoX, ville située à l'E. de l'Arabie, identifiée avec Wady-et-Tufileh qui se trouverait situé au S.-E. de la mer Rouge (Deut. i, 1). THOPO (l Mach. ix, 50), la même ville que Taphua de la tribu d'Éphraïm. T1IOSA, Titsite, 0o<rat, patrie de Jédihel et de Joha (I Par. xi, 45). On ignore la position de ce lieu. THOU, Tohi, 0o><x, 0oov, roi d'Émath ; il envoya des présents à David lorsqu'il apprit la victoire que ce dernier avait remportée sur Adarezer (II Rois, viii, 9, 10 ; I Par. xviii, 9). THRACE, épaxia, contrée située entre la mer Egée, le Pont-Euxin, le Strymon et le Danube: aujourd'hui la Bulgarie et la Rou-mélie (II Mach. xii, 35). THUBAL, Toubal, 0o6sX, fils de Japhet (Gen. x, 2; Ezéch. xxxii, 26; xxxix, l). C'est probablement les Tibaréniens qui représentent la race de Tliubal. Joseph fait venir les Ibériens ("16*1 peç) de Thubal. TIIYATIRE, ©vârsipa, ville de la Lydie, située sur le Lvcus, à 33 milles N. de Sardes et à douze heures de Manisa. Aujourd'hui elle se nomme Ak Hissar. On la nommait aussi Pélopie et Euip-pia (Apoc. i, 11 ; ii, 18, 24; Act. xvi, 14). THOLMAI TIBÈRE, Tiêipio;, second empereur romain successeur d'Auguste, fils de Tibère Néron et de Livie (Luc, m, l). TIBÉRIADE, Tiéspià:, ville de la Galilée, située sur le bord du lac de Génézareth qui en porte le nom (Jean, vi, 1) ; cette ville fut fondée par Hérode Antipas et appelée Tibériade en l'honneur de l'empereur Tibère. Aujourd'hui elle se nomme Tabarieh et n'a plus qu'une population de 2,00) âmes. TIBÉRIADE (mer ou lac de), voir Génésareth. TICHON, Hatser-Tichon (cour intérieure). Selon B. du Bocage c'était un lieu situé au S.-E. de la Syrie sur les frontières de l'Au-ranitide (Ezéch. xlvii, 16). TIGRE, Hidekel, Ti'ypi;. un des principaux fleuves de l'Asie occidentale, a ses sources dans le côté S. de cette partie de la chaîne du Taurus qu'on appelle Niphate en Arménie ; d'après des indications plus récentes, ses sources commenceraient entre le Masius (Dschebel) et les extrémités occidentales des monts Gor-dyènes; il coule au S.-E. d'abord à travers l'étroite vallée qui s'étend entre le mont Masius et le prolongement du mont Niphate, puis à travers la grande plaine qui est bornée à l'E. par la chaîne nommée ci-dessus, jusqu'à ce qu'il se jette dans le golfe Persi-que, après avoir reçu l'Euphrate de l'O. Près de Kut-eï-Amarah,au S. de Bagdad, commence le remarquable changement de niveau des deux fleuves jumeaux ; à Kor-na ou Kourna les deux fleuves se rejoignent, la magnifique nappe d'eau qui en résulte se nomme le Chat-el-Arab (Gen. ii, 14 ; Nah. ii, 6 ; Dan. x, 4 ; Tob. vi, 1 ; Jud. i, 6 -, E xii. xxiv, 35). — 220 TIGRE TIMÉE, Tifiaîo;, père d'un aveugle qui fut guéri par Jésus-Christ {Marc, x, 46). TIMON, Tîfuov, un des sept diacres qui furent choisis par les Apôtres (Act. vi, 5;. On dit quil fut évêque de Bostres en Arabie ; il mourut martyr, jeté au feu, et en étant sorti miraculeusement, il fut attaché à une croix. TIMOTHÉE, TtuoGeo:, nom de deux généraux d'Àntiochus Epi-phane, qui furent vaincus par Judas Machabée, l'un d'eux fut tué à Gazara (I Mach. v, f», 7, II, 12et suiv.; II Mach. x, 24, 32-37). TIMOTHEE, disciple de saint Paul, né à Lystre (Act. xvi, 1), fils d'un païen et d'une Juive nommée Eunice (II Tim. i, ô) ; il fut un des coopérateurs les plus ardents et les plus aimés de l'Apôtre. Timothée fut évôque d'E-phèse,il fut lapidé et tué lorsqu'il voulut s'opposer aux cérémonies idolâtres des Ephésiens ; sa fête est célébrée par les Grecs le 22 et par les Latins le 24 janvier (Act. xvi, 1 ; xvii, 14; xviii, 5 ; xix, 21 ; xx, 4 ; Tim. i, 3 ; IC'or. iv, 17 ; xvi, 10 ; Phil. n, 24 ; Héb. xm, 23). TITANS, Tixâve; , nom de géants, fils du Ciel et de la Terre, ils étaient douze, six fils et six filles, savoir: Oceanus,Cœus, Crius, Hvpérion, Japetus, Cronus, Thia, Rhéa, Thémis, Mnémosyné, Phœ-bé et Téthys ; ce nom de Titans n'est cité qu'une fois dans l'Ecriture dans un des passages du livre de Judith (xvi, 8). TITE, Ttxoç, disciple de saint Paul, l'accompagna au concile de Jérusalem ; de là il se rendit à Corinthe, puis à Troade, il rejoignit l'Apôtre en Macédoine. Saint Paul lui confia la direction de l'Eglise de Crète ; il lui adresse une épî-tre pour le prier de le venir trouver à Nicopole en Macédoine ;dans cette épître il lui donne différents conseils, et entre autres il l'exhorte à prendre beaucoup d'autorité survies Crétois. On dit que TIMÉE Tite mourut en Crète, dans un âge fort avancé, et qu'il fut inhumé à Gortyne (Tite, i, 4 ; Gai. n, 3 ; II Cor. xii, 18). TITE, surnommé le Juste, natif de Corinthe ; c'est chez lui que logea saint Paul lorsqu'il vint à Corinthe (Act. xviii, 7). TOB, Tob, Tu>ê, contrée située sur les confins du désert et des pays de Galaad ; c'est là que Jeph-té, chassé par ses frères, se re-'tira (Jug. xi, 3) ; c'est le même pays qui est appelé Tubin dans l-Maçh. v, 13. TOBIAS, Tof>adiahou, Twêîar, lévite sous le règne de Josaphat (II Par. xvii, 8). TOBIE, Tobiah, To>6ia;. ses descendants revinrent de Babylone en Judée avec Zorobabel(1 Esd. ii, 60 ; II Esd. vu, u2). TOBIE, Tobin, un député des captifs qui étaient restés à Babylone (Zach. vi, 10). TOBIE, père d'IIircan ou plutôt aïeul d'Hircan (II Mach. m, 11). TOBIE, Ammonite, vassal d'Ar-taxerxès, un de ceux qui s'opposèrent à la reconstruction du temple (II Esd. ii, 10; vi, 1, 12, 14). TOBIE, un lévite, chef de famille (I Esd. ii, 60 ; Il Esd. vu, 62). TOBIl<:, fils de Tobiel. il était de la tribu de Nephthali et de la ville de Tlrisbé, avait épousé Anne dont il eut un fils nommé Tobie. Sons le règne de Salma-nasar, roi d'Assyrie, il fut emmené captif à Ninive ; sous Sennachérib il faillit perdre la vie ; Dieu pour l'éprouver le rendit aveugle et le priva de tous ses biens ; il recouvra la vue par l'entremise de l'ange Raphaël. Son fils Tobie avait épousé Sara, fille de Raguçl. Tobie mourut fort âgé, son fils quitta Ninive et se retira à Ecba-tane où il mourut à l'âge de 99 ans (Tob. i-xiv). Le livre de Tobje se compose de quatorze chapitres. T0P11ET — 221 ~ 9ê6 (Génésius traduit ce nom par « lieu pour brûler »). On suppose que c'était un lieu situé dans la vallée d'Ennon (IV Rois, xxiii, 10) ; on y entretenait toujours du feu pour brûler les immondices qui provenaient de Jérusalem, on y jetait aussi les cendres et les débris des statues des faux dieux ; d'autres auteurs pensent qu'on y faisait des sacrifices aux faux dieux et surtout à Moloch (Jér. vii, 31, 32 ; xix, 6, 13, 14 ; Is. xxx, 33). TRACONITE ou TRACHONI- TE, Tpay/ovÎTir, contrée située sur les confins de la Syrie, bornée au S. par l'Iturée et la Gaulonitide ; Philippe, frère d'Hérode Antipas, en était tétrarque (Luc, i, 1). Les Grecs la nomment le pays d'Ar-gob. On peut encore la désigner ainsi : district N. de la Palestine au delà du Jourdain, situé entre l'Anti-Liban et les montagnes de l'Arabie et borné au N. par le territoire de Damas, à l'E. par l'Au-ranitide, au S. par l'Iturée et à l'O. par la Gaulonitide. TRIPOLI, TptrcoXic, ville de la Phénicie, fonaée par des colons sortis de trois villes, Sidon, Tyr et Arad ; située au N. de Sidon au pied du Liban. Démétrius, fils de Séleucus, y aborda (II Mach. xiv, 1). Aujourd'hui elle se nommeTa-raboulous et est arrosée par la rivière Kadissât, sa population est de 13,000 âmes. TROADE, Tpwa:, ville de la Mysie, au bord de l'Hellespont, au S. de l'ancienne ville de Troie. Saint Paul s'y rendit à plusieurs reprises (Act. xvi, 8,11) pour prêcher l'Evangile (Act. xx, 5, 6 ; II Tim. iv, 13). Aujourd'hui la ville moderne se nomme Estri-Stam-boul. TROGLODYTES , Souchime, TpcoyXoSvTai (peuple vivant dans les cavernes). Les Troglodytes habitaient les côtes orientales du golfe Persique, il s'en trouvait aussi sur la côte occidentale du golfe Arabique en Ethiopie. ^ TlRACONITE TROPHIME, Tp6»iuo;, disciple de saint Paul, natif d'Ephèfce, il accompagna l'apôtre à Jérusalem. On dit qu'il fut évêque d'Arles (Act. xx, 4; xxi, 29; II Tim. i v, 20). TRYPHEXE et TRYPHOSE, Tpu^aiva et Tpuçâ><roc, deux femmes chrétiennes de Rome saluées par saint Paul (Rom. xvi, 12). Le martyrologe romain marque leur fête le 10 novembre. TRYPHON, Tpvçwv, usurpateur du trône de Syrie, son véritable nom était Diodote ; il fit mourir Antiochus VI, fils d'A^ lexandre Balès et s'empara du trône qu'il ne garda que trois ans ; abandonné par Simon Machabée, il se retira à Dora, puis à Apa-mée où il fut fait prisonnier et mis à mort (I Mach. xi-xv). TUBALCAIN, Toubal-Cain, à OoêsX, fils de Lamech et de Sella ; c'était un habile ouvrier dans l'art de forger le fer et l'airain (Gen. iv, 22). TUBIANÉENS, TovêiyWot, habitants ou peuples de la contrée de Tob ou Tubin II Mach. xii, 17). TUBIN, voir Tob. TYCIIIQUE, Tu'/ixoc, disciple de saint Paul, naquit en Asie Mineure (Act. xx, 4), fut porteur des épltres aux Ephésiens et aux Co-lossiens. vi, 21, 22 ; CoL iv, 7, 8 ; Tit m, 12 ; Tim. iv, 12). On dit qu'il fut évêque de Colo-phon en Ionie, d'autres disent de Ghalcédoine. Il mourut à Paphos, TYR, Tsor, Tvpoç. ville de la Phénicie, située au S. de Sidôn (Jos. xix, 29 ; II Rois, xxiv, 7 ; Is. xxiii, 1 ; Ezéch. xxvi, 15 ; xxvii, 2). Aujourd'hui elle se nomme Sour. Son premier emplacement ne porte plus qse le nom de Palœ-Tyr, ancienne Tyr. Ce ne fut qu'après un siège de onze ans que Nabuchodonosor put la soumettre ; Alexandre le Grand ne s'en empara qu'après un siège de sept mois, la ville fut pour ainsi dire détruite et ses habitants massacrés ; elle se releva cependant de ses ruines ; au iv* siècle elle recouvra une partie de son ancienne splendeur ; en 63fi, elle tomba sous la domination des Sarrasins ; en 1291 elle succomba sous les armes des Musulmans ; en 1766 elle tomba aux mains des Métoualis, et depuis ce temps sa décadence s'est accrue tous les jours; les sables ont recouvert à peu près son port. TYR — 222 — TYRAN TYRAN, Tûpawo:. nom d'homme, habitant d'Éphèse dans la salle d'école duquel saint Paul enseignait l'Évangile (Art. xix,9). TY RIENS, Tvpioi, habitants de Tyr (Act. xii, 20). UÏUEL — 223 — U UBIL, Obil, OOéCaç, Ismaélite, gardien des chameaux de David (I Par. xxvii, 30). ULAI ouEULÉE, Ott/at, OOêaX, rivière de la Susiane qui prend sa source dans la Médie, passe à l'E. de Suse et tombe à l'entrée du golfe Persique. Quelques géographes font tomber l'Ulai dans le Choaspes (Kerkhah) un des affluents du Tigre, et même le confondent avec ce dernier (Dan. viii, 2, 16). ULAM, Oulame, OO.àjA, descendant de Galaad, et père de Ba-dan (I Par. vu, 16). IILA M, AiXàfi, fils aîné d'Esec, descendant de la famille de Satil (I Par. vm, 39, 40). UR, Our, Xwpa (Kasdim), patrie d'Abraham (Gen. xi, 28, 31 ; xv, 7 ; II Esd. ix, 7). Ur veut dire, la ville des Chaldéens ; c'est une ville, et non un pays, située en Ghaldée ; lorsque l'on descend le cours de l'Euphrate à peu près à moitié distance entre Babylone et l'embouchure du fleuve dans le golfe Persique, on remarque à l'O. sur une légère élévation un monceau de ruines ; c'est ce qui reste de l'ancienne ville des Chaldéens. Aujourd'hui on l'appelle Mugheir, Omgheir, la ville de l'Asphalte, parce qu'on y rencontre à chaque pas de vieux débris de briques, couverts de bitume. Le roi et le fondateur d'Ur fut Uruk, qui avait régné à Ur avant la naissance d'Abraham. VRAI, /r», OOpt, un des fils de Béla (I Par. vu, 7). URBAIN, Oopêavo;, compagnon de saint Paul. Selon les Grecs, il serait devenu évêque de Macédoine (Rom. xvi, 9). URI, Ouri, OOpeia;, père de Béséléel (Exod. xxxi, 2 ; xxxv, 30 ; xxxvii, 22 ; I Par. ii, 20 ; II Par. i, 5), il était de la tribu de Juda. URI, 'A8at, père de Gaber (III Rois, iv, 19). URI, ?Q8ou6, lévite, un de ceux ui avaient épousé des femmes trangères (Esd. x, 24ï. URIE, Ouria, OùpCa;, Héthéen, époux de Bethsabée, et un des braves de l'armée de David ; ce dernier voulant séduire Bethsabée exposa Urie pour s'en débarrasser à l'endroit le plus dangereux du siège ; en cfTet il succomba et David épousa Bethsabée dont il eut Salomon (I Par. xi, 41 ; II Rois, xxiii, 39). URIE, grand prêtre du temps d'Achaz, roi de Juda ; il fit faire un autel dont Achaz lui avait envoyé un modèle de Damas (IV Rois, xvi, 10-16 ; Is. vm, URIE, Ouriahou, fils de Séméi de Cariathiarim, contemporain du roi de Juda Joachim qui, ayant entendu ses prophéties, le fit poursuivre jusqu'en Egypte ; on le ramena au roi qui le fit tuer d'un coup d'épée (Jér. xxvi, 20, 23\ URIE, prêtre de la famille d'Accus (I Esd. vin, 33 ; II Esd. m, 4, 21). URIEL, Ouriel, OOpwj)., lévite, descendant de Caath, il était &1& , TYiatfk ^ P w .ti^y» ^
URIEL, père de Maacha, il était de Gabaa (II Par. xiii, 2). US, voir Hus. UTHAI, Outaï, OGôaf, un des VAGAO, Baytoa;, un des officiers d'Holopherne ; c'est lui qui introduisit Judith dans latente de son maître (Jud. xii, 10, 12 ; xiii, l ; xiv, 13). Ce nom n'est pas un nom propre, mais bien le nom commun des eunuques chez lés Perses. VANIA, Vania, Oùouavia, un descendant de Bani (I Esd. x, ùQ). VAPHSI, Vaphsi, laêt, père de Nahabi (Nomb. xiii, 15). VASSÉNI, Vasc/mi, lavt, fils aîné de Samuel d'après le texte des Pàralipomènes (I Par. vi, 2s), mais dans le passage des Rois UR1EL descendants de Bégui qui revinrent de la captivité avec Esd ras (I Esd. viii, 14). UZAL, voir Huzal. (I Rois, viii, 2), le nom du fils aîné de Samuel est Joël. Vasséni en hébreu signifie le second, de là la corruption du texte dans les Paralipomènes. VASTIII, Vaschti, 'Aotîv, épouse d'Assuérus, qu'il répudia et prit Esther pour femme (Esth. i, 9 et suiv.). Cette reine fut disgraciée, parce qu'elle avait refusé de se montrer aux gentilshommes de la cour de son époux, qui voulait leur faire admirer sa beauté. VEL, Ouel, Où7)>., descendant de Bani (I Esd x, 34). VIERGE (sainte), voir Marie. ZÀBDIEL — 224 — z , règne de Josaphat (II Par. xxii, 81. ZABADIAS, fils d'Ismaël, ch?f i de la maison de Juda, sous le rè-[ gne de Josaphat (II Par. xix, 11). ZABADIENS, ZaêeôaToi, tribu i arabe qui fut attaquée et vaincue i par Jonathas Machabée (I Mach. xii. 31). Josèphe les appelle Naba-i théens. B. du Bocage dit que les Zabadiens habitaient à l'E. du i pays de Galaad, et d'après certains auteurs le village de Zeb-i dàni et ses environs seraient peut-être un restant de l'ancienne tribu arabe. ZABBAI, Zabbaï, Za6ov, descendant de Bébaï (I Esd. x, 28). ZABDI, Zabdi, Zajxêp(, fils de Zaré (Jos. vii, 1, 17, 18). ZABDI, Zaêoc, Benjamite, un des fils de Séméi (I Par. viii, 19). ZABDIAS, Zabdi, Za6ôî, intendant des celliers de vin du roi David (I Par. vin, 19). ZABDIEL, Zabdiel, ZaéSi^)., i fils de Jesboam (I Par. xxviiy 2J. ZABAD, Zabad, Zaês'8, Zaês'x, un fils de Nathan (I Par. ii, 36, 37). ZABAD, fils d'Oholi, un des braves de l'armée de David (I Par. xi, 41). ZABAD, fils de Semmaath, un ,les meurtriers du roi de Juda Joas (II Par. xxiv, 26). ZABAD, descendant de Zethua (I Esd. x, 27). ZABAD, descendant d'Hasom (I Esd. x, 33). ZABAD, descendant de Nébo (I Esd. x, 43). ZABADIA, Zebaiia, Za6aota, Benjamite, descendant de Béria (I Par. viii, 15). ZABADIA, un des fils d'El-phaal (I Par. viii, 17). ZABADIA. fils de Jéroham de Gédor, un de ceux qui vinrent trouver David à Siceleg (I Par. xii/ 7). ZABADIA ou ZABADIA S, fils de Meseleinia (I Par. xxvi, 2). ZABADIA .Zaêdia;, lévite sous le zabdiel — ZABDIEL, Botôir{k, prêtre, et an des grands et des puissants d'Israël (II Esd. xi, 14). ZABDIEL, prince arabe, qui fit couper la tête à Alexandre Balès, roi de Syrie, et l'envoya à Ptolé-mée Philométor, roi d'Egypte (I Mach. xi, 17). ZABINA, Zebina, Zeêevvà;, descendant de Nébo (I Esd. xi, 43). ZABUD, Zaboud, ZxêoM, fils de Nathan (III Rois, iv, 5), prêtre et favori du roi Salomon. ZABULON, Zebulone, Zaêov->cov, fils de Jacob et de Lia (Gen. xxx, 20 ; xxxv, 23 ; xlvï, 14 ; I Par. ii, 1) ; il eut pour fils, Sared, Elon et Jahélel, dont les descendants formèrent une des douze tribus d'Israël appelée tribu de Zabulon (Nomb. i, 31; n, 8; xxvi, 2(î). ZABULON (tribu de). Cette tribu était située au N. de la Palestine dans la Galilée inférieure au S. des tribus d'Aser et de Nephthali et au N. de celle d'Issachar et s'étendait de la mer Méditerranée au lac de Tibériade (Jos. xix, 10; xxvii, 34 ; Gen. xlix, 13). Cette tribu eut à lutter contre les Madia nites sous Gédéon (Jug. vi, 35). ZACHAI, Zakai, ZaxxoO, nom d'homme dont les descendants revinrent de Babylone avec Zoroba-bel (I Esd. n,9; II E*d. vu, 14). ZACHAI, Zaccai, Zaêo;, père de Baruch (II Esd. m, 20). ZACHARIE ou ZACHARIAS, ZechariahoUy Zachariah, Zaya-piaç, roi d'Israël, fils et successeur de Jéroboam II ; il fit le mal devant le Seigneur comme avait fait son père, ne régna que six mois (IV Rois, xv, 9), il fut tué par Sellum, fils de Jabès, qui régna à sa place. ZACHARIE, père d'Abi qui était mère d'Ezéchias (IV Rois, xviii, 2 ; II Par. xxix, I). ZACHARIE, un des portiers du temple (I Par. ix, 21) et fils de Mossollamia. ZACHARIE, un des fils de Jé-hiel (I Par. ix, 37). Il est appelé Zacher dans I Par. viii, 31. 225 — ZACHARIE ZACHARIE, lévite et chantre sous le règne de David, peut-être le même que le fils de Messele-mia (I Par. xv, 20). ZACHARIE, un des premiers seigneurs de la cour de Josaphat. et un de ceux qui furent envoyés pour instruire le peuple (II Par. xvii, 7). ZACHARIE, fils de Joîada grand prêtre, fut lapidé par l'ordre de Joas, roi de Juda (II Par. xxiv, 20). ZACHARIE, lévite sous le règne de Josias, charg^de surveiller les travaux du temple (II Par. xxxi v, 12). ZACHARIE, un des descendants de Pharos (I Esd. viii, 3). ZACHARIE, fils de Bébaï (I Esd. viii, 11), un de ceux, qui furent envoyés par Esdras à Eddo et chargés de ramener des ministres du temple. ZACHARIE. un des descendants d'Elam (I Esd. x, 26). ZACHARIE, fils d'Amarias (II Esd. xi, 4). ZACHARIE, descendant de Pharès (II Esd. xi, 5). ZACHARIE, prêtre, fils de Pheshur (II Esd. xi, 12). ZACHARIE, représentant de la famille sacerdotale d'Adaïa (II Esd. xii, 16). ZACHARIE, fils de Jonathan, il était prêtre (II Esd. xii, 34, 40). ZACHARIE, un chef de la tribu de Ruben (I Par. v, 7). ZACHARIE, prêtre et un de ceux qui sonnaient de la trompette devant l'arche (I Par. xv, 24). ZACHARIE, fils de Jésia (I Par. xxiv, 25). ZACHARIE, fils d'Hosa, descendant de Mérari(I Par. xxvi, 11). ZACHARIE, fils de Jaddo, il était de la tribu de Manassé (I Par. xxvii, 12). ZACHARIE, fils de Bananias, lévite sous le règne de Josaphat (II Par. xx, 14). ZACHARIE, fils de Josaphat (II Par. xxi, 2). ZACHARIE, prophète sous le règne d'Osl^a» (JV P or » ZACHARIE, descendant d'A-saph (II Par. xxix, 13). . ZACHARIE, un des premiers ministres du temple, sous le règne de Josias (II Par. xxxv, 8). ZACHARIE, fils de Barachie (Is. viii, 2). ZACHARIE, le onzième des douze petits prophètes, fils de Barachie, petit-fils d'Addo, il était de la race sacerdotale, et appartenait à une des familles les plus considérées de Juda, il obtint une mission prtphétiquesous le règne de Darius fils d'Hystaspe. Le livre de Zacharie est composé de quatorze chapitres (Zach. i-xiv). ZACHARIE, prêtre de la. famille sacerdotale d'Abia et père de saint Jean-Baptiste ( Luc,Ji, 5 et s.). ZACHÉE, Zocx^otio;, un de ceux <iui furent chargés par Judas Machabée de poursuivre ceux qui s'étaient retirés dans deux tours à la suite de la bataille gagnée contre Timothée (II Mach. x, 19). ZACHÉE, chef des publicains, chez lequel logea Jésus-Christ (Luc, xix, 1 et suiv.). ZACHER, voir Zacharie. ZACHUR, Zahour, Zaxyoup, descendant de Siméon, fils de Masma (I Par. iv, 26). ZACHUR, lévite de la famille de Mérari (I Par. xxiv, 27). ZACHUR, fils d'Asaph (I Par. xxv, 2, 10; II Esd. xii, 35). ZACHUR, fils d'Amri (II Esd. iii, 2). ZACHUR, lévite, un de ceux qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 12). ZACHUR. fils de Mathanias (II Esd. xiii, 13). ZAMBIlI. Zimri, Z*j*(5p?, fils de Salu, chef de la tribu de Siméon, il fut tué par Phinées pour être entré dans la tente d'une fille ma-dianite appeléeCozbi (Nomb. xxv, 14). ZAMBRI, officier d'Ela,roi d'Israël, se révolta contre son maître et le tua pour régner à sa place; mais il ne régna que sept jours, ce fut Amri, général de l'armée d'Israël, qui monta sur le trône. Zambri, voyant Thersa assiégée et sur le point de se rendre, fit mettre le feu au palais et se jeta dans les flammes (III Bois, xvi, 9 et s.). ZACHARIE ZAMBRI, nom d'un pays dont les rois sont cités comme devant éprouver le môme sort que ceux d'Elam et des Mèdes (Jér. xxv, 25). Rien de certain sur la position de ce pays ; certains auteurs la placent dans l'Arabie Heureuse ; d'autres supposent que c'était un pays peuplé par les descendants de Zamrain, fils d'Abraham et de Cétura. ZAMIRA. Zemira, Zejjitpà, fils de Béchor, de la tribu de Benjamin (I Par. vii, 8). ZAMMA, Zima% ZappuxO, lévite descendant de Gerson, fils de Ja-hath (I Par. vi, 20). ZAMRAM, Zimrame, ZotiSpav, Zsti6pà(A, fils d'Abraham et de Cétura (Gen. xxv, 2). ZAMRI, Zimri, Zajx6i, fils de Zaré ou Zara (l Par. ii, 6). ZAMRI, fils de Joada et descendant de Saûl (I Par. viii, 36 ; ix, 42.) ZANOE, Zanoa'h, Tàvas Zavù>, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 34). Quelques auteurs assimilent Zanoe à Zâniâ. Une autre ville du même nom située dans la montagne de Juda (Jos. xv, 56) et à dix milles S. d'Hébron; ZARA ou ZARÉ, Zera'h. Zxpf, fils de Rahuel et petit-fils d'Esaû (Gen. xxxvi, 13, 17). ZARA, fils de Juda et de Tha-mar (Gen. xxxvm, 30; I Par. n, 6^, il eut cinq fils Ethan, Zamri, Eman, Chalchal et Dara. ZARA, fils de Siméon (I Par. iv, 24), chef de la famille des Zaréi-tes (Nomb. xxvi, 13). Il est appelé Sohar dans la Genèse (xlvi, 10). Voir Sohar. ZARA, roi d'Étliiopie (II Par. xiv, 9), fut vaincu près de Maréza. Zara est Osorchin,deuxième roi de la 22e dynastie des Pharaons. ZARA, un descendant de Gerson, fils d'Addo (I Par. vi, 21, 41). ZARAIAS, Zera'h, Zapata, fils ZARAIAS — 226 — du grand prêtre Ozi (I Par. vi, 6). ZARÉ, Zera'h, descendant d'A-chan, de latribu deJuda(Jos.vii,l). ZARE», Zered, Zapsô, Zapér, vallée séparant le pays de Moab de l'Idumée (Deut. n, 13 ; Nomb. xxi, 12) ; quelques auteurs l'assimilent au Wadv-el Ahsy; B. du Bocage dit que c est un torrent qui se jette dans la mer Morte. On suppose aussi que Zared correspond à Di-bongad. ZAREHE, Zera'hia, Zapafa, père d'Elionéai (I Esd. viii, 4). ZARÈS, Zéresch, Zcotfàpa, épouse d'Aman, donna le conseil à son mari de faire périr Mardocliée (Esth. v, 10, 14 ; vi, 13). ZATHAN, Zethane, ZriOàv, Ze-06fj., fils de Léedan ou Lédan, il est appelé Zéthan dans I Par. xxiii 8 ; dans le passage des Para lipomènes I Par. xxvi, 22, il est cité comme fils de Jéhieli. ZAVAN, Zâvane. fils d'Eser qui était fils de Séir (Gen. xxxvi, 27 ; I Par. i. 42). ZEB, Zecb, Zrt6, prince des Ma-dianites, il fut poursuivi par les Ephraïmites qui lui tranchèrent la tête, et la portèrent à Gédéon (Jug. vu, 25 ; viii, 3). ZEBEDEE, Zahdi, Zzw'u fils d'Asaph, musicien du temple (II Esd. xi, 17). Il est appelé Zéchur dans II Esa. xii, 35. ZEBEDEE, ZsêeSaîo;, père des apôtres saint Jacques et saint Jean (Matth. iv, 21) et époux de Salo-mé (Matth. xxvii, 56; Marc,xv, 40). ZEBEDIA, Zebadia, Za6a8£ar, fils de Michael, descendant de Sa-phatia (I Esd. viii, 8). ZÉBEDIA, ZeêSta, prêtre descendant d'Emmer (I Esd. x, 20). ZEBEE, Zeba'h, Zeêeé, prince des Madianites, qui fut tué par Gédéon (Jug. viii, 5-21). ZEBIDA, Zebouda, leXSàç. fille dePhadaïa, et mère de Joakim, roi de Juda (IV Rois, xxûi, 36). ZEBUL, Zeboul, ZsêovX, officier d'Abimelec, l'avertit de la révolte que Gaal fils d'Obed avait fomentée, ce qui permit à Abimelec de surprendre Gaal et de le vaincre (Jug. ix, 28-41). ZARÉ ZECHRI, Zichri, ZegpeC, fils d'Isaar (Exod. vi, 21). ZECHRI, ZsxpC, homme très-influent de la triDu d'Ephraïm (U Par. xxviii, 7), tua Maasias, fils du roi Achaz, Ezrica,intendant du palais, et Elcana. ZECHRI, Benjamite, fils de Sé-méi (I Par. viii, 19). ZECHRI, Benjamite, fils deSé-sac (I Par. viii, 23). ZECIIRI, fils de Jéroham (I Par. viii, 27). ZECHRI, fils d'Asaph (I Pai\ ix, 15). ZECHRI, fils de Joram (I Par. xxvi, 25). ZECHRI, père d'Eliézer (I Par xxvii, 16). ZECHRI, père d'Amasias (II Par. xvii, 16). ZECHRI, père d'Élisaphat (II Par. xxiii, 1). ZECHRI, père de Joël (II Esd. ZECHRI, prêtre et chef de la famille sacerdotale d'Abia (U Esd. ZECHUR (I Par. ix, 15). ZECHUR, Zachour, Za/oup. Rubénite,père de Sammua(iVomo. ZELPHA, Zilpa, ZeXçà, servante de Lia et femme du second rang de Jacob, elle eut pour fils Gad et Aser (Gen. xxix, 24; xxx, 91-3 ; xxxv, 6 ; xxxvii, 2 ; xlvi, 18). ZEMMA (II Par. xxix, 12). Voir Zamma. ZEN AS, Z r,va:, docteur de la loi, disciple de saint Paul. On dit qu'il fut évêque de Diospolis( lit. ni, 13). ZEPHRONA, Ziphrone, Aeypia-va, ville du N. de la Palestine, dans la tribu de Nephthali, dit B. du Bocage (Nomb. xxxiv, 9) ; elle serait située au S.-E. d'Emath, peu éloignée de Palmvre. Ce serait peut-être aujourd'hui le village de Zifrîm au N.-E. de Damas. ZÉTHAN, Zethane, Zatôav, fils de Balan (I Par. vu, 10\. ZÉTHAN — 227 — ZETHAR, Zéthar, 'A6«TaÇàç, un des officiers d'Assuérus (Esth. i, 10). ZÉTHU, Zattou, Zaôouioc, un des chefs du peuple qui signèrent l'acte d'alliance (II Esd. x, 14). ZÉTHUA, Zatou, nom d'un homme dont les enfants revinrent de Babylone avec Zorobabel (I Esd. ii, 8; Il Esd. vu, 13). ZIE, Zia, Zovs, fils d'Abihaîl, il était de la tribu de Gad ( I Par. v, 13). ZIPII, Ziph, Zî6, fils de Jalé-léel (I Par. iv, 16). ZIPH, Zif, Maivâ(x, ville de la tribu de Juda (Jos. xv, 24). ZIPH. ville située dans les montagnes de Juda (Jos. xv, 53) ; David fuyant la persécution de Saiil se réfugia dans cette ville (I Rois, xxiii, 14, 15, 24 ; xxvi, 2). Elle fut fortifiée par Roboam (II Par. xi, 8). (En quittant Hébron on se dirige au S.-S.-E. en suivant le Wadi-el-Khalil, jusqu'au moment où il tourne à l'O. On gagne alors sur une colline au S.-E. les ruines de Ziph) (Isambert). ZIPH A, Zipha, Zs?à, un des fils de Jaléléel (I Par. iv, 16). ZIZA, Zaza. 'OÇàa, un des fils de Jonathan (IP/rr.'ii, 33). ZIZA, Ziza, ZovÇà, fils de Se-phéi (I Par. iv, 37). ZIZA, Zy)Çà, fils de Roboam et de Maacha (II Par. xi, 20). ZIZA, ZiÇa, lévite, fils de Séméi (I Par. xxiii, 11) ZOIIELETII, Zo'heleth, AIÔtjtoO ZwsXeQet ; la pierre de Zoheleth se trouvait près de la fontaine de Rogel (aujourd'hui puits de Job [Bir-Eyoub]). Les rochers qui dominent la vallée et qui se trouvent près de la fontaine de Rogel, répondent, selon Schultz, à la pierre de Zoheleth. C'est sur cette pierre qu'Adonias, qui aspirait à la couronne de David, son père, offrit un festin à tous ses frères (III Rois, i, 9). ZÉTHAR ZOHETH, Zo'heth, Zwàv, fils de Jési (I Par. iv, 20). ZOMZOMMIM , Zanzoumime, ZoyofiipLsiv, géants qui appartenaient comme les Enacites, à cette race qui demeurait à l'E. de la Palestine entre l'Arnon et le Jaboc. Ils furent exterminés par les Ammonites (Deut. ii, 20, 21). Quelques auteurs les confondent avec lesZuzim ou les Zuzites (Ge?i. xiv, 5). ZOOM, Zahame, Zaap, fils de Roboam etd'Abihaïl (IIPar.xi,l9). ZOROBABEL, Zeroubabel, Zo-poêàêeX, fils de Salathiel (I Esd. m, 2; II Esd. xii, 1 ; Ag. i, 1 ; Matth. i, 12) : le livre des Parali-pomènes (I Par. m, 19), le nomme fils de Phadaïa ; il était chef de la tribu de Juda; c'est à lui que Cyrus rendit les vases du temple ; il ramena la première colonie juive de l'exil, de Ba--bylone à Jérusalem (I Esd. i, 2;. C'est sous sa direction que fut commencée la construction du temple (I Esd. i, 3, 5). D'après un des passages des Paralipomè-nes (I Par. m, 19) il aurait eu sept fils et une fille, savoir : Mo-sollam, Hanania, Salomith, leur sœur, Hasabon, Obol, Barachias Hosadian, Josabhesed. Saint Mathieu (i, 13,) lui donne pour fils Abiud, et saint Luc Cm, 27) Résa. ZUZIM et ZUZITES,Sousime,un des peuples qui furent défaits par Chodorlahomor, et qui habitaient au delà du Jourdain à l'E. (Gen. xiv, 5). Les Septante ont pris Zu-zim dans un sens appellatif, et le traduisent par hommes forts et vigoureux. On les assimile avec Zomzommim. ZUZIM — 228 — FIN. |