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Anges ou Fils de Dieu?
par: Jean leDuc
Tous ceux qui reconnaissent l'autorité de la Parole de Dieu, ne peuvent douter de l'existence des anges qui est confirmé à maintes reprises à travers les pages de la Bible. Toutes les religions reconnaissent l'existence d'un monde spirituel peuplé d'êtres incorporels ou éthérés qui exercent une influence sur notre monde matériel. L'Humanisme athée est la seule religion qui refuse de croire ceci; étant supporté par la théologie libérale. Toutefois, si la Bible admet l'existence des anges, elle est loin d'être claire et précise en ce qui concerne leur origine. Ceci est dû à la difficulté de déterminer dans le Texte Sacré, si le contexte dans lequel ils sont mentionné, s'applique à des esprits célestes, à des êtres humains, ou aux éléments de la nature; car tous sont considéré comme étant des "messagers" de Dieu qui exécutent sa volonté (Heb.1:13,14; Psm.104:4; 148:1-8).
Tous les Théologiens du Christianisme Conventionnel, nous disent que les anges sont des esprits qui ont été créé par Dieu; des êtres rationnels qui, selon certains occuperaient l'immensité de l'Univers ou un monde parallèle spirituel où résiderait le trône de Dieu. Le seul passage dans toute la Bible qui semble indiquer la création des anges, peut nous donner tout un autre aperçu que celui qui est généralement conçu:
"Louez des cieux l'Éternel; louez-le dans les hauts lieux. Tous ses anges, louez-le; toutes ses armées, louez-le. Louez-le, vous soleil et lune; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux; et vous eaux qui êtes sur les cieux. Que ces choses louent le nom de l'Éternel; car il a commandé, et elles ont été créées. Et il les a établies à perpétuité et à toujours; il a mis une ordonnance qui ne passera point. Louez de la terre l'Éternel; louez-le baleines, et tous les abîmes; feu et grêle, neige et vapeur; vents de tourbillon, qui exécutez sa Parole" (Psm.148:1-8).
Il est évident que si nous prenons le mot "anges" dans ce passage pour des esprits célestes, nous ne pouvons arriver à aucune autre conclusion qu'ils sont des êtres créés (v.5). Mais il faut être attentif à ce que nous lisons et à notre manière de procéder pour comprendre le texte. Les deux premier versets, loin de faire partie de la description progressive qui suit; sont plutôt un en-tête qui introduit la matière à être exposée. Le mot "anges" qui en Hébreu est "Malâk" et signifie "messager, envoyer, et expédier"; nous indique dans le texte qui suit, que tout ce qui existe fut créé pour servir de "messager" qui exécute la Parole de Dieu. En effet, l'apôtre Paul lui-même nous dit que la Création existe pour rendre témoignage de la puissance de Dieu et sa divinité (Rom.1:20). Le texte ne nous indique aucunement que les "anges", en tant qu'esprits célestes de la cour de Dieu, font partie de la création. En effet, il n'existe aucun passage dans la Bible qui dit que Dieu créa des esprits pour le servir; quoique l'Écriture mentionne leur existence.
Si les anges ne sont pas des êtres créés, d'où viennent-ils et que sont-ils? Nous pouvons trouver la réponse seulement dans la définition étymologique des noms des deux seuls anges que la Parole de Dieu a consenti à nous révéler, à savoir l'ange Gabriel et l'ange Michael. Or Gabriel signifie "la force de Dieu" et Michael "la présence de Dieu" ce qui nous indique la possibilité que les anges sont la manifestation personnelle de Dieu dans un de ses caractéristiques phénoménal qui transmet son message et sa puissance dans une circonstance donnée. Ainsi Gabriel transmet la force de Dieu et Michael sa présence requise dans une situation particulière. Tous les caractéristiques qualificatifs de l'Esprit de Dieu serait donc des anges; et puisque Dieu est infini, les anges sont donc innombrable. En suivant cette pensée, nous trouverions ainsi l'ange Dabâriel, messager de la Parole de Dieu; l'ange Owriel, messager de la Lumière de Dieu; l'ange Chokmaniel, messager de la sagesse de Dieu; l'ange Ahabiel, messager de l'amour de Dieu; l'ange Chananiel, messager de la Grâce de Dieu; l'ange Mélékiel, messager de la Royauté de Dieu; l'ange Aphiel, messager de la colère de Dieu; ainsi de suite, à l'infini.
Ce concept confirme la définition du mot "Dieu" qui en Hébreu est "Elohim"; terme qui implique une pluralité de majesté dans la divinité, et que nous retrouvons dans Gen.1:1,26; 3:22. Ceci est attesté d'avantage par le Théologien Louis Berkof dans sa "Théologie Systématique": "le terme Elohim est un intensif qui sert à indiquer une plénitude ou totalité de puissances". Il n'y a aucun doute que ce mot nous indique des distinctions internes en Dieu. Il nous laisse voir une première lueur d'une pluralité d'êtres célestes interactionnels aux trois états de conscience de l'essence divine du Seigneur Jésus-Christ. Elohim est le pluriel de Eloah "le Tout-Puissant" et s'exprime par un terme singulier qui représente une pluralité comme: famille, congrégation, assemblée; que nous pourrions dire être la Divine-Unité ou plus précisément : le corps de Christ.
Sans parler de la pré-existence des élus qui sont les membres du corps, on voit aussi dans le mot Elohim tout le Conseil de Dieu dans les différentes formes d'expressions de son Esprit qui exercent la fonction de messagers ou anges. Ceci nous laisse supposer que chaque ange a sa propre identité et sa propre existence, sans toutefois être indépendant de l'unité de l'essence divine dans laquelle il puise sa puissance. L'essence de Dieu est entièrement contenue en chaque ange, tout comme chaque ange est contenu dans l'essence divine, étant partie intégrale de la nature de Dieu comme des effets de la cause primaire. Par ceci nous voyons que les anges ne sont pas des êtres créés, mais des émanations phénoménales des différents caractéristiques de Dieu qui est le centre de toute existence. Ainsi nous pouvons dire avec l'Écriture que "Dieu est amour", mais non point que "l'amour est Dieu"; nous gardant de déifier les caractéristiques comme font les païens. Or lorsque Dieu se manifeste dans son amour il deviendrait l'ange Ahabiel, mais l'ange Ahabiel n'est point Dieu mais seulement qu'un reflet d'un des différents caractéristiques de Dieu. Il en est ainsi pour tous les anges. Cette conception nous fait réaliser l'impossibilité qu'un ange se rebelle contre Dieu, puisque cela voudrait dire que Dieu se rebelle contre Lui-même. Ce qui veut dire, que la chute des anges, enseigné par le Christianisme Conventionnel, n'est qu'une doctrine fictive formulée par des versets tirés hors de contexte.
La Parole de Dieu nous indique trois classes d'anges: 1) les esprits célestes; 2) les éléments de la nature; 3) les serviteurs de Dieu. Il faut avouer qu'il n'est pas toujours facile de discerner quand le mot "ange" s'applique à des êtres célestes, aux éléments de la nature, ou à des êtres humains. Une étude diligente du contexte où il apparaît, est le seul moyen d'en déterminer l'application. Généralement lorsqu'il s'agit d'être humains, le mot "messager" est utilisé; et lorsqu'il s'agit d'êtres célestes, on emploi le mot "ange" littéralement. Ceci est la règle employée par les traducteurs du Texte Sacré, mais cette règle n’est pas inviolable comme nous allons voir.
Un passage qui semble problématique à cause de la restriction d'un contexte insuffisant, est 1 Tim.5:21 qui mentionne "des anges élus". Sûrement si nous acceptions la possibilité non scripturaire d'une chute des anges, nous ne pourrions arriver qu'à la conclusion d'y voir que les anges qui n'ont pas chuté sont les anges élus; tandis que ceux qui auraient chuté seraient enchaînés dans l'abîme pour être réservés au jugement (2 Pi.2-4). Mais sachant qu'il n'y a jamais eu de chute d'anges, puisque cela est impossible; nous indique que les anges élus se rapportent à des êtres humains, c'est à dire aux saints, les élus, qui exercent le ministère de messagers de la Parole pour prêcher le salut, tel que les prophètes et les apôtres le furent. C'est dans ce contexte là qu'on doit aussi comprendre Heb.1:13,14 où nous voyons que les anges ou messagers "sont envoyés pour servir en faveur de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut"; principalement lorsque nous comparons ces deux versets avec Marc 16:15-20, d'où nous voyons le ministère des apôtres comme celui de messagers de l'Évangile du salut.
Il est assez intéressant de voir aussi dans Heb.1:14 que le mot "envoyés" est en Grec "Apostellomena", mot qui vient de "Apostolos" ou "Apôtre". Ceci ne signifie pas que les anges en tant qu'esprits célestes n'exercent pas un ministère spécifique dans la vie des chrétiens; mais que ces textes se rapportent plutôt à des êtres humains. Nous savons d'ailleurs que certains, en exerçant l'hospitalité, ont logé des anges sans le savoir (Heb.13: 2); ce qui s'applique aussi bien aux messagers de l'Évangile, qu'aux anges célestes qui se manifestent en ce monde pour exercer un ministère en faveur des enfants de Dieu. L'auteur est même témoin d'une telle visite angélique lors d'une période difficile de sa vie. Dans un tel contexte, les anges célestes prennent une apparence humaine qui ne laisse rien supposer à leur identité, sauf le message qu'ils amènent. Ce n'est qu'après que l'Esprit témoigne à notre esprit de la réalité d'une telle visite.
Puisque Heb.1:13,14 est relié au Psm.104:4 et au Psm.148:1-14: "Il fait des vents ses anges et du feu brûlant ses serviteurs"; plusieurs sont porté à voir ici des esprits célestes. Ceci est complètement injustifié; ce passage se réfère à ce que Dieu utilise même les éléments de la nature comme ses serviteurs, pour exécuter ses jugements. Les mots "vents" et "esprits" ont la même signification dans l'original. En se référant aux Psaumes dans ce passage, l'auteur de l'épître aux Hébreux ne fait qu'une allusion figurative à ce que les ministres de la Parole de Dieu, disciples de Jésus-Christ, sont comme des vents et un feu brûlant dans l'exercice de leurs fonctions; les vents représentant les puissances de l'Esprit-Saint, et le feu brûlant l'épreuve de la foi. Comme nous voyons, Dieu utilise aussi bien les éléments de la nature que les hommes comme des messagers ou anges dans l'exécution de sa Parole. Ces passages n'ont qu'un rapport indirect avec les esprits célestes qui se tiennent autour du trône de Dieu dans une louange perpétuelle et éternelle.
Pour ce qui concerne les anges qui ont péchés (2 Pi.2:4) et qui n'ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure (Jude 6), et les anges élus (l Tim.5:21); il faut comprendre le mot "anges" comme s'appliquant à des êtres humains, dont certains sont vivant et d'autres morts, plutôt qu'aux esprits célestes de la cour de Dieu. Une telle approche n'est pas injustifiée, car l'Écriture abonde d'exemples en ceci dans l'original. Dans Mat.11:10, Mc.1:2, et Luc 7:27; Jean-Baptiste est appelé "un ange". Dans Luc 7:24 les disciples de Jean-Baptiste sont appelé "des anges". Dans Luc 9:52 les disciples de Jésus sont appelé "des anges". Dans Jc.2:25, Rahab reçoit chez-elle "les anges" Israélites envoyés par Josué comme des espions (Jos.2:1,2). Dans Gen.32:3, Jacob envoya devant lui "des anges" à Ésau. Dans Nom. 20:14, Moise envoya "des anges" au roi d'Édom. Il existe en tout "cent cinq" exemples de la sorte, lorsque nous vérifions le mot "messager" dans une bonne Concordance comme celle de James Strong ou celle de Robert Young.
Contrairement à tout ce que nous avons vu, le Christianisme Conventionnel maintient une différente classification des anges selon leurs dignités et leurs pouvoirs; établissant entre eux un rapport de subordination selon leurs importances respectives; créant ainsi des divisions en Dieu, ce qui nous surprend pas des diviseurs de Dieu. Ainsi nous voyons dans "La Doctrine Catholique" de A. Boulenger: "D'après une tradition qui s'appuie sur les noms les plus autorisés de la Théologie, il y a, parmi les Anges, trois hiérarchies. La première hiérarchie, qui contemple Dieu, comprend les Séraphins, les Chérubins et les Trônes. La seconde, dont le rôle est de s'occuper du gouvernement du monde, se compose des Dominations, des Vertus et des Puissances. La troisième, qui exécute les ordres de Dieu, est formée par les principautés, les Archanges et les Anges (réguliers). L'appellation "Ange" convient du reste à tous, vu que tous sont à la disposition de Dieu et peuvent être envoyés pour exécuter ses volontés... les Anges fidèles jouissent de la Vision béatifique, tandis que les mauvais, les démons, voués désormais au mal et à la souffrance, et incapable de se libérer de leur orgueil, furent précipités dans l'Enfer, créé pour eux à l'heure de leur chute".
Or, comme nous dit le théologien, Gerhard Kittel: "En ce qui concerne l'Angéologie, il faut être prudent de ne pas en faire un système qui nous serait complètement inutile". Nous avons l'indication que les Séraphins et les Chérubins sont les personnifications de l'assistance de Dieu face à son peuple, et non des classes d'anges. Le mot "Séraphins" (Es.6:2,6) signifie "brûlant, être en feu, briller comme le soleil"; et en ceci il représente la splendeur de la gloire de Dieu qu'aucun homme ne peut voir et vivre (Es.6:5). Ainsi chaque rayon de la gloire de Dieu est un Séraphin qui possède la rapidité d'accomplir sa volonté. De même le mot "Chérubins" est un style imagé qui désigne la protection de Dieu, c'est à dire "un protecteur" ou "un gardien". Ce mot semble être relié à "racheter" et "ouvrir", nous indiquant un rapprochement étroit avec les sacrifices de purification pour les péchés; ce qui nous montre que Dieu est celui qui protège ou garde la communion que nous pouvons avoir avec Lui par le sacrifice de la croix. Ainsi personne ne peut entrer en relation avec Dieu sans passer par le Seigneur Jésus-Christ, le seul chemin ouvert au Salut qui nous était fermé depuis la chute d'Adam et Ève (Gen.3:24). Ce qui nous indique pourquoi des Chérubins furent brodés sur le voile intérieur du Tabernacle qui séparait le LIEU-SAINT du Lieu TRÈS-SAINT où résidait l'arche de l'Alliance (Ex.26:31-33). Pour ce qui est du mot "Archange", il signifie "Chef des anges"; donc le Seigneur Jésus-Christ qui est le Chef de la Création de Dieu et le Maître de tous les enfants de Dieu. Ce mot apparaît seulement deux fois dans l'Écriture et est toujours au singulier; ce qui nous indique qu'il n'existe aucune classe d'anges qui s'appelle des Archanges. Michael l'Archange est tout simplement un autre nom pour Jésus-Christ qui signifie "la présence de Dieu" (Dan.10:13,21; 12:1; Jude 9; Apoc.12:7).
La figure angélique la plus prédominante dans toute l'Écriture est nulle autre que celle de "l'ange de l'Éternel". Il est à remarquer que la préposition "de" n'existe pas dans les textes originaux, et que l'expression peut se lire "l'ange Éternel"; nous indiquant que Dieu Lui-même est son propre messager, et non le messager d'un autre. Ceci nous est confirmé d'avantage par Gerhard Kittel qui nous dit: "Les passages de Gen.16:7; 21:17; 22:11; 31:11; Ex.3:2; Jg.2:1; méritent une attention particulière, car en eux il est impossible de distinguer le Messager, de Dieu Lui-même. Ils sont donc une seule et même personne". C'est le même ange en effet qui, étant désigné comme "l'ange du Seigneur", ouvrit les portes de la prison pour délivrer ses disciples (Ac.5:19; 12:7).
Ces dernières apparitions d'anges sont des manifestations qui accompagnent le retour eschatologique de Jésus-Christ; des révélations de la présence de Christ dans des situations particulières. Ainsi nous pouvons dire qu'en ces derniers temps, la fonction des anges accompagne le ministère du Saint Esprit dans son œuvre de restauration et de sanctification. Avec ceci nous touchons donc le domaine des "anges gardiens", concept qui fut grandement exagéré par le Christianisme Conventionnel et par la théologie-fiction de nos temps. Ce domaine est relié essentiellement à la doctrine de la Providence de Dieu qui maintient l'équilibre des lois universelles et de la nature; mais aussi qui utilise les anges de sa présence pour venir au service d'une nation ou d'une famille, et plus particulièrement pour aider et protéger les chrétiens. Dans l'accomplissement de leurs fonctions, ils manifestent leur présence dans les rêves des enfants de Dieu, dans des visions et même tangiblement d'une manière bénéfique. Dans leurs conversations ils sont saturé de la Parole de Dieu qui sort d'eux comme des torrents d'eaux vives, et sont entouré d'une lumière spirituelle perceptible uniquement aux vrais chrétiens. Ils dégagent une odeur de paix, de sagesse, d'amour et d'assurance qui ne peut tromper l'esprit des élus; et tout ce qu'ils sont et font témoigne du Seigneur Jésus sans aller au-delà de ce qui est écrit dans le Texte Sacré. Leur message principal est celui de "l'appel à la Séparation"; et une fois leur mission accomplie, ils disparaissent aussi subitement qu'ils sont apparu, laissant derrière eux un sentiment d'étrangeté chez ceux qu'ils ont visité.
Rien n'évoque plus la curiosité de ceux qui étudient la Genèse que les références aux "fils de Dieu" et aux "géants":
"Et il arriva, lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées; Que les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient plaisantes; et ils en prirent pour femmes de toutes celles qu'ils choisirent. Et le Seigneur dit: Mon Esprit ne demeurera pas toujours avec l'homme, puisqu'il n'est que chair: toutefois ses jours continueront pour cent vingt ans. Il y avait des géants sur la terre en ces jours là; et aussi après cela, quand les fils de Dieu vinrent auprès des filles des hommes, et ils engendrèrent des enfants, ces mêmes devinrent des hommes puissants qui furent anciennement des hommes de renom" (Gen.6: 1-4).
L'idée générale de la théologie conventionnelle fait de ces "fils de Dieu" des anges qui envahirent la terre pour avoir des relations sexuelles avec les femmes des hommes, dont le résultat fut la naissance d'une race de géants. Il semblerait que cette position est aussi insensée que celle de l'Exothéologie qui fait de ces "fils de Dieu" des extraterrestres. Sûrement l'expression même de "fils de Dieu" indique clairement qu'il ne s'agit pas ici d'anges et encore moins d'extraterrestres. Si Moise, qui écrivit la Genèse, aurait signifié que ces "fils de Dieu" étaient des anges, il aurait utilisé le terme "Malak" qui signifie "Messager" et qui est généralement traduit "ange". Mais ce n'est pas le cas ici. Moise utilise l'expression "Ben Ha Elohim" qui se traduit "fils d'Elohim" ou "fils de Dieu" qui peut se traduire aussi par «puissants constructeurs». A moins que Moise, qui était inspiré par l'Esprit de Dieu, ne savait pas de quoi il parlait, ce que nous doutons fortement, il n'existe aucune raison valable de tordre le texte pour faire des "fils de Dieu" ou "Ben Ha Elohim" des anges ou "Malak" hypothétiques.
Selon Moise, il n'existe aucune confusion sur qui sont les "fils de Dieu"; car s'ils sont fils de Dieu, ils sont aussi des enfants de Dieu; et c'est ce que nous voyons dans le livre de Deutéronome: "Vous êtes les enfants de l'Éternel, votre Elohim (Dieu)" (De.14:1). "Moise et les sacrificateurs, les Lévites, parlèrent à tout Israël, et dirent: Israël, soit attentif et écoute. Aujourd'hui, tu es devenu le peuple de l'Éternel, ton Elohim (Dieu)" (De.27:9). Or d'après ces textes, il est clair que les fils de Dieu ou fils d'Elohim, ne sont pas des esprits incorporels tel que les anges; mais des êtres humains qui sont appelé à observer la Parole de Dieu afin d'être son peuple. Ceci est confirmé d'avantage par Jésus Lui-même: "N'est-il pas écrit dans votre loi: j'ai dit: Vous êtes des dieux? Si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu a été adressée... (Jn.10:34,35). Dans ces paroles, Jésus se réfère aux Psaumes de David: "J'avais dit: Vous êtes des élohims (dieux), vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes" (Psm.82:6,7). Le même concept apparaît dans le livre de Job: "Or, les "Ben Ha' Elohim" (fils de Dieu) vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan aussi vint au milieu d'eux" (Job 1:6; 2:1).
J. Sidlow Baxter, dans son livre "Études des Textes Problématiques", nous dit que les savants ont définitivement résout que Moise est l'auteur du livre de Job. Il mentionne l'érudition de George Rapkin qui affirme d'avantage ce que nous disons: "Les fils de Dieu furent les hommes de Dieu de ce temps qui s'assemblèrent à un moment donné, pour adorer dans la présence du Seigneur et lui offrir des sacrifices". Ceci est appuyé par Thomas Haweis dans son "Exposé Évangélique, 1833'': "Certains appliquent ces passages de Job aux anges, mais ils représentent plutôt les moments des saisons de dévotions solennelles du peuple de Dieu, où le Diable (les accusateurs) même rôde parmi eux dans leurs assemblées". Nous trouvons un enseignement parallèle de Moise qui correspond avec ce principe: "et le septième jour, il y aura une assemblée solennelle en l'honneur de l'Éternel, ton Elohim (Dieu)" (Deut.16:8). David ajoute à ceci: "Elohim (Dieu) se tient dans l'assemblée de Dieu; il juge au milieu des élohims (dieux)" (Psm.82:1).
Nous voyons ainsi que Moise et David font référence au peuple d'Israël par l'expression "fils de Dieu". Il en advient que la signification et l'application de cette expression est inviolable. Ce qui nous indique que les fils de Dieu dans le livre de Job, sont nul autre que les saints qui se réunissent pour rendre un culte d'adoration à l'Éternel, leur Divinité. Nous voyons aussi dans cette réunion des enfants de Dieu, que certains d'eux furent mécontent et jaloux de la prospérité de Job. Ils se déclarèrent ainsi par leur attitude les "adversaires" ou «accusateurs» de Job. Or, le mot "adversaire" dans le Hébreu est "Satan". Ces mécontents trahirent Job aux Sabéens et aux Chaldéens (Job 1:15,17) de la même manière que Juda trahit Jésus aux Pharisiens et aux Sadducéens.
La mention des Chaldéens dans le livre de Job est particulièrement intéressante dans le contexte de la foudre qui tomba sur la maison des enfants de Job, et sur la maladie qui le frappa. Alexandre Hislop, dans son œuvre remarquable "Les Deux Babylones", nous révèle des faits étonnants sur les pouvoirs que possédaient les Chaldéens: "Nous avons la preuve qu'à une époque reculée, les prêtres des mystères Chaldéens, connaissaient la composition du feu formidable des Grecs qui brûlait sous l'eau et dont on a perdu le secret; or il n'y a pas le moindre doute que Nemrod en s'élevant au pouvoir, se servit de ces secrets scientifiques et surnaturels, que lui seul et ses associés connaissaient". Éliphas Lévis, dans son "Histoire de la Magie", nous dit que Nemrod "fut couronné de rayons, et son corps était entouré d'un aura qui rayonnait l'or comme le soleil. On se prosternait lorsqu'il passait, et l'insensé qui oserait sans ordre franchir le seuil de son palais, était immédiatement frappé de mort sans massue et sans glaive, mais par une main invisible, tué par la foudre, terrassé par le feu du ciel". Lévis ajoute que les Chaldéens étaient des initiés de la lumière de l'énergie psychique et pouvaient envoyé à leur gré le trouble ou la paix dans les âmes. Il leur était donc possible de provoquer des maladies par la science occulte (science inconnue) qu'ils possédèrent. Ce qui est doublement intéressant, est que Nemrod (Gen.10:8-12) fut considéré dans l'antiquité, comme l'incarnation de Satan, nous dit Hislop; il fut déifié comme le dieu Soleil et déclaré le père des dieux mythologiques, d'où une des significations du mot "Babel" qui veut dire "la porte des dieux".
Sur le plan historique, il existe de fortes possibilités que le Satan de Job, son "Adversaire", fut nul autre que Nemrod. Celui-ci s'aurait présenté dans une convocation obligatoire des "fils de Dieu" pour rendre un culte à l'Éternel sous la présence de Melchisédec et présidé par Noé et son fils Sem. Il semblerait que l'ordre de la sacrificature de Melchisédec (Heb.7:1-4) fut la fonction primaire dans ces premières réunions officielles des "fils de Dieu" dans cette période après le Déluge. Nous sondons un nouveau terrain ici, car ceci ne fut jamais proposé auparavant; la réalité de cette possibilité ne fut jamais même considérée.
Il est reconnu que l'existence de Job est antérieure à Moise qui en écrivit l'histoire. Or il est très significatif que les mêmes termes "Ben Ha Elohim" ou "fils de Dieu" sont utilisé par Moise dans Gen.6:l-4 et Job 1:6; 2:1; 38-7. Ce sont les seules places dans tout l'Ancien Testament qu'il en est ainsi. Ceci indique fortement que Job exista dans cette période où il y avait des "géants" sur la terre après le Déluge, comme l'avait dit Moise: "Les géants étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite... (Gen. 6:4; version Ostervald). Ceci place l'existence de Job au temps de Nemrod qui est nommé "un géant" dans la Bible Septante Grecque. C'est ici d'ailleurs que prend sa source "l'histoire de la guerre des Titans ou Géants contre le ciel". Une guerre apocalyptique se déclencha dans cet antique Empire du Soleil entre le clan de Nemrod et le clan de Sem. Cette guerre entre les fils des ténèbres et les fils de la lumière, se termina par le jugement divin qui s'abattit sur l'Empire de Nemrod, fracassant le Continent d'alors en fragments (Gen.10:25), changeant ainsi la géographie de la terre. Ainsi nous dit Alexandre Hislop dans ses recherches minutieuses: "Cette guerre se poursuivit, non par l'épée ou la force physique, mais par la magie et par des moyens empruntés aux instructions secrètes des Chaldéens. Nemrod fut aidé dans la lutte contre les Titans, fils de Sem, par les éclairs éblouissants et les tonnerres des Cyclopes, prêtres du Soleil". Éliphas Lévis ajoute que le clan de Nemrod utilisa. les armes fantastiques du Phosphoros, la mystérieuse radiation verte qui fut un des secrets des temples égyptiens.
Ceci est encore plus significatif, lorsque nous considérons que Nemrod, tout comme Cain, fut considéré "l'incarnation de Satan" dans l'antiquité; l'illuminé ou celui qui brille de la lumière de la connaissance, c'est à dire "Lucifer". Tous ces éléments place l'existence de Job et des "fils de Dieu" dans la même période où vivait Nemrod. Ce fut exactement en ce temps que la grande Pyramide de Chéops fut construite, qui en toute probabilité est nul autre que la tour de Babel. Ceci nous est indiqué par le fait que le mot "Chéops" signifie "Chaos" et que "Chaos" en Chaldéens signifie "Chus", celui qui fut le père de Nemrod (Gen.10:8); et par le fait que Hislop nous dit que ce fut Chus et Nemrod qui construisirent la tour de Babel. Ceci nous indique que cette Tour ou Pyramide ne fut pas construite dans le pays de Babylone, mais au pays de Sinhar où ils habitèrent (Gen.11: 2). Or "Sinhar" en Chaldéen signifie "la terre régénéré" et Hislop nous dit que Mitsraim, le frère de Nemrod (Gen.10:6), est celui qui détourna le cours du Nil pour régénéré la terre d'Égypte et fondé la ville de Memphis avec l'aide de Nemrod. Ainsi Nemrod fut considéré comme le grand régénérateur et déifié comme le dieu Soleil. Il est intéressant de remarquer que le mot "Pyramide" signifie "le feu dans le centre" et que ce bâtiment est relié au culte du Soleil. C'est en effet dans ce culte primitif des Mystères Chaldéens que nous trouvons la source de la doctrine de la régénération baptismale adoptée plus tard par l'Église Catholique.
Robert Young (Young's Analytical Concordance) nous dit que Job fut un descendant d'Aram, fils de Sem, fils de Noé, qui habitait le pays de Uz ou Uts au nord de l'Arabie; et qu'il fut probablement contemporain avec Abraham. Un livre énigmatique qui s'intitule "Le livre de Yaschar" (Jos.10:13; 2 Sam. 1:18) ou "Livre de la Génération d'Adam" (Dictionnaire des Apocryphes, 1858, par: M. L'Abbé Migne), nous informe sur ceci en disant: "Les enfants d'Aram, fils de Sem, fils de Noé, allèrent et se bâtirent une ville à laquelle ils donnèrent le nom de leur frère aîné "Uz" et en firent leur demeure". Selon "Le Livre de Yasar", Noé, Sem, Cham, Japhet, Cush, Nemrod, et Abraham vivaient tous dans une même période: "Et Abram alla demeurer dans la maison de Noé et de Sem, son fils, [dans la ville de Sem, c'est à dire Salem, qui devint Jérusalem]; afin d'y apprendre la doctrine de Jéhovah et ses voies. Et nul ne connaissait connaissait Abram, qui recevait l'instruction de Noé et de Sem... Abram connaissait Jéhovah depuis l'âge de trois ans, et il lui est resté attaché jusqu'au jour de sa mort. Or, dans la cinquantième année de sa vie [à la mort de Noé], Abram quitta la maison de Noé, et revint dans celle de son père qui était toujours général de l'armée du roi Nemrod... Adonisédech, roi de Jérusalem, qui est le même personnage que Sem, fils de Noé, sortit au-devant d'Abram, lui apportant du pain et du vin... Abram lui offrit la dîme de tout le butin qu'il avait enlevé à ses ennemis: car Adonisédech (qui est nul autre que Melchisédech) était prêtre devant Dieu".
L’auteur de ce livre apocryphe mélange le rôle de Sem à celui de Melchisédec, donnant la fausse impression qu’ils sont la même personne. Or après le Déluge, Noé fut le représentant officiel des "fils de Dieu" comme Sacrificateur de l'Éternel. Il fut en effet le premier à offrir des sacrifices à l'Éternel après le Déluge (Gen.8:20). Ce qui frappe notre œil en cette période, est que « l’Éternel descendit pour voir la ville et la tout que les fils des hommes bâtissaient ». Cette descente de Dieu sur la terre est nulle autre que sa manifestation comme Melchisédec. Après la mort de Noé et le retour de Melchisédec parmi les cieux à la destruction de Sodomme et Gommorhe, son fils Sem exerça les fonctions de Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédec auprès des "fils de Dieu", et s'opposa à l'apostasie de de Cush et de Nemrod. A cette période Nemrod et ses élites instiguèrent la rébellion contre Dieu en voulant changer le lieu et la forme du culte à l'Éternel, construisant la grande Pyramide comme point de ralliement pour détourner les "fils de Dieu" de la vrai Lumière.
Ainsi nous dit Hislop- "Cush comme fils de Ham -ou Cham, dans nos versions, était Hermès ou Mercure; car Hermès est un synonyme Égyptien du fils de Ham. Or, Hermès était le grand prophète qui donna naissance à l'idolâtrie: car il était reconnu comme l'interprète des dieux. Ham, terme qui signifie «le noir», veut dire aussi le chaud ou le brûlant; ce nom a servi de départ pour identifier d'une manière voilée Ham avec le soleil et pour déifier ainsi le grand patriarche qui était ouvertement adoré sous son propre nom en Égypte. Ceci confirme amplement que Cush et Nemrod ont contribué à détourner l'humanité du culte du vrai Dieu"... Or Satan en Chaldéen est Satur d'où nous avons le mot Saturne; chez les Grecques ce mot devint Teitan, d'où nous avons le mot Titan pour décrire les géants mythologiques [et le mot Tyrans pour décrire les politiciens]. Dans les religions de mystères à Rome, Teitan ou Satan était identifié avec le serpent qui instruisit l'humanité, qui lui ouvrit les yeux quand elle était aveugle et lui donna la connaissance du bien et du mal. Pour cette raison dans l'antiquité, le serpent était relié au culte du Soleil, culte représenté sous deux aspects, externe comme étant le soleil littéral, interne comme étant l'esprit d'intelligence en l'homme. Nous sommes à la source même du culte de l'intelligence dans lequel l'homme brille de sa connaissance et s'élève comme Dieu (Gen. 3:5). Longtemps avant l'ère chrétienne, Tammuz, l'incarnation du dieu Soleil ou Nemrod, était reconnu comme l'incarnation de Diable", c'est à dire «l'incarnation de la contrariété humaine» de l'esprit adversaire qui est en l'homme.
Dans tout ceci, nul part la désignation "fils de Dieu" signifie-t-elle "les anges célestes de la cour de Dieu", mais des êtres humains qui sont les enfants de la promesse et dont certains ont apostasié.
Nous revenons ici "aux anges qui ont péché et qui sont enchaîné dans l'abîme, parce qu'ils n'ont pas gardé leur origine et ont abandonné leur propre demeure". Le contexte de 2 Pi.2:4 qui est relié à Jude 6, nous indique que l'apôtre Pierre situe "les anges" ou "les messagers" qui ont péchés dans le temps de Noé "avant" et "après" le Déluge. La rébellion de Nemrod immédiatement après le Déluge n'était qu'une reprise de la rébellion de Caïn d'avant le Déluge. Il n'y a aucun doute que ces versets se rapportent à Gen.6:1-7, où nous voyons la déchéance des "fils de Dieu" qui furent "remplis de malices, l'imagination des pensées de leur cœur n'étant que mal en tout temps" (Gen.6-5).
Selon une tradition ultérieure, ces "fils de Dieu" auraient été des anges célestes qui s'unirent aux "filles des hommes", et auraient engendré des géants qui devinrent les démons mythiques populaires. Cette tradition nous provient du "Livre d'Énoch" qui fut très bien connu des apôtres. Ayant disparu pour longtemps, "le Livre d'Énoch" fut découvert en 1773 par James Bruce dans un ancien manuscrit de la Bible Éthiopienne, où il fut inséré juste avant le livre de Job. On en trouva une copie en 1947 parmi les manuscrits de la Mer Morte. Ce livre exerça une certaine influence sur le Nouveau Testament, d'où nous voyons Jude lui attribuer une certaine autorité (Jude 14-16). Il est cité dans le testament des Douze Patriarches, dans le livre des Jubilés, et dans l'Épître de Barnabé. Tertullien et Origène le considéraient comme inspiré; mais il fut discrédité par Hilaire, Jérôme et Augustin. Sa popularité moderne est dû à son angéologie bizarre dont en voici les passages les plus reconnus:
"Et, il arriva que lorsque les enfants des hommes se multiplièrent; qu'ils leur fut né en ces jours des filles belles et plaisantes. Et les anges, les fils du ciel, les virent et les convoitaient, et se dirent l'un à l'autre: Venez et qu'on se choisissent des femmes d'entre les enfants des hommes, et engendrons des enfants. Et Semjâzâ qui fut leur chef, leur dit: Je crains que vous ne soyez pas tous d'accord pour faire ceci et que je sois seul à payer la peine d'un grand péché. Et ils répondirent tous et lui dirent: Prenons tous un serment et engageons-nous par des imprécations mutuelles de ne pas abandonner ce qui fut proposé. Ils jurèrent tous, et ensemble ils s'engagèrent par des imprécations mutuelles. Et ils furent en tout deux cent qui descendirent dans les jours de Jared, sur le sommet du mont Hermon" (Enoch 6.1-6).
Il est à remarquer ici que Jared ou Jéred est le père de Hénoc ou Énoch; qu'il est de la lignée des enfants de la promesse maintenu par la sacrificature de Seth qui remplaça Abel que Caïn avait tué (Gen.4:25,26; 5:15-20); et que son nom signifie "la descente". Le livre des Jubilés ajoute que Azazel, un des chefs des anges, ne pouvaient retourner aux cieux parce qu'il avait dépassé la limite de sept jours qui était assigné aux visites angéliques sur la terre. Les anges que mentionne le livre d'Énoch ne sont pas les esprits célestes de la cour de Dieu, mais "les fils du ciel". En comparant leurs caractéristiques avec ceux de la lignée de Caïn dans la Bible, on ne tarde pas à s'apercevoir qu'ils sont identique. Il semblerait qu’une comparaison entre la Genèse et le livre d'Énoch nous apporte une révélation extraordinaire sur la possibilité que Caïn fut banni de notre planète (Gen.4:14) et alla habiter un différent monde qui se nommait "Nod" (Gen.4:16); pour revenir sur notre terre par la suite afin de corrompre la race humaine et empêcher l'accomplissement de la promesse qui fut donné à Adam et Ève (Gen-3:15).
Ceci n'est pas inconcevable si nous considérons que les premiers hommes étaient loin d'être des ignorants. Joseph Flavius, le grand historien Juif du premier siècle, mentionne que les gens de la période d'avant le Déluge "furent les inventeurs de cette sagesse particulière qui concerne les corps célestes et leurs ordres; ils avaient des inventions qu'ils utilisèrent dans l'astronomie et les découvertes géométriques". Lorsque nous considérons qu'une personne vivait de huit à neuf cent ans dans cette période, il n'y a aucun doute que la capacité intellectuelle et la technologie de ce temps, surpassaient de loin celles de notre civilisation moderne (Ec.1:9-11). Il existe même la possibilité qu'ils avaient la capacité de voyager sur d'autres planètes à l'intérieur de notre système planétaire.
Des découvertes récentes laisse supposer l'existence d'une ancienne civilisation sur Mars. Une image surprenante a été prise en 1976 par les caméras de la sonde spatiale américaine Viking, qui révèle la formation de ce qui semble être quatre immenses Pyramides. En 1989, la sonde Russe Phobos, prit des photos de Mars qui étonnèrent les scientistes en révélant la présence de quelque chose d'étrange à sa surface qui, selon eux, n'a aucune raison d'être là. Ce fut les scientistes Vincent Di Pietro et Gregory Molensar qui, étant affilié avec la NASA, découvrirent dans les photos de la sonde Viking, des Pyramides sur la surface de Mars. Richard Hoagland, écrivain scientifique relié au travail de Di Pietro et de Molensar, analysa les photos de la sonde -numéro 35A72-, et fit l'étonnante découverte des ruines d'une cité qui aurait fait partie d'une ancienne civilisation sur Mars. Hoagland mentionne un fait important qui indiquerait la cause probable de la destruction de cette civilisation. Selon ses calculs, l'axe de la planète Mars changea il y a quelques milliards d'années. Tout semble indiquer que Mars fut un des satellites d’une planète qui exista entre son orbite et celui de Jupiter, et qui aurait été nulle autre que "Nod où Caïn alla habiter après avoir été banni de la Terre" (Gen. 4: 14-16) et interdit d'y revenir sous la peine d'un châtiment éternel (Jude 6). Le bouleversement mentionné par Hoagland eût donc lieu quelques milliers d'années, et non "quelques milliards d'années", comme nous allons voir. (Voir aussi "L'Hostilité de Cain: L'Énigme des Géants").
Cette découverte de Hoagland est très significative à la lumière des recherches du scientiste Ralph Stair (Tektites and the Lost Planet). Celui-ci a découvert l'existence d'une planète qui se trouva entre Mars et Jupiter, et qui aurait explosée à un certain moment donné. Après une analyse soigneuse et scientifique de fragments météoriques, les Tektites, qui proviendraient des restes de cette planète perdue; Stair mentionne que les évidences le portent à penser que cette catastrophe aurait été provoqué par une civilisation très avancée, si selon lui, l'homme aurait existé en ce temps fort reculé. Mais il ne pouvait concevoir la réalité d'une telle existence antérieure de l'homme, puisqu'il ne compara pas ses informations avec l'Écriture qui mentionne une catastrophe de ce genre au temps de Noé. Toutefois sa théorie d'une collision entre corps célestes, entre Mars et Jupiter, indiquerait la cause principal qui engendra la destruction de la civilisation sur Mars d’où nous trouvons les ruines de Cydonia ou Cité des Anges qui aurait été une des colonies principales de Caïn. Il y a aussi «la ville des Étoiles» (Star City) sur Mars où fut découvert des ruines d'une ancienne civilisation, et à plusieurs autres endroits. Depuis, d'autres ruines furent photographiées sur notre Lune et sur plusieurs lunes de Saturne par des sondes spatiales.
Photo de la NASA d'une ancienne civilisation sur Mars
Nous savons que ceci n'est qu'une hypothèse; toutefois les circonstances contenues dans les récits bibliques et scientifiques s'entendent mutuellement pour lui donner de la crédibilité. Nous la présentons seulement parce qu'elle donne une explication plausible des conflits qui existèrent dès le matin de la race humaine entre les "fils de Dieu" et les "fils du serpent", entre la justification par la foi et la justification par les œuvres.
Beaucoup d'évidences pointent à ce que la destruction de cette planète perdue se produisit au temps de Noé, résultant en une catastrophe cosmique qui s'étendit partout dans notre système planétaire. Elle détruisit tout ce qui avait signe de vie dans la Création (Gen.6:7,17), et bouleversa le système écologique des différentes planètes qui, de toute probabilité, étaient habitées en ce temps. Le fait que plusieurs corps célestes contiennent de l'eau, source de toute vie, qui est soit gelée ou mélangée avec des gaz quelconques, est un indice de ce bouleversement écologique. Il est même reconnu aujourd'hui par les scientistes que Mars avait des océans, des rivières, de la végétation et des microorganismes dans un passé lointain. Il fut découvert récemment que notre propre Lune contient de l'eau sous forme de glace; et que plusieurs autres lunes contiennent non seulement de l'eau, mais aussi une atmosphère. Certains scientistes affirment qu'un fragment gigantesque de cette planète frappa notre Terre, altérant son orbite et son axe, produisant le Déluge, détruisant toute forme de vie. La même chose s'aurait produit sur Mars et sur d'autres corps célestes. Il n'y a aucun doute que la puissance d'une telle explosion déséquilibra l'harmonie de notre système planétaire. Dieu se réservait le châtiment de Caïn (Gen-4:15) par la destruction de son monde; tout comme il nous arrivera bientôt. Chose certaine, l'homme ne peut échapper au jugement de Dieu où qu'il soit: "Quand tu aurais élevé ton nid comme l'aigle, et quand même tu l'auras mis entre les étoiles, je te jetterai de là par terre, dit l'Éternel" (Ab.4).
La relation entre Nemrod et Mars
Nous savons maintenant que Nemrod avait accès à certaines informations sur les anciennes civilisations d'avant le Déluge; et qu'il les utilisa pour s'élever en pouvoir. Selon Arthur C. Custance (The Seed of the Woman): "Il n'existe plus aucune raison de douter que des régistres furent disponibles sous une forme ou une autre dans les temps d'avant le Déluge. Ces régistres auraient été préservé, comme le suggère Wiseman, et transmis de Seth jusqu'à Noé comme patrimoine. Cet héritage aurait été transmis par après de Sem à Abraham, et finalement à Moise qui les aurait édités". Il faut ajouter que l'édition de ces régistres par Moise fut accompagnée d'une révélation et d'une inspiration divine. Nous ne pouvons toutefois pas dire la même chose du livre d'Énoch et du livre de Yaschar, quoiqu'ils contiennent des informations vitales sur cette période; puisqu'ils ne furent pas préservé dans les Saintes Écritures.
Il est dit dans « Les Oracles de la Cybèle » que la tour de Babel fut construite dans le but spécifique de retourner parmi les étoiles. Ceci s’accorde parfaitement avec la description que nous avons de Lucifer (Esaie 14:12-14) et que nous savons se rapporter directement à Nemrod lors de la construction de la tour de Babel:
« Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer (Astre brillant), fils de l'Aurore? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations? Tu disais en ton cœur: Je monterai aux cieux, j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l'assemblée, aux régions lointaines de l'Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »
Ces passages s’appliquent a la royauté des souverains de Babylone (v. 4-11), et non a la chute des anges mythique enseigné par la théologie traditionnelle. Le terme de ‘Lucifer’ s’applique a Nimrod qui fonda Babylone et construisit la Tour de Babel, et celui de ‘Aurore’ s’applique a sa femme Sémiramis qui fut déifiée comme déesse de l’Aurore ou Astarté, la reine du ciel. Nemrod, ayant marié sa mère, fut nommé ainsi ‘le fils de l’Aurore’ et fut déifié sous le nom de Baal, le dieu Soleil, le Brillant, l'Intelligent
Nemrod, dans le but de retourner vers l’ancienne habitation de Cain, lieu de son exil (Gen. 4:14-16), s’aurait accaparé des archives de Noé ou était mentionné la connaissance des anciens Vigilants, les puissants constructeurs qui avaient apostasié avec Cain lors de la guerre apocalyptique dans laquelle Abel fut tué.. Les Vigilants (Gen. 2 : 19, 20; Bible de l’Épée), les fils des cieux, qui après devinrent connus comme les Nephilims, avaient établit des colonies sur différentes planètes à l’intérieur de notre système planétaire. Ces colonies furent détruites lors de l’explosion de la planète Astra ou Nod qui se trouvait entre Mars et Jupiter, ce qui déstabilisa l’écologie et l’équilibre et occasionna le Déluge.
Nous savons que l’ancienne divinité Babylonienne de « Marduk » fut associé à la planète Mars. Or Marduk fut l’origine et l’apothéose de Nemrod. La syllable M*R: Il est remarquable qu’une syllabe avec la valeur consonante de « M*R » est retrouvé partout relié à la planète Mars, le dieu de Mars, et est associé à l’emblème du Dragon. La source de tous ces mots se trouve dans la racine sémitique « marah » (M*R), qui en Hébreu signifie « amer, être cruel ou violent, ainsi que désobéissance ». De cette racine est dérivé « marad » (M*R*D) ou rébellion, qui est l’original de Nemrod (en Babylonien Nin-Mir-Rud), ou (N*M*R*D), de même que Marduk é Merodach (M*M*R*D). Marduk fut l’origine des noms et des caractères du dieu Mercure (M*R*K*R) et du dieu Mars (M*R*TS). Il existe ainsi la distincte possibilité que Nemrod et son clan possédèrent une science, encore inconnue de nos jours, qui leur donna la capacité de voyager sur Mars. Les ruines qui se trouvent dans la région de Cydonia (la Cité des Anges) sur cette planète, ont des ressemblances formidables avec l’ancienne civilisation du temps de Nemrod. Nous voyons ceci dans le nom de CAIRO en Égypte où se trouvent les pyramides, car CAIRO signifie MARS.
Il advient de ces choses la possibilité que Nemrod, qui s'était emparé de la science des anciens Vigilants (fils des cieux) après le Déluge et qui la réservait à son groupe d'élites (les Nephilims) pour dominer sur le monde, soit retourné sur la Lune et sur Mars (de là le pourquoi de la construction de la Tour de Babel). La descendance de ce groupe d'élite de "disgraciés" s'y trouverait encore de nos jours, revenant à leur base secrète sur Terre de temps en temps; ce qui expliquerait pourquoi tant de gens ont vu des O.V.N.I. de tout genre à travers l'histoire. Nous savons d'ailleurs que d'après certains nos gouvernements auraient fait un pacte secret avec une race d'aliénégène qui se nomme les Gris dans le but d'obtenir leur technologie et de retourner parmi les étoiles avant que la Terre soit détruite de nouveau. Si tel est le cas, ces aliénégènes ne seraient pas des extra-terrestres mais des humanoïdes, des mutations biologiques créés par la descendance des élites de Nemrod.
La descendance de Seth, fils d’Adam
Les records inspirés de la Genèse et de Job nous indiquent clairement qui furent "les fils de Dieu". Choses certaines, ils ne furent pas des esprits célestes, des messagers de la cours de Dieu, qui prirent une forme corporelle pour s'allier "aux filles des hommes", tout simplement parce que elles leurs auraient détourné la tête par leur beauté physique. Ceci est inconcevable, car Dieu est la beauté et le désir suprême qui comble tous ceux en sa présence; au point qu'il est impossible de s'en détacher, ni même d'avoir une telle pensée. La beauté et le désir d'une femme, qui n'est qu'une créature de Dieu, ne peuvent que pâlir et se dissoudre devant Dieu. De tels désirs seraient même inexistants chez les anges célestes qui sont constamment dans la présence de Dieu comme des émanations phénoménales de sa gloire. Même le péché est inconcevable en ce qui les concerne; car devant Dieu, tout est d'une pureté et d'une sainteté inexprimable. La seule conclusion que nous puissions arriver est que les "fils de Dieu" furent des être humains. Une comparaison entre Gen.1:28 et Gen.6:1, nous indique que les "fils de Dieu" faisaient partie de la descendance d'Adam qui se multiplia sur la terre. Ceci n'a rien d'étonnant, puisque Adam lui-même est appelé un "fils de Dieu" dans Luc 3:38, et qu'il ne fut pas un ange céleste mais un homme terrestre. Toutefois Gen.6:2 fait une distinction dans la descendance d'Adam en opposant l'expression "fils de Dieu" à celle de "filles des hommes". Puisque les deux ont une même source en Adam, pourquoi donc cette distinction?
Il faut considérer ici que cette distinction trouve sa source dans la Chute d'Adam. Adam fut "un fils de Dieu" car il faut créé à l'image de Dieu (Gen. 1:26,27); il aurait dû engendrer des enfants à l'image de Dieu, comme il fut ordonné de faire (Gen.1:28). Ce qui ne fut pas le cas; car Adam perdu cette image spirituelle lorsqu'il tomba dans le péché (Gen.3:6). Après la Chute, Adam engendra donc selon sa ressemblance (Gen.5:3); c'est à dire selon la chair et non plus selon l'Esprit de Dieu à l'image duquel il fut créé. Toute la descendance d'Adam fut donc selon la chair; et comme nous dit l'apôtre Paul: "Ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu" (Rom.8:8). Or si tous furent des fils d'Adam selon la chair, d'où viennent donc les "fils de Dieu"? L'apôtre Paul résout ce problème en disant: "ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité" (Rom.9:8). Quoique Paul se réfère à la promesse faite à Abraham dans ce passage, il advient que l'élément principal de cette promesse est la Foi; et en ceci, elle n'est que la continuité de la promesse faite à Adam et Ève qu'un Messie viendrait écraser la tête du serpent (Gen.3:15), annonçant ainsi la venue de Jésus.
Un passage particulièrement significatif qui identifie les "fils de Dieu" se trouve dans Gen.4:26, où nous voyons que Seth et sa descendance "commencèrent à invoquer le nom de l'Éternel", c'est à dire "prêcher ou annoncer l'Éternel"; ou selon une autre traduction: "on commença à s'appeler du nom de l'Éternel", tout comme un disciple de Christ s'appelle un Chrétien. Ceci nous indique que les "fils de Dieu" sont "les enfants de la promesse" de la lignée de Seth; pour les distinguer de la lignée de Caïn, les fils de la rébellion (Gen.4:16-24) ou fils du serpent. Ceci se voit aussi dans l'expression "filles des hommes" qui signifie littéralement "descendance adamique", employé pour désigner la descendance adamique selon la chair qui cherchait à se justifier selon ses œuvres; c'est à dire la lignée de Caïn qui déclara la guerre aux "fils de Dieu" en débutant par le meurtre d'Abel. En d'autres termes, nous voyons ici la distinction entre "le salut par la Grâce" et "le salut par les œuvres".
Henri Blocher (Révélation des Origines) nous apporte certaines informations très intéressantes sur ces choses: "En face de la consolidation civilisée de la violence, avec la tradition des Caïnites et de Lamec, Dieu suscite une autre tradition dans l'humanité. A la place d'Abel, il accorde un autre fils, Seth. Il est intéressant que le nom de Seth (Shêt) soit mis en rapport par sa mère avec le verbe SHUT, "placer, désigner, instituer"; car c'est le verbe de la déclaration de Gen.3:15: "Je mettrai (ou instituerai) l'hostilité..." Seth et sa descendance entretiendront l'inimitié à l'égard du Serpent. Le texte ajoute qu'avec Énosh, fils de Seth, "on commença à invoquer le nom du Seigneur" (Gen.4:26); suggestion qu'un culte organisé, avec ses "institutions", fait pièce à la civilisation du mal. Hénoc (Énoch), qui marcha avec Dieu (Gen.5:22,24) et Noé, l'instrument de la consolation (Gen.5:29), montrent que la Grâce de Dieu n'a pas été vaine dans la lignée de Seth". Or nous voyons que Seth et sa descendance furent les "fils de Dieu" selon l'Esprit de la promesse de la venue du Messie; et ainsi ils perpétuèrent la Foi d'Abel qui "offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Cain" (Heb.11:2). Le culte sanglant qu'Abel "institua" par révélation (Gen.4:4), prémisse du sacrifice de Christ comme l'Agneau de Dieu (Jn.1:29), devait durer jusqu'à la venue du "germe ou postérité de la femme", c'est à dire du Messie, "de Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et de l'aspersion de son sang qui parle de meilleures choses que celui d'Abel" (Heb.12:24). Ces choses nous indique que le sacrifice d'Abel fut le début d'une sacrificature semblable à celle de Melchisédec qui se propagea dans la lignée de Seth, où chaque Patriarche était responsable pour en exercer les fonctions.
La Pierre Angulaire et les étoiles du Matin:
Lorsque nous parlons de "Pierre Angulaire", nous signifions la fondation du salut par la Grâce seule par le moyen de la Foi en la promesse, sur laquelle Seth et sa descendance instituèrent leur culte à l'Éternel, image des choses à venir. Nous trouvons ainsi la compréhension des passages énigmatiques de Job 38:6,7: "Sur quoi les fondations sont-elles fixées? ou qui en a posé la pierre angulaire. Lorsque les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu crièrent de joie".
La Parole de Dieu enseigne clairement que "la pierre angulaire" est un type du Seigneur Jésus-Christ: "Car il est dit dans l'Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne seras point confus" (l Pi.2:6); "Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire" (Eph.2:20). Dans l'Ancien Testament, la "pierre angulaire" correspond à la Grâce de Dieu contenue dans la promesse que le Messie devait venir les délivrer de la Chute et les restaurer en pleine communion avec Lui. Or, cette promesse fut donnée à Adam et Ève au tout début du "matin" de l'existence après la Chute:
"Je mettrai de l'hostilité entre toi et la femme, entre ta postérité et son Germe: Il écrasera ton agitation, et tu contrarieras ses pas" (Gen.3:15).
Cette promesse est reprise par le prophète Ésaie qui nous dit:
"C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe: Voici, une vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on appellera son nom EMMANUEL" (Es.7:14).
Or, nous savons que cette promesse prophétique fut accomplie par la naissance de Jésus dont le nom est EMMANUEL; ce qui signifie: Dieu avec nous (Mat.1:2123). Il est intéressant de noter qu'en Chaldéen le mot "germe" est "zéro", le point de départ qui permit l'addition des nombres à l'infini dans la mathématique. Or Christ est le point de départ pour tous ceux qui s'ajoutent à la vie éternelle par la foi en son sang.
Cette "pierre angulaire" fut posée dans le Jardin d'Éden, et cet appel à la délivrance par la foi dans la promesse, fut un sujet de joie pour eux tout comme pour nous:
"Je te loue, parce que tu m'as exaucé, parce que tu m'as sauvé. La pierre qu'ont rejeté ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle. C'est de l'Éternel que cela est venu; c'est un prodige à nos yeux. C'est ici la journée que l'Éternel a faite. Qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie" Psm.118:21-24).
Ainsi nous trouvons dans le Jardin d'Éden la fondation de la Grâce; et nous voyons que c'est par la foi en cette promesse que tous deviennent des "fils de Dieu", et que c'est sur cette fondation de la Grâce seule que la Terre entière est fixée. Ceci est la cause pourquoi "les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu crièrent de joie" (Job 38:6,7).
Dans le langage biblique, le mot "étoile" désigne souvent une autre réalité que les corps célestes d'une Galaxie. Lorsqu'il est employé d'une manière figurative, il désigne constamment les saints sur la Terre, et jamais des anges célestes justes ou déchus:
"ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité" (Dan.12:3); "Je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel" (Gen.22:17).
Dans le songe de Joseph, les douze tribus d'Israël sont comparées à des étoiles:
"J'ai eu encore un songe. Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi" (Gen.37:9).
Dans l'Apocalypse, ce songe de Joseph est relié à la promesse de la naissance du Messie (Apoc.12:1-5).
Le livre de Job fait une distinction entre "les étoiles du matin" et "les fils de Dieu", nous indiquant que ces "étoiles" furent les premiers saints du matin de la Création, c'est à dire Adam et Ève et la race des Vigilants créée à l’image d’Adam; et que "les fils de Dieu" furent la descendance de Seth. Ainsi la distinction est faite entre la source du ruisseau et le ruisseau lui-même; ils furent donc "comme un jardin arrosé, et comme une source dont les eaux ne défaillent point" (Es.58:11). Mais nous trouvons quelque chose de surprenant dans Gen. 2:19-20 qui est en relation avec "les étoiles du matin". Une traduction étymologique contextuelle récente de ce verset, nous permet de voir la création d'une race humaine super-intelligente dont Adam fut le modèle et le chef:
"Et l'Éternel Dieu forma de la terre une descendance de l’homme, une multitude d’êtres vivants en croissance, et sublimes en connaissance; et il les fit venir vers Adam, pour qu’il considère leurs accomplissements, et que la position qu'Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son obligation.
Et Adam donna des positions à tous les Vigilants, sublimes en connaissance, parmi tous les êtres vivants en croissance; mais, pour l'homme, il n'existait point d'aide qui lui correspondait".
Cette race de "fils des cieux" connue comme "les Chérubins", que certains nomment «les Vigilants», est mentionnée aussi dans le livre d'Énoch. Nous avons donc ici l'indication de l'existence d'une civilisation qui surpasse les bornes de notre imagination; car le péché n'existait pas encore pour encombrer son développement spirituel, technologique, et moral. Ce fut seulement lorsque Caïn en prit la direction que la rébellion entra dans cette race d'étoiles du matin, et qu'une guerre apocalyptique se déclencha entre le Clan d'Abel et celui de Caïn. Nous ne pouvons être dogmatique sur toutes ces choses, nous les présentons seulement comme une hypothèse plausible jusqu'à évidences du contraire. Choses certaines, plusieurs passages dans les premiers chapitres de la Genèse portent un sens figuratif qui nous révèle une profondeur inouïe sur les mystères des origines.
A Christ seul soit la Gloire
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