Page 28 - Nos bibles modrnes falsifiees
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d’une congrégation à Rome, il possédait une expérience sur place qui
lui permettait d’examiner les textes du Vatican. Ses conclusions ont une
grande valeur en ces temps d’ignorance. Burgon est né le 21 août 1813.
Il entre à Oxford en 1841, y reçoit quelques grands honneurs, puis son
B.A.2 en 1845.
Il y termine sa maîtrise en 1848 toutefois, ce qui fait ressortir Burgon
de l’Angleterre du dix-neuvième siècle et qui le rend si cher aux cœurs
des chrétiens sincères d’autres pays et d’autres âges est sa défense sans
relâche des textes sacrés qu’il considère comme la Parole infaillible de
Dieu. Il met tout en son pouvoir pour tenter de freiner les courants
modernistes qui, pendant ses années d’existence, avaient commencé à
gagner l’Église d’Angleterre; il continue à faire preuve d’autant de zèle
jusqu’au dernier jour de sa vie. Avec ce but précis en tête, il s’attaque
vigoureusement à la critique textuelle du Nouveau Testament.
En 1860, alors qu’il est aumônier temporaire de la
congrégation anglaise à Rome, il y examine
personnellement le Codex B (Vaticanus), et en 1862 il
inspecte les trésors du Couvent Sainte-Catherine sur le
Mont Sinaï. Plus tard, il fait plusieurs tournées des
bibliothèques européennes pour étudier et collationner, où
qu’il aille, les manuscrits du Nouveau Testament.
De tous les critiques du dix-neuvième siècle, seul Burgon
(un anglican) et son collaborateur F.H.A. Scrivener (un
calviniste) sont toujours demeuré chrétien dans la défense
de l’inspiration divine et de la conservation providentielle
du texte des Écritures. Burgon considérait le bon état de
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