Page 42 - LA SEPTANTE MYTHIQUE
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Le  Codex  Vaticanus:  Ce  Codex  consiste  de  759  pages  de  10"  x

               10"1/2, chacune contenant trois colonnes d'environ 41 lignes chaque.

               Les hypocrites et menteurs du modernisme prétendent qu'il contient

               la Bible complète, mais la vérité est toute autre. Plusieurs sections y

               manquent:  presque  toute  la  Genèse  de  1:1  à  45:28;  Psaumes  106  à

               138;  certaines  parties  de  1  Samuel,  1  Roi  et  Néhémie;  Matthieu

               16:2,3; Marc 16:9-20 où est contenu une espace libre qui indique que

               ces versets furent enlevés; Romain 16:24; les épîtres au complet de 1

               et  2  Timothée  ainsi  que  celle  de  Tite;  Hébreux  9:15  à  13:25;  et  tout

               l'Apocalypse.  Dans  les  Évangiles,  le  Vaticanus  ou  Codex  "B",  enlève

               des mots et des passages en entier environ 1,491 fois. Sur chacune de

               ses pages il porte les traces de négligences de transcription. Ce Codex

               dénaturé  diffère  du  Texte  Reçu  dans  les  particularités  suivantes:  Il

               omet  environ  2,877  mots;  ajoute  536  mots;  substitue  935  mots;

               transpose 2,098 mots; et modifie 1,132 mots; pour un total de 7,578

               divergences verbales (True or False, par: David Otis Fuller). Ce texte,

               convenablement disséqué, est celui que les érudits comme Westcott et

               Hort,  Tregelles,  Tichendorf  et  Lachman;  ainsi  que  leurs  pantins
               comme  F.F.  Bruce,  D.A.  Carson,  René  Pache  et  André  Lamorte;


               nomment  comme  étant  "le  meilleur  texte",  "le  texte  le  plus
               parfaitement préservé", "un texte remarquablement pur" (The Word of

               God  in  English,  par:  Bruce  Pringle).  Nous  savons  de  Bruce  Pringle

               «qu'en 1669, une collation de ce manuscrit, qui se trouvait à Rome, fut

               faite  par  Bartolocci,  mais  ne  fut  pas  publié  avant  1819.  Napoléon

               amena ce  manuscrit  à Paris comme  prix de sa victoire, où il demeura

               jusqu'en 1815 avant d'être retourné à la librairie du Vatican. Après son

               retour  à  Rome,  nous  n'entendons  plus  parler  de  ce  manuscrit  avant



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