Page 43 - LA SEPTANTE MYTHIQUE
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1845, lorsque le Dr. Tregelles, armé d'une lettre du Cardinal Wiseman,
se rendit à Rome avec l'intention d'examiner ce Codex obscur. Il réussit
à le voir après plusieurs problèmes suspects. Deux prélats furent
désigné pour le surveiller. Ils ne lui permirent point d'ouvrir le livre
avant d'avoir fouillé ses poches, et lui enlever l'encre et le papier qu'il
avait pour prendre des notes. Toute étude prolongée sur certains
passages lui fut interdit, et ils lui enlevèrent le livre lorsqu'il portait trop
attention à certains textes. En 1867, Constantin Tischendorf, entreprit
une étude de ce même Codex avec la permission du Cardinal Antonelli.
Il avait presque terminé trois Évangiles, lorsque ses efforts de
transcriptions furent découverts. Le livre lui fut immédiatement enlevé et
son accès interdit. La permission lui fut restaurée par l'intervention du
Cardinal Varcellone, mais seulement pour quelques heures. En tout,
Tischendorf eut accès à ce manuscrit pour une période de 42 heures, et
seulement trois heures à la fois, dans lesquelles il étudia principalement
les Évangiles. Malgré cela, il eut l'audace d'affirmer: "J'ai réussi à
préparer le Nouveau Testament au complet pour une nouvelle édition
entièrement fidèle, afin d'obtenir tous les résultats désirés". Il est peu
probable qu'une édition fidèle fut obtenue en si peu de temps,
considérant les difficultés qu'un tel texte présente. Il semblerait que
l'enthousiasme de Tischendorf surmonta sa raison, comme ce fut le cas
dans sa découverte du Codex Sinaiticus. A part de ces observations
rapides et superficielles, la majorité des savants Protestants durent se
satisfaire avec l'édition Catholique Romaine qui fut imprimée en 1868,
ou avec les photos relâchées par le Vatican en 1889».
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