Page 37 - LA SEPTANTE MYTHIQUE
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CHAPITRE 4
LES CODEX DE LA SEPTANTE D'ALEXANDRIE
S'il y a une chose sur laquelle les savants de la Critique Textuelle
moderniste sont d'accord, est que le texte de la Septante est
notamment conservés dans les trois manuscrits les plus célèbres
écrits en onciale sur vélin. Il s'agit plutôt de Codex, terme qui signifie
simplement «un livre», c'est à dire une collection de manuscrits sur
vélin ou papyrus reliés ensemble pour former un livre. Mais là où les
experts se mettent le doigt dans l'œil est que ces trois Codex notoire
de la Septante contiennent aussi le Nouveau Testament, et cela ils ne
le mentionnent jamais afin de donner la fausse impression que la
Septante est uniquement une traduction grecque de l'Ancien
Testament. Vrai aussi que plusieurs des savants se débattent comme
des diables dans l'eau bénite en disant que le Nouveau Testament a
été ajouté plus tard, mais tout ce qu'ils disent n'est que spéculations
et prétentions, il n'y a aucune preuve de l'existence d'une Septante
avant le 3e siècle de notre ère, comme nous l'avons déjà démontré,
aucun manuscrit d'une traduction grecque au complet de la
Pentateuque ou de l'AT n'existe avant l'ère chrétienne. Que les auteurs
du Nouveau Testament citent généralement l'Ancien Testament
d'après la Septante est entièrement faux.
Comme il a été indiqué plus haut dans le premier chapitre, les trois
Codex renommés de la Septante sont le Codex Vaticanus, le Codex
Sinaïticus, et le Codex Alexandrinus. Ils datent tous du 4e siècle et
leur texte a été recopié par après dans plusieurs autres manuscrits
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