Page 55 - La Postérité du Serpent
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tout ce qui est à l'extérieur de cette communion gracieuse. La
réalisation d'une telle merveille dépasse les bornes de l'imagination,
les mots ne sont plus suffisants pour la décrire. L'apôtre Paul en avait
reçu un aperçu qu'il décrit en ces mots: «Je connais un homme en
Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel;
si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne
peux dire; Dieu le sait. Et je sais que cet homme, si ce fut dans le
corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait, fut ravi dans
le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas
permis à l'homme de prononcer. Je puis me glorifier d'être cet homme-
là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes
infirmités.» (2 Cor. 12:2-5) D'après toutes les définitions que nous
venons de voir, une chose devient claire à savoir que le «Jardin
d'Éden» est «l'Enclos de la Grâce», et cela nous indique que la grâce est
limitée, non pas qu'elle soit limitée en qualité mais en quantité, c'est à
dire dans le contexte général de toutes les Saintes-Écritures, que la
grâce est réservée aux élus seulement: «Alors le roi dit aux serviteurs:
Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de
dehors; là seront les pleurs et les grincements de dents. Car il y a
beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.» (Mat.22:13,14); «Mais dehors
seront les indécents, les enchanteurs, les licencieux, les meurtriers,
les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge.» (Apoc.
22:15)
Il est écrit que le Jardin est situé «du côté de l'Orient» (Gen. 2:8),
expression qui signifie aussi «au soleil levant» et qui provient du mot
Hébreu «qedem ou qedmah» dont le sens est «ce qui est devant», nous
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