Page 59 - Héresie du Sabellianisme
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de la Parole en tant que Raison et de la parole étant seule
appelé Fils. Il semblerait que la différence entre Sabellius
et ses adversaires réside principalement dans son
insistance sur l'unité de l'hypostase après l'émission de la
Parole en tant que Fils. Il ne semble pas évident qu'il
considérait le Fils comme débutant à l'Incarnation; après
le passage qu'Athanase viens d'évoquer, il peut avoir
convenu avec les apologistes du temps sur la Filiation de
l'action créatrice de Dieu. Mais nous avons quelques
textes pour nous en assurer, et il est assez incertain si
Sabellius n'a laissé un écrit. Le Monarchianisme est
souvent combattue par l'apostat Origène d'Alexandrie.
Denys d'Alexandrie se sont battus avec quelques
sabellianistes imprudents. Dans le quatrième siècle, les
Ariens et les semi-ariens ont professé avoir beaucoup plus
peur de cette doctrine, et en effet l'alliance du pape Jules
et Arhanasius avec Marcellus a donné une certaine
couleur à des accusations contre les formules de Nicée en
ouvrant la voie au sabellianisme. Les Pères du quatrième
siècle (comme, par exemple, Grégoire de Nysse, «Contre
Sabellium", éd. Mai) semblent envisager une forme plus
développée que celle connue d'Hippolyte ("Contra Noetum"
et "Philosophumena») et à travers lui, Épiphane: la
consommation de la création se compose dans le retour
du Logos de l'humanité du Christ au Père, afin que l'unité
originelle de la nature divine soit après compromise
temporellement, et seulement dans le but qu'il sera
rétabli, afin que Dieu soit tout en tous.
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