Page 40 - Héresie du Sabellianisme
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par  le  prélat  romain  Sabellius  qui  la  déforma  pour
               l'adapter à sa façon de penser et est donc parfois appelé
               Sabellianisme.


               Dans son  sens le  plus  général le monarchianisme (aussi
               appelé  Patripassionisme et  à tort Sabellianisme) fait
               référence  aux  tentatives  occidentales  d'abord  dans  le
               troisième  siècle, pour défendre le  monothéisme contre le
               trithéisme suspecté de nier la spécificité personnelle d'un

               divin Fils et Saint Esprit, contrairement à Dieu le Père. Le
               terme  est  utilisé  en  premier  par  Tertullien  pour  décrire
               ceux qui souhaite protéger la monarchie (du Dieu unique)
               de pensées irrégulières dans l'économie (des trois: le Père,

               le  Fils  et  Saint  Esprit).  Il  y  avait  deux formes  de
               monarchianisme qui étaient non seulement indépendante,
               mais distinctement, même opposés les unes aux autres.

               Le monarchisme  Dynamique  ou adoptianiste propose un
               monothéisme de Dieu le Père par rapport à laquelle Jésus

               était considéré comme un simple homme qui était dotée de
               l'Esprit Saint lors de son baptême. Cette vue a d'abord été
               proposé à Rome vers l'an 190 par Théodote de Byzance et
               continuée  par son  successeur,  Artemon (appelé aussi

               Théodote),  qui  a  tenté  de  faire  valoir  cet  enseignement
               comme étant l'héritage de la tradition apostolique.
               Artemon a été réfutée par Hippolyte, qui a condamné
               l'enseignement comme une tentative novatrice de
               rationaliser l'Écriture selon les systèmes de la logique
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