Qu’est-ce que le ciel?

 

par Jean leDuc

 

 

 

LE CIEL INCONNU DE TOUS

UNE PHILOSOPHIE DE L'EXISTENCE

LE CIEL DANS LA BIBLE

LE CIEL EST-IL UN ENDROIT RÉEL ?

LA VÉRITÉ SUR LE CIEL

 

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LE CIEL INCONNU DE TOUS

Vous rencontrez des personnes qui ne croient ni en Dieu ni au Diable et qui prétendent qu'il n'y a point de ciel. Toutefois la majorité des gens à travers l'histoire, de quelque religion qu'ils soient, croient tous à un ciel quelconque qui serait l'endroit des âmes bienheureuses qui ont quittées ce monde. Comment vous, personnellement, vous représentez-vous le ciel ? Si vous posez cette question à un grand nombre de personnes, vous êtes susceptible d'obtenir la description d'une douce brise dans un jardin luxuriant rempli de beaux arbres, de fleurs magnifiques et de bassins d'eaux scintillantes. Très peu de gens imaginent le ciel comme une sorte de désert vide et exempt de vie, ce qui serait un contresens à l'espérance générale d'une meilleure vie après la mort. La majorité des gens basent tous leur image du ciel sur les beautés de la Création sur terre, il ne peut en être autrement car personne ne sait exactement c'est quoi le ciel. Aucun n'en est jamais revenu, sauf Christ, pour en donner la description, la seule idée qu'ils en ont provient des livres sacrées de différentes religions. Bien des gens se figurent que tout ce qu'on peut dire du ciel n'est que pure spéculation, et à certain point ils ont raison.

 

Qu'en est-il du Christianisme? La Bible est le livre sacré qui parle le plus du ciel, surtout le Nouveau Testament. Les chrétiens devraient donc être en meilleure position pour décrire le ciel puisqu'il est supposé être leur espérance suprême. Quoique plusieurs d'eux n'ont aucune certitude de s'y rendre au dernier jour de leur vie en ce monde, plusieurs autres ont la pleine assurance qu'ils vont aller au ciel à la rencontre de leur Seigneur. Toutefois demander à des chrétiens c'est quoi exactement le ciel et vous obtiendrez autant de réponses qu'il y a de grains de sable sur une plage. Tous s'imaginent savoir c'est quoi le ciel et aucun ne le sait vraiment, tout n'est que pure spéculation sur ce que la Bible dit. On entend d'eux les notions les plus bizarres, allant du ridicule au plus absurde. Comme exemple, mentionnons la Bible Pentecôtiste/Charismatique de Finis Jennings Dake. On trouve dans ses notes la théologie la plus aberrante qui soit. Dake qui était pasteur des Assemblées de Dieu au Texas nous dit que «le ciel est une planète située dans le nord de l'univers où Dieu habite corporellement, et sur laquelle il se déplace d'un endroit à l'autre comme n'importe quelle autre personne». Jimmy Swaggart, un pasteur américain de la mouvance Pentecôtiste, avait même déclaré que «les soucoupes volantes sont des anges de Dieu venu du ciel pour protéger la nation d'Israël». En voyant de telles absurdités, on comprend mieux pourquoi nous retrouvons les choses les plus bizarres au sein de ces mouvements extatiques qui se donnent à toutes sortes de pratiques occultes et mystiques.

 

La secte Darbyste nous dit que «Le ciel est la capitale du christianisme». Mais une telle affirmation n'est qu'une déformation subtile de la vérité qui fait de la Jérusalem céleste une ville littérale ou physique. Le ciel n'est pas la capitale du christianisme mais le cœur du christianisme. Cela n'est pas surprenant de cette secte qui, comme tant d'autres, font du Royaume de Dieu un royaume terrestre littéral qui sera d'une durée de 1000 ans, se retranchant eux-mêmes du Royaume spirituel et éternel de notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.

 

Les Évangéliques veulent nous montrer comment le ciel répondra à l'inspiration de nos cœurs, et nous fera découvrir une toute autre réalité, encore plus grande que celle que nous connaissons de ce côté de l'éternité. Ils tentent de nous expliquer comment nous préparer dès à présent à la réalité de ce ciel, à quoi il ressemblera, ce que nous y ferons et quelles personnes nous y côtoierons. Mais comment peuvent-ils nous expliquer quelque chose qu'ils ne connaissent pas, car il a été prouvé nombres de fois et sans l'ombre d'aucun doute que le mouvement Évangélique est un christianisme contrefait, un faux peuple de Dieu qui marche dans l'égarement de ses nombreuses fausses doctrines, et dont la principale est celle du libre-choix qui s'oppose à la souveraineté absolue de notre Dieu dans le salut et la sanctification.

 

Le grand prédicateur Évangélique, D.L. Moody, disait: «Je ne crois pas que ce soit mal de penser au ciel ni d'en parler. Je suis bien aise de savoir où se trouve ce ciel et tout ce qui peut s'y rapporter, car j'espère l'habiter durant toute l'éternité. Si je devais faire ma résidence dans une ville étrangère, la première chose que je ferais, ce serait de m'informer de l'endroit où elle se trouve, de son climat, des personnes auprès desquelles je devrais vivre, en un mot, de tout ce qui la concerne.» Il est clair que pour un grand nombre d'Évangéliques, le ciel est un endroit physique situé dans une localité quelconque à quelque part dans l'univers, car qui dit «endroit» dit aussi «partie déterminée d'un espace». Une telle définition est contraire à un état d'existence spirituelle indéfini de liberté et de joie sans borne. Du moins, D.L. Moody a raison sur une chose, à savoir qu'un chrétien doit «s'informer» sur ce qu'est le ciel et tout ce qui s'y rapporte, car il «espère l'habiter pour toute l'éternité». Toutefois cela demande une précision, car tout ce qu'un chrétien réel peut connaître du ciel lui est donné par révélation du Seigneur Jésus. Il a beau s'informer, mais s'il ne s'informe pas auprès du Seigneur Jésus pour en recevoir la révélation, sa connaissance du sujet sera seulement approximative, déficiente et trompeuse. Et qui dit que le Seigneur Jésus accordera sa révélation à tous ceux qui se disent chrétiens, car nous savons que la grande majorité sont tous des imposteurs.

 

Il va presque sans dire que la vie du chrétien authentique devrait être dominée par la pensée de sa destinée ultime: le ciel. Jésus précise: « Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel ». Le chrétien réel a une espérance certaine au delà de cette vie présente, mais il a besoin de savoir c'est quoi exactement le ciel, autrement son espérance risquerait de tourner en désespoir et en crainte de l'inconnu qui le tourmenteraient inutilement.

 

Le chrétien est un voyageur sur la terre. Toute sa vie n’est qu’un pèlerinage, un voyage vers une destination. Un chrétien, c’est quelqu’un qui, cherche, qui «désire une meilleure patrie, une patrie céleste». Un chrétien est un «citoyen des cieux» et donc, il sait qu’il est en exil sur cette terre. Un chrétien sait que son corps n’est qu’une tente provisoire. Il sait que «si cette tente est détruite», il a une demeure éternelle dans le ciel. Le ciel est la perfection absolue de toute la pensée infinie de Dieu, de tout ce qu'il peut concevoir et de toute son omnipotence. Ce que vous et moi connaîtrons dans le ciel est la libération complète de toute chaîne physique, émotionnelle et spirituelle qui nous entrave ici sur terre. Quoique cette définition soit très biblique et donne beaucoup d'explications véridiques, elle n'explique pas encore c'est quoi exactement le ciel, il y manque un élément essentiel qui n'est pas mentionné explicitement, et cet élément est le pourquoi de ce document.

 

UNE PHILOSOPHIE DE L'EXISTENCE

Tout individu possède une vision-du-monde ou une philosophie de l'existence. Toute la question est de savoir laquelle est la vraie. Il existe une multitudes de vision du monde, l'humanisme, l'épicurisme, le scientisme naturaliste, l'hindouisme.... De même, comme nous avons vu, il existe aussi une philosophie chrétienne de l'existence.

 

Les hommes ont bien des façon de parler du ciel. Toutes les religions ont également admis le principe du sort heureux ou malheureux des âmes après la mort, autrement dit des peines et des jouissances futures qui se résument dans la doctrine du ciel et de l'enfer, que l'on retrouve partout. Mais ce en quoi elles diffèrent essentiellement, c'est sur la nature de ces peines et de ces jouissances, et surtout sur les conditions qui peuvent mériter les unes et les autres. De là des points de foi contradictoires qui ont donné naissance aux différents cultes, et les devoirs particuliers imposés par chacun d'eux pour honorer Dieu, et par ce moyen gagner le ciel et éviter l'enfer. Dans beaucoup de cosmogonies se trouve l'idée de la pluralité des cieux. Ainsi, la religion de l'ancienne Égypte admettait trois cieux: l'air, séjour des âmes; l'éther, où étaient les étoiles et le Soleil; et le ciel proprement dit, habité par les dieux. En Égypte, la Terre et le Ciel sont représentés par Geb et Nout. La religion scandinave divisait également la région céleste en Liosâlfaheim ou monde des génies de lumière, Muspilheim ou monde du feu, et Asaheim ou Asgard, monde des Ases.

 

Aussi, la croyance à l'existence de sept cieux ne fut pas moins répandue, et dut sans doute son origine à ce qu'on attribuait un ciel différent à chacune des sept planètes. L'ouvrage apocryphe intitulé Testament de Lévi fait du 1er ciel un séjour de tristesse, parce qu'il est voisin des iniquités de la Terre; le 2e renferme le, feu, les neiges, le cristal, et les justes qui attendent le jugement de Dieu; le 3e, les puissances qui doivent châtier les méchants à la fin du monde; le 4e, les saints; le 5e, les anges qui servent Dieu; le 6e, les anges qui portent les réponses de Dieu aux prières; le 7e, les trônes et les puissances qui célèbrent l'Éternel dans leurs hymnes. Il prend ses notions de sept cieux d'un ancien livre apocalyptique très reconnu nommé le livre d'Énoch, dont les enseignements proviennent de la théologie babylonienne adoptée par le peuple hébraïque lors de sa captivité. Voici comment un rabbin conçoit le ciel. «De la terre au firmament, il y a un parcours de 500 ans. L’épaisseur du firmament correspond également à un trajet de 500 ans. Au-dessus du firmament se trouvent 7 cieux, chaque ciel étant équivalent à un parcours de 500 ans». On doit avouer qu’il s’agit là d’une description presque poétique du ciel. Comment ce rabbin en est arrivé à une telle représentation du ciel ? Une telle compréhension du ciel repose sur la présupposition que le ciel est un lieu, limité dans le temps et dans l’espace. D'après ses calculs, il faudra compter 4500 ans pour atteindre le 7è ciel. Du point de vue spirituel, je ne suis pas sûr d’en discerner la signification, chose certaine elle ne mérite aucune analyse sérieuse.

 

Parmi différentes conceptions du ciel, on en trouve une qui possède une analogie chez les Serbes où nous voyons qu'il y aurait neuf cieux séparés l’un de l’autre par une porte que gardent des tigres et des panthères, et qui est commandée par l’un des portiers du Seigneur d’En-Haut. Les Druides représentent le niveau le plus élevé de la classe des prêtres chez les Celtes des îles Britanniques et en Gaule. La mort n'est qu'un voyage vers d'autres contrées merveilleuses, peut-être l'île décrite dans le Voyage de Bran où l'on coule une vie semblable à celle de dieux dans un pays de rêve. L'Irlande se représente cet au-delà comme un séjour permanent, le Si'd (« paix ») localisé dans ces îles où sous des monticules s'abolissent temps, espace, guerre, hiérarchie sociale.

 

Les conceptions aztèques relatives à l'au-delà reflètent la complexité de la société aztèque au début du XVIe siècle. On constate en effet que le sort réservé aux morts variait suivant la manière dont ils étaient décédés: selon leur destin et la volonté des dieux. Le Tialocan était réservé à ceux qui étaient morts noyés, frappés de la foudre ou victimes de maladies considérées comme d'origine aquatique. Dans cet immense jardin toujours verdoyant et bien arrosé s'ébattent les bienheureux protégés de Tialoc, grand dieu de l'eau fécondante, de la pluie et de l'orage, au centre de la religion de Teotihuacân.

 

Les Indiens Guarayù de Bolivie nous parlent du parcours de l'âme après la mort, lorsque celle-ci doit choisir entre deux chemins pour arriver jusqu'à Tamoi, le Grand Père, qui vit quelque part vers l'Ouest. L'un des chemins est large et aisé, l'autre, étroit et dangereux. L'âme doit choisir le sentier difficile et surmonter de nombreuses épreuves avant d'arriver à destination, où l'attendent rafraîchissements et réconfort. Une fois lavée dans le bain de jouvence du Grand Père, l'âme régénérée pourra recommencer à rire, chasser, vivre et aimer dans la terre de l'Ouest.

 

Les Vikings avaient quantité de croyances concernant l'au-delà. Les guerriers qui mouraient au combat recevaient l'aide des Valkyries, jeunes filles de l'entourage d'Odin, lesquelles les emmenaient au Valhalla pour y banqueter et y passer le temps en tournois.

 

Les croyances populaires, chez les Grecs de l'ère classique, s'enracinaient dans la mythologie traditionnelle. On distingue habituellement deux contrées dans ce monde d'outre-tombe: 1- les Champs Élysées destinés aux justes, dans un paysage de prairies, de fleurs et d'arbres merveilleux baignant d'une douce lumière (on retrouve ces descriptions dans les actuels récits des personnes revenues d'un coma avancé et d'une « expérience aux portes de la mort » ou nde). Le Ciel, que les Grecs divinisèrent et appelèrent Ouranos, et qui, dans la philosophie chinoise, est le nom de Dieu même, désigne pour nous, par extension, le séjour des bienheureux, le lieu de la félicité éternelle, le Paradis, que l'on conçoit vulgairement comme placé au delà de l'enveloppe azurée de la Terre. Au figuré, le mot Ciel ou Cieux se prend pour Dieu même; 2- le Tartare, lieu de supplices éternels pour les méchants décrit à la fois comme un abîme, un brasier et une salle de torture. Dans le peuple, l'idée courait que cet Hadès était le lieu de séjour du double corporel, tandis qu'une sorte d' «âme» demeurerait près de la famille, qu'il fallait honorer par des offrandes rituelles.

 

Dans la mythologie romaine, Uranus, appelé également Coelus (du latin caelus, «ciel»), est le dieu du Ciel. Il correspond dans la mythologie grecque au dieu Ouranos, dont le nom signifie « le ciel »

 

Le ciel est, selon les bouddhistes, la demeure des dieux (ou Devas), c'est-à-dire des êtres qui ont obtenu, par leurs mérites, une situation privilégiée, dont ils peuvent cependant déchoir par leurs démérites. Étrangement cette position détient plusieurs affinités avec celle des sectes dites Évangéliques qui enseignent la perte du salut, comme on le voit chez les Pentecôtistes et les Charismatiques, et surtout parmi les groupes dissidents qui se donnent aux délires psychotiques de leur conscience déréglée et enseignent la délivrance ou exorcisme.

 

LE CIEL DANS LA BIBLE

Le Ciel et la Terre sont mis (Genèse 1:1) pour toutes les créatures sensibles. Le ciel se met aussi fort souvent pour l'air, c'est à dire l'atmosphère: Les oiseaux du ciel sont les oiseaux qui volent dans l'air; les eaux du ciel, les cataractes du ciel, sont les eaux des pluies. Dieu fit pleuvoir le soufre et le feu du ciel sur Sodome (Genèse 19:24), c'est-à-dire, il fit descendre tout cela de l'air nous indiquant un dérèglement atmosphérique, qui selon certains serait le déchirement d'une couverture ou d'un genre de voile transparent comme un moustiquaire qui enveloppait toute la Terre et maintenait une température uniforme à la surface de tout le globe, qui à ce temps était d'un seul continent. En effet nous savons que Dieu utilise souvent les forces de la nature comme des messagers de sa justice pour accomplir ses desseins. La rosée du ciel, la manne qui tombait du ciel; les nuées du ciel, les vents du ciel. Dans tous ces passages, le ciel est mis pour l'air, l'enveloppe atmosphérique qui couvre notre monde et plusieurs autres.

 

Les étoiles sont placées dans le Ciel, ou dans le firmament, c'est à dire l'espace sidéral. Les Hébreux concevaient le ciel des étoiles comme une voûte solide et étendue. Dieu plaça le Soleil et la Lune dans le firmament du Ciel (Gen. 1:14,15,16,17). Les astres sont nommés la milice du Ciel ou l'armée des cieux (Deutéronome 17:3). Dieu, comme un puissant monarque, impose les noms aux étoiles (Psaumes 146:4), et leur donne ses ordres. Une telle connaissance et une telle puissance surpassent l'imagination de l'homme, tout ce qu'il peut en comprendre est ce que Dieu lui donne de connaître.

 

Le Dieu des Hébreux est nommé, non seulement par les Hébreux; mais, aussi par les païens et par les peuples étrangers, comme étant «le Dieu du ciel» (Jonas 1:9), parce que les Judéens hébraïques n'adoraient rien de sensible, et qu'ils disaient que leur Dieu était au ciel, qu'il y avait son trone, et qu'il exerçait sa domination souveraine sur toutes les créatures. Le Ciel des cieux est le plus haut des cieux, comme le Cantique des cantiques est le plus excellent cantique; le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs: le plus grand des dieux, le plus puissant des seigneurs. C'est aussi le troisième ciel dont parle l'apôtre Paul (2 Corinthiens 10:1,2); car les Hébreux connaissent trois cieux:

 

1° le ciel aérien, où les oiseaux volent, où les vents règnent, et où les pluies se forment;

2° le ciel des étoiles, ou le firmament que nous connaissons comme étant l'espace sidérale;

3° le ciel des cieux, ou le troisième ciel, qui est la demeure de Dieu, des anges et des bienheureux.

 

Les noms des saints, des prédestinés sont écrits dans le ciel (Luc 10:20; Hébreux 12:25), dans le livre de vie (Apocalypse 20:12). Selon certains ce livre serait la Bible même ou un recueil particulier désigné pour une telle fonction. Mais Dieu n'a pas besoin de livre, de journal ou de recueil pour se souvenir de ceux qui sont les siens. Le terme porte donc une signification figurative pour désigner le Registre des registres, à savoir la mémoire infaillible et éternelle de Dieu. Avoir son nom écrit dans le ciel ou dans le livre de vie signifie avoir été élu ou choisi en Christ pour le salut depuis avant même la fondation du monde. Avoir son nom effacé du livre de vie signifie qu'on a passé outre ceux qui ont été désigné pour la perdition éternelle, c'est à dire que ces gens n'ont pas été retenus dans la mémoire de Dieu pour obtenir la vie éternelle qui est un don de Dieu. On objectera, comme c'est souvent le cas de la part des Évangéliques réprouvés, que nous ne sommes pas prédestiné au salut, mais seulement à être «conformes à l'image de son Fils» (Romains 8:28). Mais le terme «conforme» ou «summorphos» en grec, signifie littéralement «subir une métamorphose» et cela implique un changement radical d'existence, être donné une nouvelle nature, celle de Christ. Aucun ne peut subir un tel changement sans avoir été auparavant élu au salut et sanctifié dans les mérites du sacrifice de Christ sur la croix selon l'élection divine. Ce que les réprouvés ne réalisent point, est que la «conformité à l'image de son Fils» implique cette base essentielle de la prédestination selon le bon plaisir de Dieu. Le salut n'est que le début, la grâce de Dieu nous transforme graduellement pour atteindre son objectif final, notre transformation totale à l'image de Christ lors de son apparition finale pour que nous héritions l'incorruptibilité, et c'est à cela que les élus ont été prédestiné (1 Pierre 1:3-5). Mais il y a plus, car avec l'expression «conformes à l'image de son Fils» nous obtenons une première lueur de la vraie définition de ce qu'est le ciel.

 

Un théologien affirme que «le ciel est un lieu, un endroit, mais on ne peut le localiser car on ne peut le percevoir par nos sens physiques». Un autre mentionne Actes 7:55 où on lit qu’Étienne fixa son regard vers le ciel, comme s’il regardait vers le haut. Les cieux se sont alors ouverts à lui et il a vu Jésus se tenant debout à la droite de Dieu. Cela ne signifie aucunement que Jésus et Dieu sont deux êtres distinctes, un se tenant à la droite et l'autre à la gauche, mais que Jésus lui-même est la droite de Dieu, terme figuratif souvent utilisé dans les Saintes-Écritures pour désigner «la puissance de Dieu». On ne peut utiliser ce passage pour démontrer que le ciel est un lieu sans tomber dans des spéculations qui en déforment le sens. Ce verset fait plutôt allusion au fait que Dieu a accordé à Étienne une vision spirituelle du ciel, une vision de la puissance de Dieu en Christ qui l’a transporté dans un mode d’existence appartenant à une autre dimension. Ou encore, Luc 24:51 où il est écrit que Jésus fut emporté au ciel, ou élevé dans le ciel. Cette ascension de Jésus vers le ciel semble nous indiquer que le ciel se trouve quelque part en haut, quelque part au-dessus de la terre, mais la vérité est toute autre. Et sur la base de ce verset, on conclue faussement de cette façon: «Il est difficile d’imaginer comment l’élévation de Jésus à un lieu peut être enseignée plus clairement.» Que l'élévation ou ascension de Jésus au ciel soit une preuve que le ciel est un lieu ou endroit littéral, est complètement absurde. On se croirait en pleine science-fiction avec un évangile exothéologique pour le salut des entités biologiques aliénés ou extra-terrestres. Nous sommes loin d'être en accord avec cette façon de penser qui déforme la vérité.

 

LE CIEL EST-IL UN ENDROIT RÉEL ?

Aller au ciel serait-il réalisable que si le ciel est en endroit réel ? C'est ce qu'on a tendance à croire au sein du christianisme traditionnel et évangélique. Si tel serait le cas, l'homme pourrait-il un jour s'y rendre dans un vaisseau spatial qui voyagerait à la vitesse de la lumière ou plus ? Serait-il plus facile d'atteindre le ciel de cette façon que de l'atteindre par la foi ? D'ailleurs, comme disent certains idiots, Dieu ne voyage-t-il pas dans une soucoupe volante comme nous voyons dans Ézéchiel ? Le mot ciel est souvent utilisé pour décrire une saveur, un sentiment, une expérience particulièrement agréable. Mais est-ce un endroit véritable ? Plusieurs croient que la Bible nous dit qu’il y a un endroit réel qui s’appelle le ciel, un lieu précis avec une population et quelqu’un qui règne. On tente d'utiliser quelques passages des Écritures afin de prouver une telle notion subtile et aberrante: Ésaïe 6:1-2a nous dit, «L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes…». 1 Rois 22:19 nous dit, «Et Michée dit: Écoute donc la parole de l'Éternel! J'ai vu l'Éternel assis sur son trône, et toute l'armée des cieux se tenant auprès de lui, à sa droite et à sa gauche.». Mais ces passages ne parlent aucunement du ciel comme un endroit réel, ils sont des révélations accordées aux prophètes pour expliquer la toute puissance de Dieu en termes figuratifs. Mais on persiste obstinément, contrairement à la vérité, à dire que le ciel est le lieu où Dieu demeure, étant aussi habité par des hôtes célestes et angéliques. Ces hôtes seraient d'après eux les messagers de Dieu qui exécutent ses ordres, en particulier envers ceux qui appartiennent à Dieu. Pour prouver ce point on utilise des passages comme Psaume 91:11 qui nous dit, «Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies…» Théologiquement parlant, cela se nomme de la manipulation textuelle avec laquelle on fait dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas explicitement. Cette pratique néfaste et maléfique d'interpréter les Écritures est malheureusement très populaire au sein du christianisme contrefait de nos jours. On affirme hypocritement que la Bible est la seule règle de notre foi, tout en y ajoutant toutes sortes de conjectures sophistiquées qui déforment sa révélation dans le but de donner de la crédibilité à un système de pensée qui se veut maître des consciences de tous. Vous n'avez qu'à parler avec des chrétiens dits évangéliques et vous réaliserez rapidement que la spéculation sur ce que dit la Bible est plus importante que ce qu'elle dit réellement.

 

Un des arguments des plus insensés qu'on utilise dans une folle tentative futile de prouver que le ciel est un endroit qui détiendrait des caractéristiques spirituels tout en étant une localité physique est qu'il est dit que «Jésus priait Dieu, levant ses yeux vers le ciel». Lorsqu’on lit que «Jésus leva ses yeux vers le ciel», pouvons-nous conclure que le ciel se situe physiquement au-dessus de la terre ? Lorsque Jésus déclare qu’il vient d’en haut, est-ce que cela signifie que Jésus provient d’une place située au-dessus de la terre, de sur une autre planète peut-être située dans une autre Galaxie que la nôtre, ou encore de sur la planète Uranus car Uranus signifie «ciel» ? Lorsqu'il dit qu'il est «le pain descendu du ciel», cela signifierait-il qu'il est descendu littéralement d'un endroit physique. Et lorsque Jésus monta au ciel parmi les nuages lors de son ascension, comment haut monta-t-il, jusque dans l'espace sidérale, ou est-ce qu'un vaisseau spatial l'attendait dissimulé dans les nuages pour entreprendre le grand voyage vers une localité matériel indéterminé où il habiterait corporellement ? La folie des gens au niveau du christianisme traditionnel comme Évangélique ne connaît aucune borne, leurs imaginations fertiles et détraquées les amènent dans toutes sortes d'aberrations, et le pire est que la majorité n'en sont pas conscient. Aussi étrange que cela puisse être, ces gens ne savent pas lire, ils ne font pas attention aux mots et sautent trop rapidement à des fausses conclusions, car ils aiment juger les autres sans être jugé en retour. Très peu prennent le temps d'étudier le sens des mots qu'il lisent et les appliquent inévitablement hors contexte pour prouver un prétexte, au point que c'est une maladie sérieuse dans ces milieux. Or nous devons réaliser que dans le cadre d’une étude sur le ciel, il faut savoir en distinguer le sens physique et le sens spirituel si nous ne voulons pas nous égarer de la vie avec toutes sortes de suppositions insensées.

 

L'argument conjectural n'étant pas suffisante pour les réprouvés, ils procèdent à l'utiliser en y ajoutant celui de la science moderne, ennemi de la révélation de Dieu, qui plaît à l'homme naturel de ce monde ténébreux pour expliquer le pourquoi de l'existence de toutes choses. Dans cet amalgame infernal, on nous dit que «Le ciel existe au-delà du voile qui sépare le royaume visible de celui qui est invisible. L’homme ne peut pas voir des microorganismes à l’œil nu, et pourtant nous savons qu’ils existent au milieu de nous et qu’ils ont des propriétés et des caractéristiques. De la même façon, nous savons par la foi que le ciel existe et que c’est le lieu où Dieu règne». Avec cette notion émise par les réprouvés, on rejoint la physique quantique qui nous dit que chaque atome est entouré de neutrons et de preutons, en d'autres mots un univers microscopique qui serait un duplicata de l'univers macroscopique, l'homme étant situé entre les deux. Or pouvons-nous dire que de cette même façon le ciel existe ? Ce que ces gens ne réalisent pas, du moins je l'espère quoique je ne serais pas surpris du contraire, est qu'avec un tel amalgame on côtoie ici les propriétés du microcosme et du macrocosme souvent utilisées dans les rituels de la haute magie, comme ils sont décris surtout dans la Kabbale juive et le Grimoire ancien de sorcellerie dont la devise principale est: «Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, afin que les deux soient UN», principe subversif de la Table d'Émeraude d'Hermes Trismegiste par lequel les hommes dépravés deviennent des dieux, et dont le symbole est l'hexagramme ou étoile à six pointes connu aussi comme le sceau de Salomon ou étoile de David que nous retrouvons sur le drapeau de la nation moderne d'Israel. Serait-ce pour cela que les évangéliques, surtout les Pentecôtistes et les Charismatiques, supportent tous le peuple de Satan de cette nation diabolique en prétendant qu'ils sont encore le peuple élu de Dieu ? Que les chrétiens traditionnels comme évangéliques s'en remettent à de tels arguments dans le but de prouver que le ciel est un endroit, une localité physique située à quelque part dans l'univers, est l'évidence qu'ils se retranchent eux-mêmes de l'héritage éternel qui est destiné uniquement aux élus.

 

Nous savons tous que la Parole de Dieu évoque souvent le ciel, sa beauté, sa perfection, son harmonie. Malgré cela nos connaissances restent souvent vagues et superficielles du temps que nous cherchons à raisonner les Écritures avec notre intellect charnel qui est soumis à la loi du péché, et donc insuffisant pour en obtenir la moindre lumière. A la vérité biblique se mêle souvent la fiction comme nous voyons avec la définitions des anges qui les représente comme des êtres splendides, vêtus de robes blanches et d'énormes ailes. Pour connaître la vérité, la Parole de Dieu doit rester notre source unique. Toutefois, en affirmant ce principe, certains apostats comme John MacArthur, un prétendu calviniste, un imposteur et un réprouvé dont la théologie est arminienne à sa base et dont l'évangile est celui du libre-choix, affirme que «Le ciel est bien plus qu'un symbole d'émerveillement. C'est un endroit, un endroit réel, où les croyants se retrouvent après leur mort... le ciel est un endroit réel qui peut être contemplé, touché et habité par des êtres ayant un corps matériel. Nous affirmons cette vérité sans aucune équivoque». Nous voilà donc revenu au ciel de la science-fiction des évangéliques, un ciel limité à un endroit spécifique, un ciel physique ou matériel, un ciel imaginaire digne des plus grands illusionnistes, un ciel imparfait qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité, bref, un faux ciel avec un faux dieu pour des faux chrétiens qui détiennent une fausse espérance.

 

LA VÉRITÉ SUR LE CIEL

Il est temps maintenant de quitter ces folies des réprouvés et de se pencher sur la question primaire de ce document: Qu'est-ce que le ciel ? Dans la Bible Martin, une des versions françaises la plus fidèle aux originaux, le mot ciel est employé 234 fois et celui de cieux 531 fois, pour un total de 765 fois. Dans l'Ancien Testament, le mot hébreu «shamayim», que l'on traduit habituellement par «ciel», est un nom pluriel souvent traduit "cieux" qui signifie littéralement "les hauteurs". Quant au mot grec, «ouranos» (que l'on a utilisé pour désigner la planète Uranus), il signifie littéralement «ce qui est élevé» ou plus précisément «ce qui est très haut». L'étymologie des ces deux termes, hébreu et grec, nous donne exactement la définition de ce qu'est le ciel. Mais avant comprenons bien que les mots «shamayim» et «ouranos» sont utilisés dans l'Écriture pour décrire trois lieux différents. Cela explique d'ailleurs pourquoi Paul dit avoir été ravi au "troisième ciel" (2 Co 12:2), car une des nuances de «ce qui est très haut» est reflétée dans le mot «suprématie», nous indiquant que l'apôtre Paul a été ravi ou saisi par la troisième suprématie qui domine sur le monde des hommes, c'est à dire que Paul a été captivé et émerveillé dans la révélation de la Toute-Puissance de Dieu même par l'Esprit de sa Sainte Présence qui habitait en lui (Gal. 1:15,16; Éph. 1:17-21; 3:3-5, 16-19). Une telle révélation surpasse toute la connaissance des deux premiers cieux qui dominent sur le monde physique selon l'ordre naturel des choses.

 

Le premier ciel: Il y a tout d'abord «le ciel atmosphérique», que nous appelons encore la troposphère – couche d'air qui enveloppe la terre et nous permet de respirer. En rapport avec ce premier ciel, le livre de la Genèse dit que "les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits" (Ge 7:11-12). Dans ce passage, le mot "ciel" se réfère à cette couche atmosphérique qui enveloppe la terre, et qui est le lieu où les cycles hydrologiques se forment. Le Psalmiste nous dit également que Dieu "couvre les cieux de nuages" (Ps 147:8). Ceci est le premier ciel.

 

Le second ciel, «le ciel planétaire» ou «espace sidérale», est le lieu où se trouvent les étoiles, la lune et les planètes. L'Écriture utilise le mot "ciel" pour décrire l'univers entier avec ses galaxies innombrables connues seulement de Dieu. Ainsi, toujours dans le livre de la Genèse, nous pouvons lire: "Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre." (Genèse 1:14-17)

 

Le troisième ciel, ou «ciel spirituel», celui dont parle Paul en 2 Corinthiens 12, est le ciel de la révélation de Dieu, de son existence éternelle, de sa Majesté et de sa Toute-Puissance. Il n'est pas un endroit dans une localité physique, il désigne plutôt l'état d'être d'une existence suprême et glorieuse qui n'est pas accessible au commun des hommes, mais qui est donnée gratuitement et uniquement aux élus. Il implique une métamorphose ou transformation totale dans une nouvelle nature céleste et divine de tous ceux qui sont donnés d'y participer, ce qui est nommé figurativement «le festin des noces de l'Agneau». En d'autres mots, il s'agit de l'existence du Nouvel Homme, d'une race céleste suprême et éternelle dans laquelle Dieu habitera pleinement et sans réserve. Les implications d'une telle existence bafouent toute notre compréhension et notre imagination, on en obtient seulement quelques lueurs que Dieu nous accorde dans sa grâce merveilleuse. Puisque le mot «éternel» implique d'être sans commencement et sans fin, il devient difficile d'expliquer un tel principe, surtout du fait qu'on se retrouve présentement de l'autre côté du voile. Toutefois nous savons que les deux autres cieux passeront (2 Pi 3:10), mais ce troisième ciel est éternel.

 

Nous avons vu que «le ciel est identifié de manière étroite avec Dieu même dans la conception hébraïque», mais il est faux de dire, comme certains réprouvés le font, qu'il était devenu «un euphémisme qui remplaçait le nom de Dieu lui-même». Ces imposteurs, dépourvus de la révélation suprême de la grâce divine et souveraine, s'imaginent que «le mot ciel a été substitué au nom de Dieu par ceux qui craignaient d'utiliser son nom en vain». Ils disent même «qu'à l'époque du Nouveau Testament, cette façon de procéder était tellement ancrée dans les coutumes que la plupart des références concernant le ciel ont été comprises comme des références à Dieu lui-même». Une telle notion indique l'ignorance crasse de ceux qui sont trop paresseux pour analyser le sens des mots qu'ils lisent, s'en remettant aux dires farfelus de tous et chacun, spécialement de ceux qui sont reconnus comme étant accrédité d'une érudition académique quelconque. Tous les réprouvés plient le genoux devant les érudits du Culte de l'Intelligence, ils font de ces bouffons orgueilleux, pédants et prétentieux, des petits dieux qui déterminent ce qu'ils doivent croire ou non. Mais ces gens se fourvoient dans leurs délires, car l'intelligence de l'homme ne peut saisir la révélation de Dieu, elle est un don de Dieu qu'il accorde à qui il veut selon le bon plaisir de sa volonté souveraine.

 

Maintenant, nous savons sans l'ombre d'aucun doute que le mot ciel signifie littéralement «le très haut». Or, comme nous venons de voir, l'expression «très haut» n'indique pas un endroit ou une localité, mais un état d'être, et rien n'est plus haut que la divinité même. Nous comprennons maintenant exactement c'est quoi le ciel, il est un état d'existence divine, ce qui veux dire que ceux qui sont désignés pour le ciel sont désignés pour la divinité. Ils ne deviennent pas «comme des dieux» (Gen. 3:5) comme fut le raisonnement fautif de l'homme charnel, ils deviennent Dieu même. Ils ont été créés et désignés pour cela avant la fondation du monde. Le grand Augustin avait dit: «Dieu devint un homme afin que l'homme devienne Dieu», mais Augustin manqua de précision car la divinité n'est pas accordée à tous les hommes mais aux élus seuls. Évidemment plusieurs argumenterons contre cette révélation qui fait de l'homme Dieu même, mais l'enseignement du Seigneur Jésus est clair sur ce sujet pour ceux qui ont des yeux pour voir. Contemplez ces passages merveilleux dans l'Évangile de Jean, et si vous ête un de ceux qui ont été élus à la gloire éternelle, une lumière glorieuse percera votre âme pour vous en accordez la révélation: Jean 17:20-24 «Or je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi; afin qu'eux aussi soient un en nous; et que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé. Et je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un. Je suis en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que c'est toi qui m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé. Père, mon désir est touchant ceux que tu m'as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire, laquelle tu m'as donnée; parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.» Puis dans 2 Thessaloniciens 1:6-10, il est écrit: «Puisque c'est une chose juste devant Dieu, qu'il rende l'affliction à ceux qui vous affligent; Et [qu'il vous donne] du relâche à vous qui êtes affligés, de même qu'à nous, lorsque le Seigneur Jésus sera révélé du Ciel avec les Anges de sa puissance; Avec des flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et contre ceux qui n'obéissent point à l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ; Lesquels seront punis d'une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par la gloire de sa force; Quand il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et pour être rendu admirable en tous ceux qui croient

 

Pour préciser davantage, le ciel est un état d'être éternel, sans commencement et sans fin, dans lequel les élus sont assimilés à la divinité de Christ, car ils font parti de son Corps. Ils deviennent Dieu comme Christ est Dieu, ceci est l'héritage éternel qui nous attend et que nous possédons déjà, et comme Christ est l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin, il en advient que les élus qui sont en Christ depuis avant la fondation du monde, se retrouve au commencement et à la fin de toutes choses, surtout du fait que le temps n'existe pas dans l'éternité. L'aspect étonnant et époustouflant de cette révélation extraordinaire et inimaginable est que les élus existaient déjà en Christ avant la fondation du monde. En d'autres mots, nous étions présent lors de la création de toutes choses et nous serons présent lors de la destructions de toutes choses pour la création d'un nouveau monde. Nous comprenons donc mieux la signification du terme hébreu «Elohim» qui est traduit par le mot Dieu dans l'Ancien Testament. Ce terme est un singulier qui représente un pluriel tout comme le mot famille. Puisque Christ est Dieu, c'est à dire Elohim, et que nous sommes en lui, il en advient que nous sommes aussi Elohim. Ceci ce comprend davantage lorsque nous disons que nous sommes christiens car nous sommes de Christ, mais il ya plus car nous serons Christ lui-même puisque nous sommes identifiés à lui par sa Toute-Puissance, et il nous donne sa gloire afin que nous soyons un avec lui. Ce que nous sommes nous ne le voyons pas présentement, mais lorsque nous le verrons face à face nous serons tel qu'il est, il n'y aura plus aucune différence, aucune distinction. Le péché n'existera plus, la mort sera vaincu, et la réalisation de Dieu sera complète. Dieu vivra en nous pleinement et sans restriction, au point même que nous serons identique. Tel est le ciel et tel nous serons, car nous étions auparavant et nous le serons éternellement.

 

Or lorsque nous voyons des passages comme Jean 6:38 où le Seigneur Jésus dit: «Car je suis descendu du ciel...», nous savons maintenant que Jésus n'est pas descendu d'un endroit ou d'une localité particulière. Puisque le verbe «descendre» porte aussi la notion de «abaisser» et que le mot «ciel» porte la notion de «divinité», nous comprenons mieux les paroles de Jésus en ce qu'elles signifient: «Car je me suis abaissé de la divinité». N'est-ce pas exactement cela que l'apôtre Paul nous dit dans son Épître aux Philippiens en parlant de Christ: Philippiens 2:6-8 «Lequel étant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une usurpation d'être égal à Dieu. Cependant il s'est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes; Et étant trouvé en figure comme un homme, il s'est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix.» Dorénavant, lorsque vous verrez le mot ciel dans les Saintes-Écritures, surtout dans l'Évangile de Jean, traduisez le automatiquement dans votre tête par le mot «divinité» et vous serez rempli des richesses inimaginables de la gloire éternelle.

 

Or, à celui qui peut vous préserver lui-même de chuter, et vous établir sans imperfection devant la présence de sa gloire, dans une joie extrême,

A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et majesté, force et puissance, maintenant et pour toujours envers chacun de nous! Amen. (Jude 24,25; Bible de Machaira)