LES CHRISTOPHILIENS par Jean leDuc
Le symbole ∞ des Christophaliens représente l'infinité de la révélation de Christ à ses amis. format Texte - format Word - format Pdf - format Virtuel
Jean 15:
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LA CONVOCATION CHRISTOPHILIENNE
LE PHÉNOMÈNE DES DÉNOMINATIONS
UNE CHRISTOLOGIE PRAGMATIQUE
LA SPÉCULATION THÉOLOGIQUE
L’UNITÉ DU PÈRE ET DU FILS
LA CHRISTOLOGIE PAULINIENNE
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LA CONVOCATION CHRISTOPHILIENNE Un Christophilien ou « ami de Christ », terme composé du Grec «Christos» (Christ) et «Philios» (ami), est celui ou celle qui a reçu par l'Esprit de Christ dans les Saintes-Écritures, la pleine révélation des implications du sacrifice de la croix dans lequel elle ou il est attribué tous les mérites du Seigneur Jésus dans sa confiance certaine d'accomplir son ministères pour le rachat de ses élus d'entre les morts. La connaissance du sacrifice de Christ en notre faveur est ce qui fait de nous ses amis, ses intimes, les récipients de sa confiance et de sa Sainte Présence. Ceux qui raisonnent charnellement vont y voir soit une nouvelle église, une différente dénomination, une autre secte, où un groupe dissident quelconque qui se rencontre dans des maisons. Mais ceux qui raisonnent spirituellement vont voir que Christophilien signifie plutôt l'aspiration spirituelle des élus qui sont les objets d'un attachement privilégié de l'élan qui accompagne le renouvellement de la Réflexion sur l'appel de Dieu. Il est le désir vital d'un déplacement des conditions actuelles d'un christianisme stagnant et contrefait, l'impulsion divine qui apporte une Convocation à Renaître d'un souffle céleste, le renouvellement d'un appel qui peut être une douce brise qui caresse ou une tempête violente qui déchire, dépendant des temps et des circonstances ordonnés dans le décret éternel de Dieu, l'Être des êtres et le Sublime Incomparable qu'est le Seigneur Jésus.
La Convocation Christophilienne n'est pas un appel lancé aux chrétiens pour s'assemblée ou se réunir dans l'exercice d'un culte d'adoration et de louanges, comme nous retrouvons dans les dénominations de la chrétienté mouscaille moderne qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité. Au contraire, elle est une sommation divine et autoritaire qui interrompe l'action opposée d'inertie charnelle qui cherche à résister à son ardeur énergétique qui engendre la vie en ceux qui sont morts spirituellement à cause du péché ou transgression de la loi. La stagnation de la réflexion charnelle ne peut s'opposer à l'animation et fécondation de l'expression de Dieu, l'Être des êtres, qui génère une nouvelle existence en ceux qu'il a choisi d'avance depuis avant la fondation du monde pour le représenter dans sa formation progressive d'une nouvelle humanité qui subsistera éternellement dans son essence glorieuse. Il s'agit donc d'une Convocation à Renaître irrésistible et irrévocable commandée, formée et assurée par la Toute-Puissance divine, une Ek-Klésia, mot Grec composé d'où nous avons le mot «Église», et qu'aucun homme ne peut entraver ni supprimer. Oui, les christophiliens sont l'Église spirituelle de Jésus-Christ, la seule et véritable, composée de tous les élus nés de nouveau par la puissance du sacrifice de la croix, le renoncement et dépouillement sublime de Jésus-Christ qui s'est relevé lui-même d'entre les morts, attirant irrésistiblement à lui tous ceux qu'il a désigné d'avance pour être transformés en son image afin qu'il puissent participer à sa gloire éternelle dans le Nouvel Homme. Tel est l'engendrement, le déplacement, le maintient, et le destin des «amis de Christ».
On ne devient pas «ami de Christ» à cause qu'on le veut, ce n'est pas un choix personnel de le devenir, aucun n'a le potentiel pour réaliser un tel privilège. Il est bien écrit: «je vous ai appelés amis» et non «vous m'avez appelé ami», la différence entre les deux est vaste et grandement significative. La première indique clairement que c'est Christ qui appelle et qu'il est le Souverain absolu; la deuxième indique que c'est l'homme qui appelle et qu'il se veut maître de son destin. La première est la base du salut par la grâce et de la joie éternelle, la deuxième la base du salut par les œuvres et des souffrances éternelles. Un ami de Christ est celle ou celui qui a été placé dans une position privilégiée par une décision irrévocable de Christ depuis avant le début des temps. Christ est celui qui choisi ses amis, ce n'est pas les serviteurs qui décident si Christ va être leur ami ou non. Dans les textes mentionnés de Jean 15:12-17, on voit clairement qu'il existe une différence entre «le serviteur» et «l'ami». Le serviteur fait ce qui lui est demandé, il ignore les motifs de son Maître, son obéissance est exigée et il est puni fortement s'il manque de respecter minutieusement les moindres détails des commandements qui lui sont imposés. La loi est un maître cruel et sans pitié, il n'existe aucune marge pour l'erreur, l'obéissance du serviteur doit être parfaite, il n'a aucun choix en cela. En d'autres mots, le serviteur est sous la loi et demeure sous sa condamnation pour la perdition de son âme puisqu'il ne fait qu'obéir par crainte du châtiment qui est inévitable malgré l'excellence ou la déficience de son service. La cause étant que la loi demande la mort du serviteur, puisque son obéissance est imparfaite et insuffisante pour le racheter de ses transgressions, et cela à cause de sa nature humaine faible et déchue motivée par un esprit naturel de défiance qui est en révolte contre Dieu depuis la chute en Éden, car il s'est déclaré indépendant, maître de son destin. Mais la loi d'interdiction met un frein à ses illusions charnelles d'une noblesse majestueuse, elle le force à obéir et il ne peut échapper à ses malédictions qui ont pour conséquences le dépérissement et la mort physique, spirituelle, et éternelle.
Mais celle ou celui que Christ a décrété infailliblement comme étant son ami, n'est plus sous la loi mais sous la grâce de la pleine obéissance de Christ en sa faveur, car Christ est le Serviteur par excellence, sa nature humaine est parfaite et sans péché, et là est toute la différence avec la nôtre. Dans la pureté d'une perfection divine, car il est Dieu manifesté dans la chair comme Fils unique, l'enveloppe visible du Père invisible qui demeure en lui, il s'est offert lui-même en sacrifice pour racheter ses élus de la condamnation de la loi et du péché qui les retenait dans la mort, prenant sur lui le châtiment éternel qui leur était réservé, versant son sang sur le propitiatoire de la divinité pour la rémission des péchés, rencontrant ainsi le prix exigé d'un Dieu parfait et éternel en satisfaisant sa colère pour la condamnation des transgressions commises par ses élus. La grâce est toujours motivée par un esprit de sacrifice, un renoncement ou privation de l'être en faveur d'un autre, et ceux qui sont à Christ doivent se sacrifier les un pour les autres, ils doivent se priver pour le bien-être d'un frère ou d'une sœur qui est de la même famille, c'est à dire d'une même foi et d'un même sentiment. Celle ou celui pour qui Christ est l'ami sublime se retrouve donc dans une relation intérieur intime et confidentielle avec la Sainte Présence de Christ, relation qui est permanente et indissociable, et qui le transforme graduellement en son image à travers des conflits et des épreuves de tous genres. Une telle transformation est absolument nécessaire pour que «l'ami» soit instruit dans les voies de la grâce souveraine du Dieu Tout-Puissant; fortifié dans la foi qu'il a reçu de Christ afin qu'il apprenne à toujours mettre sa confiance pour toutes choses en Celui qui s'est sacrifié pour lui et qui habite en son cœur; et formé comme combattant pour l'amour de la vérité qui le délivre des pièges de l'ennemi avec sa contrefaçon subtile d'un faux christianisme et d'un faux peuple de Dieu. Un ami est celui en qui ont peut avoir confiance dans les moindres comme dans les plus grandes choses, il va jusqu'à donner sa vie pour aider et protéger son ami, et en cela Christ est l'ami suprême. Il s'attache à nous pour défendre ses intérêts et nous transmet des nouvelles valeurs qui favorisent la diffusion de la vérité dans laquelle il nous dirige et nous garde pour la gloire de son nom.
LE PHÉNOMÈNE DES DÉNOMINATIONS Le christianisme traditionnel et évangélique est consterné de plus en plus en ces derniers jours. Un nombre alarmant de chrétiens, si chrétien ils sont vraiment, reste à la maison le dimanche matin, et cette tendance déplaisante qui offusque les parasites qui manipulent et dirigent les nombreuses dénominations affectées, touche de plus en plus les prétendues églises d’aujourd’hui. Le phénomène des «saints à distance» à lesquels s'ajoute «les saints informatiques de l'Internet», a par moments inquiété et à d’autres moments irrité les marchands d'âmes de ce qui est considéré comme étant des églises, car ils perdent beaucoup de revenus à cause de cet évènement exceptionnel qui trouble leur comptes de banque et leur existence même. Heureusement que plusieurs ont été réveillés aux manigances des sangsues qui dirigent ces groupes. Nous voila revenu au moment ou le Seigneur Jésus chassa les marchands du temple, ce qui affecta les revenus et la gloire que les pharisiens détenaient auprès du peuple. Or les pharisiens modernes interprètent ce qui se passe à leurs façons, soit comme une sérieuse menace à la propagation de leur forme d’évangile qui rempli leurs bancs et leurs coffres, soit comme le signe d’une véritable révolution qui pourrait se développer en un renouveau dont beaucoup de ces imposteurs ont rêvés et pour lequel ils ont priés depuis des années. Mais inutile d'attendre une révolution spirituelle à venir, car nous y sommes présentement et ils sont trop aveugles pour le réaliser, néanmoins ils n'obtiendront jamais le renouveau qu'ils espèrent puisque leur notion du christianisme est complètement contrefaite et conçue pour séduire les ignorants et les crédules. Au contraire, le christianisme moderne est en plein déclin, sa fin est pour bientôt et sa ruine totale sera la réjouissance des anges et des élus.
Une étude récente, menée par le Groupe Barna, organisation chrétienne de recherche basée en Californie, a montré que près de 13 millions des américains, que les chercheurs identifiés comme nés de nouveau, étaient "sans église"... n’ayant pas assisté à un culte chrétien, si ce n’est pour les fêtes dans les six derniers mois. David Barrett, auteur de l’Encyclopédie du Monde Chrétien, estime qu’il y a environ 112 millions de "Chrétiens sans église" dans le monde. Il prévoit que le nombre aura doublé aux alentours de 2025 - bien que cela inclut à la fois les chrétiens de nom seulement, et ceux des églises secrètes des nations persécutées pour leur foi généralement anti-biblique. Pat Palau, la femme de l’évangéliste international Luis Palau, inquiète du nombre croissant de supposés chrétiens qu’elle rencontre et qui n’assistent pas régulièrement aux cultes de l’église, a collaboré l’année dernière à l’écriture d’un livre intitulé "Que faire quand vous n’avez pas envie d’aller à l’église ?" Ce phénomène prend de plus en plus corps au Cameroun, terre fertile pour les sectes dites chrétiennes de toutes espèces, comme la secte Messianique Évangélique qui y fait des ravages considérables avec une fausse théologie, des faux pasteurs, et des faux prophètes. Mondialement, de nombreux Chrétiens qui par le passé étaient fidèles à des églises (entendez congrégation ou dénomination) s’en retirent de plus en plus et un bon nombre de ceux qui se donnent à Christ n’adhèrent pas à une dénomination.
Chaque année, les détournements des fonds de l’Église par des responsables dépassent le coût global de toutes les missions existant de par le monde. Enhardis par une justice laxiste, des personnes de confiance détournent des églises 5.5 millions de dollars par jour, c’est-à-dire 16 milliards de dollars par an ! (Pour info, le montant total dépensé par les missions étrangères est seulement de 15 milliards de dollars.) Il est possible de démontrer qu’environ 250 des 300 organisations chrétiennes internationales les plus importantes trompent régulièrement le public chrétien en publiant des statistiques incorrectes ou falsifiées. On estime que dans le monde entier, les chrétiens dépensent 8 milliards de dollars par an pour se rendre à plus de 500 conférences pour PARLER des missions.
Dans notre monde rempli de confusion, il y a plus de quatre cents sectes et de dénominations qui se prétendent « chrétiennes », et plusieurs s'ajoutent presqu'à tous les jours. D’une façon ou d’une autre, elles se différencient toutes par leurs croyances et leurs pratiques particulières. Néanmoins, chacune d’elles tire son nom du nom de Jésus-Christ ! C’est en partie pour cette raison que beaucoup de non chrétiens ricanent au sujet de ce christianisme qui prétend être d’inspiration divine. Il est cependant, fort étrange qu’en toute honnêteté, certains dirigeants religieux, et certains érudits remarquables aient reconnu que notre « christianisme » déclaré n’a jamais sérieusement essayé de suivre littéralement l’enseignement et l’exemple de Jésus-Christ – ce « christianisme » dont on prétend qu’Il en est l’Auteur ! Lisez également cette citation révélatrice et même choquante d’un ouvrage du célèbre historien Will Durant: «Le christianisme n’a pas détruit le paganisme; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Église. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Égypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Égypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie, vint le culte de la grande mère; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen. [L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir; en l’incarnant dans le “mystère de la messe”, le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (Histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Éditions Rencontre, Lausanne 1963). Ce célèbre historien reconnaît que les dirigeants religieux ne s’étaient ni basés sur la vie de Jésus ni sur Ses enseignements, pour établir les standards de leurs Églises prétendument « chrétiennes » !
Quoique grandement qualifié, le grand historien, Will Durant, fait la même erreur que tous les autres, pour eux christianisme et catholicisme signifient une seule et même chose, ce qui est entièrement faux et grandement trompeurs pour les ignorants qui connaissent peu l'histoire et la Bible. Cette façon erronée de voir les choses, se transpose aussi au protestantisme et ses différentes branches ou dénominations. On s'imagine, par exemple, que les nombreuses églises issues de la Réforme du 16ie siècle sont tous chrétiennes et solidement bibliques, ce qui est loin d'être le cas, le contraire est plutôt vrai. Que Dieu a permis à quelques réformateurs de redécouvrir certaines vérités bibliques essentielles, ne signifie pas pour autant qu'ils étaient vraiment chrétiens. Surement que certains le furent, mais leur théologie était grandement défectueuse, car non purgée complètement des éléments putrides qui provenaient du catholicisme, la Grande Prostituée, mère de toutes les prostituées. Prenons par exemple l'Église dite Réformée dans laquelle on retrouve encore des pratiques et des doctrines dangereuses comme «le formalisme, le cléricalisme, les sacrements, et surtout la doctrine hérésiarque et anti-biblique de la Trinité Ontologique avec ses trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu. L'Église Réformée est un cas classique, et quoiqu'elle a gardée en son sein les pures doctrines calvinistes nommées aussi «les doctrines de la grâce» que nous retrouvons dans T.U.L.I.P.E. (voir aussi TULIPE les Doctrines de la Grâce au milieu de cette page: http://levigilant.com/doctrines.html), elle a sombrée dans l'idolâtrie de l'intellectualisme et a besoin elle-même d'être réformée, ce qu'elle se refuse obstinément. Plus près de nous, nous avons le mouvement dit évangélique, fier de se dire issu de la Réforme, avec sa multitude de dénominations et de groupes dissidents. Ce mouvement qui est souvent qualifié par certains comme étant du néo-évangélisme et par d'autres comme étant du néo-catholicisme, nous présentent toute une gamme de fausses doctrines trop nombreuses pour toutes les mentionnées, et dont les principales sont: le libre-choix ou justification par le choix, la contribution au salut par l'obéissance aux commandements et les bonnes œuvres, l'hérésie du baptême par immersion, l'idolâtrie du Repas du Seigneur, l'Église comme étant une institution, la validité actuelle des cinq ministères dans notre monde contemporain, le baptême du Saint-Esprit reconnu comme étant le baptême des esprits, la réception et pratique de dons surnaturels ou facultés spirites qui engendre des déséquilibres mentaux ou dérèglements de conscience, l'expériences de délires psychotiques, la frénésie de groupe ou psychose collective, la chasse aux démons imaginaires, et les étranges doctrines du millénarisme et dispensationnalisme avec leur prétendue enlèvement de l'Église, etc. Tous des torsions scripturaires qui s'opposent à la vérité révélé dans les Saintes-Écritures pour en donner une contrefaçon subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus si Dieu ne les garderait pas.
Il y a définitivement un très sérieux problème avec le concept de dénominations dites chrétiennes. Laissons Frank A. Viola nous en parler: «Le système dénominationnel moderne a rendu acceptable la division dans le Corps de Christ. Beaucoup de chrétiens croient que les dénominations les protègent de la fausse doctrine. Mais ce n'est qu'une illusion. La "couverture dénominationnelle" se fonde sur l'idée superstitieuse qu'en faisant partie d'une dénomination, je serais mystérieusement "protégé" de l'erreur. Pourtant, le fait que le système dénominationnel s'égare assez régulièrement prouve que cette idée est infondée. Il ne suffit donc pas d'être sous la responsabilité d'une organisation ou d'un individu lointain -- comme l'Église catholique est sous la responsabilité du Pape -- pour être "couvert"! Ce n'est qu'en nous soumettant à l'Esprit de vérité dans le Corps de Christ que nous sommes protégés de l'erreur (1 Jean 2:20,27). Dans l'idée de Dieu, la redevabilité a lieu entre l'Esprit et Son peuple, et non entre l'individu et son pasteur! La protection spirituelle vient de la connaissance intime du Saint Esprit et du contact avec les autres chrétiens. Tel est le génie de la communauté chrétienne. Contrairement à cela, le système compliqué et formalisé de la redevabilité dénominationnelle est un substitutif humain à la soumission mutuelle. Dans les dénominations, l'obéissance au clergé et la division remplacent la soumission mutuelle. La tyrannie du statu quo: Si vous n'êtes pas convaincu que le système des dénominations se base sur une autorité hiérarchique, essayez de le remettre en question. Et si vous le faites, soyez prêts à vous opposer à toute la rhétorique du clergé. Car vous verrez jaillir les étincelles. La vérité, c'est que ceux qui soulèvent des questions sur l'autorité ecclésiastique perturbent le système religieux tout entier. Et de ce fait, ils sont souvent diffamés. Si vous êtes l'un d'eux, préparez-vous à être traité de "hérétique", de "pertubateur", ou de "rebelle insoumis." Ce genre d'invocation de la rhétorique religieuse a pour but d'étouffer la pensée. On cherche ainsi à empêcher tout dissentiment honnête vis-à-vis de l'opinion du parti. Ainsi, la maison de Dieu souffre encore de la main de ceux qui sont animés d'un esprit de dispute. Elle souffre de la part de ceux qui chassent de la synagogue les bien-aimés du Seigneur. Elle souffre de la part de ceux qui ferment la porte aux membres de la famille (3 Jean 9-10). Ceux qui usurpent l'autorité ont beau dire qu'ils préservent les brebis de Dieu des périls de l'isolement -- et il est vrai que les sectes se perpétuent en s'isolant du Corps de Christ -- mais l'ironie, c'est que les dénominations font exactement la même chose. L'idée de "couverture dénominationnelle" n'est pas très différente de ce système d'autorité maître/esclave qui caractérise les sectes modernes. Dans les dénominations, les membres se laissent diriger, sans aucune réserve, par un homme, ou par une organisation, alors que le principe biblique d'assujettissement mutuel met en avant la soumission les uns aux autres, plutôt que l'obéissance inconditionnelle à un dirigeant humain, ou à une organisation hiérarchisée. On pourrait même ajouter que l'on se sert souvent de la "couverture ecclésiastique" pour exclure ces chrétiens qui ne se réunissent sous aucun drapeau dénominationnel. La "couverture" constitue une arme aux mains des groupes religieux partisans, qui leur assure du terrain théologique. Cette arme est animée d'un esprit sectaire. Et elle a pour effet de fracturer la communion du peuple de Dieu. Elle met en morceaux le Corps de Christ, et découpe l'Église en fragments isolés. En un mot, le marécage dénominationnel moderne a pollué le paysage chrétien. Il a fait du "un seul Corps" une entité terriblement divisée, étouffée par ses traditions. Les partisans du dénominationnalisme trouvent ce système utile. Ils considèrent que les différentes dénominations représentent les différentes parties du Corps de Christ. Mais le système dénominationnel est étranger au Nouveau Testament! Il est incompatible avec l'unité chrétienne. Il se base purement sur des divisions humaines qui sont sans appui biblique (1 Cor. 1-3). En fait, cette conception provient d'une vision restreinte du Corps de Christ. (Voir mon livre, "Rethinking the Wineskin" pour plus de détails.)»
Il faut reconnaître que les dénominations, apparues depuis le 19ie et 20ie siècle, sont surtout le problème. Elles brouillent le message chrétien de la Bible en lui imposant des conjectures sophistiquées, faisant dire au Texte Sacré ce qu'il ne dit pas afin de justifier leurs fausses doctrines. Cette époque est surtout marquée par la montée du Spiritisme qui pénétra tous les niveaux sociaux et s'intègra même au christianisme traditionnel, formant des doctrines étranges jamais vues auparavant. On voit ainsi apparaître la secte des Darbystes, les Irvingiens, le Méthodisme, les Adventistes du Septième Jour, les Témoins de Jéhovah, les Mormons, et finalement la plus pernicieuses de toutes les sectes, la religion des nègres épris de délires extatiques et que l'on nomme «le Pentecôtisme» (fin du 19ie siècle et début du 20ie). On pourrait même dire que le Pentecôtisme était la façon des nègres de se venger contre la race blanche. Un peu de sorcellerie de la part de leurs marabouts, et les blancs porteraient ainsi l'esclavagisme d'une malédiction spirite. Mais il s'agit plutôt d'une alliance infernale de la théologie du Méthodisme reflétant le piétisme du faux prophète John Wesley, accouplé à la théologie d'un hérétique reconnu qui souffrait de délires névralgiques, Charles Finney (1792-1875), qui posa la fondation de cette nouvelle hérésie extatique, déstabilisant la conscience de gens ignorants et crédules qui étaient sains d'esprit, comme c'est encore le cas de nos jours. En 1993, on affirmait qu’il y avait 25 000 dénominations chrétiennes dans le monde, dont 14 000 pentecôtistes. De nos jours cette race de vipères extatiques se compte par millions. Alfred Kuen a écrit: «Le résultat de 20 siècles de séparation, c’est une chrétienté divisée en quelques centaines de groupes qui se réclament tous du Christ, qui s’ignorent ou même se combattent mutuellement et dont la plupart prétendent être les seuls défenseurs de la Vérité.» Cette situation déplorable a commencé en quelque sorte à l’Église de Corinthe où des clans se réclamaient de Paul, d’Apollos, de Pierre et du Christ (1 Co 1.12). Les dénominations peuvent être l’expression de luttes de pouvoir, véhiculer de l’orgueil spirituel et une mentalité de la rupture; elles ont contribué à l’exportation des divisions lors du mouvement missionnaire. Il est bon d’en avoir conscience. Pour autant, le salut de l’Église est-il dans leur disparition ? De toutes évidences il semblerait que OUI, car les dénominations proclament toutes un faux évangile, un faux salut, un faux Jésus, et une fausse église. En d'autres mots, toutes les églises sans exception sont fausses et le christianisme moderne n'est qu'une contrefaçon. Bref, il s'agit ici d'un faux peuple de Dieu qui était désigné pour apparaître à la fin des temps d'après les avertissements que l'apôtre Paul avait donné dans sa deuxième épître aux Thessaloniciens (2 Thes. 2: 1-12; Bible de Machaira).
UNE CHRISTOLOGIE PRAGMATIQUE Le Christophilianisme n'a aucun de ces problèmes du fait qu'il n'est pas une organisation ou institution humaine avec une structure, des cadres d'opérations, une idéologie utopique, une discipline charnelle, ou des ministres pédants. Au contraire, il est une philosophie divine, rationnelle, et vivante qui est complètement Christocentrique. L'ensemble de ses enseignements se rapporte à la réflexion de l'Esprit de Christ qui habite et instruit les élus dans la connaissance de sa révélation. Une telle approche fait que tous nos principes ou doctrines se basent sur une Christologie biblique pragmatique alimentée par Christ lui-même. Contrairement au christianisme traditionnel qui a pour base la Théologie Systématique, nous préférons débuter directement par la Christologie. Dans le christianisme traditionnel et évangélique, la Christologie est considérée comme étant simplement une branche de la Théologie; mais pour les Christophiliens, la Christologie est l'arbre au complet de la connaissance de Dieu et non seulement une branche. Nous ne répudions pas la Théologie Systématique, elle a sa place et son utilité, mais elle est insuffisante pour nous communiquer la profondeur de la vérité révélée, ses principes bercent trop souvent dans la spéculation et ses instructions sont vraiment trop superficielles. Cela est évident puisque la Théologie est l'effort de l'homme pour connaître Dieu, tandis que la Christologie Pragmatique est la révélation de Christ à ses amis choisis. La Théologie traditionnelle n'est pas adaptée aux structures de la vie chrétienne courante, elle ne considère pas l'expérience pratique de l'Esprit de Christ, elle ne le voit pas directement en action dans ses différentes phases d'expressions: Création, prédestination, élection, exclusion, incarnation, rédemption, justification, résurrection, exaltation, inspiration, traduction, illumination, révélation, etc.. Tous les éléments de la Théologie Systématique: Bibliologie, Anthropologie, Sotériologie, Ecclésiologie, Angéologie, etc, doivent toujours être interprétées à la lumière de la Christologie et non l'inverse, car Christ est le commencement et la fin de toutes choses.
La Christologie Pragmatique des Christophiliens se base entièrement sur la Souveraineté/Royauté actuelle du Seigneur Jésus sur tous les différents aspects de la vie et sur l'existence de toutes choses. Elle se rapporte aux faits réels de la révélation biblique, et s'attache à l'action interne de l'Esprit de Christ pour l'observer dans la transformation de leurs comportements et dans la direction de ses enseignements afin de lui rendre gloire. Une telle perspective nous permet d'éclairer l'avenir par les faits du passé, soit au niveau personnel ou au niveau historique. Ce qui fait que les «amis de Christ» sont plus soucieux de l'action que de considérations théoriques ou idéologiques. L'activité des enseignements révélés est ordonnée à un but précis de toute éternité, elle est infaillible et produira les résultats voulus dans le décret éternel, et de ce fait la Christologie Pragmatique devient grandement pratique, voire utilitaire, puisqu'elle vise sur la réussite des résultats produits: Conversion, régénération, sanctification, glorification, etc..
Le point central et suprême de la Christologie est l'identité du Seigneur Jésus telle que révélée dans les Saintes-Écritures: sa divinité, son incarnation, ses deux natures, sa consécration, son ministère de Souverain Sacrificateur, ses tentations, sa crucifixion, sa résurrection, son exaltation et sa Sainte Présence. Toute connaissance du Seigneur Jésus nous provient toujours de la Bible et non de sources externes. Vrai qu'on parle de Jésus dans certains écrits historiques comme ceux de Joseph Flavius, d'Origène d'Alexandrie, de Tacite, et dans un grand nombre d'Évangiles Apocryphes, mais tous ceux-ci n'ont pas d'autorité sur notre foi ni sont-ils suffisant pour décrire le sujet dont nous traitons, et contribuent plutôt à égarer les gens sérieux qui veulent connaître la vérité. Rien en fait n'est plus important que de connaître l'identité de Christ, une fausse interprétation à ce niveau essentiel nous amènerai inévitablement dans une voie dangereuse piégée de nombreuses fausses doctrines qui mènent à la perdition, comme nous voyons dans les principes de l'orthodoxie stagnante du christianisme traditionnel et évangélique, et nombreux, très nombreux sont ceux qui y sont déjà tombés. Le Nouveau Testament nous présente plusieurs passages qui contribuent à identifier le Seigneur Jésus. La Christologie traditionnelle utilise principalement celui de Matthieu 16:15 comme base de son interprétation: «Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ?» (Bible Ostervald 2008), et il n'est pas compliqué de voir pourquoi ce passage est préféré plus que les autres dans la Christologie traditionnelle. En regardant attentivement son contexte immédiat, on voit qu'il se trouve dans l'encadrement de passages reconnus pour ériger la doctrine sur l'Église (v.18) comme une institution et que l'on retrouve dans l'Ecclésiologie, une des nombreuses branches de la Théologie Systématique. En d'autres mots, l'interprétation est fausse, elle ne recherche pas l'identité de Christ mais de l'Église, et nous en savons tous le résultat troublant: la naissance de l'Église Catholique, romaine et protestante, au Concile de Nicée en l'an 325 sous l'empereur Constantin.
Mais comme Christophiliens ou amis de Christ, nous sommes dirigé directement et surement par l'Esprit de Christ vers ces paroles du Seigneur Jésus qui nous dit lui-même: «si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24; Bible de Machaira). Tout le contexte immédiat de ce passage (v.23-59) indique clairement qu'il s'agit ici strictement de l'identité de Christ comme sujet primaire. Ce qui est remarquable dans les paroles du Seigneur Jésus, surtout dans l'Évangile de Jean, est qu'il utilise souvent l'expression «JE SUIS» pour s'identifier. Il est grandement reconnu par la majorité des gens qui se disent chrétiens et par les juifs, et cela depuis des millénaires, que l'expression «JE SUIS» est le nom de Dieu. Ce nom est révélé premièrement à Moïse et au peuple Hébreu comme étant le nom de Celui qui est Père, le Créateur de toutes choses et le Rédempteur d'Israël: «Alors Dieu dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle JE SUIS, m'a envoyé vers vous.» (Exode 3:14) Plus loin il dira: «Est-ce ainsi que vous récompensez YEHOVAH, peuple insensé et sans sagesse? N'est-il pas ton Père, qui t'a formé, qui t'a fait et t'a affermi?» (Deut. 32:6); «Il m'invoquera, disant: Tu es mon Père, mon Dieu et le rocher de mon salut.» (Psm. 89:26,27); «JE SUIS ton aide, dit l'Éternel; le Saint d'Israël est ton Rédempteur.» (És. 41:14); «JE SUIS l'Éternel ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Sauveur.» (És. 43:3). Il n'y a aucun doute que le nom de «JE SUIS» est le nom de Dieu comme Père, Père de la Création, Père d'Israël, Père de notre salut, etc. Tout au long des pages bibliques, le DIEU qui se révèle, au souffle de sa Parole créatrice, comme à travers la voix des prophètes est un DIEU Père. Israël en a fait progressivement l'expérience, traduite en lettres de feu: le Seigneur qui, d'Abraham jusqu'à nos jours manifeste la fidélité de son amour, est le Créateur de tout l'univers; les hommes et leur destinée sont dans Sa Main, comme l'argile dans la main du potier. Le DIEU qui, en présence de Moïse, se nomme «JE SUIS», agit comme un Père à l'égard d'Israël, au moment de la fuite d'Égypte et de la longue purification du désert. Parce qu'il l'a libéré d'Égypte, Dieu appelle son peuple "mon fils premier-né" (Exode 4:22-23). Tout l'Exode peut être perçu comme l'éducation du peuple, comme celle d'un fils par son père (Deutéronome 8,5). Dieu se montre plein de tendresse (Osée 11,1-4); d'où sa souffrance devant l'ingratitude de ses enfants (Osée 11:8-9; Jérémie 3:19). Il se montre comme son protecteur, son nourricier, manifestant en même temps qu'une souveraineté bienfaisante, sa providence, appelant soumission et confiance. Israël gardera toujours la pleine conscience que DIEU est Père de son peuple et de chacun de ses fidèles.
En utilisant l'expression «JE SUIS», le Seigneur Jésus fait plus qu'utiliser le nom de Dieu, il se l'associe, en d'autres mots il se dit lui-même «Dieu, le Père Éternel» qui a prit un corps de chair et qui marche parmi eux comme Fils de Dieu. Jésus était donc Celui qui parlait avec Moïse pour lui révéler SON NOM, il est aussi Celui qui dirigeait le peuple Hébreu lors de l'Exode (1 Cor. 10:1-4). Le Christ, le Fils de l'homme, était l'enveloppe visible du Père invisible, il était JE SUIS, l'Esprit éternel, le Père d'Israël et Créateur de toutes choses, manifesté sous une forme corporelle. Le Père était en Christ et non en dehors de Christ, car il était Christ, l'Oint pour le salut de son peuple. En fait, le nom «Jésus» signifie littéralement «JE SUIS SAUVEUR», comme l'a déclaré le prophète Ésaïe lorsque le Père parla par sa bouche et ses écrits: «JE SUIS l'Éternel ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Sauveur.» (És. 43:3). Ce même prophète avait déclaré avant: «Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l'autorité est mise sur son épaule: on l'appellera l'ADMIRABLE, le CONSEILLER, le DIEU fort, le PÈRE ÉTERNEL, le PRINCE de la paix» (És. 9:5,6). Jésus était le Père lui-même manifesté dans la chair comme Fils unique de Dieu, le seul engendré. L'apôtre Paul nous explique cela clairement dans le deuxième chapitre de son épître aux Philippiens:
Les juifs ne pouvaient comprendre une telle révélation merveilleuse: «Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père dont il était l'enveloppe visible.» (Jean 8:.27; Bible de Machaira), malgré qu'il tentait de leur expliquer, une telle révélation était trop audacieuse pour eux: «Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; c'est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n'êtes point de Dieu.» (Jean 8:47). Jésus va même jusqu'à leur dire la même chose une autre fois: «En vérité, en vérité je vous le dis: Avant qu'Abraham fût, JE SUIS.» (Jean 8:58), mais que le Père éternel, le Grand JE SUIS, soit manifesté dans la chair comme Fils, le Messie promit, était un blasphème impardonnable pour eux, il fallait que Jésus meurt et ils ont tenté de le lapider (Jean 8:59) pour cela, mais son temps n'était pas encore arrivé. Le Père est le Messie Sauveur, le Messie Sauveur est le Fils, le Fils est le Père éternel manifesté dans la chair comme le Messie Sauveur pour racheter son peuple de leurs péchés. En d'autres mots, tous ceux qui se disent chrétiens et qui refusent de croire que le Seigneur Jésus est le Père manifesté dans la chair comme seul Fils engendré de Dieu, sont des faux chrétiens et leurs péchés ne seront jamais pardonnés, ils vont mourir dans leurs péchés (Jean 8:24). Le texte autoritaire de la Bible est clair sur cela, refuser de reconnaître que le Père soit le Fils est refuser de reconnaître que Jésus est le Messie, le Christ, le Sauveur, ce qui fait que ces gens sont des antichrists comme les Juifs l'étaient, des réprouvés destinés aux peines éternelles d'un enfer réel: «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Messie? Celui-là est l'antichrist, qui nie que le Père est aussi le Fils. Car celui qui nie le Fils, n'a pas non plus le Père; mais celui qui professe le Fils, a aussi le Père.» (1 Jean 2:22,23; Bible de Machaira); «Ainsi avec cela, reconnaissez ceci de l'Esprit de Dieu: toute réflexion qui reconnaît Jésus, comme le Messie venu en chair, est de Dieu; Et tout raisonnement qui ne reconnaît pas JÉSUS (YEHOVAH le Sauveur), comme le Messie venu en chair, n'est point de Dieu. Or, c'est là celui de l'Antichrist, dont vous avez entendu qu'il devait venir, et maintenant même ce raisonnement est déjà dans cette disposition de comprendre.» (1 Jean 4:2,3; Bible de Machaira).
L'évidence irréfutable que le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant se retrouve dans le nom de Dieu « JE SUIS » qui est mentionné de nombreuses fois dans la Bible en son entier, ce qui veut dire que Dieu lui-même est aussi le Messie Sauveur manifesté dans la chair comme Fils et longtemps attendu. Il serait peut-être plus facile de comprendre tout cela en réalisant que le nom de Dieu en notre langue, le Créateur de toutes choses, le Père Éternel, est JÉSUS. Cela est évident du fait que Dieu n'est pas un nom mais un titre. En d'autres mots, le nom personnel du Père, du Fils, et du Saint-Esprit (Mat. 28:19), est JÉSUS, le nom qui est au-dessus de tout nom (Phil. 2:9-11).
Jésus prend la peine de se nommer « JE SUIS » comme le Père l’a fait devant Moïse et ils ne comprennent pas qu'il était le Père, ils étaient littéralement constipés au niveau de l'intellect, tout comme plusieurs le sont de nos jours, la lumière du raisonnement de Dieu n'est pas en eux: «L'œil est la perception du corps: si donc ta perception est franche, tout ton être sera éclairé; mais si ta perception est mauvaise, tout ton être sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi n'est qu'obscurité, combien vaste sera cette noirceur !» (Mat. 6:22,23; Bible de Machaira). C’est bien tentant de dire qu’ils étaient carrément bouchés, mais en fait, les évangéliques ou pharisiens modernes ne comprennent pas plus aujourd’hui, pour eux le Père et le Fils sont deux personnes complètement distinctes l'une de l'autre, en fait ils ont humanisés et divisés le Dieu indivisible en trois personnes ou subsistances distinctes. Leur Dieu ne seraient donc pas le même Être divin pour ces gens réprouvés, car ils en font un faux Dieu qui est le produit de leur imagination, en d'autres mots ils ont créés Dieu en leur propre image. Ces gens sont tous des antichrists qui renient le Fils et le Père, rejetant ainsi que Dieu est lui-même le Messie Sauveur, il est donc impossible pour eux d'être sauvé de leur péchés (Jean 8:24). Nous savons que le Seigneur Jésus, notre Dieu, s'est ressuscité lui-même d'entre les morts, et nous ne pouvons que constater l’incroyance de beaucoup de gens qui se disent chrétiens car ils sont encore morts dans leurs péchés. Le Seigneur Jésus avait dit à ses disciples: «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS» (Jean 8:28), mais de toutes évidences aucun chrétien, traditionnel comme évangélique, ne le comprend, ce qui indique clairement qu'ils sont tous des faux chrétiens, des imposteurs qui prétendent être des disciples de Christ. Ils ne sont donc pas des amis de Christ, mais des ennemis de la croix, des antichrists. Mais cette compréhension que Jésus est JE SUIS, le Père Éternel, n'est donnée qu'aux amis de Christ, et elle donne l’assurance du salut à ceux qui seulement ont reçu le don de croire en Lui (Actes 13:48; Phil. 1:29).
Ceux qui supportent la Christologie de l'orthodoxie traditionnelle avec sa Trinité Ontologique, déclarent que Jésus ne dit jamais «je suis le Père» mais que le voir c'est simplement reconnaitre que le Père est en lui, comme s'il y aurait une distinction entre deux personnes. Cette notion est purement spéculative, complètement fausse, et purement absurde, comme nous venons de voir. Premièrement deux personnes ne peuvent habiter dans un même corps, et encore moins trois. Cela est impossible et violerait toutes les lois de la physique. Lorsque le Seigneur Jésus déclare qu'il est JE SUIS, ce n'est pas pour indiquer que le Père est en lui comme un être séparé et distinct, mais pour indiquer qu'il est lui-même le Père sous une forme corporelle unique. Encore, Jésus ne dit pas JE SUIS pour indiquer qu'il est d'une même essence ou d'une même volonté que le Père avec lequel il serait pleinement d'accord, mais pour démontrer sans l'ombre d'aucun doute qu'il est Celui qui se révéla à Moïse et au peuple hébreu sous le nom de JE SUIS et à nous sous le nom de JÉSUS. Pour d'autres idiots, Jésus avait une double ou triple personnalité, faisant de lui un malade mental, un psychopathe qui souffrirait du syndrome de multiples personnalités, c'est à dire «un fou». Mais une telle explication insensée se rapporte plutôt aux consciences déréglées que l'on retrouve parmi les cinglés de la mouvance évangélique, particulièrement chez les sectes pentecôtistes et charismatiques qui s'imaginent dans leurs délires névralgique être chrétiens. Deuxièmement, le fait que notre Dieu, le Seigneur Jésus, dit lui-même: ««si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24; Bible de Machaira) est clairement suffisant pour indiquer qu'il est lui-même le Père manifesté dans la chair comme Fils. En fait, si voir Jésus c'est voir le Père, comme la Bible l'atteste fortement, c'est que Jésus est lui-même le Père. Il n'est pas la deuxième personne d'une trinité spéculative qui fait dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, il n'est pas «le Fils éternel de Dieu», mais le Fils, Dieu même en lequel est toute la plénitude de la divinité. Cette vérité glorieuse que Jésus est JE SUIS le Père, se retrouve aussi dans les passages suivant:
Jean 14:5-11; Bible de Machaira
Il importe aussi de mentionner que la Christologie des «amis de Christ» ou «Christophiliens» est extrêmement radicale et donc souveraine, sa base est un Hyper-Calvinisme intransigeant qui ne fait aucune concession à la duplicité du christianisme moderne contrefait (Voir: L'Hyper-Calvinisme, pilier de la vérité biblique). L'hyper-calviniste est fondamentaliste en ce qui concerne les doctrines essentielles de la grâce, il est inflexible et radical dans sa défensive de la vérité. Spécifions qu'il s'agit d'un radicalisme en faveur de la vérité et non des institutions. La vérité a toujours été tranchante, ferme, invariable, immuable, intransigeante, et ceux qui la proclament ne peuvent se permettre de plier le genou et être accommodant envers tous. Une vérité qui est complaisante n'est pas la vérité mais de la duplicité. Évidemment une telle attitude n'est pas appréciée par les tièdes pour qui la foi est regardée comme étant douce et agréable à tous. Ceux qui maintiennent cette position tépide et répugnante qui est celle des évangéliques modernes que nous voyons surtout chez les pentecôtistes et les charismatiques, seront vomis de la bouche du Seigneur: «Je connais tes œuvres; je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.» (Apoc. 3:15,16) Or l'Hyper-calvinisme est l'essence même de la Réforme spirituelle des derniers temps, et contrairement à ce que disent ses antagonistes qui répandent la désinformation à son sujet, il est purement et solidement biblique. L'Hyper-calvinisme est la position officielle des Christophiliens ou Amis de Christ et ses défenseurs sont inflexibles et inébranlables.
LA SPÉCULATION THÉOLOGIQUE Le christianisme traditionnel comme évangélique est plein d'observations théoriques, aucun qui est honnête d'esprit ne dira le contraire. En ces derniers jours, les rêveries absurdes de suppositions, de fabulations, d'extravagances, ont libre-cour dans les opinions et conceptions bibliques de tous et chacun. La déformation de la vérité est à l'ordre du jour, surtout parmi les sectes pentecôtistes et charismatiques. Tous, du plus récent converti au plus vieux, se prennent pour des maîtres professionnels en interprétations bibliques. Tous ont raison, tous ont la vérité, mais pourtant tous sont divisés, tous sont en conflits, tous cherchent à imposer leurs notions de ce que supposément la Bible dit, lorsque aucun n'a les mêmes doctrines même si parfois il y a des similarités. On se retrouve ainsi en plein dans un brouhaha agité de présomptions et de probabilités supposément bibliques et chrétiennes. Et on se demande pourquoi que les gens du monde se moquent éperdument du christianisme.
Faire de la spéculation est de se livrer à des études, des recherches abstraites, théoriques. Échafauder des théories est de monter un ensemble de notions, d'idées, de concepts abstraits appliqués à un domaine particulier. Plus précisément, au niveau de la Théologie Systématique, il s'agit d'ériger un ensemble de spéculations, d'idées gratuites ou irréalistes exprimées de façon sentencieuse ou pédante et de présenter de manière plus ou moins chrétienne des hypothèses bibliques organisées en système (avec une finalité didactique et absolue). Une théorie est donc la construction intellectuelle, hypothétique et synthétique, organisée en système et vérifiée par un protocole expérimental; un ensemble de lois formant un système cohérent et servant de base à une science, ou rendant compte de certains faits. Bref, il s'agit d'opinions systématisées. Concernant le sujet d'hypothèse, il s'agit d'une proposition reçue, indépendamment de sa valeur de vérité, et à partir de laquelle on déduit un ensemble donné de propositions. Il s'agit donc de supposition, conjecture par laquelle l'imagination anticipe sur la connaissance pour expliquer ou prévoir la réalisation éventuelle d'un fait, pour déduire des conséquences. En gros, la spéculation est l'art par excellence de faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, tout en affirmant que le Texte Sacré supporte la théorie proposée comme étant la pure vérité que tous doivent croire de façon absolue. En d'autres mots, la spéculation est la façon subtile et raffinée de lancer du sable dans les yeux sans que les gens ne le réalisent, puis ils vous remercient pour l'aveuglement reçu dans l'illusion qu'ils voient finalement la vérité. Endoctrinement, lavage de cerveau, manipulation, sont les termes qui se rapportent à cette science de séduction qu'on retrouve dans le christianisme traditionnel et évangélique, et les crédules en sont éblouis. Nous avons la preuve ici que le christianisme moderne n'est qu'une contrefaçon de sa réalité, et très peu, sauf les élus ou amis de Christ, en sont épargnés. On comprend mieux pourquoi le dogme de la trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu se nomme «la Trinité Ontologique» dans les grands manuels de théologie, car le mot «ontologique» signifie littéralement «spéculatif», nous indiquant clairement qu'il s'agit ici d'une fausse doctrine dangereuse qui détourne les gens de la vérité à propos de l'identité de Christ (Voir: Aberrations trinitaires du dieu à trois faces).
En voici un exemple courant que l'on retrouve chez les évangéliques et qui reflète la mentalité spéculative de ces réprouvés toujours épris du sentimentalisme et du spectaculaire: «Imaginez un couple tellement en amour que chacun fait plein de délicatesses pour plaire à l'autre... Ils redoubleraient d'amour grâce à l'amour senti, grâce à cet échange constant d'amour... C'est exactement comme ça, vécu parfaitement, entre Dieu et son fils Jésus. Ils sont tellement Uns qu'ils se nomment de la même façon: JE SUIS. Et Jésus prend la peine de le répéter 2 fois dans ce texte (en majuscules dans l'Écriture). C'est la même chose aussi entre Dieu et un saint. La personne en état de sainteté veut constamment faire la volonté de Dieu, et Dieu la comble de grâces et réalise tout ce qu'elle demande (même des miracles). En fait, la sainteté n'est pas d'être parfait mais plutôt de vouloir toujours faire Sa volonté. Dieu ne donne pas ses grâces seulement aux saints ! Loin de là, il la donne constamment à chacun mais la différence est que nous ne déballons pas toujours ses précieux cadeaux. Les prodiges accomplis par Jésus démontrent clairement qu'Il fait la volonté du Père, et c'est pourquoi beaucoup crurent en Lui. Même si je suis bien loin de la sainteté, je constate depuis que je fais ces partages d'Évangile, que plus je le fais, plus Il me donne les lumières pour comprendre et actualiser Sa Parole, plus je sens Son amour et Sa présence dans mes temps de prière et mon quotidien. Et mon goût de Le rencontrer et d'en vivre grandit... Un jour, je ne me souviens plus quelle sainte s'est fait demander: "Mais tu ne fais jamais ce que tu veux ?". Sa réponse fut celle-ci: "Je fais tout ce que je veux... et tout ce que je veux, c'est faire la volonté de Dieu !" Seigneur, merci pour tant d’amour; aide-nous à vraiment saisir que ta mort sur la croix est le signe de ton amour pour nous et la certitude qu’il y a la vie au-delà de la mort. Libère-moi de ma peur de me rapprocher de toi, et de vivre davantage comme toi dans mon quotidien. Je sais que ça sera pour mon plus grand bien mais j'ai peur quand même, peur de l'inconnu, peur de perdre le contrôle sur ma vie... Et pourtant, je sais pertinemment que ça ne va pas toujours bien quand je garde tout le contrôle !»
Si une telle niaiserie a du sens pour vous, vous avez de sérieux problèmes. Cet enfantillage puéril témoigne d'un manque de maturité et de réflexion dans le comportement et dans la faculté de penser, et donne l'évidence d'une foi superficielle qui se base uniquement sur les sentiments et les émotions à fleur de peau. Le témoignage plus haut a évidemment été écrit par une femme de tendance évangélique qui se pense chrétienne et qui n'a évidemment aucun discernement (Voir «Le discernement des esprits», par le même auteur). Néanmoins il reflète la mentalité spéculative courante dans ces groupes de réprouvés. La spéculation primaire dans ce texte mondain et absurde est que l'amour de Dieu est un sentiment comme chez l'être humain, une affection de tendresse, un attachement émotionnel, un élan de compassion, ou une ferveur passionnée. Si tel serait le cas l'amour de Dieu serait une abomination ignoble et monstrueuse, car l'amour comme sentiment est vacillant, il change avec les émotions et n'a aucune stabilité. Mais l'amour de Dieu est stable, constant et immuable, il est plutôt une attitude de renoncement, une disposition de dépouillement, une résignation déterminante, c'est à dire que l'amour de Dieu est un sacrifice, tout comme l'indique le célèbre passage de Jean 3:16: «Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Bible Ostervald 2008), ou comme nous voyons dans une version plus précise de la Bible: «Car Dieu a tant renoncé pour cette disposition, qu'il s'est donné lui-même comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette certitude en lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle.» (Bible de Machaira). La deuxième spéculation insensée dans ce texte est que «l'union entre Dieu et son Fils» est une affection sentimentale comme celle «d'un couple en amour». Il s'agirait donc d'une union relationnelle, d'appartenance et d'accord mutuel qui serait aussi la même chose entre Dieu et un saint. Mais cette fausse doctrine insidieuse est issue du dogmatisme qui a élaboré l'hérésie de la Trinité Ontologique (spéculative) et qui a tellement imprégnée l'esprit des gens crédules, qu'ils la présentent inconsciemment dans leurs opinions sur différents sujets bibliques sans en connaître le fond. Premièrement le Fils lui-même est Dieu donc il n'y a pas d'union entre les deux puisqu'ils sont un seul et même Être divin. Deuxièmement, il ne s'agit pas d'union mais de distinctions entre le Père et le Fils, le Père étant pur Esprit et donc sans forme, le Fils étant l'enveloppe charnelle et corporelle du Père. En d'autres mots, le Fils est l'enveloppe visible du Dieu invisible, non deux personnes mais un seul Être que la Bible appelle le Nouvel Homme, le Chef d'une nouvelle race céleste et éternelle. La troisième notion spéculative dans ce texte insensé est que «Dieu ne donne pas ses grâces seulement aux saints». Une telle affirmation est évidemment celle d'une personne non-chrétienne qui ne connait absolument rien de la grâce de Dieu. Même les imposteurs ne feraient une telle déclaration aussi stupide, autrement ils seraient exposés et condamnés immédiatement. Comme c'est le cas d'une grande multitude innombrable, cette réprouvée marche par ses sentiments et non par l'Esprit de vérité, et cela est un des plus gros problèmes dans le christianisme contrefait moderne où sentiments, expériences, et apparences, sont plus importants que la vérité même.
L’UNITÉ DU PÈRE ET DU FILS Nous examinerons maintenant quelques passages bibliques du Nouveau Testament, nous montrant que le Père et le Fils ne sont qu’une seule et même Personne. Nous commencerons par cette parole prononcée par Jésus lui-même dans Jean 10:30: «Moi et le Père nous sommes un». Remarquez bien, Jésus ne dit pas «Moi et le Père sommes unis», mais bien: «Moi et le Père ne sommes qu’un». Certains peuvent objecter que c’est comme pour le mariage, quand il est écrit: «les deux deviendront une seule chair». Dans ce cas, nous pouvons dire que l’homme et la femme sont véritablement un. Mais l’homme est une personne en soi, et la femme est aussi une personne en soi. Ceci ne peut cependant pas être dit du Père et du Fils. L’union entre l’homme et sa femme est une chose tout à fait différente de l’unité entre le Père et le Fils. Nous voulons le démontrer par un exemple. Pourrions-nous trouver dans le monde entier un mari qui puisse dire: «Celui qui me voit, voit ma femme»? ou une femme qui puisse dire: «Celui qui me voit, voit mon mari»? — Mais Jésus dit, dans Jean 14:9: «Celui qui m’a vu a vu le Père!». — Un homme et une femme sont deux individus distincts, d’origine différente, qui s’unissent sur cette terre en vue du mariage. Père et Fils, par contre, sont deux révélations du Dieu unique. C’est pour cela que Jésus peut aussi dire: «Celui qui m’a vu a vu le Père!».
Examinons donc Jean 14 de plus près, car le Seigneur fait précisément allusion à ce mystère dans ce chapitre. Il s’est servi d’images et de paraboles pour parler aux hommes. Cependant, un de ses disciples voulut aller au fond des choses. Il savait que la réalité devait être cachée derrière les paraboles et les images employées par le Seigneur Jésus. Philippe s’adressa à Jésus pour obtenir quelque clarté à ce sujet, et il reçut cette merveilleuse réponse. Toi aussi, cher lecteur, tu recevras la même réponse, si tu questionnes Jésus. Dans Jean 14:6, le Sauveur dit à Thomas ce qui suit: «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi». Quelle merveilleuse réponse! Jésus ajoute ensuite, au verset 7: «Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu». — Oui, cher lecteur, c’est bien cela! Celui qui connaît réellement Jésus, voit en lui le Père, et s'il voit en lui le Père c'est que Jésus est le Père. Ici, le Sauveur ne parle plus en paraboles, mais par des mots sans équivoque. Jésus donne à ses disciples une réponse claire à une question précise. Celui qui cherche à être éclairé au sujet de ce grand mystère, et s’adresse au même Sauveur que Thomas, recevra aussi la même réponse. Jésus devait dire: «Si vous me connaissiez !» car c’est là que se trouvait la difficulté. La plupart ne connaissent Jésus que selon la chair, d'une façon superficielle, mais non selon l’Esprit, ce n'est que la connaissance spéculative d'un Jésus issu de leur imagination. Seuls leurs yeux terrestres sont ouverts et ils font des parallèles selon leur logique humaine détraquée à propos de choses qui ne peuvent être révélées que par l’Esprit de Dieu. Ce qui est terrestre peut être expliqué par le raisonnement humain, mais les choses spirituelles doivent être jugées spirituellement.
Dans Luc 10:21, il est écrit: «Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants» ou comme nous voyons dans une traduction plus précise: «Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux obstinés et aux rusés, et de ce que tu les as révélées à ceux qui sont discrets! Oui, ô Père, cela est ainsi, parce que tu l'as trouvé bon!» (Luc 10:21; Bible de Machaira). Nous voyons par ces paroles que toutes ces choses demeurent cachées à ceux qui se croient sages et qui s'en vantent avec leurs grands gueules de débiles, s'imaginant qu'ils sont assez forts pour sonder les mystères divins par le moyen de leur intelligence inepte. Par contre, l’Esprit de Dieu les révèle aux humbles, à ceux qui sont discrets, c'est à dire à ceux qui ont reçu du discernement et se conduisent avec réserve dans la connaissance des révélations de Christ. Personne ne peut se glorifier devant Dieu. Tout n’est que grâce et miséricorde, tout est de Lui, par Lui, et pour Lui.
Dans Luc 10:22, il est dit: «Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler». Ne passons pas trop hâtivement sur de telles paroles, car s’il est écrit: «Personne ne connaît le Fils», c’est la pure vérité, malgré qu'il existe de nos jours un grand nombre de prétentieux qui s'imaginent le connaître. Mais il y a ensuite cette phrase consolante «et celui à qui le Fils veut le révéler». Donc nul ne peut connaître le mystère de Dieu par ses propres moyens, il faut qu’il le lui soit révélé, et cette révélation est absolument merveilleuse. Toi de même, cher lecteur, tu ne peux voir le Père en Jésus-Christ, à moins de recevoir la révélation de ce mystère par le Saint-Esprit. Ne prétend pas en avoir la connaissance lorsque tout ce que tu en as est l'ignorance obscure de ton cœur ténébreux. Nous avons lu dans Luc 10:22: «et celui à qui le Fils veut le révéler». Il y a donc une restriction à cette révélation, elle n'est pas donnée à tous. Il appartient donc à Jésus de juger s’il peut nous communiquer cette révélation. C’est Lui qui sonde nos cœurs. Il connaît notre aspiration. Que sa volonté envers toi puisse être aussi, cher lecteur, de te montrer le Père autrement tu périras dans tes péchés. Si tu es prêt à recevoir cette révélation, Lui-même est certainement prêt à te la donner. Si tu as le profond désir de recevoir toute la lumière à ce sujet, Il te la donnera certainement si tu as été choisi pour être un de ses amis. Il n’est guère possible, dans ce court exposé, de relater en détail tout ce qui concerne cette révélation divine. Cependant béni soit l’homme auquel le Seigneur peut véritablement se confier, car le Seigneur l'a préparé à cela pour lui transmettre cette vérité glorieuse.
Nous l’avons vu, ce mystère ne peut être sondé au moyen de l’intelligence. Aucun conseil, qu’il soit d’anciens, de pasteurs, ou autre vermine pédante et prétentieuse, n’a le pouvoir d’en décider. Cela ne peut être révélé que par Jésus-Christ seul à qui il veut et au temps qu'il veut. Je prie le lecteur de noter qu’il n’est pas dit ceci: «le Père révélera le Fils». Il est seulement écrit, en rapport avec le Père: «et celui à qui le Fils veut le révéler». Ainsi nous voyons clairement que le Fils est révélé, alors que le Père est caché dans le Fils, car le Fils est l'enveloppe visible du Père invisible qui est en lui.
Retournons maintenant à Jean 14:8. Nous trouvons Philippe se joignant à la conversation entre Jésus et Thomas. Il a entendu les paroles du Maître: «Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu». Cette déclaration du Seigneur Jésus était stupéfiante pour Philippe. Il voulait être éclairé par le Seigneur et, parce qu’il n’avait pas encore reconnu le Père en Jésus, il dit: «Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit». Pour pouvoir être satisfait, Philippe voulait à tout prix connaître le mystère du Père. Cher lecteur, as-tu pensé un seul instant que les disciples avaient déjà marché si longuement en compagnie de Jésus? Au milieu d’eux, Il avait pardonné leurs péchés, guéri leurs maladies, donné du pain aux affamés, et apaisé la tempête. Au cours des années vécues à côté de Jésus, les disciples avaient eu à tant de reprises l’occasion d’apprendre à connaître leur Maître, non seulement comme homme, mais aussi comme Dieu. Et pourtant, ils ne L’ont pas reconnu… Et toi, cher lecteur, as-tu vraiment reconnu Jésus? Peut-être, dans ta vie, au sein de ta famille ou parmi tes frères et sœurs de même foi dans ta vie de tous les jours s’est-Il révélé de la même manière qu’aux disciples. Tu peux, selon les normes d'un christianisme contrefait, être converti, né de nouveau, baptisé du Saint-Esprit, mais au point où nous en sommes, la question que nous aimerions te poser est celle-ci: «As-tu véritablement reconnu Jésus-Christ, sais-tu vraiment qui Il Est ?» Ne vois-tu pas que tu as été gardé dans l'ignorance de la vérité afin de recevoir la glorieuse lumière de sa révélation au temps désigné pour toi ?. — Si ce n’est pas le cas, dis alors avec Philippe: «Seigneur, montre-nous le Père !». — Jésus lui avait alors répondu: «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas reconnu, Philippe?». — Il est particulièrement significatif que Philippe demande à voir le Père, et que Jésus lui réponde en se rapportant à Lui-même: «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas reconnu?». Des multitudes de gens qui se disent chrétiens lisent la Bible à tous les jours depuis de nombreuses années, ils assistent à des cultes d'adoration à toutes les semaines, ils partagent l'Évangile avec d'autres, et pourtant aucun ne connais le Seigneur Jésus réellement. Plusieurs en sont indifférents et d'autres le rejettent à cause des faussetés qu'on leur a dit ou prêchées sur Jésus, ils préfèrent croire selon le plus grand nombre ne réalisant pas qu'ils sont sur la voie de la perdition. À ces gens nous disons: «Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, Et Christ t'éclairera.» (Éph. 5:14).
Vois-tu, cher lecteur, de quoi il s’agit? Le Seigneur Jésus ne parle ici ni en parabole, ni dans un langage imagé, mais Il prononce des paroles directes et puissantes: «Celui qui me voit a vu le Père!». Il va si loin qu’il fait ce léger reproche à Philippe: «Comment dis-tu: Montre-nous le Père?». Après de telles paroles, tout commentaire est superflu. Celui qui est donné de le croire, le comprendra; quant à celui qui ne croit pas, il ne pourra le saisir. Nous voyons donc très clairement que le Père s’est révélé dans le Fils comme tous les prophètes l’avaient prophétisé à l’avance. Chacun devrait être frappé de constater que le Seigneur Jésus n’emploie pas un langage imagé lorsqu’il dit: «Celui qui m’a vu a vu le Père», ou: «Moi et le Père sommes un». Il n'est pas dit «Moi et le Père sommes deux» mais «UN», et dans le Grec le mot «un» est «heis» et il signifie «le même» ou plus précisément «un seul et le même». Il s'agit ici de l'identité intrinsèque du Seigneur Jésus, de l'intimité interne qu'il entretient avec sa nature divine. L'exemple donné est que «le laboureur et son mari sont (UN) une seule et même personne, il ne sont pas distinct l'un de l'autre, ils sont le même dans différents états d'existence. Un homme n'est-il pas en même temps le père de son fils, le fils de son père, et le conseiller de sa famille, tout en étant une seule personne et non trois ? Malgré toutes les preuves incontestables qui existent, il va toujours y avoir des gens obstinés et mentalement détraqués pour qui UN est DEUX et même TROIS dans les impressions fantaisistes de leurs délires théologiques. Nous ne savons où ils ont appris leur mathématique, mais surement pas en ce monde. Peut-être ont-ils tombés dans le trou du lapin et pénétrés dans le monde fantaisiste d'Alice au pays des merveilles, où le Père est accroché sur le coin d'une étoile et où le Fils habite sur la planète Ciel, voyageant à différents endroits à bord d'une soucoupe volante nommée Chérubin ? Si Jésus prend la peine de dire «Moi et le Père sommes un», ce n'est pas que lui et le Père sont deux, et encore moins trois. Ces gens essayent-ils de nous dire que le Seigneur Jésus, le Créateur de toutes choses, ne savait pas calculer, qu'il n'avait même pas la connaissance de la mathématique la plus rudimentaire ?
Il est écrit dans Jean 14:10: «Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?… Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi». Le Seigneur Jésus nous dit clairement que le Père est en lui, en d'autres mots il déclare que l'Esprit Saint et Éternel demeure en lui. Il s'agit ici de sa nature divine qui est enveloppée de sa nature humaine. Puisque le Père est en Christ, et il n'y a aucun doute de cela, il faut bien qu'il soit entré en lui à un certain moment donné, et cela ne peut être qu'à son incarnation lorsqu'il se forma un corps de chair dans le sein d'une vierge de la descendance du roi David. Cela nous indique que non seulement le Fils est l'enveloppe visible du Père invisible, mais qu'il est aussi le Messie promit et attendu depuis la promesse en Éden (Gen. 3:15) qui était pour venir de la lignée de David.
La réalité de l’unité divine entre le Père et le Fils nous est aussi montrée dans Esaïe 9:5,6 lorsqu’il est dit, en rapport avec le Fils: «On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la Paix». Qui s’étonne encore de ce que le Fils dit: «Celui qui m’a vu a vu le Père ?». Qui donc peut saisir ce mystère, lequel est pourtant la vérité?… Le Père est apparu dans le Fils; loué soit son Nom glorieux, d’âge en âge !
Nous devons être attentifs au fait que le Seigneur Jésus a exhorté ses disciples à croire ce qu’Il leur disait. Dans Jean 14:11, Il leur dit: «Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi». Actuellement, c’est par les mêmes mots que le Seigneur enjoint encore à ses disciples de croire à cette réalité. Ici, dans le chapitre 14 de l’Évangile de Jean, le Seigneur donne aussi la promesse du Saint-Esprit, c'est à dire de la Sainte Présence, qui a pour fonction de conduire chaque croyant dans toute la vérité. Aurait-il manqué à cette fonction vitale de son ministère ? Évidemment que non, ce qui veut dire que la majorité des croyants de nos jours ne le sont pas vraiment mais s'illusionnent l'être à cause qu'ils ont été séduits. Au verset 20, Jésus dit: «En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous» et là nous avons l'explication de la Sainte Présence glorieuse qui nous instruit et nous garde dans ses voies. Et le Seigneur dit encore au sujet du Saint-Esprit, au verset 26: «Mais le Consolateur… vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit», c'est à dire que tous ceux de nos jours qui s'imaginent avoir le Saint-Esprit ou avoir été baptisés en le Saint-Esprit, ne le sont pas réellement, ils sont tous des imposteurs qui ont reçu plutôt un esprit de duplicité pour croire au mensonge. Les paroles du Seigneur Jésus n’ont pris leur réelle signification qu’au moment de l’effusion du Saint-Esprit, preuve qu'il ne s'agit pas d'une immersion dans le Saint-Esprit. Car c’est bien à ce jour-là que Jésus fait allusion au verset 20: «En ce jour-là, vous connaîtrez…», mais connaître quoi si ce n'est que le Père et le Fils sont un seul et même Être, et non deux ou trois personnes. Oui, par le Saint-Esprit ou Sainte Présence de Christ en nous, tout ce qui manque de clarté s’éclaire, et ce qui était caché est dévoilé. L'apôtre Paul, le fidèle serviteur de Dieu, nous dit dans 1 Corinthiens 2.10: «Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu», mais vrai qu'il faut premièrement avoir réellement l'Esprit de Christ en nous pour pénétrer dans les merveilles de la profondeur de Dieu: «Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui.» (Rom. 8:9). Or celui qui n'a pas l'Esprit de Christ ne peut produire que de la duplicité et des contrefaçons, et c'est exactement cela que nous retrouvons de nos jours, particulièrement au sein des sectes pentecôtistes et charismatiques, et leurs groupes dissidents comme la secte messianique évangélique et autres vermines de la sorte. Pour comprendre les profondeurs de Dieu, nous devons être remplis du Saint-Esprit, afin que ce mystère divin nous soit révélé. Spécifions que la plénitude du Saint-Esprit n'est pas une expérience à rechercher, elle est un don de la Sainte Présence de Christ dans la réalisation d'une révélation divine reçue en temps voulu. Au même chapitre, Paul dit au verset 12: «Nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce». Cher lecteur, toi aussi, tu devrais reconnaître ce qui t’a été accordé par Dieu. Toute la plénitude de Dieu nous a été donnée en Jésus-Christ, car en Lui toute la plénitude de Dieu est venue à nous sous une forme visible et corporelle du Père manifesté dans la chair comme Fils. Il ne s'agit donc pas de la manifestation du Fils chimérique et éternel de Dieu, mais de la manifestation du Dieu éternel comme Fils dans le sein d'une vierge.
Nous le lisons dans Colossiens 2:9-10: «Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité». C’était aussi une réalité pour Paul. Dans Colossiens 2:2-3, nous trouvons ces paroles: «afin qu’ils aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science». Qui peut mesurer toute la valeur de ce passage biblique? Au temps de Paul, seul l’enseignement d’un Dieu unique était apporté, et c’est pourquoi il dit, en rapport avec Christ, dans Romains 9:5: «Qui sont des pères, et de qui est sorti, selon la chair, CHRIST, QUI EST DIEU au-dessus de toutes choses, béni éternellement. Amen!» (Bible de Machaira). Cette unité entre le Père et le Fils nous est encore soulignée dans 1 Jean 5:20: «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle», ou comme nous voyons dans une traduction plus précise: «Et nous savons que le Fils, le Dieu unique est venu, et il nous a donné l'intelligence que nous puissions connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en le Fils, Jésus-Christ. C'est lui JÉSUS qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.» (Bible de Machaira).
Nous devons prendre garde au fait que l'apôtre Jean ne parle pas de Christ comme d’un Dieu existant à côté d’un deuxième, mais qu’Il confesse franchement: «C'est lui JÉSUS qui est le Dieu véritable!». — Suit en outre une exhortation significative: «Petits enfants, gardez-vous des idoles» qui devient dans la Bible de Machaira: «Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations de Christ! Amen.» Nous savons que les expressions de «trinité» et de «triple» ou de «un Dieu en trois personnes» n’apparaissent en aucun endroit de la Bible. L’exhortation de Jean n’a pas été prise en considération, et l’on a fait plusieurs dieux du Dieu unique. Pourtant, aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, l’Écriture Sainte ne connaît qu’un seul Dieu véritable et éternel, à savoir le SEIGNEUR JÉSUS. Ce Dieu Suprême s’est révélé comme Père dans le Nouveau Testament. Il s’est révélé Lui-même dans le Fils et c’est encore Lui-même qui s’est révélé par le Saint-Esprit. Et, pour cette raison, l’histoire du salut est répartie en trois âges — le temps du Père, «Dieu au-dessus de nous» — le temps du Fils, «Dieu avec nous» — le temps du Saint-Esprit, «Dieu en nous». Il est le même Dieu, tout en tous, et SON NOM EST JÉSUS. C’est ici le témoignage véritable des Saintes Écritures et des Christophiliens. Que celui à qui Dieu accorde la grâce de recevoir cet enseignement dans la foi, n’oublie jamais de Lui exprimer toute sa reconnaissance.
Bien qu’il soit déjà précisé dans l’Ancien Testament «Qui est Jésus-Christ», peu nombreux sont ceux auxquels il a été accordé le privilège de plonger les regards dans ce mystère. Pourtant l’Écriture est claire, mais les hommes ne lisent que superficiellement, et c’est à eux que s’adresse la parole d’Ésaïe 29:11: «Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, car il est cacheté!». Si, par le moyen de la lecture seule, les mystères étaient dévoilés, il n’y aurait pas autant d’ignorance. Néanmoins, la révélation par le Saint-Esprit ou Sainte Présence est nécessaire pour la compréhension de la Parole. Dans Ésaïe 28, il est dit: «A qui veut-on enseigner la sagesse? A qui veut-on donner des leçons? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés?…». Et au verset 10: «Car c’est précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là,…». N’est-ce pas la caractéristique de notre époque? Tout est entrepris, sauf ce que Dieu ordonne de faire. Chacun agit à sa guise ou selon la direction de sa dénomination religieuse. Personne n’a le courage de se laisser guider par l’enseignement véritable de Dieu, tel que la Bible nous l’apporte. L’humanité est enlacée par toutes sortes de dogmes et d’enseignements d’hommes, et toujours de nouvelles organisations religieuses prennent naissance, bien que nous en ayons déjà des centaines. Mais en réalité, celui qui ne se tient pas exactement à l’enseignement biblique trompe son prochain et se trompe lui-même pour l’Éternité. Le Seigneur dit dans Ésaïe 28:12: «Mais ils n’ont point voulu écouter!». — Puisse pourtant le lecteur de ces lignes appartenir à ceux qui reçoivent la Parole et agissent en conséquence comme «des amis de Christ».
LA CHRISTOLOGIE PAULINIENNE C'est sur le chemin de Damas que débute la Christologie de l'apôtre Paul. Alors qu'il poursuivait sa campagne de persécution contre les disciples de Jésus, Saul subit une véritable conversion, à la suite d'un événement qui l'atteint personnellement alors qu'il se rendait à Damas afin de ramener à Jérusalem les disciples qui avaient fuis jusque dans cette ville. Il raconte lui-même sa vocation, dans une lettre qu'il adressa par la suite aux Galates, en des termes qui doivent être soigneusement analysés pour comprendre comment il put intérioriser cet événement de la route de Damas: «Mais quand il plut à Dieu, qui m'avait différencié dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, de révéler son Fils en moi, afin que je l'annonce parmi les Gentils; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi; mais je m'en allai en Arabie, et je revins encore à Damas.» (Gal. 1:15-17) Paul avait été révélé le principe de la prédestination, le fait qu'il affirme avoir avoir été «différencié» ou en Grec «aphorizo», terme qui signifie «être favorisé, être désigné ou mis à part pour un but», indique clairement que Dieu a choisi ses élus d'avance avant la fondation du monde, ce qui nous révèle que le Seigneur Jésus est Souverain sur toutes choses, même sur les cœurs les plus endurcis qui refusent de reconnaître sa suprématie (Voir: PréDestination ou PostDestination). Au «quand» correspond un «aussitôt», il n'y a donc aucun moment de répit entre l'appel et sa réalisation; dès que Dieu appelle un homme, c'est pour le salut de son âme et souvent pour une fonction spécifique. Ce n'est pas l'homme qui décide, mais Dieu lui-même, c'est lui qui a prit le choix et non l'homme (Rom. 9:15,16). Les termes que Paul utilise sont choisis avec beaucoup de soin; il ne revendique pas un titre humain, mais seulement l'action de Dieu en lui, action avec laquelle il doit entrer en accord, en harmonie avec la Volonté divine en laquelle il est assimilé car il n'a aucun choix, l'Esprit l'attire irrésistiblement. Cette action divine est une révélation: il a jugé bon «de révéler son Fils en moi», l'action de Dieu s'impose, autrement l'homme ne pourrait être sauvé car sa volonté est esclave de la chair et du péché. Elle est une révélation instantanée, la lumière éblouissante d'une Sainte Présence qui remplie l'âme d'une joie indescriptible, mais elle est aussi une découverte progressive dans la connaissance de toutes les merveilles de la grâce, et de la réalisation de Christ en nous, l'espérance de la gloire éternelle, comme le dit si bien Paul: «j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, pour accomplir la Parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints élus; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils; savoir: Christ en nous, l'espérance de la gloire.» (Col. 1:25-27)
Sur le chemin de Damas, lorsqu'il était en voie pour persécuter les chrétiens qui s'y trouvaient, rageant dans son esprit dans un silence hargneux, Paul reçu une prise de conscience que sa grande intelligence ne pouvait expliquer. Il réexaminait dans ses pensées les évènements qui le poussaient à se conduire avec une violence extrême envers des gens dont la seule culpabilité était de croire en Christ, mort et ressuscité. Il se mit à questionner les principes de la loi et la source d'où elle provenait, et surtout le fait que Dieu se révéla à Moïse comme YHWH sous le nom de JE SUIS: «Alors Dieu dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle JE SUIS, m'a envoyé vers vous.» (Ex. 3:14). Sans qu'il puisse l'expliquer une question surgit dans ses pensées concernant ce que Dieu avait dit à Moïse: «Je leur susciterai un PROPHÈTE comme toi, d'entre leurs frères, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que quiconque n'écoutera pas mes paroles, qu'il dira en mon nom, je lui en demanderai compte.» (Deut. 18:18,19). Il connaissait très bien ces passages de la loi, ils étaient souvent cités au sein du Sanhédrin, particulièrement la suite qui dit: «Mais le prophète qui aura l'orgueil de dire en mon nom quelque chose que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là mourra.» (Deut. 18:20), Paul s'en servait même pour justifier sa persécution des chrétiens. Mais il se fit un déclic dans ses pensées sur qui était le prophète annoncé par Moïse, et à l'instant même la lumière se fit comme un coup de foudre, la révélation fut tellement puissante qu'il fut projeté par terre dans des lamentations inexprimables. Le voile de sa conscience avait été déchiré, complètement déchiqueté, la lumière de la vérité y pénétra avec une telle puissance qu'elle réduisit en poussière toutes ses convictions et ses opinions, et il ne pu y résister. Le rayonnement de la présence de Dieu se faisait entendre à l'intérieur de son âme, la Sainte Présence était tellement éblouissante qu'elle traversa son existence physique pour se faire voir et entendre par les soldats épeurés qui accompagnaient Paul, quoiqu'ils ne purent en discerner les paroles, tellement que Paul en devint aveugle physiquement.
Quelle était cette révélation glorieuse qui bouleversa complètement la vie de Paul pour faire d'un meurtrier un bienfaiteur de la vie éternelle et un gardien de la vérité ? Simplement que Jésus est lui-même YHWH dont le nom est JE SUIS qui parla avec Moïse, et qu'il s'est manifesté dans la chair comme le Prophète qui devait venir: «Et comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout d'un coup, une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui. Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Et il répondit: Qui es-tu? Seigneur? Et YEHOVAH lui dit: JE SUIS JÉSUS que tu persécutes; il te serait dur de résister contre mes provocations.» (Ac. 9:3-5) Signalons que le mot «Seigneur» ou «Kurios» en Grec est une traduction du terme Hébreu «YHWH» traduit souvent par «l'Éternel» et «YEHOVAH», et Paul en comprenait pleinement la signification. En d'autres mots, il est pleinement légitime, dans certains contextes, de traduire le mot «Seigneur» par un de ces deux termes, surtout lorsqu'il s'agit de mettre de l'emphase sur la divinité de Christ. Que Jésus est pleinement Dieu et le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, l'enveloppe visible du Dieu invisible, est assez pour chambarder toutes les notions du christianisme et pour affoler tous ses ennemis qui se débattent comme des démons dans l'eau bénite de sa Parole inspirée. On le voit encore de nos jours parmi ceux qui se disent chrétiens et qui rejettent cette révélation glorieuse, opprimant ceux qui l'ont reçu de diverses façons car ils ne peuvent tolérer la lumière de cette vérité. Mais le Seigneur Jésus dit: «C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS (YEHOVAH - JE SUIS), vous mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24) Telle est la glorieuse révélation de l'apôtre Paul qu'il nous transmet en disant: «Christ en nous, l'espérance de la gloire». Il est fort probable que ce fut dans cette période d'aveuglement entre sa réception de la révélation et le recouvrement de sa vue par l'imposition des mains d'Ananias (Ac. 9:17,18), qu'il fut «ravi jusqu'au troisième ciel» dans une vision des révélations du Seigneur dans lesquelles il fut instruit dans des choses «qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer» (2 Cor. 12:1-4). L'excellence de ses révélations, il nous les donne peu à peu, car il est pleinement conscient que notre esprit ne peut en saisir toute la profondeur en un seul coup. La lumière est une bonne chose, mais il y a un danger réel dans trop en recevoir en un même temps, elle doit être diffusée graduellement pour avoir un effet bienfaisant. Nous sommes témoin de telles révélations dans lesquelles il faut demander au Seigneur d'en amoindrir l'intensité afin de pouvoir dormir, car on ne peut cesser de le glorifier et de se réjouir en sa Présence.
Cette révélation concerna le Fils qui est l'enveloppe visible du Dieu invisible, Dieu manifesté dans la chair (Jn. 1:14; Phil. 2:5-11; 1 Tim. 3:16). La révélation qui est faite ne peut être conservée par le seul intéressé; elle vise une annonce, la proclamation d'un message: «C'est lui que nous annonçons, exhortant tous genres d'hommes et enseignant tous genres d'hommes en toute sagesse, afin de rendre tous genres d'homme parfait en Jésus-Christ.» (Col. 1:28) Cette action ne sera pas simplement un enseignement, mais surtout un changement complet de vie, elle ne sera pas un nouveau Talmud, mais une conversion de l'existence personnelle qui porte le pécheur à ne plus regarder à lui-même, à renoncer à sa propre suffisance et importance, à s'abaisser dans la poussière de l'humilité et à regarder à Christ comme Seigneur et Sauveur, afin d'être relevé dans une nouvelle vie qui est complètement dépendante de la Sainte Présence qui vient habiter en lui. Elle est une invitation pour tout homme, mais seul les élus sont donnés d'y répondent car ils ont été désignés à cela depuis avant la fondation du monde (Ac. 13:48). Cet appel efficace porte le pécheur élu à renaître en reconsidérant l'identité de Christ pour le salut de son âme, car tel est le sens du mot «repentance» qui dans le Grec signifie «reconsidérer, réexaminer, réviser, revenir sur une opinion ou une croyance», puissance régénératrice en laquelle il est attribué tous les mérites du sacrifice de la croix.
Après avoir rencontré Christ sur le chemin de Damas, Paul, nous le savons, obtint la glorieuse révélation que JE SUIS et JÉSUS sont identique, un seul et même Être divin. Il n'y a donc qu'une seule et unique Personne en Dieu à savoir JÉSUS-CHRIST, dans le Corps glorifié duquel se trouve tous les élus ou «amis de Christ» qui forment le Nouvel Homme. Paul lui a consacré tout son amour et toute son énergie, comme en témoigne sa remarquable action missionnaire. Il a également mis à son service son intelligence et sa science des Écritures, acquises auprès des plus grands maîtres juifs de son temps, afin de dessiner pour ses contemporains une figure du Christ qui emporte l’adhésion simultanée de l’esprit et du cœur. L’Apôtre des Gentils a pu élaboré par la Sainte Présence de Christ qui avait fait sa demeure en lui, les récits évangéliques dans ses épîtres et les témoignages des disciples de Jésus, en une pensée cohérente et structurée, tirant de la tradition biblique, comme le scribe de l’Évangile, «du neuf et de l’ancien». Il a su articuler ce qu’il avait reçu de son éducation pharisienne avec la nouveauté fondamentale du message du Christ, l'Évangile de la grâce du salut dans des « outres neuves » dans lesquelles nous pouvons maintenant puisé le vin nouveau. Telles sont, en bref, les grandes lignes d’une « christologie paulinienne » qui constitue le fondement de la connaissance chrétienne authentique des «amis de Christ».
A Christ seul soit la Gloire
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