APPEL À LA SÉPARATION

Sauvez-vous de cette génération perverse Ac. 2:40

 

par Jean leDuc

Septembre 2019

 

LES ADULTÈRES SPIRITUELS

 

LA PERVERSION DE L'ÉVANGILE

 

L'ILLUSION D'ÊTRE CHRÉTIEN

 

LE MANQUE DE RÉSISTANCE

 

AVOIR UN CŒUR PUR

 


LES ADULTÈRES SPIRITUELS

(2 Cor. 6:14-18)

14 Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles; car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l'iniquité? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres? De. 7. 2; 1 S. 5. 1-2; 1 R. 8. 21; 1 Co. 5. 9; 1 Co. 10. 21; Ép. 5. 11;

15 Quel accord entre Christ et la déchéance? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle?

16 Et quel rapport entre le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS et les idoles? Car vous êtes le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS vivant, comme L’ESPRIT DES VIVANTS l'a dit: J'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai; je serai leur ESPRIT DES VIVANTS, et ils seront mon peuple. Ex. 29. 45; Lé. 26. 11; Éz. 37. 26; 1 Co. 3. 16; 1 Co. 6. 19; 1 Co. 10. 7; 1 Co. 10. 14; Ép. 2. 21; Hé. 3. 6; 1 Pi. 2. 5;

17 C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit L’ADMIRABLE, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai; És. 52. 11; Ap. 18. 4;

18 Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit L’ADMIRABLE Tout-Puissant. Jé. 31. 1;

Nous avons ici, dans les passages (2 Cor. 6:14-18) mentionnés, une exhortation divine pour ceux qui appartiennent véritablement à Christ pour se tenir à l’écart de toutes associations intimes avec des infidèles, c'est à dire avec  des chrétiens séculiers ou charnels, autant qu'avec des gens profanes mondains (1 Cor. 5:9-13). Quoique cela semble impossible, puisque nous vivons dans un monde de dépravés dans lequel nous devons travailler à tous les jours pour subvenir à nos besoins, mais nous devons êtres prudents et avoir du discernement et du courage, car on se retrouvera souvent dans des situations difficiles. Or l'injonction ne s'applique pas envers les gens égarés et sans espérance de ce monde, autrement il nous faudrait sortir du monde au complet et se rendre sur une autre planète pour tout recommencer. Elle s'applique surtout envers des gens qui se disent chrétiens et que nous devons éviter à tout prix, de peur que nous soyons souillés par leurs fausses doctrines et leurs pratiques ecclésiales insidieuses. Qu'il soit dit qu'il n'y a rien de commun «entre la justice et l'iniquité» est particulièrement significatif, car ici le mot «iniquité» ou «anomia» dans le Grec est utilisé pour décrire des gens qui méprisent ou qui sont sans loi, c'est à dire des gentils ou des païens dont le sens est «des mécréants ou hérétiques», «des imposteurs ou fraudeurs», des gens qui trompent les autres en déformant la vérité. Dans le contexte de l'enseignement que nous donne l'apôtre Paul, il s'agit ici non seulement de juifs (judéens) qui ont violés la loi, mais aussi de gentils ou non-juifs dépravés qui altèrent la vérité avec une contrefaçon subtile et raffinée, c'est à dire des faux frères, des faux chrétiens. Or dans le contexte de notre temps actuel, cette désignation se rapporte à la mouvance Évangélique du christianisme contrefait moderne, ce faux peuple de Dieu désigné pour apparaître à la fin des temps (2Thes.2:1-12) et décrit figurativement dans l'Apocalypse comme «Satan détaché de sa prison» (Apoc. 20:1-3). Ces nids de vermines insalubres qui déforment la vérité révélée sur la grâce du salut et sont reconnus comme étant «les adultères spirituels» et «les déformateurs des derniers temps».

 

Aussi faut-il savoir ce que l'apôtre Paul veut dire dans son enseignement par le mot «infidèles». Dans ce contexte, Paul parle ici surtout à des Juifs, dont certains étaient nouvellement convertis à la foi chrétienne et le reste ne l'était pas et demeurait dans la défiance. C'était la coutume de Paul, lors de ses visites dans des villes ou pays étrangers, de se rendre dans des synagogues juives pour parler de la grâce de Christ. Quoique le mot «église» est souvent mentionné dans ses épître, il ne s'agissait pas de l'Église dans le sens moderne que les apostats lui donnent, car celle-ci n'existait pas. En fait, si l'église de nos temps moderne aurait existé au temps de Paul, il aurait probablement fait descendre le feu du ciel pour dévorer tous ces hypocrites et idolâtres. Non l'église n'existait pas comme on se l'imaginerait de nos jours, ce qui veut dire que le mot «église» porte un autre sens que celui qui lui est généralement attribué par les imposteurs du christianisme contrefait moderne. Mais commençons premièrement par le mot «infidèle» qui vient du Grec «apistos», un terme négatif qui signifie «adultère, incroyant, sans foi, perfide, imposteur, non-crédible, incrédule défiant, idolâtre, etc.». Cette liste de péchés n'a presque pas de fin.

 

Il est fort reconnu que les Juifs étaient adultères physiquement et spirituellement, et qu'ils étaient des incroyants rebelles qui vivaient dans une défiance constante aux principes de la loi. Pour eux, à leurs façons d'interpréter la loi pour se justifier, seulement les femmes pouvaient êtres adultères, ce qui laissait le chemin libre aux hommes de faire ce qui leur plaisait sans être coupable d'aucun péché, comme ils se l'imaginaient dans leurs cœurs tortueux. Ainsi ils pensaient pouvoir obtenir la grâce de Dieu tout en demeurant dans cette condition déplorable, cherchant à se justifier par leurs œuvres, tout comme les évangéliques modernes cherchent à se justifier par leur choix d'une volonté qui est esclave du péché et de la chair. Or ce qui est fort intéressant est qu'un des synonymes pour «incroyant» est «antichrist» ou plus précisément Anti-Messie». C'est ce que l'apôtre Jean signifie lorsqu'il écrivit: «Petits enfants, c'est ici la dernière heure; et comme vous avez entendu dire que l'Antichrist vient, même qu'il existe déjà plusieurs antichrists qui déforment la foi; par où nous connaissons que c'est la dernière heure. Ils sont sortis d'entre nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous; mais c'est afin qu'il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres.» (1 Jean 2:18,19). Comme celui qui viole la foi ou confiance conjugale a trahi sa femme, celui qui est «infidèle» est un adultère spirituel qui a violé l'Alliance de la grâce et a trahi Christ et la vérité révélé est donc «un antichrist». Or un antichrist ou Anti-Messie est celui qui cherche à se justifier par ses œuvres; ou en termes modernes celui qui cherche à se justifier par son choix d'une décision personnelle, ce qui se nomme aussi la doctrine du libre-choix. Il s'agit d'un «idolâtre», c'est à dire selon la définition du terme, «une personne  qui manifeste une dévotion exagérée envers un principe, une doctrine, ou quelqu'un; une personne obsédée de ses opinions, possédée par ses prétentions.». Le mouvement Évangélique est ainsi un mouvement Antichrist avec son idole du libre-choix et son dieu de l'intellect, en d'autres mots ils sont des adorateurs de leur propre nombril.

 

Nous pouvons donc qualifier les évangéliques de «Secte des Nombrilleux», adorateurs du «Nombril Spiral» qui est le centre de l'existence des étourdis, gens malavisés et négligents qui sont nommés aussi des «têtes de linottes», disciples du «dieu Linotte», le dieu sans cervelle des engourdis. Les Nombrilleux contiennent plusieurs cellules qu'on nomme des globules, la plus populaire étant «la Secte des Baragouineurs», adorateurs de la langue fourchue. Ces cafouilleurs globulistes aiment parler pour s'entre parler, ils sont les disciples du «dieu Miroir» devant lequel ils se tiennent en marmottant sans cesse la gloire du «dieu Réflecteur» qui leur permet de s'admirer à profusion. Plusieurs d'eux sont aussi des disciples du «dieu Bifurquateur», le dédoubleur à répétitions qui les détourne vers des chemins écartés. Maintiennent que j'ai votre attention avec ces petites anecdotes piquantes, procédons avec notre étude, car l'enseignement donné est crucial pour l'édification des saints-élus en cette fin des temps.

 

Il y a toutefois une différence entre l'adultère physique et l'adultère spirituel, l'adultère physique est pardonnable car il se produit dans la chair. Mais l'adultère spirituel ne l'est pas puisque c'est une trahison du sang de la Nouvelle Alliance en Christ, le péché contre le Saint-Esprit. C'est ce que l'apôtre Jean signifia par ces paroles: «Si quelqu'un voit son frère dévier dans un égarement qui ne mène point à la mort, il demandera, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas une déviation qui mène à la mort. Il existe un égarement qui mène à la mort; je ne dis pas de prier pour lui.» (1 Jean 5:16). C'était le cas des Juifs  au temps de Paul, tout comme c'est le cas des évangéliques en notre temps moderne. Les premiers étaient les antichrists de ce temps, les derniers sont l'Antichrist qui devait venir à la fin des temps. Celui-ci est représenter figurativement sous un terme collectif d'un peuple apostat qui se nomme: «l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thes. 2:3).

 

Maintenant nous pouvons traiter du mot «Église». Ce terme provient du Grec «Ekklesia» et signifie littéralement «appelé hors de», ce qui nous indique que l'Église n'est pas une assemblée comme le prétend les déformateurs du christianisme contrefait moderne qui en altéré le sens, mais «un Appel à la Séparation», c'est à dire «un appel à la délivrance» du péché ou encore «un appel à renaître» en une nouvelle vie en Christ. Ici le sens de l'appel est un ordre, une convocation ou sommation de la part de Dieu qui appelle  son peuple d'élus par son autorité toute-puissante et sa souveraineté absolue sur toutes choses. L'appel de Dieu est la vie et aucun des élus ne peut y résister (Jn. 11:43,44). La raison pour laquelle les réprouvés et les imposteurs en ont déformés le sens réel du mot «église» pour l'interpréter faussement comme signifiant «un appel à s'assemblée», devient ainsi évidente en ce qu'ils sont tous des adultères spirituels, les antichrists de la fin des temps, les adorateurs de l'idole du libre-choix et du culte de l'intelligence dont le sens figuratif est «la lumière de Lucifer», le serpent dans la conscience de l'homme déchu dont le cœur est serpentin ou tortueux par dessus toutes choses (Jér. 17:9). Dans le contexte moderne de ces perversions et trahisons de la vérité, nous voyons réellement que «l'Appel à la Séparation» est nul autre que l'appel à sortir de toutes ces prétendues églises, comme l'apôtre Jean dit concernant la Babylone mystérieuse: «Sortez du milieu d'elle, mon peuple; de peur que, participant à ses péchés, vous n'ayez aussi part à ses plaies. Car ses péchés sont montés jusqu'au ciel et L’ESPRIT DES VIVANTS s'est souvenu de ses iniquités. Traitez-la comme elle vous a traités, rendez-lui au double ce qu'elle vous a fait. Dans la même coupe où elle vous a versé, versez-lui au double.» (Apoc. 18:4-6). Les églises sont sont toutes, sans exception, des fausses églises, des porcheries où les porcs évangéliques aiment patauger dans leurs excréments doctrinaux, des bordels spirituels dans lesquels les prostituées évangéliques vendent leurs services aux passants afin de les pervertir et en faires des fils du diable comme ils le sont. Rien n'est plus hypocrites que les évangéliques, particulièrement les Baptistes, ils ont même surpassés de loin en cela les poli-ti-chiens enculeurs d'un peuple démoncratique aveugle (voir: Démon-Cratie, déchirement déterminé du pouvoir). Aucun de ces chiens galeux n'échappera au feu du ciel qui va s'abattre sur eux à l'apparition finale de Christ. Sortez de ces nids de vermines insalubres avant qu'il soit trop tard, et revenez à Christ qui seul peut vous délivrer. Autrement vous périrez tous dans votre idolâtrie d'une fausse église, d'un faux évangile, et d'un faux Jésus qui est le produit de votre imagination de tarés et de débiles. Revenez à au bon sens de la Vérité et vous serez sauvé, si cela est encore possible dans votre condition désespérée, et si le Seigneur le permet.

 

LA PERVERSION DE L'ÉVANGILE

Galatiens 1:6-9

6 Je m'étonne que vous abandonniez si rapidement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre message de la grâce;

7 Non qu'il y en ait un autre, mais il y a certains imposteurs qui vous contrarient, et qui veulent déformer* le message de la grâce de Christ. Ac. 15. 1; *changer,  altérer, renverser. Les évangiles déformés sont nombreux, le principal étant l'évangile du libre-choix ou évangile du choix de croire; puis l'évangile sentimental; l'évangile de la prospérité; et plusieurs autres déformations du message de la grâce souveraine. Tous des falsifications dangereuses de la vérité.

8 Mais quand nous-mêmes, ou un messager de la Divinité Suprême vous annoncerait un message de la grâce différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit! 2 Co. 11. 4;

9 Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: Si quelqu'un vous annonce un message de la grâce différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit damné éternellement!

 

Comprenons premièrement que le mot «Évangile» traduit généralement par les imposteurs comme «Bonne-Nouvelle» signifie proprement «Message de la Grâce» et souligne fortement la souveraineté absolue de Dieu dans la grâce du salut qu'il accorde à ses élus seuls, comme il l'a désigné ainsi depuis avant la fondation du monde selon le bon plaisir de sa volonté (Éph. 1:4,11). C’est Paul lui-même qui avec beaucoup de soin avait semé l’Évangile de Christ dans les communautés chrétiennes d'appelés à renaître en Galatie parmi l'ancien peuple celtique. Malheureusement après son départ, de faux docteurs dépravés, des imposteurs astucieux, se sont introduits parmi les Galatiens et ont tenté de déprécier son ministère. Mais surtout ces hommes ont voulu, selon les dires de Paul lui-même, altérer ou «pervertir l’Évangile du Christ» en déformant le sens original qu'il détenait (Gal. 1:8). L'Évangile est le message de la grâce que nous recevons dans les mérites du sacrifice de la croix pour le rachat des élus. Il s'agit de la doctrine de l'Expiation dans laquelle nous obtenons le pardon pour nos péchés par son sang versé sur la croix et sommes fait des fils adoptifs de Dieu pour l'éternité.

 

La croix est un sacrifice de renoncement de la part de Dieu en notre faveur et demande notre abnégation, la démission totale de nos désirs et nos pensées, l'abandon même de notre propre volonté, la résignation de notre existence même afin d'être relevé dans une nouvelle vie en Christ et par Christ, dans laquelle nous devenons un avec Lui dans sa résurrection par sa Sainte Présence qui vient habiter en nous. L'abaissement ou l'humilité devant la croix est la caractéristique essentielle de la grâce pour obtenir le salut. Mais les imposteurs en ont déformés le sens, pour eux ce n'est plus la résignation mais l'affirmation et la manifestation de leur indépendance dans leur choix de croire par lequel ils déclarent contribuer à leur salut par les œuvres ou désirs de leur propre volonté, lorsque cette dernière est esclave de la chair et du péché (Rom. 7:14-25). Ainsi ils foulent aux pieds le sang de l'alliance de Christ et insultent l'Esprit de la grâce (Héb. 10:29). La moindre contribution au salut ou à la sanctification par leur obéissance ou persévérance charnelle est une offense sérieuse à l'Esprit des vivants. Ils veulent se justifier par les œuvres de la loi ou facultés charnels de leur propre volonté, ils en payeront de terribles conséquences. Celui ou celle qui se tient debout devant la croix pour maintenir son indépendance afin de valoriser les efforts de la dignité humaine dans une folle tentative de plaire à Dieu, périra misérablement pour l'éternité dans des souffrances inimaginables. Le faux évangile du libre-choix des imposteurs est la plus grande des abominations. On ne peut être sauvé par le choix de croire, car le choix du salut appartient à Dieu seul et il le donne à qui il veut d'après son décret d'élection. Il est grand temps de réaliser que l'abomination du salut par les œuvres de la loi et le salut par le choix d'une décision personnelle sont identique, car toute œuvre est un effort, une action, une activité et faire un choix est une action ou effort de la volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. Or la volonté de l'homme est contraire à la volonté de Dieu, elle doit être soumise forcément par l'Esprit de Dieu dans la poussière de l'humilité dans la reconnaissance de son incapacité et de sa corruption, autrement aucun salut n'est possible. Ainsi il est écrit dans les Psaumes: «Le sacrifice agréable à L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est un esprit brisé; ô ESPRIT DES VIVANTS, tu ne méprises pas le cœur froissé et brisé.» (Psm. 51:17). De même le prophète Ésaïe dit: «Et l'on dira: Aplanissez, aplanissez, préparez le chemin! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple! Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint: J'habite dans le lieu haut et saint, et avec l'homme abattu et humble d'esprit, pour ranimer l'esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus» (És. 57:14,15). Et le Seigneur Jésus confirme le tout en disant: «Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de cette croix, et me suive» (Mat. 16:24). Or il est clair selon la vérité révélée dans les Saintes-Écritures que sans le renoncement de tout ce que nous sommes dans notre être intérieur, et de tout ce que nous avons de nos facultés intellectuelles, de nos désirs et aspirations, de nos valeurs morales et familiales, de tout ce que nous possédons. et de toutes nos capacités physiques et position de pouvoir mondains, social, politique, ecclésiastique ou religieux, il est impossible d'être sauvé. Ainsi il est écrit encore: «Si quelqu'un vient à moi, et n'exclut pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple.» (Luc 14:26); «Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et du message de la grâce, la sauvera. Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme?» (Luc 8:34-36) . Celui ou celle qui refuse le renoncement devant la croix est perdu pour l'éternité, ainsi est le lot de tous les imposteurs et déformateurs de la vérité du christianisme contrefait moderne. Les sectes évangéliques vont-elles écouter le bon sens de la révélation qui vient d'être affiché sous leurs yeux ? Évidemment que non, car ils sont entêté dans l'illusion d'une vérité déformée qu'ils maintiennent à leur perte. Le chrétien authentique a reçu l'ordre de Dieu de se séparer d'eux, de ne pas les tolérer, de ne pas les fréquenter, de ne pas les saluer, de ne pas même manger avec de telles personnes réprouvées. Celui ou celle qui n'obéirait pas à ce commandement qui provient de l'Autorité Suprême, risquerait de sérieuses représailles en ce monde et en l'autre.

 

L'ILLUSION D'ÊTRE CHRÉTIEN

Les gens des communautés chrétiennes en Galatie ne savaient plus qui croire et que croire. Troublés, aveuglés, fascinés même, par les subtils raisonnements des opposants de Paul, plusieurs d’entre eux tournaient le dos au pur Évangile que Paul leur avait enseigné et qu’ils avaient reçu de lui, pour se tourner vers un Évangile modifié et falsifié, c'est à dire un faux Évangile qui glorifiait la chair de la nature humaine dépravée et qui plaisait aux oreilles des réprouvés afin de les garder sous la servitude de la loi. Ne réalisant pas que la puissance du péché est la loi, ils prirent plaisirs à des déviations regrettables: «Or, la provocation de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.» (1 Cor. 15:6). En fait ils avaient passé à un autre Évangile, un message de la grâce dénaturé et déformé (Gal. 1:6-9). L'apôtre Paul mentionne même la cause d'une telle perversion abominable: «Et cela à cause des faux frères qui, par négligence, s'étaient infiltrés subtilement, et qui vinrent secrètement pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous enlacer dans l'esclavage de la loi.» (Gal. 2:4). Or l'esclavage de la loi est la même que l'esclavage de la chair, il n'y a aucune différence entre les deux sauf que l'un se rapporte au temple à Jérusalem, et l'autre se rapporte au temple de chair du corps humain: «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple de la Sainte Présence, qui est en vous, et qui vous a été donné de L’ESPRIT DES VIVANTS, et que vous n'êtes point à vous-mêmes?» (1 Cor. 6:19); «Si quelqu'un pollue le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS, L’ESPRIT DES VIVANTS le ravagera de la même manière; car le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS est saint, et vous êtes ce temple.» (1 Cor. 3:17). Le but des imposteurs était et est toujours de polluer le temple de la grâce avec des interprétations particulières (2 Pi. 1:20; 2:1-4) qui ne sont que des approximations de la vérité qu'ils ont tordue pour plaire à leurs entendements, ce qui leur donne une apparence de crédibilité aux yeux des ignorants et réprouvés, des gens d'une foi superficielle facilement séduits et qui n'est que de la présomption. Ils sont des terres propices pour le faux évangile du libre-choix qui stimule les émotions charnelles d'un sentiment de bien-être, et qui leur donne une apparence ou contrefaçon de la grâce du salut par laquelle ils s'illusionnent être chrétiens.

 

Bien que désolé et embarrassé au sujet des Galatiens, l’apôtre tentera de sauver le fruit de son travail et de les ramener à la véritable foi et au pur Évangile de la grâce souveraine, comme nous voyons dans Gal. 4:19-31:

19 Mes petits enfants, pour qui je sens de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous; 1 Co. 4. 15; Phm. 1. 10; Ja. 1. 18;

20 Je voudrais être maintenant avec vous, et changer d'expression; car je suis dans une grande inquiétude à votre sujet.

21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, ne comprenez-vous point la loi?

22 Car il est écrit, qu'Abraham eut deux fils; l'un de la femme esclave, et l'autre de la femme libre. Ge. 16. 2; Ge. 16. 15; Ge. 21. 2; Ac. 7. 8; Hé. 11. 11;

23 Mais celui de la femme esclave naquit selon la chair; et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Jn. 8. 39; Ro. 9. 7;

24 Ces choses sont figuratives; car ces deux femmes sont deux alliances, l'une du mont Sinaï, qui enfante des esclaves, et c'est Agar.

25 Car Agar signifie le mont Sinaï, en Arabie, et elle correspond à Jérusalem, la prostituée d'à présent, qui est, en effet, esclave avec ses enfants;

26 Mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est elle qui est la mère fidèle de nous tous. Ap. 21. 2;

27 Car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantais point, éclate et lève la voix, toi qui n'as pas été en travail d'enfant; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de celle qui avait un mari. És. 54. 1;

28 Pour nous, frères, nous sommes les enfants de la promesse, de même qu'Isaac. Ro. 9. 7-8;

29 Mais, comme alors, celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, il en est de même maintenant. Ge. 21. 9;

30 Mais que dit l'Écriture? Chasse l'esclave et son fils; car le fils de l'esclave ne sera point héritier avec le fils de la femme libre. Ge. 21. 10;

31 Or, frères, nous sommes les enfants, non de l'esclave, mais de la femme libre.

 

L'apôtre Paul recommande lui-même de chasser les imposteurs, c'est à dire de les éloigner de nous, de s'en séparer, car ils n'hériterons pas avec nous la gloire sublime de la royauté éternelle qui nous est réservée depuis avant la fondation du monde (Mat. 25:34). L'Appel à la Séparation est clair et sans aucune ambigüité, et nous devons y obéir puisqu'elle est un commandement de Dieu pour tous les chrétiens authentiques.

 

On comprend dès lors, que dans l’ensemble des deux premiers chapitres de l’épître aux Galatiens de l'ancien peuple celtique, que l'apôtre Paul défende avec autant d’insistance son ministère et sa vocation, c'est à dire son appel au service de l'Évangile, comme nous voyons dans l'introduction de son épître: «Paul, apôtre, non selon l'apparence des hommes, ni par une affectation humaine, mais par JÉSUS LE MESSIE, à savoir L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père. lui qui est ressuscité lui-même d'entre les morts.» (Gal. 1:1). Une chose extrêmement remarquable, est que dans le Grec original de ce passage, il est dit clairement que Jésus est le Père Lui-même, l'enveloppe visible du Dieu invisible. Il en est de même dans presque toutes les introductions des épîtres de Paul, comme nous voyons dans la Bible de Machaira 2016 - 2020, et vous comprendrez mieux pourquoi cette version de la Bible est tellement détestée et dénigrée par les évangéliques, qui sont non seulement des ennemis de la divinité de Christ sans même en être conscient, mais aussi des ennemis de la croix de Christ en refusant la grâce du renoncement et de l'abaissement:

1 Cor. 1:3 - Que la grâce et la paix vous soient données de L’ESPRIT DES VIVANTS, notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE!

2 Cor. 1:2 - La grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE!

Gal. 1:3 - La grâce et la paix pour vous, de sa part, L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père et ADMIRABLE de nous tous, JÉSUS LE MESSIE.

Éph. 1:2 - La grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE!

Phl. 1:2 - Que la grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE!

Col. 1:2 - Aux frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosses. La grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS, notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE.

1 Thes. 1:1 - Paul, et Silvain, et Timothée, aux convoqués à renaître Thessaloniciens, en L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE. La grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père et ADMIRABLE de nous tous, Jésus-Christ.

2 Thes. 1:2 - La grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS le Père et ADMIRABLE de nous tous, JÉSUS LE MESSIE.

1 Tim. 1:2 - À Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS notre Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE notre ADMIRABLE.

2 Tim. 1:2 - Grâce, miséricorde et paix de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS le Père, le MESSIE, JÉSUS, qui est L’ADMIRABLE de nous tous!

Ti, 1:4 - À Tite, mon vrai fils dans notre foi commune: Grâce, miséricorde et paix de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE notre Sauveur!

Phi. 1:3 - La grâce et la paix vous soient données de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS, notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE!

 

Il en advient de tout cela que les imposteurs et réprouvés ont non seulement déformé le sens de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu, ils ont aussi falsifiés la traduction de la Parole de Dieu et altéré la structure des termes dans une phrase et ajoutés des prépositions qui ne se trouve pas dans les originaux, afin de causer des distinctions entre Dieu et le Seigneur Jésus qui donnent la fausse impression que le Père et le Fils, voir même le Saint-Esprit, sont trois personnes distinctes l'une de l'autre pour soutenir l'hérésie insidieuse de la trinité babylonienne érigée par les théoriciens du Cerbère Nicéen sous l'empereur Constantin en l'an 325 de notre ère. Cette abomination infernale et diabolique d'une fausse église et de faux ministres qui a séduit les peuples de la terre depuis de nombreuses générations, nous présente un faux Jésus, deuxième personne d'une trinité chimérique; un faux Père qui est en réalité le père des dieux de l'ancienne Babylone; et un faux Saint-Esprit sous la forme d'une colombe qui est le symbole de la mère des dieux, la reine du ciel de l'ancienne apostasie au temps de Nemrod lors de la construction de la tour de Babel. Bref, cette formulation insensée qu'ils jugent de «mystère» est en réalité «le mystère de l'iniquité» qui nous présente un faux Dieu et un faux peuple de Dieu, mentionné dans le deuxième chapitre de la seconde épître de Paul aux Thessaloniciens. Ce principe insidieux est le pivot même du christianisme contrefait traditionnel et évangélique qui, avec son hérésie du libre-choix, contribuent à l'égarement et à la perdition d'un nombre incalculable de crédules et d'ignorants qui ne demandent pas mieux que de croire en de telles sottises blasphématoires. Le Jésus qu'ils prêchent et qu'ils enseignent comme étant le Sauveur du monde et qu'il faut accepter comme Sauveur personnel par une décision personnelle de croire afin d'être sauvé et naître de nouveau, est un faux Jésus, un faux Messie et un faux Sauveur, le Jésus d'une trinité infernale et diabolique, le Grand Imposteur, le maître de tous les imposteurs et déformateurs du christianisme contrefait moderne. De même avec le Saint-Esprit qu'ils reçoivent et qui est loin d'être Saint et même d'être un esprit sain, en fait il s'avère être un esprit malsain de duplicité en provenance des anciennes religions à mystères, et qui se retrouve dans le spiritisme contemporain que nous voyons surtout manifesté, mais non d'une manière exclusive, dans les extravagances et frénésies des mouvements pentecôtistes et charismatiques avec leurs dons spirits occultes qui singent les originaux réservés uniquement pour le temps des apôtres et la fondation unique et permanente de la vraie Église de Jésus-Christ qui est sa Convocation à Renaître proclamée par ses vrais disciples parmi tous les peuples de la terre. En d'autres mots, il s'agit de l'Appel à la Séparation dans ses différents aspects et situations qui touche le cœur de ses élus seuls pour la gloire de son Nom et selon son bon plaisir. Aucun homme ne détient la puissance de renaître par ses propres moyens, sauf Christ seul, et il a déployé cette puissance en ressuscitant des morts afin que nous aussi nous puissions revenir à la vie par le moyen de sa Sainte Présence qui prend place en nous afin de nous transformer en son image, l'image du Nouvel Homme, d'une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Tant qu'au imposteurs et déformateurs, l'apôtre Paul nous dit qu'ils seront «maudits» (Gal. 1:8), le terme est fort, il signifie proprement «être damné» pour l'éternité et porte la notion «d'être rejeté ou déchu de la grâce» (Gal. 5:4), c'est à dire «d'être réprouvé». En d'autres mots, il s'agit d'être jeté dans les tourments sans fin du feu de l'enfer, et cela est le prix qu'ils devront payé pour avoir déformé l'Évangile en prétendant êtres chrétiens. Ils apprendront qu'on ne se moque pas de Dieu et qu'on ne ridiculise pas la vérité. Mais ils sont indifférents à un tel avertissement et persistent dans leurs turpitudes comme des porcs qui mettent en pièces les perles du Royaume de Dieu, ou comme des chiens galeux qui retournent constamment à leur vomi. En fait nous sommes devenus leurs ennemis en leur disant la vérité (Gal. 4:16). Ils prennent plaisir dans l'apparence et la prétention, mais viendra le jour dans lequel ils frapperont solidement le mur de la réalité et il sera trop tard pour eux.

 

LE MANQUE DE RÉSISTANCE
Daniel 1: 8-17

8 Or Daniel résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu'il buvait; et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller.

9 Et L’ESPRIT DES VIVANTS fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques.

10 Et le chef des eunuques dit à Daniel: Je crains le roi mon maître, qui a ordonné votre manger et votre boire. Pourquoi verrait-il vos visages plus défaits que ceux des jeunes gens de votre âge, et mettriez-vous ma tête en danger auprès du roi?

11 Mais Daniel dit au maître d'hôtel, qui avait été établi par le chef des eunuques sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria:

12 Éprouve, je te prie, tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne des légumes à manger et de l'eau à boire;

13 Après cela, tu regarderas notre visage et le visage des jeunes gens qui mangent les mets du roi; puis tu feras avec tes serviteurs selon ce que tu auras vu.

14 Alors il leur accorda cela, et les éprouva pendant dix jours.

15 Et au bout de dix jours, on leur vit meilleur visage et plus d'embonpoint qu'à tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi.

16 C'est pourquoi le maître d'hôtel enlevait les mets qui leur étaient destinés et le vin qu'ils devaient boire, et il leur donnait des légumes.

17 Or L’ESPRIT DES VIVANTS donna à ces quatre jeunes gens de la science, et de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse; et Daniel comprenait toutes sortes de visions et de songes.

 

Le premier verset de notre texte plus haut nous décrit le modèle, le portrait et la pratique d'une vie sans compromission. L'enseignement crucial ici n'est pas de manger que des légumes, mais «d'être résolu dans son cœur» de ne pas trahir sa conscience au niveau de notre relation avec l'Esprit des vivants. Être «résolu» implique par nécessité d'être courageux, convaincu, décidé, tenace et déterminé dans notre résignation au Seigneur et à la vérité révélée dans laquelle nous ne cédons pas la moindre valeur, même au prix de notre vie. C'est avec grande difficulté que l'on s'imagine des évangéliques modernes sur les anciens bûchers de l'Inquisition au temps de la Réforme, car ils auraient vendu la vérité pour sauver leur vie tout en se disant chrétien. Un petit fagot embrasé délie facilement la langue d'un imposteur, et un tel scénario était commun à cette période. Par contre, plusieurs chrétiens authentiques y ont laissé leur vie dans des souffrances les plus atroces sans trahir la vérité. Vous n'avez qu'à lire les écrits sur les massacres des Vaudois et des Huguenots par les papistes, et vous en serez grandement impressionné et marqué pour le reste de votre vie. Croyez-vous sincèrement que les supposés chrétiens modernes puissent traverser de telles atrocités pour l'amour de la vérité ? Nous en doutons fortement ! Nous avons connu de ces imposteurs qui ont trahis leur conscience et la vérité pour l'amour d'une femme, et pour le respect et la reconnaissance de leurs opinions par des gens du même genre. Ils ont délaissé la liberté en Christ pour devenir des esclaves ecclésiastiques. Leur conscience étant cautérisée, ils ont traversé le point du non-retour, et ils sont déchus de la grâce pour l'éternité. Le pire est qu'ils en sont complètement indifférents, du moins à la surface, et persistent à se moquer de la vérité en la déformant à leur guise, pour soutenir leurs fausses doctrines prétendument chrétiennes et bibliques. Ils n'ont jamais appris que la doctrine de Christ n'est pas compatible avec la doctrine ecclésiastique de nos églises contemporaines fondées et érigées sur la contrefaçon.

 

Le monde dans lequel nous vivons est parvenu à une période de grande compromission qui l'amène au déclin, à la décadence, à la destitution morales, et à la contrefaçon spirituelle. Notre société oblige à apprendre l'art de la compromission depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte. La plupart des gens s'y abandonnent sans la moindre résistance. La combativité ce trouve généralement parmi les marginaux de la société, et particulièrement dans ce qui est nommé abusivement «la classe criminelle» qui a le courage de combattre contre l'autorité établie. Nous disons cela non pour encourager les gens à devenir des criminels, mais pour faire le point sur le sujet, car il est reconnu qu'il y a plus de respect et de solidarité parmi les bandits que parmi les chrétiens. Tristement cela est la réalité. De nos jours, les normes morales, les valeurs spirituelles et les valeurs familiales, ainsi que les principes de justice sont sacrifiés dans la poursuite des buts mondains et matérialistes. Il n'est donc pas surprenant que l'égocentrisme soit prévalent dans un tel monde déséquilibré. Même beaucoup de soi-disant chrétiens adorent le dieu mondain de l'opportunisme et du pragmatisme. Leur devise est : «Si cela peut t'apporter un gain matériel ou te rendre heureux, alors fais-le». Ils ne se préoccupent plus des standards moraux ou des principes bibliques, seules leurs opinions comptes. Les gens abandonnent facilement leurs convictions et leur conscience pour atteindre leurs fins, soit au niveaux social, politique ou religieux.

 

Regardons premièrement la définition du terme «compromission d'après le Dictionnaire Crisco», afin d'être mieux situé pour comprendre le sujet: Action de transiger avec sa conscience ou ses principes en acceptant certains accommodements avec d'autres personnes pour son intérêt personnel (son ambition, ses passions ou sa tranquillité). Ce terme contient les synonymes de: accommodement, bassesse, corruption. Nous pourrions même y ajouter «la tolérance, le multiculturalisme, le libéralisme, et l'indifférence». Déjà nous en avons assez pour nous imaginer toutes les conséquences nocives de la compromission qu'elle détient sur la société en générale et particulièrement aux niveaux religieux et spirituel, et surtout sur les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne où les imposteurs, les tièdes, les lâches et les traîtres pullulent à profusion.

 

Les leaders dans tous les domaines de la vie, les chefs d'entreprises, les commerçants, les individus de tous les secteurs de l'effort humain, se sont livrés à la compromission. Ils n'hésitent pas à faire fléchir la loi, à tordre le sens à la vérité ou à faire tout ce qu'il faut pour avoir ce qu'ils désirent. Dans ces temps périlleux, la compromission est devenue une manière de vivre. Nous sommes dans une période de grands défis. Nous avons besoin d'un Daniel dans chaque famille, dans chaque bureau, dans chaque école, dans chaque communauté. Nous avons besoin, partout, de gens fidèles comme Daniel, pour défendre la droiture, sans tenir compte du prix à payer. Par la grâce divine, chacun d'entre nous peut, à l'instar de Daniel, mener une vie consistante et sans compromission, si Christ habite réellement en chacun de nous.

 

Le cœur du problème, c'est le problème du cœur plutôt que de la tête. Un cœur malade, un cœur instable, un cœur craintif, un cœur double, un cœur incirconcis, un cœur cupide ne peut que compromettre son existence. La clé d'une vie sans compromission, c'est un cœur affermi, fixé sur la gloire de Dieu et le standard des Écritures, mais cela est impossible sans la Sainte Présence de Christ en nous. Tout véritable engagement d'une valeur durable commence dans le cœur où Christ habite réellement, avec une juste résolution sous la direction de sa puissance. Il ne faut pas se faire d'illusion, le cœur de l'homme n'est la bonne terre de tout acte de noblesse comme certains le pensent. La Bible nous dit clairement que le cœur de l'homme est corrompu par dessus toutes choses, il est irrémédiable (Jér. 17:9). Le Seigneur Jésus le dit Lui-même et qui pourrait le contester sauf un insensé: «Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.» (Mc. 7:20-23). En d'autres mots, la nature humaine est entièrement déchue et corrompue par le péché depuis la chute dans le Jardin d'Éden (voir: Corruption de la nature humaine). Puisque tel est le cas, nous avons besoin d'un cœur nouveau, et considérant que le mot «cœur» signifie littéralement «le centre de la vie», ce nouveau cœur que nous recevons est Christ Lui-même qui vient habiter en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence. Ainsi a déclaré le prophète Ézéchiel: «Je verserai sur vous des eaux pures, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau...» (Éz. 36:25,26). La mention que «des eaux pures seront versées sur nous» nous indique deux principes généralement méconnus par le pseudo-chrétien du christianisme contrefait moderne:

1- Ce passage (Éz. 36:25,26) nous indique clairement que le mode officiel du baptême était par aspersion ou effusion (verser de l'eau), et non par immersion comme nous voyons chez les imposteurs et réprouvés des sectes dites évangéliques qui tordent le sens des Saintes-Écritures. La Bible nous indique clairement que le baptême d'eau était un rituel de purification issu de la loi et des prophètes ou plus précisément une ordonnance de la loi de l'Ancienne Alliance qui contenait deux aspects: général ou naturel qui s'appliquait au peuple de l'Alliance pour la purification des péchés; et cérémonial de façon formelle pour consacrer ceux qui entraient au service dans le Tabernacle et pljs tard dans le Temple. Dans ces deux aspects il portait toujours le sens de consécration» dont un s'appliquait au peuple et l'autre aux ministres ou sacrificateurs, ces derniers l'utilisaient aussi pour purifier les ustensiles et différents objets utilisés pour faire les sacrifices. Jean le Baptiste qui était un sacrificateur de droit ayant hérité la charge de son père Zacharie, l'utilisa dans ces deux aspects comme signe anticipatoire de la venu du Messie. Une fois son but accomplit, ce rituel de purification et de consécration fut aboli comme ordonnance par le sacrifice de Christ sur la croix (Col. 2:14) (voir: Le seul vrai baptême). En ce qui concerne le baptême dit chrétien, il est une pure invention fictive élaborée par des sectes judéo-chrétiennes vers la fin du deuxième siècle et suivants, qui combattaient entres-elles pour le monopole de l'autorité et de la domination de la foi chrétienne qui avait été tellement pervertie qu'elle n'était presque plus reconnaissable. Tant qu'au baptême par immersion, il provient des anciennes religions à mystères qui datent de plusieurs siècles avant Jésus-Christ comme le Mithraïsme, l'Orphisme, le Culte d'Isis, et fut utilisé pour initier les néophytes dans les secrets du groupe. Ces religions à mystères étaient populaires à Rome au temps des apôtres, et plusieurs de leurs pratiques furent intégrées graduellement dans la forme du christianisme qui se développa à cette période et d'où fut formé l'embryon du catholicisme sous l'empereur Constantin au Concile de Nicée en l'an 325. Il n'est donc pas surprenant de voir surgir de ce chaudron de sorcières l'hérésie la plus terrible et la répugnante jamais inventée par l'homme, la doctrine de la trinité de trois personnes en Dieu. Ajoutons à cela le baptême par immersion qui fait de Christ un faux Messie qui aurait brisé la loi des rituels de purifications plutôt que de l'accomplir. Cette forme mystique de baptême qui n'a rien de chrétien, fut reprise par la secte abominable des baptistes au 17ie siècle et sa contagion virulente s'est propagée jusqu'à nos jours . D'après des recherches historiques minutieuses, nous voyons que le baptême d'eau n'a même pas sa place dans la dispensation de la grâce, il est complètement inutile sauf pour les sectes dites chrétiennes qui l'utilisent pour enjôler les crédules et les ignorants et en faire des pantins ou esclaves du groupe par la manipulation des émotions et des textes de la Bible. Ils sont ainsi immergés dans leurs illusions d'être chrétiens.

2- Ce passage (Éz. 36:25,26) se rapporte aussi directement à l'effusion de l'Esprit qui fut répandu sur les disciples le jour de la Pentecôte, lorsque Jésus revint dans son ministère d'exaltation comme il l'avait promis (Jn. 14:16-18), sous la forme du Saint-Esprit ou Sainte Présence divine pour habiter le cœur de ses élus. A remarquer qu'il s'agit d'une effusion de l'Esprit et non d'une immersion dans l'Esprit. Ce fut le début du temps de la grâce appelé figurativement «le millénium» (2 Pi. 3:8,9; Apoc. 20:4), dans lequel tous les élus sont appelé à renaître par la Sainte Présence de Christ qui nous transformera à son image lors de sa dernière apparition en ce monde, et alors viendra la fin d'une ancienne vie et le commencement d'une nouvelle vie dans la gloire éternelle d'une Royauté Sublime qui n'aura pas de fin.

 

Dans sa grande sagesse, le roi Salomon avait écrit: «Garde ton cœur plus que toute autre chose qu'on garde; car c'est de lui que procèdent les sources de la vie.» (Prv. 4:23). Que voulait-il dire par cela, surement pas de garder son cœur pur, car il est impossible de garder pur un cœur qui est déjà complètement corrompu. En surcroît, il est impossible qu'un homme comme Salomon qui avait 600 femmes et 6,000 concubines puisse garder son cœur pur. Une telle chose est complètement irréalisable et entièrement illogique. Il s'agit ici plutôt du contraire que l'on puisse s'imaginer avec une mentalité moderne. Il ne s'agit pas de garder son cœur pur, mais de se garder de la corruption de son propre cœur, c'est à dire d'être extrêmement prudent et être conscient des dangers de nos intentions les plus secrètes. En fait, le mot «garde» utilisé dans ce passage est «natsar» en Hébreu et ce terme signifie exactement «retenir» dans le sens qu'il faut retenir les désirs de notre cœur, car il y a définitivement ici un danger d'une perte de contrôle, d'un laissez-allé dans les passions de la chair et celles-ci sont très nombreuses et très subtiles. et plaisent énormément à notre esprit de rébellion, d'orgueil et d'indépendance qui veut dominer sur toutes choses par tous les moyens possibles. La loi que Dieu a inscrit dans le cœur de tous les hommes (Rom. 2:14,15) nous pousse d'une façon naturelle à vouloir la briser, car elle irrite notre esprit au plus haut point à cause de l'insatisfaction de nos désirs. Le seul qui puisse en échapper serait une personne sans loi, mais une telle créature n'existe simplement pas dans tout l'univers, sauf dans les comptes de fées et autres histoires de fictions. Mais il existe une autre option, celle de remplacer une loi par une autre loi qui est meilleure ou supérieure à la première. Ainsi la loi de l'Ancienne Alliance est remplacée par la loi de la grâce et de la liberté de la Nouvelle Alliance que nous avons en Christ. Nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce (Romains 6.14), la loi morale du décalogue n'a plus de puissance sur nous pour nous condamner. Après avoir accompli ses desseins dans le sacrifice de Christ sur la croix, l'Ancienne Alliance a été remplacée par « une bien meilleure Alliance  (Héb. 7:22 8:6; Jac. 1:25). En résumé, puisque la loi de l'Ancienne Alliance n'existe plus et que nous sommes sous la grâce, le péché a perdu sa puissance de condamnation devant Dieu, la culpabilité nous est enlevée et nous sommes libéré ou sauvé de son esclavage. Mais il importe de comprendre que nous sommes sauvés en esprit par la Sainte Présence de Christ en nous (Rom. 8:9,10), mais notre corps de chair demeure sous la corruption du péché et doit mourir, ce qui nous occasionne des conflits, car nous pécherons encore inévitablement à cause de cela, ce qui nous porte à combattre le péché dans la chair pour en retenir les effets tout le reste de notre vie en ce monde de ténèbres. De cette façon nous mettons à mort nos membres en réalisant que nous avons été crucifié avec Christ, afin de rendre le péché inactif et de réduire ses ravages et ses gâchis dans nos vies. Soyons conscient toutefois que le péché a perdu sa puissance de condamnation sur nous, et que nous n'avons qu'à regarder derrière nous à la croix pour en obtenir la délivrance déjà réalisée, afin de recevoir la paix de l'assurance en notre cœur où Christ se tient comme notre Champion. En fait nous avons obtenu la victoire sur le péché avant même de naître en ce monde, car Christ, notre Substitut, avait déjà payé la dette à notre place ce qui nous indique que l'importance du salut ne réside pas en ce que nous faisons ou ne faisons pas, mais en ce que Christ a fait pour nous. Nous Lui en seront reconnaissant pour toute l'éternité. Soyez sans compromission dans cet enseignement et tenez ferme pour la vérité, car nos ennemis, les évangéliques, voudraient bien que vous fassiez fausse route et que vous adoptiez leurs notions d'un salut frelaté qui porte des obligations et des commandements d'hommes dépourvus de la grâce réelle.

 

AVOIR UN CŒUR PUR

Heureux ceux qui ont le cœur pur; car ils verront Dieu. (Mat. 5:8)

Il y a plusieurs dimensions dans le domaine de la vision. Nos yeux nous servent à voir ce qui se passe dans le monde physique. On peut également visualiser toutes sortes d’images avec notre imagination. Dans nos conversations, il nous arrive parfois de dire: Je vois de quoi il s’agit. Il existe également une dimension de vision et de compréhension spirituelle. Bien comprendre quelque chose, revient à le visualiser d’une certaine manière, d'après une faculté de perception mentale qui en forme des images puisée de l'information enregistrée dans notre mémoire, qui contient toutes les données de notre existence depuis notre naissance jusqu'à notre mort. Selon ce que la Bible enseigne, le cœur et l’âme sont la même chose, en fait il s'agit de notre conscience dans ses perceptions de notre existence. Cette faculté de percevoir est le centre même de la nature humaine. Nous sommes donc au siège ou source de tous les désirs, envies, buts, efforts. compréhension, faculté de raisonner, siège de la réflexion, de l'intelligence.de la volonté et du caractère.de l'âme et de l'esprit affectée et mise en mouvement, dans un bon ou mauvais sens, siège des sensibilités, affections, émotions, désirs, appétits, passions. Lorsque la Bible mentionne que «l'âme est dans le sang» (Ge. 9:4-6), nous comprenons mieux maintenant que l'âme est la conscience de notre existence charnelle dans ses perceptions de la vie, qui stimulent notre esprit ou faculté de réflexion par laquelle nous obtenons la connaissance de notre entourage.C'est en fait cette réflexion de notre existence qui, au début, nous a plongé dans les ténèbres d'un faux raisonnement qui portait ses désirs uniquement vers soi dans l'orgueil de ses réclamations et dans l'affirmation de son in dépende égocentrique, refusant à Dieu la maîtrise sur sa vie, lorsque nous avons été créé à son image pour que la gloire de sa Sainte Présence se manifeste en nous. En d'autres mots nous avons manqué le bateau, nous avons fait la pire gaffe jamais faite dans toute l'histoire de la race humaine. Dans l'égarement de notre raisonnement fallacieux et serpentin, nous avons choisi la mort au lieu de la vie et nous en payeront les conséquences tragiques pour tous les temps. C'est comme si Lazare aurait refusé de sortir de sa tombe quand Jésus l'a appelé de nouveau à la vie. Une telle chose nous semble impensable, et pourtant c'est exactement cela que nous avons fait en tant que race qui agissait comme un seul homme (voir: Anthologie sur la race adamique initiale). Ainsi notre nature humaine est devenue complètement corrompue par notre rébellion, entièrement dénaturé par notre égocentrisme, et nous sommes devenus esclaves de nos déviations et des passions de la chair. Ou comme il est dit dans une traduction étymologique dde Gen. 3:14: «Alors L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS dit au de raisonnement de l'être humain: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les sages d'entre les êtres vivants en croissance de leur existence; ta progression paraîtra ainsi: tu te nourriras de tes imperfections tous les jours de ta vie». Or comme il est souvent dit: On l'a voulu on l'a eu ! Il importe toutefois de savoir que tout ce qui est arrivé et tout ce qui arrivera se produit selon le plan de Dieu déterminé de toute l'éternité, et dont le but est: «la manifestation des fils de Dieu» (Rom. 8:17-23) qui formeront une nouvelle race céleste et éternelle dans la gloire de la Royauté Sublime d'une existence divine incomparable et incompréhensible. En toutes choses Dieu demeure en contrôle, car rien n'échappe à sa volonté souveraine et absolue ni à sa toute-puissance, car «il est Dieu et il fait ce qu'il veut dans les cieux et sur la terre» (Psm. 135:6).

 

Quand le Seigneur Jésus est venu habiter dans votre cœur, il n’est pas venu habiter dans le muscle qui sert à pomper le sang et le faire circuler dans vos veines. C'est comme si on dirait que le Seigneur Jésus vient habiter dans la galette solaire des papistes lors du sacrilège de la Messe, ou dans le pain et le vin des protestants apostats. Mais il est venu habiter dans votre esprit,  c’est-à-dire dans notre être spirituel ou plus précisément dans «la conscience de notre existence» où il prend place pour nous transformer par sa Sainte Présence. Mais attention, lorsque nous disons «votre» cela ne signifie pas qu'il s'agit de tous ceux qui se disent chrétiens, mais des élus seuls qui ont été choisis en Christ depuis avant la fondation du monde (Éph. 1:4,11). Dans la Bible, le mot “ cœur ” est souvent employé dans un sens figuratif. Or selon la définition des termes dans le Texte Reçu Grec, le mot cœur ou «kardia» signifie «centre, conscience, âme, perception» et c'est selon ces désignations que nous l'utilisons Même que d’après plusieurs dictionnaires bibliques, comme celui de Westphal:

 

CŒUR

Ce seul mot désigne, dans la Bible, des activités de l'âme que le langage moderne sépare nettement et que la psychologie classique distingue sous les termes: sensibilité, intelligence, volonté, conscience morale.Dans l'A.T. Le coeur corrompu est la source du péché (Ge 6:5 8:21,Ec 9:3,Jer17:9). Le psalmiste constatant cette déchéance s'écrie: «O Dieu, crée en moi un cœur pur!» (Ps 51:12). Dieu peut en effet le régénérer (Eze 11:19 18:31 36:26) et le rendre capable d'obéir à sa loi (Eze 11:20). Le coeur est le siège des émotions, joie et tristesse (1Sa 2:1,Pr 14:10) et des passions (1Ro 8:38,Esa30:29,Ps 104:15); il est le symbole de l'amour (Pr 4:23). Le cœur est le siège de la pensée et du jugement (Ge 8:21,De8:17,Pr 15:28,Ec 8:6,Ps 14:1, Jer 13:22, Sop 1:12 etc.). Le cœur est le siège de la volonté (Ex 14:5,1Sa 7:3,1Ro 8:48,Esa 10:7).Certaines expressions traduisent des états de la conscience morale:«J'endurcirai son cœur» (Ex 4:21,De 2:30). «Faites-vous un cœur nouveau» (Eze 18:31). «La droiture de ton cœur» (De9:5). «Son cœur ne fut point tout entier à l'Éternel» (1Ro11:4). «Déchirez vos cœurs» (Joe 2:13). L'expression «cœur de chair», dans Eze 11:19 36:26, ne doit point être prise dans le sens de cœur charnel; elle signifie: cœur vibrant, réceptif, qui répond aux appels de Dieu; le cœur rebelle et dur est, par contre, appelé «cœur de pierre». Voir Chair. Dans le N.T. Le cœur est quelquefois le siège des sentiments affectifs, comme dans 1Pi 1:22: «Aimez-vous les uns les autres de tout votre cœur»; mais plus souvent il est le centre de l'activité spirituelle de la conscience: «Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu» (Mt 5:8). «Recherche la justice avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur» (2Ti 2:22). «...ceux qui ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon la retiennent...» (Lu8:15). «Le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur...» (Mt 13:19, cf. Esa 6:10).Les choix du cœur orientent la vie tout entière, soit vers la pureté, soit vers la corruption (Lu 6:45,Mt 15:18). Cette pureté, parure cachée du cœur (1Pi 3:4), n'est foncièrement connue que de Dieu qui «sonde les cœurs» (Ro 8:27,Lu 16:15,1Jn3:20, cf. 1Sa 16:7,Pr 21:2). Quant à l'homme, il ne peut apprécier la vie cachée du cœur que par les fruits visibles (Mt7:20).L'apôtre Paul recourt à une grande variété d'expressions pour exprimer l'activité de l'âme; cependant il utilise, lui aussi, le mot cœur pour désigner la conscience morale: «Les yeux du cœur» (Eph 1:18). «Il fait briller sa lumière dans nos cœurs» (2Co 4:6). «Celui qui a décidé dans son cœur...» (1Co 7:37). «...en sorte que Christ habite en vos cœurs par la foi» (Eph 3:17).Il n'y a pas lieu de s'étonner des acceptions variées données à un même mot, car l'âme humaine n'a pas de compartiments, elle est une. La pensée a besoin d'analyser pour comprendre et sépare ce qui est uni, mais souvent l'intuition refait la synthèse. Ainsi appelle-t-on d'un même mot dans la Bible: le cœur, les démarches de la pensée, les sentiments bons ou mauvais, les déterminations de la volonté et les élévations de la conscience morale. Voir Conscience.

 

Comme nous avons vu, dans la Bible le cœur, l'âme et la conscience sont identique. Or la lumière de la conscience est «la perception» car celle-ci éclaire la pensée en nous donnant la connaissance sur notre existence en ce monde. Dans un passage relié à notre sujet qui nous semble un peu problématique dans les traductions classique de la Bible, nous voyons que Jésus dit: «L'œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres!…» (Mat. 6:22,23; Bible Segond). Or une telle traduction laisse beaucoup à désirer car elle est loin d'être précise et de refléter le sens réel du Grec original. Mais si nous prenons une traduction étymologique basée sur le sens de l'original, nous obtenons ce qui suit: «L'œil est la perception du corps: si donc ta perception est franche, tout ton être sera éclairé; Mais si ta perception est mauvaise, tout ton être sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi n'est qu'obscurité, combien vaste sera cette noirceur!» (Mat. 6:22,23; Bible de Machaira 2016 - 2020). Ainsi tout devient plus clair et nous obtenons la lumière de la connaissance de l'enseignement donné par le Seigneur Jésus. Il est évident selon cette dernière traduction que notre façon de voir les choses est extrêmement important dans la vie du chrétien authentique. Avoir «une perception franche» est ce qui se nomme avoir «un coeur pur» du Grec «katharizo» ou «authentique, véridique, sincère véritable. sans reproche, innocent». . Être franc signifie «être net, être pur, être blanchie ou innocenté, être exempté ou pardonné, le privilège ou la grâce. Le chrétien authentique seul peut se réclamer de ces choses car il a été purifié de ses péchés par le sang de Christ versé sur la croix en sa faveur. Il ne s'agit donc pas de rechercher à être pur, mais à réaliser que nous le sommes déjà. Or la franchise implique par nécessité «l'honnêteté et le franc-parler et ce qui importe le plus est qu'elle est basée sur «la vérité», non une vérité relative mais une vérité stable, immuable et éternelle. Cet enseignement crucial nous apprend à être honnête avec nous-mêmes et les autres, particulièrement avec ceux d'une même foi, d'une même assurance ou certitude que nous avons reçu en Christ lorsque nous nous sommes rapproché du trône de la grâce. En fait l'apôtre Paul nous dit: «Approchons-nous avec une conscience sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs aspergés (purifiés) d'une mauvaise perception, et le corps lavé de l'eau pure de la Parole.» (Héb. 10:22). Recevoir la perception de la vérité est une grâce inestimable. En fait les mots «ils verront Dieu» dans Mat. 5:8 concernant ceux qui ont un cœur pur signifient littéralement «se laisser voir, apparaître, regarder, revoir, se montrer, paraître, être apparu, avoir (des visions), dans le sens que Dieu se laisse voir d'eux, il se montre à eux dans des révélations de leur perception, dans des songes et des visions pour leur donner la lumière de la vérité, pour les instruire, les diriger et veiller sur eux. Merveille des merveilles car nous avons pour instructeur et protecteur le Seigneur Jésus Lui-même.

 

Nous aimerions terminer sur cette note, mais il nous faut parler aussi du contraire et expliquer les conflits qui existent entre ces deux principes de la perception dans le le cœur d'une personne non-chrétienne, et dans le cœur pur du chrétien réel qui est dans un combat constant pour l'amour de la vérité qui est l'essence de sa vie. Avoir une méchante perception des choses dans la vie est la cause de plusieurs ennuis, conflits, et même de guerre. Trop de gens qui se disent chrétiens, et qui voient que la vie en rose à cause de leur notion charnelle sur les paroles que «Dieu est amour», oublient ou négligent ces paroles de Jésus (Mat. 10:34-42).:

34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre: JE SUIS venu apporter, non la paix, mais l'Épée. Lu. 12. 51; Rom. 13:4;

35 Car JE SUIS venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Mi. 7. 6;

36 Et l'homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Ps. 41. 9; Ps. 55. 12; Jn. 13. 18;

37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est pas digne de moi; Lu. 14. 26;

38 Et celui qui ne prend pas ce fardeau, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Mt. 16. 24; Mc. 8. 34; Lu. 9. 23; Lu. 14. 27;

39 Celui qui estime sa vie, la perdra; mais celui qui abandonnera sa vie en ma faveur, la retrouvera. Mt. 16. 25; Mc. 8. 35; Lu. 9. 24; Lu. 17. 33; Jn. 12. 25;

40 Celui qui vous reçoit, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a délégué. Lu. 10. 16; Jn. 13. 20;

41 Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra une reconnaissance du prophète; et qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra une récompense de juste. 1 R. 17. 10; 1 R. 18. 4; 2 R. 4. 8;

42 Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d'eau froide à un de ces petits, parce qu'il est mon disciple, je vous dis en vérité qu'il ne perdra point sa reconnaissance. Mt. 25. 40; Mc. 9. 41; Hé. 6. 10;

 

Il y a beaucoup de paroles dures dans ces textes qui sont loin d'être plaisante pour les froussards, et pour ceux qui sont accrochés sur la notion populaire que «Dieu est amour», ne réalisant pas que l'amour de Dieu n'est pas un sentiment comme chez les hommes, mais une attitude de renoncement ou de résignation qui est précisée par le mot «sacrifice». L'interprétation que «Dieu est amour» dans le sens d'un sentiment est celle des imposteurs ou faux chrétiens. Pour ces gens ce n'est plus le salut par la grâce, mais le salut par les sentiments ou émotions qui leur donne une fausse sécurité de bien-être (voir: Désastre de la foi émotionnelle). Ils ont ainsi «une méchante perception» des choses qu'ils reçoivent dans leur conscience et qui les égare d'avantage dans des voies de perdition. Leur perception n'est pas franche ou comme Jésus dit «leur œil est en mauvais état», c'est à dire qu'ils ont une mauvaise perception et que «la lumière qui est en eux n'est qu'obscurité». Leur point de vue est égocentrique, ils ont des arrière-pensées, des hypocrisies, dissimulations et duplicités, ils se donnent des adulations mais ils mentent à eux-mêmes et à Dieu. Leur cœur est souillé de toutes sortes de pourritures. Ce sont des fourbes, des imposteurs malicieux pleins d'artifices subtils, des gens de mauvaise foi. Ce sont ceux qu'il faut se séparer, se tenir à l'écart et n'avoir avec eux aucun contact à cause du danger bien réel d'en subir quelques influences qui dérangeraient notre perception de la vérité. Ils veulent nous lancer de la poussière dans les yeux pour embrouiller notre perception, afin de cacher leurs duplicités à nos regards, ce qui leur donne le temps de préparer un plan d'attaque pour nous déstabiliser et nous détruire. Mais ils oublient une chose qu'ils ne peuvent saisir dans leurs raisonnement serpentins, c'est que Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, le Seigneur Jésus, veille sur nous et ne permettra pas que nous soyons égaré par leurs astuces habilement conçus pour séduire ceux qui n'ont pas l'assurance de la Sainte Présence de Christ en eux.

 

Tant qu'aux disciples fidèles qui sont les vrais amis de Christ, leur cœur est pur par l'Esprit de sa Sainte Présence en eux, mais ils ne seront pas sans difficultés. Il va y avoir des combats, des conflits et toutes sortes d'épreuves entre la pureté de leur nouveau cœur et la corruption de leur ancien cœur, car ils vivent encore dans un corps de chair qui est soumis à la corruption du péché. Il y aura donc un vacillement intérimaire entre les qualités d'un cœur spirituellement pur et les vices d'un cœur de chair impur. Ces vaillants soldats de Christ subissent un entraînement particulier dans ce domaine pour le bon combat de la foi et de la vérité. Ils ne failliront point dans leur mission car Christ est leur Chef, leur Commandant. S'ils tombent sept fois ils seront relevés soixante-dix sept fois et verront la gloire de la Royauté Sublime se manifestée car ils y prendront part. N'oubliez jamais ces paroles, le Seigneur Jésus est fidèle pour nous garder et il prend soin de nous.

 

Nous terminons par ces paroles dans l'Évangile de Jean (Jn. 3:11-21; Bible de Machaira 2020):

11 En vérité, en vérité je te dis, que nous disons ce que nous savons, et que nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; mais vous ne recevez point notre témoignage. Jn. 3. 32; Jn. 7. 16; Jn. 8. 28; Jn. 12. 49; Jn. 14. 24;

12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes?

13 Or personne n'est élevé dans la divinité suprême, que celui qui s'est abaissé de la divinité suprême, savoir, le Fils, l'expression humaine de l’ESPRIT DES VIVANTS qui est le divin même. Jn. 6. 62; Ép. 4. 9;

14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils, l'expression humaine de l’ESPRIT DES VIVANTS soit élevé, No. 21. 9; 2 R. 18. 4; Jn. 8. 28; Jn. 12. 32;

15 Afin que celui qui a cette assurance en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Jn. 3. 36;

16 Car L’ESPRIT DES VIVANTS s’est tant résigné pour cette disposition de la loi, qu'il s'est donné lui-même comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette assurance de de lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle. Lu. 19. 10; Jn. 3. 36; Ro. 5. 8; Ro. 8. 31; 1 Jn. 4. 9; 1 Jn. 5. 10;

17 Car l’ESPRIT DES VIVANTS ne s'est point délégué comme Fils parmi cette disposition de la loi, pour condamner cet agencement, mais afin que ceux de cette disposition charnelle soit sauvé par lui. Lu. 9. 56; Jn. 9. 39; Jn. 12. 47; 1 Jn. 4. 14;

18 Chacun des élus qui a cette certitude en lui n'est point condamné, mais celui des réprouvés qui n'a point cette assurance est déjà condamné, parce qu'il n'a aucune confiance dans la désignation du seul engendré comme Fils, l’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même. Jn. 5. 24; Jn. 6. 40; Jn. 6. 47; Jn. 20. 31;

19 Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière de ce raisonnement est venue dans cette disposition charnelle, et que les hommes préfèrent les ténèbres de l'ignorance plutôt que la lumière de ce raisonnement, parce que leurs agissements sont grandement déréglés. Jn. 1. 5;

20 Car quiconque agit en dérèglement hait la lumière de ce raisonnement, et ne vient point à la lumière de cette observation, de peur que ses agissements ne soient rejetés.

21 Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière de ce raisonnement, afin que ses agissements soient manifestées, parce qu'ils sont produits par l’ESPRIT DES VIVANTS. Ép. 5. 8; Ép. 5. 13;

 

A Christ seul soit la Gloire