LE DÉSASTRE DE LA FOI ÉMOTIONNELLE
par Jean leDuc Janvier 2019
LE SALUT PAR LES ÉMOTIONS OU SENTIMENTS
La présomption des évangéliques
L'AMOUR SENTIMENTAL DES IMPOSTEURS L'amour insipide des sectes évangéliques
L'ILLUSION DES ÉMOTIONS SANS LA VÉRITÉ Donnez la juste place à l'émotion
Qu’est-ce que la grâce qui sauve?
LE SALUT PAR LES ÉMOTIONS OU SENTIMENTS Avoir des émotions est tout à fait naturel, c'est ce qui nous caractérise comme des êtres humains, et qui nous indique aussi que les émotions sont charnelles et mondaines. Ceci est un fait simple et incontestable que nous ne devons jamais oublier. Les émotions, sentiments, sensibilités sont des impulsions qui proviennent de notre volonté qui nous provoque à ressentir un mouvement temporaire en notre esprit qui détermine l'action d'une personne en réponse à des influences d'excitations. Que les émotions, sentiments ou sensibilités font partie de la nature humaine est indéniable, c'est une certitude réelle très reconnue à tous les niveaux de la société. Toutefois ce qui est moins connue est que la nature humaine est complètement déchue et corrompue, que notre cœur est tortueux par dessus toutes choses et que notre volonté est esclave de la chair et du péché (voir: Corruption de la nature humaine). Que plusieurs refusent d'y croire n'en change pas la réalité, la nuit poursuit le jour depuis le début des temps et refuser d'y croire n'en changera jamais la vérité. La Bible déclare clairement que l'homme (l'être humain) est mort dans ses offenses et ses péchés (Éphésiens 2:1; Colossiens 2:13). En d'autres mots l'homme est mort spirituellement et toutes ses facultés ne sont que dissolutions et turpitudes. La réalité de ces choses se voit à l'œil nu, vous n'avez qu'à vous rendre dans un cimetière pour en constater les résultats finals. L'homme doit mourir à cause de sa rébellion contre Dieu, son corps doit périr à cause de ses péchés, et cela est un autre fait incontestable et irrémédiable. La mort spirituelle, physique, morale et éternelle est le lot de l'homme depuis la chute en Éden et le sera jusqu'à la fin des temps.
La plupart des gens se laissent guider par leurs sentiments. S’ils ressentent quelque chose, ils se disent que c’est du solide, que c'est vrai. S’ils ne ressentent rien, ils pensent que ce n’est pas la bonne chose. Mais cela ne correspond pas à la vérité révélée dans les Saintes-Écritures. L’émotion en tant que réalité de l’expérience humaine, n'a donc aucun rôle au sein de la vie de la foi authentique. Que les Écritures elles-mêmes expriment tout un panthéon de sentiments humains: la joie et la peine, la gratitude et la jalousie, la confiance et le doute, l’amour et la haine, ne signifie pas pour autant qu'ils font tous partie de l’économie divine du salut et nous mettraient d'une certaine manière en contact avec Dieu, comme plusieurs réprouvés se l'imaginent. Il est critique pour les croyants de comprendre que leurs émotions ne sont en aucune façon un aspect du contexte plus large de leur foi et de leur relation à Dieu. Du fait de réaliser aussi que l’importance et de la puissance des sentiments, que la tentation a toujours existé dans l'intention de réduire la foi à l’émotion et à l’expérience d'une faculté intellectuelle, ce qui en fait un désastre sans mesure. Une telle foi émotionnelle n'est qu'une contrefaçon, elle n'a que l'apparence et ne détient aucune puissance de transformation réelle, sauf pour en produire une imitation frauduleuse reconnue comme étant une rénovation psychologique qui produit des effets temporaires. En fait, il est très bien reconnu que les pasteurs évangéliques, surtout ceux de la secte Baptiste, manipulent les émotions des gens pour les endoctrinés et en faire des pantins, ce qui contribue à remplir les bancs et les coffres de la secte, ainsi que les poches du pasteur rapace qui les tond comme des brebis aveugles destinées à la boucherie (voir: Le fléau des sectes dites chrétiennes). Le salut émotionnel ou sentimental que nous rencontrons dans les sectes évangéliques, n'est pas le salut par la grâce de la foi que nous retrouvons dans les Saintes-Écritures, particulièrement dans les épîtres de l'apôtre Paul. Le salut par les émotions ou sentiments est un faux salut qui provient d'une fausse grâce, d'une fausse foi, d'un faux évangile, d'un faux Jésus et d'un faux Esprit qui ont séduits des foules en grand nombre depuis de nombreuses générations.
Voici quelques définitions du mot «émotionnel» qui vous aideront davantage à comprendre le sujet dans un contexte charnel et mondain qui se rapporte strictement à l'homme pécheur et rebelle en ce monde de corruption, choses qui sont communes à tous les hommes: - Émotionnel: Qui est relatif à l'émotion; qui est caractérisé par un mouvement vif de la sensibilité. - Faculté de ressentir profondément des impressions, d'éprouver des sentiments, de vivre une vie affective intense. - Faculté d'éprouver des sentiments et aptitude à les traduire, à les exprimer - Aptitude à porter un intérêt profond à (quelqu'un/quelque chose), à être particulièrement touché par (quelqu'un /quelque chose). - Qui se rapporte aux sens, qui concerne la sensation, la sensibilité. - Qui est doué de sensibilité, qui a la faculté de sentir, d'éprouver des sensations. - Aptitude variable à reconnaître et à discerner des excitations plus ou moins faibles, à ressentir très vivement certaines excitations. - Faculté d'éprouver de la sympathie, de la compassion, de l'amour (Il s'agit ici de l'amour charnel, émotionnel ou sentimental et non de l'amour de Dieu).
On ne peut obtenir le salut que par Jésus seul, cela est clair dans les Saintes-Écritures, mais de quel Jésus s'agit-il car la Bible dit clairement qu'il y a aussi un faux Jésus (2 Corinthiens 11:4) ? Puisque le Seigneur Jésus est la seule source du salut par grâce, il est évident que de croire en un faux Jésus ne peut que produire un faux salut qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité, une approximation subtile et raffinée conçue pour séduire les réprouvés. De même les fausses églises, ce qu'elles sont toutes sans aucune exception, qui prêchent un faux Jésus sont évidemment des fausses églises avec des faux ministres et des fausses doctrines.
Mais ne vous trompez pas, car il y a plusieurs autres faux Jésus dans l'histoire du christianisme, quoiqu'il s'agisse toujours du même qui est présenté sous différentes formes qui conviennent au temps, aux coutumes, et aux croyances. Un des plus célèbres est le Jésus du Cerbère Nicéen proclamé comme étant la deuxième personne d'une trinité hautement spéculative de trois personnes distinctes en Dieu. Il s'agit du Jésus des philosophes ou théoriciens qui est devenu le Jésus traditionnel du catholicisme, du protestantisme, et du mouvement évangélique moderne. Son message est qu'il n'y a pas de salut possible sans d'adhésion à cette croyance d'une prétendue foi dite orthodoxe (voir: Aberrations Trinitaires du dieu à trois faces). Le faux Jésus de cette fausse doctrine extrêmement dangereuse, est celui qui est généralement accepté comme étant le sauveur de l'humanité, c'est à dire de tous les hommes. Il est représenté sous différents symboles ou ordonnances auxquels les fidèles doivent participer pour maintenir une foi active qui consiste en des rituels initiatiques, à savoir le Baptême d'eau et le Repas du Seigneur nommé aussi Eucharistie et Sainte-Cène, quoique le catholicisme en ajoute plusieurs autres de même que certaines religions dites protestantes. Même que le catholicisme est la seule religion qui mange son dieu sous la forme d'une petite galette solaire qu'ils nomment une hostie. Mais le dieu galette des papistes se trouve aussi dans le protestantisme quoique généralement considéré seulement au niveau symbolique. Les éléments de l'eau, du pain et du vin, ne font que le représenter figurativement, quoique certains les regardent comme des moyens de grâce. Néanmoins ceux qui y participent sont coupables de superstition et d'idolâtrie. Ce faux Jésus du dogme de la Trinité Ontologique est nul autre que le diable en personne et mettre sa foi en lui assure la participation aux souffrances sans fin dans le feu d'un enfer réel.
Le Jésus traditionnel porte aussi une autre face, celui du libre-choix, nommé aussi le Jésus du choix de croire. Celui-ci est définitivement plus sournois que tous les autres en ce que ses adhérents prétendent qu'il est le Jésus de la Bible. Il s'agit ici du Jésus des sectes dites évangéliques. Les hérésiarques de cette mouvance maudite disent que Dieu a créé l'homme avec un libre-choix et qu'ils sont libres de croire ou non dans l'évangile, ce qui signifie pour eux qu'il faut accepter Jésus comme Sauveur personnel en prenant une décision active de la volonté qu'ils considèrent comme étant libre. En d'autres mots, leur faux Jésus donne le libre-choix et ils sont responsables de leur salut comme de leur perdition, Dieu ne pouvant que reconnaître le choix de leurs caprices par lequel ils contribuent à leur salut puisque selon eux Dieu ne s'impose pas à personne, quoique dans cette notion aberrante et contradictoire Dieu supposément aime tous les hommes et veut leur salut. La notion du libre-choix est l'idole moderne du christianisme contrefait. Mais la Bible enseigne clairement que la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché et que son cœur est tortueux par dessus toutes choses. La nature humaine est tellement dépravée et corrompue qu'elle ne peut même pas se reconnaître ainsi. L'homme s'imagine donc détenir quelques valeurs aux yeux de Dieu et s'imagine qu'il peut lui plaire par sa prétendu repentance, sa persévérance dans la foi, et son obéissance aux commandements. Le Jésus du choix de croire est le même que celui de la justification par les œuvres mais sous une désignation moderne, car la foi des réprouvés est clairement une œuvre de la volonté dans l'exercice de son choix ou désir captieux de sa nature humaine déchue, c'est à dire une faculté intellectuelle qui engendre la justification par le choix qui correspond à la justification par les œuvres. La foi en un tel Jésus ne peut obtenir la grâce du salut, seulement la disgrâce de la perdition.
Un dernier aspect du faux Jésus est celui de l'imagination maladive et détraquée qui se créée un Jésus à sa propre image. Il s'agit du Jésus psychopathe qui donne les délires d'un faux salut et de fausses puissances surnaturelles relatives à une psychose avancée. Il se manifeste généralement dans une frénésie collective de dérèglements de conscience, comme nous voyons souvent chez les pentecôtistes et les charismatiques dans leurs déferlements spirites et mystiques. En d'autres mots, il s'agit du Jésus de ceux qui souffrent de maladie mentale et qui sont portés à des exagérations de toutes sortes afin d'établir leur justification par l'expérience émotionnelle ou sentimentale comme point central de leur croyance diabolique.
La justification par les œuvres, la justification par la tradition, la justification par le choix, et la justification par l'expérience ou justification émotionnelle sont les quatre piliers du christianisme contrefait moderne sur lesquels repose la disgrâce d'un faux salut par lequel les réprouvés s'imaginent être des élus. Mais s'ils sont élus, ils ne le sont pas à la gloire éternelle mais à la perdition éternelle. A vrai dire, ils ont obtenus le salut, car ils sont sauvés de Dieu et de la vérité et récolteront l'assurance du salaire qui leur est dû dans le décret de réprobation.
Les expériences personnelles et les sentiments ne peuvent en aucune façon attiser la foi, car elles sont les piliers d'une fausse vie spirituelle parce que les émotions ne sont pas l’essence de la foi. En fait «sentiment» et «foi» sont deux mots qui ne vont jamais ensembles, ils sont entièrement contraire l'un à l'autre. Les émotions ou sentiments sont changeants, inconsistants et vacillants comme un bateau laissé à la dérive sur la mer des caprices et qui fera naufrage sur les récifs de leurs opinions et de leurs spéculations. Mais la foi réelle est stable, ferme, immuable, inébranlable et inaltérable, elle est comme la maison bâtît sur le rock de la vérité qui résiste à la tempête de ses déformateurs qui en font une faculté intellectuelle et une expérience émotionnelle. La fausse foi, celle qui est populaire parmi le monde et les sectes évangéliques, est un système de croyance élaboré sur des aspirations humaines qui cherchent à pacifier les sentiments de culpabilité d'une volonté qui est esclave de la chair et du péché. Elle n'est que de la présomption issue d'un cœur tortueux qui se fait une opinion fondée seulement sur des indices, des apparences, et des commencements de preuves qui n'aboutissent à rien, sauf à la ruine et à la perdition de grandes multitudes.
Mais la vraie foi n'est pas de l'homme, elle est elle-même le don de la grâce, c'est à dire quelle est l'assurance de la grâce que nous obtenons dans le sacrifice de Christ pour le salut de nôtre âme. Elle repose sur le renoncement et l'humilité de Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, lorsqu'il prit chair parmi nous en Jésus-Christ pour nous en accorder la révélation, sans laquelle il n'y a aucun salut possible.
La foi dans le christianisme contrefait moderne est généralement conçue comme étant une vertu ou faculté intellectuelle de l'homme qui provient de sa volonté et de sa faculté de choisir. Il y a même un accord abominable sur ce sujet entre catholiques et évangéliques qui nous disent: «La foi implique que nous reconnaissions et acceptions la révélation. La réponse que nous faisons à Dieu peut être stimulée et accompagnée par un étalage de sentiments, mais c’est avec notre intellect que nous adhérons à Dieu et à sa volonté. C’est pour cette raison que Saint Thomas d’Aquin a classé la foi comme une vertu intellectuelle: «Croire est une action de l’intellect qui adhère à la vérité par un acte de volonté.» L’intellect est premier parce qu’il accepte ce qui vient de Dieu, et pourtant il le fait par l’insistance de la volonté, qui peut être mue par la puissance d’expériences religieuses. Ces expériences, si elles sont correctement intégrées dans les contours de la foi, peuvent contribuer au futur développement de notre relation à Dieu. Mais comme la foi est du domaine de l’intellect, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter ou de douter quand l’émotion ou le sentiment religieux déclinent ou même disparaissent de nos vies comme cela arrive inévitablement. L’aridité spirituelle – le fait de ne rien sentir dans sa vie de foi – est un évènement normal de la vie spirituelle, et cela peut être temporaire, ou prolongé...».
Nous le savons, la foi comme faculté intellectuelle est une fausse foi qui n'est que de la présomption et de la duplicité. Mais ce qu'on nous ne dit jamais par contre est qu'il n'est pas nécessaire d'être chrétien pour avoir une foi intellectuelle, ni émotionnelle ou sentimentale. Elle est un point commun à toutes les religions du monde, incluant le Wicca et l'église de Satan. C'est ce qui se nomme aussi «avoir une croyance» ou comme nous dit aussi Giovanni Duci: «adhésion de l'esprit ou de la volonté qui, sans être entièrement rationnelle, exclut le doute et comporte une part de conviction personnelle ou de persuasion intime. Ou encore, comme nous trouvons parmi le monde commun, l'assentiment que donne l'esprit ou volonté, sans réflexion personnelle et sans examen approfondi, c'est à dire d'opinions qui, sans être nécessairement religieuses, ont le caractère d'une conviction intime et qui exclut le doute, quoiqu'à des degrés différents en se questionnant sur l'existence ou la réalisation d'un fait. Ainsi on justifie la folie de l'imagination dans ses fantaisies multiples d'une croyance en un dieu chimérique qui demande l'assentiment de notre volonté pour valider son existence, car dans une telle bouffonnerie et dérèglement de conscience l'homme se créé un dieu à son image pour apaiser sa turbulence d'esprit. Son intellect est donc la réalisation des désirs de son imagination fertile qui voyage dans ses pensées nébuleuses sans fin. Se croyant être sages dans leurs raisonnements ils sont devenus fous. (Romains 1:21,22)».
Pour la grande majorité, la foi est seulement un moyen d'obtenir la grâce, mais on se trompe grandement, car la foi est elle-même la grâce. La grâce et la foi ne sont pas deux éléments séparés l'un de l'autre, comme plusieurs ont tendance à le penser. Or le mot «foi» signifie littéralement «assurance» nous indiquant une confiance ou certitude inébranlable. En d'autres mots, la grâce de la foi est l'assurance de notre sécurité éternelle en Christ, puisqu'elle est l'assurance de Christ même dans l'accomplissement de son ministère de délivrance en faveur de ses élus, assurance qu'il nous donne par l'Esprit de sa Sainte Présence qui nous habite. Il ne s'agit donc pas de notre foi mais de sa foi qu'il nous attribue comme étant la nôtre dans les mérites de son sacrifice qui nous sont accordés gratuitement. Puisque la foi est elle-même «assurance» (Hébreux 11:1), elle est par ce fait même la certitude de posséder la grâce du salut dans le sacrifice de la croix, et la confiance certaine en Christ qui nous habite pour toutes choses en notre vie. La foi est l'évidence de la grâce du salut, elle est une assurance inébranlable que nous recevons de Christ. Sans cette assurance il n'y a pas de salut possible; s'il n'y a pas de certitude d'avoir reçu la grâce du salut, il y a que la perdition d'une apparence ou contrefaçon qui mène à la destruction. Sans cette certitude il n'y a que l'illusion d'une réalité pleine de doutes, de conjectures, de probabilités, de crainte, de scepticisme, de perplexités, et de vraisemblances comme nous trouvons dans les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne.
Lorsque les élus sont attirés pour reconnaître le Christ comme leur Sauveur, ils entrent dans un rapport avec Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, qui garantit leur sécurité éternelle et leur donne la paix de l'âme qui surpasse toute intelligence (Jean 14:27; Phil. 4:7). La sécurité de la foi, car la foi est vraiment une assurance, ne peut faire autre que de produire la paix, car elle est l'assurance d'une dépendance totale au Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus-Christ, c'est à dire la confiance certaine qui est l'évidence de l'accomplissement des promesses de Dieu (Hébreux 11:1) dans le sacrifice de Christ sur la croix, ainsi que de sa Sainte Présence en nous qui nous forme et nous dirige dans ses voies. Toutefois le contraire est vrai pour les réprouvés.
La présomption des évangéliques La foi des évangéliques n'est que la présomption d'apparences, de pressentiments, et de suppositions, c'est à dire une fausse foi qui accompagne une fausse grâce et qui produit un faux salut. Les renégats évangéliques agissent selon leur volonté et leurs désirs dans leur revendication d'une gloire personnelle. Par leur choix de croire d'une foi intellectuelle ou émotionnelle, ils contribuent inévitablement à leur salut pour se réserver quelques prestiges afin d'être estimés de Dieu et des hommes. Ils se refusent la poussière de l'humilité car ils se disent dignes d'obtenir la grâce du salut par l'exercice de leur libre-choix qu'ils considèrent comme étant de Dieu. Mais Jésus Lui-même refusa d'agir selon sa volonté et selon ses désirs: «Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne.» (Luc 22:42). Ces paroles du Seigneur Jésus sont clairement et définitivement une désapprobation du libre-choix. Devant les souffrances de la croix qui l'attendaient, Jésus, plutôt que de s'affirmer et se réclamer quelque dignité, se prosterna dans un esprit d'humilité pour se soumettre à la volonté du Père qui était en Lui et dont il était l'enveloppe visible et corporel. L'apôtre Paul dit même que «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Gal. 5:24).». Cela n'est pas une expérience à rechercher, mais un fait déjà accomplit en Christ. Or désirer est l'équivalent de choisir, et la capacité de choisir en l'homme est purement charnelle, elle est centrée sur elle-même, sur ce qu'elle veut afin d'assouvir ses besoins. Elle est le contraire de l'humilité, elle se refuse l'abnégation et préfère s'affirmer pour maintenir sa dignité. En d'autres mots, elle est totalement égocentrique. Mais le salut est par la grâce de la foi, c'est à dire par l'assurance d'avoir obtenu les mérites du sacrifice de la croix, et non par la volonté par le moyen du choix qui en donne qu'une vraisemblance ou contrefaçon.
Pour les évangéliques la foi est considérée comme étant une faculté intellectuelle et pour d'autres un sentiment de bien-être qui soulage leurs angoisses. Or la Bible dit clairement que la vraie foi est un don de Dieu (Éphésiens 2:8; Philippiens 1:29), elle est elle-même la grâce de l'assurance du salut en Christ (Hébreux 11:1). Aucune faculté intellectuelle ni aucun sentiment ne donnent une telle assurance, car rien dans la chair et le sang de l'homme ne peut contribuer à la gloire éternelle, comme le dit si bien l'apôtre Paul: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.» (1 Corinthiens 15:50). Tous les aspects et facultés de la nature humaine sont tellement corrompus qu'il est impossible à l'homme d'être sauvé par leurs moyens. Mais croire vraiment en Christ c’est le recevoir dans l'assurance de sa puissance d'une nouvelle vie par sa Sainte Présence qui nous habite. Ainsi notre nouvelle vie est celle de Christ en nous, l'espérance de la gloire dans laquelle nous serons transformés en son image.
L'assurance absolue du salut dépend uniquement de Christ crucifié et ressuscité pour nous, qui, par son Évangile et par son Esprit, inspire à nos cœurs une pleine foi ou certitude en lui seul. Lorsque nous parlons de Jésus, nous parlons du vrai Jésus de la Bible et non du faux Jésus qui est la deuxième personne d'une trinité chimérique babylonienne. Il n'y a que le vrai Jésus qui puisse nous procurer la paix de la conscience en face de nos transgressions passées; la paix du cœur en face de notre situation présente, et la paix de l'esprit en face des perspectives de l'avenir. Tout cela n'est pas de la théorie, c'est de l'expérience, comme tout vrai enfant de Dieu le sait. Tout dépend de Dieu dans le salut, rien ne dépend de l'homme, aucun n'a la puissance de choisir de croire, la foi ou assurance de la grâce du salut est imposée, elle lui est donnée au moment même qu'il a les yeux fixés sur la croix. La foi qu'il reçoit est celle de Christ, elle lui est imputée, c'est à dire attribuée comme si elle serait la sienne. Elle n'est pas la fourberie d'une décision personnelle de la nature humaine déchue, car la foi de l'homme naturel n'est que présomption, elle provient de son cœur tortueux et de ses aspirations trompeuses. Il est donc nécessaire que la foi réelle de Christ soit imprégner dans celui ou celle qui est entraîné à la croix afin qu'il obtienne l'assurance de son salut. Donner l'impression aux pécheurs qu'ils peuvent venir à Christ lorsqu'ils sont d'accord pour accepter Christ comme leur Sauveur personnel, est une duperie de la pire espèce qui les séduit et les soutient dans une fausse voie de salut. Ceci est une déviation extrêmement sérieuse par rapport à la vérité, car des millions de gens pensent qu'ils sont chrétiens lorsqu'ils ne le sont aucunement. Il faut être rappelé constamment «des saines instructions» (2 Timothée 1:13) que le Saint-Esprit nous enseigne, et non des «discours qu'enseigne la sagesse humaine» (1 Corinthiens 2:13).
L'AMOUR SENTIMENTAL DES IMPOSTEURS Toute la chrétienté, qu'elle soit traditionnelle, évangélique, dissidente ou autre, est en accord avec les Écritures pour dire que «Dieu est amour» ou en Grec «Dieu est AGAPÉ» (1 Jean 4:8). Cela est incontestable. En fait l'amour ou AGAPÉ est l'essence même de l'existence de Dieu, il ne peut être qu'amour. Nul n'objectera, du moins nous l'espérons, si nous disons que le passage principal de la Bible qui dévoile le cœur de l'amour de Dieu est celui de Jean 3:16, tel que nous voyons dans la version Segond: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» Mais que signifie vraiment «Dieu a tant aimé le monde» pour celui qui lit ce passage ? Si nous nous trompons nous espérons que vous nous le fassiez remarquer, mais la grande majorité des chrétiens, surtout les évangéliques, traduisent automatiquement ce passage dans leur esprit comme signifiant que «Dieu a tellement d'affection pour le monde». ce qui est une fausse interprétation de la vérité.
Pourquoi une telle interprétation ? A cause que pour les évangéliques et autres bestioles de la sorte l'amour est un sentiment de tendresse, une qualité qui est dépourvue de dureté qui produit une impression douce et qui donne une apparence délicate. Cet amour est une attirance, qui en raison d'une certaine affinité, une personne éprouve pour une autre personne, auquel elle est unie ou qu'elle cherche à s'unir par un lien généralement étroit. En d'autres mots, pour les évangéliques l'amour est un sentiment. Sommes-nous trompé jusqu'à maintenant ? Nous en doutons fortement ! Pour eux c'est ce genre d'amour que Jésus leur dit d'avoir et de pratiquer et que l'apôtre Paul enseigne dans ses épîtres. Mais est-ce bien cela l'amour de Dieu qui est enseigné dans les Écritures, particulièrement dans le Nouveau Testament ? Quelle différence entre ce genre d'amour et celui du monde normal en général ? De toutes évidences il n'existe aucune différence, car l'amour que détient une personne non chrétienne est aussi un sentiment, sauf que les évangéliques disent que c'est leur dieu chimérique qui les rend capable d'aimer parfaitement et les non chrétiens plus réalistes disent qu'aimer est une chose bien normale pour chaque personne quoique imparfaitement. Toutefois le dénominateur commun est que cet amour est un sentiment pour tous, sentiment qui est parfois blessé et enfoui sous les décombres de la réjection et de la solitude, de conflits et de douleurs, mais qui demeure néanmoins un sentiment charnel et mondain, le sentiment le plus noble de notre nature humaine déchue et corrompue que nous puissions avoir de nos attractions pour le monde et pour les choses ou personnes qui s'y trouvent. Ne vous y trompez pas, l'amour humain détient certaines valeurs au niveau des relations que nous entretenons avec les autres, mais malheureusement cet amour est teinté par le péché et la corruption et est complètement insuffisant pour entretenir des relations spirituelles. Qu'il soit clair une fois pour toutes, l'amour de l'homme n'est pas l'amour de Dieu, ce sont deux choses complètement différentes et opposées l'une à l'autre. Or que dit la Parole de Dieu: «N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.…» (1 Jean 2:15,16), ou comme nous trouvons dans une traduction plus précise basée strictement sur les originaux:
L'amour insipide des sectes évangéliques On ne peut compter le nombre de fois qu'on entend les imposteurs évangéliques dirent à une autre personne «Jésus t'aime et moi aussi.» En voici quelques exemples d'entre des centaines de milliers, sinon des millions de millions: «En effet mon ami, mon amie, Jésus Christ t’aime aussi, autant que moi car il est mort à la croix pour tous les hommes et les femmes.»; «Souris Jésus t'aime»; «Jésus t'aime tel que tu es, alors viens à lui»; «Ce ne sont pas les clous qui ont retenu Jésus sur la croix mais son amour pour toi.»; «Je veux que tu saches que tu es aimé - Dieu t’aime. Le savais-tu? C’est important que tu le saches!»; «Il faut que tu comprennes que Dieu t’aime, sans tenir compte de l’état de ta vie présente, ou de ce que tu pourrais avoir fait dans le passé. Dieu t’aime comme Il aime chaque membre de Sa création. Et rien de ce que tu pourrais faire ne changera ce fait ! Il aime tous les hommes, indépendamment de leur origine, de leur couleur de peau ou de la langue qu’ils parlent. Et à cause de cet amour, Dieu a voulu te donner le moyen d’être sauvé, non seulement des tourments de l’enfer, mais aussi de toutes les formes d’esclavage qui peuvent déranger ta vie.»; «Jésus t'aime, crois en Dieu - Tu cherches Dieu ? Trouve-le ici aujourd'hui.»; «Jésus nous aime, nous sommes tous uniques à ces yeux et nous avons tous une place particulière dans son cœur. Ce qui nous incombe est tout simplement de lui rendre cet amour particulier en Lui étant fidèle par notre relation avec Lui.».
Mais que veulent-ils que l'entendeur fasse à ces paroles ? qu'il se jette à genoux pour embrasser leur cul en criant: «Mais vous avez raison, quelle merveille, je suis aimé, finalement quelqu'un qui m'accepte tel que je suis. J'en suis épaté et je saute de joie. Je n'ai jamais vu rien de semblable, c'est formidable. Je n'ai qu'à décider d'accepter Jésus comme mon Sauveur personnel et je suis libéré d'un énorme fardeau. Vraiment vous êtes des serviteurs de Dieu et je suis reconnaissant que vous m'aimez tellement pour me dire la vérité.» ?
Il n'y a rien de plus fastidieux que de telles fausses déclarations conçues pour séduire les ignorants et les crédules, c'est à en dormir debout tellement un tel amour est insipide et ennuyant, en plus d'être frustrant et décevant.
Maintenant permettez-moi de vous faire fâcher, de soulever votre indignation, d'enflammer votre colère en vous disant que si vous croyez à tous ces dires sentimentalistes que vous venez de voir, vous êtes vraiment perdu. Il n'est pas vrai que Jésus vous aime. JÉSUS NE VOUS AIME PAS ET DIEU NE VOUS AIME PAS, vous êtes des menteurs et des ignorants. Il n'est pas vrai que Dieu aime tous les hommes et il n'est pas vrai qu'il leur donne le moyen d'être sauvé par cet amour. Mais quel sont ces bruits horribles que j'entend, des grincements de dents, des veines sanguines qui pètent dans votre cerveau, des murmures agressifs, des cris frénétiques, des paroles cruelles, des menaces de tous genres ? Ah mais où est votre amour, cet amour de Dieu que vous aimez tellement proclamer sans cesse et avec lequel vous cassez la tête au gens sans relâche ? Maintenant que j'ai votre attention, prenez un grand respire, calmez vos nerfs, et écoutez ce que le Seigneur Jésus-Christ veut vous dire par la plume de son serviteur dans le reste de ce document. Vous y apprendrez peut-être quelque chose que vous avez négligé de voir, car après tout vous êtes tellement occupé à aimer les gens, n'est-ce pas ?
Contrairement au concept que l'amour est une émotion ou un sentiment, qu'il soit considéré comme étant humain ou divin par les imposteurs, l'amour de Dieu dans le sens Grec des mots Agapé et Agapao est une caractéristique du cœur, mais non d'un cœur non régénéré par l'Esprit de Dieu. Il est plutôt le trait distinctif d'un cœur nouveau qui détermine l'attitude d'un chrétien, ses allures, son comportement, ses démarches, ses pensées, ses décisions, ses habitudes, ses humeurs. Il s'agit ici d'un amour qui transforme le croyant, non dans une perfection instantanée, mais graduellement dans un développement progressif qui a pour but suprême de changer le croyant en l'image de Christ, dont le point culminant est l'apparition finale du Seigneur dans la gloire éternelle.
Cette caractéristique, selon Jean 3:16, est reliée essentiellement au terme «sacrifice» qui nous est indiqué par les paroles «Dieu... a donné son Fils», et ces paroles se rapportent directement au sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres mots l'amour (Agapé, Agapao) est un sacrifice et inversement le sacrifice c'est l'amour, mais non l'amour comme un sentiment ou une émotion. Ceci nous indique que le terme «amour» n'est pas satisfaisant pour exprimer la vérité essentielle par rapport à la signification réelle de Agapé et Agapao, en fait le mot «amour» est complètement insuffisant pour cela, même qu'il porte à la confusion et à des fausses notions. Mais il y a plus que cela, on a beau dire que l'amour est une caractéristique d'un cœur nouveau, mais il faut comprendre par cela que le mot «cœur» signifie littéralement «le centre», ce qui nous indique que le croyant reçoit le centre d'une nouvelle vie et que ce centre est Christ lui-même qui vient habiter en lui par l'Esprit de sa Sainte Présence. L'amour (Agapé, Agapao) est donc plus qu'une caractéristique, il est une personne unique à savoir Jésus-Christ dans son état d'exaltation.
Il nous convient maintenant de trouver le sens primaire du terme Grec «Agapao» afin d'obtenir sa signification réelle. La première chose que nous allons faire est de voir si ce mot est décomposable, car toutes les traductions qui lui ont été données sont faites sur la base de son ensemble. Pour ce faire nous utilisons l'étymologie et nous voyons, comme c'est souvent l'habitude avec plusieurs autres mots dans le Grec, que ce terme est un mot composé de «Aga» et «Pao». Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche vient à notre aide en nous indiquant que «Aga» signifie «fort, très puissant» et que «Pao» signifie «fouler, action de fouler, pressoir, fouler la vendange, qui pressure.» Agapao se traduit donc littéralement par «fouler fortement» qui indique une pression puissante dans le but de faire sortir le jus des raisins afin d'en faire du vin.
Il est intéressant de remarquer que le vin est souvent utilisé d'une façon figurative pour représenter la vie nouvelle et la joie spirituelle de la puissance du Saint-Esprit. Le fait que Jésus changea l'eau en vin aux noces de Cana symbolise une transformation spirituelle qui correspond à celle qui est produite dans le cœur du croyant. La joie de la vie nouvelle en Christ est donc impliquée dans le fait d'être «foulé fortement», Dieu nous presse puissamment afin de faire surgir la vie nouvelle d'en nous, mais subir une telle pression implique la douleur d'un sacrifice. Dans cette optique nous trouvons le sens réel du mot «Agapao» qui peut se traduire par «renoncement» et tous ses synonymes comme: «abaissement, abandon, abnégation, abstention, abstinence, altruisme, austérité, capitulation, cession, concession, conversion, délaissement, démission, dépouillement, désappropriation, désertion, désintéressement, désistement, détachement, oubli de soi, privation, renonciation, résignation, sacrifice.» En d'autres mots, la traduction littérale du mot «Agapao» par «fouler fortement», qui porte aussi les notions de «accabler, apprêter, battre, blesser, braver, charger, corroyer, déboîter, démettre, disloquer, écraser, froisser, immoler, mépriser, meurtrir, opprimer, piétiner, presser, pressurer, tasser, tordre», signifie «être sacrifier» ou «se sacrifier». Nous arrivons donc à la vraie signification de «Aga» et «Pao» avec sa nuance de «immoler» qui signifie littéralement «s'offrir en sacrifice, se sacrifier», c'est à dire que Dieu s'est fortement sacrifié sur la croix en s'offrant comme Fils pour le rachat de ses élus. En d'autres mots il a tout donné de Lui-même pour notre salut. Nous sommes loin ici de l'amour émotionnel ou sentimental de l'homme.
Évidemment que nous ne pouvons traduire Jean 3:16 par: «Car Dieu a tant - foulé fortement - le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.», mais nous pouvons traduire: «Car Dieu s'est - tellement sacrifié - pour monde qu'il 'est donné son Fils unique...». D'entre toutes les versions française de la Bible une seule porte la bonne traduction de ce passage: «Car L’ESPRIT DES VIVANTS s’est tant résigné pour cette disposition de la loi, qu'il s'est donné lui-même comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette certitude de lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle.». Cette même version de la Bible traduit le passage populaire concernant le salut par la grâce dans Éphésiens 2:8: «Car par grâce vous êtes sauvés en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L’ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous même.». Dans ces deux passages étroitement liés ensembles nous avons la révélation de la grâce du salut dans le renoncement de Dieu pour le rachat de ses élus. De même avec le passage qui commande aux disciples de mettre l'amour en action: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés (agapao), vous aussi, aimez-vous (agapao) les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour (agapao) les uns pour les autres.» (Jean 13:34,35). Nous pouvons retraduire ce verset à la lumière des faits qu'il nous fut donné de trouver sur la signification réelle du mot «Agapao» qui fut mal traduit par le mot amour: «Je vous donne un commandement nouveau: Sacrifiez-vous les uns pour les autres; comme je me suis sacrifié pour vous (agapao), vous aussi, sacrifiez-vous (agapao) les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous vous sacrifiez (agapao) les uns pour les autres.» Ce qui veut dire que dans tous les passages du Nouveau Testament où le mot «amour» (agapo, agapé) apparaît qu'il peut être changé selon le contexte par le verbe «sacrifier» ou par son synonyme principale qui est «renoncer ou renoncement» ou encore «résigner, résignation» qui sont les équivalents du mot «sacrifice». De cette façon nous voyons que Dieu n'est pas amour, mais que «Dieu est renoncement» (1 Jean 4:8), ce qui éclaircit considérablement l'essence de Dieu et la caractéristique principale du cœur du chrétien, car l'enseignement primordial de Jésus est le renoncement: «Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; et quiconque perdra sa vie à cause de moi, la trouvera.» (Mat. 16:24,25). Aussi, dans le fameuse désignation de l'Amour dans le chapitre 13 de 1 Corinthiens, il devient évident que l'apôtre Paul parle du sacrifice parfait de Christ et non de l'amour humain avec ses émotions ou sentiments. Dieu n'est pas émotion ou sentiment, Dieu est l'éternel sacrifice de Lui-même dans son renoncement à Lui-même en ce qu'il se résigne totalement à ceux qu'il a choisi d'avance en Christ depuis avant la fondation du monde.
Notre affirmation que «JÉSUS NE VOUS AIME PAS ET DIEU NE VOUS AIME PAS» étant pleinement justifiée, puisque Dieu est renoncement et non un amour sentimental comme chez les hommes, nous procédons à regarder de plus prêt la signification du terme «Agapé».
Selon presque tous les apologistes du Nouveau Testament, «l’agapé est un repas de charité prit en commun par les premiers chrétiens, il désigne selon eux un repas ou banquet entre convives unis par un sentiment de fraternité, il est frugal et sans excès car l'accent est mis sur le sentiment d'union spirituelle. L'agapé divine s'adresse à tous sans distinction, au méchant aussi bien qu'au bon. Contrairement à la loi judaïque selon laquelle Dieu aime le juste qui s'est rendu digne de son amour, l'agapé est décrite par le Nouveau Testament comme indifférente au mérite: le père manifeste sa joie et ordonne un festin pour fêter le retour du fils prodigue, le maître de la vigne décide de payer le salaire d'un jour complet de travail aux ouvriers de la dernière heure. L'agapé de l'homme, dans cette perspective, n'est qu'une imitation de l'agapé divine. Le croyant s'efforce d'agir envers son prochain comme Dieu à l'égard des hommes: il s'agit d'une pure gratuité indépendante de la valeur de l'objet auquel elle s'adresse.» On nous dit en plus que «l'Église, comme communauté et communion ou échange fraternelle des fidèles, est indissociable du «repas des frères» et de sa capacité admirable à ouvrir l’homme au mystère de Dieu. Or il ne s’agit pas d’un repas quelconque, simplement lié à la nécessité de manger et de boire. Mais il s’agit du geste que le repas accomplit, en reliant ceux qui le partagent, en instaurant entre eux un lien de solidarité et d’amour, en construisant une identité communautaire. Cette observance s'appelle aussi la fraction du pain, la Cène, le Repas du Seigneur, la communion ou l'Eucharistie. C'est la forme de culte la plus simple qui avait lieu dans l'édifice le plus humble qui soit, la maison de tel ou de tel chrétien. C'était à l'origine un véritable repas d'amour prit entre ceux qui aimaient le Seigneur. Hélas, ce simple repas est devenu, à notre honte, l'un des champs de bataille de la controverse.»
En considérant ce qui vient d'être dit, la question vient tout naturellement à l'esprit: pourquoi le terme Agapé est-il relié à un simple repas et qu'elle en sont les applications ? Il est indéniable que la chrétienté associe ce repas à la Cène ou Repas du Seigneur nommé aussi la Pâque Chrétienne. Nous n'avons pas ici l'intention de nous prononcer contre ou pour une telle interprétation, tel n'est pas notre but dans ce document. Ce sujet a été amplement élaboré ailleurs dans plusieurs autres de nos textes, ce qui nous intéresse ici est uniquement la signification du mot agapé dans un tel contexte. Pour obtenir une meilleure compréhension du sujet, regardons ce que l'apôtre Paul nous dit à propos du repas communautaire des premiers chrétiens:
(1 Corinthiens 11:17-34; Bible de Machaira 2016)
Cette traduction est très claire et très précise, elle dévoile le principe du mot «Agapé» qui est «le renoncement» qui dans ce texte est représenté par le mot «partage» car «partager» porte le sens de renoncer à soi-même, de «se sacrifier» pour le bien d'un autre. C'est en renonçant à nous même que nous témoignons de la mort de Christ. En d'autres mots, l'agapé n'est pas un repas dans le sens littéral mais un principe de renoncement et de partage, car en partageant nous renonçons à ce que nous avons pour le bien être d'un autre. A sa base il s'agit d'entre-aide fraternel et de partage des merveilles de la grâce. Ainsi le mot «Agapé» revient au même sens que «Agapao» pour désigner une attitude de sacrifice, de renoncement. Nous sommes loin ici de l'amour sentimental, d'une tendresse envers une autre personne dépourvue de dureté qui est généralement mais faussement interprété comme de la douceur lorsqu'il s'agit d'une fausse douceur qui n'est que de l'agressivité et du rigorisme envers le Corps de Christ dans lequel les élus seuls sont membres. Rigueur absolue de la pensée, exigence stricte dans l'accomplissement du devoir, remet les gens sous l'esclavage de la loi. Il s'agit d'une doctrine qui refuse d'admettre en morale les actions indifférentes, ou de reconnaître une valeur morale à des actions déterminées par d'autres mobiles que le respect de la loi. Les imposteurs idolâtres vont se réunir autour d'un morceau de pain et d'une coupe de vin, mais les vrais chrétiens vont se rencontrer en toute humilité dans l'entre-aide et le partage des merveilles de la grâce dans leurs vies. Le premier est un pharisien avec ses principes et ses obligations, le deuxième est un vrai disciple libre comme le vent de l'Esprit (Jean 3:8). Le vrai festin de l'agapé ou repas du Seigneur ne consiste pas à l'idolâtrie d'un rituel dans lequel les gens mangent un morceau de pain et boivent une petite coupe de vin (ou du jus de raisin pour ceux qui ont des problèmes avec l'alcool), mais d'agir comme Jésus a agi avec nous en s'offrant en sacrifice. Nous devons ainsi faire de même avec ceux qui sont d'une foi commune avec nous. Les éléments du pain et du vin ne sont rien et compétemment inutiles, mais le partage des merveilles de la grâce et l'entre-aide est tout: «A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous vous sacrifiez les uns pour les autres.» (Jean 13:35). Ceci est la seule vraie façon de témoigner de la mort de Christ pour le rachat de ses élus, car en partageant avec un frère ou une sœur d'une foi commune, vous déclarez que ceux-ci font parti du Corps de Christ qui est la famille du Dieu Vivant. Néanmoins ceci demande beaucoup de discernement car les faux frères et sœurs sont légions, et «on ne donne pas des choses saintes aux chiens ni des perles à des pourceaux» (Matthieu 7:6).
L'ILLUSION DES ÉMOTIONS SANS LA VÉRITÉ La vraie adoration se fait par l'Esprit et non par les émotions: «Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4:24). Tout le travail de la grâce commence là avec un message ou enseignement qui satisfait à notre entendement, mais nous ne voulons pas négliger le côté émotionnel en disant cela. Effectivement, il n'y a rien qui va stimuler plus une personne dans ses émotions que la vérité quand elle est d'abord perçue et comprise correctement avec toute la gloire qui en suit. Nous en sommes émerveillés dans une jouissance qui surpasse notre intelligence. Sûrement, il ne peut y avoir rien de plus horrible qu'un message ou un enseignement sans aucun sentiment ou émotion, que celle-ci soit de la joie pour l'édification des saints ou de la colère contre les imposteurs qui déforment la vérité. Quelqu'un qui aurait des déséquilibres sérieux au niveau émotionnel pourrait être diagnostiqué comme schizophrène ou manico-dépressif, et Dieu sait que ces gens sont extrêmement nombreux parmi les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne. En effet on voit dans ces milieux malsains que plusieurs, surtout parmi les pentecôtistes et les charismatiques, souffrent d'une psychose avancée, d'une névrose débridée, ou encore d'un narcissisme grossier et d'un orgueil démesuré, ce qui se nomme en langage biblique «de la possession démoniaque».
Mais aussi un des signes d'un déséquilibre mental très sérieux est ce que l'on appelle «l'effet plat» (insipide, monotone) dans lequel il n'y a aucun sentiment du tout. La personne a un blanc absolu dans son esprit, c'est le vide total, elle n'a aucune réaction émotionnelle, ou encore ses répliques sont totalement inconvenables. Elle va rire quand elle devrait crier et elle va crier quand elle devrait rire. Maintenant, quoiqu'il n'y a pas de place pour des agitations malsaines dans l'expérience chrétienne, il y a cependant un endroit approprié pour l'émotion lorsque celle-ci est en rapport avec la vérité, mais jamais l'émotion ne prime sur la vérité, l'importance fondamentale est toujours sur Christ seul. L'émotion qui déplace nos cœurs et nous remplit lors d'un cantique nous fait pleurer parce que la vérité de Dieu a prit place en nous, car la vérité est la personne même de Jésus-Christ qui vient habiter en nous. Si la révélation de la Sainte-Présence de Christ en nous ne stimulerait pas nos émotions, on aurait sérieusement à se questionner pour voir si on est vraiment chrétien, car le but de cette révélation prodigieuse est la gloire éternelle. Mais l'émotion dissociée de la vérité est une illusion et un piège. Donc quoique l'émotion est légitime dans son rapport avec la vérité, l'émotivité ne l'est pas, car l'émotivité est «l'aptitude à s'émouvoir facilement, à réagir trop vivement aux stimuli même très faibles, caractérisée aussi par une insuffisance de l'inhibition, une incapacité à s'adapter aux situations nouvelles, imprévues.». Une réaction émotionnelle trop vigoureuse ou trop précipitée témoigne d'un esprit de désordre ou d'agitation, ce qui est contraire à l'Esprit de Dieu (1 Corinthiens 14:33). En fait, nous tenons à vous faire remarquer que le nom «Beelzebul» dans Matthieu 10:25 signifie littéralement «seigneur de l'agitation»,ce qui nous indique la source d'une surexcitation émotionnelle qui se nomme aussi de la «frénésie» ou: «Aliénation à manifestation délirante et violente, provoquée par certaines affections cérébrales à caractère aigu. Degré d'exaltation extrême atteint par un sentiment, une passion, et un comportement, un acte; un état d'exaltation extrême avec manifestations bruyantes, désordonnées, souvent violentes.». Il s'agit d'un comportement ou dérèglement de conscience néfaste que nous retrouvons surtout chez les pentecôtistes et les charismatiques dans leur culte d'adoration diabolique dans lequel Satan est maître sous déguisement chrétien.
Donnez la juste place à l'émotion Nous vous présentons ici un court texte intéressant d'André Gounelle sur ce sujet: «Les défenseurs de la religion mettent en avant ce qu'elle a de magnifique et masquent le sordide, tandis que ses adversaires insistent sur l'affreux et oublient l'admirable. Aussi, à la question "faut-il se méfier des émotions religieuses?", on répond résolument "oui". Il faut s'en méfier tout autant, ni plus ni moins, que des doctrines, des pratiques, des institutions religieuses, pas seulement ni principalement parce qu'on a affaire à des émotions, mais parce qu'en elles, comme en tout ce qui touche au religieux, se mélangent le céleste et l'infernal, La vie intérieure et affective n'accueille pas tout ce qui vient du dehors; elle opère forcément une sélection, pas toujours consciente. Des personnes qui, par ailleurs, ont une riche sensibilité et une vive sentimentalité peuvent être fermées ou imperméables à certains événements, à certaines situations, qui ne les émeuvent pas, alors que d'autres en sont bouleversées. L'étymologie l'indique bien: l'émotion comporte un choc qui frappe comme une agression, en tout cas dans un premier temps et en partie. Elle arrive, survient, surgit; elle heurte nos habitudes, bouscule nos conforts, dérange notre repos, déstabilise nos certitudes. Elle ne permet pas de rester en place, elle contraint à bouger.
Devant les commotions ou les perturbations émotionnelles qui nous menacent ou nous atteignent, on peut repérer deux appréciations et deux attitudes contraires. Il y a, d'abord, celle qui juge l'émotion négative, dangereuse et qui veut l'éviter. Ainsi, chez les stoïciens et aussi dans certaines spiritualités orientales, on préconise le détachement, la mise à distance. On cherche à se prémunir de l'extériorité par un travail sur soi, autrement dit en cultivant et en renforçant la vie intérieure de sorte que rien ne puisse venir la troubler. On considère que le secret du bonheur et de la sagesse réside en nous. Il faut le chercher au dedans, dans les profondeurs de nos sentiments, de nos pensées, de notre vie intime et secrète alors que l'extérieur, l'émotion, relève du superficiel et n'apporte qu'illusion, faux semblant, agitation, désordre et destruction. À l'inverse, nous avons tous ceux qui insistent sur la rencontre, la relation. Ils soulignent qu'on ne vit vraiment que dans la confrontation amicale ou hostile avec les autres, dans un réseau d'échanges avec ce qui nous entoure et que la vie consiste à sans cesse expérimenter du nouveau, à courir des aventures, à relever des défis, bref à s'ouvrir à l'extériorité. Ici, au contraire, l'émotion apparaît positive et bienfaisante. Elle détourne de l'enfermement, que connaît le malheureux héros de La métamorphose de Kafka, dans une carapace qui en même temps protège et sclérose, le met à l'abri en figeant et en pétrifiant. L'émotion pousse à sortir de soi, elle conduit à s'exposer et donc à exister (pas seulement à vivre; dans exister il y a le "ex" de l'extériorité), en courant, il est vrai, c'est la contrepartie, le danger de privilégier l'instantané et le sensationnel, et le risque de négliger les continuités et le fondamental.
Dans les années qui ont suivi la première guerre mondiale, le protestantisme a réagi contre cette sentimentalité ou sensiblerie religieuse. La vie spirituelle, a-t-on affirmé, ne doit pas rechercher l'émotion, mais s'efforcer d'entendre, de comprendre et de recevoir la parole de Dieu. Dans cette perspective, la prédication est devenue une étude biblique scrupuleuse, parfois minutieuse, qui se souciait peu d'ennuyer les auditeurs du moment qu'elle leur apprenait à bien lire la Bible. Le temps de l'émotion est-il aujourd'hui revenu? Plusieurs indices semblent l'indiquer, ainsi le développement de célébrations exubérantes, de formes de piété démonstratives. Est-ce un mal? Pas forcément, si deux conditions sont remplies, et c'est là que la méfiance critique intervient: 1. Premièrement, que l'émotion soit contrôlée pour lui éviter de dégénérer. Si on ne se préoccupe pas de la canaliser, des débordements et des déviations l’emporteront, on tombera dans les manipulations de l'échauffement psychologique et dans la surexcitation qui va de sensations en sensations, de secousse en secousse, mais qui ignore le sentiment, l'intériorisation. 2. Deuxièmement, que l'émotion ne vienne pas supplanter la réflexion, se substituer à elle. Le cœur et l'esprit, le sentiment et la raison, la beauté et la logique ne s'excluent pas ni ne se contredisent, mais se renforcent mutuellement : les concertos brandebourgeois de Bach ou les opéras de Mozart ont une construction quasi mathématique, aussi précise et réfléchie qu'une démonstration algébrique, et cela contribue à leur puissance émotive. Il existe des textes philosophiques, je pense par exemple au cinquième livre de l'Éthique de Spinoza, qui sont en même très intellectuels et très émouvants; et l'émotion qu'ils suscitent favorise leur compréhension. L'émotion devient dangereuse quand on s'en sert comme d'un oreiller de paresse qui dispense de penser, de même que la pensée devient dangereuse quand elle reste froide et indifférente aux soucis, aux peurs et aux espoirs des êtres humains. Se méfier de l'émotion, oui; mais se méfier ne signifie pas l'écarter, l'éliminer, la supprimer; cela veut dire lui donner sa juste place, et apprendre à en faire un bon usage.»
Les bonnes intentions non réalisées sont l'histoire de tous les gens dont la religion est surtout dans les sentiments. Nous utilisons les exemples suivants, non que nous supportons les églises et leurs pratiques insidieuses car nous savons qu'elles sont toutes fausses sans exception; mais pour indiquer les intentions des sentiments qui ne se réalisent jamais dans ceux qui basent leur foi sur des émotions puisque celles-ci sont dans un état constant de changements dans la nature humaine déchue. Nous connaissons tous des gens qui ont l'intention d'une façon ou d'une autre de commencer à lire la Bible chaque jour; ayant l'intention de toujours être un bon chrétien; ayant l'intention de toujours assister à l'église plus régulièrement; ayant l'intention de toujours faire plus qu'ils faisaient; ayant l'intention de toujours donner beaucoup plus d'argent qu'ils ont. Mais, d'une façon ou d'une autre c'est toujours l'intention, jamais la réalité. De temps en temps ils entendent un sermon sur la TV ou peut-être dans l'église qui les secoue vraiment et ils peuvent se mettre à genoux à la maison, ou venir à l'autel de prière dans l'église et là ils prient de nouveau, sur toutes ces intentions. D'une façon ou d'une autre, ils ne réalisent jamais ces intentions. Au lieu de cela il semble qu'ils mènent leur vie entière sur les sentiments.
Parfois ils ont de très bons sentiments comme désirant chanter la louange de leur église, et parfois ils sont très mauvais pouvant aller jusqu'à désiré égorger le prédicateur ou pasteur pour ses manigances et ses hypocrisies. D'autres fois ils sont dans un ravissement magnifiques à propos de choses qui arrivent, ou à propos d'un service religieux inspiré, un sermon touchant ou une émission de radio fascinante. À d'autres temps, ils sont dans un état de misère et de détresse. Ils semblent constamment osciller d'un à l'autre régulièrement à travers les années. Ils aiment la musique dite chrétienne et ils ont leurs pasteurs préférés, surtout ceux qui réveillent en eux une tempête de sentiments. Ils diront, “Il me fait me sentir tellement bien qu'il atteint mon cœur.” Cela peut être dans certains cas, mais si souvent il semble que les gens ne réalisent jamais la différence. Ils confondent le travail de la grâce du salut dans l'âme avec le pur plaisir des choses religieuses. Puisque le nom de Jésus est raccordé avec cela, tout semble être bien. Il y ait plus de ces personnes dans les cercles évangéliques que nous puissions nous imaginer, dont la foi est plus émotionnelle que spirituelle. Ils sont inondés dans une mer de sentiments quand ils devraient être fondés strictement sur la Parole de Dieu afin d'obtenir une vraie compréhension du salut et de la vérité. Il y a un grand danger dans cela.
Si les sentiments deviennent la mesure de la réalité, nous sommes vraiment en danger de périr éternellement. Si les sentiments de grande joie parce que tout semble être bien, ou les sentiments de chagrin et de détresse parce que l'on a été condamné d'un péché, si l'intensité de nos sentiments et la fréquence de nos sentiments deviennent la preuve de la réalité, il y a l'effectivement un grand danger, parce que tout cela est très subjectif. Nous devons trouver la terre de salut, pas dans notre propre expérience subjective, mais dans les grands faits de l'histoire de l'Évangile — le fait que Dieu est devenu chair et a habité parmi nous et que Jésus a gardé la loi de Dieu pour la gloire de Dieu et pour Ses élus. Alors comme un un sacrifice parfait et sans taches, Il a pris notre péché sur Lui-même et est mort dans un sacrifice expiatoire. Ce sont des faits historiques: Il est mort, a été enseveli, est ressuscité et est monté au le ciel dans la gloire. Nous chantons, “Ma foi a trouvé un endroit où se reposer”. Sûrement le fait de savoir que cet endroit de repos n'est pas en nos sentiments et émotions, mais dans le royaume éternel de la Sainte Présence, est une grande bénédiction dont plusieurs se privent. C'est dans tout ce que Jésus-Christ est et dans tout ce qu'Il a fait pour nous que nous obtenons cette grâce merveilleuse. À moins que nous n'appuyions notre foi ou confiance en Jésus-Christ seul, alors le péril est que nous sommes ancrés en nous-mêmes et en nos expériences émotionnelles.
Ceux qui sont épris de sentiments ne s'intéressent pas à des pensée profondes, même pas à nos besoins primaires sur le fondement du christianisme, car tout ce qui importe pour eux est de ressentir des émotions à fleur de peau. Quels sont ces besoins fondamentaux ? Il s'agit de notre besoin de droiture devant Dieu, c'est à dire de notre justice et de la façon que nous sommes justifié ou non. Cela est tellement important que c'est le thème même de l'Épître de Paul aux Romains. Mais les gens dont la foi est en grande partie émotionnelle n'ont jamais entendu de prédication sérieuse concernant l'exposition sur l'Épître aux Romains, et ils n'écouteraient non plus même s'ils le voudraient puisqu'ils ne trouveraient aucune émotion dans la justice de Dieu, un sujet complexe qui demande toute notre attention. Mais les têtes frivoles préfèrent sauter, danser et chanter dans la joie d'un sentiment éphémère d'une foi émotionnelle qu'ils prennent pour de l'adoration. Ils refusent de faire face aux grandes questions de la foi, tout en supposant dans leur emportement émotionnel extravagant qu'ils ont les réponses ! On les voit tournoyer et balbutier sur la voie qui mène à la perdition, car n'est-il pas dit que le chemin qui mène à l'enfer est pavé de bonnes intentions, et là ils recevront tous un accueil chaleureux dans les flammes qui ne s'éteindront point où ils sauteront leur dernier saut, danseront leur dernière danse et chanteront leur dernier cantique dans des peines et des horreurs éternelles inimaginables.
Quelle est cette droiture ? Où doit-il être trouvé ? Comment un pécheur peut-il l'obtenir ? La plus magnifique chose que tout pécheur pourrait découvrir consiste en ce qu'il ne peut jamais parvenir à cette droiture et qu'il ne peut jamais tisser pour lui-même un vêtement qui sera acceptable pour Dieu. Il est impuissant et désespéré dans son péché à moins qu'il ne trouve l'espoir qui est dans Christ. “Et peut-il être que je devrais gagner un intérêt pour le sang de mon Sauveur ?” C'est la question. Est-il possible, est-il c'est vrai que j'ai une part dans le salut ? Y a-t-il quelque chose dans la mort de Christ pour moi ? Est-il mort pour moi qui ai provoqué Sa douleur, pour moi qui Lui ai poursuivi à mort ? S'il est vrai que je suis sauvé par la grâce de Dieu ; s'il est vrai que je suis habillé dans la droiture de Christ, quelle grâce stupéfiante ! Cela apporte à tour de rôle des émotions, mais les émotions émanent de la vérité crue et son économie, en transformant le pouvoir manifesté dans la vie ; pas les émotions — qui produisent l'agitation parce qu'ils sont la coulée libre sans référence à la Vérité de l'évangile.
La beauté des paysages nous fascine. Un coucher de soleil, le ciel étoilé, une vallée verdoyante peuvent nous laisser muets d’admiration. Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d’effet sur nous? Or avec un peu de recherche nous découvrons que notre sensibilité à la beauté des paysages est constitutive de notre humanité. En regardant certains paysages qui s'offrent à nos yeux, nous ressentons souvent un immense sentiment de bonheur et de joie. C'est plus fort que nous, nous en sommes émue et nous éprouvons beaucoup de respect et d'humilité envers cette nature si belle. On a aussi l'impression de se sentir très petit devant de telles merveilles grandioses. En contemplant le ciel étoilé, nous avons des frissons et des émotions devant l'immensité et la grandeur de cette beauté majestueuse. Aussi la beauté dégagée par l’art et certains phénomènes de notre quotidien est si grande qu’il est impossible de ne pas s’y perdre de temps en temps. Ce sentiment, cette expérience si profonde qui s’emparent de nous quand nous observons une œuvre d’art, un paysage ou un visage attirant sont causés par les émotions. En fait, si nous y réfléchissons bien, l’un des objectifs les plus importants de l’art est de susciter des émotions, de les communiquer, de les partager ou de les réveiller chez l’observateur. C’est pour cela qu’il existe une connexion profonde entre les émotions et la beauté. Mais la contemplation des beautés de la nature a aussi une dimension métaphysique, c'est à dire «la recherche du sens, des fins de l'existence, ou toute réflexion méthodique ordonnée à une connaissance approfondie de la nature des choses. La conception d'ensemble qu'une personne se fait du monde et de la vie.».
Puisque telle est notre admiration des beautés de la nature qui nous émerveillent, que serait-t-elle devant la perfection et la beauté suprême de la gloire de Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, qui a créé toutes ces choses par sa Parole Toute-puissante ? Et que pouvons-nous dire de l'être humain qui est le chef-d'œuvre de sa Création ? Quelles sera aussi nos impressions devant la beauté sublime de sa grâce prodigieuse envers ceux qu'il a choisi d'entre les hommes pécheurs et rebelles, les désignant en Christ depuis avant la fondation du monde à l'héritage de sa gloire éternelle ? Nous serions émus, touchés dans le plus profond de nous même, remplis de reconnaissance, transportés dans l'extase d'une existence inimaginable à notre esprit, ce serait en fait la réaction normale d'un chrétien authentique qui a reçu la grâce de la foi pour le salut de son âme. Mais tous ceux qui se disent chrétiens ne sont pas nécessairement chrétiens. Il nous importe donc d'élaborer sur la beauté de la grâce divine et souveraine car plusieurs imposteurs en ont déformés le sens, ils ont empoisonnés la source d'eau vive.
Qu’est-ce que la grâce qui sauve? On ne peux entreprendre de vous présenter les nombreux textes de l’Écriture qui parlent de la grâce. Non plus, est-il possible dans un court essai, de traiter en détails les éléments variés de la grâce de Dieu. Pourtant, il y a plusieurs vérités que nous devons connaître de la grâce. Pour bien saisir l’idée de la grâce, il y a en particulier deux éléments qui requièrent une emphase. En première place, dans notre langue, la racine grammaticale du mot grâce, est beauté. Celui qui est gracieux est celui qui est plaisant en apparence. Deuxièmement, le terme grâce décrit une faveur qui est démontrée à quelqu’un. Souvent dans les Écritures le terme grâce est utilisé. Nous lisons souvent dans son texte sacré à propos de ceux qui ont trouvé grâce et faveur dans les yeux d’un autre.
Maintenant la grâce, en dépit de ceux qui le nie, est un attribut de Dieu. La grâce est cet attribut de Dieu qui amplifie le fait de son infinie et glorieuse perfection. Toute justice, vérité, sainteté, et résignation sont trouvés sans mesure dans le Dieu vivant. Ces perfections infinies sont sa beauté ou sa grâce. Le Psalmiste David le voyait bien dans le Psaume 27:4, «J'ai demandé une seule chose à L’ADMIRABLE, et je la rechercherai: c'est d'habiter dans la maison de L’ADMIRABLE tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de L’ADMIRABLE, et pour visiter son palais.». Cette «beauté» est la grâce de Dieu, mais comprenons que la beauté de la grâce n'est pas une émotion ou un sentiment, elle est «la foi même», c'est à dire l'assurance d'une promesse divine qui ne varie point. Surement qu'elle suscite des émotions en ceux qui sont désignés à la recevoir, mais son essence est ferme et constante dans la vie du chrétien authentique car sa source est Dieu et non l'homme. Nous ne sommes pas sauvés par la grâce des émotions ou des sentiments et encore moins par les facultés de notre intellect ou volonté, mais par la grâce de la foi de Christ qui nous est attribuée par sa Sainte Présence en nous comme étant la nôtre. La foi est l'assurance de Christ même dans l'accomplissement de son ministère en notre faveur, en aucune façon est-elle de l'homme dont la nature est corrompue et esclave de la chair et du péché dans tous les domaines de sa vie.
On doit dire beaucoup plus de la grâce de Dieu. La grâce de Dieu en Lui-même est l’attribut dans lequel, Il voit ses propres perfections, et trouve faveur à Ses propres yeux en regard à Lui-même. Le Dieu éternel, se regardant Lui-même, se réjouissant éternellement d’être le Dieu de toutes les perfections, nous a révélé cette grâce merveilleuse en dehors de Lui-même, et cela selon le bon plaisir de sa volonté souveraine. Cet attribut de Dieu est reflété envers et dans son peuple pour la gloire de son propre Nom. Nous pouvons lire dans Romains 5:15: «Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense. Car, si par le péché d'un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de L’ESPRIT DES VIVANTS, et le don par la grâce qui vient d'un seul homme, savoir Jésus-Christ, s'est répandu abondamment sur plusieurs!» Il a plu à Dieu de révéler ses propres perfections en dehors de Lui-même à ce peuple qu’il avait choisi, par grâce, de toute éternité. Cette grâce de Dieu à son peuple est une faveur non méritée qu'il accorde gratuitement à ses élus dans le sacrifice de la croix. N’avons-nous pas l’habitude d’utiliser ce terme de cette façon? L’Écriture et nous, parlons du contraste entre la grâce et les œuvres. L’Écriture déclare dans Romains 4:4, «Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette.». Remarquez le contraste entre les œuvres et la grâce dans ce passage. La grâce, ici, est la faveur imméritée de Dieu, dont nous ne sommes pas dignes, mais qu’il a plu à Dieu de nous l’accorder par la résignation du Seigneur Jésus dans son ministère de Souverain Sacrificateur pour le rachat de ses élus. C’est immérité, parce que nous ne méritons pas de la recevoir. Nous sommes mort dans nos péchés. Nous ne méritons rien. Rien ne nous est du. Ce que Dieu nous confère n’est pas mérité ou gagné par nous ou par quelques facultés de notre esprit ou volonté, mais cela nous est simplement donné par sa grâce libre et souveraine.
Or la grâce de Dieu est une grâce qui «œuvre», c'est à dire qu'elle se réalise en ceux qu'il a choisi d'avance en Christ depuis avant la fondation du monde. Cette faveur de Dieu qu’Il reflète à son peuple et dans son peuple, est une beauté qui est aussi une puissance manifestée dans le sacrifice de la croix d'après le décret d'élection. Elle façonne et forme son peuple selon le propre dessein de Dieu. Voici ce que l’apôtre Paul disait dans I Cor. 15:10: «Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis …» Une déclaration très brève mais quelle richesse elle contient! Paul avait persécuté les chrétiens dans le passé; il les avait poursuivis jusqu’à Damas; il les avait emprisonnés et a même participé à leurs exécutions. Ce même Paul fut touché par cette merveilleuse grâce de Dieu qu’il ne méritait aucunement, et fut transformé, de sorte que le persécuteur devint lui-même le persécuté, résultat de son union avec Christ. Maintenant Paul était emprisonné, on se moquait de lui, et il reçut le fouet plus d’une fois. «Par la grâce» il dit, «Je suis ce que je suis.» La puissance de la grâce de Dieu façonne son peuple. Il les forme afin qu’ils puissent dorénavant démontrer sa gloire. Ceci est la grâce merveilleuse de notre Dieu de gloire.
Quelle est l’importance d’une telle grâce? N’oubliez pas, en premier, la puissance de cette grâce! Ce n’est pas juste une influence, mais la puissance même de Dieu qui accomplit ce qu’Il a déterminé de faire. En deuxième, cette puissance de la grâce est révélée seulement en Jésus-Christ qui est Lui-même ce Dieu manifesté dans la chair. Sa faveur est démontrée en nulle autre façon que par Jésus. Ce n’est démontré à nul autre peuple que ceux qu'il a choisi d'avance avant la fondation du monde. Finalement, ce que nous devons aussi retenir: il y a seulement «une» grâce de Dieu. Cette grâce qui existe en Dieu Lui-même, c’est la grâce qu’Il nous révèle en dehors de Lui-même. Et cette grâce qui vient de Lui est révélée seulement à son peuple et à nul autre.
La grâce de Dieu est irrésistible, aucun élu ne peut la résister, sauf par les réprouvés qui sont destinés à la rejeter. Elle s'impose par la toute-puissance de notre Dieu, le Seigneur Jésus, et force notre adhésion intellectuelle, spirituelle et émotive, sans que l'on puisse s'y opposer. Son appel est efficace et accomplit sans manquer le but qu'elle s'est proposée. Vous comprenez l’ampleur du terme «irrésistible», le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» en donne la définition: «A- Qui agit, se développe avec une telle force qu'il n'est pas possible de résister; B- Qui force l'adhésion intellectuelle, (spirituelle), émotive, sans que l'on puisse s'y opposer.». Un pécheur élu ne peut résister à la grâce car il est spirituellement mort, il est soumis à la corruption et est déjà dans un état de décomposition. Il ne peut pas ni ne veut pas accepter la grâce, cela est impossible pour lui. La grâce doit s'imposer pour le relever à la vie en forçant son adhésion à la croix. Elle accomplit cela par le brisement du cœur et le bouleversement de la volonté du pécheur. Elle l'abaisse dans la poussière de l'humilité et le traîne à la croix comme un esclave rebelle et désobéissant, et lève son regard vers Celui qui s'y trouve. Le brisement est le moyen par lequel l'Esprit de Dieu pénètre en lui pour le relever à une nouvelle vie. Le déchirement de l'être est nécessaire au salut, car aucun ne peut venir par lui-même sans premièrement réaliser sa perdition. L'Esprit le réveil à son état de pécheur, il doit subir le plein châtiment de la loi en Christ pour l'avoir transgressé, il doit mourir à la croix et à ce moment seul il est pardonné et relevé pour participer à la gloire de la résurrection (Romains 6:3-7). Il va presque sans dire que la grâce irrésistible ne connait aucun libre-arbitre, et rien de ce que l'homme puisse faire ne peut l'entraver. Dieu est entièrement Souverain, le choix du salut lui appartient, lui seul en est le Maître, notre destin est entre ses mains.
Ne pensez pas que la grâce irrésistible est une sorte de force aveugle qui arrache simplement le pécheur rebelle et récalcitrant, pour l’amener au ciel contre sa volonté, comme par exemple, un policier qui traînerait un prisonnier rebelle pour le mettre en prison. La grâce de Dieu n’est pas ce genre de puissance qui oblige d’aller au ciel ceux qui ne le désirent pas. La grâce de Dieu se rapporte aux élus seulement, elle est sélective et particulière, elle n'oblige pas les élus, elle s'impose à eux. Le pécheur élu n'a aucun choix ici, il ne décide pas de son salut car sa volonté est esclave de la chair et du péché, ce n'est que par grâce qu'il est sauvé. Ceux qui n'en veulent pas, qui la rejettent ou la déforment, sont les réprouvés qui en ont été exclus depuis avant la fondation du monde dans le décret de réprobation. N'importe quelle personne peut entendre l'appel de la grâce, mais si une personne n'est pas choisie pour la recevoir, la grâce ne pénètrera pas en elle. Tout ce qu'elle en obtiendra est un aperçu superficiel sans puissance de transformation réelle sur laquelle elle fondra ses opinions. Le résultat est la déformation de la grâce souveraine en une contrefaçon qui plaît à l'entendement des réprouvés pour glorifier la dignité humaine dans ses choix, ses efforts, et son obéissance aux commandements.
De cette façon ils ont le sentiment d'être justifiés pour se dire «nés de nouveau», lorsqu'en réalité ils ne le sont pas. Le sentiment du salut n'est pas la grâce du salut. Pour eux la nouvelle naissance est un but à atteindre, et non un fait déjà accomplit en Christ. Ils ont transformés la justification par la foi en une justification par le choix, ce qui fait du salut par grâce un salut par les œuvres de la volonté et des caprices de l'homme. Nous savons d'ailleurs que faire un choix est une œuvre de la volonté et que le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses (Jérémie 17:9), jamais il ne parviendra à la vérité car la duplicité est son lot. L'être humain est un hypocrite orgueilleux par nature et ce n'est pas une fausse grâce qui va changer cela. Les ennemis de la grâce irrésistible sont nombreux, leur ensemble ou collectivité est «le faux peuple de Dieu» que l'apôtre Paul nomme en sens figuratif comme étant «le fils de la perdition», faisant référence à Judas le traître (2 Thessaloniciens 2:3; Jean 17:12), c'est à dire «l'Antichrist». La doctrine du libre-choix dans la grâce du salut est la doctrine de l'Antichrist, inutile donc de rechercher l'ennemi plus loin, il se trouve devant vos yeux sous déguisement chrétien. La prétention est sa caractéristique prédominante chez les sectes chrétiennes traditionnelles comme évangéliques, ces ennemies de la croix sont très subtils, car l'apparence est tout pour eux, elle est la base du christianisme contrefait moderne avec ses nombreuses fausses doctrines. Mais les élus sont préservés de leurs séduction par la Sainte Présence de Christ en eux, l'espérance de la gloire qui se réalisera pleinement lors de la dernière apparition de Christ en ce monde de ténèbres. Soyez patient et accrochez-vous fortement à la promesse, car le jour est proche.
A Christ seul soit la Gloire
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