Page 16 - Sorcières et Sorciers chrétiens
P. 16

tous ont péché et continueront à pécher du temps qu'ils sont dans ce

               corps de chair, même le chrétien car il porte encore en lui sa nature

               charnelle  dépravée  qui  est  soumise  au  péché.  Une  telle  notion

               aberrante fait de la repentance une condition au salut, ce qui est anti-

               biblique et anti-chrétien car le salut est complètement gratuit et sans

               condition pour  les élus. Le  salut  par condition  est une  doctrine

               odieuse  qui provient du pentecôtisme  et du  charismatisme, une

               déformation alarmante et périlleuse de la vérité qui va les porter à la

               perdition éternelle.


               Donner la fausse impression qu'il est possible de cesser de pécher par

               la pratique de «mettre à mort les œuvres de la chair dans notre vie» est

               une  fausseté abominable qui  déforme  la  vérité.  Il  faut  plutôt

               reconnaitre que la puissance du péché à été éradiquée une fois pour

               toutes à la croix, et que nous sommes délivré de nos égarements en

               regardant  derrière  nous  à  la  victoire  de  Christ  sur  nos  péchés,

               réalisant pleinement que  jamais plus  nous n'en porterons la

               culpabilité  et  la  condamnation.  Comme  notre  substitut,  Christ  s'est

               rendu  responsable  pour  nos  péchés,  tous  nos  péchés  du  début  de

               notre  vie  jusqu'à  notre  mort.  Il  est  NOTRE  SAUVEUR,  nous  ne

               sommes pas nos propres sauveurs, rien de ce que nous faisons ou ne

               faisons pas ne peut en changer le fait. Ce qui importe n'est pas ce que

               nous faisons, mais ce que Christ a fait pour nous, il nous a délivré du

               péché  une  fois  pour toutes,  quoique notre corps charnel en  subisse

               encore les effets et qu'il doit mourir à cause du péché qui demeure en

               la  chair.  La  nouvelle  nature  de  Christ  demeure  peut-être  en nous,

               mais  la nature humaine  déchue demeure toujours en notre  chair et
                                                             16
   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21