Page 8 - LA SEPTANTE MYTHIQUE
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s'agirait-il pas plutôt de la présomption et de la défiance ? Devant des
faits si évidents qui crèvent les yeux, nous ne pouvons arriver à
aucune autre conclusion.
Commençons par regarder l'histoire de la Septante qu'on nous
présente dans divers milieux:
- «On appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des
Écritures bibliques (l'Ancien Testament ). Le judaïsme n'a pas adopté
la Septante, restant fidèle au texte hébreu et à des traductions
grecques ou araméennes (Targoum) plus proches dudit texte.
Plusieurs manuscrits de la Septante nous sont parvenus. Quelques
différences existent entre ces différentes versions. Quatre codex
complets écrits en onciales existent : Le codex vaticanus Le codex
sinaiticus Le codex alexandrinus Le codex venetus
Très vite après la fondation d'Alexandrie en Égypte par Alexandre le
Grand en -331, la diaspora juive s'y développe fortement, en
particulier autour du Palais royal; à tel point que deux des cinq
quartiers de la cité sont réservés aux « descendants d'Abraham ». Les
Juifs continuent à y parler la langue hébraïque et à étudier les textes
de l'Ancien Testament. Le culte synagogal est public et les Grecs se
montrent curieux des «sagesses barbares». Quelques-uns gagnent le
statut reconnu de «craignant-Dieu» (signalés dans les Actes des
Apôtres) en cela qu'ils suivent les préceptes du judaïsme, au moins les
7 lois des fils de Noé, sans aller jusqu'à une conversion qui implique la
circoncision.
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