Page 13 - ORGUEIL ET DÉFIANCE
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de Dieu et être régénéré, soit de résister à la grâce de Dieu
et périr, et cela toujours selon son choix d'une décision
personnelle provenant de sa volonté prétendument libre.
Dans les illusions de cette abomination doctrinale, le
pécheur aurait besoin de l’assistance de l’Esprit,
duquel il a été rejeté et séparé pour l'éternité à cause
de sa rébellion, mais n’aurait pas besoin d’être
régénéré par l’Esprit avant de pouvoir croire, car selon
ces réprouvés la foi serait un acte naturel de l’homme, une
capacité intellectuelle qui précèderait la nouvelle
naissance lorsque la Bible dit clairement le contraire.
Dans les délires de cette spiritualité dénaturée, la foi et la
repentance seraient les dons du pécheur à Dieu; ils
seraient la contribution de l’homme à son salut, car dans
les rêveries de cette notion aberrante, Dieu serait
impuissant d'agir sans la volonté suprême de l'homme
souverain qui demeurerait toujours maître de son destin
par l'exercice de son libre-choix. Le Saint-Esprit ne
pourrait donc attirer à Christ que ceux qui le laissent agir
en eux malgré qu'ils sont morts spirituellement, car de sa
mort spirituelle le pécheur détiendrait quand même la
responsabilité de répondre à son appel, ce qui est un non
sens majeur. Or un mort ne détient aucun choix, il est
mort, il n'a pas la capacité de laisser Christ agir en lui,
son état naturel est d'être un cadavre inerte et de sentir la
corruption. Tant que le pécheur n’a pas répondu, selon
ces imposteurs insensés, l’Esprit ne pourrait donc donner
la vie. La grâce de Dieu ne serait donc pas invincible
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