Page 11 - ORGUEIL ET DÉFIANCE
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LA NATURE HUMAINE DÉCHUE
Lorsque la Bible parle du cœur, elle ne parle aucunement
de l'organe qui pompe le sang par des contractions
rythmiques dans les vaisseaux sanguins. Le mot «cœur»
signifie littéralement «le centre», c'est à dire le principe ou
l'essence même de notre existence. Il s'agit ici de notre
nature humaine, c'est à dire de l'âme, de la conscience de
notre existence dans l'extension de ses perceptions
charnelles et spirituelles. Dans un sens figuratif qui
s'applique à la collectivité de la race humaine, la nature
humaine est l'élément réceptif des impressions de son
existence et dans ce sens elle est comme «la femme de
l'homme» créée de son penchant naturel (Genèse 2:18-25).
Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence
universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains
nombre de caractéristiques communes à tous les hommes
sans restriction. Un grand nombre de supposés chrétiens
affirment que la nature humaine a été sérieusement
affectée par la chute dans le Jardin d'Éden, mais que
l’homme n’a pas été laissé dans un état de faiblesse
spirituelle. Mais il s'agit ici que d'un principe
philosophique excentrique et présomptueux qui ne détient
aucune considération sérieuse face à la révélation
biblique, ni à la cruelle réalité de l'histoire de la race
humaine. Quoique ce principe subversif n'est pas
supportée par les Saintes-Écritures, ces gens persistent à
dire que Dieu dans sa miséricorde, aurait donné à chaque
pécheur spirituellement mort dans ses péchés, la capacité
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