Page 48 - Le mouvement charismatique exposé
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délimitant l’âge de l’inspiration et des miracles, par une frontière si
large et si définie, des périodes subséquentes (cité par Mac Arthur).
Les puissances miraculeuses, alors, étaient limitées dans leur
étendue, et elles étaient restreintes au ministère apostolique. Elles
n’étaient pas données à des Chrétiens moyens (Marc 16:20; Héb.
2:3,4; 2 Cor. 12:2), bien que certains avaient reçu leur commission
des apôtres, et qu’ils partageaient les dons miraculeux, tel que
Philippe. Le théologien avisé B.B. Warfield observe correctement
que les dons miraculeux ne furent nullement remis en possession du
chrétien primitif comme tel; ni pour l’Église Apostolique ou pour
l’âge Apostolique en eux-mêmes; ils furent distinctivement pour
l’authentification des Apôtres. Ils firent partie du pedigree des
apôtres comme agents autoritaires de Dieu dans la fondation de
l’Église. Leur fonction ainsi les confinait distinctivement à l’Église
Apostolique, et ils s’arrêtèrent nécessairement avec elle (cité à
même ce livre).
De même Robert Liichow (Blessing or Jugement?) nous témoigne:
«Plusieurs historiens et plusieurs théologiens de différents arrière-
plans chrétiens croient que les dons se sont limités à l’ère
Apostolique ou au fondement de l’Église. Par exemple, en parlant du
parler en langues, ils rendent témoignage du fait que ce don était
non seulement temporaire, mais qu’il était aussi limité à la période
Apostolique. Pourquoi est-ce que les premiers Pères de l’Église ne
mentionnent aucunes de ces manifestations? Il est logique de
penser que les gens les plus proches des apôtres en auraient eu une
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