Page 134 - Le mouvement charismatique exposé
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continuellement ou avec répétition, et non seulement qu’à une
reprise. Ceci, en passant, est une indication que la plénitude de
l’Esprit n’est pas identique au baptême de l’Esprit.
Différemment du second, qui est une occurrence unique au moment
du salut, le fait d’être remplis par l’Esprit est un processus continuel
ou une activité dans la vie Chrétienne».
D'après Unger: «L’expérience de la puissance de la Pentecôte n’est
pas due au baptême de l’Esprit, mais à la plénitude de l’Esprit
(Actes 2:4). Le baptême n’est pas la plénitude, comme il est
communément pensé d’une manière erronée. C’est la base de la
plénitude, mais pas l’expérience de la plénitude elle-même. Il s’en
suit donc que la Pentecôte n’enseigne pas la soi-disant
«seconde bénédiction», qui est appelée erronément «le
baptême de l’Esprit», et qui est perçue comme une expérience de
la puissance subséquente au salut. Le Pentecôtisme (biblique)
enseigne plusieurs plénitudes, non seulement une «seconde», mais
une troisième, une quatrième, et ainsi de suite, de gloires et de
victoires de la vie remplie de l’Esprit».
En parlant de l’expérience particulière de la Pentecôte, Gaffin
rajoute: «Elle est encore moins le modèle d’une seconde
bénédiction de l’Esprit, se manifestant après le salut, et que tous les
croyants, de toutes les générations de l’Église, doivent rechercher»
Ainsi, cet enseignement charismatique, concernant cette seconde
œuvre de grâce, n’a pas de justification dans les Écritures, qui sont
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