Page 34 - Le Geocentrisme
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elle, ne change pas. C’est-à-dire que la vitesse de la lumière qu'on nous
dit être 299 792 458 m/s est ou n’est pas le maximum de vélocité que
l’on puisse atteindre dans l’univers. Supposons que ce soit vrai et
qu’Einstein avait raison sur ce point; cela fait-il que ses conclusions
sur d’autres théories impliquant la vitesse de la lumière soient vraies
ou fausses ?
Non, et cela pour deux (1 + 1) raisons: 1) il utilisa d’autres symboles
provenant d’autres théories qui soutenaient d’autres choses qu’il
théorisait être vraies sans savoir si elles étaient vraies, et 2) tous ses
calculs — la moindre parcelle traitant de l’outre espace — partaient du
«fait» (2+2=5) que la Terre tournerait journellement sur un axe et
orbiterait annuellement autour du soleil. Ce «fait» constitua son
nouveau «quatre». L’ancien quatre où la Terre demeurait immobile et
où tout le reste tournait autour n’existait plus. Le géocentrisme fut le
«quatre» de l’ancien temps, mais les nouvelles mathématiques dirent
que ce ne pouvait plus être «quatre». Le «quatre» fut changé en
héliocentrisme. Un autre mot fut requis, un autre symbole fut inventé
pour expliquer et représenter une même réalité. Dans ces nouveaux
calculs, une Terre qui apparaît immobile sous tous les angles et avec
tous les tests ne peut plus demeurer immuable, car l’on part de la
nouvelle «vérité» qu’elle est mobile.
Donc, en bref, on a employé des mathématiques élastiques, non
seulement pour faire en sorte qu’une Terre fixe se mette à bouger,
mais que, partant de cette prémisse injustifiée, l’on puisse «prouver»
mathématiquement d’autres théories supposant que rien ne peut
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