LA FONTAINE À DEUX EAUX
par Jean leDuc
février 2016
format Texte - format Word - format Pdf
L’eau est source de vie - L’eau est puissance de mort - L’eau lave et purifie - L’eau est signe de la Vie
La fontaine empoisonnée - La source des fausses doctrines - Le règne de mille ans - Le ministère des apôtres
L'INTERPRÉTATION DES SAINTES-ÉCRITURES
NAISSANCE D'UNE SECTE DANGEREUSE
PRÉTENTIONS À L'AUTORITÉ DES SAINTES-ÉCRITURES
LA DUPLICITÉ D'UNE SECTE DE RÉPROUVÉS
Dans l'antiquité, de l'ancienne Babylone à l'empire Romain, les civilisations construisirent des bassins de pierre pour capter et retenir l'eau potable, bien précieux. Un bassin en pierre sculpté, datant d'environ 2000 av. J.-C., a été découvert dans les ruines du temple de Ningirsu dans l'ancienne cité sumérienne de Lagash. Les Égyptiens avaient des systèmes ingénieux pour hisser l'eau du Nil pour l'alimentation en eau des populations et pour l'irrigation, mais n'ayant pas de sources en eau élevées, aucune fontaines n'a été retrouvée, mais cela ne veut pas dire qu'ils en avaient pas. Toutefois, les Grecs anciens sont apparemment les premiers à utiliser des aqueducs alimentant en eau des fontaines par gravité à partir de sources et de rivières. Selon les historiens anciens, des fontaines existaient à Athènes, Corinthe, et d'autres villes grecques au VIe siècle av. J.-C.. Les Romains construisent un vaste réseau d'aqueducs conduisant l'eau des montagnes et des lacs pour les fontaines et les thermes romains et pour irriguer les campagnes. Les ingénieurs romains utilisent des tuyaux de plomb au lieu du bronze et sont capables de réaliser des jets d'eau par charge hydraulique. Les fouilles de Pompéi révèlent des fontaines sur pieds et des bassins (monolithes ou constitués de plaques de pierre fixées entre elles par des agrafes métalliques) placés à intervalles réguliers le long des rues de la ville, alimentées par siphonnage à partir de tuyaux de plomb sous la rue. Elles révèlent également que les maisons des Romains les plus riches disposent souvent d'une petite fontaine dans l'atrium. La Rome antique était une ville de fontaines. Selon le consul Frontin, Rome avait 39 fontaines monumentales (certaines construites pour faire honneur aux personnes célèbres ou pour marquer les grands évènements) et 591 bassins publics alimentées par 9 aqueducs, sans compter l'eau fournie aux fontaines de la famille impériale, aux thermes et aux propriétaires de villas. Chacune des plus grandes fontaines sont alimentées par deux aqueducs différents, au cas où l'un est arrêté pour maintenance.
Au Moyen Âge, les puits (captage des eaux souterraines) et les citernes (captage de l’eau de surface ou de l’eau tombée des toits qui est parfois clarifiée par un citerneau et amenée par des conduites à des structures creusées dans le roc ou maçonnées) sont plus courants que les fontaines. En effet, les aqueducs romains sont progressivement tombés en ruines, entraînant la disparition de nombreuses fontaines à travers l'Europe, seules subsistent des fontaines présentes sur des sites pourvus de sources naturelles, dans des monastères (appelées lavabos, elles sont destinées aux ablutions et surtout présentes dans les cloîtres censés être une réplique du jardin d'Éden) ou dans des jardins de palais (notamment dans les jardins d'amour propices à l'amour courtois). Les fontaines médiévales, à l'instar des cathédrales, sont illustrée de scènes bibliques, de l'histoire locale et des vertus de l'époque, telle la Fontana Maggiore dont les registres représentent les mois de l'année, des figures allégoriques (des arts libéraux, de la Bible, de l'Histoire de Rome, des scènes des fables d'Ésope…), de personnages bibliques et mythologiques (les points cardinaux, les figures tutélaires de la ville, comme Chiusi, le lac de Trasimène, les saints patrons…) et de didascalies. Les fontaines médiévales peuvent également servir de distraction. Les princes à l'occasion de grandes fêtes font dresser des fontaines éphémères d'où coulent de l'hypocras. En 1295, Robert d'Artois fait aménager un jardin contenant toutes sortes de divertissements extraordinaires, « les merveilles d'Hesdin ».
La croissance démographique impose à partir du XIVe siècle de canaliser l’eau des sources vers les villes au moyen de conduites à pression réalisées avec des troncs de bois excavés, aboutissant à des fontaines avec bassin et pilier (borne). Ces bassins sont équipés d'un trop-plein qui se déverse dans les caniveaux des rues par une rigole, permettant de nettoyer celles-ci.
Les fontaines à eau apparaissent surtout à la Renaissance. Au XIVe siècle, les humanistes italiens redécouvrent les textes romains oubliés: les ouvrages sur l'architecture de Vitruve, sur l'hydraulique par Héron d'Alexandrie, les descriptions des jardins et des fontaines romaines par Pline le Jeune, Pline l'Ancien et Varron sont traduits. Le traité d'architecture, De re aedificatoria, de Leon Battista Alberti, qui décrit en détail les villas romaines, les jardins et fontaines devient le guide de référence pour les constructeurs de la Renaissance.
Le XVIIe siècle et XVIIIe siècle est l'âge d'or pour les fontaines monumentales qui déploient des sculptures luxueuses et des effets les plus variés, notamment par les innombrables jets d'eau, l'élément par excellence des fontaines. Les fontaines de Rome, notamment les mostra, fontaines conçues pour marquer la fin d’un aqueduc, celles du Parc de Versailles et du Grand Palais de Peterhof en sont les représentantes les plus caractéristiques. Néanmoins, les fontaines de villes sont encore rares. Pour faire face à la croissance démographique urbaine, sont aménagées des fontaines à Paris et en province, telle la grande fontaine à Nîmes qui justifie l'élaboration d'un vaste jardin. Parallèlement, les petites fontaines de villages et de campagne subsistent, telles les fontaines à dévotion.
La notion qu'une fontaine ne peut faire sortir deux eaux différentes d'une même source, ne prend évidemment pas en considération les capacités de la technologie moderne. Non seulement de nos jours on peut faire sortir de l'eau chaude et de l'eau froide d'une même source, on pourrait faire sortir du lait et du vin d'une même source, et même de l'eau et du feu si on le désirerait. Cette notion nous indique donc plutôt une métaphore spirituelle qui ne détient aucun rapport avec la science sur la construction de fontaines.
Les fontaines se trouvent aussi en grand nombre dans le texte de la Bible, mais le terme se comprend surtout au niveau figuratif pour nous transmettre des principes spirituels. La fontaine est la Parole de Dieu, l'eau qui en jaillit est le Saint-Esprit, boire de son eau est d'obtenir la vie éternelle, donner un ver d'eau fraîche est de partager l'amour de la vérité. Les métaphores sont nombreuses et le chrétien réel sait comment les discerner, les interpréter et les utiliser. Tandis que les imposteurs en tordront toujours le sens pour cacher leurs inaptitudes, afin de maintenir leurs illusions de grandeurs dans le but de séduire les ignorants en les faisant boire l'eau empoisonnée de leur fontaine vénéneuse.
Clairement l’eau est d’abord source et puissance de vie: sans elle la terre n’est qu’un désert aride, pays de la faim et de la soif, où hommes et bêtes sont voués à la mort. Il y a pourtant aussi des eaux de mort: l’inondation dévastatrice qui bouleverse la terre et engloutit les vivants, l'eau pollué par des immondices, et l'eau empoisonné par des ennemis. L’eau, enfin, lave les personnes et les choses de toutes souillures, de la saleté physique aux souillures spirituelles sous l'Ancienne Alliance de la Loi. Sous la Nouvelle Alliance de la grâce elle détient un aspect figuratif pour nous décrire la purification des péchés dans le sacrifice de Christ, et aussi la nouvelle naissance d'en haut d'après le choix et la puissance du Saint-Esprit. Ainsi l’eau, tour à tour vivifiante ou redoutable, toujours purifiante, est intimement mêlée à la vie humaine et à l’histoire du peuple de Dieu à travers les âges.
La représentation du monde faite dans le livre de la Genèse distingue les « eaux d’en haut », contenues par une membrane translucide appelée firmament, qui forment le ciel, et les « eaux d’en bas », sur lesquelles repose la terre, qui constituent les mers et les réserves souterraines d’où jaillissent sources et fontaines. Dès le début l'eau est présente sur tous les corps célestes dans notre système planétaire, et possiblement au-delà même. Avant même le processus de la Création, il est dit que « l’esprit de Dieu planait au-dessus des eaux » (Genèse 1:2), quoique le terme représente plutôt l'aspect fluidique ou gazeux de la matière primitive qui était animée par le Souffle de Dieu. C’est Dieu qui est maître des eaux: Il donne la pluie au temps voulu, Il retient l’eau des mers qui au début étaient d'eau douce, Il abreuve la terre et la comble ainsi de richesses (Psaumes 65:9-10). De nombreux récits montrent l’importance des puits, en particulier dans les lieux quasi désertiques. Il y est aussi question de querelles pour l’usage de l’eau, comme par exemple dans l’Exode, où Moïse aide sa future épouse à abreuver les troupeaux (Exode 2:16-22). Le même Moïse, plus tard, fera jaillir l’eau dans le désert, quand le peuple se plaint d’avoir soif (Exode 17:1-7).
Mais l’eau a aussi un côté terrifiant, lorsqu’elle recouvre la terre. C’est le cas du Déluge (Genèse 6:5–8,22), qui noie tout et d’où ne sortent que quelques êtres vivants. Ou de la Mer Rouge refluant sur les Égyptiens qui sont immergés sous les eaux (Exodes 14:28; 1 Cor. 10:1,2), tout comme les évangéliques sont immergés sous les eaux de leurs aberrations. Le peuple hébreu superstitieux pense d’ailleurs que la mer est un endroit peuplé par les démons et les forces mauvaises, sans doute parce qu’elle est changeante: la houle rend malade le marin, les tempêtes sont violentes, les lacs eux-mêmes attirent les orages. Le miracle de la tempête apaisée exprime la supériorité du Christ sur ces forces: «Qui est-il celui-là, pour qu’il commande même aux vents et aux flots, et qu’ils lui obéissent?» (Luc 8:25), miracle qu'aucun taré charismatique ne pourra jamais reproduire.
Si l’eau sert à étancher la soif, elle permet aussi de laver les aliments, les vêtements, les corps. Elle devient alors expression d’une purification intérieure, quand l’être humain se sait sali par ses manquements, ses défaillances, son péché. Les rites d’ablution baptismaux sont nombreux dans le culte hébraïque, soit lors des cérémonies au Temple, soit dans l’usage quotidien. C’est ainsi qu’on lave les objets contaminés par une souillure matérielle ou légale (par exemple ce qui a été au contact du sang). Tout comme la secte des Esséniens, on se plonge aussi dans l’eau pour exprimer la conversion, marquant ainsi que l’on meurt pour changer de vie par une stricte obéissance à la loi. Mais le baptême par aspersion ou effusion proposé par Jean surpasse la signification de ce rituel en détenant un élément anticipatoire d'un changement d'Alliance dans la venue du Messie promit. Le baptême avait pour but unique d'annoncer la venue du Messie (Jean 1:31). Son but étant accomplit, l'ordonnance du baptême d'eau n'était plus nécessaire et fut annulée sous la grâce du sacrifice de Christ (Colossiens 2:14). Il n'existe donc aucun baptême chrétien à l'image de celui de Jean, comme les imposteurs prétendent depuis de nombreuses générations, puisque Christ est déjà venu accomplir tous les éléments anticipatoires de la loi. A noter que la loi et la grâce ont coexisté temporairement jusqu'à la destruction du temple et de Jérusalem en l'an 70 par les armées romaines, ce qui fit que les premiers disciples, tous des juifs qui observaient la loi, continuèrent à pratiquer ce rituel de la loi dans cette période transitoire dont la consommation mit fin à tout ce qui était éphémère de l'Ancienne Alliance. Les transgressions de la loi demandaient un châtiment. Pour les enfants de la promesse de l'Israël spirituelle, les élus, ce châtiment tomba sur Christ en leur faveur. Mais pour les rebelles et les incrédules de l'Israël selon la chair, ce châtiment tomba sur le peuple, le temple et Jérusalem (Deutéronome 28:15-68; Daniel 9:26). Il est à remarquer que le baptême d'eau par immersion est une pratique funeste contraire au baptême par aspersion ou effusion de l'Ancienne Alliance, et est la porte d'entrée dans toutes les sectes prétendument chrétiennes, et cela depuis les anciennes religions à mystères de l'antiquité d'où ce baptême tire sa source (voir: Le seul vrai baptême). Que certains juifs au premier siècle pratiquaient cette infamie pour se faire des prosélytes, indique clairement la perversion de cette doctrine néfaste qui s'oppose à la révélation biblique de l'aspersion du sang de Christ pour le rachat particulier de ses élus, ce qui exclu tout le reste dans le décret de réprobation (voir: L'expiation limitée des péchés, ainsi que: La prédestination à la perdition). Dans les Saintes-Écritures, l'immersion est toujours en rapport avec la destruction des ennemis de Dieu et cela n'a pas changé de nos jours car leur condamnation est assurée (2 Pierre 2:1-3; Jude 4).
L'eau a été trouvée dans des nuages interstellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. On pense que l'eau existe en abondance dans d'autres galaxies aussi, parce que ses composants, l'hydrogène et l'oxygène, sont parmi les plus abondants dans l'Univers. Les nuages interstellaires se concentrent éventuellement dans des nébuleuses solaires et des systèmes stellaires tels que le nôtre. L'eau initiale peut alors être trouvée dans les comètes, les planètes, les planètes naines et leurs satellites. La forme liquide de l'eau est seulement connue sur Terre, bien que des signes indiquent qu'elle soit (ou ait été) présente sous la surface d'un des satellites naturels de Saturne, Encelade, sur Europe et à la surface de Mars. Il semblerait qu'il y ait de l'eau sous forme de glace sur la Lune en certains endroits, mais cela reste à confirmer. Si l'on découvre de l'eau en phase liquide sur une autre planète, la Terre ne serait alors peut être pas le seul endroit que l'on connaît à abriter la vie. Vu ses propriétés chimiques, l'eau qui contient de l'hydrogène et de l'oxygène et que la science moderne peut maintenant transformée en carburant pour des moteurs à propulsion nucléaire, est donc vitale pour le voyage spatial et l'expansion de la race humaine dans l'étendue de l'univers. Toutefois, au niveau spirituel, l’idéal biblique est de bénéficier de l’eau, signe de fraîcheur et donc de bien-être, source de fécondité. Bibliquement parlant l’homme juste est «comme un arbre planté près d’un ruisseau» (Psaumes 1:3), comme une brebis menée par Dieu «près des eaux limpides» (Psaumes 23:2). Dans l’Évangile, Jésus s’entretient avec la Samaritaine au bord d’un puits, et lui propose « l’eau vive » (Jean 4:1-15). Cette eau est le symbole de la Sainte Présence de Dieu qu’est l’Esprit Saint: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme le dit l’Écriture: De son sein jailliront des fleuves d’eau vive. Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en Lui» (Jean 7:37-39). Les prophètes avaient d’ailleurs annoncé cette eau. Ainsi le prophète Ézéchiel voit l’eau jaillir du côté droit du Temple, qui assainit tout ce qu’elle touche (Ézéchiel 47:1-12), et le prophète Ésaïe annonce une période de prospérité: «Je répandrai de l’eau sur le sol assoiffé, des flots sur la terre desséchée; je répandrai mon esprit sur ta race, ma bénédiction sur ta postérité» (Ésaïe 44:3).
Il est très bien reconnu dans le monde de la construction que si la fondation d'une maison est défectueuse, que tout ce qui y est ajouté par après, structure, murs, et toitures, va l'être aussi. On croirait que ceux du christianisme traditionnel comme évangélique serait assez intelligent pour connaître cette simple règle essentielle à l'édification d'un corps doctrinal, mais on se tromperait. Si la base est fausse, évidemment tout ce qu'on y ajoute est faux, inutile donc d'argumenter le cas car ce principe est inviolable. Celui qui poserait une fondation défectueuse, tout en connaissant ce principe essentiel, serait un détraqué mental ou un imposteur et destructeur néfaste et meurtrier dont le désir est que la maison s'écroule en ruine sur ses habitants. Du temps que lui-même peut en profiter, il se foute royalement des gens qui y demeurent et va même les assurer que tout va bien. Ne vous trompez pas, il existe réellement de telles personnes destructives et hypocrites dans le christianisme contrefait moderne qui, d'apparence soignée et de supposée bonne réputation, ravagent des âmes en leur injectant des fausses doctrines au compte goûte. De cette façon ceux qui sont infecté par le poison doctrinal qui leur est administré subtilement, parviennent à accepter leur condition comme étant normale et pour eux le mensonge devient la vérité et la vérité devient le mensonge. Triste situation de gens réprouvés exclus de la grâce éternellement.
Tout dans le christianisme authentique a sa contrefaçon, incluant l'Évangile du salut de la grâce souveraine. Le mot «Évangile» est tellement populaire qu'une branche sectaire du protestantisme a fondé un mouvement sur la désignation de ce terme qui prétend être de la Réforme Protestante du 16ie siècle. Mais la source de cette mouvance provient plutôt de la doctrine du théologien, Jacobus Arminius, controversiste de l'église d'Amsterdam dont la doctrine fut reprise au 17ie siècle par ses disciples au Concile de Dordrecht (1618-1619) et condamnée comme étant l'hérésie la plus grave jamais connue. Cette doctrine néfaste était «la doctrine du libre-choix» nommée aussi «doctrine du libre-abrite» qu'Arminius avait adopté de la théologie catholique et qu'il avait infiltré sournoisement dans les églises calvinistes en Hollande (voir: La doctrine du libre-arbitre). La fontaine empoisonnée de l'Arminianisme ou doctrine du libre-choix professée par les évangéliques est une doctrine purement catholique et l'est encore de nos jours. Celui ou celle qui maintient cette notion ne peut être réellement chrétien et ne peut être considéré ainsi, puisque par son supposé libre-choix il maintient son indépendance et se veut toujours maître de son destin. Il est donc complètement impossible qu'une telle personne soit chrétienne; dire autrement serait de l'apostasie et de la traitrise spirituelle, domaine des lâches et des tièdes qui craignent d'offenser les ennemis de la Souveraineté de Dieu avec la vérité. Ceux qui agissent ainsi indiquent par ce fait même qu'ils sont de méprisables froussards qui approuvent le mélange de la vérité avec le mensonge, du temps que cela leur convient pour préserver une façade de respectabilité devant les ignorants et les crédules. Ces gens perfides trahissent Christ et le crucifient de nouveau par la mollesse de leur esprit insidieux et leur imposture abjecte. Par une tolérance répugnante ils refusent de reconnaître le fait qu'il ne peut y avoir de communion entre la lumière et les ténèbres (2 Corinthiens 6:14), et rejettent la vérité des Saintes-Écritures qui affirment que la nature humaine est complètement déchue, et que la capacité de choisir en l'homme est issue de sa volonté qui est elle-même entièrement esclave de la chair et du péché (Jérémie 17:9; Romains 7:15-25). Il ne peut y avoir de communion avec l'arminianisme et le calvinisme sans apostasie de la part de ce dernier. Pourtant cela est clairement enseigné dans les doctrines de la grâce du calvinisme que les réformés professent connaître, mais ils préfèrent fermer les yeux pour accommoder la tiédeur d'un mélange dégoûtant qu'ils prétendent être de la douceur et de l'amour chrétien envers des imposteurs qu'ils nomment des frères. Ainsi la fontaine de leur cœur perverti projette deux eaux d'une même source, l'eau charnelle de leur lâcheté abjecte et l'eau spirituelle d'une prétention à la loyauté envers la vérité.
L'arminianisme est l'ennemi le plus virulent du calvinisme, il ne peut en être autrement car le premier enseigne la souveraineté de l'homme dans le salut, et le deuxième la Souveraineté absolue de Dieu dans sa toute-puissance. Spécifions que par «calvinisme» nous signifions strictement les doctrines de la grâce nommées aussi «les cinq points du calvinisme», et non la théologie orthodoxe captieuse et fallacieuse de l'église dite réformée. Dans l'arminianisme le salut est le choix de l'homme, tandis que dans le calvinisme le salut est le choix de Dieu (voir: TULIPE - les doctrines de la grâce). Là est le discernement entre le mensonge et la vérité, là est la façon de distinguer entre le faux chrétien et le chrétien authentique. Refuser ce discernement est de refuser la grâce du salut et la vie éternelle; refuser cette distinction entre l'homme et Dieu est de la lâcheté et de la trahison envers Christ. Or il y a plusieurs traîtres dans le christianisme contrefait moderne, il s'agit même d'un fléau jamais connu auparavant. Plusieurs imposteurs et prétentieux se disent chrétiens tout en déformant la vérité et les apostats les nomment des frères. Il ne faut pas qu'il en soit ainsi, ces gens, qu'ils soient pasteurs, théologiens ou simple disciples, doivent être exposés et condamnés. La tiédeur n'est pas acceptable dans le Corps de Christ, ces gens répugnants seront vomis de la bouche du Seigneur (Apocalypse 3:14-19) et jetés dans l'étang de feu (Apocalypse 20:15; 22:11-15).
La source des fausses doctrines L'hérésie de la doctrine du libre-choix est la fondation même de toutes les fausses doctrines en existences, elle est le point central, le pivot même de la perdition éternelle, et tout ce qui est construit sur cette fondation défectueuse est du poison mortel, et cela inclue la doctrine de l'Évangile qui a été déformée et qui est enseignée de nos jours par les sectes évangéliques avec lesquelles nous devons n'avoir aucune relation. Un article de l'encyclopédie Wikipédia confirme ce que nous disons: «Les chrétiens évangéliques ont essentiellement en commun l'importance cruciale qu'ils accordent à la conversion individuelle relevant d'un choix personnel et suite à une l'expérience religieuse de « la rencontre avec le Christ». On ne peut s'attendre rien d'autre d'un christianisme dénaturé qui repose sur un tel fondement, que des fausses doctrines et des expériences obscures qui troublent la conscience de gens simples. La Parole de Dieu nous dit que le fondement de la grâce du salut est Christ, mais les évangéliques ont déplacés cette fondation et l'ont remplacé par leur idole du libre-choix, tandis que les baptistes et les réformés l'ont échangés pour leurs confessions de foi. Et cela ils le font en pleine connaissance de cause, car ils savent pleinement que poser un autre fondement que Christ est interdit sous peine de récolter la colère de Dieu qui détruira ceux qui polluent son temple, notre corps en lequel son Esprit habite, avec des fausses doctrines et des expériences de dérèglements de conscience (1 Corinthiens 3:10-13,16,17). Le faux évangile du libre-choix des évangéliques est un évangile de disgrâce qui s'oppose à l'Évangile de la grâce souveraine du Seigneur Jésus-Christ en faveur de ses élus seulement et non de tous les hommes. Cette «Mauvaise Nouvelle» qu'ils prétendent être une «Bonne Nouvelle» dans leur aveuglement est un message de mort qui glorifie les efforts de l'homme dans ses choix personnels, ce qui n'est rien d'autre que le salut par les œuvres sous déguisement du salut par la grâce. Dans ce domaine, les champions de la désinformation sont nul autre que les baptistes, qu'ils soient indépendants, traditionnels, libéraux, conservateurs, fondamentalistes, réformés, ou charismatiques. Méfiez-vous de ces cafards maudits car il n'y a rien de plus hypocrite, de plus menteur, de plus traître qu'un baptiste, il vous dardera dans le dos s'il en a l'opportunité et cela au nom de Christ qu'il traîne dans les monticules de ses prostitutions spirituelles. Mais ne négligeons pas le reste de ces dépravés évangéliques, trafiqueurs d'âmes humaines, comme les darbystes, les disciples de Christ, les Irvingiens, les pentecôtistes, les messianiques, les charismatiques et autres groupes de la troisième vague, pour qui les portes de l'enfer sont grandes-ouvertes afin de les recevoir tous dans un accueil chaleureux qu'ils n'oublieront jamais.
Le vrai Évangile, terme qui signifie littéralement «message de la grâce», repose sur l'œuvre parfaite de Christ sur la croix d'où nous recevons tous les mérites de son sacrifice qui nous sont attribués gratuitement, et sur sa résurrection corporelle d'entre les morts d'où nous recevons une nouvelle vie en lui, par lui, et avec lui par sa Sainte Présence qui vient habiter en chacun de ses élus. L'occupation de Christ par laquelle Il règne en nous est représentée figurativement dans 2 Pierre 3:8,9 et dans Apocalypse 20:2-6 comme étant «le règne de mille ans» de la grâce. Le règne de Christ en nous se nomme aussi «baptême du Saint-Esprit», expression qui signifie littéralement «assimilation dans la Sainte Présence» par laquelle nous sommes graduellement transformés en son image pour participer à sa gloire éternelle. Cette assimilation initiale, nommée aussi l'adoption comme fils de Dieu, est notre intégration ou identification au Corps de Christ qui se produit lors de notre conversion par la puissance souveraine de notre Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus, à lequel revient toute la gloire. En d'autres mots, la doctrine du baptême du Saint-Esprit comme deuxième expérience après la conversion initiale, est une fausse doctrine extrêmement dangereuse que la Bible nomme «le péché contre le Saint-Esprit» ou plus précisément «le péché contre la Sainte Présence de Christ en nous». Cette fausse doctrine s'oppose et rejette la puissance de l'Esprit de Dieu dans notre adoption, dans notre conversion, et dans notre identification au Corps de Christ par laquelle il vient habiter en nous. Une telle doctrine est un blasphème hautain et un péché impardonnable qui dérobe Dieu de sa gloire en déformant le baptême du Saint-Esprit en un baptême de puissance surnaturelle qui est nul autre qu'un baptême mystique et spirite de puissances occultes qui glorifie la nature humaine déchue, lorsque le baptême authentique du Saint-Esprit est un baptême d'humilité et de reconnaissance à la souveraineté absolue de notre Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus, qui nous fait la grâce d'être sauvé. Le baptême du Saint-Esprit comme deuxième expérience après la conversion est clairement une séparation du Corps de Christ et un rejet de sa Sainte Présence et de son règne en nous, ainsi qu'une trahison odieuse à la vérité de l'Évangile authentique, et tout cela pour la démangeaison d'expérimenter des puissances obscures et des sensations fortes qui mènent directement à l'enfer. On comprend mieux pourquoi les partisans de cette doctrine infernale aspirent tous à un règne de milles ans littéral de Christ sur la terre, car une telle notion glorifie la dignité humaine et ses désirs de domination.
L'évangélisation est le principe vital par lequel les évangéliques répandent leur faux évangile du libre-choix, et pour ainsi faire ils s'emparent illégitimement du ministère qui appartenait aux apôtres seuls. La Bible mentionne clairement que la proclamation de l'Évangile était strictement le domaine des apôtres pour poser le fondement de l'Église primitive, et qu'une fois ce ministère accomplit le message de la grâce fut transmis par écrit dans les textes du Nouveau Testament. Dans les passages principaux qu'ils utilisent pour justifier leur principe de prosélytisme qu'ils nomment de l'évangélisation et qu'on retrouve dans Matthieu 28:16-20, il est clair au v.11 que cette charge appartenait aux «onze disciples», c'est à dire «les apôtres». De même dans les passages de Marc 16:14-20, on voit clairement au v.14 que le ministère de proclamer l'Évangile avec des signes miraculeux appartenait strictement aux onze apôtres. Or dans toutes les langues et dans toutes les nations de la terre, prendre ce qui ne nous appartient pas est du vol, tout pur et simple. Les églises, ou plutôt les nids de vermines traditionnelles et évangéliques, sont coupables d'avoir dérobé ce ministère glorieux aux apôtres, et en plus de l'avoir falsifié avec un évangile dénaturé. Un faux évangile indique aussi la présence d'un faux salut, d'un faux dieu, d'un faux Jésus, d'une fausse église, de faux ministres, de faux chrétiens, et évidemment aussi de fausses interprétations d'une Bible dénaturée à traduction tendancieuse qui supporte tous ces faux enseignements. Nous n'avons pas à nous emparer d'un ministère qui ne nous appartient pas, mais à répandre la foi des écrits du Nouveau Testament qui contiennent son message, sans en faire aucune interprétation pour glorifier une institution ecclésiale qui n'a pas sa raison d'être. De cette façon Dieu agit librement dans les cœurs pour y laissez pénétrer la lumière de la vérité. Les Saintes-Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament sont suffisantes pour nous instruire dans les voies de Dieu, car elles sont vivantes et respirent de la Sainte Présence de Dieu: «Or, toute l'Écriture respire de Dieu, et est efficace pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, afin d'exprimer l'instruction avec droiture; afin que l'homme de L'ESPRIT DES VIVANTS soit mature, et entièrement préparé pour toutes les réalisations gracieuses de la foi.» (2 Timothée 3:16,17); «Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est envers le Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE, le Fils lui-même.» (1 Jean 1:3,4; Bible de Machaira 2016).
L'INTERPRÉTATION DES SAINTES-ÉCRITURES Les interprétations vagues et fantaisistes des Écritures, les nombreuses théories contradictoires qui ont cours dans le monde chrétien et jettent la confusion dans les esprits, sont l'œuvre de notre grand adversaire, l'esprit de la nature humaine déchue qui habite en chaque homme depuis le début des temps, esprit de rébellion et d'indépendance qui se veut maître de son destin dans l'exercice de ses choix, ce qui fait que l'homme devient un dieu de par sa volonté même. Ainsi dans son interprétation des Saintes-Écritures il ne peut faire autre que de voir son opinion comme étant suprême. Il y a donc autant d'opinions que de dieux en ce monde, car tous disent avoir raison. La discorde et les divisions qui séparent les prétendues églises chrétiennes sont dues en grande partie à la coutume de tordre les Écritures pour y trouver des arguments destinés à étayer quelque théorie favorite, et collectivement cela forme des assemblées ou clubs sociaux avec leurs doctrines particulières qui les différencient des autres nids de vermines qui agissent de la même façon.
Pour soutenir des doctrines erronées ou des pratiques non chrétiennes, ils prennent des passages de l'Écriture détachés de leur contexte en se bornant parfois à en citer un demi-verset, alors que la suite du texte et son contexte immédiat donnerait une tout autre idée. Par la ruse du raisonnement de la nature humaine, ils se retranchent derrière des déclarations décousues qui semblent confirmer leurs prétentions charnelles. Plusieurs tordent ainsi volontairement la Parole de Dieu. D'autres, qui sont doués d'une vive imagination, s'emparent des figures et des images de la Bible et les interprètent à leur fantaisie sans se mettre en peine du fait que l'Écriture est son propre interprète, quitte à donner leurs rêveries pour les enseignements de la Parole de Dieu.
L'Esprit de Christ est celui qui nous instruit dans ses voies et il n'a aucun besoins des techniques d'éruditions académiques de manipulations textuelles pour laver le cerveau de ses élus. Il nous faut rester ouvert à son influence et à sa direction pour être informé correctement. Mais les prétendus docteurs évangéliques, exégètes, théologiens, et pasteurs, choisissant les textes de la Bible qui répondent le mieux à leur but, les interprètent à leur gré, puis les présentent à leurs ouailles pour manipuler leur consciences et leur foi. Or il serait grandement préférable qu'ils laissent leurs fidèles sans instruction bibliques que de leur donner un enseignement falsifié prétendument orthodoxe, qui contredit le sens des Saintes-Écritures avec toutes sortes de spéculations et de conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.
Fondamentalement, pour le chrétien réel, la vérité est la doctrine des apôtres et des prophètes, la révélation de l'Esprit de Dieu et de sa volonté. En effet, Dieu a parlé à plusieurs reprises par les prophètes et finalement par le Fils (Hébreux 1:1-2). En d'autres mots Dieu est l'Esprit Éternel incarné comme Fils, la Parole faite chair (Jean 1:14; 1 Timothée 3:16) qui s’est même identifié avec la vérité (Jean 14:6). En disant qu'il est la Vérité, le Seigneur Jésus déclare qu'il est Lui-même l'ensemble ou totalité du corps de doctrine ou enseignement consigné dans toutes les Saintes-Écritures: «Ta parole est la vérité» (Jean 17:17). De la Genèse à l'Apocalypse, le Seigneur Jésus se dévoile comme le Messie promit (Genèse 3:15), L'ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS (Elohim) incarné dans la chair (Jean 1:1,2; 2 Timothée 3:16), le Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16). Le Corps doctrinal de toute la Bible repose sur ces révélations glorieuses de Christ. Elles contiennent tous les éléments fondamentaux à la grâce du salut que Christ a acquit pour ses élus par son sacrifice sur la croix et sa résurrection corporelle d'entre les morts. Le fil conducteur dans ces principes essentiels au salut est nul autre que la divinité de Christ, doctrine qui implique la Souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses, particulièrement dans le salut et la sanctification de ses élus seuls. Le refus ou déformation de cette doctrine fondamentale est la cause principale de l'apostasie et de la condamnation qui vient sur le monde entier.
Il ne s'agit pas de dire ou confesser que Jésus est Dieu, aussi bien dire que le poteau au coin de votre rue est Dieu, vous n'en obtiendrez rien de plus et vous demeurerez sous la condamnation du péché (Jean 8:24). Cette doctrine qui enseigne clairement que Jésus est lui-même le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils, l'enveloppe visible du Dieu invisible, n'est pas accessible à l'intelligence humaine, en fait elle est rejetée par tout le christianisme contrefait à prétention orthodoxe. Vous pouvez raisonner les Écritures autant que vous voulez, les analyser, les disséquer et les étudier toute votre vie et vous ne parviendrez jamais à la connaissance de cette vérité sur la divinité de Christ. Pourquoi ? Parce que cette vérité essentiel sur la divinité de Christ est une révélation éblouissante donnée directement par le Seigneur Jésus, non pas à tous, mais uniquement à ses élus: «nul ne connaît le Fils que le Père; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler» (Matthieu 11:27); «si vous ne croyez pas que JE SUIS (L'ADMIRABLE), vous mourrez dans vos péchés... Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père» (Jean 8:24,27; voir aussi Ésaïe 9:5,6 et Jean 14:8,9). Jamais une doctrine n'a été attaquée comme celle-ci. Elle a été déformée subtilement de plusieurs façons, tellement que pour la grande majorité Jésus n'est pas «le Fils, Dieu même», mais «Dieu le Fils» d'une trinité spéculative de trois personnes distinctes dont chacune est Dieu, mystère insondable d'un manque de matière grise entre les deux oreilles des réprouvés. Pourtant ces gens voient de leurs yeux que les Écritures affirment clairement que Jésus est «le Fils de Dieu», expression qu'ils ne peuvent comprendre et qui dans le Grec signifie littéralement «le Fils, Dieu même», car l'article français «de» ne s'y trouve pas mais seulement l'article Grec «tou» qui sert simplement à mettre l'emphase sur le sujet donné et qui se traduit par «le, l'un, le seul, l'unique, le même» (voir: La Parole était AVEC Dieu). Mais ils ne peuvent en saisir la profondeur de la signification et interprètent cela comme voulant dire que Jésus est «Dieu le Fils» pour faire une distinction de personnes qui supporte leur hérésie trinitaire. Or il y a une grande différence entre ces deux affirmations, une est la vérité absolue, l'autre est une déformation subtile très raffinée qui en a séduit un grand nombre depuis des siècles (voir: Aberrations trinitaires du dieu à trois faces).
A notre époque où la vérité biblique continue à être attaquée et remise en question par les ennemis de toujours, et où elle est maintenant relativisée par des imposteurs et des néo-évangéliques prétendument chrétiens qui privent les textes de leur autorité en posant la question subtile et dangereuse: «Que signifie l’Écriture aujourd’hui?», il faut courageusement et obstinément s’accrocher à l’interrogation apostolique qui dit plutôt: «Mais que dit l’Écriture ?» (Galates 4:30). Sans la vérité, toute la vérité et rien que la vérité biblique, il ne saurait y avoir de vrai christianisme mais seulement une contrefaçon, comme nous voyons de nos jours. Le slogan adopté par les partisans de l’unité à tout prix, «la doctrine divise», et les partisans de l'amour universel illusoire, «Dieu aime tous les hommes», ne peuvent nous faire abandonner la vraie doctrine, car le Seigneur protège ses élus (Matthieu 24:24), et seule la vérité affranchit (Jean 8:32) de l’ignorance, de l’erreur, de la superstition; seule elle sanctifie (Jean 17:17; Ephésiens 4:24).
NAISSANCE D'UNE SECTE DANGEREUSE Or peu après l'époque de la Réforme, John Smith, fondateur de la secte Baptiste, proclamait un évangile du libre-choix et s'opposait à la Souveraineté de Dieu dans le salut par la grâce selon la doctrine de la Double Prédestination. Smith enseignait non seulement un salut universel, mais il déclarait aussi qu'il n'y avait aucun péché originel et qu'ainsi les enfants sont sans péché et conséquemment n'ont aucun besoin d'être baptisé. Dans sa Confession de foi, Smith avait déclaré que «les enfants sont conçus et nés dans l'innocence et sans péchés, et sont sauvé s'ils meurent. Dieu n'a pas prédestiné personne à la destruction»; il enseigna aussi qu'il était mal pour un ministre d'avoir un livre ou une traduction de la Bible devant lui lorsqu'il prêchait. Ces hérésies infernales sont à la base de la mouvance Baptiste moderne, quoique de nos jours elles sont plus enrobées de subtilités pédantesques académiques et théologiques pour aveugler les ignorants. Son collègue, Thomas Helwys, aussi de foi arminienne, fonda la première église Baptiste en Angleterre, et de là l'apostasie Baptiste se répandit partout dans le monde comme la peste bubonique (Baptist and Congregational Pioneers, by J.H. Shakespeare, 1906). De ces congrégations naissent deux sectes de vermines baptistes différentes: les «baptistes ordinaires» (General Baptists) fortement arminiens et selon lesquels Christ serait mort pour l’humanité toute entière; et les «baptistes particuliers» (Particular Baptists) d’influence calviniste et selon lesquels le Christ serait mort pour un certain nombre de personnes seulement. En 1644, les baptistes particuliers introduisent l'hérésie du baptême obligatoire par immersion sans lequel personne ne peut être considéré comme étant chrétien, car avant ils pratiquaient le baptême par aspersion ou effusion.
Il importe de spécifier que les baptistes calvinistes connus particulièrement sous le nom de baptistes réformés, n'étaient qu'une caricature incongrue et dénaturée de l'église dite réformée et qu'ils furent rejeté par celle-ci, et avec raison. La base de la foi calvinisme est la Souveraineté de Dieu, mais la base des baptistes réformés est le baptême par immersion. L'église réformée pratique le baptême des enfants d'après le principe de l'Alliance de Dieu dans le décret d'élection, mais les baptistes réformés rejettent cette notion fondamentale et refusent la grâce de l'élection aux enfants (Matthieu 19:13,14; Hébreux 12:15), sur la base que le baptême par immersion est strictement pour des personnes conscientes de leur décision pour Christ. En d'autres mots, pour les baptistes réformés la foi n'est pas un don de Dieu qu'il accorde à ses élus (Actes 13:48; Éphésiens 2:8,9; Philippiens 1:29; 1 Pierre 1:21), mais une faculté intellectuelle qui nécessite de prendre un choix de croire par décision personnelle d'une volonté supposément libre, lorsque la Bible enseigne clairement que la nature humaine est complètement déchue et que la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché. Dans cette notion loufoque des baptistes réformés, la foi est clairement une œuvre de la volonté et de ce fait ils enseignent un salut par les œuvres déguisé sous les aspects du salut par la grâce. Aveuglés par le faux raisonnement de leur nature humaine déchue, ils ne réalisent pas qu'ils s'opposent à la vérité de la révélation biblique et qu'ils marchent dans la voie de la perdition, leur orgueil démesuré les empêchant de rebrousser chemin. Leur doctrine sur la foi est clairement anti-biblique et anti-calviniste, malgré leurs prétentions du contraire. Les notions théologiques des baptistes réformés sont pleines de contradictions et de mélanges de deux théologies incompatibles l'une avec l'autre. Il est clair que la doctrine du baptême par immersion des baptistes réformés est issue de l'hérésie du libre-choix de l'arminianisme et enveloppée de principes calvinistes illusoires. Leur prétention à la foi calviniste n'est qu'une imposture pour mystifier et tromper les gens en donnant la façade d'une réputation réformée qui était grandement estimée à cette époque, et les cancres et les crédules tombèrent aisément dans le piège, et y tombent encore de nos jours.
La première église baptiste calviniste fut formée par des réprouvés qui étaient membres de la fausse église de Jacob-Lathrop-Jessey. L'apostat John Spilsbury (1593-1668) fut le premier prétendu pasteur de cette église baptiste dite réformée. Dès 1641 l'hérésie du baptême par immersion y était pratiqué. La pseudo église de l'apostat Spilsbury demeura en très bon terme avec l'église mère prostituée de Jacob-Lathrop-Jessey. Un autre de ces nids de vipères baptistes sortit de celui de Jacob-Lathrop-Jessey vers 1644 sous la conduite d’un apostat prétentieux qui devait devenir un des principaux leaders du baptisme prétendument calviniste: Hanserd Knollys (1599-1691). A cette époque de bouleversements théologiques, la question du baptême d’enfant était débattue publiquement et l’apologie des vipères baptistes était rigoureuse contre le pédobaptême. Tout nous indique qu'ils détenaient un dégoût particulier pour les enfants et n'avaient aucune tolérance envers eux. Il semblerait que la simplicité des enfants les offensait au plus haut point. Clairement tous les baptistes s'opposent catégoriquement aux paroles du Seigneur Jésus: «Laissez les petits enfants, et ne les empêcher pas de venir à moi...» (Matthieu 19:14). Avec son baptême par immersion, Spilsbury s'en prenait à la théologie de l'Alliance du calvinisme, déclarant que l'aspect spirituel de l'Alliance éliminait complètement la possibilité à un enfant d'y participer. En d'autres mots, il envoya littéralement tous les enfants chez le diable. Il déclara que toutes autres formes de baptême étaient invalide, et que ceux qui baptisaient des enfants pactisaient avec l'Antichrist. Par cette déclaration agressive, il annulait toute la théologie calviniste qu'il prétendait maintenir en l'altérant sournoisement. Pour lui la mort de jeunes enfants était un mystère qui surpassait son raisonnement serpentin. Selon ce réprouvé elle n'avait aucun rapport avec l'Alliance de Dieu avec son peuple dans son décret d'élection. Spilsbury était un hypocrite de la pire espèce, un vrai serpent, un démon réel enflammé par le feu de l'enfer qui dévorait l'âme d'enfants innocents. Quoiqu'il professait ouvertement le calvinisme, Spilsbury supportait artificieusement l'arminianisme des Jésuites et il y a la forte possibilité que lui-même était un Jésuite sous serment. Il est très bien connu que les Jésuites détestaient le calvinisme avec une passion démoniaque et avait pour but de le détruire en infiltrant ses rangs. Quoiqu'il en soit, il est clair que les baptistes réformés ne sont pas les détenteurs de la vérité mais de la duplicité. Que certains hommes renommés comme John Gill (1697-1771), William Carey (1761-1834), et Charles Spurgeon (1834-1892) étaient des rangs de l'église baptiste réformée, ne signifie pas pour autant que cette église était de Dieu. Il y eut aussi de tels hommes dans l'église anglicane, dans l'église luthérienne, dans l'église presbytérienne, dans les églises mennonite, dans les églises des anabaptistes, dans les églises des moraves, dans l'église méthodiste, parmi les darbystes, les irvingiens, les quaquers ou trembleurs, les campbellites ou disciples de Christ, les adventistes du septième jour, les mormons, etc, etc... Il est évident que toutes ces prétendues églises ne sont pas de Dieu, et qu'elles sont plutôt des clubs sociaux avec quelques personnages flamboyants en leur sein qui projettent quelques étincelles scripturaires enrobées de notions préconçues qui éblouissent les crédules. Faut-il le mentionner de nouveau que si la fondation est défectueuse, tout le reste l'est aussi, même si la maison donne une belle apparence.
Dans les milieux traditionnels comme chez les Baptistes et les Réformés, la pression de groupe, l'intimidation, et l'influence de la pédanterie académique font leurs ravages parmi les ignorants et les crédules. Ces gens deviennent rapidement les pantins d'une théologie captieuse dite orthodoxe planifiée depuis des siècles afin d'en séduire le plus grand nombre. Tout indique que le christianisme, tel que généralement conçu, est à la dérive depuis si longtemps que les gens considèrent ses déviations comme étant la pure vérité.
PRÉTENTIONS À L'AUTORITÉ DES SAINTES-ÉCRITURES La secte des baptistes réformés, et ne vous y trompez pas, comme nous avons vu plus haut il s'agit bien ici d'une secte infâme composée d'un mélange malsain et hétérogène d'imposteurs, de lâches et de traitres prétendument chrétiens qui adhèrent à une croyance baptiste à prétentions calvinistes, et qui suivent aveuglement les confessions de foi baptiste de Londres de 1644 et 1689 au détriment de la révélation des Saintes-Écritures. Pour eux l'adhésion aux confessions de foi détient une importance capitale au-dessus même de la Bible, tellement qu'ils ne reconnaissent point comme chrétiens ceux qui ne donneraient pas leur accord à leurs aberrations doctrinales antichrétiennes. Les prétendues églises réformées baptistes adhèrent souvent à la confession de foi de Londres de 1689 que plusieurs considèrent comme étant infaillible et s'y rapportent comme l'autorité finale de leur foi. Mais pour pacifier les réfractaires et de crainte de perdre de la crédibilité, ils déclarent que leurs confessions de foi ne sont pas considérées, normalement, comme exhaustives ou totalement infaillibles (donc, d'après leur affirmation, la grande majorité des enseignements qui s'y trouvent sont considéré comme étant infaillible), mais considérées plutôt comme un résumé commode de la croyance de la dénomination. Or nous savons que tel n'est pas le cas puisque nous ne trouvons pas le baptême par immersion dans la Bible, sans traduire faussement le Grec; ni la notion trinitaire de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu sans l'insinuer sournoisement dans le texte sacré; mais ces hérésies diaboliques se retrouvent bel et bien dans leurs confessions de foi qui sont plutôt «des déformations de la foi biblique». Un exemple bien simple pour indiquer le paradoxe de ces confessions ou plutôt déformations de la foi est qu'elles déclarent que Dieu est incompréhensible puis procèdent à l'expliquer. Trouver l'erreur, car si Dieu est incompréhensible, il n'y a donc pas d'explication possible. Puisqu'ils ne mentionnent aucunement que Dieu accorde sa révélation à ses élus seulement, il est évident qu'ils ne le sont pas et que leur compréhension est purement charnelle. Après nous avoir menti en pleine face, ces réprouvés veulent nous faire croire que les baptistes réformés essayent de fonder toute leur doctrine directement de la Bible, laquelle est perçue comme l'unique autorité en matière de foi et de pratique. Mais cela n'est que du sable dans les yeux, ces hypocrites ne croient réellement pas dans l'autorité des Saintes-Écritures, autrement ils n'y ajouteraient pas des conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. Ces gens sont des mythomanes qui croient en leurs propres mensonges dans le déséquilibre de leurs délires exaltés, et ils s'imaginent que tous sont des dupes qui vont croire en leurs sottises de réprouvés. Mais leurs pasteurs de pacotilles se trompent, car les vrais chrétiens ne se laissent pas avoir si facilement que ça, et ces pseudo-bergers l'apprennent à leur dépend.
Après nous avoir dit au chapitre 2 dans leur Confession de Foi de Londres, 1689: «Le Seigneur notre Dieu est le seul Dieu vrai et vivant1. Il existe en lui-même et de lui-même, infini en [son] être et [sa] perfection2. Son essence ne peut être comprise par nul autre que lui-même3;», ces zigotos délirants, disciples de la chambre ronde, procèdent à nous expliquer l'essence d'un Dieu qu'ils admettent eux-mêmes ne peut être comprise: «Dans cet Être divin et infini, il est trois subsistances, le Père, la Parole ou le Fils, et l’Esprit Saint27, qui sont d’une seule substance, puissance et éternité.». Mais quelle érudition logique d'un esprit sain, nous en sommes grandement épaté, vite accourons vers eux et plions le genou pour leur embrasser le cul, car eux, ils l'ont vraiment l'affaire. Ces mythomanes démentiels s'imaginent que tous vont être passionné de leur illusion grandiose qu'ils s'imaginent être triomphale dans leur conscience de débile. Or le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» nous donne une définition claire du mot «Subsistance» comme étant: «Ce qui permet l'existence matérielle d'un individu, d'une collectivité: ex. «Contribuer à la subsistance de sa famille». Moyen d'existence. Rattaché provisoirement pour la nourriture et la solde, à une unité, à un corps autre que le sien. En partic. Ensemble des biens qui permettent la satisfaction des besoins alimentaires d'un individu ou d'une collectivité. De(s) subsistances. Relatif au ravitaillement alimentaire d'une communauté». Donc d'après cette définition officielle du terme «subsistance», le dieu des baptistes réformés est une existence divine qui se nourrie d'une autre existence divine. Or une existence qui se nourrie d'une autre existence n'est pas dépendante d'elle-même mais d'une autre, et de ce fait est soumise essentiellement à une autre pour exister. Elle ne peut donc être Dieu qui ne dépend ou n'est soumis à aucune autre existence. Un dieu qui est en lui-même trois différentes sources d'alimentation est le résultat d'une imagination débridée et sérieusement déséquilibrée. Les papistes catholiques nous présentent un dieu galette qui doit être mangé lors de chaque culte d'adoration à leur dieu solaire. Mais les baptistes réformés nous présentent un dieu chimérique qui se mange trois fois lui-même pour survivre, un Cannibale divin qui demande à ses fidèles de suivre son exemple. Or une forme d'existence qui se dévore elle-même est celle d'une dévastation éternelle qui correspond plutôt à leur Satan imaginaire et qui est en réalité «le dieu de la duplicité» qu'ils adorent. Étant à court de nourriture spirituellement solide et en voie de crever de faim, les fidèles du dieu Cannibale se mangent entre eux-mêmes pour obtenir une vie éternelle d'ogres célestes avec les trois couronnes du cerbère nicéen. La folie de l'homme et de ses religions maudites ne connaissent aucune borne.
Comment donc pourrions-nous décrire le monstre hybride qu'est l'église Baptiste Réformée moderne. Or nous avons quelques mots choyés pour cette race maudite de prétentieux. Nous constatons que cette église est en effet composée d'un ensemble de chrétiens Jell-O qui forment l'Église Gélatine des Trois Guimauves, seuls détentrice de l'évangile gélatineux authentique, pour la suspension des mous et des molles dans sa substance malléable de femmelettes et de tièdes répugnants qui, comme des chiens galeux, se nourrissent de leur vomi ré-ingurgité. Leurs pasteurs de pacotilles sont des marchands d'âmes, des meutes de loups voraces, des hypocrites maudits, des visages à deux faces, des chiens galeux, des parasites infectieux, des vauriens croupissants, des serpents venimeux, des vendus au diable, des larves du trou de cul de Satan, des vermines insalubres, des salopards écœurants, des andouilles glissantes et répugnantes, des porcs infestes, des ramassis de vomi de tièdes réprouvés, des déformateurs odieux de la vérité, des traîtres exécrables et abjectes, des poules mouillées, des mercenaires sans couilles, des ignorants de bassesses crasses, des tarés pourris et mille fois maudits.
Encore une fois les consciences faibles de prétentieux apathiques, trouillards de vocables lexicales qualificatifs, vont nous condamner pour utiliser des mots qu'ils désignent comme étant durs, irrespectueux, grossiers, et dédaigneux à leur petite existence de vermisseaux. Mais nous n'avons pas à mâcher nos mots pour plaire à leur petite conscience fragile de totons molasses, ni n'avons-nous à être respectueux pour des marchands d'âmes qui n'ont aucun respect pour la vérité de la révélation biblique qu'ils déforment à leur guise. Évidemment qu'on ne se fera pas d'amis, mais nous ne sommes pas ici pour nous faire des amis mais pour dire la vérité autant brusque et autant tranchante qu'elle est. On va nous accuser d'être de faux chrétiens, nous y sommes habitué, c'est une gloire en effet d'être considéré comme tel car nous n'avons rien avec eux, il serait même honteux d'être regardé comme chrétiens par cette race de vipères maudites. Un de leurs mercenaires sans couilles qui donne son nom comme «André», sans évidemment mentionner son dernier nom pour cacher son identité de malfaiteur, se donne à des exagérations malicieuses et insensées à nos propos, comme c'est la coutume avec la vermine évangélique. Dans ses commentaires sur le Blog de l'église baptiste réformée du Québec «Un Héraut dans le Net», il cherche à avertir le pseudo-pasteur, Pascal Denault, à propos d'un lâche et un traître du nom d'Alexandre Grondin, un ancien défenseur de la polygamie qui a renié Christ comme Seul Dieu et prostitué sa foi à l'idole de l'intellectualisme, dit que l'auteur de ce document est «un illuminé qui voit dans tout chrétien un hérétique venant du Diable». Le contexte de son commentaire indique qu'il dit cela dans un sens péjoratif dans une folle tentative de nuire à notre réputation. Disons le clairement, si ces deux accusateurs sont réellement chrétiens, les poules ont des dents, les cochons ont des ailes et le diable n'est pas menteur. Contrairement à cet imbécile, la réputation détient très peu d'importance pour nous, car ce qui nous importe au-dessus de toutes choses est Christ crucifié et ressuscité qui habite en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence qui nous instruit et nous dirige dans toute la vérité. Une telle disposition était aussi celle de Jean le Baptiste qui dit: «Il faut qu'il croisse, et que je diminue» (Jean 3:30). La foi que nous avons reçu de Christ dans les mérites de son sacrifice sur la croix qui nous sont attribué gratuitement par son décret d'élection, ne repose pas comme ces réprouvés et imposteurs dans des confessions de foi, mais dans sa présence réelle et active en chacun de nous qui avons été élus en sa grâce merveilleuse depuis avant la fondation du monde. La grâce réelle et souveraine de Christ ne fait pas de concession à l'ennemi, ni se donne-t-elle à des exagérations malicieuses, comme nous voyons avec les baptistes réformés qui cherchent à protéger la dignité de leur réputation à tous prix, même au prix de la lâcheté et de la trahison.
En disant que nous sommes «illuminé» il est évident que notre accusateur déclare qu'il ne l'est pas, c'est à dire qu'il affirme officiellement n'avoir aucune lumière dans sa petite cervelle de taré et qu'il est jaloux de voir qu'elle demeure en d'autres que lui. D'après le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» qui nous explique le sens réel des mots, être «illuminé» signifie: «Éclairer vivement quelque chose d'une certaine clarté. - Donner à quelque chose une clarté comparable à celle d'une vive lumière. - Acquérir une clarté comparable à celle d'une vive lumière. - Éclairer, saisir brusquement l'esprit (de quelqu'un). - Éclairer vivement comme par une révélation l'âme (de quelqu'un). - S'éclairer par des dispositifs en grand nombre généralement en signe de réjouissance, de reconnaissance.». Un disciple de Christ est illuminé du Saint-Esprit, il est éclairé dans les voies de la vérité, autrement il n'aurait pas l'Esprit de Christ en lui et serait un imposteur, tout comme les baptistes-réformés et les évangéliques le sont. Si la lumière de la vérité est sans importance pour les baptistes-réformés qui s'en moquent éperdument, elle ne l'est pas pour les vrais élus, comme nous le dit l'apôtre Paul dans 2 Corinthiens 4: 1-6: «C'est pourquoi ayant ce Ministère selon la miséricorde que nous avons reçue, nous ne nous relâchons point. Mais nous avons entièrement rejeté les choses honteuses que l'on cache, ne marchant point avec ruse, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous rendant approuvés à toute conscience des hommes devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est encore voilé, il ne l'est que pour ceux qui périssent. Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, [c'est-à-dire], des incrédules, afin que la lumière de l'Évangile de la gloire de Christ, lequel est l'image de Dieu, ne leur resplendît point. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais [nous prêchons] Jésus-Christ le Seigneur; et [nous déclarons] que nous sommes vos serviteurs pour l'amour de Jésus. Car Dieu qui a dit que la lumière resplendît des ténèbres, est celui qui a relui dans nos cœurs, pour manifester la connaissance de la gloire de Dieu qui se trouve en Jésus-Christ.»; lumière qui n'a jamais évidemment pénétrée le cœur ténébreux des prétentieux baptistes-réformés, déformateurs professionnels de la vérité.
Les exagérations de nos accusateurs sont complètement absurdes, «on ne voit pas dans tout chrétien un hérétique venant du diable» comme ils prétendent que nous faisons, mais seulement dans les faux et les prétentieux comme eux, des lâches et des traitres qui font des concessions aux ennemis de la vérité. Un grand nombre de chrétiens authentiques sont avec nous et se réjouissent dans la vérité qui nous possède entièrement. Mais pour nos antagonistes nigauds et naïfs, une personne n'a qu'à se dire chrétienne pour être considérée comme telle, l'antichrist de Rome et Satan même le seraient par une telle confession de foi charnelle et superficielle. Des millions et des millions de chrétiens de ce genre qui croient en Christ s'en vont en enfer pour l'éternité. Dans nos temps modernes, tous les disciples du libre-choix et les ennemis de la croix sont considérés comme chrétiens, sauf bien sur ceux qui le sont vraiment et qui s'opposent à leurs prétentions. Drôle de christianisme vraiment bizarre que celui de la contrefaçon, mais sa condamnation est assurée et ne tardera pas.
LA DUPLICITÉ D'UNE SECTE DE RÉPROUVÉS Les sectes des églises baptistes réformées sont distinctes dans le fait qu'elles prétendent être à la fois réformées (adhérant à et montrant une similarité de respect pour la théologie de Jean Calvin définie par les Canons de Dordrecht, mais qu'elles déforment subtilement sous prétexte de suivre les Cinq Points du Calvinisme qu'elles observent que partiellement, ce qui fait d'elles une contrefaçon de la foi calviniste de laquelle elles sont rejetées), et baptistes (croyant au baptême pour les crédules seuls et celui-ci par immersion dans l'abomination de leurs prétentions). Les baptistes réformés sont plutôt des baptistes déformés, suivant le courant moderne des églises dites réformées qui refusent elles-mêmes d'être réformées, préférant demeurer dans la stagnation de leurs notions doctrinales aberrantes. À ses débuts, la foi dite Réformée était conçue sur les notions d'une purge des doctrines du catholicisme, purge qui ne fut jamais complétée et qui fut sa défaite (Apocalypse 3:1-4) car elle garda en son sein plusieurs de ses fausses doctrines, notamment celles du formalisme, du cléricalisme, et de la Trinité anti-scripturaire de trois personnes distinctes en Dieu qui est le pivot du catholicisme et de l'Antichrist qui siège à Rome. L'église dite réformée est sans contredit l'enfant de la Grande Prostituée, la Babylone mystérieuse de l'Apocalypse, de même que tous ceux qui suivent dans ses voies tortueuses. Il s'agit ici d'un bordel spirituel où les pasteurs enculeurs et les prostituées de prétendues foi chrétienne se donnent à cœur de joie à toutes sortes de prétentions bibliques, bordel fréquenté par des gens supposément de bonne réputation qui se salissent dans les écoulements dégoûtants de ses prostitutions. Non seulement qu'ils supportent de telles pratiques écœurantes et dégueulasses en faisant des compromis avec l'ennemi sur la base d'une tolérance répugnante et d'un amour fraternel captieux, mais après avoir apaisé leur conscience cautérisée en justifiant leur conduite méprisable avec des principes religieux, ces adultères hypocrites ont l'audace de se présenter au peuple comme des gens de condition noble qui exigent le respect.
Historiquement, les cinq points du calvinisme sont des principes centraux dont la fondation est la souveraineté absolue de Dieu (voir: TULIPE, les doctrines de la grâce), préceptes adoptés anciennement par la foi réformée naissante, points sur lesquels les églises réformées baptistes sont supposément d'accord par définition, mais qu'elles contournent à leur guise pour valider leurs hérésies. Cependant, la théologie conservatrice réformée est normalement attachée à la théologie de l'engagement, une application de ce qui justifie la pratique du baptême des enfants dans le contexte du décret d'élection. Pour ces raisons des branches réformées de la chrétienté (presbytériens, etc.) se demandent si les réformés baptistes sont de vrais églises réformées, ce qu'évidemment elles ne sont pas. On prétend que les baptistes réformés sont distinctement Covenantal dans leur théologie, étant donné que la théologie de la Grâce est construite uniquement sur l'élection, principe essentiel de la grâce du salut qu'ils déforment pour l'attribuer à un libre-choix illusoire d'une décision personnelle pour Christ dans l'hérésie du baptême par immersion. Dans cette notion tordue de l'élection, le baptême par immersion de l'hérésie baptiste est vu comme le signe de l'administration d'un nouvel engagement, et donc d'un choix personnel issue d'une volonté prétendument libre qui est en réalité, selon les Écritures, esclave de la chair et du péché. D'après la duplicité de ces réprouvés, seulement ceux qui peuvent de façon crédible professer leur choix de croire en Christ sont baptisés et deviennent membres de la secte, ce qui est du pur arminianisme. Par leur concept baptismal d'un «nouvel engagement», les baptistes réformés s'attaquent directement au premier des cinq points du calvinisme qui est «la dépravation totale de la nature humaine». Il est très bien connu que les cinq points du calvinisme se tiennent tous ou s'écroulent tous ensemble. En d'autres mots, en rejetant un seul des cinq points des doctrines de la grâce il est impossible d'être calviniste, voir même d'être réellement chrétien, ce qui veut dire que les baptistes réformés sont tous des imposteurs qui «donnent de l'eau salée et de l'eau douce» d'une même fontaine (Jacques 3:11,12).
Les traits communs des baptistes réformés sont la prétention à la position centrale de la Parole de Dieu considérée par duplicité comme étant la «seule loi pour la foi et le culte». Cependant, selon ces déformateurs de la vérité, chaque interprétation des Écritures doit toujours avoir des supposées fondations orthodoxes, c'est à dire à ce qui est conforme, qui obéit à la doctrine considérée comme vraie et enseignée officiellement par chacune des religions prétendument chrétiennes, et dont le pivot même est l'hérésie de la Trinité qui proclame la présence de trois subsistances ou personnes distinctes en Dieu. Leur croyance n'est donc pas basée strictement sur la Parole de Dieu, mais sur des interprétations particulières et ecclésiastiques des anciens Crédos œcuméniques comme le symboles des Apôtres qui n'est pas des apôtres, le symbole impérial de Nicée/Constantinople qui a engendré une contrefaçon du christianisme, et surtout celui dit d'Athanase reconnu officiellement comme étant une imposture, ainsi que des confessions historiques (Confessions de Londres de 1644 et 1689), aussi bien que les catéchismes (Catéchisme orthodoxe de 1680 et Catéchisme de 1689) sont tous considérés comme des résumés de l'enseignement de la prétendue église, mais qui n'ont supposément pas la même position d'autorité que les Écritures mais considérés comme étant d'autorité secondaire. Mais il y a ici une contradiction criante, car si les Écritures sont l'autorité suprême de la foi pour le chrétien réel, tous ces crédos, symboles et confessions de foi ne sont pas nécessaire pour celui qui a vraiment l'Esprit de Christ en lui pour l'enseigner et le diriger dans toute la vérité. Ceux qui dépendent des crédos ou symboles œcuméniques ainsi que des confessions de foi pour diriger leur croyance s'en prennent directement à l'Esprit de Dieu et à sa Parole inspirée qui dit: «Mais l'onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous; et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable, et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu'elle vous a enseignés.» (1 Jean 2:27; voir aussi Jean 14:26 et Hébreux 8:11). Donc toutes ces prétendues églises affirment le contraire de ce que dit la Parole de Dieu et font du Saint-Esprit un menteur. Même que l'église baptiste réformée du Québec fait des concessions aux baptistes arminiens de SEMBEQ, nid d'apostats et de vermines insalubres, et les appelle «frères», preuve évidente de son apostasie car aucun n'appelle «frère» un ennemi de la grâce souveraine (voit: L'Apostasie au Québec). Celui qui s'assit à la table des démons partagera leur condamnation. Il n'y a pas de communion possible entre le calvinisme et l'arminianisme, seuls les lâches et les traîtres maintiennent de tels rapports.
Une confession de foi est peut-être utile pour se distinguer de toute la masse pathologique de sectes dites chrétiennes, mais elle ne détient absolument aucune autorité, elle ne fait que représenter la détermination d'une direction personnelle dans la croissance graduelle et particulière d'une personne instruite directement par la Sainte Présence de Christ. De ce fait elle ne peut s'imposer à personne et demeure toujours sujette à la reconsidération d'une réflexion engendrée par l'Esprit de Dieu à titre personnel et non ecclésiastique. Mais dans le domaine ecclésiastique une confession de foi devient toujours un principe d'imposition inévitable que les érudits et les élites d'un groupe ou d'une société se servent pour manipuler la conscience de gens naïfs, afin de monopoliser leur foi pour donner quelques crédibilités à leurs prétentions bibliques et celles-ci sont légions: liturgie ou déroulement du culte, autorité des ministres, ministères variés des serviteurs, engagements ou participations actives des membres, contrainte ou discipline ecclésiastique, manipulations textuelles et comportementales, excommunication ou expulsion des insoumis, exploitation financière, obligation à la rencontre du dimanche, pédanteries académique, intimidations doctrinales, et toutes sortes d'autres folies aberrantes de la sorte imposées aux crédules. Mais il y a aussi le fait que les églises sont pleines de masochistes et d'indolents qui aiment se faire dire quoi croire et quoi ne pas croire, quand se lever et quand s'assoir, quand parler et quand se taire, quand chanter et quand garder le silence, quand donner quoiqu'aucune ne dise quand ne pas donner mais à qui ne pas donner, qui fréquenter et qui ne pas fréquenter, comment se vêtir et comment ne pas se vêtir, comment agir et comment ne pas agir dans la vie privée, quand embrasser le cul du pasteur et quand ne pas l'embrasser de crainte de se faire chier dans la face, et on appelle cela de la chrétienté. Quelle gloire, quel honneur!
L'apôtre Jacques, frère de Jésus et dirigeant de l'église primitive à Jérusalem, parle d'une fontaine au chapitre 3 de son épître qui s'adresse aux juifs de cette époque transitoire dans laquelle coexistent la loi de l'Ancienne Alliance des sacrifices lévitique pour le pardon des péchés, et la grâce de la Nouvelle Alliance dans le sacrifice de Christ pour le rachat des péchés de son peuple élu en particulier. Il est impératif de comprendre cela pour saisir son enseignement dont la base est «la foi en action», c'est à dire «la confiance constante» en le sacrifice de Christ dans lequel nous recevons gratuitement les attributions des mérites du Seigneur Jésus. Il y a définitivement ici à cette période un changement d'Alliance dans lequel les mérites des sacrifices sous la loi sont remplacés par ceux du sacrifice de Christ. Le gros de la discussion dans l'épître de Jacques concerne ce sujet vital. Les juifs, peuple orgueilleux et extrêmement raciste, avaient de grandes difficultés à accepter ce changement radical de l'Alliance. Ceux des juifs qui reconnaissaient la validité de la Nouvelle Alliance, du moins en apparence, continuaient à observer les ordonnances de la loi mosaïque et refusaient catégoriquement d'inclure les Gentils ou non-juifs dans cette Nouvelle Alliance (Actes 15:1-29). Nous savons qu'ils avaient la langue bien pendue, ils ne pouvaient retenir leur langue et proféraient toutes sortes de mensonges, de blasphèmes, d'invectives et de grossièretés contre la vérité du message de la grâce qu'ils déformaient à leur guise, et contre les apôtres et autres serviteurs du Dieu Vivant (Actes 14:2; 2 Corinthiens 11:3,4,12-15). La grande majorité des juifs détenait une haine particulière à propos de Jésus qu'ils disaient être «un bâtard» que sa mère enfanta dans le péché, et qu'il serait rôti éternellement dans du sperme bouillant, et autres ignominies de la sorte. Jamais un peuple ne mérita plus les foudres de la colère de Dieu qui finit par les atteindre en l'an 70 de notre ère, lorsque les armées romaines les massacrèrent tous et détruisirent le temple et la ville de Jérusalem (Daniel 9:26; 1 Thessaloniciens 2:15,16). Le grand historien Juif, Joseph Flavius, témoin oculaire de cette dévastation, rapporte que les romains en crucifièrent tellement qu'ils manquèrent de bois et qu'ils crucifièrent le reste directement sur les murs de la ville. Tel est l'arrière plan de la fontaine à deux eaux dans l'épître de Jacques, et il vous sera avantageux de vous mettre cela en mémoire car nous y reviendrons pour réfuter la fausse notion populaire sur ce sujet.
Regardons ces passages dans l'épître de Jacques que nous voyons dans la Bible Ostervald 2008 (Jacques 3:1-18):
Le christianisme contrefait moderne détient la notion populaire que Jacques s'adresse ici à des chrétiens qui utilisent des propos blessants et déplaisants pleins d'amertume qui engendrent des disputes de tous genres parmi des supposés frères dans la foi. Mais tel n'est pas le cas, une telle notion est complètement étrange à l'enseignement de Jacques, en aucune façon Jacques s'adresse-t-il à des chrétiens dans ce texte. Le contexte nous indique clairement qu'il s'adresse à des agresseurs juifs sous la loi qui débattaient sur la foi en Jésus-Christ et dont l'enseignement était acerbe et virulent contre la justice de Dieu (v.17,18), allant même jusqu'à la violence physique (Jacques 5:6) et utilisant la dissimulation pour mentir contre la vérité révélée à propos du Messie (voir Jacques 2:1,9,10). Dans ce contexte Jacques enseigne que la vérité et le mensonge (l'eau douce et l'eau amer du v.12) ne peuvent coexister, l'un est approuvé l'autre est condamné. La vérité n'est pas supportée par le mensonge, ni le mensonge par la vérité; on reconnait un arbre à ses fruits. En d'autres mots, les prétendus chrétiens du christianisme moderne qui soutiennent la fausse interprétation de ces passages, comme les baptistes réformés et tous les évangéliques prétentieux et présomptueux, sont des menteurs qui déforment la Parole de Dieu à leur guise de crainte d'être exposé pour ce qu'ils sont avec des propos tranchants qui blessent leur petite conscience fragile de femmelette bonasse. Évidemment que pour ces totons molasses une telle conduite n'est pas acceptable pour un chrétien de leur genre qui doit respecter le diable et ses mensonges, et non satisfait de cela il doit embrasser le cul merdique de ces maudits pharisiens modernes dans une admiration idolâtre de leur grand savoir anémique. A écouter ces chiens galeux, cette race de fumiers et de vauriens prétendument chrétiens, Jésus lui-même aurait été une personne insultante et grossière, car il a traité les pharisiens de «serpent et de vipères» et encore plus. Les fruits des pharisiens étaient le mensonge et la dissimulation, et Jésus les condamnait ouvertement avec des paroles dures et tranchantes qui démontraient clairement ce qu'ils étaient, il n'avait aucune tolérance pour ces hypocrites et nous devons agir de la même façon avec tous les réprouvés et les imposteurs, agir autrement serait de la lâcheté et de la traitrise. La Bible nous enseigne clairement que les tièdes seront vomis de la bouche du Seigneur (Apocalypse 3:15,16), et ce vomi est plein de baptistes réformés et d'évangéliques répugnants.
Jacques ne se trompe point concernant les juifs. Les Saintes-Écritures déclarent avec autorité qu'ils sont des ennemis de Dieu et de tous les hommes. L'apôtre Paul le mentionne dans 1 Thessaloniciens 2:14-16:
Les ennemis de Jésus faisaient partie principalement de la haute société juive. Il y avait d’abord les gouverneurs (Hérode Antipas, un Iduméen; et Ponce Pilate, un Romain). Ces personnages étaient ennemis de toute personne troublant l’ordre public, et Jésus faisait à coup sûr partie de cette catégorie: il fit une entrée triomphale à Jérusalem, ce qui ranimait l’espoir d’une libération politique au sein d'un peuple spirituellement aveugle. Mais ce qui a offensé le plus ceux qui dirigeaient le peuple dans les principes de la loi de Moïse, est qu'il fit un scandale au temple en chassant les commerçants qui s’y trouvaient, s'attaquant ainsi directement à leurs revenus financiers, ce qui n'était aucunement apprécié par les pharisiens et les chefs de la Synagogue. Jésus maudit les pharisiens à cause de leur arrogance et de leur hypocrisie. Toutefois, si Jésus était un agitateur aux yeux des hommes de pouvoir, il passait pour un agitateur relativement inoffensif à leurs yeux. Son discours était plus spirituel que politique. Il fréquentait même les amis des romains et les collecteurs d’impôt. Pilate n’accepta de le condamner que sous la menace d’une sédition menée par les cercles religieux juifs. En effet, paradoxalement, alors que Jésus avait passé sa vie à parler de Dieu aux foules d’Israël, ce furent les responsables religieux juifs qui furent ses plus farouches opposants. Jésus remettait en cause l’importance des sacrifices et du commerce lié au temple. Ce commerce profitait aux grandes familles sacerdotales juives et exploitait le peuple juif.
Dans son enseignement Jésus affirmait la résurrection des corps et prônait une morale beaucoup plus exigeante que celle des sadducéens. A cette époque les pharisiens étaient les intégristes juifs dont l'ensemble est décrite comme étant l'adversaire ou Satan, c'est à dire la concurrence et Jésus critiquait leur arrogance spirituelle, et leur morale faite d’obligations superficielles. Dans 2 Corinthiens 11:12-15 l'apôtre Paul désigne ces juifs, les mêmes qui débattaient sur la foi en Christ mentionné par Jacques, sont en fait «ennemis de tous les hommes» comme des «faux apôtres», et spécifie que l'ensemble concurrentiel de «ces ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtre de Christ» est le «Satan» des Évangiles et dont le nom signifie littéralement «le concurrent», en d'autres mots «l'esprit de la chair et de la loi». Il ne s'agit donc pas d'un ange déchu mythique, mais d'une entreprise concurrentielle de la loi qui s'oppose à la grâce du salut en Christ que les juifs refusent de reconnaitre comme le Messie, et dont l'apôtre Jean nomme «l'Antichrist» (1 Jean 4:3). Les spécialistes de la Bible du temps étaient les docteurs de la loi et Jésus critiquait la manière dont ils inventaient toutes sortes d’obligations pour les imposer au peuple juif. Pire que tout, Jésus prévoyait la destruction de la religion juive qui serait refonder sur de nouvelles bases: «La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables; et il dit aux vendeurs de pigeons: Ôtez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore. Les Juifs, prenant la parole, lui dirent: Quel miracle nous montres–tu, pour agir de la sorte ? Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante–six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps (Jean 2:13-22). Pour les contemporains de Jésus, sa déclaration rapportée ci-dessus avait donc une portée évidente: en affirmant détruire le temple, Jésus déclarait ouvertement qu'il était pour détruire, par son sacrifice sur la croix (Colossiens 2:14,15), la religion juive basée sur les sacrifices et les familles sacerdotales. Les dignitaires juifs, pour se moquer de lui, prirent cette affirmation au pied de la lettre: «Il a fallu quarante–six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras !» En réalité, personne n’était trompé par les paroles de Jésus. Et quand Jésus affirmait vouloir rebâtir un temple autour de son corps, là encore, son message avait une portée symbolique: le corps dont il était question désignait à la fois le corps physique de Jésus (sa mort et sa résurrection), mais désignait aussi l'appel à renaître de la communauté des disciples que Jésus avait fondée, c'est à dire le Corps de Christ dans lequel seulement les élus sont des membres et par ce fait soumis aux directives de la Tête, bref la Nouvelle Alliance de la grâce par opposition à l'Ancienne Alliance de la loi qui a été abolie par son sang versé sur la croix.
Il y a des ennemis plus dangereux encore que ceux de l'extérieur d'une nation ou d'un groupe, il s'agit en effet de ceux de l'intérieur et les pharisiens auxquels Jésus est affronté en sont le type et le symbole. Un sage avait déjà déclaré: «Chaque jardin a son serpent, tout comme chaque groupe a son traître». Or ces pharisiens étaient des juifs pieux qui s'efforçaient d'observer la Loi pour plaire à Dieu, ils invitaient Jésus à déjeuner chez eux afin de pouvoir causer avec Lui avec un cœur qui n'était pas droit, qui n'était pas pur puisqu'ils cherchaient à se justifier par leur obéissance, tout comme font les évangéliques modernes et particulièrement ceux de la meute de loups charismatiques, quoique cela n'exclu aucunement les vipères traditionnelles comme les baptistes réformés. Et Jésus les démasque tout de suite. En effet, dès que Jésus se met à table c'est sur une question concernant les ablutions légales qu'immédiatement le pharisien commence à juger Jésus et à le mépriser. Et devant cet étonnement intérieur du pharisien que Jésus perce à jour, le Seigneur démasque le péché de ce pharisien. Quel est le péché des pharisiens, anciens comme modernes ? C'est d'abord qu'ils sont attentifs aux apparences plus qu'au cœur, comme nous voyons dans Marc 7:1-23. Un deuxième trait de ces pharisiens, c'est qu'ils veulent «le premier siège dans les synagogues, les salutations dans les places publiques», en d'autres mots la réputation est ce qui est plus important pour eux, attitude abominable que nous retrouvons aussi parmi les baptistes réformés et chez les évangéliques. Là encore c'est une autre forme d'orgueil, l'orgueil de celui qui croit qu'il est un juste et qui aime être reconnu comme tel, attitude néfaste très populaire de nos jours que nous retrouvons parmi toutes les sectes prétendument chrétiennes. En résumé, l'eau qui provient de la fontaine de ces prétentieux est de l'eau polluée et hautement contaminée qui empoisonne l'âme des gens les plus sincères. Le faux dieu et le faux évangile des baptistes réformés et des évangéliques vont vous menez à une ruine certaine, soyez donc vigilant.
Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait authentique de la Parole non-polluée, afin que vous croissiez par son moyen. (1 Pierre 2:2)
A Christ seul soit la Gloire
|