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main de la statue, portant le nom de Dieu ainsi profané, et qu'avec cette origine le
globe à bandelettes surmonté de la marque de Tammuz, soit devenu le symbole
de la domination dans tous les états de l'Europe papale !
On dit quelquefois qu'il ne dévorait que ses enfants mâles, mais selon Smith
(
Diction. class
.,
sub voce
Hera), il dévorait pareillement les enfants femelles.
HÉSIODE,
Théogonie
, 1. 485, p. 38-41.
Hata, péché, se trouve aussi en chaldéen, Bat. (STOCKII CLAVIS, p. 1329).
TUl vient de Ntl, supporter. Si le lecteur considère Horus avec ses bandages
(BRYANT, vol. III, fig. 22), Diane avec ses bandages autour des jambes, le
taureau symbolique des Perses lié de la même manière (BRYANT, vol. I., fig.
5, p. 367), et même la bûche informe des Tahitiens, regardée comme un dieu
et entourée de cordes (WILKINSON, p. 31) Il ne pourra, je crois, s'empêcher
de conclure qu'il y avait dans cette coutume quelque chose d'important.
De Tli, Tleh ou Tloh, infans, puer (CLAVIS STOCKII,
Chald
., p. 1342), et
Hiâ ou Haya, vivre, rendre la vie (GESENIUS, p. 310). De Hia, vivre, avec le
digamma préfixe, vient le Grec Bios, vie. Hia. devenant un mot crée, était
aussi prononcé Haya, nous en trouvons la preuve dans Hiim, la vie, prononcé
Hayyim, qui en grec devient
οανχχ
, le sang. Le principe monarque d'après
lequel
"le sang, c'est la vie"
n'était donc pas connu seulement des Juifs. Or,
Haya, vivre ou rendre la vie avec le digamma préfixe, devint B'haya ; ainsi en
Égypte, nous trouvons que Bai veut dire l'âme ou l'esprit (BUNSEN, vol. I, p.
375) qui est le principe vivant B'hai-tulos donc, c'est l'enfant qui rend la vie.
P'haya-n est le même dieu.