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favorable, parle ainsi de ce système :
"Il est évident que ce culte primitif remonte
à une haute antiquité, et nous avons le double témoignage de l'histoire sacrée et
de l'histoire profane pour établir qu'il prit naissance chez les peuplades
Assyriennes. On lui donna l'épithète de parfait, et on crut que c'était le plus
ancien des systèmes religieux, antérieur même à celui des Égyptiens. (Egyptiis
vero antiquiores esse Magos Aristoteles auctor est in primo de Philosophia
libro-Theopompi Frag)
L'identité"
, ajoute-t-il,
"de beaucoup de doctrines
Assyriennes avec celles de l'Égypte est indiquée par Porphyre et Clément"
, et
toujours sur le même sujet il cite les passages suivants de Birch sur les cylindres
et les monuments de Babylone :
"Les signes du Zodiaque montrent d'une
manière indubitable que les Grecs avaient emprunté aux Chaldéens leurs notions
et leur disposition du Zodiaque (et par conséquent leur mythologie qui lui était
associée). L'identité de Nemrod et de la constellation d'Orion ne peut être
contestée
"
Ouvaroff, lui aussi, dans son savant ouvrage sur les Mystères
d'Eleusis est arrivé à la même conclusion. Après avoir cité ce fait que les prêtres
Égyptiens réclamaient l'honneur d'avoir transmis aux Grecs les premiers
éléments du polythéisme, il conclut ainsi :
"Ces faits certains prouveraient assez,
même sans la conformité d'idées, que les Mystères transportés en Grèce qui s'y
sont alliés à un certain nombre de notions locales, n'ont jamais perdu le
caractère de leur origine, qui remonte au berceau des idées morales et
religieuses de l'univers. Tous ces faits séparés, tous ces témoignages épars
confirment ce principe fécond en conséquences qui fait de l'Orient le centre de la
science et de la civilisation
"
Si nous avons ainsi la preuve que l'Égypte et la
Grèce ont emprunté leur religion à Babylone, nous avons aussi la preuve que le
système religieux des Phéniciens sort de la même origine. Macrobe démontre
que le caractère distinctif de l'idolâtrie Phénicienne doit avoir été importé
d'Assyrie, qui pour les écrivains classiques comprenait Babylone.
"Le culte de
Vénus Architès, dit-il, florissait autrefois chez les Assyriens comme aujourd'hui
chez les Phéniciens
"
Or pour établir l'identité entre les systèmes de l'ancienne Babylone et de la Rome
papale, il n'y a qu'à chercher à quel degré le système de la papauté s'accorde avec
le système établi dans ces Mystères de Babylone. Dans une pareille recherche,