Page 308 - LES DEUX BABYLONES

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Voir
Gradus ad Parnassum
composé par G. PYPER, membre de la société
de Jésus,
sub vocibus Lituus Episcopus et Pedum
, p. 372, 464.
BEROSUS,
apud Abydenus
, in
Fragments de Cory
, p. 32. Voir EUSÈBE,
Chron
., P. I.
Ninive et Babylone
, p. 361. Layard paraît croire que l'instrument mentionné,
porté par le roi était une faucille. Après un examen attentif, on s'aperçoit
qu'il s'agit d'une crosse, ornée de clous, comme souvent avec les crosses
romaines qui (et c'est bien là, la seule différence) sont renversées au lieu
d'être droites.
Le nom bien connu de Pharaon, titre des rois pontifes d'Égypte, est
exactement la forme égyptienne de l'hébreu He-Roè. Pharaon, dans la
Genèse, est sans les points voyelles, Phe-Roè, Phe étant l'article défini
égyptien. Ce n'était pas les rois bergers que les Égyptiens adoraient, mais
Roi-Tzan, les bergers des troupeaux
. Sans l'article, Roi,
berger, est évidemment l'original du français Roi, d'où l'adjectif royal ; et de
Ro, qui veut dire faire le berger, mot qu'on prononce Reg (avec la suffixe sh,
qui veut dire celui qui est, ou celle qui fait) découle Regsh, celui qui joue le
rôle de berger, d'où le latin Rex, et royal.
PLUTARQUE, vol. II, p. 354. F.
HURD, p. 374, c. 2.
ibid
. p. 104, c. 2.