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christianisme, tandis qu'en réalité c'est le paganisme qui a toute la substance de
l'hommage qui lui est rendu.
Lorsque les femmes arabes commencèrent à adopter cette hostie et à offrir le
sacrifice non sanglant, tous les vrais chrétiens virent tout de suite le vrai
caractère de leur sacrifice. Elles furent traitées d'hérétiques et flétries du nom de
Collyridiennes d'après le nom grec du gâteau qu'elles employaient. Mais Rome
comprit que cette hérésie pourrait être utilisée ; aussi, bien que condamnée par la
partie fidèle de l'église, la coutume d'offrir et de manger le sacrifice non sanglant
fut patronnée par la papauté ; et maintenant, dans toutes les nations de la
communion romaine, elle a remplacé le simple mais bien précieux sacrement du
repas institué par le Seigneur lui-même.
La question de la transubstantiation est étroitement unie au sacrifice de la messe ;
mais il convient mieux de l'examiner dans une autre partie de cet ouvrage.
Histoires
, liv. II, vol. III, ch. 3, p. 106.
BUNSEN, vol. I,p. 718.
HÉRODOTE,
Histoires
, liv. I,ch. 199, p. 92.
PAUSANIAS, liv. I,
Attica
, ch. 14.
BRYANT,
Nonni Dionysiaca
, vol. III, p. 226.
HÉRODOTE, liv. I, ch. 199.
Mylitta est le même que Malitta, féminin de Melitz, ou médiateur, qui, en
Chaldée devient Melitt. Melitz est le mot employé dans
:
"S'il y a pour cet homme-là quelque messager, quelqu'un qui parle pour lui
(Melitz, enhébreu, médiateur) un d'entre mille, qu'il fasse connaître à
l'homme ce qu'il doit faire. Alors Dieu aura pitié de lui et dira : Délivre-le
afin qu'il ne descende pas dans la fosse. J'ai trouvé une rançon."
Pour plus
de preuves, voyez
Du chaldéen aph, colère, et radah, vaincre, radité est la forme emphatique au
féminin.
PAUSANIAS, liv. I,
Attica
, ch. 31, p. 72.
De Ama, mère, et Retza, accepter gracieusement, au participe passif, c'est