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également des âmes
. Ainsi l'un avec les plateaux
d'Anubis, l'autre avec les plateaux de Saint-Michel, répondent exactement à la
description divine d'Éphraïm dans son apostasie :
"Éphraïm est un marchand ;
les balances de tromperie sont dans sa main"
. L'Anubis des
Égyptiens est exactement le même que le Mercure des Grecs
c'est-à-dire le
dieu des voleurs. Saint-Michel dans le système Romain répond exactement au
même caractère. Grâce à lui, à ses plateaux et à la doctrine des mérites humains,
ils ont fait de ce qu'ils appellent la maison de Dieu
"une caverne de voleurs"
!
. Voler aux hommes leur argent est
déjà bien mal, mais leur voler leurs âmes, c'est bien pis encore !
Dans les plateaux d'Anubis, les anciens païens, pour s'assurer de leur
justification, devaient mettre non seulement les bonnes actions à proprement
parler, mais des actions d'austérité et de mortification personnelle, afin de
détourner la colère des dieux
Les plateaux de Saint-Michel doivent être
équilibrés exactement de la même manière. Les prêtres de Rome enseignent que
lorsque le péché est pardonné, la punition n'est pas encore entièrement détournée.
Aussi parfait que soit le pardon que pieu peut accorder par les prêtres, il reste
cependant aux hommes un châtiment à subir plus ou moins grand et cela afin de
satisfaire la justice de Dieu. Nous avons montré plus d'une fois que l'homme ne
peut rien faire pour satisfaire la justice de Dieu ; qu'il doit à cette justice une
dette qu'il ne peut espérer de payer et qu'il n'a absolument rien pour la payer ; et
plus que cela, qu'il n'a pas besoin d'essayer de payer un denier, parce que pour
ceux qui croient, Christ a expié la transgression, mis fin au péché et satisfait à
toutes les exigences de la loi. Et cependant Rome insiste sur cette théorie que
chaque homme doit être puni pour ses péchés, et que Dieu ne peut être satisfait
sans des gémissements et des soupirs, des macérations de la chair, des
tortures du corps et des pénitences sans nombre de la part de l'offenseur, quelque
brisé, quelque contrit de coeur qu'il puisse être. En considérant simplement
l'Écriture, cette demande perverse de torture volontaire, chez ceux pour qui le
Christ a fait une expiation complète et parfaite, paraîtra fort extraordinaire ; mais
si l'on considère le caractère de ce Dieu que la papauté a présenté à l'adoration de
ses sectateurs trompés, il n'y a rien d'étrange. Ce Dieu est Moloch, le dieu de la