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est représenté par le gros arbre coupé
, c'est-à-dire
Nemrod comme le puissant mis en pièces au milieu de sa gloire et de
sa puissance.
L'homme-taureau le symbolise car, prince et taureau ont le même
nom. Le poisson au-dessus du taureau indique la transformation qu'il
devait subir à sa mort : l'histoire de Mélikerta, qui avec sa mère Ino,
fut jetée dans la mer et devint une déesse de la mer n'est qu'une autre
version de l'histoire de Bacchus, car Ino était sa nourrice. Or, sur la
seconde
médaille,
Mélikerta,
appelée
Paloemon,
monte
triomphalement sur un poisson, après ses épreuves, avec un sapin ou
un pin, symbole de Baal-Berith, dieu de l'alliance (voir
Le nom Ghelas, au-dessus du taureau coupé et du poisson est
équivoque. Appliqué au poisson, il vient de ghela, se réjouir ou bondir
de joie, comme les dauphins font dans la mer. Appliqué à la divinité
représentée par le poisson et le taureau, il vient de gheda, révéler, car
elle était le révélateur de la bonté et de la vérité.
Voici ce que dit Homère :
"Ce héros jadis poursuivit les nourrices du délirant Bacchus sur le mont sacré de
Nyza ; frappées par l'homicide Lycurgue, les Bacchantes laissent tomber leurs
thyrses ; le dieu effrayé se plonge dans les flots de la mer et Thétis le reçoit tout
tremblant dans son sein, tant les menaces d'un homme l'ont saisi d'épouvanté
"
En Égypte, nous l'avons vu, Osiris identifié à Noé était représenté comme
passant au travers des eaux, alors qu'il fut vaincu par Typhon, son grand ennemi,
ou le méchant. Les poètes représentaient Sémiramis comme partageant son
malheur et cherchant de la même manière un refuge assuré. Nous avons déjà vu
que sous le nom d'Astarté elle était, disait-on, sortie de l'oeuf merveilleux qu'on
trouve flottant sur les eaux de l'Euphrate. Manilius nous dit, dans ses poésies
astronomiques, le motif qui la porta à se réfugier dans ces eaux. Vénus plongea
dans les eaux de Babylone, dit-il, pour éviter la colère de Typhon aux pieds de
serpent
Puisque Vénus, Uranie, ou Dioné
la colombe céleste, plongea
par suite de son profond désespoir dans ces eaux de Babylone, qu'on remarque,
d'après la doctrine chaldéenne, à quoi cela revient. Cela veut dire, ni plus ni
moins, que le Saint-Esprit incarné entra dans ces eaux, en proie à une grande
tribulation, et cela, afin que ces eaux fussent propres à donner une vie nouvelle et