Page 145 - LES DEUX BABYLONES

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peine dix ans que nous connaissons ce jour"
, vol. II, p. 352. –
"Ce qui suit,
ajoute Gieseler, confirme d'une manière éclatante la facilité avec laquelle
des coutumes de date récente ont pu revêtir le caractère d'institutions
apostoliques."
Voici comment continue Chrysostome :
"Parmi les peuples
de l'Ouest il était connu auparavant depuis des temps primitifs et fort
reculés, et les peuples qui habitent depuis la Thrace jusqu'à Gadeira (Cadix)
le connaissaient avant nous, c'est-à-dire, que le jour de naissance de notre
Seigneur, inconnu à Antioche dans l'est sur les frontières même de la Terre
Sainte où il était né, était parfaitement bien connu dans toute l'Europe
occidentale, depuis la Thrace jusqu'en Espagne !"
Il parle des sabbats juifs.
TERTULLIEN,
De l'idolâtrie
, c. 44. vol. I, p. 692 et GIESELER, vol. I, sect.
79.
WILKINSON,
Les Égyptiens
, vol. IV, p. 405. PLUTARQUE (
Isis
, vol. XI,
p. 877, 13. B) dit :
"Les prêtres Égyptiens affirmaient que la naissance du
divin fils d'Isis à la fin de décembre était prématurée. Mais ceci est la
contrepartie exacte de l'histoire classique de Bacchus : lorsque sa mère
Sémélé était consumée par le feu de Jupiter, ce dieu fut arraché, à l'état
embryonnaire, aux flammes qui la dévoraient."
MALLET, vol. I, p. 130.
De Eol, enfant. La prononciation est ici la même que celle de eon dans
Gédéon. En Écosse, du moins dans les Pays-Bas, les gâteaux d'Yule sont
aussi appelés gâteaux de Nür (le u se prononce comme en français). En
Chaldéen, Noûr signifie naissance. Donc les gâteaux de Nûr sont des
gâteaux de naissance. Les déesses Scandinaves, appelées
"Noms"
, qui
prédisaient aux enfants leur destinée au moment de leur naissance, tiraient
leur origine du nom analogue Nor, un enfant.
SHARON-TURNER,
Les Anglo-Saxons
, vol. I, p. 219.
SALVERTÉ,
Des Sciences occultes
, p. 491.
STANLEY, p. 1066, c. I.
SHARON TURNER, vol. I, p. 213. Turner cite un poème arabe qui montre
qu'en Arabie comme chez les Anglo-Saxons on reconnaissait un soleil
femelle et une lune du sexe masculin.
Dans la version autorisée, Gad devient
"cette troupe"
et Meni,
"ce nombre"