Page 130 - LES DEUX BABYLONES

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De Ze, ce ou le grand, et Maaon ou Maïon, demeure, et en dialecte Ionien,
Meion.
CAESAR,
De Bello Galico
, liv. ch. 13, p. 124. Druide semble de manière
erronée venir du grec Drus ou du celte Deru, chêne. Le système druidique
était pareil au système babylonien : selon Denys, les rites de Bacchus étaient
célébrés dans les Îles Britanniques (
Periergesis
, v. 565) et Strabon cite
Artémidore qui signale une île près de la Bretagne où le culte de Gérés et
Proserpine ressemblait aux orgies de Samothrace (liv. IV, p. 190). D'après le
druide Ceridwen et son fils
, une analogie existait entre son
caractère et celui de la déesse mère de Babylone. Le nom gallois Dryw,
s'accorde à ce système. Zéro, nom en Hébreu ou Chaldéen primitif du fils de
la grande déesse devint Dero, la semence. Son prêtre fut nommé, comme
c'est souvent le cas, d'après le dieu :
"Druid"
, prêtre de
"Dero"
, la semence
promise à la femme. Les Hamadryades classiques, prêtresses de
"Ha-med-
dero"
, représentaient la semence désirée, soit le désir de toutes les nations.
HÉRODOTE,
Histoires
, liv. II, cap. 66, p. 177. D.
Nemrod
, III, p. 329 dans le
Journal trimestriel de la Prophétie
, juil. 1852, p.
244.
NEWMAN,
Développement
, p. 405-406. Le lecteur intelligent verra tout de
suite qu'il est absurde d'appliquer cette vision de la femme de l'Apocalypse à
la Vierge Marie. Jean déclare expressément que ce qu'il a vu était un signe
ou un symbole,
"semeion"
. Si la femme dont il est ici question est
littéralement une femme, il en est ainsi de la femme qui s'assied sur les sept
collines. Dans les deux cas, il est évident que la femme est un symbole. La
femme sur les sept collines est le symbole de la fausse église, la femme
revêtue du soleil est le symbole de la véritable église – la fiancée, l'épouse de
l'Agneau.
idem
Journal du professeur GIBSON, dans
Le Protestant Écossais
, vol. I, p. 464.
Manuel d'or
dans
Le Protestant Écossais
, vol. II, p. 271. Le mot qui est ici
employer pour
"habitation"
est dans le latin de cet ouvrage un mot purement
chaldéen
"Zabulo"
, et vient du même verbe que Zebulun
; c'est le nom donné par Léa à son fils, quand elle dit
"Maintenant mon
mari demeurera avec moi"
.
Pancarpium Marioe
, p. 141.