Page 129 - LES DEUX BABYLONES

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avec Cybèle ou Rhéa la femme de Saturne.
TAYLOR,
Notes aux Hymnes Orphiques
, p. 156.
Pour plus de lumière sur le sujet du culte de Sacca à Babylone, sous ce
même caractère de Anaitis, autrement dit Vénus, voir CHESNEY,
Expédition sur l'Euphrate
, vol. I, p. 381.
KENNEDY et MOON,
passim
. Il y a un synonyme de Sacca,
"tabernacle"
,
ce mot est
"Ahel"
qui, avec les points, devient Ohel. De la première forme du
mot sembla dériver le nom de la femme du dieu Bouddha,
"Ahalya"
, d'après
KENNEDY (p. 246-256) et d'après Moor,
Le Panthéon
, Ahilya (p. 264). De
la seconde forme du mot, semble-t-il, vient le nom de la femme du
patriarche des Péruviens
"Mana Oëllo"
. – (PRESCOTT,
Le Pérou
, vol. I, p.
7-8). Mana était le terme employé par les Péruviens dans le sens oriental ;
Oëllo, selon toute apparence, était employé dans le même sens.
DIODORE DE SICILE, liv. II, p. 76. Pour confirmer ce point, il faut se
rappeler le titre de l'une des fables d'OVIDE,
Métamorphoses
, IV :
Sémiramis in columbam, Sémiramis changée en pigeon.
Dioné, nom de la mère de Vénus, souvent appliqué à Vénus elle même, est
évidemment le même nom que luné. Dioné avec le sens de Vénus, est
clairement donnée par Ovide à la déesse Babylonienne.
Fastes
, liv. II, 461-
464, vol. III, p. 113.
LAYARD,
Ninive et Babylone
, p. 250.
De Ze, le ou ce ; émir, rameau ; et amit, qui porte, au féminin. –
HESYCHIUS,
sub voce
, dit que Sémiramis est le nom d'un pigeon sauvage.
L'explication ci-dessus du sens primitif, du nom de Sémiramis, comme se
rapportant au pigeon sauvage, (un pigeon familier n'aurait pu servir à faire
l'épreuve) peut se justifier parce qu'il était donné par les Grecs à toute espèce
de pigeon sauvage.
FIRMICUS,
De Errore
, ch. 4, p. 9.
PROCLUS, liv. VI, ch. 22, vol. II, p. 76.
Les classiques affirment que Junon était identifiée à l'air. Proclus dit ainsi :
Notre souveraine et maîtresse Junon règne partout. Du haut des cieux, elle
pénètre toutes choses : dans la région sublunaire l'air lui appartient, car l'air
est le symbole, c'est pour cela que l'âme est appelée un esprit,
πνευμα
(PROCLUS,
ibid
).