Page 45 - Nos bibles modrnes falsifiees
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paraît le plus convenable, tout comme nous retrouvons
chez les évangéliques. Paul compare les discours de la
fausse doctrine à des fables. Ce mot a au fil du temps
changé de sens. Le terme grec pour fable est «muthos», en
français mythe. Le dictionnaire français qualifie le mythe
de récit imaginaire dans lequel sont transposés des
événements réels.[8] Cependant, la définition tirée
directement du grec, la langue originale, est différente.
Muthos vient de «muéo», littéralement fermer la bouche et
a donné mutisme. Le terme «muéo» est aussi la racine de
mystère, une connaissance mystique qui se transmet, une
initiation, qui cependant exige le secret, en fermant la
bouche. Comme la Parole se confirme toujours, nous
retrouvons cette occurrence dans le passage suivant:
“Car ce n’est point en suivant des fables composées avec
artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et
la venue de notre Seigneur Jésus-Christ; mais c’est après
avoir vu de nos propres yeux sa majesté”. (2 Pierre 1:16:
Version Ostervald 2008).
1. Vient du grec kauteriazo, de kayo qui signifie
littéralement brûler pour imposer une marque. Ce qui a
pour conséquence de rendre insensible.[7]
La saine doctrine est à l’opposé de la fable. D’un coté,
nous avons la Parole inspirée de Dieu, juste, vraie et
infaillible et de l’autre, la parole de l’homme non régénéré,
source de mystères ténébreux et toujours mortels. Tel est
le fruit de la langue venimeuse que nous avons hérités du
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