Page 37 - Saisissante realite du peche
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immédiatement sans interruption le passage de Gen. 2:25, c’est è
dire qu’il est une confirmation ou une reprise plus précise du
sujet abordé dans le passage précédent.
Que l’homme et la femme étaient tous deux «rusés» et n’en
avaient aucune honte, nous indique que le germe de la rébellion
était déjà actif avant la chute comme une puissance latente qui
fut réveillée par le commandement qui irritait l’esprit. Tout
semble indiquer que l’homme et la femme discutèrent ensemble
sur le sujet du commandement et raisonnèrent la Parole de Dieu
pour en déterminer la signification dans le but d’apaiser l’irritation
qui les rongeait. Ce fut un début de la déviation car ils n’étaient
point appeler à raisonner la Parole mais à lui obéir. Dans cette
réflexion qu’ils entretenaient, Adam, étant la tête de l’Alliance, ne
pouvait agir sur les spéculations qu’ils engendrèrent, car il était
résolu à l’obéissance et avait la responsabilité de préserver pur
son état d’existence. Mais la femme, n’étant pas la tête de
l’Alliance, n’avait pas directement la même responsabilité que son
mari. Elle n’avait pas reçu le commandement directement de
Dieu, mais indirectement de son mari. Conséquemment, elle était
plus susceptible à l’argumentation et au doute, surtout lorsque
nous considérons que la femme est l’élément réceptif de la nature
humaine, elle est la porte d’entrée à tous les éléments et
caractéristiques de l’existence charnelle ou matérielle, et de ce
fait elle est attirée plus que l’homme aux choses de ce monde. La
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