Page 17 - Saisissante realite du peche
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christianisme orthodoxe représente un point de vue profond dans
tout le prédicament de l’humanité. Je crois que la base des
problèmes de l’homme est la perversion de la volonté, cette
traîtrise à la confiance divine qui se nomme «le péché». Ainsi, je
crois que dans un sens le péché est une maladie raciale transmise
de génération en génération. En affirmant ces choses, les pères
chrétiens et les Réformateurs parlèrent d’une manière réaliste et
purent assembler une masse d’évidence empirique qui
supportaient leur point de vue».
Du au fait que le péché est réel et qu’aucun homme ne peut y
échapper dans cette vie présente, il est évident que les
philosophes et les théologiens se mirent à lutter avec le
problème, quoiqu’en philosophie le péché est plutôt décrit comme
le problème du mal. Le défaut radical de toutes les théories
philosophiques est de chercher à définir le péché sans prendre en
considération qu’il est essentiellement une séparation d’avec
Dieu, une opposition et une transgression de la loi divine. Le
péché doit toujours être définie en terme de la relation de
l’homme avec Dieu et avec sa volonté exprimée dans la loi
morale. Considérant que le mot péché en Hébreu est
«CHATTAH», terme qui signifie «manquer le but», nous indique la
profondeur de l’essence de l’égarement qui réside dans la nature
humaine déchue, et que l’homme ne peut de lui-même rétablir
cette relation avec Dieu qu’il perdit lors de la chute en Éden. En
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