Page 28 - JÉSUS SEUL
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Seigneur a de ses brebis est parfaite et personnelle: il nous connait par notre

               nom, et cette connaissance est réciproque: «JE SUIS le Bon Berger. Je connais
               mes brebis, et elles me connaissent.» (Jean 10:14); «Le portier lui ouvre, et les

               brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui

               appartiennent, et il les conduit dehors.» (Jean 10:3). Après nous avoir appelés
               par sa parole vivante et attirés à lui dans la poussière de l'humilité, il nous

               conduit dans une expérience de vie éternelle, abondante, paisible, heureuse: de
               bons pâturages, des sources d'eau pures et abondantes, ce qui signifie le bien-

               être de ses élus qui sont donné de croire en Lui (Actes 13:48; Philippiens 1:29).

               Il ne faut toutefois pas s'imaginer que cette nouvelle vie ici-bas est sans
               épreuves, on a qu'à regarder la vie des premiers disciples pour être convaincu

               autrement. L'apôtre Pierre nous  dit même que les épreuves sont nécessaires

               pour purifier la foi (1 Pierre 1:6-9).


               Pour bien comprendre cette représentation de «Jésus le Bon Berger», il faut
               nous débarrasser de l’idée romantique que nous avons du berger et des brebis.

               Le berger était un  homme robuste, courageux, sans peur qui protégeait le

               troupeau des voleurs et des animaux sauvages. Il n'avait rien d'un lâche qui
               craignait les moindres petits bruits de la nuit. Souvent, le soir, il mettait ses

               brebis dans le corral avec les brebis d’autres pasteurs. Cela permettait aux

               bergers qui n’étaient pas de garde cette nuit-là de se reposer. Ils se détendaient
               autour d'un feu racontant des histoires et prenant des  nouvelles de leurs

               concitoyens. Le matin suivant, la seule façon de retrouver les brebis était

               l’appel que faisait chaque berger. Les brebis connaissaient sa voix. Elles
               venaient le retrouver et allaient avec lui vers de nouveaux pâturages.



               Le peuple de la Bible était un peuple de nomades, de ruraux, au contact
               permanent de cette réalité et le berger était au cœur du quotidien de ces

               civilisations du Moyen orient. Le berger est doté d’un triple rôle: - Il est celui

               qui fait paître le troupeau, qui a à charge de le conduire vers les meilleurs
               pâturages.  -  Il a aussi le souci des soins à  apporter aux animaux faibles,




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