Page 41 - CORRUPTION DE LA NATURE HUMAINE
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davantage conscient. Ainsi, plus notre vue spirituelle est
claire, plus grande sera notre conscience du péché».
Les paroles suivantes de J.C. Ryle fournissent une
conclusion éloquente sur la doctrine du péché: «Le
péché - cette infection de la nature demeure, oui même
dans ceux qui sont régénérés. Les racines de la
corruption humaine sont profondément incrustées dans
le fond de nos cœurs. Même après que nous sommes
nés de nouveau, renouvelés, lavés, sanctifiés, justifiés
et devenus des membres vivants de Christ, ces racines
demeurent vivantes. Comme la lèpre sur les murs de la
maison, nous ne nous débarrasserons jamais d’elles
jusqu’à ce que la demeure terrestre de ce tabernacle
soit dissoute. Sans aucun doute, le péché n’exerce plus
de domination dans le cœur du croyant. Il est contrôlé,
mortifié et crucifié par le nouveau principe de grâce qui
a la puissance d’expulser le péché. La vie d’un croyant
est une vie de victoire et non d’échec. Mais les vrais
combats qui se passent en lui, la lutte qu’il lui faut
mener chaque jour, la jalousie vigilante qu’il est obligé
d’exercer sur son être intérieur, la lutte entre la chair et
l’esprit, les soupirs intérieurs que personne ne connait si
ce n’est celui qui les a expérimentés – tout témoigne de
la même grande vérité: l’énorme puissance et la vitalité
du péché… Heureux est le croyant qui la comprend. Il se
réjouit en Christ Jésus mais ne se confie pas dans la
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