Page 7 - Bible Ostervald 2008
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PRÉFACE DE L’ÉDITION DE 1996
                     DE LA TRADUCTION DE LA BIBLE

                         REVUE PAR J. F. OSTERVALD
    A travers des siècles, depuis 1535 (date de la publication de la Bible
d’Olivétan), la francophonie possédait une Bible fidèle. Cette Bible
traditionnelle est la représentation juste de ce que nos frères ont utilisé à
travers les âges. Elle est issue du Texte Reçu, qui est la préservation
fidèle des textes originaux et conforme à l’immense majorité des manus-
crits qui existent. Il faut rappeler qu’à sa publication en 1535, la Bible
Olivétan a été la Bible des Vaudois (chrétiens évangéliques des Alpes),
ainsi que des réformateurs Calvin, Farel et Théodore de Bèze. Elle a eu
pour fruit des conversions en grand nombre, ainsi qu’un esprit de sacrifice
et de réveil. En 1560 elle est appelée Bible de Genève. Jusqu’au début du
20ème siècle, elle se perpétue par les révisions d’Ostervald. Pendant tout
ce temps rien n’a été enlevé à la Bible. Il convient donc de préférer la
Bible traditionnelle car elle est l’héritière des textes utilisés par Dieu au
fil des siècles, ceux qui sont les véhicules de sa bénédiction dans les plus
grands réveils de la foi.
    Cet ouvrage est une mise à jour de l’édition de 1886 d’une révision de
la Bible d’Ostervald publiée pour la première fois en 1881, dont nous
reproduisons ci-dessous la préface :

                     PRÉFACE DE LA PREMIERE ÉDITION
                      LA SOCIÉTÉ BIBLIQUE DE FRANCE

         Aux Pasteurs, Anciens et Membres des Églises protestantes
                                        françaises.
                                                                  Paris, juillet 1881

          Nous possédons, dans la traduction de la Bible, revue par J. F.
      Ostervald, une version dont les origines se confondent avec celles
      mêmes de la Réformation, et l’histoire avec celles de nos églises
      françaises. Sa langue a été jusqu’à ce jour celle de tous nos sermon-
      naires, théologiens, controversistes et catéchistes. Ses citations
      remplissent depuis trois siècles tous les ouvrages protestants.
      Plusieurs fois revue et corrigée, d’Olivétan à Ostervald, elle s’est
      acquis sous ce dernier nom une faveur sans égale, a pris sa place
      dans tous nos temples, à tous nos foyers, dans toutes les
      mémoires, et n’a cessé dès lors d’être à la fois la plus offerte et la
      plus demandée, même à cette heure et depuis la diffusion des
      traductions nouvelles à bas prix. C’est en fait, notre véritable et
      seule version ecclésiastique et populaire.

          Il nous a semblé, après beaucoup d’autres, qu’il y avait là,
      dans ce passé considérable, dans ces longs et pieux services, dans
      ce ferme attachement des fidèles, non seulement des titres impo-
      sants, mais une puissance dont il serait aussi injuste qu’imprudent
      de ne pas tenir compte. Il nous a semblé qu’une version aussi

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