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La voix qui crie dans le désert

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ACCEPTER CHRIST

 

COMME SON SAUVEUR PERSONNEL

 

par Jean leDuc

 

En quinze sections tous dépendantes l'une de l'autre, tous autant fascinantes l'une que l'autre.

 

 

SECTIONS

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15

 

***

 

1) Dans un effort pour sauver les pécheurs, nous entendons souvent cette exhortation qui leur est adressée: «Accepte Jésus comme ton Sauveur personnel», comme si ceux qui sont esclave de Satan et captifs du Diable pourraient faire ainsi et être sauvés si seulement ils le veulent. Mais ceci est complètement étrange aux Saintes-Écritures, la Bible ne mentionne aucunement cela, il n'y a aucune fondation pour une telle chose dans le Texte Sacré. Une telle exhortation présente une fausse voie du salut et doit être rejetée avec toutes les autres expressions similaires comme «Donne ton cœur à Jésus» ou «Prend Jésus comme ton Sauveur» ou encore «Laisse Jésus entrer dans ton cœur». De telles expressions manquent misérablement de prendre en considération le simple fait que l'être humain est une créature complètement déchue: «Car tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu» (Rom. 3:23); «...qui suivent la vanité de leur raisonnement; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur.» (Éph. 4:17,18); «Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie.» (Jean 5:40).

 

2) Mentionnons aussi, pour ceux qui ne le savent pas encore, qu'il y a une grande différence entre les verbes accepter et recevoir. Accepter est un verbe actif qui implique un effort dans lequel une personne pose une action pour atteindre un but spécifique; recevoir est un verbe passif qui implique l'abandon dans laquelle une personne est résigner à une action extérieure à elle-même qui n'est pas sous son contrôle. Utilisons un exemple bien banale, disons qu'un adolescent rebelle lance une pierre à un passant, la personne reçoit la pierre en pleine figure, elle ne l'a pas accepté mais elle l'a reçu. Telle est la différence entre les deux verbes. Telle est la différence aussi entre le salut par les œuvres et le salut par la grâce. Nous vous lançons donc «la Pierre Vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse» (1 Pi. 2:4), car il est écrit: «Il est venu chez les siens; et les siens ne l'ont point reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu selon son décret d'élection, il leur a donné le pouvoir de devenir des fils de Dieu, savoir, à ceux qui sont donné de croire en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté d'une personne responsable, mais de la volonté souveraine de Dieu.» (Jean 1:11-13; Bible de Machaira).

 

3) Le cœur de l'être humain est tellement endurci qu'il ne viendra jamais à Christ, il n'en a pas le moindre désir ni la puissance de le faire. Plusieurs sont inviter à venir à Christ lors d'une prédications ou lorsqu'ils entendent quelques paroles de l'un et de l'autre qui les motivent à accepter Christ dans leur vie pour être sauvé, mais cela est une invitation purement charnelle et émotionnelle qui pousse une personne à rectifier sa vie en prenant des choix qui déterminent un cours d'action pour l'améliorer. C'est ce que l'on nomme «une conversion psychologique». Venir à Christ de soi-même, c'est à dire d'après une décision personnelle, est en fait s'éloigner de lui davantage et s'enfoncer encore plus dans la perdition. Il faut que la puissance de Dieu intervienne et s'impose sur la volonté rebelle de l'être humain qu'il a choisi pour le salut, selon le bon plaisir de sa volonté souveraine.

 

4) L'hostilité naturelle du pécheur doit être surmontée et vaincue selon la décision irrévocable de Dieu, déterminée depuis avant la fondation du monde, pour qu'il puisse venir et recevoir la vie éternelle: «Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire...» (Jean 6:44). Ici l'expression «ne l'attire» est «helkuo» ou «traîner» comme on traîne par terre un esclave désobéissant, c'est à dire «exercer ou imposer une force pour déplacer», terme Grec qui est en rapport avec celui de «haireomai» qui signifie littéralement «choisir». En d'autres mots, personne ne peut venir à Christ à moins d'avoir été choisi ainsi par le Père, tous ceux qui viennent sont contraint forcément, tiré, déplacé, ou poussé irrésistiblement à Christ selon son décret d'élection, et cela va à l'encontre de tout ce qu'enseignent les évangéliques qui disent que Dieu ne s'impose jamais à la liberté de l'homme qui peut choisir elle-même de croire, ce qu'on nomme aussi «le choix de la foi». Si tel serait le cas aucun ne serait jamais sauvé, car la liberté de l'homme est l'opposé de la liberté de Dieu. Dieu amène à Christ des personnes réticentes, des gens qui désapprouvent,  qui ne veulent pas ni ne peuvent pas, mais qui ont été choisies en lui avant la fondation du monde, et cela il le fait infailliblement et sans l'approbation de personne.

 

5) Par nature la volonté charnelle du pécheur est «hostile contre Dieu» (Rom. 8:7), elle lui est un ennemi farouche et complètement contraire, la puissance de Dieu doit absolument opérer en l'homme déchue pour surmonter son hostilité envers lui, et ce déclenchement est provoqué par le sacrifice de la croix. Cette intervention divine engendre dans le pécheur la réalisation de son élection et il devient conscient d'être né de nouveau, car sa régénération a débuté en Christ de toute éternité. En d'autres mots il ne cherche pas à naître de nouveau, il réalise simplement que c'est un fait accomplit par la nouvelle vie qu'il reçoit dans le don de Christ sur la croix. Jésus ne dit pas «si un homme ne naît de nouveau» (Bible Segond), comme nous voyons dans un grand nombre de traductions dénaturées, mais «si quelqu'un n'est né de nouveau» (Jean 3:3), comme le temps du verbe est correctement affiché dans la Bible Martin. La première traduction, celle de Segond, indique que la nouvelle naissance est un point à atteindre; la deuxième, celle de Martin, indique qu'elle est un fait déjà accomplit. La première pousse l'homme à rechercher la nouvelle naissance par ses propres moyens, soit par la repentance, la foi, ou l'obéissance; la deuxième rend gloire à Dieu qui l'a déjà accomplit en Christ. La première est charnelle et correspond aux choses de la terre; la deuxième est spirituelle et correspond aux choses célestes. On voit ainsi l'importance d'avoir une bonne traduction de la Bible, ou à défaut d'être capable de vérifier la signification des termes dans les Originaux Hébreu et Grec. La nouvelle naissance se manifeste à la conversion, et celle-ci est entièrement de Dieu et non de l'homme. Ainsi le salut d'un pécheur dépend toujours de l'opération de Dieu pour le délivrer de la puissance des ténèbres (Col. 1:12,13), car aucun n'a la puissance de se convertir et de renaître.

 

6) Un Royaume spirituel demande une nature spirituelle, et pour cela l'homme naturel doit être régénéré, renaître dans une nouvelle vie, et cette renaissance qui est en réalité une recréation, est une régénération engendrée ou déterminée en Christ dès l'origine, car la créature naturelle ne peut revivre par elle-même, seul Christ détient la puissance de la résurrection. Il est donc impossible à l'homme naturel d'accepter Christ comme son Sauveur personnel d'après son choix ou une décision de sa volonté, car celle-ci est esclave du péché et de la chair. La nouvelle naissance est une résurrection spirituelle. Si l'homme pourrait naître de nouveau selon son choix, d'après une décision personnelle de croire en Christ comme l'enseignent les évangéliques, cela voudrait dire qu'il a la puissance de se ressusciter lui-même, ce qui est le comble de la folie. Il ne le peut car la régénération est beaucoup plus qu'une simple reformation ou transformation psychologique, ou encore une méthode d'éducation par laquelle on reçoit de l'information sur le sujet de Christ. Elle consiste plutôt à un changement radical du cœur et des pensées, du raisonnement et des désirs, une transformation catégorique du caractère et des attitudes par la puissance du Saint-Esprit. Aussi, puisque la régénération implique une rénovation progressive, celle-ci se poursuit tout le long de notre vie en ce monde sous la protection et la direction de Christ qui en assure l'aboutissement final. La nouvelle naissance ou régénération dès l'origine par la puissance de Dieu est absolument nécessaire pour devenir réellement chrétien et être véritablement sauvé. La naissance, de par sa nature même, implique absolument aucun choix ni aucun effort de la part de celui ou de celle qui est né. Le choix ou l'effort n'est pas de l'enfant qui nait mais de la mère qui donne la naissance. Il en est de même avec la renaissance spirituelle dans laquelle nous voyons que «C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien» (Jean 6:63). Les évangéliques feraient bien de prendre note de ces choses, car celui qui dit contribuer à sa nouvelle naissance par sa repentance, sa foi, ou son obéissance, se dit maître de sa propre naissance en ce monde, ce qui est encore une autre fois le comble de la folie.

 

7) Pour être plus précis, la nouvelle naissance consiste littéralement d'un échange de vie avec celle de Christ, nous prenons place en lui sur la croix et il prend place en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence. En d'autres mots Christ prend notre vie et nous prenons la sienne, il assume notre vie d'esclavage au péché sur la croix et nous endossons sa vie de liberté face à la culpabilité et la condamnation du péché pour obtenir la vie éternelle. Il nous communique sa grâce et des principes saints, et produit en nous des nouveaux désirs, des nouvelles capacités, des nouvelles habitudes, une nouvelle attitude, bref «une nouvelle vie» qui n'est que le début de la gloire à venir dans laquelle il assure notre participation. Cela se produira lorsque nous serons finalement transformé complètement en son image lors de sa dernière apparition en ce monde. L'homme détiendrait-il une telle puissance par son libre-choix, évidemment que non, cela est IMPOSSIBLE. Donc les évangéliques sont dans une grave erreur, ils proclament un faux évangile et enseignent un faux salut. Ils doivent se résigner à la vérité afin d'obtenir la repentance et l'assurance du salut, si tel est dans le plan de Dieu pour eux, autrement ils seront perdus pour l'éternité d'après le décret de réprobation dans lequel ils refusent de croire. Ce qu'ils refusent de croire est ce qui les condamnera à la perdition éternelle dans le feu d'un enfer réel.

 

8) Il n'est pas étonnant que l'homme naturel doit être né de nouveau, car il est totalement dépravé depuis la Chute dans le jardin d'Éden, il est esclave du péché et de Satan, dépourvu complètement de l'amour de Dieu et d'attrait pour les choses célestes, ainsi que de toutes capacités pour faire des actions et des décisions spirituelles, incluant d'avoir la foi en Jésus. Le pécheur est sans aucune force (Rom. 5:6), c'est pourquoi qu'il est écrit dans Jean 6:44: «Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire (ne le traîne); et je le ressusciterai au dernier jour». Seulement ceux qui ont été «rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière» (Col. 1:12) sont fait saint et entrerons dans le Ciel où ils ont une résidence de préparée, dans laquelle ils sont assurés d'être réconciliés avec le Père (Jean 14:2), car sans la sanctification de la paix et l'intégrité aucun homme ne peut percevoir le Seigneur (Héb. 12:14; Mat. 5:8). Par son apostasie l'homme a perdu sa sainteté, il est devenu complètement corrompu et se retrouve sous la domination des dispositions de toutes les convoitises de sa chair qui sont en opposition à la sainteté de Dieu. La corruption de l'homme est tellement grande et tellement complète qu'il ne se repentira jamais à moins qu'il soit renouvelé par le Saint-Esprit de la Présence de Christ, et pour cela il doit premièrement être né de nouveau, régénéré dès l'origine dans le décret d'élection (1 Pi. 18-23).

 

9) Pour qu'une personne puisse recevoir Christ comme Sauveur, elle doit premièrement le recevoir comme Seigneur (Col. 2:6; Ac. 2:36), comme son Roi qui règne sur elle et en elle, car Dieu ne sauve personne qui lui est rebelle. Christ est Roi et son trône est la croix. La reconnaissance de la souveraineté absolue de Dieu est essentielle, elle est le point principale de la prédestination qui comprend l'élection au salut et la réprobation à la perdition, ces deux facteurs sont inséparables l'un de l'autre. Celui ou celle qui rejette la doctrine de la double prédestination, rejette ainsi son salut car il rejette la souveraineté absolue de Dieu, ce qui fait de lui un rebelle. Ceux que Dieu sauve d'entre les rebelles, il les brise premièrement pour les rendre conforme à sa volonté. Comme le forgeron qui frappe à maintes reprises le fer rouge sur l'enclume à coups de marteau, il les reforme en des nouvelles créatures afin qu'il participe au Royaume du Nouvel Homme. Le pécheur doit cesser de se rebeller contre lui et son autorité, et se résigner à son règne comme Souverain Tout-Puissant sur sa vie, autrement il ne peut être son Sauveur, même s'il professerait de croire en Christ sa confession ne vaudrait absolument rien sauf aux yeux des crédules.

 

10) C'est en effet la triste façon d'agir dans le christianisme moderne contrefait, où on offre Christ aux hommes pour qu'il soit accepté par eux, afin qu'ils se soumettent et donnent leur cœur à Jésus pour que leurs péchés soient lavés par le sang de Christ. Mais il en n'est pas ainsi, cette notion est complètement fausse et subversive. Aussi bien offrir de la nourriture à un corps mort, ça serait la même chose, la nourriture se gaspillerait car un mort ne peut pas manger, la seule chose qu'il peut faire est de dégager une odeur de corruption. Il en est de même au niveau spirituel, ainsi l'apôtre Paul nous déclare: «Et vous étiez morts dans vos offenses et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon la coutume de cette disposition, selon la direction de la puissance de l'attitude de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.» (Éph. 2:1,2; Bible de Machaira). Évidemment un mort ne peut pas accepter Christ ou coopérer avec l'Esprit de Dieu, cela se voit en surcroît dans la résurrection de Lazare (Jean 11:1-44). Il était mort depuis quatre jours, son corps était dans un état de décomposition, mais Jésus l'a recréé par la puissance de l'appel irrésistible de sa Parole et Lazare se releva et vint à lui qui est le Dieu Créateur de toutes choses. Il en est de même avec tous les élus qui sont appelés par l'Évangile de la grâce du salut, aucun ne peut faire ou contribuer quoique ce soit à sa résurrection spirituelle.

 

11) Malheureusement plusieurs détiennent l'illusion arrogante que l'homme naturel a la capacité d'agir avec ce qui est naïvement nommé «une foi simple» pour être sauvé. Mais la vérité de la Parole de Dieu affirme qu'un homme doit être né de l'Esprit de Dieu avant d'être sauvé (Jean 3:8) et se soumettre à l'autorité de Dieu, autrement sa profession ne vaut rien et ses agissements sont vains. Comment un homme peut-il être né de nouveau avant même d'être sauvé, occasionne de nombreux problèmes de compréhension dans l'esprit des gens, tout comme ce fut le cas avec Nicodème (Jean 3:4,9). Ils ne réalisent pas pleinement que l'expression «naître de nouveau» signifie proprement «être régénéré, reconstitué, ressuscité», et que la régénération a débuté en Christ avant la fondation du monde dans le décret de rédemption qui incorpore tous les élus qui furent prédestinés au salut. Dieu, qui est l'auteur de la vie, avait prédéterminé la nouvelle naissance en lui-même de toute éternité, et il décida que son sacrifice sur la croix serait le facteur principal qui la déclencherait dans le cœur de ses élus. La régénération est l'élément qui engendre la repentance et la foi, l'adoption et le salut, la justification et la sanctification; toutes ces bénédictions et plusieurs autres font parties de la nouvelle naissance et sont assurées aux fidèles, elles sont les mérites du sacrifice de la croix que Christ attribut gratuitement à ses élus.

 

12) Exhorter les pécheurs à être sauvés en acceptant Christ comme leur Sauveur sans mettre le point sur la nécessité de la repentance qui est engendrée par la nouvelle naissance, est malhonnête et une falsification du plan de salut. Demander une repentance qui engage le choix de l'homme d'agir en conséquences de ses regrets, est une manipulation des sentiments, une perversion de la vérité, et une hérésie de la pire espèce. Les gens doivent comprendre qu'il faut absolument être né de nouveau pour être capable de se repentir, et non l'inverse, on ne met pas la charrue avant les bœufs. Dire qu'il faut se repentir et croire pour naître de nouveau est une fausse doctrine grandement populaire parmi les évangéliques modernes, elle est une inversion de la vérité issue d'un faux évangile qui met l'emphase sur les efforts de l'homme. La repentance est un changement de perception dans laquelle le pécheur est porté à regarder à la croix plutôt qu'à lui-même (Jean 3:14,15; 12:32), elle est proprement une reconsidération de position face à Christ qui engendre un échange de vie, et cela ne peut être accomplit que par l'Esprit de Dieu qui attire les pécheurs à lui-même; et non par la volonté de l'homme qui vient ou qui agit par lui-même (Jean 1:13; Rom. 9:15,16). Lorsque le pécheur est attirer par l'Esprit de Dieu à regarder Christ sur la croix et se voit en lui, son être intérieur est bouleversé et transformé et il est sauvé, il meurt et ressuscite avec Christ dans une nouvelle vie et reçoit l'assurance de participer à la gloire éternelle. Le pécheur à qui on présente la royauté ou souveraineté de Dieu doit «reconsidérer sa position et croire au message de la grâce» (Mc. 1:15) ou subir «le châtiment de la perdition éternelle» (2 Thes. 1:9). Le pécheur n'a absolument aucun choix dans cela, il est poussé par l'Esprit qui met en action les principes du décret de prédestination, il est soit entraîner à la vie du salut éternel ou repousser dans la mort de la perdition éternelle, car l'Évangile est une épée à deux tranchants, un qui retranche le pécheur de la corruption du péché et l'autre qui le tranche dans la corruption de ses péchés. Du fait que la repentance est proprement une reconsidération, elle est aussi un processus de transformation qui renouvelle notre compréhension en regardant à la croix afin que nous puissions discerner la volonté de Dieu (Rom. 12:2), doctrine pratique qui s'applique dans le cheminement du chrétien dans sa vie de tous les jours.

 

13) La repentance ou reconsidération pour avoir la vie (Ac. 11:18) n'est pas une œuvre de la nature de l'homme, mais une œuvre de grâce de l'Esprit de Dieu manifestée dans la nouvelle naissance qui opère dans le cœur du croyant, œuvre divine qui continue durant tout le temps de la vie du chrétien dont l'aboutissement est la gloire éternelle. Accepter Christ comme Sauveur personnel est loin, très très loin de la repentance que Dieu demande pour le pécheur. L'apôtre Paul souligne l'importance et l'urgence de la vraie repentance ou reconsidération de position face à Christ en disant: «Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d'ignorance, ordonne maintenant à tous genres d'hommes en tous lieux, de reconsidérer; Parce qu'il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l'Homme qu'il a prédéterminé, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en se ressuscitant des morts.» (Ac. 17:30,31). Pour le salut, la repentance envers la vie est autant essentielle que la foi en Jésus-Christ, car ils sont comme les deux côtés d'une même pièce de monnaie, ils ne peuvent être séparé l'un de l'autre. Il faut comprendre que la foi et l'assurance sont une seule et même chose et que l'Esprit de Dieu nous donne cette certitude qui est celle de Christ pour le pardon de nos péchés. La reconsidération de la position du pécheur est en soi-même l'assurance de la vie en Jésus-Christ, il ne peut en être autrement car en reconsidérant notre vie face à celle de Christ sur la croix, nous sommes brisés en réalisant notre état de pécheur et de perdition, et nous obtenons la miséricorde, le pardon de nos péchés, et la vie éternelle. Bref nous sommes délivrés, libérés de la condamnation du péché en notre esprit, quoique notre corps puisse encore en subir des atteintes sans toutefois que celles-ci puissent nous déloger de notre position en Christ qui est assurée une fois pour toute. Ainsi l'apôtre Pierre pouvait dire: «Reconsidérez-vous donc et soyez restitué, afin que vos péchés soient éradiqués, en ces temps de consommations qui se produisirent de la part du Seigneur, en vous envoyant Jésus-Christ qui vous a été annoncé auparavant; que le ciel doit recevoir jusqu'au temps du rétablissement de toutes choses... C'est pour vous premièrement, que Dieu ayant relevé son Fils Jésus, l'a envoyé pour vous bénir, en retirant chacun de vous de ses iniquités.» (Ac. 3:19-21,26). Et ainsi il est écrit que «tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent.» (Ac. 13:48).

 

14) Dans son état naturel, le pécheur n'a aucune puissance en lui-même pour accepter Christ comme son Sauveur personnel ou de croire pour le salut de son âme, ni a-t-il aucun désire ni aucune intention de le faire car son «raisonnement charnel est hostile contre Dieu» (Rom. 8:7), il est «esclave du péché» (Rom. 6:20), il doit en être «affranchis» (Rom. 6:22) par «la grande puissance de Dieu» (Lc. 9:43). S'il ne serait pas ainsi, la grâce du salut serait esclave de la volonté de l'homme et soumise à toutes ses caprices, il ne s'agirait donc plus d'un salut mais d'une perdition, une contrefaçon qui serait une perversion subtile et raffinée de la vérité, tout comme nous voyons de nos jours au sein de la mouvance dite évangélique avec son faux évangile du libre-choix. Mais la Parole de Dieu nous dit que le pécheur ne peut faire quoique ce soit pour changer sa nature: «L’Éthiopien peut-il changer sa peau, ou le léopard ses taches? Alors aussi pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal.» (Jér. 13:23). Son impotence spirituelle consiste seulement dans la dépravation de son propre cœur et sa haine invétérée de Dieu. Il est tellement impuissant et sans espérance qu'il ne peut même prendre un seul pas vers Christ pour obtenir son salut. Mais s'il fait parti des élus qui ont été choisis pour hériter du salut et de la gloire éternelle, il viendra inévitablement car l'Esprit de Dieu le traînera jusqu'à la croix, lèvera sa tête et ouvrira ses yeux pour qu'il voit son Sauveur. À ce moment précis et pas une seconde avant, son cœur sera brisé, son esprit abattu, et sa nature bouleversé. Dans un instant il sera purifié de toute ses souillures, et recevra un nouveau cœur et un nouvel esprit; Dieu mettra son Esprit en lui et fera qu'il marche dans ses voies (Éz. 36:25-27).

 

15) Tout dépend de Dieu dans le salut, rien ne dépend de l'homme, aucun n'a la puissance de choisir de croire, la foi ou assurance de la grâce du salut est imposée, elle lui est donnée au moment même qu'il a les yeux fixés sur la croix. La foi qu'il reçoit est celle de Christ, elle lui est imputée, c'est à dire attribuée comme si elle serait la sienne. Elle n'est pas la fourberie d'une décision personnelle de la nature humaine déchue, car la foi de l'homme naturel n'est que présomption, elle provient de son cœur tortueux et de ses aspirations trompeuses. Il est donc nécessaire que la foi réelle de Christ soit imprégner dans celui ou celle qui est entraîné à la croix afin qu'il obtienne l'assurance de son salut. Donner l'impression aux pécheurs qu'ils peuvent venir à Christ lorsqu'ils sont d'accord pour accepter Christ comme leur Sauveur personnel, est une duperie de la pire espèce qui les séduit et les soutient dans une fausse voie de salut. Ceci est une déviation extrêmement sérieuse par rapport à la vérité, car des millions de gens pensent qu'ils sont chrétiens lorsqu'ils ne le sont aucunement. Il faut être rappelé constamment «des saines instructions» (2 Tim. 1:13) que le Saint-Esprit nous enseigne, et non des «discours qu'enseigne la sagesse humaine» (1 Cor. 2:13). Arthur Pink nous dit que «l'homme dans sa perversité constante a inversé l'ordre de Dieu. L'évangélisme moderne pousse des gens mondains, sans aucun sens de leur condition de perdition, à accepter Christ comme leur Sauveur personnel. De telles conversions ont été démontrées comme étant insatisfaisantes...» Pink a pleinement raison, on ne peut se satisfaire de conversions imparfaites qui sont des contrefaçons de la vérité. Il est grand temps que le christianisme revienne à la vérité révélée du salut par la grâce dans lequel Dieu est absolument Souverain et Christ proclamé comme «Roi des rois et Seigneur des seigneurs»

 

A Christ seul soit la Gloire

 

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