derniers, etc. Ces acrostiches ont été connus au plus tardau V e siècle, par les
Massorètes, qui les signalent en note à chacundes quatre textes; dans certains vieux
manuscrits hébreux les lettresen question sont plus grandes et font ressortir le nom
de JHVH. Sisubtile que cette cryptographie puisse nous paraître, elle nepourrait guère
être l'effet du hasard; et si elle est intentionnelle,l'auteur aura voulu sans doute faire
éclater l'intervention divinepar le simple récit. Cette intention n'épurerait certes pas
son pointde vue très terre à terre, son nationalisme orgueilleux, vindicatifet cruel;
pourtant elle nous obligerait à reconnaître que dans cettehistoire ce Juif étroit
considérait à sa manière JHVH, le vrai Dieu,comme présent quoique invisible. Jn L.