platsymbolique du souper pascal (Ex 12:3-8
et suivant
). La viande de
boeuf
était
particulièrement appréciée(Pr 15:17) et celle du
veau,
plus délicate, l'était
davantageencore: on la servait aux repas de fête (Ge 18:7,Lu 15:23). Des chèvres, des
brebis et des vaches, peut-être aussi deschamelles, on tirait le
lait,
qui était la base de
l'alimentationdes enfants (Ge 18:8 32:16,De 32:14,Pr 27:27,Esa 7:21
etsuivant
); la
crème
et le
beurre
figuraient aussi sur la tablede l'Israélite (2Sa 17:29,Job 29:6,Pr
30:33,Esa 7:15), de mêmeque le
fromage
(1Sa 17:18,2Sa 17:29,Job 10:10). L'élevage
très commun des
pigeons
et des
tourterelles
(Esa 60:8) procurait, en abondance, une
piècede volaille peu coûteuse, souvent utilisée pour la table sans doute,et dont l'emploi
était fréquemment prévu dans le rituel dessacrifices (Le 1:14 5:7 12:8,Lu 2:24,Mt
21:12). Les volaillesengraissées, dont il est fait mention dans le relevé des
victuaillesqui étaient de consommation courante à la cour du roiSalomon (1Ro 4:22
et
suivant
), étaient vraisemblablement des
oies. La poule
de basse-cour a dû être
introduite dans le paysaprès le retour de l'exil (Mt 23:37 26:34,Mr 13:35). Voir Coq.
Les
oeufs
étaient un article d'alimentation courant etd'emploi commun chez les
villageois et les pêcheurs (Job 6:6,Esa10:14,Lu 11:12).PRODUITS DE LA CHASSE ET
DE LA PECHE.La
chasse
(voir ce mot), ressource commune et très en faveur àl'époque
nomade et patriarcale (Ge 10:9 25:27 27:3
etsuivant
), fut sans doute moins pratiquée
par la suite, une fois lesdouze tribus établies en Canaan; mais elle ne fut pas tout à
faitabandonnée: (Le 17:13) preuve en soient certains exploitscynégétiques fameux (Jug
14:6,1Sa 17:34-37 2Sa 23:20) et lesimages empruntées par les auteurs sacrés à l'art
du chasseur (Esa51:20,Jer 16:16,Eze 19:8,Am 3:5) ou aux moeurs des animaux
sauvages(No 23:22,2Sa 2:18,1Ch 12:8,Ps 42:2,Pr 6:5,Ca 8:14, Esa35:6). Le gros gibier,
dont la consommation était autorisée par lalégislation deutéronomique, était le cerf, la
gazelle, le daim, lebouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe (De14:5; cf.
1Ro 4:23). Les oiseaux «purs» ne se trouvent pasénumérés dans les codes rituels, mais
il est fait mention ici et làdans la Bible, comme d'oiseaux comestibles, de la perdrix
(1Sa26:20,Jer 17:11, Sir 11:30), de la caille (Ex 16:13,Ps105:40, Sag 16:2 19:12) et
des passereaux (Ps 84:4,Mt 10:29;cf. Ne 5:17 s). Le
poisson
constituait un mets fort
commun et auquel onrecourait fréquemment (No 11:5). A Jérusalem, près d'une porte
àlaquelle il semble avoir donné son nom (2Ch 33:14,Ne 3:3,Sop1:10), se tenait, en
effet, un grand marché de poissons alimenté parles villes du littoral méditerranéen (Ne
13:16) et certainementaussi par le lac de Tibériade, les pêcheries de la tribu de
Zabulonétant une source de richesses réputée (De 33:19). Il estvraisemblable que, à
l'époque biblique comme aujourd'hui, on salaitet séchait le poisson, qui s'emportait
ainsi facilement en voyage: ilse peut que ce soit avec des poissons séchés que Jésus
nourrit lamultitude (Jn 6:9,Mr 6:38 et parallèle). L'Israélite, pour son alimentation,
tirait aussi parti decertains
insectes,
en particulier des sauterelles: (Mt 3:4)on en
connaissait plusieurs espèces, dont quatre étaient réputées«pures» (Le 11:22,Joe 1:4
2:25). On les mangeait sans doute,comme aujourd'hui, à l'eau et au sel, ou sautées