dans l'huile chaude;ou bien, après en avoir ôté la tête et les pattes, on les faisaitsécher
au soleil pour les réduire en poudre dans un mortier: cettepoudre, mêlée à de la farine,
servait à confectionner des galettesd'un goût un peu amer. Des abeilles sauvages on
recherchait lemiel. (Jug 14:18,Pr 24:13 25:16,Mr 1:6 Lu 24:42), que l'onrecueillait au
creux des arbres ou au flanc des rochers (De32:13,Ps 81:16); il y en avait, semble-t-il,
une telle abondancequ'on en exportait (Eze 27:17).BOISSONS.Le vin (voir ce mot) était
boisson courante et produit deprédilection, dont on disait qu'il réjouit Dieu et
leshommes (Jug 9:13,No 15:7, Sir 31:27); on le buvait doux, ausortir du pressoir, ou
fermenté; parfois, on le coupaitd'eau (Esa 1:22); ou encore on y ajoutait des aromates,
poivre,câpres, cannelle, myrrhe, etc. (Ca 8:2,Ps 75:9,Pr 9:5,Mr 15:23);comme partout,
le vin vieux était plus apprécié que lenouveau (Esa 25:6,Lu 5:39); les travailleurs des
champs, pour sedésaltérer sans s'exposer à l'ivresse, buvaient volontiers duvinaigre
étendu d'eau (Ru 2:14). Outre le vin, on connaissaitencore une autre boisson appelée
chécar
(=enivrante): ce mot quidésignait, admet-on généralement, un vin de dattes ou
une bièred'orge ou de millet, est rendu dans les Bibles françaises par l'unedes
expressions: boisson enivrante, boisson ou liqueur forte,cervoise (Le 10:9,No 6:3,1Sa
1:15,Esa 5:11 56:12). Il estfait également mention, enfin, d'un breuvage obtenu par
lafermentation du jus de grenade, le moût de grenade (Ca8:2).--Voir encore Lait, Pain,
etc. Consulter Stapfer,
Pal.,
liv. I,ch. IX; Bertholet,
Hist. Civ. Isr.,
2 e p., ch. VI Ch. K.