Page 80 - VERSIONS ET R

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la piètre connaissance qu'ils en ont. Œuvrer dans la
traduction et la révision de la Bible nécessite au moins
une base de connaissance de l'Hébreu ou du Grec. On ne
peut se baser sur une approximation de sa révélation dans
des traductions courantes dans lesquelles elle est parfois
comparée, celles-ci sont souvent déficientes. Il faut être
conscient que la Bible que nous avons entre nos mains est
elle-même une traduction. En fait, chaque traduction n'est
qu'une interprétation d'un original qui est soit en Hébreu
pour l'Ancien Testament, ou soit en Grec pour le Nouveau
Testament. Quoique la majorité des traductions sont assez
justes en générale, elles s'égarent souvent en plusieurs
endroits de la signification réelle des mots dans les
originaux. Ceci est du à ce que la majorité des traducteurs
traduisent avec des parti-pris qui supportent les points de
vue d'un comité qui détient l'autorité sur eux. Il ne faut
pas oublier que le traducteur n'est qu'un homme soumit à
des règles de travail et à des influences charnelles et
religieuses. Quoique la révélation écrite soit suprême et
impeccable dans son contenu original, l'objectif de sa
traduction souffre de médiocrité, d'irrévérence, de
paralogisme, et d'inexactitudes. En d'autres mots, un
traducteur classique ou académique ne traduira jamais en
dehors des règles de l'orthodoxie qui lui sont imposées par
son église ou par le consensus général d'experts de
différentes églises, de crainte de perdre son travail, sa
réputation, son prestige, et tous les honoraires qui lui
reviennent. Une traduction fidèle n'a pas ces problèmes,
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