84
décret de Cyrus est mis de côté, et la parole d'un autre roi est
choisie comme désignant que Jérusalem a été reconstruite et ses
captifs ont été restaurés.
Que la contemplation des merveilleuses relations de Dieu dans le
cas de Cyrus nous amène à adorer Celui qui est parfait dans la
connaissance, et qui opère toutes choses selon le conseil de sa
propre volonté.
Il fallait s'attendre à ce que, dans la mesure où Dieu a été heureux
de donner dans Sa Parole, une mesure de temps exacte d'un
événement donné au Christ, Il devrait également clarifier au-delà
de tout doute l'événement à partir duquel le nombre d'années
devait commencer. Et cette attente est pleinement satisfaite.
Sur les faits simples et clairs énoncés ci-dessus, il est évident que
tout exposant qui met de côté ce décret de Cyrus comme point de
départ des 70 semaines, et qui substitue un autre événement, doit
soit ignorer le témoignage d'Ésaïe 44 et 45 (et d'autres
témoignages bibliques auxquels nous nous référerons
présentement) ou bien il préfère les suppositions d'un astronome
païen (qui n'avait aucun moyen de connaître les faits qui se sont
produits plus de cinq cents ans avant son temps) à l'évidence de
l'Écriture, ou encore il est simplement un ennemi de la vérité qui
tord l'Écritures à sa perte afin de se donner quelque crédibilité
illusoire aux yeux des crédules et des ignorants.
C'est un cas où une erreur par rapport au point de départ est
fatale à la compréhension de la prophétie dans son ensemble. Si
nous prenons un mauvais départ, nous serons dans l'erreur tout
au long.
Il est intéressant à cet égard de voir comment cette question a été
comprise par les Juifs savants dans les temps anciens. Ainsi,
nous trouvons dans l'histoire de Josèphe Flavius (1) que Cyrus